U E0UTI1E ÉTEUDE et Nouvelles Une retractation V A LES FAITs"DU JOUR A.D.V.N, 87. AMKkE Mo 40 iO centimes la uumsre DEUXIÈME EDITION lO centimes ie muuêva 87' ANNEE - II- 40 8AMEDI9 FÉVR1ER 1907 8AMEDI 9 FÉVRIER 1907 Direction et Rédaction 10. RUE D'ASSAUT, 10 ABONNE1BENTS Un an Qmois rr,'1 Bruxelles25 £r. 13 fr. 7 fr. Province30 fax 16 fr. 8 50 Étranger les prix de Bruxelles, le port en sus. JOURNAL DË BRUXELLES QIEU ET PATRIE Administration 10, RUE D'ASSAUT, 10 Bruxelles ANNONCES RÉCLAMES Pour lont ce qui concerne la publicité, s'adresser direclement d 6X£lO&ifentent A la DIRECTION DU JOURNAL, 10, ru* d'Assaut, a Bruxelles. En France II y a maintenant 3 mois et demi qu a été formé le cabinet radical socialist© preside par M. Clémenceau. Eu quelle posture se trouve-t-^ devaavi le parle ment et devant le pays après ce- règne de cent jours? S'il faLlait on croiro les jouxnaux du bloc, lc successeur do M. Sarrien aurait triomplie de toutcs les difficult©» rencontrées sur sa route.Les diverses lois sur la separation étant vo- tées, le terrain parlementaire seraat suftisamment déblaye pour permettre au gouvernement de s'y mouvoir librc- me-nt et aisément sans avoir a redoutcr le moindre faux pas, lo moindre acci- ieiu pouvant provoquer une chute mi- nislérielle. Naturellement, Lorsqu'elle prétend quo le cabinet s'est consolidé) la press© ciémeneisle prend son dêsir pour la réalité, mais celle-ci est tout autre qu'on lo dit dans les milieux ministé- tériols. La vérité est que si certains obsta cles ont paru: franchis, il en a sn: gi d'uu- trea sur la route gou vernemen tale aussi bien sur lc terrain rcligieux que eur le terrain financier. N'a-t-on. pas appris l'autre scrir, par une dépêche de Rome, que la circulai re de M. Briand relative a la location des églises parqissia-ies ne réuond pas aux desiderate formulés dans la lettre des vêq ues et ne peutpa r oonséq uen t être acceptée par le Saint-fcSiège I)eux joumaux eatholiques it-aliens, qui par- lent sans doute au nom du Pape, le Corriere dfltalia et u OssjCrvatore Romano no vicimont-ils pas de con- firmer la nouvelle en la commentant longuement? Tandis quo le ministro dos cultes.qm se vantoit dêjA d'avoir fait la pacifica tion religieus©,se trouve de nouveau en confiit aveclePapoet rEglise de Fran ce, son collogue des finances va se trou- ver aux prises aveo des difficultés d un autre ordre. C'est, en elfet, jeudi après- midi que M. Cailkux a déposé sur le bureau du Pal ais-Bourbon son fa- meux projet de réforme fiscale, dans le> quel il préte.nd atteindre toutes les es- 6aut les commentaires dos journaux parisier.s sur Ie projet Caillaux. celui- ci aura l'appui des radicaux-socialistes mais il s'cn faut de beaucoup que les progressdstes et les conservnteurs ap- prouvent les procédés financiers aux- quels le gouvernement a ree ours pour com bier le déficit budgétaire. C'est A tous les points d©_ v-ue que, a gauch©, au centre et A droit©on- criiti- qu© le nouveau pro jet d'dmpöt sur le re venu. Le9 uns font vafloir que la société francais© h. laqueflle on veut appliqner l'impöt angflai? ou l'imipöt. prussien. ou tout autre syetème analogue, ne ressean- ble en rien-, dans ses ciaractères économi- «ue?' eomsit.it/utif?. aux nations ét.rangè- res donf M. Caillaux Invoque l'exemple. D'autrcG prétendent que 1© système pré- oonisé aura pour ccnséquence l'étoblis- sement d'un- veritable système inquisito rial dont auront A p&tir les comtribua- bl-es1. Enfin-, il- .en est qui sout-i-smn-ent, et non sans raison, que l'impöt sur le reve nu fera émitrrer plus qu.e jamais les ca- pilaux francais A l'étranger. CH. C'est bien un bill tiend ant a modifier la compos-ikon- de la Glïaanbre des lords qui sera le gros morceau parlementaire de la prochaine session en AngLsterre. On m'en peut plus douter après 1'important dis cours que M. LawsMm-Walton, attorney géméral dans le cabinet Oampbell-Ban- r.erman, a prononcé jeudi soir. Pour nous servLr des tormes employés par l'crateur gmivernemenital pour oa.r 1 r tériaer 1'import am t débat qui 9 annonce au. parare de Westminister, le part-L 1-ibé- ral va. s'eaigage-r résolument. dans une ©n- t.repi-ise grave, puisqu'il s'agit. d'une veri table ré volution pouvard être marqu.