55ste tïaer
Zondag, 6 Ocioher 1171).
N° 1675.
YZKIIKX WEG.— VERTREKUREN UIT AEEST NAER
VERTREKUREN UIT RE VOLGENDE STATIËN
REPARATION JUDIC1A1RE.
II hier gaen ivij naertoe
Medeburgers
ABONNEMENTPRYS6 FRANKS 'S JAERS. De inschryving eindigt met 31 December.
ANNONCENPRYS, per drukregel: Gewone 20 cent. Reklamen fr. 1,00. Vonnissen op 5'lc bladz. 50 cent.
Dendermonde. 4-55 6-45 8-42 12-25 3-06 6-40 10.05
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Mechelen. 4-v556-451 7-19d 8-12d Exp. 1®2e3°kl. ll-53d
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(1) Nota, De letter beteckent langs Termonde en de
Gent, (5-00 's vrvd.) 7-59El®2'3®k 8-41 9-45 12-22 12-40
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Brugge, Oostende. 7-59 Exr.l® 2® 3® kl.G-00 9-45 12-22
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Doornvk, Mouscron, Kortryk, Ryssel langs Gend) 8-41
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Doorn. Mouse. Kortryk, Ryss. (langs Alh) 6-00 7-50 11-53
0-00 6-04
Ninove. Geeraerdsbergcn, Lessen, Ath 6-00 7-50 8-12
11-53 2-50 0-00 6 04 9-09
Bergen, Quiévrain 6-00 7-50 8-12 11-53 2-50 0-00 6-04
Enghien Braine, Manage, Charleroy, Namen langs Geeruerds-
bergen 6 00 t-00 11-53 2-50 0-00 6-04
Sotlegem, langs Erpe-Meire. 6.05 (-725 's zat12.30 6.02
letter d langs Denderleeuw.
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Gent O.OOE 6 32 7.39 E 1® 2®3'kl. 8.25 10.59 12.31 E
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Lessen 7.09 10.50 1.50 4.40 8.18 9.25
Lokeren 6.35 9.01 10.57 1.49 4.50 7.50
Ninove 7.55 11.36 2.35 5.26 9.01 10.09
Oostende O.OOE 6.20E. 1 2 3 k). 6.25 9.00 11.55 0.00
3.30 El® 2® 3® kl. 6.04 8.14 Exp.
uit Gent naer
Moorlzeclo, Sottegem, Gceraerdb., Enghien, Brainc-le-
Comle 5.52 8.12Ë 8.58 11.18 2.20 5 40 6.59
UIT OEERAERDSBEHGEN NAER
Marin-Lierdo, Sollogem, Moortzcele en Gent, 5.15 7.24
9 54 11.59 2.58 5.00 5.50E 8.51
uit Denderleeuw naer
Hacllert, Burst, llerzele, Solleg. Audonaerdc, Anscgen),
Kortryk, 6.17 0.00 9.01 12.55 6.C9 7.20
uit Sottegem langs denderleeuw naer
Aelst, (5.45 's Zalerd.) 7.49 12.06 0.00 5.00 7.48
uit Antwerpen naf.r St. Nikolabs, Lokeren en Gent
4.40 7.15 8.50 10.55 2.05 3.50 6.35 9.15
uit Gent naer Lokeren, St. Nikolabs en Antwerpen
4.30 7.05 9.25 1O.50 2.20 5.25 7.10 9.10
Uit Sottegem langs Erpe-Meire. 7.49 2.00 7.48
AELST, o OCTOBER 1878.
Nous Léopold II, Roi des Beiges.
A tous, présents et venir, faisons savoir.
Le Tribunal de première instance, séant a
Termonde, arrondissement judiciaire de la
province de la Flandre Oriëntale, première
chambre, a rendu le jugement suivant
En cause de Monsieur JEAN CLAUS,
docteur en médecine, domicilié A Alost,
demandeur, représenté par maitre Heyvaert,
plaidant maitre Van Biervliet, de Gand.
