56sle Jaar Zondag24 September 1882. ZV° 1880. IJZEREN WEG.VERTREKUREN III AELST NAAR VERTREKUREN UIT DE VOLGENDE STATIËN Réparation judiciaire. G eroordeeliiig. DE DENDER-BODE. ABONNEMENTPRIJS6 FRANKS 'S JAARS. De inschrijving eindigt met 31 December. ANNONCENPRIJS, per drukregel: Gewone 20 cent. Reklamen fr. 1,00. Vonnissen op 3*' bladz.SO cent. Dendermonde. 4-56 6-40 8-45 12-22 3-09 6-38 tO.08 Lokeren. 4-56 6-40 8-45 12-22 3-09 6-38 Mechelen. 4-56/ 6-40/ 7-lTd 8-12d Exp. 1« 2° 3e kl. 8-45/ 11-59d l-04d Exp. l"2e 3- kl. 2-51d 3-09/ 6-0ud 6-38/ 10-06d Exp. 1" 2» 3* kl. Anlw. 4-561 6-40C 7-17d 8-l2dExp. 3 kl. 8-45/ l-04dExp. 1*2* 3' kt. 2-51d 3-09/ 6-00d 6-38/ 10-06d Exp. le i* 3* kl. Brussel, langs Denderleeuw. 4-31 7-32 0-00 8-12 E 3 kl. 9-13 10-25 dir. 11-59 1-04 E'lkl. 2-50 4-49 direct 5-20 E 6-00 8-52 9-14 10-08 E 3 klas. Leuven, Thienen, Luik, Verviers 4-31 d 4-56/ 6-40/ 8-12d 3 klas. 8-45/0-OOd 9-13d (tl-59d tot LeuveD) l-04d Exp. 1* 2* 3' kl. 2-50d 5-20d Exp. 1* 2' kl. 6-OOd 9-14d 10-08 Exp. 3 kl. I (1) Nota. De letter beteekent langs Termonde en de Gent, (5-00 's vrijd. 7-02 dir. 7-56 E 3 kl. 8-47 9-41 12-21 12-40 2-28 dir. 3-08 0-00 3-38 E 3 kl. 6-12 6-35 8-54 Exp 3 kl. 9-36 12-36 Brugge, Oostende. 7-56 Exp. 3 kl. 9-41 12-21 12-40 2-28 dir. 3 38 0 00 E 1e 2' 3e kl. 6-35 8-54 E 3kl. Doornyk, Mouscron, Kortrvk, Ryssel (langs Gend) 8-47 12-21 12-40 3-08 3-38 Èxp. 6-12 6-35 Doorn. Mouse. Kortryk, Rys3. (langs Alh) 5-55 0-00 11-59 11-59 2-51 6-00 Ninove, Geeraerdsbergen, Lessen, Alh 5-55 0-00 8-12 2-51 0-00 6 00 9-11 Bergen, Quiévrain 5-55 0-00 8-12 11-59 2-51 0-00 6-00 Enghicn Braine, Manage, Charleroi, Namen langs Geeraerds bergen 5-55 H-59 2-51 0-00 6-00 Sollegcra, langs Erpe-Mcire. 6.05 (7-25 's zat12.30 6.02 Moorsel, Opwyck, Mechelen, Antwerpen 5,10 9,30 3,24 6,12 letter d laDgs Denderleeuw. L'uiqne Sn urn. NAAR AELST UIT Ath 6.49 10.30 1.16 4.09 7.58 9.05 Anlw. 5.15 6,40 9,15 9.50 10.50 E. 1* 2* 3* kl. 12-15 3-15 E. l°2°3e kl. 3-54 4.45 5.54 6.50 E. le2° 3kl. 9.05 Brussel 6.20 direct 7.15 E 3 kl. 7.30 9.00 11.06 11 53 1-50 dir. 1.55 3.00 E4.49 5.19 E 5.50 7.17 8.15 E 3 kl. 8.20 11-45. Dendermonde 7.07 9.41 11.34 2.27 5.27 8.23 10.48 Geeraerdsbergen 7.22 11.08 2.00 4.50 8.33 9.41 Gent 6.2*7.39 E 3 kl. 8.15 9 43 1 1.07 12.31 E 3kl. I.55 4-10 dir. 0.00 E 5.06 8.09 dir. 8.18 9.35 E 3 kl. Lessen 7.09 10.50 1.42 4.29 8.18 9.25 Lokeren 6.38 8.48 10.57 1.48 4.56 7.53 Ninove 7.55 11.36 2.28 5.18 9.01 10.09 Oostende 0.00E 6.04 6.19E. 1 2 3 kl. 9.00 0 00 0.00 II.12 E 3 kl. 11-54 2,01 3.29 0.00 E 3 kl. 6.04 uit Gent naar Moortzeele, Sottegem, Geeraerdb., Enghien, Braine-le Comte 5.50 8.12E 8.58 11.18 2.20 5.40 6.55 6.59 UIT GEERAERDSBERGEN NAAR Maria-Lierde.Sollegem, Moortzeele en Gent, 5.15 7.24 8.35 dir. 9.54 11.58 2.58 4.48 5.50 E 8.51 uit Denderleeuw naar Haeltert, Burst, Herzele, Sotteg. Audenaerde, ABsegem Kortryk, 6.12 0.00 9.01 12.55 6.C9 7.20 direct. uit Sottegem langs denderleeuw naar Aelst, (5.38 's Zalerd.) 7.49 12.06 1.28 5.00 7.48 uit Antwerpen naar St. Nikolaes, Lokeren en Gent 4.35 7.12 8.57 10.55 2.05 3.45 5.12 6.30 9.10 E 3 kl. uit Gent naar Lokeren, St. Nikolaes en Antwerpen 4.25 7.05 8.00E 9.25 l't.50 2.20 5.25 7.05 9.05E 3 kl. Uit Sottegem langs Erpe-Meire. 