ée par deux 011. trois dissolutions. «La Chain bre des lords-, a ajouté en sugstonce l'at- tomcy géméral, est une institution em contradiction avec l'esprlt démooratique. On. ne peut pas dim encore S'iil doi.t ©n re'ster qiuelque chose et quelle forme prendra c© qui em subsistcra, ma-is en tout cas le gouvernement s'ef forcer a do tra-du ire la voUonté du peuple par des projvts de Icji que les lords se hAteront de repousser. II en- résultera entre 1© .peu ple ©t le tróne une coalition qui fin-ale- ment battra I'airistocratiie. Tan-dis- que la Oham.br© des lords est a'nsi menace© dans son existence, la haute assemblé© vierit de perdre en la personn© du vLcomt© Goschen urn- de ses me-mbres les plus méritante et' ks plus Ihostile? au. projet d© réforme qu'élab/tre Se cabinet ra-dicall co-ntr© les nobles pairs-, Bien quo de souCbe ailleniande son grand-père, Georges Goschen- était impri- meur-éditeur k Letpz;g, 1© mort d'hier était Anglais dar.® teute Tacoe-ptden du mot et nul plu» qua lui ne tenait aux vi©il!es traditions et institutions britan»- mques. Qua-nt h sa carrière politique, comimem- cé© ©n 1863, eüle avai; été aussi longvi© quo brillante. Après av or été vi-e;-prési- oenl da Board of Trade et cbameeliér du duché d© Lancaster dans l'administra- tion de lord John RuiS9eiLl. M. Go&eihcm aVa't été ambassadeur d'Aingletcrre a Constantinople sous un ministère présidé par M. Gladri po. V-ts 1886 il se eópara du grand old man avec M. Joseph C amb rlain. pouir e-i-t-rec dars le pi-rl i li- béral un-ioniste. Dès lors sa place fut marqué© dans tou-s les cabinets conserva- teurs et il fit pariie de plus'eurs cabin-ets Salisbury soit comma© chancel kr de récliiquier, mit conam© secrétaire d'Etat p«our la marine. L'-hieure de la retraite ne fonna pour lui qu'en 1900, lorsqu© en» récompem?© de ses services il fut élevé k la pairi© avec le tit-re- d© vicomt© Gos chen, S. G. Hgr Mercicr, archevêqne de Malines La lettre pastorale de Mgr Mercier, four le Carême de 1907, traite de existence de Dieu et des devoirs de l'homme envois Dieu; on nous saura gré do la reproduire integralement L'homme dolt honorer et servir Dieu telle est la loi fondamentale de l'an- cien et du nouveau testament. Au premier dimancho du Carême, 1'Evan gil© de la messe vous rappel lwa la scène oü satan, ayant étalé devant le Messie, dans le fol espoir de se faire adorer par lui, les richesses et les gloi- res de ce monde, ixj^ut de l'humhle et divin Jésu» cette decisive répons© «Retire-toi, satan, car il est éent «Tu adororas le Seigneur ton Dieu et tu ne eerviras point d'autre maïtre. Ces paroles du Sauveur sont extrai- tes du Deutéronome oü l'Etcrnel. s'a- dressant aux fidèles de 1'ancicn Tes tament, dit «Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur.de toute ton &me, de toute ta force. Et ces com- mandements que je te donne aujour- d'hui seront dans ton ccour. Tu ie.' culqueras tes enf'ants, et tu en parferas quand til seins dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèyeras... Tu craindras lc Seigneur ton Dieu, tu le serviras -- Lorsque ton fils te demandera un jour Que signifient ces préceptes que l'Eternel, notre Dieu, vous a préscrits? Tu diras a ton fils X ous étions esc Laves de Pharaon en Egypteet l'Eternel nous a fait sor- tir de l'Egypte par sa main puissante... II nous a fait sortir de Ia pour nous amener dans lo pays qu'il avait juré a nos pères do nous donncr. L'Eternel nous a commandé de mettre en prati que toutes ces lois et de eraindre notrc Dieu afin que nous fussions toujours heureux, et qu'il nous ccraservat la vie comme il le fait aujourd'hui. Et il sera miséricordieux onvers noius, si nous motions soigneuse-ment en pratique tnu.j ©as rnminjm/lpmftiit-i «te-vant te Stei- Jles bien chcrs I reres, la même loi est done posée a la base des deux Tos Laments L'kommo ne peut se faire l'eselave des jouissances tearesifcres, ni ee laisser dominer par l'orgueil: Dieu est son maitre souyerain, 11 doit l'ado- rer