Contre:
Monsieur FRANCOIS DE WOLF,
imprimeur-éditeur du journal l'Yker
et C. VRANCKEN, imprimeur-éditeur
du journal, la Verbond, tous deux do-
miciliés A Alost, délendeurs représentés par
maitre Schouppe et maitre Eyerman, plaidant
maitres De Witte et De Ryck, avocats a Alost.
Par requête en date du neut Juillet dernier,
düment enregistrée, le demandeur, Monsieur
Claus,exposa a Monsieur le Président du tribu
nal de ce siège, que dans le numero quatre
cent vingt-trois du trente Juin mil Luit cent
septante huil du journal l'Ykei', édilé h Alost,
par le défendeur De Wolf, le demandeur a été
1'objet des plus graves diffamationsqu'en effet
dans son article inséré la deuxième page,
troisième colonne, sous le titre Aankomst
van Jan Klaasspel of de verkeerde wereld op
zijn Tartuffe's le journal dont s'agit quoique
ayant recours un certain déguisement des
personnages mis en scène en les affublant de
noms qui ne sont ii peu de choses prés que
les leurs retournés, accuse en réalité le de
mandeur de s'être rendu coupable d'adultère
réitéré a l'égard d'une cabaretière habitant
Alost. Qu'il résulte des termes mèmes de eet
article que le journal s'occupe d'un fait qui
émotionne toute la ville d'Alost, qui enlève tout
honneur a celui auquel on le rapporle, qui
enfin est le reuouvellemenl de fails indentiques
revelés par ce journal en mil huitcent septante
sept charge du mème coupable.
Et qu'en effet les numéros trois cent cin-
quante-cinq et trois cent cinquantesix du
même journal de Yker, publiés les quatre et
onze Mars mil huit cent septante-sept, sous le
titre Polichinel Jan Klaas te biechten (première
allusion transparente au nom et prénom du
demandeur) avaient accusé le demandeur de
relations criminelles avec une cabaretière ma-
riée, et que cette accusation avait été repro-
duite dans le second numéro, sous prétexte
que le numéro contenant la calomnie initiale
aurait été lacéré dans certains estaminets, en
réalité pour faire produire plus d'effet ii la dif-
famation signalée ainsi au public comme ayant
une importance majeure. Que d'ailleurs Ie de
mandeur, est même de démontrer par une
foule d'expressions, termes et allégations des
trois articles du journal de Yker, que tout au
moins la population de la ville d'Alost oü il
exerce principalement sa prolession n'a pu se
méprendre et ne s'est pas mépris en effet sur
la désignation que le journal it entendu faire
de sa personne comme objetde ses imputations
odieuses.
Qu'il faut même dire pour achever d'accen-
tuer el de caractériser l'ceuvre de dilïamation,
ii laquelle le journal de Yker s'est voué. que
cette dift'amation a obtenp ou rencontré un
auxiliaire réclamé ou complaisant, en tous cas
coupable, dans le journal bet Verbond van Aalst,
qui le même jour et ii la même heure oü pa-
raissait le numéro du trente Juin de l'Yker,
publiait a sa première page, quatrième colonne,
sous le titre Kermis van Aalst, aanbelangend
bericht, un article qui était h la fois le résumé
et le complément de Particle paraissant au
même instant dans le Yker et rappelant les
articles difl'amatoires publiés par ce deruier
journal diverses reprises en mil huit cent
septante sept.
Que par cette publication, l'éditeur de la
Verbond, le défendeur Vrancken, s'est rendu
également responsable du chef de dilïamation
en vers le demandeur au même titre que le
sieur F. De Wolf, soit qu'il faille envisager les
publications comme le résultat d'un concert
doleux soit qu'il ne s'agisse pour le journal
la Verbond que d'une seconde édition enveni-
mée des articles de l'Yker de mil huitcent
septante-sept. Qu'il est inutile d'insister sur
le tort considerable que des imputations de
cette nature, représentant le demandeur comme
se livrant i\ la lubricité envers une femme
clairement designee comme se rendant chez
lui a raiscn des soius médicaux a recevoir
doit causei i un médecin - Tout aux premiè
res années de sa carrière, lorsqu'U a plus
spécialement besoi.i de gaguer, lui en fait,
êtranger, ia confiance du public.
