Zondag 15 October 1895.
5 centiemen per nummer.
oOsle Jaar. 5025.
Vrij onafhankelijk volksgezind orgaan van de Stad en 't Arrondissement Aalst.
GODSDIENST, HUISGEZIN, EIGENDOM.
VADERLAND, TAAL, VRIJHEID.
BRIEF
Rechterlijke
eerherstelling.
Katholiek
en Demokraat.
DE DENDERBODE.
Dit blad verschijnt den Woensdag en Zaterdag van iedere week, onder
dagteekening van den volgenden dag. De prijs ervan is tweemaal ter week
voor de Stad 5 frank; met de Post verzonden 6 frank 's jaars, fr. 3-25 voor zes
maanden; fr. 1-75 voor drij maanden, voorop te betalen. De inschrijving
eindigt met 31 December. De onkosten der kwitantiën door de Post ont
vangen zijn ten laste van den schuldenaar.
Men schrijft in bij C. Van de Putte-Goossens, Korte Zoutstraat, N. 31,
en in alle Postkantoren des Land.
Cuique hu urn.
Per drukregel, Gewone 15 centiemen Reklamen fr. 1,00; Vonnissen op
3e bladzijde 50 centiemen. Dikwijls te herhalen bekendmakingen bij
accoord. Niet opgenomen handschriften worden niet teruggestuurd.
Heeren notarissen moeten hunne inzendingen doen, uiterlijk tegen den
dijnsdag en vrijdag in den voormiddag.
Voor de advertentiën uit vreemde landen zich te wenden ten Bureele
van dit blad.
Aalst, den IS Oct. 189S.
van Z. II. Mgr. Stillemans,
Bisseliop van Gent.
Met innige droefheid zien Wij dat de
gazetten der zoogenaamde PARTIJ-
DAENS, niet de minste rekening hou-
dende van den brief door welken de
Bisschopen van België, op bevel van
Z. H. den Paus, de katholieken van ons
land tot eendracht onder elkander aan-
manen, heviger dan ooit de verdeeldheid
hetcerhen en verspreiden, en de katho-
lieke Besturen aanvallen. Zoo veire
drijven de opstellers dier gazetten den
OVERMOED, dat zij hunne lezers
pogen te doen gelooven dat, zöö hande-
lende, zij de goedkeuring hebben van
Z. H. den Paus en van de Bisschoppen.
Zulke gedragslijn is te VEROORDEE-
LEN, zij is hoogst nadeel ig aan de
belangen der WARE christene democra-
tie; zij is gansch tegenstrijdig met de
gedachten van Zijne Heiligheiden onze
Belgische Bisschoppen; en Wij achten
het Onze plicht de geloovigen te verma-
nen zich door dergelijke gazetten niet
te laten MISLEIDEN.
f Antonius, Bisschop van Gent.
Nous Leopold II, Roi des Beiges, a tous
présents et a venir, faisons savoir
Le tribunal de première instance séant
Audenarde, province de la Flandre
oriëntale, a rendu le jugement dont la
teneur suit
En cause de Messieurs 1° Octave De
Savoye, notaire, domicilié a Essche-Saint-
Liévin 2" Herman De Beer, ingénieur,
domicilié Leeuwergem 3" Theodore De
Moor, candidat notaire, domicilié Oom-
bergen 4° Albert Musely, étudiant en
droit domicilié h Sottegem 5° Hubert
Vanlierde, avocat, domicilié a Sottegem
6® Joseph Bouckaert, brasseur, domicilie
a Essche-Saint-Liévin 7° Hector Dc
Beer, notaire, domicilié a Audenhove-
Sainte-Marie 8° Jean-Baptiste Van Ael-
broeck, bourgmestre, domicilié a Velsic-
que 9° Emile Vekemau, imprimeur
10° Conrard Wadin, greffier de la justice
de paix 11° Emile Tallocn, candidat
notaire 12° Gilbert Crombé, candidat
notaire, tous quatre domiciliés a Sotte
gem, demandeurs, représentés par
Maitre Achille D'IIont, avouó a Aude
narde. Contre Messieurs 1° Louis
Van Bunnen, propriélaire, domicilié
a Saint-Josse-ten-Noode 2° Adolphe
Daens, abbé 3° Fran<;ois De Galan-
Dacns, boutiquier 4° Jean-Louis Miers,
employé, tous domiciliés ii Alost5° Alois
De Backer, avocat, domicilié a Dender-
hauteni, tous défendeurs, représentés
par Maitre Emmanuel Van Wetter, avo
cat avoué Audenarde.
