I VERTREKUREN SJiT BE VOLGENDE STATS EM s uit Gent naer VERTREKUREN UIT AELST NA ER YZEREK WEG.— Reparation Judiciaire. Il;' Gaüsoljke kerk en de Vrjlseii Kerkvervolging in Italiën. ABONNEUËKTPRYS 6 FRANKS 'S JAMS. De inschiyving eindigt roet SI December. V ANNONCENPRYS, per drukregelGewone £0 rent. Beklemen tr. FOJ. Vmumtea op NAF.R AEI.ST UIT Ath 6.49 10.30 13 4-2"» 7.58 9.12 Anlw. 6.30 9.:'.') 1 Ö.50 E. lc 2® 3® 1.1. 12 la o-l6 E. 1®2° 3' kl. 1-33 4.45 5.f»:i 6.5!» E. 1®2° 3® kl. Brussel 7.20 E. 1*2® 3'kl. 7.23 8.14 11.00 11 03 1.55 3.' 2 en 0.00 E 1' 2" 3' kl.5.01 5.55 E. i- -2® 3® kl 8.20 Dendermonde 7.18 9.45 11.34 2.25 5 27 8.23 !«».4T üeeracrdsl.ergen 7.27 11.08 2.07 4.38 8.33 9 50 Gr.nl 5.12E 6 32 7.39 E 1® 2'3'kl. 8.25 10.59 12.31 12 I" 2' 3® kl. 1.55 0-00 E 1.2.3. kl. 5.09 8.09 8.14 9 31 Exr. I® 2* 3® kl. I.esscn 7.0.) 10.50 I 50 4.40 8 IS 9.32 l.ukeren 6.40 9.00 10.57 1.49 4 50 7.5 Ninove 7.55 11.38 2.35 5.28 9 r*l 10.18 Oostende i t OF, fi 20E. ®2 3 kl. 6.25 9.00 11.53 15.00 3 09 Eie 3® kl. 6.04 0.00 Exp. Moori/eelc. Sottegem, Gccraerdb., Fnghien, Braine-ls- Comle 5.52 8.12E 3.3S 11.18 2.20 5.37 6.39 UIT UEERAERDSBEUGEN NAER Maria-Lierdc, Sotlegcm, floorlzcele en Gent, 5 15 7.24 9 54 11.59 2.58 5.00 5.50E 8.51 uit Denderleeuw naep llaellerl, Bursl. Ilerzelc, Solleg. Audcr.aerdc, Ansege1», Korlryk, 6.17 0.00 9.<'l 12.55 6.'9 7.20 UIT SOTTECEM I.ANGS DENDERLEEUW NAKR Aelsl, (5.43 '.s Zalerd 7.49 1 2 0 1.28 5.i>0 7.4.9 uit Antwerpen naer St. Nikoi aes, Lokerbn em c.iat 4.40 7.15 8.50 10.50 2.05 3.45 0 35 9 10 Uit Gent naeh I.okkren, St. Nikoi.aes en Antwerpen 4.2.3 7.00 9 2"> I" 50 2 10 5.25 7.0.3 9.1/5 til Sol legem langs Erpc-Meire. 7.49 2.09 7.18 Dendermonde. 4-58 6-'0 8-48 12 25 3-06 0-40 10.63 Lokeren. 4-58 6-5<> 8-48 12-25 3-06 6-49 Mechelen. -1-Ï58Z 6-607-19d .8-12<i Exp. 1'2®3®kl. ll-63d 1-04</ Exp. 1° 2® 3' 1.1. 2-50d 3-06/ 6 0id 6-40/ 10-04(/ Exp. le 2° 3C 111. Antw. 4-5816-5017-19(1 8-1-id Exp. 1® 2® 3® kl. 1-04dExp. 1® 2® 3® kl. 2-51'd 3-06/ 6-04(16-401 10 l)4d Exp. 1® 2® 3® kl. Brussel, laugs Dender ieruw4 40 5-52 E. 7-19 7-50 8-12E. 9-24 11-63 1-04 E. 1® 2' 3® kl. 2-50 5-52 Exp. 1® 2® 3® kl. 6-64 8-49 9-t 9 10-04 FXp. 1' 2* 3°.kl. Leuven, Thicncn, Luik.Verviers 4-58/ 5 5?d 6-50/ cn 8-12d Exp. 1® 2® 3e kl. 7-5i'd 9-21d (ll-53d lol Leuvcn)l-04d Exp. 1' 2® 3® kl •■■b d O-OOd Exp. 1® 2® 3® kl. 6-04d S-i°d 10 04 Exp 3 kl. Nota. De letter betcekcnl laugs Tcrmonde cn dc Genl, (5-00's vryd.) 7-59El'2'3'k 8-41 8-59 12 22 12-40 3-09 3-41 cn O-oo E. t®2® 3® kl. 6-12 6-40 8 39 Exp. - 1® 2® 3® kl. 9-36. Brugge, Oostende. 7-69 Exp 1* 2® 3® kl.6-4)0'8-59 12-22 12-40 3 41 cn 0-00 E 1® 2® 3® kl. 6-40 Doornvk, Mouscrou, Korlryk, Hyssel (langs Gend) 8 41 12 22 12-40 3-09 3-il Exp. 0-12 6-40 Doorn. Mouse. KorlrvK, Rvss. (kings Alh) 6-0 0 7-50 11 53 5-52 6 04 Ninove. Gccracrdsbr.rpcn, Lessen, All» C-00 7 50^8-12- 1 1-53 2-50 5-52 6-U4 9-; 9 Bergen, Quiévrain 6-00 8-12 7-'0 11-53 2-50 5-5.2 6-04 Engliien Branie, Manage,Charleroy. Nniivn lang^Gcèyu'êilis bergen 6 00 I-OU 1Ml 2-50 5-52 6-04 Sollcgem, laugs Erpc-Mcire. 6 05 12 30 6 02 letter d langs Dcudei lectia. Scum. AELST, 29 JULI I8T6. Nous Léopold It, Roi des Beiges, A lous, présents el a venir, faisons savoir: Le Tribunal de première instance, scant a Tcrmonde, arrondissement judiciaire de la province de la Flandre Orieniale, première cliambre, a rendu le jugement suivant En cause de 1" Liévin De Pauw, 2° Julien De Sadeleer, 3" Louis Baeyens, 4° Pierre Dc Coninck, 3" Julien-G. Roelandls, 6° Louis Dc Thysbaert, 7° Frederic Speelman, 8° Ch.