U E0UTI1E ÉTEUDE
et Nouvelles
Une retractation V
A
LES FAITs"DU JOUR
A.D.V.N,
87. AMKkE Mo 40 iO centimes la uumsre
DEUXIÈME EDITION
lO centimes ie muuêva
87' ANNEE - II- 40
8AMEDI9 FÉVR1ER 1907
8AMEDI 9 FÉVRIER 1907
Direction et Rédaction
10. RUE D'ASSAUT, 10
ABONNE1BENTS
Un an Qmois rr,'1
Bruxelles25 £r. 13 fr. 7 fr.
Province30 fax 16 fr. 8 50
Étranger les prix de Bruxelles, le port en sus.
JOURNAL DË BRUXELLES
QIEU ET PATRIE
Administration
10, RUE D'ASSAUT, 10
Bruxelles
ANNONCES RÉCLAMES
Pour lont ce qui concerne la publicité,
s'adresser direclement d 6X£lO&ifentent
A la DIRECTION DU JOURNAL, 10, ru*
d'Assaut, a Bruxelles.
En France
II y a maintenant 3 mois et demi qu a
été formé le cabinet radical socialist©
preside par M. Clémenceau. Eu quelle
posture se trouve-t-^ devaavi le parle
ment et devant le pays après ce- règne
de cent jours? S'il faLlait on croiro les
jouxnaux du bloc, lc successeur do M.
Sarrien aurait triomplie de toutcs les
difficult©» rencontrées sur sa route.Les
diverses lois sur la separation étant vo-
tées, le terrain parlementaire seraat
suftisamment déblaye pour permettre
au gouvernement de s'y mouvoir librc-
me-nt et aisément sans avoir a redoutcr
le moindre faux pas, lo moindre acci-
ieiu pouvant provoquer une chute mi-
nislérielle.
Naturellement, Lorsqu'elle prétend
quo le cabinet s'est consolidé) la press©
ciémeneisle prend son dêsir pour la
réalité, mais celle-ci est tout autre
qu'on lo dit dans les milieux ministé-
tériols. La vérité est que si certains obsta
cles ont paru: franchis, il en a sn: gi d'uu-
trea sur la route gou vernemen tale
aussi bien sur lc terrain rcligieux que
eur le terrain financier.
N'a-t-on. pas appris l'autre scrir, par
une dépêche de Rome, que la circulai
re de M. Briand relative a la location
des églises parqissia-ies ne réuond pas
aux desiderate formulés dans la lettre
des vêq ues et ne peutpa r oonséq uen t
être acceptée par le Saint-fcSiège I)eux
joumaux eatholiques it-aliens, qui par-
lent sans doute au nom du Pape, le
Corriere dfltalia et u OssjCrvatore
Romano no vicimont-ils pas de con-
firmer la nouvelle en la commentant
longuement?
Tandis quo le ministro dos cultes.qm
se vantoit dêjA d'avoir fait la pacifica
tion religieus©,se trouve de nouveau en
confiit aveclePapoet rEglise de Fran
ce, son collogue des finances va se trou-
ver aux prises aveo des difficultés d un
autre ordre. C'est, en elfet, jeudi après-
midi que M. Cailkux a déposé sur le
bureau du Pal ais-Bourbon son fa-
meux projet de réforme fiscale, dans le>
quel il préte.nd atteindre toutes les es-
6aut les commentaires dos journaux
parisier.s sur Ie projet Caillaux. celui-
ci aura l'appui des radicaux-socialistes
mais il s'cn faut de beaucoup que les
progressdstes et les conservnteurs ap-
prouvent les procédés financiers aux-
quels le gouvernement a ree ours pour
com bier le déficit budgétaire.
C'est A tous les points d©_ v-ue que, a
gauch©, au centre et A droit©on- criiti-
qu© le nouveau pro jet d'dmpöt sur le re
venu. Le9 uns font vafloir que la société
francais© h. laqueflle on veut appliqner
l'impöt angflai? ou l'imipöt. prussien. ou
tout autre syetème analogue, ne ressean-
ble en rien-, dans ses ciaractères économi-
«ue?' eomsit.it/utif?. aux nations ét.rangè-
res donf M. Caillaux Invoque l'exemple.
D'autrcG prétendent que 1© système pré-
oonisé aura pour ccnséquence l'étoblis-
sement d'un- veritable système inquisito
rial dont auront A p&tir les comtribua-
bl-es1. Enfin-, il- .en est qui sout-i-smn-ent, et
non sans raison, que l'impöt sur le reve
nu fera émitrrer plus qu.e jamais les ca-
pilaux francais A l'étranger. CH.
C'est bien un bill tiend ant a modifier la
compos-ikon- de la Glïaanbre des lords qui
sera le gros morceau parlementaire de la
prochaine session en AngLsterre. On m'en
peut plus douter après 1'important dis
cours que M. LawsMm-Walton, attorney
géméral dans le cabinet Oampbell-Ban-
r.erman, a prononcé jeudi soir.