et ne peut servir d'autro maitre. Spontanément, universellement, la na ture liumaine s'élève Dieu. Spontanément, l'homme croit a l'existence d'un Etre suprème dont il depend et auquel il est soumis. Dès avant l'age oü sa raison pouna. s'exer- eer aux laborieux efforts de la réile- xiou personnelle, sans at tend re qu'on lui foimule, eu langage abslrait, les preuves philo^ophiques do l'existence d'uno cause première, il croit. en Dieu. Tous les peuples, sauvages ou crvilisés, y c-roient, telle enseigne que les ethnographes conscfencie.ux considè- rant la religion, c'est-a-aire F affirma tion de rapports de 1 hom me avec Dieu, comme un trait distinctif de l'espèce kumainc. Aussi les athées, ou plutót ceux qui, en se donnaat ce nom, cherchcnt a se couvainore d'.a.théism© sont-ils obliges d'avouer qu'ils forment, au.jouixl'hui encore, une infime minorité, mie ano malie dans l'histoire de l'humanité, com,parable a ce qui, dans Involution des types du règne vegétal ou du règne animal, ft'appelle une monsitruosité. D'ellc-même l'ame humaine s'élan- oe vers Dieu, comme les corps phis lé gers que l'air monte vérs le cicl. com me la limaillo de fer va vers l'aimant qui Fattire. Dieu est le Bien suprème, absolu, au quel la volonté rapporte nécessaire- ment tous les autres biens. Naturellement, vous respirez; natu rellement, l'onfant s'-agite, remue ses membres, marclie; natuiredlement, il crie,_ bal-butie, parle. De même, la vo lonté humaine aim© ce qui est bon. car olie a besoin d'agir, c'est-a-dire- de vou- loir, et eillc ne peut. vouloir que le bien. Or, vous pouvez vouloir un aliment, un fruit, par exemple, paree qu'il est bon pour vous nourrirvouloir vous nour- rir, parco que cela est bon pour votro santé; chénr votre santé, paree qu'elle vous est nécessaire au travail ou'attend de vous votre familie; aimer a vous de- vouor a votre familie, paree que vous cstimez avec raison qu il est bon que votre familie vive et prospère; désirer, enfin, que votre familie vive et pros père, paree que la conservation, des fa milies sainc-s et fortes import© aü bien general, paree que oe bien vous le ju- goz digne do votre travail et de vos re- noncemente; mais, vous le voyez, -1 vous est impossible de vouloir une ck.o?e sans la vouloir pour autre chose, jusqu a co que, de vouloir en vouloir, vous aboutissiez a un bien d'ensemble que vous jugez bon pour lui-même, et ce bien, que les philosophes appellent «absolu», par opposition aux autres biens qu'ils appellent «rektifs». 11'est autre, en réalité, que le Bien suprème entrevu par notre faible raison e-t que l'humanité appel le Dieu. Dieu est l objet de notre félicité. Interrogez-vous, mes Frères, dans Ie silonce, lorsqu'aucune excitation violente ne vous agite, et vous vous apercevrcz quo votro cceur va droit a désirer un Bien qui puisse combler tous vos désirs, vous donner une satis faction a la foi9 plénière et durable k toujours, et, encore une fois, co Bien, qui doit vous rendre heureux, et qui tend tous les ressorts de votre ame, c'est Dieu. Cette notion première, spontanée de Dieu est, certes, imparfaite, mais elle est sufflsante déjó. pour assurer l'homme de bonne volonté sa di- gnité morale. Assurément, lc Dieu qui se dresse aussi spontanément devant la conscien ce do l'humanité nest pas investi de toils les attributs qu'uue pensée atten tive pourra plus taj-u découvrir en lui, Mais il suffit a élever la nature humai ne au-dessus dclle-même. La notion première, commune tous-, qui s'im- planto spontanément dans l'ame hu maine suffit a lui faire voir qu'il est indigno de l'homme do vivre unique- ment pour satisfaire, a l'égal de la bru to, ses passions grossières; elle suffit poui- lui montrer qu'au-dessus (fe la volupté égoïste -jl y a le bien honnête, que l'on ne peut trahir sans se ravalor qu'il y a des biens supérieurs a ceux do l'individu, les intéréts de la famil ie, de la patrioqu'au-dessus de la patrie ellc-même il y a les intéréts gé- néraux de la civilisation, c'est-a-dire, ponr qui sait le bien entendre, qu'il y a, a-u-dèvssus de chaque hom me et de n'import© quels greupements d'hom- mes, un Bien mor.