57ste Jaar Zondag8 October 1882 882. IJZEREN WEG. VERTREKUREN UIT AELST NAAR VERTREKUREN UIT 1>E VOLGENDE STATIËN: Réparation judiciaire. Sehoiea zonder God. ABONNEMENTPRIJS6 FRANKS 'S JAARS. De inschrijving eindigt met 31 December. Dendermonde. 4-56 6-40 8-45 12-22 3-09 6-38 10.08 Lokoren. 4-56 6-40 8-45 12-22 3-09 6-38 Mecbelen. 4-561 6-401 7-17d 8-12d Exp. 1*4*3*kl. 8-451 1l-59d l-04d Exp. 1*3* 3'kl. 2-51d 3-091 6-0ud 6-38/ 10-06d Exp. l*2*3«kl. 4nlw. 4-561 6-40i 7-l7d 8-l2dExp. 3kl. 8-451 1-04dExr. 1* 2* 3* kl. 2-51d 3-091 6-00d6-381 10-06d Exp. 1* 2* 3e kl. Brussel, langs Denderleeuw. 4 31 7-32 O-OO 8-12 E 3 kl. 9-13 10-23 dir. M-59 1-04 ES kl. 2-50 4 49 direct 5-2ü E o-OO 8-52 9-14 10-08 E 3 klas. Leuven, Thienen, Luik, Verviers 4-31 d 4-561 6-401 8-12d 3 klas. 8-45/ l)-0dd 9-13d (I1-59J tot LeuveD) l-04d Exp. 2» 3* kl. 2-50d S-20d Exp. 2' kl. 6-C0d 9-14d 1M8 Exp. 3 kl. (1) Nota. De letter 1 beteekent langs Termonde en de Gent, (5-00 's vrije. 7-02dir. 7-56 E3 kl. 8-47 9-41 12-21 12-40 2-28 dir. 3-08 0-00 3-38 E 3 kl. 6-12 6-35 8-54 Exp 3 kl. 9-36 12-36 Brugge, Oostende. 7-56 Exp. 3 kl. 9-41 12-21 12-40 2-28 dir. 3 38 0 00 E 1» 2* 3» kl. 6-35 8-54 E 3kl. Doomyk, Mouscro», Korlryk, Ryssel (langs (lend) 8-47 12-21 12-40 3-08 3-38 Êxp. 6-12 6-35 Doorn. Mouse. Kortryk, Ryss. langs Alh5-55 O-üO 11-59 11-59 2-51 6-00 Ninove, Geeraerdsbergen, Lessen, Atb 5 55 0-00 8-12 2-51 0-00 6 00 9-11 Bergen, Quiévrain 5-55 0-00 8-12 11-59 2-51 0-00 6-00 Enghien Braine, Manage, Charleroi, Nanum langs Geeraerds bergen 5 55 11-59 2-51 0-00 6-00 Sotlegem, langs Erpe-Meire. 6.05 (7-25 's zat12.30 6.02 Moorsel, Opwyck, Mechclen.Anlwerpen 5,10 9.30 3,24 6,12 letter d langs Denderleeuw. ANNONCENPRI.IS, per drukregel: GewoDe 20 cent. Reklamen fr. f,00. Vennissen op bladz. 50 cenl. Unique .Saum. NAAR AELST UIT Alh 6.49 10.30 1.18 4.09 7.58 9 05 Anlw. 5.15 6,40 9,15 9.50-10.50 E. 1« 2" 3e kl. 12 15 3-15 E. Iu2»3' kl. 3-54 4 45 5.54 6.50 E. le2° 3* kl. 9.05 Brussel 6.20 direct 7.15 E 3 kl. 7.30 9.00 li 06 11 53 1-50 dir. 1.55 3.U0 E4 49 5.19 E 5.50 7.17 8.15 E 3 kl. 8.20 11-45. Dendermonde 7.07 9.41 1 1.34 2.27 5.27 8.23 10.48 Geeraerdsbergen 7.2*2 1 1.08 2.00 4.50 8.33 9.41 Gent 6 24 7.39 E 3 kl. 8.15 9 43 11.07 12.31 E 3kl. I.55 4-10 dir. 0.00 E 5.06 8.09 dir. 8.IS 9.35 E 3 kl. Lessen 7.09 10.5u 1.42 4.29 8.18 9 25 Lokeren 6.38 8.48 10.57 1.48 4.56 7 53 Ninove 7.53 11.36 2.28 5.18 9.01 10.09 Oostende 0.00E 6.04 6.19E. 1 2 3 kl. 9.00 0 00 0 00 II.12 E 3 kl. 11-54 2,01 3.29 0.00 E 3 kl. 6.04 uit Gent naak Moortzecle, Sottegem, Gecraerdb., Enghien, Braine-le Comte 5.50 8.12E 8 58 11.18 2.20 5.40 6.55 6.59 oit geeraerdsbergen naar .Mana-Lierde, Sotlegem, Moorlzeele cn Gent, 5.15 7 24 8.35 dir. 9.54 14.58 S.58 4.48 5.50 E 8.51 dit Denderleeuw naar Haeltert, Burst, Herzele, Sotleg. Audenaerde, ABsegenj Kortryk, 6.12 0.00 9.01 12.55 6.C9 7.20 direct. dit Sottegem langs denderleeuw naar Aelst, (5.38 s Zaterd.) 7.49 1*2.uo l.*28 5.0O 7.48 U'T Antwerpen naar St. Nikolaes, I.okeren en Gknt 4.35 7.12 8.5; 10.35 2.05 3.45 5.12 6 30 9.10 E 3 kl. .fN7«?AAR '-okeRE". St. Nikolaes en Antwerps* 11 *T°c n° 0CF 9 i5 2--° 5-4S 7-üïi D05E 3kl. Uil Sotlegem langs Erpe-Meire. 