Le tribunal Vu les pieces Ouï les
parties en leurs moyens et conclusions
attendu qu'il est constant que, dans une
requête adressée a Messieurs les Presi
dents du Sénat et de la Chambre des Re-
présentants, sous la date du douze novem-
bre mil-huit-cent quatre-vingt-quatorze
au sujet des élections législatives de l'ar-
rondissement d'Alost, du quatorze octobre
précédent, les défendeurs se sont expri-
més comme suitA Sottegem plus de
n deux cents bulletins portants un vote
i) en tête de la liste 2 et de la liste 3 ont
i) été signalés dans uu inêtne bureau. II
va de soi que le point.de la case situé
n au dessus de la troisième liste a été
b oblitéré après coup et ce avec un crayon
b ordinaire. Dans plusieurs bureaux ön a
b effacé a la gomme le point au-dessus de
b la liste Daens et on a voté pour la liste
b Woeste avec des crayons électoraux
b que certains assesseurs avaient empor-
b tés de leur bureau de dépouillcment a
Attendu que Paction tend a faire dire
que ces imputations sont diffamatoircs,
injurieuses ou tout au moins dommagea-
bles pour les demandeurs a faire con-
damner les défendeurs solidairement et
par corps, a payer ii chacun des deman
deurs, la somme de quinze cents francs a
titre de dommages-intérêts, a entendre
autoriser les demandeurs publier le j u-
gement i\ intervenir aux frais des défen
deurs, dans dix journaux de l'arrondisse-
ment et du pays et par voix d'affiches au
nombre de cinq cents exemplaires, et a
faire condamner les défendeurs aux dé-
pens Attendu que les défendeurs dénient
aux demandeurs le droit d'agir qualitate
qua a défaut d'avoir été suffisamment
désignés dans les passages incriminés de
la susdite requête
Mais attendu que l'offre dc preuve,
faite par les demandeurs, qu'ils ont fait
partie soit comme présidents, soit comme
assesseurs d'uu bureau electoral de dé-
pouillement du canton de Sottegem, n'a
pas même été relevée par les défendeurs,
et que, partant, le fait posé avec offre de
preuve doit être tenu pour constant
Attendu done que, si les demandeurs ne
sont pas dénommés dans les passages in
criminés, ils n'en sont pas moius claire-
ment désignés par les fonctions de mem
bres (présidents ou assesseurs) qu'ils ont
remplies aux bureaux électoraux de dé-
pouillement du canton de Sottegem
Qu'en effet, malgré le vague que les dé
fendeurs semblent avoir voulu jeter sul
les personnes qu'ils denongaient en se
servant du mot on, il est manifeste que
ces personnes étaient, et ne pouvaient cfto
que les membres des bureaux dépouil
lants. puisque eux seuls mauiaient les
bulletins et avaient le moyen de commet-
tre les faits de falsification articulés
que d'ailleurs Ia fin du passage précise
encore mieux ce point, en disant que
certains assesseurs s'étaient munis a eette
fin des crayons électoraux qu'ils avaient
eus a leur disposition aux bureaux de
vote qu'ils avaient présidés le matin
Qu'cnnn en so bornant a próciser les faits
qui se seraient passés dans plusieurs bu
reaux sans préciser en même temps les
bureaux oil ces faits se seraient passés,
les défendeurs dirigeaient leur accusation
contre les présidents et assesseurs indi-
stinctement et par conséquent contre les
demandeurs qui composaient entre eux
les 2n, 3C, 4e et 5e bureaux, c'est-a-dire
tous les bureaux sauf un.
