AELST, den 42 January 1856. 70NDAG 13 JANUARY 1856. TIENDEN JAERGANG. - Nr 489. YZEREN WEG. STATIE AELST. O VERTREKUREN VAN DEN I JANUARY 1836. l« Ten 7 uren 35 minuien des mórgens naer Dcndcrinonde Gend, Brugge, Oostende,Kortryk, Mouscron, Ryssel. 2° ten 9 uren 35 min. des morgens naer Dendermonde, Mechelen. Brussel, Antwerpen, Leuven, Thienen, Luyk, Verviers, Landen, St. -Truyën,en Hasselt. 3» Ten 10 uren 55 m. voormiddag, naer Dendci monde, Gcnd, Brugge, Oslcewde, Kortrvk, Bloescroen en Ryssel. 7en 6 uren 00 minuien des aronds, naer Dendermonde, Mechelen, Brussel, Antwerpen, Leuven, Thienen, Luyk, Verviers, .Aken Keulen Gend Brugge Ostende, Kortrvk, Mouscron en Ryssel. 50 Ten 8 uren 40 minuien des avonds naer Dendermonde CLIQUE SLUM. YZEREN WEG VAN DENDER EN WAES. VAN AELST NAER Ninove, Gecrncrdsbcrgen, Lessen, Aclh, 6 508 35 (1) 12 052 407 45. VAN AETI1 NAER Geeraerdsbergen, Ninove, Aelst, Dendermonde, 0 9 402 30—4 15—7 20. van DENDERMONDE naer Aelst, Ninove, Geernerdsb., Lessen, Aeth, 6 308 20 (2)11 451 35 7 25. Al'de konvoys slaen stil te Cyseglicm, ter uytzondering der gene vertrekkende van Aelst ten 10 55's morgens en ten 8 40's avonds, en de gene vertrekkende van Dendermonde ten 11 45's morgens en ten 0 00 's avonds. Te Denderleeuw en Santbergen houden alle de konvoys stil. Te Idcgem stnen deze vertrekkende van Alh ten 04 15;En van Dendermonde ten 6 30—11 451 35 (1) (2) Dit konvoy hou,d stil te Ninove en gaet niet verder. Voor alle rigtingen moet men te Dendermonde van konvoy veranderen. DEN DENDERBODE Den volgenden brief is ons door den heer Advokaet Van Wambeke, met verzoek van afkondiging, toegezonden. Daer er hier een allerbelangrykst vraegstuk van drukpersvryheyd in't spel is, oordeelen wy nuttig en noodig dees artikel in T fransch en in 't vlaemsch af te kondigen. Alost, le 9 Janvier 4856. Monsieur BAL, Veuillez insurer dans voire prochain numéro Partiele ci-joïnt Voire dévoué VAN WAMBEKE. JUGEMENT DU 51 DÉCEMBRE 1855. Le Conseil de discipline.de la légion de la Garde Civique d'Alost convoqué elc. En cause de M. B. De Ryck, capitaine-rapporleur elc. Conire Adolphe Byl, garde a la 5mc compagnie dcfendeur prévenu d'in subordination conire le chef de la garde pour avoir a Voccasion de la revue du 50 Seplembre 1855 public dans le journal le Dcndcr-bode du 7 Oclobre 1855, des injures cl des outrages conire le chef DANS UN ARTICLE inliluló hf.t groot soldaetjesspel. Le conseil après avoir enteodu elc. Et après en avoir déliberé en secret hors la presence du rappor teur etc. Atlendu que le sieur Byl, en sa qualilé de garde civique, s'esl rendu coupable d'insubordination gravc'cnvers le chef de la garde, pour avoir, a. Voccasion de la revue du Irenle Seplembre mil huk cent cinquanlc cinq, public dans le journal le Denderbode du scpl Oclobre suivanl, des injures et des outrages conire le chef, dans UN ARTICLE intitule het groot soldaetjesspel SE DÊCLARE COMPÉTENT; Et considérant que ce fait conslilue unc infraction a la loi Les voix. ayant élé recueillies par le President dans l'ordre inverse des grades Condainne le sieur Adolphe Byl, a quioze francs d'amende, einq jours de prison, el aux dépens etc. II résulle de cetle decision étrange 1° Que le citoyen Beige qui jouit de ses droits civiques et a le bonheur do faire pa'rtie de la milicc cilovenne, ne cesse jamais, même après les exerctces qui sont limités par la loi, de s'exposcr a être traduit devant le conseil de discipline lorsqu'd Voccasion soit d'une revue ou d'un exercice quelconque, il se permet la moindrc plaisanterie, ou Ia moindre critique fondée ou nou. Jusqu'ici nous avions cru qu'on n'était garde civique que duraut l'exercice, mais avec le systéme adopté, on l'est aussi bien après quo durant l'exercice, le lundi comme le dirnanche, puisque lien n'est plus facile que de dire a Voccasion du service. On a un jour inventé la complicUé morale, on vient d'inventer la contravention si pas dans le service du moins a Voccasion du service. Ainsi, s'il vous arrivait de dire longlemps après une revue ou un exer cice soit