7.49 1.58 7.48 uit Antwerpen (zuid) naar Opwyck, Moorsel en Aelst: 5,50 10,04 4,17 7,12 AELST, 7 OCTOBER 1882. Nous Léopold deux Hoi des Beiges. A tous présents et venir, faisous savoir Le Tribunal de première instance, séant a Termonde, arrondissement judiciaire de la province de la Flandre Oriëntale, première chambre, a rendu le jugement suivant En cause de Camille Vrancken, éditeur- imprimeur du journal, llel Verbond van Aelst, domicilii a Alost, demandeur, répre senté par Maitre Eyerman, avocat-avoué, Contre, Clément Van de Putte, éditeur-im- primeur du journal le IJenderbode domici- lié Alost, défendeur, ayaut avoué Maitre Heyvaert, plaidant Maitre Adolplie Calewaert, avocat h Alost En vertu de la permission d'assigner k bref délai, accordée le trente juillel mil iiuit cent quatre vingt-uu, par Monsieur le Président de ce siège sur la requèle lui présentée a cette fin, et par exploit du premier aoüt mil huit cent quatre vingt-un, enrégistré, le demandeur, fit assigner le défendeur devant ce tribunal pour: Attendu que le défendeur s'est permis d'at- taquer dans une série d'articles publiés dans son dit journal, le Denderbode. le journal du demandeur, liet Verbond van Aelst, notamment i* dans un article du numero du quinze mai dernier, 2C page, première colonne, intitulée Weeral een officiéél vuilbaard commencant par ces mots Het Parket van Dendermonde heelt zich woensdag elc. el finissant par les mots der onafhankelijke zcdeleer zal be treffen; 2° dans un article du numero du vingt- neuf mai suivant, deuxième page, première et deuxième colonne intitulée Hei Verbond commencant par ces mots De schrijvelaars van het Verbond zijn blijkbaar» etc. eifinissant par ceux-ci naar '1 liberalismus is overge- loopen en er deiiriilivelijk was bij ingelijfd; 3° dans un article du numero du vingt-six juin dernier deuxième page première colonne inti- tulé Meester Van Kuysseveltcommencant par ces mots De coreclionnele rechtbank van Dendermonde etc. et finissant par ceux- ci zietdaar nu genoeg voor heden. Attendu que les imputations contenues dans ces articles sont mensongèreset diffamatoires, puisque le nommé Van Kuyssevelt n a jamais été ni le co-redacteur, ni le correspondant du journal, out pour but et doivent avoir pour effet de jeter le mépris et le discrédit sur le demandeur et le journal dont-il est proprié- taire. et contre lequel elles sont dirigées, qu'elles lèsent gravement les intéréts mate- riels du demandeur, en même temps qu'elles portent atteinte k son lionneur, et k sa coosi- dération Attendu que le demandeur, a droit k la juste réparation du préjudice moral et matériel qu'il a subi et qu'il subira dans la suite, s'y voir et entendre condamner a payer au demandeur k titre de dommages-inléièts en réparation du dommage moral et matériel déjk essuyé el k essuyer dans la suite, une somme de quatre mille francs entendre autoriser le demandeur k faire insérer aux frais du defendeur le jugement k intervenir dans iels journaux qu'il jugera convenir etcejusqu'k concurrence de cinq cents francs. S'entendre condamner k insérer le dit jugement dans le journal le Denderbode dans le premier numero k partir de la signification du jugement, k la première page, dans les mêmes caractères que les articles incriminés el sous la rubrique réparation ju diciaire et k réilérer deux fois cette insertion dans les numéros suivants sous peine de cent francs pour cliaque jour de retard. Entendre dire pour droit que les condamna- tions qui seront prononcées contre le defen deur serorit executoires par la contrainie par corps, finalement s'entendre le défendeur con damner k l'intérêt judiciaire et aux dépens. Voir ordonner l'insertion provisoire du ju gement k intervenir nonobstant opposition, ou appel,et sans caution. Conclusions l'ondées sur l'exposé qui précède le dommage materiel et moral causé au demandeur, l'arlicle mil