-u suprème auquel tout le reste, toutes les aspirations de la conscience et tous les cléplniements d'énergie doivent être subordonnés. Professor ce-la, mes Frères, c'est que Ton a gardé sa dignité d'hommole renier, c'est se dégi-ader, s'avilir, dé- choir plus bas que l'état de barbarie; mais aussi, professer cela, c'est recon- naïtre implicitement que l'homme est fait pour Dieu. Car e'e-st avouer que tout ce qui nous entoure, depuis les êtres inférieurs, la pierre du cncmin, les ai-bres de nos fo- rêts, la béte de somme dont nous utili- sous les services, ju&qu'a Thomme lui- même, n'est pas fait pour soi, ne pos- sède pas en soi sa destination, sa «rai son d'etre»et eet aveu bien médité conduit inévitablement 1 homme a se dra conscïenco de ce qü'u est," üe ce qu'il sent, aux attraits, a la direction et aux lois de celui qui se suffit a lui- même, qui n'est plus soumis ni a au- trui ni a autre chose que lui, cn un mot, a celui qui étant le Bieu suprème e«t FEtre suprème, a Dieu. Les choses dont nous constatons l'exis tence ne se suffisent point pour per- sistsr il faut done qu'il y ait uu Etrè, d'une autre nature qu'elles, qui soit l'auteur de leur existence. Cet Etre s'appelle Dieu. Aussi bieu ue voyons-nous pas les êtres qui nous en to u rent an para it re tous un instant, passer aussitêt et dis- paraitre. C'est done que d'eux-mêmes ils ne seraient point et que lorsqu'iis sont, ils ne so suffisent point, pour per- sister. D'oü leusr viont l'existence qu'ils possèdent Si vous Fattribuez a un être dè même nature qu'eux. vous ne résolvez pas la difficulty, vous ne faites qu'eu reculer la solution. S'il a la Uu qu'un Etre, d'une auitre nature qu'eux, lour donnat l'existen- ce, par la même vous proclamez l'exis tence de Dieu. Car Dieu, mes Frères, est, par defi nition, un Etre d'un autre ordre que eoux qui n'ont pas leur propre réalité pour raison de leur existence. II est, Lui,Dieu,celui qui est.Tout ce qui n'est pas Dieu «a» l'existence, Dieu n'a pas •l'existence. II 1' «est». Quand les fils d'Israël vous demandcront qui je suis, dit le Seigneur, vous leur répétcrez ma parole Je suis Celui dont toute la de finition tiento-n ee seul mot«Jc suis.» «Ego, sum.qui sum.» (3) Vous est-il arrivé de visiter uu de e-es a siles oü de nobles amos se dévouent Féducation des aveuglcs? Eh bien, imaginons que vous entriez dans une de ees maisons dont tous les habitants seraient aveugles de naissance. Vous n-ouez conversation avec I'un d'eux et vous le plaigncz de ne pas fouir des beautés cle la nature. IL vous surpren- drait, 11'est-il pas vrai, s'il se met bait a vous énumérer les couleurs de l'arc- on-ciel, dan® l'ordre oü elles s'étalcnt nos yeux émerveillés. Qui done, qui di- riez-vous, lui a appris la composition de 1'arc-en-cicL Dn^ camarade Mais ces camarades sont, comme lui, dans l'impossibilité d'avou- jamais vu un are-en-eiel. car nous avons suppose rpic tous les infirmos rccueillis dans l'asile sont des aveugles-nés. Vaine- ment, done, parcourriez-vous tous les rangs de ces déahérités de la nature pour vous expliquer par la nerception yivuelle de l'un d'eux la notion pré cis© et ordonnée de couleur _auo vóus avez surprise ckez votre premier inter- locuteur tent que vous ne vous arrête- rez pas a un éducateur qui, mieux par- tagé qu'eux, a pu contcmpler do ses yeux et décrire, pur comparais^n, a ses élèves la série nuancée du spectre lumineux, le problèm© qui s'était d'a- bord posé devant votre esprit 11e sera point résolu. Mes Frères, tous les êtres qui tom- bont sous notre experience sont dans le eas des aveugles-nés ils possèdent 1 existence comme l'aveugle-né peut posséder dans sa mémoire les tonnes du langage des oouleurs ;mais,de même que céLtöci a dii apprendre d'auirui ce que sa nature privé© du sens de la vue le mettait dans l'impossibilité de con- naitre, les êtres qui no possédaient pas eux-mêmes l'existence ont dü tous la recevoir d'un être distinct d'eux, d'uno autre nature qu'eux, qui la possédat sans Favoir empinntée. (La suite a domain.) 