a un officier, sergeant ou caporal, qu'il a mal commandé, qu'il ne eonnait pas son service (ce qui nous est arrivé souvent), qu'il n'a pas lel ou tel droit, qu'il s'est arrogé... INDISCIPLINE a l'égard de voire supérieur non pas dans l'exercice du servicemats d Voccasion S'il vous arrivait de dire a voire boucher, boulanger on barbier qui peuvent être vos chefs imntédiats vous êtes un imbécile lorsque vous commandez... Indiscipline Si vous ajoutei mauvais dróle, allez-vous promener, vous exigez de la garde civique en service un ordre illégal, par exemple Celui d'óter les gantsIndiscipline grave S'il vous arrivait après un exercice de mettre votre commis sergeant, ou caporal la porte, cn lui disant des mots durs... Indiscipline Et si yous vous perraettiez de joindre l'effet a la menace, de !e prendre au collet, avec co systéme on devrait vous appliquer, devincz entre mille... hi peine de mort puisque I'art. 89 de la loi porte Les devoirs des officiers, sous-officiers, caporaux ou brigadiers et gardes a l'égard de leurs chefs PENDANT LA DURÉE DU SERVICE (mats a Alost a Voccasion du SERI ICE), sont les ménies que dans l'armée; et que la loi militaire dit dans ses articles 99 et 100 Art. 99. Tout sous-officier ou soldat qui offensera ou menacera son supérieur en grade, par des paroles ou par des gestes, sera puni de coups et d'empvisonnemcnt; et si les circonstances l'exigent, d'expulsion comrao infame. Art. 100. a En cas qu'il se permette des voies de fait, ou qu'il tire Pépée contre lui, qu'il le soisisse, la frappe, le blessc ou commette contre lui quelque autre acte de violence, .tl sera puni de mort, a moins qu'il n'y eut des circonstances atlénnanles qui fussent prouvées, auquel cas le juge pourra infligcr une moindre peine au coupable. On voit que de consequence a conséquence on arrive a un résultat fellenient absurde, qu'il suffit de s'y arrêter pendant quelques instants pour repousser celle doctrine inqualifiable. Et cependant il y a, dit-on, des gens qui pensent que tout cela dépend d'une manière de.voir, qu'il faut, dans l'iniérct de la discipline de la garde civiqne(?), donncr un exemple. Nous avons assisté a la p'aidoirie intéressante et spirituelle du rapporteur, qui, non content d'avoir inventé ce nouveau genre d'insubordination, invitait le conseil de discipline jugcr en jury omnipotent En jury, Grands Dieux Mais''oublie-t-on que'les conseils de discipline ne sont insti- tués que pour juger les contraventions aux loisde la garde civique (art. 93) et que ce serait la plus dangereuse des doctrines de dire vous n'avcz pas a examiner si le fait est commis dans l'exercice, vous ne devez examiner que si le prévenu s'est readu coupable d'insubordination. Non, cela n'est pas et ne peut étrc, la première question restera toujours cello dn savoir si le garde etait duns l'exercice; hors de eet exercice il redevient citoyen, et s'il commct des délits de presse, s'il injurie, ou calomnie ses chefs, il oe doit en rendre compte qu'è la justice ordinaire. Lorsqu'on a l'honneur d'etre citoyen Beige, et qu'on vil sous l'égide de noire constitution libérale, on ne doit pas rccourir a la jurisprudence d'un pays administré mililairement, et dans ce pays, qui a d'autres mceurs uiililaires, les arrets qu'on a cités, n'out aucunc analogie avec l'espèce que nous défendonson a pu y juger qu'un garde national etait coupable d'in subordination envers ses supérieurs qttoique hors des ezercicos, mais le garde dont il s'agissait clait encore en uniforme et porlait même le fusil sur l'êpaulelorsqu'il s'était permis d'injurier ses chefs cn uni forme, mais qu'on ne perde pas de vue que 01. Byl est jtrévenu d'insu bordination par la roie de la presse. II résulle ensuite 2° de cette décision Que la presse cesse d'être fibre dans ses appréciations a l'égard de la garde civique, institution très-honorable, si l'on veut, mais pour laquelle i! ne faut certes pas eorayér la presse, et ensuite 3° que les conseils de discipline pourront dorénavant juger des délits de la presse. En effet, s'il est vrai qu'il