Quant au caractère des imputations
incriminés Attendu que les faits dénon-
cés par les défendeurs ont été trouvés
faux par les Chambres législatives, seule
autorité que les défendeurs ont jugé a
propos de saisir de leur plainte qu'ainsi,
h la séance de la Chambre des Représen-
tants du quinze novembre mil buit cent
quatre-vingt-quatorze, M. le représentant
Colaert, rapporteur dc la Commission
chargée de faire rapport sur l'élection
d'Alost, déclara que les faits signalés
comme s'étant passés d Sottegem sont
absolument faux que les bulletins sant
réguliers d tous égards pas un seul
bulletin ne porte la trace d'un grattage
ou d'un cffacement a la gomme et que les
marques du crayon sont les mêmes sur
tous les bulletins que plus loin il dit
que la Commission a vérifié tons les bulle
tins qui auraient pu faire découvrir la
fraude résultant del'alteration des bulle
tins et que tous les membres ont été una-
nimes d reconnoitre que les nombreux
bulletins dépouilles dans les bureaux de
Ninovectds Sottegem étaient tous régu
liers qu'il ajoute même 11 nous est
resté a plusieurs d'entre nous eette im
pression que Vabbé Daens s'est moqué de
la Chambre en articulant des fails qu'un
examen élémentaire nous a permis dc con
trouver que dans la même séance, l'ho-
norable M. de Sadeleer put affirmer, sans
contradiction de la part des membres de la
gauche qui avaient fait partie de la Com
mission que, de l'avis unanimo de eette'
Commission, aucunc fraude, aucune falsi
fication n'avait été commise aux bureaux
de dépouillement du canton Je Sottegem,
ajoutaat en parlant des accusations for-
mulées par les défendeurs Lorsqu'on
b cherchc d en imposcr ainsi d la Chant-
b bre en formulant des accusations aussi
b téméraires, il vCy a qu'une conclusion
a possible, Void le dilemme ou bien on
b a agi avec une de ces audaccs que Von
n ne saurait assez sévèrement qualifier
n ou bien... on a agi avec inconsciencen
qu'aussi, la Chambre n'a pas tardé a être
convaincu de la fausseté des accusations
lancécs par les défendeurs a l'adresse des
demandeurs, ainsi que le démontrent les
paroles suivautes prononcées par l'hono-
rable M. Anspach, la séance du seize
novembre, paroles, qui font ressortir en
même temps la gravité de cos accusa
tions (Ja été pour moidit-il, une tr'cs
b grande satisfaction d'entendre d la lec-
b fare du rapport, que les fails les plus
odieux, les plus graves que Von avait
a articulés contre l'élection d'Alost, ceux
b que Von croyait pouvoir imputer aux
b membres des buroiux dépouillants et
b qui, par conséquent, empruntaient au
a caractère de ceux qui les auraient com-
n mis une gravité tout cxceptionnclle, que
b de ces faits il ne peut plus en ctre
n question. On a reconnu, en cxammant
8 les documents, que les faits de bulletins
b altérés d coups de gomme, de grattage,
8 de suffrages inexistants ajoutés au
b chiffres obtcnupar tel ou tel candidat,
b de Vextinction frauduleusc de la lu
it mièrc, que tous ces prétendus faux, que
b toutes ces fraudes qu'on imputait aux
n membres des bureaux dépouillants doi-
b vent ctre considérés comme imaginai-
b res b
Qu'a la suite de ces discussions la
Chambre adopta purement et simplement
les conclusions du rapport de M. Colaert,
décision qui impliquait que les accusa
tions formulées par les défendeurs étaient
mensougères et fausses
En ce qui concerne la bonne foi invo-
quée par les défendeurs
Attendu qu'en dénongant, dans uno
pièce qu'ils savaient destinée a être sou-
mise une discussion publique, des faits
aussi nettement précisés et qui, comme la
discussion l'a révélé, étaient purement
imaginaires, en signalant comme con
stants ces faits qui exposaient leurs au
teurs a des poursuites répressives (articles