trois cent quatre vingt-deux du code civil, Particle dela loi du vingt-sept juillet mil huit cent septante-un, et sur tous autres moyens k faire valoir. Maitre Heyvaert s'étant constilué avoué pour le défendeur fit signifier le sept octobre mil huit cent quatre vingl-un les conclusions sui- vantes Sous la réserve expresse de tous moyens et conclusions ultérieures k notifier comme de conseil. Attendu que le demandeur ne se trouve nommé ni désigné même de la fagon la plus indirecte dans les numeros du Denderbode des quinze et vingt-neuf Mai et vingt-six Juin der nier. I Qu'on chercherait vainement dans le jour nal du défendeur une allusion quelconque k la personne ou k l'honneur du demandeur. Attendu que le Denderbode s'est borné dans les trois numeros signalés k désigner Van Ruvsseveit, comme ancien co-redacteur et correspondant du journal Ie Verbond. Attendu que cette allégation ne constilue, comme le prétend le demandeur, ni un men- songe, ni une imputation, ni une diffamation. Qu'en effet, le fait pour Van Kuyssevelt d'avoir avant, les poursuites judiciaires el sa condamnalion collaboré k la rédactiou d'un jouinal est un fait lieile, qui certes ne saurait porter atteinte a l'lionneur ou k la considéra- tion de son auteur ou du journal qui a recu la collaboration et 11'expose ni Pun, ni l'autre au mépris public. Attendu que s'il est de doctrine etde juris prudence que le journaliste et le publiciste, sont des hommes poliiiques, dont la considera tion en ce qui touche cette face de leur peraon- nalité peut êlre attaquée sans abus, il est absolument certain que le journal en lui-même appartient au domaine de la vie publique et politique, se trouve soumis comme tel aux apprécialions, critiques et discussions les plus étendues et les plus variées et que le journal avec ce caractère public est complètement dis tinct dela personne privée. de l'imprimeur ou éditeur. Attendu que dans l'espèce l'appréciation du Denderbode au sujet d'uri ancien collaborateur possible ilu Verbond n'inflige aucun grief ima ginable au demandeur. Que prétendre que toutes les apprécialions désagréables,voire les attaques produites dans la presse contre un journal altribuent ipsohicto le droit a l'imprimeur ou l'édileur de s'en plaindre et d'en poursuivre reparation ce serail demander Ia suppression non seulement de la liberté de la presse, mais de la libre mani festation des opinions au sujet de tout ce qui appartient au domairie public et politique, libertés posilivement garanties par la constitu tion. Attendu au surplus que l'appréciation du Denderbode quant k la qualité de correspon dant du Vei bond altribuée a Van Kuyssevelt trouve son contre-poids dans l'appréciation contraire faite par Ie Verbond qui dans le nu mero du vingl-deux Mai désignait positivement et clairement Van Ruyssevelt, comme le cor respondant et le co-rédacteur du Denderbode. Que cette désignaiion étail si claire que, dès les vingt-six et vinut-neuf Mai. les journaux libéiaux le Koophandel et la Gazelle van Den dermonde affirmaient k leur lour que Van Ruys sevelt étail Ie correspondant di Denderbode. Attendu qu'eu égard surtout k la polémique du Verbond ces apprécialions ne sont que des arguments de polémique, el 11e dépassent pas ces accusations banales, que les journaux se lancent quoidiennement, les uns aux autres que si par impossible un caractère dommagea- ble pouvait leur ètre attribué le dommage occasionné au Denderbode par le Verbond serail plus grave que celui dont se plaint le demandeur. U'oü résultéraitpour le