-L. Joncqueré, 9' Charles-Louis Braeckman, 10® Pierre Van Schellergem lous Frères de Marie, domiciliés a Alost, demaudcurs représentés par Mailre Limpens, avoué. Con tie Monsieur Commaire De Vos, imprimeur- cditeur de la gazette ilet Verbond van Aalst défendeur ïéprésenjté par Mailre Eyerman. Après avoir tenté vainement la voie de la conciliationles demandeurs nssiguèrent par exploit du deux Novcmbre dix buit cent sepiame cinq euregistré, Ie défendeur devant ce tribunal, pour el atlendu que les deman deurs constiiués en association pour la con fection d'ornements d'église ol le service des malades it domicile, oni élé chargés par 1'Ad- ministration des Hospices Ci\ iIs de la ville tl'Alost, de la surveillance el des soins a donner aux orphéliiss de ceile ville, el que deux des frères demandeurs les sieurs Pierre De Coninck el Charles Braeckman, out été spécialemenl désignés a eet effetque dans son numéro du dix neul Sepiembre dix huil cent seplanle cinq, numéro quinze cent trois, le journal Met Verbond van Aalst édité par le délendeur, coulient un article com- mencant par ces mots Onze Godshuizen el fiiiissant par ceux-ci eerie oog in 't zcil te houden dans.lequel les demandeurs sent suffrsammenl désignés, oulragés et calom- niés de la manière la plus liouteuseque dans le numéro du trois Octobre suivaut numéro quinze cent cinq, le mème journal au lieu de reconnailrc loyalement ses erreurs, el de les retracter, persisle it calomuier les demandeurs dans Partiele commenf.ant par ces mois Wist gij et fiuissanl par wij vet vullen eene Heilige plicht que de pareill.es colomnies quoique inspiranl un dé gout it tout homme honnéte et sensé, exposent les demandeurs non seulement au mépris de leurs ccricitoyens rnais it des dommages-inté- rêtsy voir et entendre declarer injurieux el calomnieux les deux articles susvisés, en con sequence le défendeur se voir condamner it payer aux demandeurs la sonime de mille francs, a litre de dommages-intérêts et it voir autoriser ceux ci it faire publier le juge- menl it intervenir dans quaire journaux it leur clioix et alïiclier aux endroils ordinaires de la ville d'Alost, et ce jusqu'it concurrence de la somme de huil cents francs, le tout uvec condamnation aux dépens de l'instance. Conclusions fondées sur les fails et autres moyens ii faire valoir au besoin devant lc Tribunal. Le défendeur ayant constitué avoué con- clut par conclusions nolifiées le six Décembre dix huil cent septante cinq et déposées it l'audience du neul du même raois de la ma nière suivante Quant it la dematide de voir declarer injurieux et calomnieux les deux articles dout s'agit. Le défendeur conclut u ce qu'il plaise au tribunal déclarer cetle demande ni rece- vable, ni londée. Attend u que ces articles ne contiennent ni designation spéciale d'aucun des deman deurs, ni imputation d'aucun fait a leur charge, mais seulement l'allégalion de Pexister.ee, parmi grand nomhre de religieux, de certains vices et de pratiques criminelles dont les preuves existent d'ailleurs dans les decisions des Tiibunaux répressifs Quant a la demande de mille francs de dommages-intérêts réclamés par les deman deurs. Le défendeur conclut a ce que les deman deurs soient déclarés ni reeevables ni fondés dans leur demande, it défaut de désignation d'aucun d'eux commc ayant eu des démélés ayec la justice répressive, it défaut egalement d'aucune impuiation dirigée contre eux per- soimellcmeut ou individucllemeni et en raison eufui du droit qui appartieni it la presse. de rappeler les nombreuses condamnations pro- «oncées contre