Zondag 15 October 1895. 5 centiemen per nummer. oOsle Jaar. 5025. Vrij onafhankelijk volksgezind orgaan van de Stad en 't Arrondissement Aalst. GODSDIENST, HUISGEZIN, EIGENDOM. VADERLAND, TAAL, VRIJHEID. BRIEF Rechterlijke eerherstelling. Katholiek en Demokraat. DE DENDERBODE. Dit blad verschijnt den Woensdag en Zaterdag van iedere week, onder dagteekening van den volgenden dag. De prijs ervan is tweemaal ter week voor de Stad 5 frank; met de Post verzonden 6 frank 's jaars, fr. 3-25 voor zes maanden; fr. 1-75 voor drij maanden, voorop te betalen. De inschrijving eindigt met 31 December. De onkosten der kwitantiën door de Post ont vangen zijn ten laste van den schuldenaar. Men schrijft in bij C. Van de Putte-Goossens, Korte Zoutstraat, N. 31, en in alle Postkantoren des Land. Cuique hu urn. Per drukregel, Gewone 15 centiemen Reklamen fr. 1,00; Vonnissen op 3e bladzijde 50 centiemen. Dikwijls te herhalen bekendmakingen bij accoord. Niet opgenomen handschriften worden niet teruggestuurd. Heeren notarissen moeten hunne inzendingen doen, uiterlijk tegen den dijnsdag en vrijdag in den voormiddag. Voor de advertentiën uit vreemde landen zich te wenden ten Bureele van dit blad. Aalst, den IS Oct. 189S. van Z. II. Mgr. Stillemans, Bisseliop van Gent. Met innige droefheid zien Wij dat de gazetten der zoogenaamde PARTIJ- DAENS, niet de minste rekening hou- dende van den brief door welken de Bisschopen van België, op bevel van Z. H. den Paus, de katholieken van ons land tot eendracht onder elkander aan- manen, heviger dan ooit de verdeeldheid hetcerhen en verspreiden, en de katho- lieke Besturen aanvallen. Zoo veire drijven de opstellers dier gazetten den OVERMOED, dat zij hunne lezers pogen te doen gelooven dat, zöö hande- lende, zij de goedkeuring hebben van Z. H. den Paus en van de Bisschoppen. Zulke gedragslijn is te VEROORDEE- LEN, zij is hoogst nadeel ig aan de belangen der WARE christene democra- tie; zij is gansch tegenstrijdig met de gedachten van Zijne Heiligheiden onze Belgische Bisschoppen; en Wij achten het Onze plicht de geloovigen te verma- nen zich door dergelijke gazetten niet te laten MISLEIDEN. f Antonius, Bisschop van Gent. Nous Leopold II, Roi des Beiges, a tous présents et a venir, faisons savoir Le tribunal de première instance séant Audenarde, province de la Flandre oriëntale, a rendu le jugement dont la teneur suit En cause de Messieurs 1° Octave De Savoye, notaire, domicilié a Essche-Saint- Liévin 2" Herman De Beer, ingénieur, domicilié Leeuwergem 3" Theodore De Moor, candidat notaire, domicilié Oom- bergen 4° Albert Musely, étudiant en droit domicilié h Sottegem 5° Hubert Vanlierde, avocat, domicilié a Sottegem 6® Joseph Bouckaert, brasseur, domicilie a Essche-Saint-Liévin 7° Hector Dc Beer, notaire, domicilié a Audenhove- Sainte-Marie 8° Jean-Baptiste Van Ael- broeck, bourgmestre, domicilié a Velsic- que 9° Emile Vekemau, imprimeur 10° Conrard Wadin, greffier de la justice de paix 11° Emile Tallocn, candidat notaire 12° Gilbert Crombé, candidat notaire, tous quatre domiciliés a Sotte gem, demandeurs, représentés par Maitre Achille D'IIont, avouó a Aude narde. Contre Messieurs 1° Louis Van Bunnen, propriélaire, domicilié a Saint-Josse-ten-Noode 2° Adolphe Daens, abbé 3° Fran<;ois De Galan- Dacns, boutiquier 4° Jean-Louis Miers, employé, tous domiciliés ii Alost5° Alois De Backer, avocat, domicilié a Dender- hauteni, tous défendeurs, représentés par Maitre Emmanuel Van Wetter, avo cat avoué Audenarde. Le tribunal Vu les pieces Ouï les parties en leurs moyens et conclusions attendu qu'il est constant que, dans une requête adressée a Messieurs les Presi dents du Sénat et de la Chambre des Re- présentants, sous la date du douze novem- bre mil-huit-cent quatre-vingt-quatorze au sujet des élections législatives de l'ar- rondissement d'Alost, du quatorze octobre précédent, les défendeurs se sont expri- més comme suitA Sottegem plus de n deux cents bulletins portants un vote i) en