Pour nous servLr des tormes employés
par l'crateur gmivernemenital pour oa.r 1 r
tériaer 1'import am t débat qui 9 annonce
au. parare de Westminister, le part-L 1-ibé-
ral va. s'eaigage-r résolument. dans une ©n-
t.repi-ise grave, puisqu'il s'agit. d'une veri
table ré volution pouvard être marqu.ée
par deux 011. trois dissolutions. «La Chain
bre des lords-, a ajouté en sugstonce l'at-
tomcy géméral, est une institution em
contradiction avec l'esprlt démooratique.
On. ne peut pas dim encore S'iil doi.t ©n
re'ster qiuelque chose et quelle forme
prendra c© qui em subsistcra, ma-is en
tout cas le gouvernement s'ef forcer a do
tra-du ire la voUonté du peuple par des
projvts de Icji que les lords se hAteront
de repousser. II en- résultera entre 1© .peu
ple ©t le tróne une coalition qui fin-ale-
ment battra I'airistocratiie.
Tan-dis- que la Oham.br© des lords est
a'nsi menace© dans son existence, la
haute assemblé© vierit de perdre en la
personn© du vLcomt© Goschen urn- de ses
me-mbres les plus méritante et' ks plus
Ihostile? au. projet d© réforme qu'élab/tre
Se cabinet ra-dicall co-ntr© les nobles pairs-,
Bien quo de souCbe ailleniande son
grand-père, Georges Goschen- était impri-
meur-éditeur k Letpz;g, 1© mort d'hier
était Anglais dar.® teute Tacoe-ptden du
mot et nul plu» qua lui ne tenait aux
vi©il!es traditions et institutions britan»-
mques.
Qua-nt h sa carrière politique, comimem-
cé© ©n 1863, eüle avai; été aussi longvi©
quo brillante. Après av or été vi-e;-prési-
oenl da Board of Trade et cbameeliér du
duché d© Lancaster dans l'administra-
tion de lord John RuiS9eiLl. M. Go&eihcm
aVa't été ambassadeur d'Aingletcrre a
Constantinople sous un ministère présidé
par M. Gladri po. V-ts 1886 il se eópara
du grand old man avec M. Joseph
C amb rlain. pouir e-i-t-rec dars le pi-rl i li-
béral un-ioniste. Dès lors sa place fut
marqué© dans tou-s les cabinets conserva-
teurs et il fit pariie de plus'eurs cabin-ets
Salisbury soit comma© chancel kr de
récliiquier, mit conam© secrétaire d'Etat
p«our la marine. L'-hieure de la retraite ne
fonna pour lui qu'en 1900, lorsqu© en»
récompem?© de ses services il fut élevé
k la pairi© avec le tit-re- d© vicomt© Gos
chen,
S. G. Hgr Mercicr, archevêqne de Malines
La lettre pastorale de Mgr Mercier,
four le Carême de 1907, traite de
existence de Dieu et des devoirs de
l'homme envois Dieu; on nous saura
gré do la reproduire integralement
L'homme dolt honorer et servir Dieu
telle est la loi fondamentale de l'an-
cien et du nouveau testament.
Au premier dimancho du Carême,
1'Evan gil© de la messe vous rappel lwa
la scène oü satan, ayant étalé devant
le Messie, dans le fol espoir de se faire
adorer par lui, les richesses et les gloi-
res de ce monde, ixj^ut de l'humhle et
divin Jésu» cette decisive répons©
«Retire-toi, satan, car il est éent «Tu
adororas le Seigneur ton Dieu et tu ne
eerviras point d'autre maïtre.
Ces paroles du Sauveur sont extrai-
tes du Deutéronome oü l'Etcrnel. s'a-
dressant aux fidèles de 1'ancicn Tes
tament, dit «Tu aimeras le Seigneur
ton Dieu de tout ton coeur.de toute ton
&me, de toute ta force. Et ces com-
mandements que je te donne aujour-
d'hui seront dans ton ccour. Tu ie.'
culqueras tes enf'ants, et tu en
parferas quand til seins dans ta
maison, quand tu iras en voyage,
quand tu te coucheras et quand tu te
lèyeras... Tu craindras lc Seigneur ton
Dieu, tu le serviras -- Lorsque ton fils
te demandera un jour Que signifient
ces préceptes que l'Eternel, notre Dieu,
vous a préscrits? Tu diras a ton fils
X ous étions esc Laves de Pharaon en
Egypteet l'Eternel nous a fait sor-
tir de l'Egypte par sa main puissante...
II nous a fait sortir de Ia pour nous
amener dans lo pays qu'il avait juré a
nos pères do nous donncr. L'Eternel
nous a commandé de mettre en prati
que toutes ces lois et de eraindre notrc
Dieu afin que nous fussions toujours
heureux, et qu'il nous ccraservat la vie
comme il le fait aujourd'hui. Et il sera
miséricordieux onvers noius, si nous
motions soigneuse-ment en pratique
tnu.j ©as rnminjm/lpmftiit-i «te-vant te Stei-
Jles bien chcrs I reres, la même loi
est done posée a la base des deux Tos
Laments L'kommo ne peut se faire
l'eselave des jouissances tearesifcres, ni
ee laisser dominer par l'orgueil: Dieu
est son maitre souyerain, 11 doit l'ado-
rer et ne peut servir d'autro maitre.