moins, une compen- lalion évidente. Par ces motifs el tous aulres mémes k sup- pléer d'office, plaise au tribunal déclarer le demandeur ui recevable ni fondé le condamner aux dépens en le déboutant de son action En réponse k ces conclusions le demandeur fit notifier un écrit dont la teneur suil En ce qui concerne le défaut de dési - gnation du demandeur dans les articles iucri- minés. Aliendu que le rédacteur ou l'édileur d'un journal est recevable k intenter Taction en dommages-intérêts k raison des imputations dérigés contre la rédaction et qui lendent k désigner le journal. Attendu qu'il n'est pas vrai que le Verbond aurait impulé au Denderbode dans son numero du vingt-deux Mai mil huit cent quatre-vingt un. que Van Ruyssevelt serait son correspon dant ou co-rédacteur. Pour ces motifs et tous autres k faire valoir le demandeur conclut k ce qu'il plaise au tri bunal, sans avoir égard aux conclusions signi fies par le défendeur le vingt-neuf octobre mil huil cent quatre-vingt-un, et dont il sera débouté.adjuger au demandeur les conclusions de son exploit iutrodutif d'instance, condam ner le défendeur aux dépens. La cause régulièrement introduite fut après plusieurs remises appelée k Taudience du vingt-sept Avril mil huit cent quatre vingt- deux. A cette audience Maitre Eyerman développa j les moyens du demandeur, et déclara persister dans les conclusions signifiées au procés, Maitre Callewaert plaida longuement les moyens du défendeur et Maitre Heyvaert dé- clara persisier dans ses préeédentes conclu sions. Le tribunal ordonna la communication des pieces au Ministère Public qui donna son avis k l'audience du vingt qnatreJuin mil huit cent quatre-vingt deux. et après avoir tenu la cause eu délibéré, le tribunal rendit k l'audience de ce jour le jugement suivant Ouï les parties en leurs moyens et conclu sions. Vu les pièces du procés. Attendu qu'il s'agit de décider si les articles que contient le journal le Denderbode dans ses numeros du quinze Mai, vingt-neuf Mai, et vingt-six Juin mil liuit cent quatre vingt-un, et qui sont indiqués dans Texploit d'ajourne- ment, renfeiment des imputations mensongè res et diffamations pour le journal Het Verbond, el si le demandeur Vranken, proprié- taire-éditeur de ce journal, est fondé k s'en plaindre. et k demander la réparation du préju dice moral et matériel qu'il prétend avoir subi Attendu que, dans lesdits articles, Ie jour nal le Denderbode, dont le défendeur est l'édi- teur et imprimeur, impute au journal Hel Ver bond d'avoir pour co-rédateur et correspon dant le sieur Van Ruyssevelt, instituieur officiel k Moorsel, condamné du chefd'atten- tats k la pudeur. Attendu que le but de ces imputations diri gées contre un journal professant des opinions politiques opposées k celles du Denderbode, a été évidemment de jeter le mépris et le discré dit sur un adversaire et lui porter préjudice dans son industrie en détournant de sa dien telle tous les honnêtes gens. Attendu qu'il est incontestable que le de mandeur piopriétaire-éditeur du Verbond a le droit de se plaindre de ces imputations et d'eri demander la réparation en justice. Que e'est en vain que le défendeur oujecte que le demandeur, n'est ni nommé ni désigné dans ses articles el que Van Ruyssevelt. n'y est désigné que comme ancien co-rédacteur et correspondant. Qu'il suffit en elfet que ces articles soient mensongers et fails en vue de discrédi- ter le journal liet Verbond pour que le deman deur, propriétaire-éditeurdu dit journal, ait le droit d'agir en justice en réparation