203 de la loi du vingt-huit juin mil buit
cent quatrc-vingt quatorze), en précisant
ces faits, au point même de distinguer
entre les diverses espèces de crayons em
ployés pour commettre les diverses frau
des, les défendeurs ont agi avec un si
téméraire mépris do la vérité, qu'il éta-
blit par lui-même leur déloyauté et leur
mauvaise foi
Attendu qu'il résulte de tout ce qui
précède que les imputations incriminées
constituent une véritable dénonciation
calomuieuse faite a charge des deman
deurs, dénonciation qui a dü nécessai-
rement leur causer un dommage moral
si non materiel, que partant Faction inten-
tée, loiu d'etre vexatoire comme les dé
fendeurs ont osé le soutenir, est juste et
fondée
Quaut a l'étendue des reparations it
accorder aux demandeurs
Attendu que les défendeurs n'ayant pas
été désignés nommément dans la dénon
ciation calomnieuse, celle-ci a pu passer
presque inapergue et n'a dü attirer l'at-
tention que du petit nombre des person
nes de 1'arrondissement d'Alost qui pou
vaient counaitre la composition des bu
reaux de dépouillement du cantoD élec-
toral de Sottegem qu'il en résulte que
le dommage moral éprouvé paries de
mandeurs sera suffisamment réparé par
les condam nations prononcées ci-après
Pour ces motifs le TribunalOuï M.
Declerq, Procureur du Roi qui a émis
l'avis que les imputations relevées au
b procés sont diffamatoires, quo les dc-
b mandeurs sont désignés a suffisance de
b droit, que la pubficité qu'a reguela
b reclamation des défendeurs est absolu-
b meut restrcinte si pas nulle, que la
b décision de la Chambre des Représen-
b tants, statuant sur les réclamations
b contre les élections d'Alost peut être
b considérée comme une reparation suffi-
b santé qu'en conséquencc il n'y a pas
b lieu de condamner h des dommages-
b intéréts, ni d'ordonner la publication
b du jugement. Qu'en ce qui concerne
b Faction reconveutionnelle il y a lieu de
b la déclarer non fondée et de condam-
b ner les défendeurs a tous les dépens. n
Ecartant toutes conclusions plus am-
ples ou contraires, déclare calomnieuse
et partant dommageable pour les deman
deurs la dénonciation contenue dans les
imputations relevées ci-dessus, rejette
Faction recouventionnelle des défendeurs
comme non fondée. Condamnc les défen
deurs solidairement a tous les dépens,
autorise les demandeurs publier le pré
sent jugement par la voie des journaux
et aux frais des défendeurs, frais qui
seront récupérables contre les défendeurs
solidairement sur la production do sim
ples quittances, mais a concurrence seu-
lemeut d'une somme de cinq cents francs;
Déclare le présent jugement exécutoire
par provision nonobstant tout recours et
sans caution, Fait, jugé et prononcé h
l'audience publique du vingt-neuf juin
mil huit cent quatre-vingt quinze. Pré
sents, MM. De bie, président, Schouppe,
juge, De Riemaecker, juge suppléant,
Van Malleghem, substitut du procureur
du Roi, Grau, greffier. Signé a la minute
E. De Bie, L. Grau.
Wie Wie Wie J heeft er
WIE WIE WIE I heeft de Sotte-
gemscbe stemopnemers gelasterd
WIE WIE WIE werd er door de
Rechtbank van Audenaerdo veroordeeld
omdat zij eene logenachtige en lasterlijke
aanklacht tegen eerlijke en deftige lieden,
bij de Volkskamer en 't Senaat indien
den
WIE 1 WIE 1 WIE heeft door logen-
taal en laster de eer en faam willen
bevlekken van eerlijke burgers
En dan durft men ons komen vragen
Waar, wanneer en hoe hebben wij ge
logen
Wat overmoedige schaamteloosheid
toch
De lasteraar is slechter als iemand
die valsche munt uitgeeft. In bos-
schen en op bergen zijn de tiegers en
de beeren de roofachtigste dieren in
do/pen en steden zijn 't de woekeraars
n en de kwaadsprekers. (Arist C. J.)