7.49 1.58 7.48 uit Antwerpen (zuid) naar Opwyck, Moorsel en Aelst: 5,50 10,04 4,17 7,12 AELST, 25 SEPTEMBER 1882. Nous Léopold deux Roi des Beiges. A tous présents et 5 venir, faisons savoir Le Tribunal de première instance, séant h Termonde, arrondissement judiciaire de la province de la Flandre Oriëntale, première chambre, a rendu le jugement suivanl En cause de Camille Vrancken, éditeur- imprimeur du journal, Hel Verbond van Aelst, domicilié k Alost, demandeur, répre- senté par Maitre Eyerman, avocat-avoué, Contre, Clément Van de Putte, éditeur-im- primeur du journal le Denderbode domici lié k Alost, défendeur. ayant avoué Maitre Heyvaerl, plaidant Maitre Adolplie Calewaert, avocat k Alost En vertu de la permission d'assigner k brei délai, accordéele trente juillet mil huit cent quatre vingt-un, par Monsieur le Président de ce siège sur la requète lui présentée a cette fin, et par exploit du premier aoilt mil buit cent quatre vmgt-un, enrégistré, le demandeur, fit assigner le défendeur devant co tribunal pour: Attendu que le défendeur s'est permis d'at- taquer dans une série d'articles publiés dans son dit journal, le Denderbode. le journal du demandeur, liet Verbond van Aelst, notamment 1° dans un article du numero du quinze mai dernier, 2e page, première colonne, intitulée Weeral een olficiëel vuilbaard commencant par ces mots Het Parket van Dendermonde heeft zich woensdag etc. et finissant par les mots der onalhankelijke zedeleer zal be treffen; 2° dans un article du numero du vingt- neuf mai suivant, deuxième page, première et deuxième colonne intitulée Het Verbond commencant par ces mots a De schrijvelaars van het Verbond zijn blijkbaar» etc. et finissant par ceux-ci a naar T liberalismus is overge- loopen en er definilivelijk was bij ingelijfd 3° dans un article du numero du vingt-six juin dernier deuxième page première colonne iriti- tulé a Meester Van Ruysseveltcommencant par ces mots a üe corectionnele rechtbank van Dendermonde etc. et finissant par ceux- ci e zietdaar nu genoeg voor heden. Attendu que les imputations contenues dans ces articles sont mensongèreset diffamatoires, puisque le nommé Van Ruyssevelt n a jamais élé ni le co-redacteur, ni le correspondant du journal, ont pour but et doivent avoir pour eftet de jeter le mépris et le disci édit sur le demandeur et le journal dont-il est proprié- taire. et contre lequel elles sont dirigées, qu'elles lèsent gravement les inlérêls mate- riels du demandeur, en même temps qu'elles portent atteinte k son honneur, et k sa consi- dération Attendu aue le demandeur, a droit k la juste réparation du préjudice moral et matériel qu'il a subi et qu'il subira dans la suite, s'y voir et entendre condamner k payer au demandeur k litre de dommages-intéiéts en réparation du dommage moral et matériel déjk essuyé et k essuyer dans la suite, une somme de quatre mille francs entendre autoriser le demandeur k faire insérer aux frais du defendeur le jugement k interveuir dans tels journaux qu'il jugera convenir etcejusqu'k concurrence de cinq cents francs. S'entendre condamner k insérer le dit jugement dans le journal le Denderbode dans le premier numero k partir de la signification du jugement, k la première page, dans les mêmes caractères que les articles incriminés et sous la rubrique réparation ju diciaire et k réitérer deux fois cette insertion dans les numéros suivants sous peine de cent francs pour chaque jour de retard, Entendre dire pour droit que les condamna- tions qui seront prononcées contre le defen deur serorit executoires par la contrainte par corps, finalement s'entendre le défendeur con damner k l'intérêt judiciaire et aux dépens. Voir ordonner l'insertion provisoire du ju gement k intervenir nonobstant opposition, ou appel,et sans