55ste tïaer Zondag, 6 Ocioher 1171). N° 1675. YZKIIKX WEG.— VERTREKUREN UIT AEEST NAER VERTREKUREN UIT RE VOLGENDE STATIËN REPARATION JUDIC1A1RE. II hier gaen ivij naertoe Medeburgers ABONNEMENTPRYS6 FRANKS 'S JAERS. De inschryving eindigt met 31 December. ANNONCENPRYS, per drukregel: Gewone 20 cent. Reklamen fr. 1,00. Vonnissen op 5'lc bladz. 50 cent. Dendermonde. 4-55 6-45 8-42 12-25 3-06 6-40 10.05 Lokeren. 4-55 6-45 8-42 12-25 3-06 6-40 Mechelen. 4-v556-451 7-19d 8-12d Exp. 1®2e3°kl. ll-53d l-04d Exp. 1° 2* 3* kl. 2-50d 3-06/ 6-04d 6-40/ 10-06d Exp. 1' 2e 3' kl. Anlw. 4-551 6-45/ 7-19(1 8-12d Exp. 1" 2° 3° kl. l-04dExp. 1® 2® 3® kl. 2-51'd 3-06/ 6-04d6-40/ 10-06dExp. 1® 2® 3® kl. Brus9cl, langs Denderleeuw. 4 40 0-00 7-19 7-50 8-12E. 9-24 11-53 1-04 E. 1® 2® 3® kk 2-50 5-22Exp. !®2®3®kl. 6-04 8-49 9-09 10-06 Exp. 1' 2'3® kl. Des zondags 8,59 's avonds houdt stil in de tusschenstatien. Leuven, Thienen, Luik,Verviers 4-40d 4-55/ 6-45/ en 8-12d Exp. 1® 2® 3® kl. 7-o0d 9-24d (l l-53d tot Leuven)l-04d Exp. 1® 2® 3® kl. 2-50d 5-22d Exp. 1® 2' 3® kl. 6-04d 8-49d 10-06 Exp. 3 kl. (1) Nota, De letter beteckent langs Termonde en de Gent, (5-00 's vrvd.) 7-59El®2'3®k 8-41 9-45 12-22 12-40 3-09 3-41 en 5-31 E. 1®2® 3® kl. 6-12 6-40 8-49 Exp. 1® 2® 3® kl. 9-36 Brugge, Oostende. 7-59 Exr.l® 2® 3® kl.G-00 9-45 12-22 12-40 3 41 en 5-31 E I® 2' 3® kl. 6-40 Doornvk, Mouscron, Kortryk, Ryssel langs Gend) 8-41 12-22 12-40 3-09 3-41 Exp. 6-12 6-40 Doorn. Mouse. Kortryk, Ryss. (langs Alh) 6-00 7-50 11-53 0-00 6-04 Ninove. Geeraerdsbergcn, Lessen, Ath 6-00 7-50 8-12 11-53 2-50 0-00 6 04 9-09 Bergen, Quiévrain 6-00 7-50 8-12 11-53 2-50 0-00 6-04 Enghien Braine, Manage, Charleroy, Namen langs Geeruerds- bergen 6 00 t-00 11-53 2-50 0-00 6-04 Sotlegem, langs Erpe-Meire. 6.05 (-725 's zat12.30 6.02 letter d langs Denderleeuw. Unique Sunn: NAER AF!.ST UIT Ath 6.49 10.30 1.30 4.20 7.58 9.05 Antw. 5.25 6,35 9,15 9.5U 10.50 E. V 2® 3® kl. 12-15 3-15 E. 1°2®3® kl. 3-35 4 45 5.55 6.50 E. 1® 2® 3® kl. 9.i0 Brussel 7.20 E.l'2®3®kl. 7.25 9.00 11.06 11 53 1.55 3.02 Des zondags 3,30 namiddag houdt stil inde tusschenstatien. en 4.53 E 1® 2- 3® kl. 5.01 5.55 7 05 8.10 E, 3 kl. 8 20 Dendermonde 7.13 9.45 11.34 2.25 5.27 8.23 10.47 Geeraerdsbergcn 7.27 11.08 2.07 4.58 8.33 9.41 Gent O.OOE 6 32 7.39 E 1® 2®3'kl. 8.25 10.59 12.31 E 1® 2® 3® kl. 1.55 4-50 E 1.2.3. kl. 5.09 8.09 8.14 9.33 Exp. 1® 2® 3® kl. Lessen 7.09 10.50 1.50 4.40 8.18 9.25 Lokeren 6.35 9.01 10.57 1.49 4.50 7.50 Ninove 7.55 11.36 2.35 5.26 9.01 10.09 Oostende O.OOE 6.20E. 1 2 3 k). 6.25 9.00 11.55 0.00 3.30 El® 2® 3® kl. 6.04 8.14 Exp. uit Gent naer Moorlzeclo, Sottegem, Gceraerdb., Enghien, Brainc-le- Comle 5.52 8.12Ë 8.58 11.18 2.20 5 40 6.59 UIT OEERAERDSBEHGEN NAER Marin-Lierdo, Sollogem, Moortzcele en Gent, 5.15 7.24 9 54 11.59 2.58 5.00 5.50E 8.51 uit Denderleeuw naer Hacllert, Burst, llerzele, Solleg. Audonaerdc, Anscgen), Kortryk, 6.17 0.00 9.01 12.55 6.C9 7.20 uit Sottegem langs denderleeuw naer Aelst, (5.45 's Zalerd.) 7.49 12.06 0.00 5.00 7.48 uit Antwerpen naf.r St. Nikolabs, Lokeren en Gent 4.40 7.15 8.50 10.55 2.05 3.50 6.35 9.15 uit Gent naer Lokeren, St. Nikolabs en Antwerpen 4.30 7.05 9.25 1O.50 2.20 5.25 7.10 9.10 Uit Sottegem langs Erpe-Meire. 