des religieux et d'en tirer, att sujet de Pemploi de religieux, telles con- clusioits quo de raison. Quant Jt la demande de publication du jugemem intervenir. Le défendeur conclut également par lous les motifs qui précédent it ce que les deman deurs soient déclarés ni reeevables ni londés. Le tout avec condamnation des deman deurs aux frais. Et pour salisfaire it la loi du vingt cinq Mars dix huil cent quarante et un sur la compétence. le défendeur évalue le luige it cinq mille francs. Après plusieurs remises la cause (ut plaidée it l'audience du dix Février dix huil cent seplanle six par Mailre Van Biervliet pour les demandeurs ei par Mailre A. Du Bois pour le défendeur. Mailre Limpens pour le demandeur lót it l'audience les conclusions suivantes, an- nexées aux qualiiés. Altendu que pour échapper it la respon- sabilité qu'il a encourue par les calomnies qu'iladiiigées contre les demandeurs,le délen deur usant d'un moven de délense habiluel it ses pareils, pielend n'avoir eu nullement en vue les personues, que bien évidemment il a entendu vilipender de la manière la plus ouirageanic, et au moyen d'accttsaiions et d'insinuantes qui touchent précisement it ce qui se peut imaginer de plus délicat dans l'honneuret la considération d'liommes revètus d'un caractère réligieux et voués it l'assis- tance des malades et de l'enfance. que pour faire justice de ce misérable expedient il sullit de rappeler que les articles incriminés ont été publiés dans un journal édité it Alost, ii propos d'une déoision spéciale prise par la commission des Hospices Civils d'Alost, conliant aux demandeurs la direction d'un orphelinat dépendaut de la dile commission. Qu'il ne s'agit done nullement dans l'cs- pèce de l'exposilion d'une thèse générale, laquelle d'ailleurs ne .serail qu'une calorauie er. bloc dirigée contre tons les ordres réli gieux et par lit même lout aussi condamnahle, au regard de la verilé el de la justice, mais de 1'appreciation d'un fait precis déterminé, local parlaitemenl con nu de lous les lecteurs du journal diffamateur. Que ce n'est même précisement qu'it raison de ce fait spécial que les articles incriminés ont été publiés, que leur auteur n'a été guidé que par Ia volonlé de nuire it la fois aux réligieux, appelés a dessertir l'orphélinat d'Alost et aux Membres de la commission des Hospices qui les avaiiiil nommés a ce poste, en cherehnnt it les dis- crédjter complètement dans l'opinion de leurs concitoyens et du pays lout entier. Atlendu dès lors qu'il est impossible de s'arrê'.er it ce subterfuge du défendeur, con sistent it prétendre qu'il n'a désigné indivi- duellemeut aucun des demandeurs comme indigne pour cause d'immoralité d'être pré posé a l'éducation et it la direction des or- phélins Altendu que la justice doit atteindre la diffamation sous quelque forme qu'elle se produise et exerce son influence malfaisante que l'absence de désignation d'individus ne peut ici avoir d'aulre effet que de donner action it tous les membres «le l'association exislant it Alost et voués sans distinction it la haine et au mépris publics. Altendu que le bien fondé de Paction résulie même des conclusions du défendeur, puisquc celui-ci avoue n'avoir aucun grief de l'ordre moral a invoquer contre aucun des demandeurs,et que néaiimoius c'esl biendéter- minément it l'occasion de la nomination des Frères de Marie it la direction de l'orphélinat d'Alost. qu'il représente les orphéliris comme voués it la cori uplion des mceurs. Par ces motifs plaise au Tribunal ad- juget' aux demandeurs leurs conclusions in- troductives