0) MaCh., IV, 10. (2) Beut., VI. 5-2.1. (3) Exod.. III, 14. LE MONT DES ARTS Bien que 3a maquette du Mont des Aits ne soit pas complètement achevée, M. Maquet tenait k 3 a montrer au Roi avant son départ. Sa Möjesté s'eat rendue jeudi en auto mobile ch-ea M. Houtstont, rue Veydt, oü ©Hè 0.'lcnguemen.t'C'Xaminê le projet oxé- ci« te-var d'après les plans de l'orchitect© Maquet. Nous avons dit déjü l'impresqion trés vive qui s© dégag© da cette cc-uvre d'art rcmai-quable. Le Roi s'en est declare ©nchanté et il n'a pas ménagé ses félicita-t-ions k son auteur, ainsi qu'è. rarcbitecte. Ajout-ons qu© la maquette, qu'une con signe s'évère empêche de voir en ce mo ment, sera terminée et montéo dans la cour du Musée d'ici quinz© jours ou trois semaines. fi UN MUSÉE D'OUTILLAGE La commission supérieur© de l'ensei- gn-e-ment teclinique et M. Francotte se son: mis d'accord au sujet de la creation en Bedgiqu© d'un musée de l'outillage et de Part industrie]. L© musée de Nuremberg, quo l'honora- blc ministro a visité longuement au cours de son voyage em Alleniagne, a été pris comme typ© du musée a ériger k Bru xelles. NOUVELLES PARLEMENTAIBES Le group© des classes moyennes s'est réuni jeudi k la Ghambre, sou9 la prési- dence de M. Cooreman. M. H-;nderickx, étant empêché, a de- mamdé de pouvoir remettr© a quiruzain© 3-ös déveJoppements de sa. pro-position de loi relative a 1-a prescription des dettes. Après un© discussion générale de® di verse? propositions qui figuraient k l'or dre du joui;, les rapporteurs ont été dési- kuip k rev-Ui.ao C/Jnv'jcé<r»*i?» des.2>n- gnie pour la réduction de?, frais de justi ce M. CoJfs, pour l'orgaaiisation d© conr se'ils do (prud'ihonimes -cJtargéa derégl or les différends entre patrons et employé?- M. Giilès de Pélichy pour le? unions pro; fessionn-eiles ©t les sociëtés coopératives. Etaient présentsMM. Cooremans, De Biuyn, Harmi-gnie, MéJot, Cousot, Ru- ze-tte, Aug. Delbek-e, Jul. Delbeke Bege- reon, Le Paige, DaJl-eanagne, Colfs, II©y- n-em, MAenhaut, Wauvermans, Pollet, Thibliaut ©t GdJlès de Pélichy,\LM. Hen- derickx ct Versteylen s'étaient faix «xcu- ser. L'ASSOCIATION LIBÉRALE de Bruxelles a tenu jeudi son assemblée générale. Elle a élu président M. Lambiotte. Elle a émis un voeu en faveur d'un© ré- forme d© l'articl© 310 du Code pénal. Elle a ©ntemdu la lecture d'un Tong rap port, aux teimes duquel les catholiqu-es n'on-t qu'A bien se tenir s'ils 11© veuJent pas être balayés en 1908. II y a un© vlngtaine d'années qua les libéraux nous cbantent cette anti'enne. Et nous na nou? ea> poivons pas plus mal... Voici un s.péclmen de l'éloquenca de M. le rapporteur Le parti clérieal et le clergé tout particu- l:èrement,qui s'e6t jeié a corps perdu dans ta mêlee electorate, paiera d un seul coup la raison accumulée de sa maliionnêteté et de se» faut es. car en politique comme en toute chose il y a une.justice, sorte de loi naturelle et ineluctable, et qtu, tót ou tard, rctablit 1'équiliba-c rompu, redresse les torts, frappe par l'épée ceuX qui en ont frappé et rouvro toute grande la route oue jamais, depuis que le monde est monde, on n'a pu barrer indéfiniment au nrogrès, formidable et nécessaire vaLnqueur! éAppl-audiasements prolongés.) Autant en ©mport© 1© v-c-nt nel, dans la sein ai ne pu.iva.nte. un repos compensateur d'un demi-jour pour cha- cun des dim an e bes oü >ls auront fait usa ge de la faculté prévue l'article précé dent A MALINES S. G. Mgr Vendoi slappen, évêqu© tiiu- 1-air© d© Jaffa, auxiliaiie d: S. G. Mgr Merck r, arclK-vêquo d© Mal in©--, est ut- befn-t d'un© paralysie hemipicgiqu©. Son état inspire de vives inquiétud.s. On assure d'autre part quo S. G. Mgr Van den Branden d© Reetli, archovèqu© d© Tyr, do yen du chapitr© mótropolitain, aJité depuLs deux miois, par suite d'un refroidissameivt, est complètemont réta- bli. LE REPOS DOMINICAL ET LES COIFFEURS Le Moniteur publie vendiredi matin l'arrêté royal suivan-t Vu la loi du 17 juillet 1905 sur le repes du dinnanche dans les ent reprises indus- triedles et commercialo?, notamment la disposition de I'aa-ticle 7 aux termes de laquelle un arrèté royal peut auto riser, pour six dimanches au plus par