du pré judice souffert. Qu'il est inexact, comme le soutient le dé fendeur, que Van Ruyssevelt ifest désigné dans les articles incriminés que comme an cien co rédacteur et correspondant qu'a la simple lecture de ces articles, il est facile de se convaincre que Ton y fait passer Van Ruys sevelt comme co-rédacieur et correspondant du Verbond saus qu'il y soit question du passé. Que e'est bien k tort, que pour préteridre a Timmunité de ses articles mensongers, le défendeur cherche ks'abriter derrière le prin cipe de la liberté de la presse. Que ce grand principe, conquête de la civilisation moderne, n'a pas été proclamé par notre constitution, pour couvrir d'impunilé ceux qui en absuerit pour porter prejudice k autrui, mais pour permettre la libre discussion de toutes les opinions honnêtes, qu'elles soient religieuses, économiques ou philosophiques. Que e'est aussi en vain que le défendeur oppose la compensation en soutenant que le Verbond dans le numero du vingt deux mai de son journal avance que Van Ruyssevelt serail le co-redacieur et correspondant du Dender bode. Qu'en effet, outre qu'en cette matière il n'y a pas lieu k compensation, la partie lèsée devant agir en réparalion du préjudice essuyé par les veies légales et non en deliquant elle même, elle ne saurait jamais étre appli- quéedans l'espèce,oüd'un cótéil yaimputation directe, landisque d'autre part il n'y a qu'une insinuaiion plus ou moins claire provoqué par Taltaque. Que cette riposte toute fois, est de nature k allénuer le préjudice causé el doit êlre prise en consideration dans l'application des moyens pour la réparation du prejudice causé; Quant au dommage Attendu que le demandeur ne justifie d'aucun dommage matériel et que le dommage moral attenué par la riposte du demandeur sera réparé par des insertions du présent jugement I dans le journal du défendeur. j Par ces motifs le tribunal faisant droitoui Monsieur Bernolet, Procureur du Roi, en son avis en partie conforme. Dit que les articles insérés dans les numeros du Denderbode du quinze mai, vingt-neuf mai et vingt- six juin mil huit cent quatre vingt-un désignés dans Texploit d'ajournement con- J liennent des impulations mensongères de na- ture a porter préjudice au demandeur. j Dit que le demandeur n'a justifié d'aucun dommage maiériel, condamne le défendeur, a titre de réparation ilu dommage moral causé au demandeur, a insérer dans son journal le Den derbode a la première page, le présent jugement jusqu'a Irois reprises successives u commencer dans le premier numero a parailrc après la signi fication du présent jugement avec l'inlilulé Réparalion judiciairek défaut dequoi faire, autorise le demandeur k faire ces inser tions dans un journal a son choix jusqu'k concurrence de cinq cents francs k recuperer contre le défendeur. Dit qu'il n'y a pas lieu a prononcer la con trainie par corps, condamne le défendeur aux dépens laxés k, non compris le coiit de l'expé- dition du présent jugement. Ainsi fait, jugé et pronoricé k Taudience publique de ce tribunal le vingt-quatre juin mil huit cent quatre vingt-deux, première chambre oü siégeaienl Messieurs Scliellekens, Président, Landuyl et Angelet, Juges, Du Rutte, Substilut Procureur du Roi, Bogaert, Grcffier-adjoint. (Signé) J. E. Scliellekens et T. Bogaert. Mandons etordonnons k tous buissiers k ce requis de mellre Ie présent jugement a exe cution. A tous Procureurs généraux etk nos Pro cureurs prés les tribunaux de première in stance d'y lenir la main. A tous Commandants et Officiers de la force publique