Spontanément, universellement, la na
ture liumaine s'élève Dieu.
Spontanément, l'homme croit a
l'existence d'un Etre suprème dont il
depend et auquel il est soumis. Dès
avant l'age oü sa raison pouna. s'exer-
eer aux laborieux efforts de la réile-
xiou personnelle, sans at tend re qu'on
lui foimule, eu langage abslrait, les
preuves philo^ophiques do l'existence
d'uno cause première, il croit. en Dieu.
Tous les peuples, sauvages ou crvilisés,
y c-roient, telle enseigne que les
ethnographes conscfencie.ux considè-
rant la religion, c'est-a-aire F affirma
tion de rapports de 1 hom me avec Dieu,
comme un trait distinctif de l'espèce
kumainc.
Aussi les athées, ou plutót ceux qui,
en se donnaat ce nom, cherchcnt a se
couvainore d'.a.théism© sont-ils obliges
d'avouer qu'ils forment, au.jouixl'hui
encore, une infime minorité, mie ano
malie dans l'histoire de l'humanité,
com,parable a ce qui, dans Involution
des types du règne vegétal ou du règne
animal, ft'appelle une monsitruosité.
D'ellc-même l'ame humaine s'élan-
oe vers Dieu, comme les corps phis lé
gers que l'air monte vérs le cicl. com
me la limaillo de fer va vers l'aimant
qui Fattire.
Dieu est le Bien suprème, absolu, au
quel la volonté rapporte nécessaire-
ment tous les autres biens.
Naturellement, vous respirez; natu
rellement, l'onfant s'-agite, remue ses
membres, marclie; natuiredlement, il
crie,_ bal-butie, parle. De même, la vo
lonté humaine aim© ce qui est bon. car
olie a besoin d'agir, c'est-a-dire- de vou-
loir, et eillc ne peut. vouloir que le bien.
Or, vous pouvez vouloir un aliment, un
fruit, par exemple, paree qu'il est bon
pour vous nourrirvouloir vous nour-
rir, parco que cela est bon pour votro
santé; chénr votre santé, paree qu'elle
vous est nécessaire au travail ou'attend
de vous votre familie; aimer a vous de-
vouor a votre familie, paree que vous
cstimez avec raison qu il est bon que
votre familie vive et prospère; désirer,
enfin, que votre familie vive et pros
père, paree que la conservation, des fa
milies sainc-s et fortes import© aü bien
general, paree que oe bien vous le ju-
goz digne do votre travail et de vos re-
noncemente; mais, vous le voyez, -1
vous est impossible de vouloir une
ck.o?e sans la vouloir pour autre chose,
jusqu a co que, de vouloir en vouloir,
vous aboutissiez a un bien d'ensemble
que vous jugez bon pour lui-même, et
ce bien, que les philosophes appellent
«absolu», par opposition aux autres
biens qu'ils appellent «rektifs». 11'est
autre, en réalité, que le Bien suprème
entrevu par notre faible raison e-t que
l'humanité appel le Dieu.
Dieu est l objet de notre félicité.
Interrogez-vous, mes Frères, dans
Ie silonce, lorsqu'aucune excitation
violente ne vous agite, et vous vous
apercevrcz quo votro cceur va droit a
désirer un Bien qui puisse combler
tous vos désirs, vous donner une satis
faction a la foi9 plénière et durable k
toujours, et, encore une fois, co Bien,
qui doit vous rendre heureux, et qui
tend tous les ressorts de votre ame,
c'est Dieu.
Cette notion première, spontanée de
Dieu est, certes, imparfaite, mais
elle est sufflsante déjó. pour assurer
l'homme de bonne volonté sa di-
gnité morale.
Assurément, lc Dieu qui se dresse
aussi spontanément devant la conscien
ce do l'humanité nest pas investi de
toils les attributs qu'uue pensée atten
tive pourra plus taj-u découvrir en lui,
Mais il suffit a élever la nature humai
ne au-dessus dclle-même. La notion
première, commune tous-, qui s'im-
planto spontanément dans l'ame hu
maine suffit a lui faire voir qu'il est
indigno de l'homme do vivre unique-
ment pour satisfaire, a l'égal de la bru
to, ses passions grossières; elle suffit
poui- lui montrer qu'au-dessus (fe la
volupté égoïste -jl y a le bien honnête,
que l'on ne peut trahir sans se ravalor
qu'il y a des biens supérieurs a ceux
do l'individu, les intéréts de la famil
ie, de la patrioqu'au-dessus de la
patrie ellc-même il y a les intéréts gé-
néraux de la civilisation, c'est-a-dire,
ponr qui sait le bien entendre, qu'il y
a, a-u-dèvssus de chaque hom me et de
n'import© quels greupements d'hom-
mes, un Bien mor.-u suprème auquel
tout le reste, toutes les aspirations de
la conscience et tous les cléplniements
d'énergie doivent être subordonnés.
Professor ce-la, mes Frères, c'est
que Ton a gardé sa dignité d'hommole
renier, c'est se dégi-ader, s'avilir, dé-
choir plus bas que l'état de barbarie;
mais aussi, professer cela, c'est recon-
naïtre implicitement que l'homme est
fait pour Dieu.