d'instance, maintenant au surplus les demandeurs revaluation du litige par eux faite et monlant it la somme de mille buit cents francs, toute évaluation différente, du délendeur devant être considérée comme non avenue. Mailre Eyerman pour le défendeur per- sisla dans ses conclusions signifiées. Y-a t-il lieu d'accueillir les conclusions' des demandeurs. Sur quoi le Tribunal rendit le jugement suivanl Parties ouïes en leurs moyens et con clusions Vu les pieces du proces Altendu qu'il s'agit de decider si Partiele que conlienl le journal Hel Verbond édité it Alost dans sou numéro du dix i.euf Sep iembre dix buit cent septante cinq tel qu'on en a donné lecture ir l'audience, commencant par les mots Onze Godshuizen et ünissant par ceux-ci eene oog in 't zeil le houden est diffamatoire et calomnieux pour les de mandeurs. Attendu que pour avoir le droit de pour- suivre en justice la réparation du prejudice souffert, il n'est pas nécessaire en malière d'alfnqüe p'ér la voie de la presse que la per- sonne atlaquée soit norninalivemeiit «léslgnée ou que ces impulalions soient faites d'une manière directe il siiffit que la géncralilé des lecteurs n'ait pu se méprendre sur la pcrsonnaiilc de ceux cmitre.lesqucls les ai la - ques soul dirigées el que les attaques soient faites», sous forme d'insiiiualions qui dans leur généralité englobent les perso: nc-s it la considération et it l'houncur dcsquclles on a voulu porter aiiiinie. Altendu qu'il sullit de lire Partiele incri- miné pour se couvaiitcre du hut, que sou auteur a voulu atteindre Qu'il est evident qu'a Poccasion de la nouvelledireclii.nd jnnée ïi l'orphélinat d'Alost, l'auteur de Partiele a voulu vouer a l'exéci iiion publique la corporation religicu.se des Frères de Marie qui venuienl d'en prendre la direc tion Qu'a eet effet il signale méchammeiit les acles immoraux dont quelques membres des corporations religietises ont pu se rendre coupables fait entrevoir les dangers aux- quels sont exposés les orphélins dont l'édu cation est confiée aux frères, ct représente les corporations des fières comme si tous les memnres élaient infectés des mêmes vices. Attendu que de telles insinuations sout diffamatoires ei calomnieuses pour ceux qui en sont l'ohjetQue c'esl a bon droit que les demandeurs s'en plaignent et demandent réparation du préjudice souffert. Altendu quo ce préjudice.oout ólre évalué h cinq cents francs. Altendu qu'il y a lieu aussi d'ordonner la publicité du présent jitgemeul comme répa ration du préjudice moral souffett par la publi cité qu'a recu Partiele incriminé. Attendu que les frais des insertions dans les journaux peuvent être limitcs ir cinq cents francs. Par ces motifs le Tribunal sans avoir égard aux fins et moyens du défendeur, dit que Particle ei-dessus est diffamatoire et calomnieux pour les demandeurs Condamne le délendeur it payer aux demandeurs it litre de dommages-intérêts la somme de cinq cents francs. A.utorise les demandeurs ii faire iusérer Ie. présent jugement dans quaire journaux ii leur clioix ei aux Irais du défendeur jusqu'it concurrence de cinq cents francs. Condamne le défendeur aux dépens taxées it qautre vingt trei/.e francs trois centimes nou cómpris le coül de l'expédilion du pré sent jugement. Ainsi fait. jugé et prononcé 5 l'audience publique de ce Tribunal, le dix sept Février dix buit cent septante six, première cliambre, oü siègeaient Messieurs Scliellekens Prési dent, Gondry el Landuyt Juges, Timmerman Substilut, Procureur du Uoi, Th. Bogacrl Greffier, adjoint surnuméraire. (Sigué) J. E. SCHELLEKENS, TH. BOGAERT. Mandons