d'y préter main forte lorsqu'ils en seront légalement requis. En foi de quoi le présent jugement a été signé et scellé du sceau de ce tribunal. Pour expédilion conforme Le Greffier, Enrégistré etc. Le Receveur, (Signé) Ed. Veriiulst. Copie conforme Signature illisjble, Vele verblinde lieden begrijpen nog niet genoegzaam wat eigenlijk eene onzijdige, of liever, eeue school zonder God beteekent. Tot hun meerder onderricln, en in de hoop dat zij eindelijk de oogen voor 't licht der waarheid zullen openen, deelcn wij hier de volgende regelen meê ontleend aan den her derlijken brief welken Z. H. den Bisschop van Tulle, in Frankrijk, aan zijne dioccsanen komt toe le sturen. Men weel dat Frankrijk en Belgie, 111 zake van onderwijs, onder bijna de zeilde ongeluks- m el ten leven, doch met dees verschil dal de Iran- sclien reeds den schooldwang moeten verduren in afwachting dat die schandelijke maatree! die alle vrijheid schendt, hier wordt ingevoerd door de geuzen die onzen ondergang hebber- gezworen. Ziethier wat Mgr van Tulle schrijft De wereldlijke school is eene school van godloochening, het zij ze onzijdig blijft, zooals ze beweert, of ten minsten belooft, het zij ze vijandelijk wordt, zooals zij volgens alle gezond versland en gelijk de zakeiriiet uitwijzen, noodzakelijk moet worden. De onzijdigheid, dal is de onverschillig heid, de onthouding, de volstrekte stilzwij gendheid nopensden Godsdiensten God zelve, zoodanig dat er in de openbare scholen daar zelfs nimmer sprake van is. Welnu die stil zwijgendheid, het leerstelsel aangenomen, is eene zeer welsprekende les om aan de kinders le leeren dal God niet bestaat. Want indien Hij beslaat, dit oneindig volmaakt Wezen, deze Schepper, deze Meester, deze Rechter en Vader, hoe is '1 mogelijk Hem tot zoo verre te vergeten en niet le kennen Hebben de ouders diesaangaande vragen of klachten gedaan Heeft men hun geraadpleegd over eene zaak die hen meer dan alle ander.'ter herten en op het geweien ligt Heeft meu rekening gehouden van hun meesterschap, dat hier liet eerste is na dat van God Voortaan peizen wij dat wij ze deswege genoegzaam kennen in dit bisdom, onder de buismoedes en zelfs onder de huisvaders, is er niet een op honderd, misschien niet een op duizend, die oor hunne kinders eene school begeert waar het gods dienstig onderwijs uit verbannen is. 't Is dan ter nauwernood voor eene handvol goddeloozen dat al de christene ouders hunne dierbaarste inzichten zouden moeten miskend zien en onder de voeten getreden, even als de vrijheid het uitsluilelijk voorrecht der mannen ware zonder geloof, en dat zij zoude moeten j bestaan in het verdrukken der catholieken 1 1 vaders en moeders eischen Krachtdadig hunne vrijheid van geweien; 't is hun recht, hunne plicht en hun wil van eerst en vooral aan hunne kinders het gebed en den catechismus te doen aan leeren. Uw kosteloos onderwijs Kunnen zij als een weldaad aan voerden, uw verplichtend onderwijs kan hun opgelegd worden als eene plicht of een be dwang; maar altijd zullen zij zich stellen tegen de school zonder God, en gij zult niet onbe paald kunnen weigeren van hun recht te doen. De onzijdigheid schijnt ons dan zonneklaar als een smaad God en de waarheid aan gedaan, als eene duidelijke tegenkanting aan de begeerten der famiiiën, als eenen aanval op de zielen der kinderen,omdat zij eenegedurige les is van godloocliening, door de afschaffing van alle godsdienstig gedacht, oefening of *-®®'d- Maar deze onzijdigheid, die'reeds eene stilzwijgende vijandelijkheid is, geleidt vroeg