Car e'e-st avouer que tout ce qui nous
entoure, depuis les êtres inférieurs, la
pierre du cncmin, les ai-bres de nos fo-
rêts, la béte de somme dont nous utili-
sous les services, ju&qu'a Thomme lui-
même, n'est pas fait pour soi, ne pos-
sède pas en soi sa destination, sa «rai
son d'etre»et eet aveu bien médité
conduit inévitablement 1 homme a se
dra conscïenco de ce qü'u est," üe ce
qu'il sent, aux attraits, a la direction
et aux lois de celui qui se suffit a lui-
même, qui n'est plus soumis ni a au-
trui ni a autre chose que lui, cn un
mot, a celui qui étant le Bieu suprème
e«t FEtre suprème, a Dieu.
Les choses dont nous constatons l'exis
tence ne se suffisent point pour per-
sistsr il faut done qu'il y ait uu
Etrè, d'une autre nature qu'elles,
qui soit l'auteur de leur existence.
Cet Etre s'appelle Dieu.
Aussi bieu ue voyons-nous pas les
êtres qui nous en to u rent an para it re
tous un instant, passer aussitêt et dis-
paraitre. C'est done que d'eux-mêmes
ils ne seraient point et que lorsqu'iis
sont, ils ne so suffisent point, pour per-
sister. D'oü leusr viont l'existence qu'ils
possèdent
Si vous Fattribuez a un être dè même
nature qu'eux. vous ne résolvez pas la
difficulty, vous ne faites qu'eu reculer
la solution.
S'il a la Uu qu'un Etre, d'une auitre
nature qu'eux, lour donnat l'existen-
ce, par la même vous proclamez l'exis
tence de Dieu.
Car Dieu, mes Frères, est, par defi
nition, un Etre d'un autre ordre que
eoux qui n'ont pas leur propre réalité
pour raison de leur existence. II est,
Lui,Dieu,celui qui est.Tout ce qui n'est
pas Dieu «a» l'existence, Dieu n'a pas
•l'existence. II 1' «est». Quand les fils
d'Israël vous demandcront qui je suis,
dit le Seigneur, vous leur répétcrez ma
parole Je suis Celui dont toute la de
finition tiento-n ee seul mot«Jc suis.»
«Ego, sum.qui sum.» (3)
Vous est-il arrivé de visiter uu de
e-es a siles oü de nobles amos se dévouent
Féducation des aveuglcs? Eh bien,
imaginons que vous entriez dans une
de ees maisons dont tous les habitants
seraient aveugles de naissance. Vous
n-ouez conversation avec I'un d'eux et
vous le plaigncz de ne pas fouir des
beautés cle la nature. IL vous surpren-
drait, 11'est-il pas vrai, s'il se met bait
a vous énumérer les couleurs de l'arc-
on-ciel, dan® l'ordre oü elles s'étalcnt
nos yeux émerveillés. Qui done, qui di-
riez-vous, lui a appris la composition de
1'arc-en-cicL
Dn^ camarade
Mais ces camarades sont, comme lui,
dans l'impossibilité d'avou- jamais vu
un are-en-eiel. car nous avons suppose
rpic tous les infirmos rccueillis dans
l'asile sont des aveugles-nés. Vaine-
ment, done, parcourriez-vous tous
les rangs de ces déahérités de la nature
pour vous expliquer par la nerception
yivuelle de l'un d'eux la notion pré
cis© et ordonnée de couleur _auo vóus
avez surprise ckez votre premier inter-
locuteur tent que vous ne vous arrête-
rez pas a un éducateur qui, mieux par-
tagé qu'eux, a pu contcmpler do ses
yeux et décrire, pur comparais^n, a
ses élèves la série nuancée du spectre
lumineux, le problèm© qui s'était d'a-
bord posé devant votre esprit 11e sera
point résolu.
Mes Frères, tous les êtres qui tom-
bont sous notre experience sont dans le
eas des aveugles-nés ils possèdent
1 existence comme l'aveugle-né peut
posséder dans sa mémoire les tonnes
du langage des oouleurs ;mais,de même
que céLtöci a dii apprendre d'auirui ce
que sa nature privé© du sens de la vue
le mettait dans l'impossibilité de con-
naitre, les êtres qui no possédaient pas
eux-mêmes l'existence ont dü tous la
recevoir d'un être distinct d'eux, d'uno
autre nature qu'eux, qui la possédat
sans Favoir empinntée.
(La suite a domain.)
0) MaCh., IV, 10.
(2) Beut., VI. 5-2.1.
(3) Exod.. III, 14.
LE MONT DES ARTS
Bien que 3a maquette du Mont des
Aits ne soit pas complètement achevée,
M. Maquet tenait k 3 a montrer au Roi
avant son départ.
Sa Möjesté s'eat rendue jeudi en auto
mobile ch-ea M. Houtstont, rue Veydt, oü
©Hè 0.'lcnguemen.t'C'Xaminê le projet oxé-
ci« te-var d'après les plans de
l'orchitect© Maquet. Nous avons dit déjü
l'impresqion trés vive qui s© dégag© da
cette cc-uvre d'art rcmai-quable. Le Roi
s'en est declare ©nchanté et il n'a pas
ménagé ses félicita-t-ions k son auteur,
ainsi qu'è. rarcbitecte.