tête de la liste 2 et de la liste 3 ont i) été signalés dans uu inêtne bureau. II va de soi que le point.de la case situé n au dessus de la troisième liste a été b oblitéré après coup et ce avec un crayon b ordinaire. Dans plusieurs bureaux ön a b effacé a la gomme le point au-dessus de b la liste Daens et on a voté pour la liste b Woeste avec des crayons électoraux b que certains assesseurs avaient empor- b tés de leur bureau de dépouillcment a Attendu que Paction tend a faire dire que ces imputations sont diffamatoircs, injurieuses ou tout au moins dommagea- bles pour les demandeurs a faire con- damner les défendeurs solidairement et par corps, a payer ii chacun des deman deurs, la somme de quinze cents francs a titre de dommages-intérêts, a entendre autoriser les demandeurs publier le j u- gement i\ intervenir aux frais des défen deurs, dans dix journaux de l'arrondisse- ment et du pays et par voix d'affiches au nombre de cinq cents exemplaires, et a faire condamner les défendeurs aux dé- pens Attendu que les défendeurs dénient aux demandeurs le droit d'agir qualitate qua a défaut d'avoir été suffisamment désignés dans les passages incriminés de la susdite requête Mais attendu que l'offre dc preuve, faite par les demandeurs, qu'ils ont fait partie soit comme présidents, soit comme assesseurs d'uu bureau electoral de dé- pouillement du canton de Sottegem, n'a pas même été relevée par les défendeurs, et que, partant, le fait posé avec offre de preuve doit être tenu pour constant Attendu done que, si les demandeurs ne sont pas dénommés dans les passages in criminés, ils n'en sont pas moius claire- ment désignés par les fonctions de mem bres (présidents ou assesseurs) qu'ils ont remplies aux bureaux électoraux de dé- pouillement du canton de Sottegem Qu'en effet, malgré le vague que les dé fendeurs semblent avoir voulu jeter sul les personnes qu'ils denongaient en se servant du mot on, il est manifeste que ces personnes étaient, et ne pouvaient cfto que les membres des bureaux dépouil lants. puisque eux seuls mauiaient les bulletins et avaient le moyen de commet- tre les faits de falsification articulés que d'ailleurs Ia fin du passage précise encore mieux ce point, en disant que certains assesseurs s'étaient munis a eette fin des crayons électoraux qu'ils avaient eus a leur disposition aux bureaux de vote qu'ils avaient présidés le matin Qu'cnnn en so bornant a próciser les faits qui se seraient passés dans plusieurs bu reaux sans préciser en même temps les bureaux oil ces faits se seraient passés, les défendeurs dirigeaient leur accusation contre les présidents et assesseurs indi- stinctement et par conséquent contre les demandeurs qui composaient entre eux les 2n, 3C, 4e et 5e bureaux, c'est-a-dire tous les bureaux sauf un. Quant au caractère des imputations incriminés Attendu que les faits dénon- cés par les défendeurs ont été trouvés faux par les Chambres législatives, seule autorité que les défendeurs ont jugé a propos de saisir de leur plainte qu'ainsi, h la séance de la Chambre des Représen- tants du quinze novembre mil buit cent quatre-vingt-quatorze, M. le représentant Colaert, rapporteur dc la Commission chargée de faire rapport sur l'élection d'Alost, déclara que les faits signalés comme s'étant passés d Sottegem sont absolument faux que les bulletins sant réguliers d tous égards pas un seul bulletin ne porte la trace d'un grattage ou d'un cffacement a la gomme et que les marques du crayon sont les mêmes sur tous les bulletins que plus loin il dit que la Commission a vérifié tons les bulle tins qui auraient pu faire découvrir la fraude résultant del'alteration des bulle tins et que tous les membres ont été una- nimes d reconnoitre que les nombreux bulletins dépouilles dans les bureaux de Ninovectds Sottegem étaient tous régu liers qu'il ajoute même 11 nous est resté a plusieurs d'entre nous eette im pression que Vabbé Daens s'est moqué de la Chambre en articulant des fails qu'un