De leugenaar en de lasteraar moet zijn
eigen verachten, als hij op de boosheid
zijner handelwijze denkt. Elk den
vriendelijken goeden dag....
(Land van Aelst, 6 Oct. 1895.)
Onze geachte lezers vinden aan 't hoofd
van ons blad de afkondiging van een
vonnis der Rechtbank van Audenaerde,
uitgesproken in de Fransche taal.
Aangezien onze geachte lezers in over-
groote meerderheid die vreemde taal
onmachtig zijn, denken wii het noodzake
lijk, zoo kortbondig mogelijk, to zeggen
waarvan er kwestie is.
Ter zake dus
Na de kamerkiezingen van 14 October
1894, werd er door de heeren L. Van
Bunnen, eigenaar te St-Joost-ten-Noode,
Adolf Daens, priester, Frans De Galan-
Daens, winkelier, Jan-Lodew. Miers, be
diende, alle drij wonende te Aelst en
Alois De Backer, advocaat, te Dender-
hautem, een reklaam tegen de geldigheid
der kamerkiezingen bij de Volkskamer en
't Senaat ingediend.
Zij vroegen dus de verbreking der
kamerkiezingen en onder de voornaamste
reden die zij inbrachten, kwamen de vol
gende voor
«Te Sottegem werden in een en zelfde
b bureel meer dan 200 stembrieven aan-
b gewezen op de welke men eene stem-
b ming aan 't hoofd der lijst 2 en eene
b aan 't hoofd der lijst 3 had uitgedrukt.
b Het spreekt van zelf dat het wit stipje
b van het vak boven aan de dorde lijst
b naderhand en met een gewoon potlood
b werd zwart gemaakt. In verscheidene
b bureelen heeft men bij middel van gom
b het stipje boven aan de lijst Daens uit-
b gevaagd en men heelt gestemd voor
b de lijst-Woeste met kiespotlooden die
n zekere stemopnemers uit hunne opne-
b mingsbureelen te Sottegem hadden
8 meêgebracht.
De aanklacht werd door do Commissie
der Volkskamer onderzocht, al de stem
brieven werden één voor één van binnen
en buiten nauwkeurig nagezien en het
werd bewezen
1° Dat er geen enkel stembrief werd
gevonden waarop te zelfdertijde voor de
lijsten 2 en 3 werd gestemd
2° dat er geen enkel stembrief werd
bemerkt waarop eenig spoor van uit-
schrabbing of uitvaging met gom te zien
is
3° dat op al de stembrieven de stipjes
der vakken met de zelfde potlooden waren
zwartgemaakt
4° dat dus al deze aangeklaagde feiten
die te Sottegem zouden gebeurd of ge
pleegd zijn volkomen valscb
waren.
De heeren stemopnemers van Sotte
gem, welke zich te recht als gelasterd
aanschouwenden, daagden de aanklagers
Van Bunnen, priester Daens, Alois De
Backer en consoorten voor de Rechtbank
van Audenaerde om er rekeningen te
geven over hunne lasterlijke aanklacht.
De gelasterde heeren stemopnemers
zijn
1° Octaaf De Savoye, notaris, te Sint-
Lievens-Essche,
2° Herman De Beer, ingénieur, te
Leeuwergem,
3° Theodoor De Moor, kandidaat-nota
ris, te Oombergen,
4° Albrocht Musely, student in do
rechten, te Sottegem,
5° Hubert Van Lierde, advocaat, te
Sottegem,
6° Jozef Bouckaert, brouwer, te Sint-
Lievens-Essche,
7° Hector De Beer, notaris, te Sinte-
Maria-Audenhove,
8° Jan-Bapt. Van Aelbroeck, Burge
meester, te Velsicque,
9° Emiel Vekeman, boekdrukker, te
Sottegem,
10° Conrard Wadin, griffier, te Sotte
gem,
11° Emiel Talloen, kandidaat-notaris,
te Sottegem,
12° Gilbert Crombé, kandidaat-notaris,
te Sottegem.