umiée,le« ïnagasins da détail et les coiffeurs d'un© commune déterminée ou d'un group© de communes, a prolong©r la durée du tra- ail do leur personnel; Vu la demand© introduite par la Fédé- ration des coiffeurs de Belgiqu© A l'effet de permettre aux coiffeurs de l'agglomé- ratiion bruxelloise d'empioyer leua- pea'so-n- nel un plus grand nombre d hc-ures, les dinianches 27 janvier, 3, 10 et 17 février et 10 mars 1907; Vu les d--mandes d'associations de coif feurs de Liége (agglomération) et de Na- mutc sollicitant la même autorieation- en. c© qui concern© les dimanches avant et après 1© mardi-gras et le dinianche de la mi-carême; Considérant qu'iï y a lieu d'admettre, dan« un© certain© mesure, 1© bien-fondé des nécessités particultères te.voquées en ce qui concern© les joiimóes du. carnaval, maiB qh'il- cönvient de 11© prendre qu'une mesure provisoire p-our l'anaiée en cours; Vu lös- avis favorables émis par le con- seil supérieur d'hygiène publique, le con- seil supérieur du travail et 1© conseil su- léi'ieur de Lindustrie et du commerce, oonsuHës èn conformité de l'article 12 do la lot f-usviséo Art. Ier. Les exploitations des salons de coiifure et des magasins de parfume ries y annexes k Bruxelles (aggloméra tion), dn Liége (agglomeration) et de Na- mur. sont autorisés A employer leur per sonnel pendant dix hemes au plus les dri- mianches 10 et 17 février et 10 mare 1907. Ait. 2.—Les chefs d'entreprise intéres sés seront tenus d'accorder A tour person- UN CHEF DE PARTI I.es dém-ocrates-chrétiens ont done un nouveau chef, qui n'est autre que l'abbé Fonteyne. Nous n'a von? pas besoin, dit la «Métropjle», de faire A nos lecteurs le portrait physique et moral du leader de la Kristen© Volkspartij i>. Depuis qu'Ü a élu domicile A Anvers il s'est as- sez affiche daine les e»drcits 0(1 l'on ap- prend A se connailre: rues, cafés, théA- tres, pour qu'il soit devenu superflu d'ee- quasser son portrait pour les Anversois. II a mérne eu soin d© ohoisir so? oompa- gnons de teil© facon que 1© (Tout© sur scs idee?, see amities et s&s aspirations poli tique® ne peut plus esister pour person- no. Des radicaux avancés, dès socialises pur sang, lui ont servi de camarade? ha- bituels ©t. dans ks ciroonstances oü il y ©st allé de déclarations électorates, il a si nettement aff'ché se? sympathies pour l'extrème-gauche qu©, dès A présent, on peut èlr© certain que sous son impulsion les CAriels démo-isociaiist©? se fabrique- ront d' eux-mèmes. LA TYBANNIE ROUGE La «Flandrc libérale» fait cette judi- cieus© comparaison «Quand un mdustriel refuse d© repren- dre dans ses ateliers un ouvrier qui a suscité une grève injus'.e et lui a cause ainsi un prejudice considérable dans ses affaires et A se? camarades d'atel'-er, d©s pertes inutiles de salaires, 1© «Vooi*u»t» re trouve pas assez d'expressions pour blamc-r sa cm ante. it Get industrie! eet un honnne sans cceur ©t sans ©ntrailles, A ses yeux, pour oser priver, cle son gagne-pain, l'ouvrier qui l'a traité en ennemi. ji Aujourd'hui,-M. Baudewyn(un homm© profond-ément attaché au pari' socialis- te, a le malheur de différor d'opinion aófc, de .laf.qoflératiy© du «Vom^ questions touchant A la politiqpo du p*ar- ti et absolument étrangères a l'adminis- tratton d© la coopérativ#. CeLa suffit poua- qu'il soit brutalement privé de sa placo et réduit A la mteèro, du jour au lendemaim ij Comment le «Vooruit» appr.toie-t-il la conduite d© ceux qui ont congédié M. Baudewyn Le «Vooruit» ne répondra pas. on ratine; La tradition populaire dont nous par- lions l'autre jour, et qui affirm© <tu© le temps d© la ühancteleur determine celui du rest© do l'hiver, semklc décidémc-nt avoir rai'son. La gelée persist©, c-t non- pas une de ces légères gelées nocturnes qui durcisser.