examen élémentaire nous a permis dc con trouver que dans la même séance, l'ho- norable M. de Sadeleer put affirmer, sans contradiction de la part des membres de la gauche qui avaient fait partie de la Com mission que, de l'avis unanimo de eette' Commission, aucunc fraude, aucune falsi fication n'avait été commise aux bureaux de dépouillement du canton Je Sottegem, ajoutaat en parlant des accusations for- mulées par les défendeurs Lorsqu'on b cherchc d en imposcr ainsi d la Chant- b bre en formulant des accusations aussi b téméraires, il vCy a qu'une conclusion a possible, Void le dilemme ou bien on b a agi avec une de ces audaccs que Von n ne saurait assez sévèrement qualifier n ou bien... on a agi avec inconsciencen qu'aussi, la Chambre n'a pas tardé a être convaincu de la fausseté des accusations lancécs par les défendeurs a l'adresse des demandeurs, ainsi que le démontrent les paroles suivautes prononcées par l'hono- rable M. Anspach, la séance du seize novembre, paroles, qui font ressortir en même temps la gravité de cos accusa tions (Ja été pour moidit-il, une tr'cs b grande satisfaction d'entendre d la lec- b fare du rapport, que les fails les plus odieux, les plus graves que Von avait a articulés contre l'élection d'Alost, ceux b que Von croyait pouvoir imputer aux b membres des buroiux dépouillants et b qui, par conséquent, empruntaient au a caractère de ceux qui les auraient com- n mis une gravité tout cxceptionnclle, que b de ces faits il ne peut plus en ctre n question. On a reconnu, en cxammant 8 les documents, que les faits de bulletins b altérés d coups de gomme, de grattage, 8 de suffrages inexistants ajoutés au b chiffres obtcnupar tel ou tel candidat, b de Vextinction frauduleusc de la lu it mièrc, que tous ces prétendus faux, que b toutes ces fraudes qu'on imputait aux n membres des bureaux dépouillants doi- b vent ctre considérés comme imaginai- b res b Qu'a la suite de ces discussions la Chambre adopta purement et simplement les conclusions du rapport de M. Colaert, décision qui impliquait que les accusa tions formulées par les défendeurs étaient mensougères et fausses En ce qui concerne la bonne foi invo- quée par les défendeurs Attendu qu'en dénongant, dans uno pièce qu'ils savaient destinée a être sou- mise une discussion publique, des faits aussi nettement précisés et qui, comme la discussion l'a révélé, étaient purement imaginaires, en signalant comme con stants ces faits qui exposaient leurs au teurs a des poursuites répressives (articles 203 de la loi du vingt-huit juin mil buit cent quatrc-vingt quatorze), en précisant ces faits, au point même de distinguer entre les diverses espèces de crayons em ployés pour commettre les diverses frau des, les défendeurs ont agi avec un si téméraire mépris do la vérité, qu'il éta- blit par lui-même leur déloyauté et leur mauvaise foi Attendu qu'il résulte de tout ce qui précède que les imputations incriminées constituent une véritable dénonciation calomuieuse faite a charge des deman deurs, dénonciation qui a dü nécessai- rement leur causer un dommage moral si non materiel, que partant Faction inten- tée, loiu d'etre vexatoire comme les dé fendeurs ont osé le soutenir, est juste et fondée Quaut a l'étendue des reparations it accorder aux demandeurs Attendu que les défendeurs n'ayant pas été désignés nommément dans la dénon ciation calomnieuse, celle-ci a pu passer presque inapergue et n'a dü attirer l'at- tention que du petit nombre des person nes de 1'arrondissement d'Alost qui pou vaient counaitre la composition des bu reaux de dépouillement du cantoD élec- toral de Sottegem qu'il en résulte que le dommage moral éprouvé paries de mandeurs sera suffisamment réparé par les condam nations prononcées ci-après Pour ces motifs le TribunalOuï M. Declerq, Procureur du Roi qui a émis l'avis que les imputations relevées au b procés sont diffamatoires, quo les dc- b mandeurs sont désignés a suffisance de b droit, que la pubficité qu'a reguela