caution. Conclusions fondées sur l'exposé qui précède le dommage materiel et moral causé au demandeur, l'ariicle mil trois cent quatre vingt-deux du code civil, 1 article dela loi du vingt-sept juillet mil huit cent septante-un, et sur tous autres moyens k faire valoir. Maitre Heyvaert s'étant constilué avoué pour le défendeur fit signilier le sept oclobre mil liuit cent quatre vingl-un les conclusions sui- vantes Sous la réserve expresse de tous moyens et conclusions ultérieures k notifier comme de conseil. Attendu que le demandeur ne se trouve nommé ni désigné même de la (agon la plus indirecte dans les numeros du Denderbode des quinze et vingt-neuf Mai et vingt-six Juin der nier. Qu'on chercherait vainement dans le jour nal du défendeur une allusion quelconque k la personne ou k l'honneur du demandeur. Attendu que le Denderbode s'est borné dans les trois numeros signalés k désigner Van Ruyssevelt, comme ancien co-redacteur et correspondant du journal le Verbond. Attendu que cette allégaliori ne constitue, comme le prétend le demandeur, ni un men- songe, ni une imputation, ni une diffamation. Qu'en effet, le fait pour Van Ruyssevelt d'avoir avant, les poursuiles judiciaires et sa condamnalion collaboré k la rédaction d'un journal est un fait licite, qui certes ne saurait porter atteinte k l'honneur ou k la considéra- tion de son auteur ou du journal qui a recu la collaboration et n'expose ni l'un, ni l'autre au mépris public. Attendu que s'il est de doctrine el de juris prudence que le journaliste et le publiciste, sont des hommes politiques, dont la considéra- tion en ce qui touche cette face de leur person- nalité peut élre altaquée sans abus, il est absolument certain que le journal en lui-même appartienl au domaine de la vie publique et politique, se trouve soumis comme tel aux appréciations, critiques et discussions les plus étendues et les plus variées et que le journal avec ce caractère public est complètement dis tinct dela personne privée, de l'imprimeur ou éditeur. Attendu que dans l'espèce l'apprécialion du Denderbode au sujet d'un ancien collaborateur possible du Verbond n'inflige aucun grief ima ginable au demandeur. Que prétendre que toutes les appréciations désagréables,voire les attaques produites dans la presse contre un journal attribuent ipsofacto le droit k l'imprimeur ou l'éditeur de s'en plaindre et d'en poursuivre reparation ce serait demander la suppression non seulement de la liberlé de la presse, mais de la libre mani festation des opinions au sujet de tout ce qui appartient au domaine public et politique, libertés positivement garanties par la constitu tion. Attendu au surplus que l'apprécialion du Denderbode quant k la qualité de correspon dant du Verbond attribuée k Van Ruyssevelt trouve son contre-poids dans I'appreciation contraire faile par le Verbond qui dans le nu mero du vingl-deux Mai désignait positivement et clairement Van Ruyssevelt, comme le cor respondant et le co-rédacteur du Denderbode. Que cette désignation était si claire que, dès les virigt-six et vingl-neuf Mai, les journaux libéraux le Koophandel et la Gazette van Den dermonde affirmaient k leurtour que Van Ruys sevelt étail le correspondant du Denderbode. Attendu qu'eu égard surtout k la polémique du Verbond ces appréciations ne sont que des arguments de polémique, et ne dépassentpas ces accusations banales, que les journaux se lancenl quoidiennement, les uns aux autres; que si par impossible un caractère dommagea- ble pouvait leur être