el ordonnons it tous huissiers it ce requis de metlre lc présent jugement it execution. A nos Procureurs généraux el it nos Pro cureurs pres les Tiibunaux de première in stance d'y lenir la main. A tous commandants et officiers de la force publique d'y prêier main lone lots qu'ils en seronl légalemenl requis. En loi de quoi le présent jugement it été signé et sccllé du scéau de ce Tribunal. Pour expedition conlorme. Le Greflier, VAN STAPPEN. Appel ayant élé inierjclé de ce jugement par le sieur De Vos, la cour par arret du 23 Juin 1876, déclara l'appel nou recevable, avee condamnation aux dépens. Het Uberalismus poogt onophoudelyk de catholyken als de eeuwige vyanden der \ry- heid den volkeren voorstellen, omdat, zegt het, dc leering der 11. Kerk onvereeuigbaer is met de vryheid. Uit dien hoofde zyn wy dan ook dc gezwoorne vyanden onzer grondwet welke op de vryheid gegrondvest is. Sommige liberhaters veinzen dit zoo vast voorte hebben, dat zy het zooverre dry ven le durven beweereu, dal de catholyken, ter oorzake der leerstelsels van de II. Kerk, onbekwaem zyn in de magi- stratuer te treden. Deze onbekwaemheid is door den heer C. Faider, Procureur generael aen 't Verbrekingshof, in eene redevoering onlangs gehouden, vooruitgezet geweest. De heer Faider steunde zyn gezegde op den dood versleten rimram, dal de catholyken legen onze grondwet zyn, en daer de eed van een magistraet de geheele verdediging der grond wet in zich bevat, zy dezelve niet gansch kun nen verdedigen en voorstaen.... Niels is val- scltcr, iiicis is logenachiiger dan die gedurige beschuldiging legen de catholyken van /'//- au den der vrijheid, vijanden onzer grondwet le wezen, welke wy, catholyken, hebben helpen in leven roepen. Om de valschheid der liberale beschuldigingen eens te meer te doen uitschvnen, willen wy hier een deel der merkweerdige redevoering laten vólgen welke Mgr. Dupunloupin 'i (rarisch Senaet, tevgele- gènheid van den redetwist over het wetsont werp betrékkelyk 'i hooger onderwys, beeft uitgesproken. Ziet hier dit deel dézer redevoering, 't welk wy de rechtzinnige liberalen aen raden aen- daehlig te lezetl Toen ik gisteren M. Challemel-Lacour hoorde, heb ik begrepen dat men den algemee- nen redetwist moet berbeginnen. Inderdaed, M. Cliallemel Lacour heeft zyn groot rekwipi- torium legen de catholyke kerk voortgezet. Noglhans heelt AI. Chalie.mel-Lacour verleden jacr gansch zyne denkwy/.e doen kennen hy heeft alsdan ronduit verklaerd. dat hy de vry beid niet wilde, omdat zy alleen gunstig was aen de catholyke Kerk (Beweging.) M. Challemel Lncour heeft gisteren de holie thesis hernomen, van den stryd lus- schen den modernen vooruitgang cn het chris ten geloof. Welnu, Mynheeren, kan er icgên- strydigheid beslaen tussclien den modernen vooruitgang cn hel Evangelie, waerdoor de wereld eu Frankryk is beschaefd (Toejuichin gen rechts.) Ik lie!) verleden jacr misschien te driftig geantwoord op Al. Challemel-Lacour zeiven. Ik hel) eene belangryke aenlialing gedaen, welke de redenaer hier had moeien voorbren gen die aenlialing was getrokken uit een hoek, dat met pauselyke goedkeuring geschre ven was i De catholyken mogen de moderne vry lie den beminnen en verdedigen zy doen zelfs een goed en nuttig werk, wanneer zy deze aeu- wenden ten dienste der wacrheid cn recht vaardigheid. M. Challemel-Lacour zal my echter ant woorden, dal indien de Kerk cn de catholy ken sterk waren, zy zich legen degenen zou den stellen, van wien zy de vryheid en de macht hebben bekomen. De Aerstbisscltop van Westminster, heeftin