Qu'en réalité les indignes diffamations dont
les journaux l'Yker et la Verbond sont les au
teurs ou les instrumens ont déjü causé, l'ex-
posant, outre le dommage moral, un dommage
materiel sérieux par perte de clientèle ainsi que
cela sera pertinemment établi au besoin, qu'il
y a urgence dans cette question oü l'honneur
est avant tout engagé obtenir la réparation
judiciaire a laquelle le demandeur a droit.
A ces causes le demandeur supplia monsieur
le président de ce siège de vouloir lui accorder
la faveur d'assigner les défendeurs bref délai
devant ce tribunal aux fins de voir déclarer
diffamatoires, injurieux et dommageabies les
articles susvisés des dits journaux des quatre,
onze Mars mil huit cent septante-sept, trente
Juin mil buit cent septante-huit, condamner
de ce chef pour le dommage moral et matériel
soufferl, les deux défendeurs conjointement et
saufü déterminer leur part contribuloireü payer
au demandeur, la somme de vingt cinq mille
francs, condamner les défendeurs ès-qualités
insérer le jugement k inlervenir dans leurs
journaux respeclifs a trois reprises dans les
numéros qui suivront immédiatement la signi
fication du jugement, voir autoriser le deman
deur faire insérer lc dit jugement dans des
journaux k son choix et le publier par voies
d'affiches k sa convenance jusqu'a concurrence
de la somme de deux mille cinq cents francs
pour ces dernières insertions et affiches, le
tout avec dépens.
Cette requête ayant été suivie d'une ordon-
nance de monsieur le président autorisant le
bref délai, le demandeur assigna par exploit
du treize Juillet mil huit cent septante-huit,
les deux défendeurs aux firis contenues dans
la requête et ce pour l'audience du dix huit
Juillet mil buit cent septante-huit, avec con-
damnation même par corps pour l'exécution
du jugement.
Après remise et conclusions prises le tribu
nal tint l'affaire en déliberé et prononi.'.a k
l'audience du 9 Aoüt, le jugement suivant
Parties ouies en leurs moyens et conclu
sions.
Vu les piècös du procés.
Quant au défendeur De Wolf:
En ce qui coucerne l'article paru le trente
Juin mil huit oent septante-huit, dans le nu
méro quatre cent vingt trois du journal de
Yker article intitulé aankomst van Jan
Klaasspel of de verkeerde wereld op zijn Tar-
tulïe's commenf.ant par les mots Er wordt
bij M. Tijv gebeld en met eene trillende hand
el finissant par ceux-eiBrussel en Antwerpen
weten er van le spreken
Attendu que le défendeur ne nie pas que le
demandeur y soit désigné par le nom de Saalk
et reconnait qu'il est fait allusion k un chari
vari donné quelques jours auparavant, dans
une rue d'Alost, k une femme mariée par des
gens apostés par son mari et qui avait donné
lieu, dans une portion malveillanle du public,
k des commenlaires injurieux et diffamatoires
pour le demandeur
Attendu que vainement le défendeur soutient
que le prédit article n'est qu'une plaisanterie,
ayant pour but de rire d'un fait de notoriété
publique et n'articulant contre le demandeur
aucun fait de nature k porter atteinte k son
honneur et k l'exposer au mépris public.
Attendu que si k la vérité dans eet article,
le demandeur, sous le nom de Saalk, proteste
de la pureté de ses intentions, et son interlo-
cuteur lui reproehe seulernent son imprudence,
toujours est il que l'ensemble de l'article et
notammeiu certaines phrases, telles que een
schurk die niet lijden kan dat al de vogeltjes
hunne genucliten zoeken onze boel schijnt
overal prijs te geven aan ongebondenheid en
zedestooring, van allen aard dat zijn
schandalen waaraan den komaf moet gezet
worden is alles ons niet toegelaten, wij
die knielen voor al wat u belieft,témoig-
nent de la malignité et de l'intention de nuire
qui ont présidé k sa redaction, et représentent
le demandeur comme s'étant réellement rendu
coupable d'actes lubriques sur une femme
mariée et comme regrettant seulernent de
n'avoir pas, par plus de prudence, évité Ie
scandale, que ce sens de l'article est encore
plus avant démontré par le titre de verkeerde
wereld op zijn Tartuffe's »el par l'allusiou faite
aux deux articles du Quatre et du onze Mars
mil buit cent septante-sept.