attribué le dommage occasionné au Denderbode par le Verbond serait plus grave que celui dont se plaint le demandeur. D'oü résultérait pour le moins, une compen- tation évidente. Par ces motifs el tous autres mêmes k sup- pléer d'office, plaise au tribunal déclarer le demandeur ni recevable ni fondé le condamner aux dépens en le déboutant de son action En réponse k ces conclusions le demandeur fit notifier un écrit dont la teneur suil En ce qui concerne le défaut de dési gnation du demandeur dans les articles iucri- miués. Attendu que le rédacteur ou l'éditeur d'un journal est recevable a intenter faction en dommkges-intérêls k raison des imputations dérigés contre la rédaction et qui tendent k désigner le journal. Attendu qu'il n'est pas vrai que le Verbond aurait imputé au Denderbode dans son numero du vingt-deux Mai mil huit cent quatre-vingt un. que Van Ruyssevelt serait son correspon dant ou co-rédacteur. Pour ces motifs et tous autres k faire valoir le demandeur conclut k ce qu'il plaise au tri bunal, sans avoir égard aux conclusions signi fies par le défendeur le vingt-neuf octobre mil huit cent quatre-vingt-un, et dont il sera débouté.adjuger au demandeur les conclusions de son exploit introdulif d'inslance, condam ner le défendeur aux dépens. La cause régulièrement introduite fut après plusieurs remises appelée k l'audience du vingt-sept Avril mil huit cent quatre vingt- deux. A cette audience Maitre Eyerman développa les moyens du demandeur, et déclara persister dans les conclusions signifies au procés, Maitre Callewaert plaida longuement les moyens du défendeur et Maitre Heyvaert dé clara persister dans ses précédentes conclu sions. Le tribunal ordonna la communication des pièces au Ministère Public qui donna son avis k l'audience du vingt qnatreJuin mil huit cent quatre-vingt deux. et après avoir tenu la cause en délibéré, le tribunal rendit k l'audience de ce jour le jugement suivant Ouï les parties en leurs moyens et conclu sions. Vu les pièces du procés. Attendu qu'il s'agit de décider si les articles que contient le journal le Denderbode dans ses numeros du quinze Mai, vingt-neuf Mai, et. vingt-six Juin mil liuit cent quatre vingt-un, et qui sont indiqués dans l'exploit d'ajourne- ment, renferment des imputations mensongè- res et diffamations pour le journal Het Verbond, et si le demandeur Vran'ken, proprié- taire-édileur de ce journal, est fondé k s'en plaindre et k demander la réparation du préju - dice moral et matériel qu'il prétend avoir subi Attendu que, dans les dits articles, le jour nal le Denderbode, dont le défendeur est l'édi teur et imprimeur, impute au journal Het Ver bond d'avoir pour co-rédateur et correspon dant le sieur Van Ruyssevelt, instituteur officiel k Moorsel, condamrié du chef d'atten- tats k la pudeur. Attendu que le but de ces imputations diri gées contre un journal professanl des opinions politiques opposées a celles du Denderbode, a été évidemment de jeter le mépris et le discré- dit sur un adversaire et lui porter préjudice dans son industrie en détournant de sa clien- telle tous les honnêtes gens. Attendu qu'il est incontestable que le de mandeur propriétaire-éditeur du Verbond a le droit de se plaindre de ces imputations et d'en demander la réparation en justice. Que e'est en vain que le défendeur objecte que le demandeur, n'est ni nommé ni désigné dans ses articles el que Van Ruyssevelt, n'y est désigné que comme ancien co-rédacteur et correspondant. Qu'il suffit en effet que ces articles