b reclamation des défendeurs est absolu- b meut restrcinte si pas nulle, que la b décision de la Chambre des Représen- b tants, statuant sur les réclamations b contre les élections d'Alost peut être b considérée comme une reparation suffi- b santé qu'en conséquencc il n'y a pas b lieu de condamner h des dommages- b intéréts, ni d'ordonner la publication b du jugement. Qu'en ce qui concerne b Faction reconveutionnelle il y a lieu de b la déclarer non fondée et de condam- b ner les défendeurs a tous les dépens. n Ecartant toutes conclusions plus am- ples ou contraires, déclare calomnieuse et partant dommageable pour les deman deurs la dénonciation contenue dans les imputations relevées ci-dessus, rejette Faction recouventionnelle des défendeurs comme non fondée. Condamnc les défen deurs solidairement a tous les dépens, autorise les demandeurs publier le pré sent jugement par la voie des journaux et aux frais des défendeurs, frais qui seront récupérables contre les défendeurs solidairement sur la production do sim ples quittances, mais a concurrence seu- lemeut d'une somme de cinq cents francs; Déclare le présent jugement exécutoire par provision nonobstant tout recours et sans caution, Fait, jugé et prononcé h l'audience publique du vingt-neuf juin mil huit cent quatre-vingt quinze. Pré sents, MM. De bie, président, Schouppe, juge, De Riemaecker, juge suppléant, Van Malleghem, substitut du procureur du Roi, Grau, greffier. Signé a la minute E. De Bie, L. Grau. Wie Wie Wie J heeft er WIE WIE WIE I heeft de Sotte- gemscbe stemopnemers gelasterd WIE WIE WIE werd er door de Rechtbank van Audenaerdo veroordeeld omdat zij eene logenachtige en lasterlijke aanklacht tegen eerlijke en deftige lieden, bij de Volkskamer en 't Senaat indien den WIE 1 WIE 1 WIE heeft door logen- taal en laster de eer en faam willen bevlekken van eerlijke burgers En dan durft men ons komen vragen Waar, wanneer en hoe hebben wij ge logen Wat overmoedige schaamteloosheid toch De lasteraar is slechter als iemand die valsche munt uitgeeft. In bos- schen en op bergen zijn de tiegers en de beeren de roofachtigste dieren in do/pen en steden zijn 't de woekeraars n en de kwaadsprekers. (Arist C. J.) De leugenaar en de lasteraar moet zijn eigen verachten, als hij op de boosheid zijner handelwijze denkt. Elk den vriendelijken goeden dag.... (Land van Aelst, 6 Oct. 1895.) Onze geachte lezers vinden aan 't hoofd van ons blad de afkondiging van een vonnis der Rechtbank van Audenaerde, uitgesproken in de Fransche taal. Aangezien onze geachte lezers in over- groote meerderheid die vreemde taal onmachtig zijn, denken wii het noodzake lijk, zoo kortbondig mogelijk, to zeggen waarvan er kwestie is. Ter zake dus Na de kamerkiezingen van 14 October 1894, werd er door de heeren L. Van Bunnen, eigenaar te St-Joost-ten-Noode, Adolf Daens, priester, Frans De Galan- Daens, winkelier, Jan-Lodew. Miers, be diende, alle drij wonende te Aelst en Alois De Backer, advocaat, te Dender- hautem, een reklaam tegen de geldigheid der kamerkiezingen bij de Volkskamer en 't Senaat ingediend. Zij vroegen dus de verbreking der kamerkiezingen en onder de voornaamste reden die zij inbrachten, kwamen de vol gende voor «Te Sottegem werden in een en zelfde b bureel meer dan 200 stembrieven aan- b gewezen op de welke men eene stem- b ming aan 't hoofd der lijst 2 en eene b aan 't hoofd der lijst 3 had uitgedrukt. b Het spreekt van zelf dat het wit stipje b van het vak boven aan de dorde lijst b naderhand en met een gewoon potlood b werd zwart gemaakt. In verscheidene b bureelen heeft men bij middel van gom b het stipje boven aan de lijst Daens uit- b gevaagd en men heelt gestemd voor b de lijst-Woeste met kiespotlooden die n zekere stemopnemers uit hunne opne- b mingsbureelen te Sottegem hadden 8 meêgebracht. De aanklacht werd door do Commissie der Volkskamer onderzocht, al de stem brieven werden één voor één van binnen en buiten nauwkeurig nagezien en het werd bewezen 