Attendu que la preuve offerte par Ie défen
deur du fait de charivari et des commentaires
auxquels il aurait donné lieu ne saurait ètre
admise; que ces fails ne sauraient ni justifier
le défendeur d'avoir contribué k répandre
davantage, par la publicité qu'il leur donnait
daos son journal des imputations diffamatoires,
ni le décharger de l'obligaiion de réparer le
dommage que cette publicité plus grande
incontcsta1 Icraent causé au demandeur.
Eu ce qui concerne les articles conté, us
dansles mwaéros trois ce:,- oii.quante cinq et
trois cent cinquaote-six dl. .néme journal, r :s
pectivement parus les quatre et onze Mars mil
huit cent septante-sept, le second n'étant que
la reproduction du premier mtitiflés Polichi
nel Jan Klaas te biechte commenqant par les
mots Jan Klaas, vader, ik heb nog een zon
deken op bet geweten et finissant par ceux-
ci in 't geheim mag er veel gebeuren, maar
rnen moet voorzichtig zijn.
Attendu que dans ces articles le personnage
appelé Jan Klaas est représenté, d'une
maniëre claire et précise, comme s'étant livré
k des actes d'adultère sur une femme, dont le
mari l'aurait surpris et poursuivi avec une
pique (met eene groote pijk);
Attendu que les détails donnés par eet arti
cle, la grande ressemblance, presque Tidentité,
existant surtout dans la pronouciation Alos-
toise, entre les mots Jan Klaas et les pré
nom el nom du demandeur Jean Claus, ainsi
que l'allusion transparente au nom du mari en
question que contiennent les mots met eene
groote pijk ne permettant pas de nier que
les prédits articles désignent suffisamment le
demandeur et ont dü le faire connaitre par
beaucoup de lecteurs comme étant le person
nage nornmé Jan Klaas par le journaliste
que celui-ci d'ailleurs s'est chargé d'en fournir
lui-méme la preuve en faisant précéder la re
production de l'article dans son numéro du
onze Mars par quelques iignes oü il dit que le
numero précédent ayant été escamolé dans
beaucoup d'estaminets, rarticleseraitreproduit
aussi longtemps que durerait eet escamotage
Quant au defendeur Vrancken
Attendu que le journal Het Verbond van
Aalst dont il est l'éditeur conliem dans son
nuraéi'o oont nnaran_'a-öiuq. paru lo irouto
Juin mil huü cent septante-huit, un article
intitulé Kermis van Aalstaanbelangend
berichtcommenfant par les mots Pyck-
mans brengt ter kennis der Aalstenaars et
finissant par ceux-ci daar het uitsluitelijk een
klerikaal spel
Attendu qu'il résulte a toute évidence de ce
qui vient d'être dit quant aux articles parus
dans l'Yker que les mots Pyckmans
Jan KlaasenspelHet concert en de sere
nade gegeven door de man aan zijne vrouw
désignaient clairement pour tout Alostois le
demandeur et le fait du charivari; qu'en ajou-
tanl que le Jan Klaasenspelmieux organisé
que l'année précédente représenterait deux
autres scènes De reis van eene zieke vrouw
met haar Docloor naar Mechelen et Hoe
men eene plaaster op een vrouwenbeen stelt
le journaliste ne laisse aucun doute sur son
intention méchante de désigner le demandeur,
docteur en médécine, et de le signaler comme
abusant de sa position pour séduireles femmes
confiées k ses soins et se livrer sur elles aux
actes les plus blkmables;
Quant au montant des dommages-intéréts k
allouer au demandeur;
Attendu que les diffamations indignes conte
nues dans les quatre articles précités sont non
seulernent de nature k porter atteinte k l'hon
neur du demandeur et k l'exposer au mépris
public, mais encore k lui nuire considérable-
ment dans l'exercice de sa profession de mé-