est défendu, sous peine d'insubordination, d'examiner dans un journal la légalilé de tel ou tel acte commis dans une revue de la garde civique ou un exercice, il en résulle évidemment que la presse perd un droit qu'elle tient de sa nature; droit d'appréciatiou qui ne peut lui être enlevé, et dont clle ne doit rendre compte qu'aux juges institués pour punir les infractions qu'elle commet. La presse peut rendre compte des délibératious du sénat, de la chambre, de celles de toutes les autorités constituées, elle peut les critiquer ou les approuver de la iuauiére qu'elle le juge convenafile, dans des lermes qui lui conviennentet elle ne pourrait pas parler des actes illégnux commis dans une revue ouun exercice sans manqner de respect envers les supérieurs de la garde civique, sans être justiciable d'un conseil de discipline Mais qu'on nous dise alors comment il faut entendre les articles 4, 5, 6 de la loi <lu 20 juillet 1831. Si on attaque par la voie de la presse les actes commis par des personnes ayant de l'autorilé publique, on est admis a faire par toutes les voies ordinaires la prcuve des faits imputés, pourquoi n'en scrait-il pas de même vis-a-vis des supérieurs de la garde civique Pourquoi serait—il défendu de prouver l'iilégalité d'un acte commis dans une revue alors qu'on le siguale par la presse Nous pouvons soutenir et prouver devant la juridiclion instituéc pour nous juger, qu'un chef-colonel n'a pas d'autres droits que ceux que lui donoe l'art. 90 de la loi, qu'il ne peut, sous aucun prétexte, nous forcer a óler le shako, les gants ou le pantalon, pourquoi done nous serait-il défendu, sous peine d'insubordination, de prouver ce fait Est ce que par hazard ces Mr* se croient omnipotents et a l'abri de la critique de la presse Enfin, de quelle juridiclion sommes nous juslicia- bles lorsque nous coraraellons un délit de presse Le jury seul, dit la loi, est appelé a juger des délits de la presse. Lorsque, dit l'art. 18 de la con stitution, l'auteur est connu et domicilié en Belgique, l'éditeur, l'impri- ineur ou le distributeur ne peut être poursuivi et l'art. 11 du décret de 1831 ajoute Dans tous les procés pour délits de la presse, le jury, avant de s'occuper de la question de savoir si l'écrit incriminé renferme un délit, décidera si la personne présentée coinme auteur du délit, l'est réelle- ment etc. Ainsi, il est bien clair que l'éditeur a le droit de demander son renvoi, et le jury seul décidera si la personne présentée comme auteur l'est réellement. Or, pour être logique, le conseil de discipline avait le droit de décider cette question, et poussant les conséquences aux dernières limit ospouvait juger disciplinair ement un auteur qui ne fait pas partie de la garde civique, domicilié a Alost ou ailleurs Nous ne voulons pas, pour le moment, entrer plus profondément dans cette matière, car les argumens abondent pour démontrer l'absurdité de eet inconcevable systéme, mais nous leuons a averlir nos concitoyens du danger qu'ils courent lorsqu'ils se permettent des lazzis sur le demi-tour a droite ou a gauche de la garde civique d l'oecasion du service; et comme les mots employés par lo législaleur, pendant la durée du service, sont pour Mr le rapporteur très-élastiques, et que nous tenons a ce que nos amis n'en- tendeut pas ses famcux réquisitoires et les effels de son épóe vierge, nous voulons les avertir afin qu'ils ne doivent pas un jour comparaitre devant cette terrible juridiction. Aelst, 9 janry 4856. M. Byl, gelieve den volgenden artikel in uw aenstaende Nr op te neinen VAN WAMBEKE, Advl. VONNIS VAN 51 DECEMBER 4855. Den tuchtraed der burgerwacht van Aelst by eengeroepen elc. etc. In zake van M. B. De Ryck, kapiteyn-verslaggever etc. tegen Adolphe Byl, garde der 5Je cic verweerder, beschuldigd van ongc- hoorzaemheyd legen het opperhoofd der burgerwacht, om, ter gele- genheyd der revue van 50 september in hel nieuwsblad den Denderbode van 7 October tegen hel opperhoofd beledigingen en versmadingen le hebben afgekondigd, IN EEN ARTIKEL getiteld RET GROOT SOLDAETJESSPEL. Den