7.49 2.00 7.48 AELST, o OCTOBER 1878. Nous Léopold II, Roi des Beiges. A tous, présents et venir, faisons savoir. Le Tribunal de première instance, séant a Termonde, arrondissement judiciaire de la province de la Flandre Oriëntale, première chambre, a rendu le jugement suivant En cause de Monsieur JEAN CLAUS, docteur en médecine, domicilié A Alost, demandeur, représenté par maitre Heyvaert, plaidant maitre Van Biervliet, de Gand. Contre: Monsieur FRANCOIS DE WOLF, imprimeur-éditeur du journal l'Yker et C. VRANCKEN, imprimeur-éditeur du journal, la Verbond, tous deux do- miciliés A Alost, délendeurs représentés par maitre Schouppe et maitre Eyerman, plaidant maitres De Witte et De Ryck, avocats a Alost. Par requête en date du neut Juillet dernier, düment enregistrée, le demandeur, Monsieur Claus,exposa a Monsieur le Président du tribu nal de ce siège, que dans le numero quatre cent vingt-trois du trente Juin mil Luit cent septante huil du journal l'Ykei', édilé h Alost, par le défendeur De Wolf, le demandeur a été 1'objet des plus graves diffamationsqu'en effet dans son article inséré la deuxième page, troisième colonne, sous le titre Aankomst van Jan Klaasspel of de verkeerde wereld op zijn Tartuffe's le journal dont s'agit quoique ayant recours un certain déguisement des personnages mis en scène en les affublant de noms qui ne sont ii peu de choses prés que les leurs retournés, accuse en réalité le de mandeur de s'être rendu coupable d'adultère réitéré a l'égard d'une cabaretière habitant Alost. Qu'il résulte des termes mèmes de eet article que le journal s'occupe d'un fait qui émotionne toute la ville d'Alost, qui enlève tout honneur a celui auquel on le rapporle, qui enfin est le reuouvellemenl de fails indentiques revelés par ce journal en mil huitcent septante sept charge du mème coupable. Et qu'en effet les numéros trois cent cin- quante-cinq et trois cent cinquantesix du même journal de Yker, publiés les quatre et onze Mars mil huit cent septante-sept, sous le titre Polichinel Jan Klaas te biechten (première allusion transparente au nom et prénom du demandeur) avaient accusé le demandeur de relations criminelles avec une cabaretière ma- riée, et que cette accusation avait été repro- duite dans le second numéro, sous prétexte que le numéro contenant la calomnie initiale aurait été lacéré dans certains estaminets, en réalité pour faire produire plus d'effet ii la dif- famation signalée ainsi au public comme ayant une importance majeure. Que d'ailleurs Ie de mandeur, est même de démontrer par une foule d'expressions, termes et allégations des trois articles du journal de Yker, que tout au moins la population de la ville d'Alost oü il exerce principalement sa prolession n'a pu se méprendre et ne s'est pas mépris en effet sur la désignation que le journal it entendu faire de sa personne comme objetde ses imputations odieuses. Qu'il faut même dire pour achever d'accen- tuer el de caractériser l'ceuvre de dilïamation, ii laquelle le journal de Yker s'est voué. que cette dift'amation a obtenp ou rencontré un auxiliaire réclamé ou complaisant, en tous cas coupable, dans le journal bet Verbond van Aalst, qui le même jour et ii la même heure oü pa- raissait le numéro du trente Juin de l'Yker, publiait a sa première page, quatrième colonne, sous le titre Kermis van Aalst, aanbelangend bericht, un article qui était h la fois le résumé et le complément de Particle paraissant au même instant dans le Yker et rappelant les articles difl'amatoires publiés par ce deruier journal diverses reprises en mil huit cent septante sept. Que par cette publication, l'éditeur de la Verbond, le défendeur Vrancken, s'est rendu également responsable du chef de dilïamation en vers le demandeur au même titre que le sieur F. De Wolf, soit qu'il faille envisager les publications comme le résultat d'un concert doleux soit qu'il ne s'agisse pour le journal la Verbond que d'une seconde édition enveni- mée des articles de l'Yker de mil huitcent septante-sept. Qu'il est inutile d'insister sur le tort considerable que des imputations de cette nature, représentant le demandeur