decin, oü le succès n'est pas possible pour
celui qui ne jouit pas de la confiance des fa
milies et d'une reputation de moralité k l'abri
de tout reproehe; que la mission du médecin
est d'une délicatesse telle que des imputations
aussi odieuses, mème reconnues non fondées,
entrainent toujours une notoriété regrettable
de nature a empêcher bieu des families de
fixer leur choix sur celui qui en a été l'objet
Attendu qu'en tenant compte de ces considé-
rations, de la publicité restreinte des deux
journaux en question, et des circonstances
prémentionnées de la cause on peut équitable-
ment évaluer le préjudice causé au demandeur
malgré la réparation qui résultera lant de la
pronouciation du présent jugement que des
insertions et publications ordonuées ci-après,
k la somme de trois mille francs, dont deux
mille francs k payer par le défendeur De Wolf
et mille francs par le défendeur Vrancken;
Attendu qu'il y a encore lieu de condamner
les deux défendeurs a i'insertion du dispositif
du présent jugement k trois reprises dans leur
journal respectif, et d'autoriser le demandeur
k faire insérer le dit jugement dans des jour
naux de 1'arrondissement a sou choix, el k le
publier par voie d'affiches, aux fraisdes défen
deurs, jusqu'k concurrence d'une somme de
mille francs, dont six cents francs k payer par
le défendeur De Wolf et quatre cents francs
par le défendeur Vrancken;
Par ces motifs, le tribunal faisant droit de
clare injurieux, .liftamatoires et dommageabies
k l'égard du demandeur les trois articles parus
dans les numéros trois cent cinquante-cinq,
trois cent ciriquante-six et quatre cent vingt-
irois du journ;1.! de Ykerles quatre et onze
Mars mil buit cent septante-sept et trente Juin
nil i uit cc it septante-huit, respectivement
ootnmencaiu s deux premiers uir les mob
Polichinel J ::i Klaas te biecht e - et le troi
sième par les mots Aankomst van Jan Klaas
spel of do verkeerde wereld op zijn Tartuffe's»
et finissant les deux premiers par les mots in
't geheim mag er veel gebeuren, maar men
moet voorzichtig zijn et le troisième par les
mots Brussel en Antwerpen weten er van te
spreken
Déclare également injurieux, diflamatoire et
dommageable l'article paru le trente Juin mil
huit cent septante-huit dans le numéro seize
cent quarante-cinq du journal Het Verbond
van Aalstcommenfant par les mots Kermis
van Aalst, aanbelangend bericht et finissant
par ceux-ci daar het uitsluitelijk een klerikaal
spel is.
Condamne de ce chef les défendeurs k payer
au demandeur k titre de dommages-intéréts,
savoir: le défendeur De Wolf la somme de deux
mille francs, et le défendeur Vrancken, la
somme de mille francs condamne en outre
chacun d'eux k insérer le dispositif du présent
jugement précédé du nom et de la qualité des
parlies, dans leur journal respectif, k trois re
prises, dans les numéros qui suivront immédi
atement la signification du dit jugement, sous
le titre de réparation judiciaire; autorise le
demandeur k faire insérer dans des journaux
de 1'arrondissement k son choix, et a faire pu
blier par voie d'affiches dans 1'arrondissement
soit le présent jugement, soit son dispositif
précédé du nom et de la qualité des parties,
jusqu'a concurrence d'une somme de mille
francs pour les dites insertions et affiches dit
que la dite somme sera récupérable sur simple
état, jusqu'k concurrence de six cents francs k
charge du défendeur De Wolf, et jusqu'k con-
(iui rt'iico do quatre cenli Irancs a charge du
défendeur Vrancken
Condamne les dits défendeurs aux dépens,
chacun pour moilié.