tuchtraed na gehoord te hebben enz. enz. En na er over in Y geheytn, buyien de legenwoordigheyd van den verslaggever, beraedslaegd te hebben Aengezien sieur Byl, in zypc hocdanigheyd van garde, zich hccfl pliglig gemaekl van zware ongehoorzaemheyd legen hel opperhoofd der burgerwacht, om,.Ier gelegenheyd der revue van 50 september, 1855, in het nieuwsblad den Denderbode van 7 October daarop volgende, tegen den chef beledigingen cn versmadingen le hebben afgekondigd, in een artikel getiteld het groot soldaetjesspel VERKLAERT ZICII BEVOEGD OF COMPETENT; En aengezien dit feyt eene inbreuk tegen do wet daerstelt, de stemmen door den president opgenomen zvnde etc. etc. veroor deelt sieur Adolf Byl lot eene boete van 15 franks, vyf dagen gevang en de proceskosten eet. etc. Er volgt uyt dces merkweerdig besluyt 1° Dat allen Belg welken zvne burgerlvke regten geniet en 't geluk heeft deel te maken van de burgerwacht, onophoudelijkzelfs na de oeffeningen die door de wet bepaelrt zyn, blootgesteld'is voor den tuchtraed gedaepd te worden, als bv zich, ter gelegenhryd eener revue of alle andere "wapen- oeflening, dc minste scbertsery of de minste kritiek gegrond of niet, zal veroorloven. Tot nu toe hadden wy gedacht dat men slechts burgergarde was gedurende de wapenoeftVningen, maer met aengenomen stelsel', is men het zoo wel NA als TYDENS de oeffening, den maendag zoo wel als den zondag, vermits niets gemakkelyker is dan te zeggen Ter gclcgcnhcyrl van den dienst.... Men heeft eerlyds de zedelijke medepligiigheyd uytgevonden, nu heeft men de overtreding uylqevonden zoo met gedurende de exercitie, ten minsten ter gelegenheyd van den dienst. Aldus indien het u voorviel te zeggen, langen tyd na eene revue oi' exercitie, 't zy aen eencn officier, sergeant of kaporael, dat hy slecht gekommandeerd heeft, dat hy zynen dienst niet kent ('tgeen ons meermaels gebeurd is), dat hy dees of geen regt niet heeftTUCHTEL00SHEYD INDISCIPLINE tegen uwen oversten, niet in de uyloeffoning van den dienst, maer ter diens gelegenheyd Indien't gebeurde dat gy acn uwen vleeschhouwer, bakker of baerd- scheerder, die uwe onmiddeiykc oversten konnen zyn, zegde gy zvt eenen sul als gy kommand eertTUCHTELOOSHEID INDISCIPLINE! Als gy er zoud by voegen gy viezen snaek, gaet wandelen, gy legt aen de burgerwachten in dienst onwettige bevelen op, hv voorbeeld, dit van de handschoenen uyt te doenZWARE ONGEHOORZAEMHEYD Indien gy, na eene exercitie, uwen kantoorbedienden, sergeant of kopoiael, aen de deur zettede hem harde woorden zeggende ONGEI100RZAEMUE4D En indien gy de dadclvkheyd by de bedrey- gingen moest voegen, met hem B. V. by de kraeg te vatten, met dit stelsel zou men u, raed eensde doodstraf moeten toepassen Vermits den art. 89 der wet zegt De pligten der officieren, onderofficieren, kaporaels of brigadiers en garden jegens hunne oversten TYDENS DEN DIENST, maer te Aelst ter gelegenheyd ran den dienst) zyn dezelve als in het leger. En wat zegt de militaire wet in hare artikels 99 en 100 Zie hier Art. 99. Allen onderofficier of soldaet die zynen oversten in graed 't zy door woorden of door gebaren zal beledigen of bedreygen, zal met stokslagen en met gevangzetting gestraft worden, cn indien de'omstandig- heden het vereysschen, zal hy nis eerloos nvt het leger gebannen worden.» Art. 100. Indien hy zich geweldadigheyd veromloft, of tegen hem den degen trekt, hem vastgrypt, hem slac't, hem kwetst of tegen hem eenigen anderen geweldigen akt bedryft, zal hy met de dood gestraft worden, ten ware er bewezene verzachtende omstandigheden waren, in welk geval den regter eene mindere straf aen den pügligen zal mogen toepassen. Men ziet het dat men van gevolgtrekking tot gevolgtrekking tot eenen zoo aenstootelyken uytslag komt, dat het vergenoegt er eenen oogenblik aeu te denken om dit onbetitelbaer leerstelsehte verstooteu'....En nogtans, er zyn menscheu, zegt men, die denken dat dit alles van eene manier van zien afhangt, dat er in 't belang der regeltucht van de burger wacht een voorbeeld moet gegeven worden Wy hebben