-t A peine 1© sol et posen, sur 1©? étangs un© couch© imperceptible d© glac© bientót fondue, mais une bonne et sérieuse gelée, telle qu'on en voit au cmur mème de l'hiver. La glacé de nos étangs a encore, en moyenne, un© épaisseur d© six A buit centimetres au mo ins. Aussi les pa line ure s'en donnent-ils A cceur joie. Au Bois, au Pare Léopold, a la place Sainte-Croix, A Forest, et jusque sur les moindres fla ques d'eau d© la hanlieue, lc? fervents du «skating» s© rat traper. t amplenif m d©3 n-ombreusea années de oliómage Lt-s hum bles surtout, ceux pour qui ie Póie Nonl demeure inaccessible, s'-ébatteni avec enthousiasmeils ont retrouvé au fond d'une armoiro d'antiques pa tins a la point© recourbé© et a la sc-melle de bois ils le? ont dérouiillés avec du papier d© verre, ©n ont rafferini les courroie? avec des bouts d© vieilte, ficeües, et s© sont iancés, A Ia grAc© d© Dku... C©9 rustiques patlns de Fri?e so-nt, pa- raft-i], les m-eilleurs. On est tenté de lo croire, a voir évoluer c©ux qui les utili- sent. Jusque- bi©n avant dans la nuit ils vont ct viennent A grdnd? élans rapid©?, ?-e cro-sent-, se heurtent presqu©, s'éloi- gn-fnt ©t rojoignent, font en quelques secondes 1© tour du large étang, dessi- •n«n.t des huif ou hen écinvent leur n-om. Et 1© ?pe:tacl© de toutes cos ombres falo- tes s'agitant dans la nuit bleutée es4 pittoresqu© comme une toil© d© Breu- gl»l. X LE JIU-JITSU DANS LA POLICE Nous avons parte du match do jiu-jitsu et do box© organo.sé, oette semaino', par M. Julien Merckx. L© jiu-j-ïtsu e?t décidément un sport est-ce bien le mot d'une complexity vraiiment étonnanto a tel point que l'on peut pos-er en fait qu il n'est pas possible d'approcber un jiu-jitsuan. Dès lors-, n'y a-t-ii pas intórèt pour no tre police A apprendré cette science aussi japonois© quo musculaire Telle est la question qu'un confrère a posé© A M. Bourgeois. Cela me paxalt impossible au point de vu© pratique, répond lc sympathiqu© commits?aire de police, qui, soit dit en passant, assistait A la séance de mar Ai. La raison, c'est qu© le jiu-jitsu ne peut 'apprendre coliecUivemeiu; il faudrait l'appremdre A chacun des agents en jior- ticu'Jior. Vous voy&z de la le temps énor me'que nécec'siterait une education d© l'espèc©. D'aut.rc part, j'osliine qu il y aurait un danger A conuaitro ccttc gymnasUquc. Les agents qui dwraient y avoir recouvs serai-ent-iils jajnaLs assez malt.ro? d'eux- mèmes pour s'aivèter A temps et ne pas démanlibuktr complèlement tour vte- 'ime Grave, trés grave question» Vous nous voyez avec quelquev cuda- vres sur les bras II y en aurait, des cla- meurs, ©t j'estim© qu'oll©?. seraient justi fies. D'a ill cure, les agents s»cmt sufflsam- ment en état de se mettre en garde oontro une agression. lis ont un solne qui ne ferait qu'une blessure ct un r wol ver póup temir les agresseurs A distance. Mais ils disposent d'iuio fa^on do jiu-jitsu,vos agen:®, k passage u tabac M. Boui-geois souriait en s'éloignant. LE BUREAU DC LA CHAMBRE réuni- vendrod-L après-mtdi a nommé M« Jean Delvaux rédacteur au (tempte rendu anoJytique franqaiai, en remplace ment de M. Persijn, nomnié au sen-tee ftemand. Celui-ci restera attaché touto- fos au Compte rendu analyticpio pour prendre 1-co discours prononcés en fit- mand. ENTENTE ENTRE UN SYNOICAT 0UVRIER ET UN SYNOICAT PATR0NAL Cette entente est en train de a'établir A Gniul, air.fti que noua l'écrit notre c-trres- l ondajit ea cette ville. Tone les ouvrier? de hfiidmont de l'aggloméraliijui gantoirO avaieu: été oonvoqués au local de la li sue antizocialiste pour débbérer siu- les uitéréta coimmuu du métier. D,v eociab'stes memea Aaivnt prése:.tfi. MM. Van Qunckebeke et Gabriel, catholiquês, ont t «ut a tour expo- fé les revendïcatiou-s de le »rs camarades ett l'état do- négoriations er.tre lo êyndioaö do? ouvrieft tLoon en Recht» et. la ehamhre eyr dicale des eatropreneurs. Fiwalement l'aasemblée a vote A l'una- Xtianté un ordre du j xir exprimant sa ?a- tiefac;ion de ce que la cbembre syndicale dos en. r-pr©n:atTB eüt reccnn-u le synddcat ant'socialiB'e Loon en Recht» et. dc co qu'elle eüt accueilli cert-aines de ceö reven- dications. TOUJOURS M. MOREL M. Morel vient d'écrire un© nouvello k-ttre A sir Edward Grey, le ministre an glais des affaires éirangèivs.Après avoir rappelé avec satisfaction qu'un© ©nquêt© sur 1© point d'ètre ouverto sur lteiat de clioses existant au Katanga, l'auteur d© la missive signal© dc nouvoaux abus dans l'©nclave du I-ado et dans les envi rons du nord-ost du Congo. Les allegations de M. Mond sont d<J deux series. II pari© d'abord de niauvate tiaitements dont aura ion: - -ufk-n des sujets anglaia, et A l'appui d© ses dlres il invoque une petition de résid-ents sun place. M. Morel dónon© ensuite la vou te do fu&Us et d© munitions do guerre aux cliefs indigènos par des fonctiownairea d© l'Etat libre. Pour justifler cotto der- nière assertion, «1 cit© dos plaint©? ana logues contouuos dans les rappjrts do deux explorateure francais .