1° Dat er geen enkel stembrief werd gevonden waarop te zelfdertijde voor de lijsten 2 en 3 werd gestemd 2° dat er geen enkel stembrief werd bemerkt waarop eenig spoor van uit- schrabbing of uitvaging met gom te zien is 3° dat op al de stembrieven de stipjes der vakken met de zelfde potlooden waren zwartgemaakt 4° dat dus al deze aangeklaagde feiten die te Sottegem zouden gebeurd of ge pleegd zijn volkomen valscb waren. De heeren stemopnemers van Sotte gem, welke zich te recht als gelasterd aanschouwenden, daagden de aanklagers Van Bunnen, priester Daens, Alois De Backer en consoorten voor de Rechtbank van Audenaerde om er rekeningen te geven over hunne lasterlijke aanklacht. De gelasterde heeren stemopnemers zijn 1° Octaaf De Savoye, notaris, te Sint- Lievens-Essche, 2° Herman De Beer, ingénieur, te Leeuwergem, 3° Theodoor De Moor, kandidaat-nota ris, te Oombergen, 4° Albrocht Musely, student in do rechten, te Sottegem, 5° Hubert Van Lierde, advocaat, te Sottegem, 6° Jozef Bouckaert, brouwer, te Sint- Lievens-Essche, 7° Hector De Beer, notaris, te Sinte- Maria-Audenhove, 8° Jan-Bapt. Van Aelbroeck, Burge meester, te Velsicque, 9° Emiel Vekeman, boekdrukker, te Sottegem, 10° Conrard Wadin, griffier, te Sotte gem, 11° Emiel Talloen, kandidaat-notaris, te Sottegem, 12° Gilbert Crombé, kandidaat-notaris, te Sottegem. De heeren Van Bunnen, priester Daens, Alois De Backer en consoorten, brachten te hunner verdediging bij dat zij te goe der trouw hadden gehandeld, maar de Rechtbank verklaart dat zij met eene zoo roekelooze mis kenning der waarheid hebben ge handeld, dat er hunne deloyaliteit en hunne kwade trouw door be wezen waren. De Rechtbank verklaart dat de aan klachtlasterlijk is en van aard om do heeren stemopnemers in hunne faam te schaden. Zij veroordeelt dus solidairliik de hee ren Van Bunnen, priester Daens, De Galan-Daens, Miers en De Backer tot al de onkosten. Verder machtigt de Rechtbank dc hee ren stemopnemers het vonnis te laten afkondigen door do dagbladen ten koste van de lasteraars tot een beloop van 500 franks, solidairlijk. De brief van Zijne Heiligheid Leo XIII aan de Bisschoppen van België, gevolgd van den brief der Bisschoppen aan de geloovigen heeft reeds veel bijgedragen om de eenheid der katholieke Partij gansch het land door van scheuring te vrijwaren. En geen wonder, na de vaderlijke ver maningen onzer kerkvoogden zou men met reden verwonderd zijn nog geloo vigen te vinden, die geene rekening hou dende van die verhevene voorschriften met handen en voeten nog zouden werken om de verdeeling te handhaven. Doch het dient gezegd bijna overal is «le katholieke Partij van het gevaar der scheuringen verlost en gaat zij met eens gezindheid en eendracht de vijanden vax Maatschappij en Godsdienst, de socialis ten en liberalen bestrijden. Wij zijn overtuigd dat hier in Aelst ook de eendracht bijna volledig zijn zal. Ecnigc leiders zullen misschien wel trachten het water nog wat troebel te houden,en erin gelukken eenige zeldzame vischkens te vangen. Doch voorzeker hier ook zal dc verdeeldheid opgehouden heb ben te bestaan en zullen alle katholieken te samen werken, om volgens de be staande en zoo rechtveerdige reglementen, dc Kandidaten aan te wijzen, en deze eens aangewezen ze allen gelijk naar 't Stadhuis te zenden. Wie rechtzinnig spreken wil, moet be kennen dat niet ééne ernstige opwerping kan gedaan wordon, tegen de evenredige vertegenwoordiging van burgers, land bouwers en werklieden die katholieke mannen gaan verwezenlijken, noch tegen de verschillige polls voor het aanduiden der Kandidaten aangekondigd. Alles mag en zal door de belangheb benden zeiven in allo eerlijkheid en treffelijkheid afgedaan worden. Niets kan meer demokraat zijn. En wij zijn benieuwd te weten of eene andere politieke party het op eene zoo volksgezinde wijze zal aan boord leggen. Alleenlijk heeft 't kind den naam van demokraat niet gekregen maar zal het zich voortaan blijven hecten gelijk vroe ger