Ces dépens taxés k cent quaranle-quatre
francs trente-trois centimes non compris le
coüt de l'expédition du présent jugement.
Déclare le présent jugement exécutoire par
provision non obstant appel et sans caution.
Ainsi fait jugé et prononcé k l'audience pu
blique de ce tribunal, le neuf Aoüt mil huit
cent septante-huit, première chambre, oü siè-
geaient messieurs Schellekens, président;
Gondry et de la Kethulle, juges; Timmermans,
substitut-Procureur du Roi; Bogaert, greffier-
adjoint.
Signé J. E. Schellekens, T. Bogaert.
Mandons et ordonnons k tous huissier? k ce
requis de mettre le présent jugement k exécu-
tion.
A nos procureurs généraux et a nos procu
reurs prés les tribunaux de première instance
d'y tenir Ia main.
A tous commandants et officiers de la force
publique d'y prêter main forte lorsqu'ils en
seront légalement requis.
En foi de quoi le présent jugement a été
signé et scellé du sceau de ce tribunal.
Pour expédition conforme,
Le greffier,
VAN STAPPEN.
Enrégistré vingt-quatre róles sans renvois
k Termonde le sept septembre 1800 sep
tante huit, vol. 136, fol. 81, C 7.
Reru qualre-vingt quatre francs nonantc
six centimes pour cnregistrement et quarante
francs quatre-vingt centimes pour droit de
greffe.
Le Receveur
E. F. VERHULST.
De schrikwekkende kwael die de.grondzui-
len onzer huidige samenleving ondermynt,
bereidt zich meer en meer uit.
De verdelgende revolutionnaire leerstelsels
hebben bet geloof in vele zielen uitgedoofd
maer er terzclfdertyd ook alle denkbeeld van
eerbied, van recht, van plicht en van overheid
in vernietigd.
De haetvolie revolutie gebruikt alle wapens;
de schandelykste, de onteerendsle hebben den
voorkeur. Als zy bemerkt dat een legioen
aenhangers hare rangen heeft versterkt, geeft
zy ben bet zvveerd in de hand en beveelt ben
tegen de Overheid op te treden. De schelmen
die tegen de samenleving, tegen de familie en
tegen den eigendom samenzweeren, gehoor
zamen aen dit bevel en onmiddelyk staet de
Koningsmoord aen 't orde van den dag.
Rusland wordt op 't oogenblik door 't nihi-
lismus verwoest. Politieke moorden worden
er dagelvks bestaligd. De staet van beleg is
aen gans'ch 't land toegepast, de krygswel is
uitgeroepen. Een bezonder ministerie van
openbare veiligheid is ingerichtmen spreekt
van niets anders meer dan van aenhoudingen
en huiszoekingen.
Zal de macht bet gedacht overmeesteren
D<; revoluliounaiidwalingen b i eersch.
aide volksstanden van het i sis keizei-
ryk. De schismatieke kerk, bedoi w a lot n. 't
merg der beenderen, is machteloos geweest
om ze te bevechten, en de vervolging tegen de
R. C. Religie beeft eindelyk de dyken doe»
doorbreken die het geluk van deze talryke natie
hadden konnen verzekeren.
Le macht-die men tegen den vyand wil ge
bruiken, zal, vreest men, machteloos wezen te
gen de allyd klimmende stoutmoedigheid dei'
revolutie.
Even als de parysische communards zyn de
nihilisten lieden om niet achteruit le deinzen.
De schrik zal hen den dolk uit de hand niet
doen glippen. Heden werken hunne dolken in
de duisternis; morgen, wellicht, zal het akelige
schemerlicht van den petrole Europa aenkon-
digen dal de revolutie zich machtig genoeg
gevoelt om tegen den noordschen reus den
stryd te wagen.
Rusland heeft de R. C. Religie verbannen
met deze moeder en bewaerster der ware be
schaving te verjagen, heeft zy de hinderpalen
uit den weg der regeringloosheid geruimd.