Ajout-ons qu© la maquette, qu'une con
signe s'évère empêche de voir en ce mo
ment, sera terminée et montéo dans
la cour du Musée d'ici quinz© jours ou
trois semaines. fi
UN MUSÉE D'OUTILLAGE
La commission supérieur© de l'ensei-
gn-e-ment teclinique et M. Francotte se
son: mis d'accord au sujet de la creation
en Bedgiqu© d'un musée de l'outillage et
de Part industrie].
L© musée de Nuremberg, quo l'honora-
blc ministro a visité longuement au cours
de son voyage em Alleniagne, a été pris
comme typ© du musée a ériger k Bru
xelles.
NOUVELLES PARLEMENTAIBES
Le group© des classes moyennes s'est
réuni jeudi k la Ghambre, sou9 la prési-
dence de M. Cooreman.
M. H-;nderickx, étant empêché, a de-
mamdé de pouvoir remettr© a quiruzain©
3-ös déveJoppements de sa. pro-position de
loi relative a 1-a prescription des dettes.
Après un© discussion générale de® di
verse? propositions qui figuraient k l'or
dre du joui;, les rapporteurs ont été dési-
kuip k rev-Ui.ao C/Jnv'jcé<r»*i?» des.2>n-
gnie pour la réduction de?, frais de justi
ce M. CoJfs, pour l'orgaaiisation d© conr
se'ils do (prud'ihonimes -cJtargéa derégl or les
différends entre patrons et employé?-
M. Giilès de Pélichy pour le? unions pro;
fessionn-eiles ©t les sociëtés coopératives.
Etaient présentsMM. Cooremans, De
Biuyn, Harmi-gnie, MéJot, Cousot, Ru-
ze-tte, Aug. Delbek-e, Jul. Delbeke Bege-
reon, Le Paige, DaJl-eanagne, Colfs, II©y-
n-em, MAenhaut, Wauvermans, Pollet,
Thibliaut ©t GdJlès de Pélichy,\LM. Hen-
derickx ct Versteylen s'étaient faix «xcu-
ser.
L'ASSOCIATION LIBÉRALE
de Bruxelles a tenu jeudi son assemblée
générale.
Elle a élu président M. Lambiotte.
Elle a émis un voeu en faveur d'un© ré-
forme d© l'articl© 310 du Code pénal.
Elle a ©ntemdu la lecture d'un Tong rap
port, aux teimes duquel les catholiqu-es
n'on-t qu'A bien se tenir s'ils 11© veuJent
pas être balayés en 1908. II y a un©
vlngtaine d'années qua les libéraux nous
cbantent cette anti'enne. Et nous na nou?
ea> poivons pas plus mal...
Voici un s.péclmen de l'éloquenca de M.
le rapporteur
Le parti clérieal et le clergé tout particu-
l:èrement,qui s'e6t jeié a corps perdu dans
ta mêlee electorate, paiera d un seul coup
la raison accumulée de sa maliionnêteté et
de se» faut es. car en politique comme en
toute chose il y a une.justice, sorte de loi
naturelle et ineluctable, et qtu, tót ou tard,
rctablit 1'équiliba-c rompu, redresse les torts,
frappe par l'épée ceuX qui en ont frappé
et rouvro toute grande la route oue jamais,
depuis que le monde est monde, on n'a pu
barrer indéfiniment au nrogrès, formidable
et nécessaire vaLnqueur! éAppl-audiasements
prolongés.)
Autant en ©mport© 1© v-c-nt
nel, dans la sein ai ne pu.iva.nte. un repos
compensateur d'un demi-jour pour cha-
cun des dim an e bes oü >ls auront fait usa
ge de la faculté prévue l'article précé
dent
A MALINES
S. G. Mgr Vendoi slappen, évêqu© tiiu-
1-air© d© Jaffa, auxiliaiie d: S. G. Mgr
Merck r, arclK-vêquo d© Mal in©--, est ut-
befn-t d'un© paralysie hemipicgiqu©. Son
état inspire de vives inquiétud.s.
On assure d'autre part quo S. G. Mgr
Van den Branden d© Reetli, archovèqu©
d© Tyr, do yen du chapitr© mótropolitain,
aJité depuLs deux miois, par suite d'un
refroidissameivt, est complètemont réta-
bli.