soient mensongers et fails en vue de discrédi- ter le journal Het Verbond pour que le deman deur, propriétaire-éditeur du dit journal, ait le droit d'agir en justice en réparation du pré judice souffert. Qu'il est inexact, comme le soutient le dé fendeur, que Van Ruyssevelt n'est désigné dans les articles incriminés que comme an cien co-rédacteur et correspondant; qu'a la simple lecture de ces articles, il est facile de se convaincre que l'on y fait passer Van Ruys sevelt comme co-rédacteur et correspondant du Verbond sans qu'il y soit question du passé. Que e'est bien k tort, que pour prétendre k l'immunité de ses articles mensongers, le défendeur cherche k s'abriter derrière le prin cipe de la liberté de la presse. Que ce grand principe, conquête de la civilisation moderne, n'a pas été proclamé par notre constitution, pour couvrir d'impunité ceux qui en absuent pour porter prejudice k autrui, mais pour permettre la libre discussion de toutes les opinions honnêtes, qu'elles soient religieuses, économiques ou philosophiques. Que e'est aussi en vain que le défendeur oppose la compensation en soutenant que le Verbond dans le numero du vingt deux mai de son journal avance que Van Ruyssevelt serait le co-redacteur et correspondant du Dender bode. Qu'en effet, outre qu'en cette matière il n'y a pas lieu k compensation, la partie lèsée devant agir en réparation du préjudice essuyé par les veies légales et non en deliquant elle même, elle ne saurait jamais être appli- quéedans l'espèce.oüd'un cótéil yaimputation directe, tandis que d'autre part il n'y a qu'une insinuation plus ou moins claire provoqué par l'altaque. Que cette riposte toute fois, est de nature k atténuer le préjudice causé et doit être prise en considérationdans l'application des moyens pour la réparation du prejudice causé Quant au dommage Attendu que le demandeur ne justifie d'aucun dommage matériel et que le dommage moral attenué par la riposte du demandeur sera réparé par des insertions du présent jugement dans le journal du défendeur. Par ces motifs le tribunal faisant droitoui Monsieur Bernolet, Procureur du Roi, eu son avis en partie conforme. Dit que les articles insérés dans les numeros du Denderbode du quinze mai, vingt-neuf mai et vingt- six juin mil liuit cent quatre vingt-un désignés dans l'exploit d'ajournement con- liennent des imputations mensongères de na ture k porter préjudice au demandeur. Dit que le demandeur n'a justifie d'aucun dommage matériel, condamne le défendeur, d litre de réparation du dommage moral causé au demandeur, d insérer dans son journal le Den derbode a la première page, le présent jugement fusqu'a trois reprises successives d commencer dansle premier numero d parailre après la signi fication du présent jugement avec l'intitulé <t Réparation judiciairek défaut dequoi faire, autorise le demandeur k faire ces inser tions dans un journal k son choix jusqu'k concurrence de cinq cents francs k recuperer contre le défendeur. Dit qu'il n'y a pas lieu a prononcer Ia con trainte par corps, condamne le défendeur aux dépens taxés k, non compris le coüt de l'expé- dition du présent jugement. Ainsi fait, jugé et prononcé k l'audience publique de ce tribunal le vingt-quatre juin mil buit cent quatre vingt-deux, première chambre oü siégeaient Messieurs Schellekens, Président, Landuyt et Angelet, Juges, Du Rutte, Substitut Procureur du Roi, Bogaert, Greffier-adjoint. (Signc) J. E. Schellekens et T. Bogaert. Mandons et ordonnons k tous huissiers a ce requis de mettre le présent jugement a exe cution. A tous Procureurs généraux et k nos Pro cureurs prés les tribunaux de première in stance d'y tenir la main. A tous Commandants et Officiers de la force publique d'y prêter main forte lorsqu'ils en seront légalement requis. En foi de quoi le présent jugement a été signéet scellé du sceau de ce tribunal. Pour expédilion conforme Le Greffier, Enrégistré etc. Le Receveur, (Signé) Ed. Veruulst. Copie conforme Signature illisible. 