Russische nihilisten, fransche communards,
duitsche socialisten, garibaldisten, belgische
solidairen, dit alles maekt een rommelzoo uit
van lieden onder elkander innig en nauw ver
bonden, in afwachting dat het ucr zal slagen
op 't welk het zal mogelyk wezen in massa als
één man op te staen, om het maetschappelyke
orde te bevechten en wellicht te vernietigen.
Zietdacr, Landgenoten, het schouwspel dat
Rusland ons, op zyne beurt, onder de oogen
brengt.
Men ziet klaer en duidelyk dat Europa met
verbazende snelheid naer de diepste afgronden
d-er reaerin-looshcid loopt.
De belgische liberalen hebben oogen maer
ze zien niet, zy hebben ooren maer ze hooren
niet, want, indien zy niet met volkomene
blind- en doofheid waren geslagen, ze zouden
de R. C. Religie, de eenigste maoht welke in
staet is de revolutie te bestryden en er over te
zegepralen, zoo hardnekkig niet vervolgen,
lasteren en beschimpen.
Neen, indien onze liberale ministers het ge-
vaer ontwaerden 't welk de samenleving be
dreigt ze zouden de christelyke leering of ca-
thecismus uit de volksscholen niet verbannen,
of liever, ze zouden de tien geboden Gods als
zedeleer niet verwerpen, maer ze integendeel
aenschouwen als liet eenigste wetboek 't welk
alleen in staet is de samenleving van eenen ge-
wissen ondergang te redden.
Mochten de oogen en ouren onzer belgische
liberalen zich openen vóór het te laet is, en
door eenen rechtzinnigen terugkeer tot de ca-
tholyke leerstelsels die zwarte wolken, zwan
ger van bloed en vuer, verdry ven die zich
reeds aen den gezichteinder vertooncn en die,
moesten zy boven ons losbersten, hier de
schrikwekkendste onheilen en akeligste ram
pen zouden veroorzaken.
Doch de ondervinding van vele jaren leert
ons dal er onder dit opzicht van de liberalen
niets te hopen iszy blyven obslinaet in hunne
blind- en dootheid volherdeu. Hunne leus is
immers Verdwyne liever het maetschappelyke
orde, verga liever liet vaderland, dan onzen Intel
tegen de li. C. Religie af le leggen
Medeburgers, de gemeentekiezingen zyn na
kend, op 29 October aenstaende zyt gy geroe
pen ons Gemeentebestuer by de helft te
herkiezen, en ook over te gaeu tot de benoe
ming van twee nieuwe Raedsheeren, in uit
voering der wet van 4 Juni 1878.
Nog slechts weinige weken scheiden ons
van 't gewichtig oogenblik, op 't welk gy over
't lot onzer geliefde moederstad zult uitspraek
te doen hebben.
In 1866, hebt gy de trawanten der logie
die ons hier op de ongehoordste wyze exploi
teerden van 't Stadhuis afgevaegd en ze ver
vangen doer vrye catholyke mannen van uwen
keus. In 1872, wierden deze catholyke Raeds
heeren na eenen hevigen stryd, met eene
ontzaglyke meerderheid herkozen
De bloedige nederlagen die gy. de liberale
kliek alsdan deed ondergaen. hebben haer met
verbaesdheid geslagen, by zooverre dal zy, in
1875, den stryd niet dorst wagen. By de aen-
staende kiezing nog zou zy 't worstelperk
ontvluchten doch, door hooger bevel der lo
gie, wordt zy er toe gepraemd ons catholyk
vaderlyk besliicr te bevechten.
De kiezingstyd is dus aengebroken. Wygaen
opnieuw den tyd beleven op den welken de
liberale kliek hare kiesbrakken gaet uitzenden
om u, door vele schoonc beloften, naer haren
kant te krygen.
Zy zullen, by hoog en by laeg, zweren dat
de liberalen de ware vrienden des volks mo
gen geheelen worden, dat zy hel alleen zyn
die de mens hen.la leven, die kunnen
vei i'en d.'t de i .water schynt, en
int ndere. vrulp ic eel om te melden.
Nu onderzoeken wy ens c>i de liberalen wel
de ware vrienden des volks mogen geheelen
worden