comme se livrant i\ la lubricité envers une femme clairement designee comme se rendant chez lui a raiscn des soius médicaux a recevoir doit causei i un médecin - Tout aux premiè res années de sa carrière, lorsqu'U a plus spécialement besoi.i de gaguer, lui en fait, êtranger, ia confiance du public. Qu'en réalité les indignes diffamations dont les journaux l'Yker et la Verbond sont les au teurs ou les instrumens ont déjü causé, l'ex- posant, outre le dommage moral, un dommage materiel sérieux par perte de clientèle ainsi que cela sera pertinemment établi au besoin, qu'il y a urgence dans cette question oü l'honneur est avant tout engagé obtenir la réparation judiciaire a laquelle le demandeur a droit. A ces causes le demandeur supplia monsieur le président de ce siège de vouloir lui accorder la faveur d'assigner les défendeurs bref délai devant ce tribunal aux fins de voir déclarer diffamatoires, injurieux et dommageabies les articles susvisés des dits journaux des quatre, onze Mars mil huit cent septante-sept, trente Juin mil buit cent septante-huit, condamner de ce chef pour le dommage moral et matériel soufferl, les deux défendeurs conjointement et saufü déterminer leur part contribuloireü payer au demandeur, la somme de vingt cinq mille francs, condamner les défendeurs ès-qualités insérer le jugement k inlervenir dans leurs journaux respeclifs a trois reprises dans les numéros qui suivront immédiatement la signi fication du jugement, voir autoriser le deman deur faire insérer lc dit jugement dans des journaux k son choix et le publier par voies d'affiches k sa convenance jusqu'a concurrence de la somme de deux mille cinq cents francs pour ces dernières insertions et affiches, le tout avec dépens. Cette requête ayant été suivie d'une ordon- nance de monsieur le président autorisant le bref délai, le demandeur assigna par exploit du treize Juillet mil huit cent septante-huit, les deux défendeurs aux firis contenues dans la requête et ce pour l'audience du dix huit Juillet mil buit cent septante-huit, avec con- damnation même par corps pour l'exécution du jugement. Après remise et conclusions prises le tribu nal tint l'affaire en déliberé et prononi.'.a k l'audience du 9 Aoüt, le jugement suivant Parties ouies en leurs moyens et conclu sions. Vu les piècös du procés. Quant au défendeur De Wolf: En ce qui coucerne l'article paru le trente Juin mil huit oent septante-huit, dans le nu méro quatre cent vingt trois du journal de Yker article intitulé aankomst van Jan Klaasspel of de verkeerde wereld op zijn Tar- tulïe's commenf.ant par les mots Er wordt bij M. Tijv gebeld en met eene trillende hand el finissant par ceux-eiBrussel en Antwerpen weten er van le spreken Attendu que le défendeur ne nie pas que le demandeur y soit désigné par le nom de Saalk et reconnait qu'il est fait allusion k un chari vari donné quelques jours auparavant, dans une rue d'Alost, k une femme mariée par des gens apostés par son mari et qui avait donné lieu, dans une portion malveillanle du public, k des commenlaires injurieux et diffamatoires pour le demandeur Attendu que vainement le défendeur soutient que le prédit article n'est qu'une plaisanterie, ayant pour but de rire d'un fait de notoriété publique et n'articulant contre le demandeur aucun fait de nature k porter atteinte k son honneur et k l'exposer au mépris public. Attendu que si k la vérité dans eet article, le demandeur, sous le nom de Saalk, proteste de la pureté de ses intentions, et son interlo- cuteur lui reproehe seulernent son imprudence, toujours est il que l'ensemble de l'article et notammeiu certaines phrases, telles que een schurk die niet lijden kan dat al de vogeltjes