katholiek. En zou er daar iemand kunnen by verliezen Wij denken en wij hopen van neen. Immers, katholiek zijn, is demokraat zyn, 't is te zeggen wie katholiek is moet noodzakelijk het verbeteren van den werkmansstand behartigen, maar - wie demokraat is, ik wil zeggen, wie zich dien naam hedendaags toeeigent, is verre van bet te zijn. Zien wij eens rondom ons Is er ergens eenigen hoogmoed, met wat hebzucht te bespeuren, weest ver zekerd, gij staat voor eenen zoogezegden demokraat. Ontwaart gij ook nog wat wraakzucht, ontevredenheid geen twijfel, daar is een demokraat te vinden. Is er ergens één die zijnen Paschen niet en houdt? Nog al een demokraat. En wat zullen wij zeggen van de libe ralen, in 't algemeen, die in hunne mach teloosheid, alle middeltjes opzoekon, om ten minste, de katholieke eenheid te scheuren Het zijn op eens al demokraten ge worden Landbouw-comice Herzele. Landbouwleergang ten huize. «O» 13e les. - Gezondheidsleer der Huisdieren. VRAGEN: 1° Welke zijn de bijzon derste gebreken, die men in het meerendeel dor stallen aantreft Geef reden van uw antwoord. 2° Welke maatregelen moet de landbouwer nemen opzichtens voeder, drank en verzorging der huisdieren, met betrek tot de gezondheidsleer. 3* Welk is uw gedacht over de herope ning der grenzen Waarom A. Do mensch heeft het dier weten te tammen, zijnen wilden aard ontnomen, en gewoon gemaakt aan handelingen, dié ook ten zijnen voordeele groote vooraor- gen vereischen. Onder deze dient de in richting van den veestal niet op den ach tergrond geschoven te worden, schoon het veelal het geval is. De stal is de gewone verblijfplaats der dieren daar worden zij beveiligd tegen bijtende koude en loome hitte, tegen regen en onweder. Geheele winters en de helft des zomers vertoeft het er dus dient hij in allerbeste voorwaarden ge bouwd te worden. Vele stallen zyn niet ruim genoeg ziedaar hun hoofdgebrek. Zij zijn niet geevenredigd naar het getal en de soort der dieren vooral de hoogte laat te wen- schen, en de kubieke inhoud is dus niet in verhouding met de behoeften van de erin verblijvende dieren. De lucht, door de ademhaling en de uitwaseming der dieren en door de ontbinding hunner uit werpsels gestadig bedorven, moet in tijds ververscht, vernieuwd worden, hetgeen in al te enge stallen moeilijk geschiedt eene al te groote hoeveelheid koolzuur wordt er dus tot nadeel van dc gezondheid der dieren te weeg gebracht. In die stallen, te klein vooral door de laagte, ziet men bijna nooit vensters, welke vooral geschikt zijn om de lucht langs boven in den stal te vernieuwen. Die verversching van lucht raakt bijzon der het tydstip, dat de beesten gedurig op stal vertoeven in het tijdperk van grazen staat de stal doorgaans heole dagen open, en geschiedt de luchtvernieuwing op voldoende wijze. Bij gebrek aan ven sters, zooals wij daareven zegden, hebben wij ook in onze stallen doorgaans gebrek aan licht, dat ook onontbeerlyk is voor de ontwikkeling en de gezondheid der dieren, vml deszelfs berooviug hunne levenskrachten uitput en ze doet kwijnen. Schoon de duisternis, zoo is algemeen bekend, het vetten der dieren bevooï-- deeligt, zulks geschiedt ten nadeele hun ner gezondheid, waaruit af te leiden is, dat men ze slechts voor een kort tijdstip en ter slachting behoudt, en dat ook iy deze dieren de meeste gevallen van ziekte zich voordoen. Weder van het hoofdge brek uitgaande, vinden wij in de meeste onzer stallen, vooral des winters, niet zelden te overtollige warmte, wat dc lucht rasser verpest en de uitzweetiog te weeg brengtter herstelling dier ver lorene dierlijke warmte, wordt weerkl eene groote hoeveelheid voedsel ver- eischt. De vloer in onze veestallen laat door gaans ook veel te wenscben. Treft men er heden zelden nog aan die in het geheole niet gelegd zijn, men ontwaart er integen deel toch weinige, die goed zijn geplaatst; daartoe gebruike men best karcelsteenen

Digitaal krantenarchief - Stadsarchief Aalst

De Denderbode | 1895 | | pagina 1