- MM. Léov» Derthier et Ponnel d© Mézières, qui ont parcouru les régions du Lado et du nord- c-st du Congo. Comme c© n'est pas Ia première foiö que 1© président do la Congo P-"*q»-n* 3 - lucon 'C3 bis- toires qui lui parvionnent du continent noir, il est A souhaitcr que 1© chef du Foreign Office con-tról© soigneuse-rnen J tous les dires d© son informateur. =5 Chez M. l'ahbé Daens Alost, 7 février. un connaït ce fait: le comité direct-ur ou P. D. C. (.parti déanocratiqua Chre tien), réuni dimancho dern-ier, se prop-i- salt- d© réélire A la présMeruo© le promo- tour du mouvement schismocratiiju©, M. Adolphe Daer.s. Dane 1© cou rrier adressé au comité A l'occasion de cette reunion, un-e lettre se rencontre qui était conreio en ces tormes précis «Prêtre catholique, voukmt obéir a mow »Eveqxu>, qu: ast en communauté de vuoa ayec le S -uyoza-.n Pontile, je prie I 'as?cTn- btee penvraie du pirli démocratique-ciir- - tien de ne pas me rte!ire comme président »aetn ou pruródent d'hoimeur du part.. Alost, 3 fcvrier 19l»7. Abbé DAENS. II n© fu; pas donné lecture d© cette let- tro; mais, dans un© reunion nouvelle qui ©ut lieu quarantte-huit heures après r0r- dr© dn jour suivant fut mis aux voix ot adoptó Le comité de Bruxelles du narij démo» crat-2-chrc»ien, réuni en séance extraord - na: re le 5 février 1907 Ccnaid ra- t ouc la lettre de rétmeut: n envovee r*tr 1 abbé Daens l'assembiée g.'- nérale du P. D. C. était «Jgnée par lui et qive l adres: e «n était êcrite de sa main; 'Estmrant que ces antes font .-uppofccr uno s tuanon a'eapril suffisomment netto pour qui celui qui les pose doive aseumer l'en- tière .rospom-ahilité de ses terte Dédar" Bi.Mo djmifisioa da 1 abbe Daens et decide ue le rayer purornenr et ampkmöi-.i de hi lisle membres dii groupe de Bruxelles du pari i ckmocrato- enrélitin, dont ii ét:uil président. Copendant, a la dare du mard:, un journal biaixelJois pubiia 1© t©xte d© la iottre de démission do M. Adolph© Da-ma ©t aussitot la pre.-?© d© l'opposition, qua cet événement brusquemen-t survonu avait déconcertée, 30 mil A épüogucr. M Daens, A l'en croire, 1:'avait signé sa «ré- i l actation qu© sous la preesion d'011 ne na it queltes louohe® manoeuvre? I'inted- ligenco d© cet homm© gravement attoint dans ?a santé avait été, disait-on, circon- venu© et l'on s© trouvait, en s»omm© d.> yant uw de ees drames in articu-lo mor tis comm© la press© anticléricale sa ljla.it A ©n imaginer dès l'in.-tan: oü 11 s'a- git d© faire pièce A la vérité catboliquo et d© compronwtre ui:© tok de plus un© fois da rnoins! les J és ui tes ou tel ia autr© Ulustr© compagnie. En vérité, Eu- gèn© Su© fut un grand enfant qui cn fit baaucoup d© petats. Et, dès lors, il y ent un point d hiftoi- ro a éluckle-r, un petit chapitre A écrire. J'ai voulu en ètr© l'auteur; et si délica te qua m'a.pparü: en l'occurrenc© la mis- s-'on d'intervkAver, j'ai te<n-té do 1 'accom pli r. On va voir qu© j y ai mis toutes 1©3 formes, que j ai ©u tous 1©9 scrupuk?, ©t j'ai l'espoir que r.ul n© s'avisera, m'ayant -iu, d© me neproclier d'avotr forcé Ia porto d'-un© clïarnbre de moribond et d'avoir in- it«mipest.ivement troublé lee ultimes et so- lenneiles m:nuto=- d'une vi© qui, d'un ins tant A l'autre, peut s'éteindre. En débarquant A Alost je me suis d'a bord in formé du domicile du révérend üoyen de l'en droit. I© chanoijie Row landts A qui j'exposai l'objet de ma visi:© m© dit Voici, Mbnsieur, c© qui s'est pas?>é jeudi demior, 1© vicaire de service, M.

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Journal de Bruxelles | 1907 | | pagina 1