hunne genucliten zoeken onze boel schijnt overal prijs te geven aan ongebondenheid en zedestooring, van allen aard dat zijn schandalen waaraan den komaf moet gezet worden is alles ons niet toegelaten, wij die knielen voor al wat u belieft,témoig- nent de la malignité et de l'intention de nuire qui ont présidé k sa redaction, et représentent le demandeur comme s'étant réellement rendu coupable d'actes lubriques sur une femme mariée et comme regrettant seulernent de n'avoir pas, par plus de prudence, évité Ie scandale, que ce sens de l'article est encore plus avant démontré par le titre de verkeerde wereld op zijn Tartuffe's »el par l'allusiou faite aux deux articles du Quatre et du onze Mars mil buit cent septante-sept. Attendu que la preuve offerte par Ie défen deur du fait de charivari et des commentaires auxquels il aurait donné lieu ne saurait ètre admise; que ces fails ne sauraient ni justifier le défendeur d'avoir contribué k répandre davantage, par la publicité qu'il leur donnait daos son journal des imputations diffamatoires, ni le décharger de l'obligaiion de réparer le dommage que cette publicité plus grande incontcsta1 Icraent causé au demandeur. Eu ce qui concerne les articles conté, us dansles mwaéros trois ce:,- oii.quante cinq et trois cent cinquaote-six dl. .néme journal, r :s pectivement parus les quatre et onze Mars mil huit cent septante-sept, le second n'étant que la reproduction du premier mtitiflés Polichi nel Jan Klaas te biechte commenqant par les mots Jan Klaas, vader, ik heb nog een zon deken op bet geweten et finissant par ceux- ci in 't geheim mag er veel gebeuren, maar rnen moet voorzichtig zijn. Attendu que dans ces articles le personnage appelé Jan Klaas est représenté, d'une maniëre claire et précise, comme s'étant livré k des actes d'adultère sur une femme, dont le mari l'aurait surpris et poursuivi avec une pique (met eene groote pijk); Attendu que les détails donnés par eet arti cle, la grande ressemblance, presque Tidentité, existant surtout dans la pronouciation Alos- toise, entre les mots Jan Klaas et les pré nom el nom du demandeur Jean Claus, ainsi que l'allusion transparente au nom du mari en question que contiennent les mots met eene groote pijk ne permettant pas de nier que les prédits articles désignent suffisamment le demandeur et ont dü le faire connaitre par beaucoup de lecteurs comme étant le person nage nornmé Jan Klaas par le journaliste que celui-ci d'ailleurs s'est chargé d'en fournir lui-méme la preuve en faisant précéder la re production de l'article dans son numéro du onze Mars par quelques iignes oü il dit que le numero précédent ayant été escamolé dans beaucoup d'estaminets, rarticleseraitreproduit aussi longtemps que durerait eet escamotage Quant au defendeur Vrancken Attendu que le journal Het Verbond van Aalst dont il est l'éditeur conliem dans son nuraéi'o oont nnaran_'a-öiuq. paru lo irouto Juin mil huü cent septante-huit, un article intitulé Kermis van Aalstaanbelangend berichtcommenfant par les mots Pyck- mans brengt ter kennis der Aalstenaars et finissant par ceux-ci daar het uitsluitelijk een klerikaal spel Attendu qu'il résulte a toute évidence de ce qui vient d'être dit quant aux articles parus dans l'Yker que les mots Pyckmans Jan KlaasenspelHet concert en de sere nade gegeven door de man aan zijne vrouw désignaient clairement pour tout Alostois le demandeur et le fait du charivari; qu'en ajou- tanl que le Jan Klaasenspelmieux organisé que l'année précédente représenterait deux autres scènes De reis van eene zieke vrouw met haar Docloor naar Mechelen et Hoe men eene plaaster op een vrouwenbeen stelt le journaliste ne laisse aucun doute sur son intention