117.0 V Velen onzer geëerde lezers de fransclie taal onmachtig, zullen niets begrijpen van 't vonnis dat wij verplicht zijn, in drij opeenvolgende nummers af te kondigen. Wij zijn hen dus eenige uillegging verschuldigd. Luistert Toen wij de zoo schandige als walgelijke aan slagen tegen de zeden en eerbaarheid door den oflicieelen vuilbaard Van Ruyssevelt op zijne leerlingen gepleegd, bekend maakten, deden wij,op de stelligste verzekering die er ons door geloolbare personen van gegeven was, opmer ken dat gezegde Van Ruyssevelt, een der cor respondenten en medeopstellers was van 't Verbond. Vrancken daagde ons hierom voor de Recht bank van Dendermonde, bewerende dal die aantijging lasterlijk en dus van aard was hem te schaden in zijne onderneming als uitgever van 't Verbond. Hij eischte eene schadeloos stelling van niet min of meer dan 4000 franks en de afkondiging van 't lusschen te komen vonnis in verscheidene dagbladen lot concur rentie van 300 franks. De Rechtbank verklaart onze aantijging logenachtig, en, aangezien Vranken niet heeft kunnen bewijzen dat wij hem eenige hoege- naamde stoffelijke schade hebben toegebracht, oordeelt zij verder dat de zedelijke schade door Verbond geleden, genoegzaam zal ver goed zijn door drij opeenvolgende afkondigin gen van haar vonnis. De koophandel van Antwerpen en de Gazet van Dendermonde hadden, uit 't artikel van 't Verbond in antwoord op 'l onze, besloten dat Van Ruyssevelt de correspondent was, niet van 'l Verbond, maar wel van den Denderbode, en deze twee liberale bladen verhaasten zich om het aan hunne lezers bekend te maken. Uit dien hoofde, konden wij tegen deze twee liberale bladen de zeilde aktie inspannen, doch de rechtsgeleerden welke wij raadpleegden,von den die aantijging zoo onbeduidend, zoo on schadelijk dat zij ons aanrieden de zaak te laten varen... En wij hebben hunnen raad ge volgd. Zietdaar, geëerde lezers, in 't kort het his- torieke der gansche zaak. Remplacanten geleverd door het gouvernement. Donderdag der verledene week heeft te Brussel,op hel stadhuis,de loting plaats gehad, voor het bekomen van eenen plaatsvervanger door het gouvernement. Er waren 1,745 lotelingen die gestort had den. Op dit getal hebben er slechts 796 een man kunnen bekomen, de 949 andere kunnen zelf eenen zoeken. En nochtans hadden de liberale gazetten, vóór de kiezingen, gemeld, dat de Staat aan al de aauvragen zou kunnen voldoen. iMen ziet hoe gegrond de kritieten der Cat- holieken waren, toen zij het gouvernement ver weten dat het, door zijne veranderingen, ge brek aan plaatsvervangers kreeg. Onder M. Malou waren er nooit te kort. Zou deze uitslag het gouvernement niet moe ten aanzetten de wet te veranderen De agen ten in remplacement hebben zooveel mannen als zij willen en het gouvernement heelt er al toos te kort. Dit is een bewijs dat het geen verstand van den stiel heeft, dus moet het er van afzien. Zoo spreekt de gezonde rede. Ongelukkig lijk, de inzichten van het gouvernement zijn eerder de plaatsvervanging moeielijk, ja. on