eene discussie met AL Glodstone woorden gesproken, welke ten olie liet argument van M. Challemel Lacour weer leggen a Wy zouden ongetwyfeUl willen, dal ieder een ten olie geloei hechtte aen de waerheid doch een opgedrongen geloof is eene htiiche- lary voor Gxl cn voor de metischeu. Toejui- ■cl.ingen rechts.) De redenaer sluit zich aen by die woorden. (Meuwe bravos op dezelfde bant.cn.) a Indien de catliolyken in het vereenigde koningryk de sterkste waren, voegt de Aerls- hisschop van Westminster er by, zouden zy geenszins dengenen verontrusten welke een ander geloof belyden, en wy zouden gecne en kele kerk, geen «mkel collegie; geen enkele school doen sluiten (Beweging.) Wat Belgie aengaet, zegt de redenaer, het is voldoende aen de verklaringen te herin neren, gedaen dooi' de geautoriseerde bemid- delaet s der Kerk, en die alleen zich beroepen op hunnen eerbied voor den eed aen de grond wet en voor de wettige rechten van den Slaèt. De achtbare senateur zou zich gemnkkelyk gewennen, zcgi hy, aen hét regiem van Bel gie. hetwelk men sedert vyf en veertig jaren aenrandi. Dit land leeft vreedzaem ond^c dó beschermingzyner wéllen* cn wy, wy bobben dry omwentelingen belceld, gevolgd door de juni-dagen en de immune. Het is ons niet ge oorloofd mei eene zoo harde minaéhiig te spreken van ee:t volk, wacrm-n wy verbonden zyn door dc la cn ook mag men zeggen, door liet hart. De ilaliaensche liberhaters volgen voorgoed dc voetstappen van hunne duitsche cn zwit- sersche logiebroederszy ook gacn vervol- gingswetten legen de roomsch catholyke gees- lelyivheid lot stand brengen, tiic in halelykheid, onrechlveerdigheid, willekeurigheid eu onver- draegzaeinheid aen deze in Duitschland en Zwitserland uitgeveerdigd, niets zullen te be- nyden hebben. Het italiaenseh ministerie hoe radikacl ook. zal, in dees geval, den duiischen prins-kauseüer hoogst aengenaem wezen, en het zal dan ook desnoods op zyne medewer king en ondersleuning mogen rekenen. Wy laten hier hel wetsontwerp volgen, ge- lyk hel door den minister Manciui is voorge dragen. Onze geëerde geabonneerden zullen by enkele lezing begrypen hoeveel onreebt- veerdigheden eri willekeurigheden door het wetsontwerp zullen kunnen gepleegd worden Art. 1De bedienner van den Godsdienst, die van zyn ambt misbruik maekl lol acnhilsing der open bare meeuing, of storing van den vrede der buis- gezinnen, wordt gestraft mei vier inaenden tol iwce jaren gevangenis, o'f geldboete lol 20"ü lires. Art 2. De btdienacr van den Godsdienst, die in de uitoefening van zyn ambt de wellen of inrich tingen van den Slacl, een koniuklyk besluit of ander oftioicel stuk, in eene redevoering of door voorlezing in eene openbare vergadering, nadrukkclyk afkeurt of op eene andere wyze in bet openbaer versmaedt, wordt gesliafl nu t gevaugtnis tot dry icndttn, of met grddboole lot IdDO lires, 'ndienda redevoering hel geschrift of dc handeling ten doel heeft, om ace lo zetten tol oiigchoorzaemheid aen do weiten van den Siacl, of aen de maatregels van overheids wege genomen, wordt dc schuldige gestraft met gevangenis van vier maenden tot twee jaren, of mot geldboete lot 2000 lires. Indien de uenzelliug lot ongehoorzaamheid ten gevolge heeft, helzy legen- stand of geweldadigheid jegens de Staetsóverbuid of een ander misdryf, wordt hy, die daertoe heelt acngezel, gestraft met eene gevangenis van twee jaren of met geldboete van 2"0ö lol 3 00 lires Zy. die bovenbedoelde redevoeringen of geschriften openbaer maken of verspreiden, zyn aen gelyke simden onderworpen. Art. 3. Do bedienanr van den Godsdienst, die, in