méchante de désigner le demandeur, docteur en médécine, et de le signaler comme abusant de sa position pour séduireles femmes confiées k ses soins et se livrer sur elles aux actes les plus blkmables; Quant au montant des dommages-intéréts k allouer au demandeur; Attendu que les diffamations indignes conte nues dans les quatre articles précités sont non seulernent de nature k porter atteinte k l'hon neur du demandeur et k l'exposer au mépris public, mais encore k lui nuire considérable- ment dans l'exercice de sa profession de mé- decin, oü le succès n'est pas possible pour celui qui ne jouit pas de la confiance des fa milies et d'une reputation de moralité k l'abri de tout reproehe; que la mission du médecin est d'une délicatesse telle que des imputations aussi odieuses, mème reconnues non fondées, entrainent toujours une notoriété regrettable de nature a empêcher bieu des families de fixer leur choix sur celui qui en a été l'objet Attendu qu'en tenant compte de ces considé- rations, de la publicité restreinte des deux journaux en question, et des circonstances prémentionnées de la cause on peut équitable- ment évaluer le préjudice causé au demandeur malgré la réparation qui résultera lant de la pronouciation du présent jugement que des insertions et publications ordonuées ci-après, k la somme de trois mille francs, dont deux mille francs k payer par le défendeur De Wolf et mille francs par le défendeur Vrancken; Attendu qu'il y a encore lieu de condamner les deux défendeurs a i'insertion du dispositif du présent jugement k trois reprises dans leur journal respectif, et d'autoriser le demandeur k faire insérer le dit jugement dans des jour naux de 1'arrondissement a sou choix, el k le publier par voie d'affiches, aux fraisdes défen deurs, jusqu'k concurrence d'une somme de mille francs, dont six cents francs k payer par le défendeur De Wolf et quatre cents francs par le défendeur Vrancken; Par ces motifs, le tribunal faisant droit de clare injurieux, .liftamatoires et dommageabies k l'égard du demandeur les trois articles parus dans les numéros trois cent cinquante-cinq, trois cent ciriquante-six et quatre cent vingt- irois du journ;1.! de Ykerles quatre et onze Mars mil buit cent septante-sept et trente Juin nil i uit cc it septante-huit, respectivement ootnmencaiu s deux premiers uir les mob Polichinel J ::i Klaas te biecht e - et le troi sième par les mots Aankomst van Jan Klaas spel of do verkeerde wereld op zijn Tartuffe's» et finissant les deux premiers par les mots in 't geheim mag er veel gebeuren, maar men moet voorzichtig zijn et le troisième par les mots Brussel en Antwerpen weten er van te spreken Déclare également injurieux, diflamatoire et dommageable l'article paru le trente Juin mil huit cent septante-huit dans le numéro seize cent quarante-cinq du journal Het Verbond van Aalstcommenfant par les mots Kermis van Aalst, aanbelangend bericht et finissant par ceux-ci daar het uitsluitelijk een klerikaal spel is. Condamne de ce chef les défendeurs k payer au demandeur k titre de dommages-intéréts, savoir: le défendeur De Wolf la somme de deux mille francs, et le défendeur Vrancken, la somme de mille francs condamne en outre chacun d'eux k insérer le dispositif du présent jugement précédé du nom et de la qualité des parlies, dans leur journal respectif, k trois re prises, dans les numéros qui suivront immédi atement la signification du dit jugement, sous le titre de réparation judiciaire; autorise le demandeur k faire insérer dans des journaux de 1'arrondissement k son choix, et a faire pu blier par voie d'affiches dans 1'arrondissement soit le présent jugement, soit son dispositif précédé du nom et de