mogelijk te maken dan ze te begunstigen en helpt het de huisvaders en de jongelingen in den druk. HANDEL EN NIJVERHEID. Wijnoogst. De wijnoogst heelt, in 1881,in Frankrijk,lot 58,577,669 hektoliters beloopeu. Behalve dit getal hektoliters druivenwijn,heeft men 2 millioen hectoliters wijn van gesuikerd water gefabrikeerd,hetgeen de produktie brengt op 40 millioen 500,000 hektoliters. Schat men nu de gemiddelde weerde op 40 fr., dan brengt de wijn-industrie dat jaar op, 1 milliard Q20 millioen francs. At de wijn van den laatsten oogst is niet aan het inlandsch verbruik geleverd de uitvoer heeft er een zekere hoeveelheid gevraagd en er ligt er nog in het magazijn. Het verbruik in 't land heeft wijn van vreem den oorsprong doen komen,en wijnen gebruikt van rozijnen gemaakt. Van 1 september tot 31 december 1881 en van 1 januari tot 51 augusli 1882 werd er in gemeenen wijn ingevoerd voor eene weerde van 192 millioen 627 duizend 749 fr. De uitvoeren, gedurende hetzelfde tijdvak, beliepen eene weerde van 56 millioen 443 dui zend 950 fr.Men schat dat er gedurende gemeld tijdstip, 69 millioen 890 duizend kilo rozijnen zijn ingevoerd.Genomen dat er 50 kilo per hek- toliter gebruikt zijn, dan zou men aannemen dat er 2 millioen 400 duizend hektoliters van dien wijn gelabrikeerd is. Schat men dien wijn per hektoliter op 20 fr., dan bekomt men eeneschatting van 48 millioen. De raming der beweging wordt dus als volgt verdeeld t 38 millioen hektoliters natuurlijken wijn ter weerde van 1,540.000,000 Wijn van gesuikerd water 80,000,000 Wijn van rozijnen 48.000,000 Invoer 192,627,749 Uitvoer 56,943,956 Rechten aan deschatkist betaald 159,720,786 Totaal fr. 2,056,692,491 Koloniale tentoonstelling te Amsterdam. N° 4 der Ofjicieele Courant van de internationale, koloniale en uitvoerhandel-tentoonstelling bevat,behalve de namen der leden van dekomi- teiten van Engeland, Spanje en Belgie, de namen der bijzondere kommissarissen van de fransche republiek, van de republiek Haïti, van China, Japan en Perzië. Het meldt dat het bestuurder nederlandsche IJzeren-Spoorwegmaatschappij besloten heelt, alle goederen,voor de tentoonstelling bestemd, kosteloos heen en terug te voeren.Ten gerieve van het groot aantal vreemdelingen die de ten toonstelling zullen bezoeken, heeft men eene vreemdelingen-bureel opgericht, dat zooveel mogelijk zal zorg dragen voor goede huisves ting, en belast zal zijn met het kosteloos ver strekken van inlichtingen. Hel zal in het lokaal de Brakke Grond gevestigd worden. Binnen kort zal men de laatste hand leggen aan het timmerwerk van het booldgebonw, om daarna met de inwendige betimmering en versiering te beginnen. Het gebouw voor de nederland sche koloniën, dat eene oppervlakte van 400 m. v. zal beslaan, is in opbouw. Het bijvoegsel bevat het programma der ver schillende groepen van aldeeling 2: Een plaat stelt den gevel van het hoofdgebouw voor, die in oosterschen stijl zal opgetrokken worden. LETTERNIEUWS; De Christen onderwezen, of de Mechelsche Catechismus in onderwijzingen aan het volk voorgedragen, door C. Peeters, kanonik-regelier van Tongerloo en J. Mon- sieurs, pastor, dat is de titel van een werk welk onlangs verschenen is. Het is een schoon en belangrijk werk, dat reeds zijne tweede uitgaaf beleeft; het beslaat vier lijvige boekdeelen, die te samen 1600 blad zijden uitmaken. De schrijftrant van het werk is eenvoudig en vloeibaarde druk is bezorgd

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De Denderbode | 1882 | | pagina 1