de belang- ryke en geestryke pleylreden van den verslaggever bygewoond, welken niet te vrede dit nieuw slach van ongehoorzaemheyd te hebben uytge vonden, den tuchtraed uytnoodigde als alinagtigen "jurv te vonnissen Als jury goeden hemelMaer vergeel men wel dat de tuchtraden slechts ingesteld zyn om de overtredingen tegen de wet op de burgerwacht te beteugelen art. 93, en dat het de gevaerlykste leering zou zyn te zeggen gv moet niet ondertoeken of het feyt tydens de exercitie is beg'acn, gy hebt alleenlyk te onderzoeken of den beschuldigden zich aen ongehoor zaemheyd pliglig gemaekl heeft. Neen dit is en dit kan niet zyn de eerste kwestie zal altvd bly ven te weten of den garde in de exercitie was: buvten de exercitie word hy wederom burger, en indien hy drukpe<sovertrediiigen begaet, indien hy zyne oversten beledigt of lastert, hy heeft daerover slechts aen de gewoonc regtbauke» rekening te geven. Als men d'eer heeft belgischen burger te zyn en onder de bescherming onzer vrygezinde grondwet le leven, dan hoeft men geenen toevlugt te nemen tot de regtsgelecrdhevd van een land dat militairlyk bestuerd woid en de aengehaelde vonnissen van dit land, 'l welk andere militaiie zeden heeft, hebben geene hoegenaemde gelykenis met deze tegen welke wv protesteren. Men heeft immers in Vrankryk konnen oordeelen dal eenen nationalen gaide pliglig was aenqugehootzaemheyd tegenover zyne oversten ofschoon buyien da exercitiën, maer den garde, van welken hier kwestie was nog in uniform en droeg zelfs nog het fusiek op de schouder als hy zich veroorlofd had zyne oversten in uniform te beledigen, maer dal men uyt het oog niet verlieze dat M. Bvl beschuldigd is van onge hoorzaemheyd by middel van de drukpers bedreven. Er volgt 2° uyt het besluyt van den tuchtraed Dat de drukpers ophoud van vry te zyn in hare beoordeelingen over de burgerwacht, eene zeer achtbare instelling, zoo men wilt, maer voor welke men voorzeker de drukpeis niet moet muylbanden. En 3° dat voortaen de tuchtraden zullen mogen vonnissen over drukpersovertredingen. En inderdaed, indien het waer is dal het onder straf t an ongehoor zaemheyd verboden is in een nieuwsblad, de vvettigheyd te onderzoeken van dezen of genen aki tydens eene revue of exercitie der burgerw.-cbt daergesteld, er volgt duydeiyk uyt dat de drukpers een regt verliest dat aen hare natuer eygen is, een regt van beoordeeling waervan zy niet kan beroofd worden en waervan zy slechts rekening te geven heeft aen de regters die aengesteld zyn om de inbreuken te straffen die zy begaet. De drukpers mag verslag dóen over de bcracdslagingen van den senaet, der kamers en over deze \au al de geconstitueerde autorileylen zy mag ze beknibbelen of ze goedkeuren gclyk zy het gevoeglyk oordeelt en in bewoordingen die zy best geschikt denkt en die zelfde drukpers zou over onwettige akten, die in eene revue of exercitie gepleegd worden, niet mogen spreken zonder acn den eerbied voor zyne oversten der burgerwacht te kort to bly ven en door den tuchtraed te konnen vervolgd worden Maer dat men ons dan zegge hoe de artikels 4, 5 en G der wet van 20 july 4831 moeten verstaen worden. .Indien men door de drukpers de akten van gezaghebbende pertoonen aenrand, men mag door alle gewoone middelen bewyzen dat de aengerandde akten waer zyn, waerorn zon 't zelve niet zyn ten opzigte der oversten van de burgerwacht? Waerorn zou hetverboden zyn de onweltigheyd te bewyzen van eenen akt begaen in eene revue als dien aki door de drukpers is aenge- duyd Wy konnen honden slacn en bewyzen voor liet regtsgebied dal ingesteld is om ons le vonnissen, dat eenen chef-kolonel geene andere regten heeft dan deze welke bom gegeven worden door hel art. 90 der wet, dat hy onde geen hoegenaemd voorwendsel ons kan pramen den shako af te nemen, dï handschoenen of de broek uyt te doen waerorn zou het ons dan yerhode.i zyn dit feyt te bewyzen Denken die heeren misschien dat zy almaglig zy i cn beschut tegen de kritiek der drukpers

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De Denderbode | 1856 | | pagina 1