la qualité des parties, jusqu'a concurrence d'une somme de mille francs pour les dites insertions et affiches dit que la dite somme sera récupérable sur simple état, jusqu'k concurrence de six cents francs k charge du défendeur De Wolf, et jusqu'k con- (iui rt'iico do quatre cenli Irancs a charge du défendeur Vrancken Condamne les dits défendeurs aux dépens, chacun pour moilié. Ces dépens taxés k cent quaranle-quatre francs trente-trois centimes non compris le coüt de l'expédition du présent jugement. Déclare le présent jugement exécutoire par provision non obstant appel et sans caution. Ainsi fait jugé et prononcé k l'audience pu blique de ce tribunal, le neuf Aoüt mil huit cent septante-huit, première chambre, oü siè- geaient messieurs Schellekens, président; Gondry et de la Kethulle, juges; Timmermans, substitut-Procureur du Roi; Bogaert, greffier- adjoint. Signé J. E. Schellekens, T. Bogaert. Mandons et ordonnons k tous huissier? k ce requis de mettre le présent jugement k exécu- tion. A nos procureurs généraux et a nos procu reurs prés les tribunaux de première instance d'y tenir Ia main. A tous commandants et officiers de la force publique d'y prêter main forte lorsqu'ils en seront légalement requis. En foi de quoi le présent jugement a été signé et scellé du sceau de ce tribunal. Pour expédition conforme, Le greffier, VAN STAPPEN. Enrégistré vingt-quatre róles sans renvois k Termonde le sept septembre 1800 sep tante huit, vol. 136, fol. 81, C 7. Reru qualre-vingt quatre francs nonantc six centimes pour cnregistrement et quarante francs quatre-vingt centimes pour droit de greffe. Le Receveur E. F. VERHULST. De schrikwekkende kwael die de.grondzui- len onzer huidige samenleving ondermynt, bereidt zich meer en meer uit. De verdelgende revolutionnaire leerstelsels hebben bet geloof in vele zielen uitgedoofd maer er terzclfdertyd ook alle denkbeeld van eerbied, van recht, van plicht en van overheid in vernietigd. De haetvolie revolutie gebruikt alle wapens; de schandelykste, de onteerendsle hebben den voorkeur. Als zy bemerkt dat een legioen aenhangers hare rangen heeft versterkt, geeft zy ben bet zvveerd in de hand en beveelt ben tegen de Overheid op te treden. De schelmen die tegen de samenleving, tegen de familie en tegen den eigendom samenzweeren, gehoor zamen aen dit bevel en onmiddelyk staet de Koningsmoord aen 't orde van den dag. Rusland wordt op 't oogenblik door 't nihi- lismus verwoest. Politieke moorden worden er dagelvks bestaligd. De staet van beleg is aen gans'ch 't land toegepast, de krygswel is uitgeroepen. Een bezonder ministerie van openbare veiligheid is ingerichtmen spreekt van niets anders meer dan van aenhoudingen en huiszoekingen. Zal de macht bet gedacht overmeesteren D<; revoluliounaiidwalingen b i eersch. aide volksstanden van het i sis keizei- ryk. De schismatieke kerk, bedoi w a lot n. 't merg der beenderen, is machteloos geweest om ze te bevechten, en de vervolging tegen de R. C. Religie beeft eindelyk de dyken doe» doorbreken die het geluk van deze talryke natie hadden konnen verzekeren. Le macht-die men tegen den vyand wil ge bruiken, zal, vreest men, machteloos wezen te gen de allyd klimmende stoutmoedigheid dei' revolutie. Even als de parysische communards zyn de nihilisten lieden om niet achteruit le deinzen. De schrik zal hen den dolk uit de hand niet doen glippen. Heden werken hunne dolken in de duisternis; morgen, wellicht, zal het akelige schemerlicht van den petrole Europa aenkon- digen dal de revolutie zich machtig genoeg gevoelt om tegen den noordschen reus den stryd te wagen. Rusland heeft de R. C. Religie verbannen met deze moeder en bewaerster der ware be schaving te