LE REPOS DOMINICAL ET LES COIFFEURS
Le Moniteur publie vendiredi matin
l'arrêté royal suivan-t
Vu la loi du 17 juillet 1905 sur le repes
du dinnanche dans les ent reprises indus-
triedles et commercialo?, notamment la
disposition de I'aa-ticle 7 aux termes de
laquelle un arrèté royal peut auto riser,
pour six dimanches au plus par umiée,le«
ïnagasins da détail et les coiffeurs d'un©
commune déterminée ou d'un group© de
communes, a prolong©r la durée du tra-
ail do leur personnel;
Vu la demand© introduite par la Fédé-
ration des coiffeurs de Belgiqu© A l'effet
de permettre aux coiffeurs de l'agglomé-
ratiion bruxelloise d'empioyer leua- pea'so-n-
nel un plus grand nombre d hc-ures, les
dinianches 27 janvier, 3, 10 et 17 février
et 10 mars 1907;
Vu les d--mandes d'associations de coif
feurs de Liége (agglomération) et de Na-
mutc sollicitant la même autorieation- en.
c© qui concern© les dimanches avant et
après 1© mardi-gras et le dinianche de la
mi-carême;
Considérant qu'iï y a lieu d'admettre,
dan« un© certain© mesure, 1© bien-fondé
des nécessités particultères te.voquées en
ce qui concern© les joiimóes du. carnaval,
maiB qh'il- cönvient de 11© prendre qu'une
mesure provisoire p-our l'anaiée en cours;
Vu lös- avis favorables émis par le con-
seil supérieur d'hygiène publique, le con-
seil supérieur du travail et 1© conseil su-
léi'ieur de Lindustrie et du commerce,
oonsuHës èn conformité de l'article 12 do
la lot f-usviséo
Art. Ier. Les exploitations des salons
de coiifure et des magasins de parfume
ries y annexes k Bruxelles (aggloméra
tion), dn Liége (agglomeration) et de Na-
mur. sont autorisés A employer leur per
sonnel pendant dix hemes au plus les dri-
mianches 10 et 17 février et 10 mare 1907.
Ait. 2.—Les chefs d'entreprise intéres
sés seront tenus d'accorder A tour person-
UN CHEF DE PARTI
I.es dém-ocrates-chrétiens ont done un
nouveau chef, qui n'est autre que l'abbé
Fonteyne. Nous n'a von? pas besoin, dit
la «Métropjle», de faire A nos lecteurs
le portrait physique et moral du leader
de la Kristen© Volkspartij i>. Depuis
qu'Ü a élu domicile A Anvers il s'est as-
sez affiche daine les e»drcits 0(1 l'on ap-
prend A se connailre: rues, cafés, théA-
tres, pour qu'il soit devenu superflu d'ee-
quasser son portrait pour les Anversois.
II a mérne eu soin d© ohoisir so? oompa-
gnons de teil© facon que 1© (Tout© sur scs
idee?, see amities et s&s aspirations poli
tique® ne peut plus esister pour person-
no. Des radicaux avancés, dès socialises
pur sang, lui ont servi de camarade? ha-
bituels ©t. dans ks ciroonstances oü il y
©st allé de déclarations électorates, il a
si nettement aff'ché se? sympathies pour
l'extrème-gauche qu©, dès A présent, on
peut èlr© certain que sous son impulsion
les CAriels démo-isociaiist©? se fabrique-
ront d' eux-mèmes.
LA TYBANNIE ROUGE
La «Flandrc libérale» fait cette judi-
cieus© comparaison
«Quand un mdustriel refuse d© repren-
dre dans ses ateliers un ouvrier qui a
suscité une grève injus'.e et lui a cause
ainsi un prejudice considérable dans ses
affaires et A se? camarades d'atel'-er, d©s
pertes inutiles de salaires, 1© «Vooi*u»t»
re trouve pas assez d'expressions pour
blamc-r sa cm ante.
it Get industrie! eet un honnne sans
cceur ©t sans ©ntrailles, A ses yeux, pour
oser priver, cle son gagne-pain, l'ouvrier
qui l'a traité en ennemi.
ji Aujourd'hui,-M. Baudewyn(un homm©
profond-ément attaché au pari' socialis-
te, a le malheur de différor d'opinion
aófc, de .laf.qoflératiy© du «Vom^
questions touchant A la politiqpo du p*ar-
ti et absolument étrangères a l'adminis-
tratton d© la coopérativ#.
CeLa suffit poua- qu'il soit brutalement
privé de sa placo et réduit A la mteèro,
du jour au lendemaim
ij Comment le «Vooruit» appr.toie-t-il
la conduite d© ceux qui ont congédié M.
Baudewyn
Le «Vooruit» ne répondra pas.
on ratine;
La tradition populaire dont nous par-
lions l'autre jour, et qui affirm© <tu© le
temps d© la ühancteleur determine celui
du rest© do l'hiver, semklc décidémc-nt
avoir rai'son. La gelée persist©, c-t non-
pas une de ces légères gelées nocturnes
qui durcisser.-t A peine 1© sol et posen,
sur 1©? étangs un© couch© imperceptible
d© glac© bientót fondue, mais une bonne
et sérieuse gelée, telle qu'on en voit au
cmur mème de l'hiver.
La glacé de nos étangs a encore, en
moyenne, un© épaisseur d© six A buit
centimetres au mo ins. Aussi les pa line ure
s'en donnent-ils A cceur joie. Au Bois, au
Pare Léopold, a la place Sainte-Croix, A
Forest, et jusque sur les moindres fla
ques d'eau d© la hanlieue, lc? fervents du
«skating» s© rat traper. t amplenif m d©3
n-ombreusea années de oliómage Lt-s hum
bles surtout, ceux pour qui ie Póie Nonl
demeure inaccessible, s'-ébatteni avec
enthousiasmeils ont retrouvé au fond
d'une armoiro d'antiques pa tins a la
point© recourbé© et a la sc-melle de bois
ils le? ont dérouiillés avec du papier d©
verre, ©n ont rafferini les courroie? avec
des bouts d© vieilte, ficeües, et s© sont
iancés, A Ia grAc© d© Dku...