stryd met de schikkingen der rcgecring, op eigen gezag mae:regelen neeml den openbaren eerediönst rakende, wordt gestraft met dry inaenden gevange nis. of met geldboete lot 2000 lires. Art. 4. Elke handeling, in stryd met de voorn schriften der regeering. ten opzichte barer toestem ming voor dc openbaarmaking of tenuitvoerlegging van verordeningen, op den ecrcdiensl betrekking hebbende, wordt gestraft met gevangenis lol zes maenden of met geldboete lol 5'JO lires. Art. 5. Voor elke nieuwe overtreding, door den hedienner van den Godsdiens! in de uitoefening van zyn ambt begacn, ook wanneer hel door middel dei- drukpers geschiedt, wordt dc straf met een gincd verhoogd. In de andere gevallen van misbruik, opge somd in het laelsie deel van art. 17 der wet van '3 Mei 1871, kunnen de bedienaren van den Godsdienst civiel rechterh k ten guns'c van dé benadeelde by- zonden- persoenen, of wanneer bel civiel recliler- lyko vonnis op dc aanklacht van den prokurcur- geocrael is gewezen -oojk len gunsle van den Siaet, tol eene schadevergoeding veroordeeld worden, welke echter de soin van 2üö0 lires niet mag lo boven gacn. Zietdaer wetten die tot stand'worden ge- braclit om de gecslclykheid le straffen, welke op duizend negen honderd negen en negentig en Imlfmael slechts hare plicht volbrengt De onrechtveerdigheid, de willekeurigheid der liberhaters tegenover de'roomsch catho lyke geestelykheid kent, sedert lang, geene palen meer. Om hner van wederspauniglieid, van onwil te kunnen beschuldigen, maken zy wetten die tegen 't geweten van allen waren priester sloolcn en aen de welke hy. zonder zyne heiligsie plichten te miskennen, niet ge hoorzamen kan. Dit is '1 politiek dat heden in Duiiscliland, Zwitserland en Iialiëri de overhand heeft. En zeggen dat. hadden de liberhaters, in do kiezingen van Juni jl., gezegepraeld er geen jae.r zou verlooperi zyn of die zelfde wellen «au halelykheid, onrechlveerdigheid en willekeu righeid zouden hier ook aen de Kamers voor gedragen geweest zyn. Hoe meer wy den goeden uitslag der kie zingen inzien, hoe meer wy ook uilroepen 4 Bedanken wy den Allertwogsten die ons ge- liefde Vaderland zoo ziclitbaer beschermd heeft!.. OPROEP TOT DE GEKWETSTEN VAN TWEE DEN SINXENDAG 1873. Wy verhaesten ons den volgenden oproep mede le dcelen, welken wy in de Klok van Sl-Nicolaes aenireffen Daer de stad Si-Nicolacs veroordeeld is tot hel betalen van 200 frank schadeloosstelling aen ,1. Alaifait van Brussel, voor slagen, welke deze alhier heeft bekomen op 30 mei 1873. ra len wy de persoonen aen. welke den 17 mei 1875, (tweeden Siuxendag) te Genl verwondin gen hebben bekomen hy hunnen terugkeer der bedevaert van Oostakker, tegen de stad Gerit een proces in le spannen voor schadeloosstel ling. Tot hiertoe wisten ze misschien niet dal zy voor die mishandelingen eene schadeloosstel ling konden eischen. Het vonnis door de rechtbank van Dender monde verleend, lost deswege allen twyl'el op. Hieruit blykl liet ten klaersie, dat elke per soon, welke verwondingen heelt bekomen in eene wanordclyke beweging Zoo bis die van Sl-Nicolaes, Ooslakker-Gent en andere recht heeft tol eene schadeloosstelling. Dezelfde reden welke J. Malfï.ii voor do rechtbank van Dendermonde heeft doen gel den, kan men voor de rechtbank van Gent in roepen. In bet geheel zyn er 861 persoonen, welke dien dag bet slachtoffer zyn geweest der libe rale stokslagers Onder dit getal zyn 168 zwaer gewonden, 643 gekwetsten en 48, die tien dagen en meer,

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De Denderbode | 1876 | | pagina 1