verjagen, heeft zy de hinderpalen uit den weg der regeringloosheid geruimd. Russische nihilisten, fransche communards, duitsche socialisten, garibaldisten, belgische solidairen, dit alles maekt een rommelzoo uit van lieden onder elkander innig en nauw ver bonden, in afwachting dat het ucr zal slagen op 't welk het zal mogelyk wezen in massa als één man op te staen, om het maetschappelyke orde te bevechten en wellicht te vernietigen. Zietdacr, Landgenoten, het schouwspel dat Rusland ons, op zyne beurt, onder de oogen brengt. Men ziet klaer en duidelyk dat Europa met verbazende snelheid naer de diepste afgronden d-er reaerin-looshcid loopt. De belgische liberalen hebben oogen maer ze zien niet, zy hebben ooren maer ze hooren niet, want, indien zy niet met volkomene blind- en doofheid waren geslagen, ze zouden de R. C. Religie, de eenigste maoht welke in staet is de revolutie te bestryden en er over te zegepralen, zoo hardnekkig niet vervolgen, lasteren en beschimpen. Neen, indien onze liberale ministers het ge- vaer ontwaerden 't welk de samenleving be dreigt ze zouden de christelyke leering of ca- thecismus uit de volksscholen niet verbannen, of liever, ze zouden de tien geboden Gods als zedeleer niet verwerpen, maer ze integendeel aenschouwen als liet eenigste wetboek 't welk alleen in staet is de samenleving van eenen ge- wissen ondergang te redden. Mochten de oogen en ouren onzer belgische liberalen zich openen vóór het te laet is, en door eenen rechtzinnigen terugkeer tot de ca- tholyke leerstelsels die zwarte wolken, zwan ger van bloed en vuer, verdry ven die zich reeds aen den gezichteinder vertooncn en die, moesten zy boven ons losbersten, hier de schrikwekkendste onheilen en akeligste ram pen zouden veroorzaken. Doch de ondervinding van vele jaren leert ons dal er onder dit opzicht van de liberalen niets te hopen iszy blyven obslinaet in hunne blind- en dootheid volherdeu. Hunne leus is immers Verdwyne liever het maetschappelyke orde, verga liever liet vaderland, dan onzen Intel tegen de li. C. Religie af le leggen Medeburgers, de gemeentekiezingen zyn na kend, op 29 October aenstaende zyt gy geroe pen ons Gemeentebestuer by de helft te herkiezen, en ook over te gaeu tot de benoe ming van twee nieuwe Raedsheeren, in uit voering der wet van 4 Juni 1878. Nog slechts weinige weken scheiden ons van 't gewichtig oogenblik, op 't welk gy over 't lot onzer geliefde moederstad zult uitspraek te doen hebben. In 1866, hebt gy de trawanten der logie die ons hier op de ongehoordste wyze exploi teerden van 't Stadhuis afgevaegd en ze ver vangen doer vrye catholyke mannen van uwen keus. In 1872, wierden deze catholyke Raeds heeren na eenen hevigen stryd, met eene ontzaglyke meerderheid herkozen De bloedige nederlagen die gy. de liberale kliek alsdan deed ondergaen. hebben haer met verbaesdheid geslagen, by zooverre dal zy, in 1875, den stryd niet dorst wagen. By de aen- staende kiezing nog zou zy 't worstelperk ontvluchten doch, door hooger bevel der lo gie, wordt zy er toe gepraemd ons catholyk vaderlyk besliicr te bevechten. De kiezingstyd is dus aengebroken. Wygaen opnieuw den tyd beleven op den welken de liberale kliek hare kiesbrakken gaet uitzenden om u, door vele schoonc beloften, naer haren kant te krygen. Zy zullen, by hoog en by laeg, zweren dat de liberalen de ware vrienden des volks mo gen geheelen worden, dat zy hel alleen zyn die de mens hen.la leven, die kunnen vei i'en d.'t de i .water schynt, en int ndere. vrulp ic eel om te melden. Nu onderzoeken wy ens c>i de liberalen wel de ware vrienden des volks mogen geheelen worden

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De Denderbode | 1878 | | pagina 1