C©9 rustiques patlns de Fri?e so-nt, pa-
raft-i], les m-eilleurs. On est tenté de lo
croire, a voir évoluer c©ux qui les utili-
sent. Jusque- bi©n avant dans la nuit ils
vont ct viennent A grdnd? élans rapid©?,
?-e cro-sent-, se heurtent presqu©, s'éloi-
gn-fnt ©t rojoignent, font en quelques
secondes 1© tour du large étang, dessi-
•n«n.t des huif ou hen écinvent leur n-om.
Et 1© ?pe:tacl© de toutes cos ombres falo-
tes s'agitant dans la nuit bleutée es4
pittoresqu© comme une toil© d© Breu-
gl»l. X
LE JIU-JITSU DANS LA POLICE
Nous avons parte du match do jiu-jitsu
et do box© organo.sé, oette semaino', par
M. Julien Merckx.
L© jiu-j-ïtsu e?t décidément un sport
est-ce bien le mot d'une complexity
vraiiment étonnanto a tel point que l'on
peut pos-er en fait qu il n'est pas possible
d'approcber un jiu-jitsuan.
Dès lors-, n'y a-t-ii pas intórèt pour no
tre police A apprendré cette science aussi
japonois© quo musculaire
Telle est la question qu'un confrère a
posé© A M. Bourgeois.
Cela me paxalt impossible au point
de vu© pratique, répond lc sympathiqu©
commits?aire de police, qui, soit dit en
passant, assistait A la séance de mar Ai.
La raison, c'est qu© le jiu-jitsu ne peut
'apprendre coliecUivemeiu; il faudrait
l'appremdre A chacun des agents en jior-
ticu'Jior. Vous voy&z de la le temps énor
me'que nécec'siterait une education d©
l'espèc©.
D'aut.rc part, j'osliine qu il y aurait un
danger A conuaitro ccttc gymnasUquc.
Les agents qui dwraient y avoir recouvs
serai-ent-iils jajnaLs assez malt.ro? d'eux-
mèmes pour s'aivèter A temps et ne
pas démanlibuktr complèlement tour vte-
'ime
Grave, trés grave question»
Vous nous voyez avec quelquev cuda-
vres sur les bras II y en aurait, des cla-
meurs, ©t j'estim© qu'oll©?. seraient justi
fies. D'a ill cure, les agents s»cmt sufflsam-
ment en état de se mettre en garde oontro
une agression. lis ont un solne qui ne
ferait qu'une blessure ct un r wol ver póup
temir les agresseurs A distance.
Mais ils disposent d'iuio fa^on do
jiu-jitsu,vos agen:®, k passage u tabac
M. Boui-geois souriait en s'éloignant.
LE BUREAU DC LA CHAMBRE
réuni- vendrod-L après-mtdi a nommé M«
Jean Delvaux rédacteur au (tempte
rendu anoJytique franqaiai, en remplace
ment de M. Persijn, nomnié au sen-tee
ftemand. Celui-ci restera attaché touto-
fos au Compte rendu analyticpio pour
prendre 1-co discours prononcés en fit-
mand.
ENTENTE ENTRE UN SYNOICAT 0UVRIER
ET UN SYNOICAT PATR0NAL
Cette entente est en train de a'établir A
Gniul, air.fti que noua l'écrit notre c-trres-
l ondajit ea cette ville. Tone les ouvrier? de
hfiidmont de l'aggloméraliijui gantoirO
avaieu: été oonvoqués au local de la li sue
antizocialiste pour débbérer siu- les uitéréta
coimmuu du métier. D,v eociab'stes memea
Aaivnt prése:.tfi. MM. Van Qunckebeke et
Gabriel, catholiquês, ont t «ut a tour expo-
fé les revendïcatiou-s de le »rs camarades ett
l'état do- négoriations er.tre lo êyndioaö
do? ouvrieft tLoon en Recht» et. la ehamhre
eyr dicale des eatropreneurs.
Fiwalement l'aasemblée a vote A l'una-
Xtianté un ordre du j xir exprimant sa ?a-
tiefac;ion de ce que la cbembre syndicale
dos en. r-pr©n:atTB eüt reccnn-u le synddcat
ant'socialiB'e Loon en Recht» et. dc co
qu'elle eüt accueilli cert-aines de ceö reven-
dications.
TOUJOURS M. MOREL
M. Morel vient d'écrire un© nouvello
k-ttre A sir Edward Grey, le ministre an
glais des affaires éirangèivs.Après avoir
rappelé avec satisfaction qu'un© ©nquêt©
sur 1© point d'ètre ouverto sur lteiat
de clioses existant au Katanga, l'auteur
d© la missive signal© dc nouvoaux abus
dans l'©nclave du I-ado et dans les envi
rons du nord-ost du Congo.