ol laat tolden openen oorlog, en maakt in alle geval waar.het woord van onzen Goddelijken Meester Die met mij niet is, is legen mij Het gezond verstand zegt ons dat men op deze noodlottige helling noodzakelijk voort- slibbert., en de ondervinding leert ons alreeds dat men, op verscliillige plaatsen, tot dezen argrond gedaald is. Hoe inderdaad het evenwicht behouden tusscheri den Godsdienst en de goddeloosheid? Iloe de onzijdigheid en het stilzwijgen behou den aangaande de Godheid in alles wal het onderwijs en de opvoeding der kinderen be- treflAlle dingen in deze wereld spannen te samen om u hardnekkig uwen God le herin neren; Hij komt u voor in zijne Kerke, in zijne leering, in zijnen eeredienst; Hij vertoont zich nog aan u in de kunsten en wetenschap pen, in de natuur en in de geschiedenis. Volgens het algemeen geloof, is alles vervuld door zijne tegei.woordigheid en zijne werking. Neen, het is niet mogelijk gedurig neven Hem voorbij te gaan, met geslotene oogen, met een onverschillig hert, en met geslotene iijtpen iiGL onderwijs bestaat niet ni te zwijgen. Men zal dtfs moeten spreken men zal al de belollen van het onzijdig onder wijs moeten leugeristrafferimen zal de ver- getenheid door de vijandelijkheid moeten ver vangen. den eerbied door de bespotting, het gebed door de godslastering, het geloof door degeloofverzaknig, en misschien de aanbidding door de beiligscliending. Keert gij op uwo slappen niet terug, zoo zult gij gedwongen zijn lot liet einde toe te gaan; tusschen deze ver- scliillige trappen beslaat er geen wezenlijk verschil; liet zijn dezelfde anti catholieke geest en gevoelen, die de school zonder God en de school legen God bezielt. Zietdaar wat de onzijdige of beter gezegd, school zonder God is. W aar moet dit onzijdig onderwijs ons einde lijk naartoe leiden Gewis naar de vernietiging van alle gods dienstig gevoel, naar de beweeulijkste onver schilligheid, eu eindelijk naar de verloochening van God zelve.... Wee de landen waar zulke goddelooze scho len bestaan Wee de jeugtl die in zulke helsche spelonken wordt opgevoed Wee, wee, drijmaal wee, de ouders die verblind', boos en ongodsdienstig genoeg zijn om hunne kinders toe le vertrouwen aan meesters zon der God en zonder geloof I11 eene briefwisseling die uit Alexandrië aan den parijzer Monde gezonden is, lezen wij het volgende, dal zeer welenswaard en slich tend is. - Welk oordeel men, onder staatkundig oogpunt, ook moge strijken over de daden der Engelschen in Egijpte, een kant van hun ge drag is toch bewonderingwanrd, 't is hun eer bied voor de godsdienstige vrijheid. Onder dat opzicht, is het voor ons eene plicht de goede voorbeelden, de talrijke biech ten en communiën, de zedigheid en godvruch tigheid aan te slippen welke wij hier alle da gen zien van den kant der engelsche catholieke soldaten. Het engelsch leger naar Egijpte, had zes catholieke almoeseniers meê. Vier ervan zijn naar Isma'ilia vertrokken met hel gros van 't leger, twee zijn hier gebleven. De eene is te Alexandrië, de andere te Ramleh. Deze laatste had de zorgen voor meer dan duizend catho lieke soldaten. Flij kon het werk niet al afdoen. Dijnsdag zijn de eerw. pater Emmanuel en de pater-vikaris hem gaan helpen. Er waren drij missen en de kerk was te klein om de geloo- vigen te bevatten die er naar toekwamen. De geloovige» waren geene andere dan soldaten, want niet ééne Europeesche familie bewoont nog Ramleh. Deze drij paters, buiten den tijd

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De Denderbode | 1882 | | pagina 1