De heeren Van Bunnen, priester Daens,
Alois De Backer en consoorten, brachten
te hunner verdediging bij dat zij te goe
der trouw hadden gehandeld, maar de
Rechtbank verklaart dat
zij met eene zoo roekelooze mis
kenning der waarheid hebben ge
handeld, dat er hunne deloyaliteit
en hunne kwade trouw door be
wezen waren.
De Rechtbank verklaart dat de aan
klachtlasterlijk is en van aard om do
heeren stemopnemers in hunne faam te
schaden.
Zij veroordeelt dus solidairliik de hee
ren Van Bunnen, priester Daens, De
Galan-Daens, Miers en De Backer tot al
de onkosten.
Verder machtigt de Rechtbank dc hee
ren stemopnemers het vonnis te laten
afkondigen door do dagbladen ten koste
van de lasteraars tot een beloop van
500 franks, solidairlijk.
De brief van Zijne Heiligheid Leo XIII
aan de Bisschoppen van België, gevolgd
van den brief der Bisschoppen aan de
geloovigen heeft reeds veel bijgedragen
om de eenheid der katholieke Partij
gansch het land door van scheuring te
vrijwaren.
En geen wonder, na de vaderlijke ver
maningen onzer kerkvoogden zou men
met reden verwonderd zijn nog geloo
vigen te vinden, die geene rekening hou
dende van die verhevene voorschriften
met handen en voeten nog zouden werken
om de verdeeling te handhaven.
Doch het dient gezegd bijna overal is
«le katholieke Partij van het gevaar der
scheuringen verlost en gaat zij met eens
gezindheid en eendracht de vijanden vax
Maatschappij en Godsdienst, de socialis
ten en liberalen bestrijden.
Wij zijn overtuigd dat hier in Aelst ook
de eendracht bijna volledig zijn zal.
Ecnigc leiders zullen misschien wel
trachten het water nog wat troebel te
houden,en erin gelukken eenige zeldzame
vischkens te vangen. Doch voorzeker hier
ook zal dc verdeeldheid opgehouden heb
ben te bestaan en zullen alle katholieken
te samen werken, om volgens de be
staande en zoo rechtveerdige reglementen,
dc Kandidaten aan te wijzen, en deze
eens aangewezen ze allen gelijk naar
't Stadhuis te zenden.
Wie rechtzinnig spreken wil, moet be
kennen dat niet ééne ernstige opwerping
kan gedaan wordon, tegen de evenredige
vertegenwoordiging van burgers, land
bouwers en werklieden die katholieke
mannen gaan verwezenlijken, noch tegen
de verschillige polls voor het aanduiden
der Kandidaten aangekondigd.
Alles mag en zal door de belangheb
benden zeiven in allo eerlijkheid en
treffelijkheid afgedaan worden.
Niets kan meer demokraat zijn.
En wij zijn benieuwd te weten of eene
andere politieke party het op eene zoo
volksgezinde wijze zal aan boord leggen.
Alleenlijk heeft 't kind den naam van
demokraat niet gekregen maar zal het
zich voortaan blijven hecten gelijk vroe
ger katholiek.
En zou er daar iemand kunnen by
verliezen
Wij denken en wij hopen van neen.
Immers, katholiek zijn, is demokraat
zyn, 't is te zeggen wie katholiek is moet
noodzakelijk het verbeteren van den
werkmansstand behartigen, maar - wie
demokraat is, ik wil zeggen, wie zich dien
naam hedendaags toeeigent, is verre van
bet te zijn.
Zien wij eens rondom ons
Is er ergens eenigen hoogmoed, met
wat hebzucht te bespeuren, weest ver
zekerd, gij staat voor eenen zoogezegden
demokraat.