Les allegations de M. Mond sont d<J
deux series. II pari© d'abord de niauvate
tiaitements dont aura ion: - -ufk-n des
sujets anglaia, et A l'appui d© ses dlres
il invoque une petition de résid-ents sun
place. M. Morel dónon© ensuite la vou
te do fu&Us et d© munitions do guerre aux
cliefs indigènos par des fonctiownairea
d© l'Etat libre. Pour justifler cotto der-
nière assertion, «1 cit© dos plaint©? ana
logues contouuos dans les rappjrts do
deux explorateure francais .- MM. Léov»
Derthier et Ponnel d© Mézières, qui ont
parcouru les régions du Lado et du nord-
c-st du Congo.
Comme c© n'est pas Ia première foiö
que 1© président do la Congo P-"*q»-n*
3 - lucon 'C3 bis-
toires qui lui parvionnent du continent
noir, il est A souhaitcr que 1© chef du
Foreign Office con-tról© soigneuse-rnen J
tous les dires d© son informateur. =5
Chez M. l'ahbé Daens
Alost, 7 février.
un connaït ce fait: le comité direct-ur
ou P. D. C. (.parti déanocratiqua Chre
tien), réuni dimancho dern-ier, se prop-i-
salt- d© réélire A la présMeruo© le promo-
tour du mouvement schismocratiiju©, M.
Adolphe Daer.s. Dane 1© cou rrier adressé
au comité A l'occasion de cette reunion,
un-e lettre se rencontre qui était conreio
en ces tormes précis
«Prêtre catholique, voukmt obéir a mow
»Eveqxu>, qu: ast en communauté de vuoa
ayec le S -uyoza-.n Pontile, je prie I 'as?cTn-
btee penvraie du pirli démocratique-ciir- -
tien de ne pas me rte!ire comme président
»aetn ou pruródent d'hoimeur du part..
Alost, 3 fcvrier 19l»7.
Abbé DAENS.
II n© fu; pas donné lecture d© cette let-
tro; mais, dans un© reunion nouvelle qui
©ut lieu quarantte-huit heures après r0r-
dr© dn jour suivant fut mis aux voix ot
adoptó
Le comité de Bruxelles du narij démo»
crat-2-chrc»ien, réuni en séance extraord -
na: re le 5 février 1907
Ccnaid ra- t ouc la lettre de rétmeut: n
envovee r*tr 1 abbé Daens l'assembiée g.'-
nérale du P. D. C. était «Jgnée par lui et
qive l adres: e «n était êcrite de sa main;
'Estmrant que ces antes font .-uppofccr uno
s tuanon a'eapril suffisomment netto pour
qui celui qui les pose doive aseumer l'en-
tière .rospom-ahilité de ses terte
Dédar" Bi.Mo djmifisioa da
1 abbe Daens et decide ue le rayer purornenr
et ampkmöi-.i de hi lisle membres dii
groupe de Bruxelles du pari i ckmocrato-
enrélitin, dont ii ét:uil président.
Copendant, a la dare du mard:, un
journal biaixelJois pubiia 1© t©xte d© la
iottre de démission do M. Adolph© Da-ma
©t aussitot la pre.-?© d© l'opposition, qua
cet événement brusquemen-t survonu
avait déconcertée, 30 mil A épüogucr. M
Daens, A l'en croire, 1:'avait signé sa «ré-
i l actation qu© sous la preesion d'011 ne
na it queltes louohe® manoeuvre? I'inted-
ligenco d© cet homm© gravement attoint
dans ?a santé avait été, disait-on, circon-
venu© et l'on s© trouvait, en s»omm© d.>
yant uw de ees drames in articu-lo mor
tis comm© la press© anticléricale sa
ljla.it A ©n imaginer dès l'in.-tan: oü 11 s'a-
git d© faire pièce A la vérité catboliquo
et d© compronwtre ui:© tok de plus
un© fois da rnoins! les J és ui tes ou tel ia
autr© Ulustr© compagnie. En vérité, Eu-
gèn© Su© fut un grand enfant qui cn fit
baaucoup d© petats.
Et, dès lors, il y ent un point d hiftoi-
ro a éluckle-r, un petit chapitre A écrire.
J'ai voulu en ètr© l'auteur; et si délica
te qua m'a.pparü: en l'occurrenc© la mis-
s-'on d'intervkAver, j'ai te<n-té do 1 'accom
pli r.
On va voir qu© j y ai mis toutes 1©3
formes, que j ai ©u tous 1©9 scrupuk?, ©t
j'ai l'espoir que r.ul n© s'avisera, m'ayant
-iu, d© me neproclier d'avotr forcé Ia porto
d'-un© clïarnbre de moribond et d'avoir in-
it«mipest.ivement troublé lee ultimes et so-
lenneiles m:nuto=- d'une vi© qui, d'un ins
tant A l'autre, peut s'éteindre.
En débarquant A Alost je me suis d'a
bord in formé du domicile du révérend
üoyen de l'en droit. I© chanoijie Row
landts A qui j'exposai l'objet de ma visi:©
m© dit
Voici, Mbnsieur, c© qui s'est pas?>é
jeudi demior, 1© vicaire de service, M.