Ontwaart gij ook nog wat wraakzucht,
ontevredenheid geen twijfel, daar is
een demokraat te vinden.
Is er ergens één die zijnen Paschen
niet en houdt? Nog al een demokraat.
En wat zullen wij zeggen van de libe
ralen, in 't algemeen, die in hunne mach
teloosheid, alle middeltjes opzoekon, om
ten minste, de katholieke eenheid te
scheuren
Het zijn op eens al demokraten ge
worden
Landbouw-comice Herzele.
Landbouwleergang ten huize.
«O»
13e les. - Gezondheidsleer der Huisdieren.
VRAGEN:
1° Welke zijn de bijzon
derste gebreken, die men in
het meerendeel dor stallen
aantreft Geef reden van
uw antwoord.
2° Welke maatregelen
moet de landbouwer nemen
opzichtens voeder, drank
en verzorging der huisdieren, met betrek
tot de gezondheidsleer.
3* Welk is uw gedacht over de herope
ning der grenzen Waarom
A. Do mensch heeft het dier weten te
tammen, zijnen wilden aard ontnomen,
en gewoon gemaakt aan handelingen, dié
ook ten zijnen voordeele groote vooraor-
gen vereischen. Onder deze dient de in
richting van den veestal niet op den ach
tergrond geschoven te worden, schoon
het veelal het geval is.
De stal is de gewone verblijfplaats der
dieren daar worden zij beveiligd tegen
bijtende koude en loome hitte, tegen
regen en onweder. Geheele winters en de
helft des zomers vertoeft het er dus
dient hij in allerbeste voorwaarden ge
bouwd te worden.
Vele stallen zyn niet ruim genoeg
ziedaar hun hoofdgebrek. Zij zijn niet
geevenredigd naar het getal en de soort
der dieren vooral de hoogte laat te wen-
schen, en de kubieke inhoud is dus niet
in verhouding met de behoeften van de
erin verblijvende dieren. De lucht, door
de ademhaling en de uitwaseming der
dieren en door de ontbinding hunner uit
werpsels gestadig bedorven, moet in tijds
ververscht, vernieuwd worden, hetgeen
in al te enge stallen moeilijk geschiedt
eene al te groote hoeveelheid koolzuur
wordt er dus tot nadeel van dc gezondheid
der dieren te weeg gebracht.
In die stallen, te klein vooral door de
laagte, ziet men bijna nooit vensters,
welke vooral geschikt zijn om de lucht
langs boven in den stal te vernieuwen.
Die verversching van lucht raakt bijzon
der het tydstip, dat de beesten gedurig
op stal vertoeven in het tijdperk van
grazen staat de stal doorgaans heole dagen
open, en geschiedt de luchtvernieuwing
op voldoende wijze. Bij gebrek aan ven
sters, zooals wij daareven zegden, hebben
wij ook in onze stallen doorgaans gebrek
aan licht, dat ook onontbeerlyk is voor
de ontwikkeling en de gezondheid der
dieren, vml deszelfs berooviug hunne
levenskrachten uitput en ze doet kwijnen.
Schoon de duisternis, zoo is algemeen
bekend, het vetten der dieren bevooï--
deeligt, zulks geschiedt ten nadeele hun
ner gezondheid, waaruit af te leiden is,
dat men ze slechts voor een kort tijdstip
en ter slachting behoudt, en dat ook iy
deze dieren de meeste gevallen van ziekte
zich voordoen. Weder van het hoofdge
brek uitgaande, vinden wij in de meeste
onzer stallen, vooral des winters, niet
zelden te overtollige warmte, wat dc
lucht rasser verpest en de uitzweetiog
te weeg brengtter herstelling dier ver
lorene dierlijke warmte, wordt weerkl
eene groote hoeveelheid voedsel ver-
eischt.
De vloer in onze veestallen laat door
gaans ook veel te wenscben. Treft men
er heden zelden nog aan die in het geheole
niet gelegd zijn, men ontwaart er integen
deel toch weinige, die goed zijn geplaatst;
daartoe gebruike men best karcelsteenen