LA CHAMBRE Li TACHE BE HISSiNCE Au jour le jour LA SEPARATION Li sililii NouveHes du Dehors EN FRANCE l'abbé Van don Abeefe, fut mandé pour exercer son saint ministère chez M. De- taf ortorio oü M. l'abbé Daens avait pris depuis quelques jours son domiciie.D s'y rendit aussitót. M. Daens lui manifest-a Je- désir do se confessor o4., sans autre préambule, on conscience de la situation spéciale dans laquolle il se trouvait au (point de vue ecclésiastique, ii lui fit une declaration préalabie de regret... M.Van den Abede entendit la confession do M. l'abbé Daens qui manifesta ensuite le dé sir de recevoir les dernier? sacremients. lts lui furent-adroinistrés le mèmo soir c-t il les rc^ut cn pleine connaissanco et dans des sentiment? qui flrent certa'ne men! impression sur son entourage. Do qui se composait eet envourage, Monsieur le doyen II y avait li 11 Deiaforterie, son neveu, M. l'abbé Fonteyne, M. Pierre Daen-s le prètre officiant et un employé do l'ógliso. Peu de tempo après je'me (pr-'sentai cbez M. l'abbé Daens. Lorsque je fus 4 son chevet il me tendit les deux mains et m: ditMonsieur le doyen, Dieu m'a fait la grüce de m'eovoyer, au peuil de la mort, sa divine lumièro; j'ai compris que je m'étais trompé en me sé- parant de mon évèque et en m'engageant dans une vote qui n'était point cello que doiveat suivro les prètres astrednts au vceu de soum:ssion et d'qbéisaance. Mon seigneur, sans doute, me pardonnera, ot je vous prie d'ètro auprès do Sa Gran deur l'Lnterprète do mes sentiments. L'abbé Daens, me dit le chanoine Roe- landts, me fit spontanément cette décJa- ration il la fit avec une humilité qui me touoha et me causa une joie intime d'au- tant plus protonde que je no m'attenda-'s pos 4 eet événement. En effet, depuis longtempe, M. l'abbé Daens n'avait plus oucune relation avec le dergé alostois. Ts'ous ignorions au surplus quo sa santé föt au?si gra vemen t atteante, et nul do nous n'avait fait auprès du malade la moindre démarche. C'est done spontané ment que M. l'abbé Daens a fait venir le prètre a wn clfcwetc'est spontanément rpi'il a fait la déclaralion préalabie dont je vous ai parlé tout 4 l'heurec'est 4 sa de-mande formelle que les sacrements de mot re Mère la Sainte Eg'ise lui ont été odminfetrés. Je revis l'abbé Daens le lendemain et il zne paria alors d'une idéé qui le préoccu- pait il dovait y avoir le dimancbe sui- v.int une assomblée do la Ligue démo- cratique chrétienno, et 4 l'ordre du jour de cette réunion ftgurait la- nomination du président. Or, il ne voulait plus ac ceptor ce poste; il n'entendait pliis être mè'é 4 aucun mouvement politique, 4 qnelque titre que ce füt. Je lui dis los pa- roles qui s'tmposaient en la circonstan- re grave quo créait son état do santé a savoir qu'il dovait éloigner toute préoc- cupat'on troublanie et no smger qu'au repos que lui conseillaient ses médocins. Pas plus done sur ce point-ci qu'on re paid de la question reügieuse je n'ai exercé une pression sur l'esprit de M. a'abbé Daens, et c'est toujour© spontané ment qu'il a agi. Monsieur le doyen, dis-je, vous ne trouveriez pas déplacé quo je fisso une visite 4 M. l'abbé Daens Je voudrais te- nir de lui lo récit des clrconstances de sa rétractation. Les mêdecuTs ont constaté hwr uno amélioration sensible de son état. 11 pour- ara peut-êtvo vous recevoir. Cin^ minutes après, je faisais passer ma carto 4 M. l'abbé Daens. D hahite, comme je l'ai dit, ehezun de ses noveux, M. Delafortorie, qui a épousc une fille de M Pierre Daene. député cTAlost. Au bout «J une minute d'attente, l abbê me tit dire qu'il mo rocevrait volontiers ®t J© fus conduit par sa nièee jusqu'au seuil de la cbnmbre qu'il occupe. L'abbé était au lit; le mal a légèrement fijnenuisé ses traits, et sa pbysiononne a ce faux air de jeunosse que Ion rem ar que Si regard est brillam, mais sans Mvrt. lx- malade me tend une main qua ne trem- mitt Ou-«st-ee done mon ami, <,ua vous am éne 4 mon chevet.'n Mons eur l'abbé, je tiens 4 savo r dc voutf comment vous avez été ame-né 4 vous réconcüwr avec 1 autorité ecc-ésiasti ,7 l« journaux, vous devez bten vous 2Ï douter, éplloguent 4 ce propos et vous faïit quffisaïnniént de joumalisme Hour comprendre la préoccupation qui m'amène ici. Au surplus, je vtens de quit ter M lo chanoine Roelandts qui m a Et ie donnai 4 mon mterloouteur la version que je viens de reproduire it Monsieur le doyen, me dit 1 abbé, vous a raconté la Kuicte vérite. Je nai Rubi qu'une seule pression la pression de ma conscience. J oi cte et je arns enco de fort malado. et. sair be point de moju- rir i'ai voulu ètre prèt 4 comparattre de- vant le Souverain Juge. J'ai prié ardem- mS et il m'a éclaijé; j ai vu que je m é- Mis trompé; j'ai compm que le premier «Vevoi/r du prètre était de vlvre et d^ mou- rh- en conlormlté de vues avec celles de oon évèque dont les vues sont confornies X reiles ou Saint-P^rc-. Quand jaa fait rprier mem ancien élève l'abl>é b anden abeele de venir m'emendrc en conies' s on, je savais quelle déc 1 eratiooi pr^a bte i atn»is llli faire- Je !?i ,alte eaillicitation, de men ple:n grt, en luc'dité Et c'est. de mon p.-em gre aussl, pleine lucidité, que. le dimanche ma- t'n j'ai dicté 4 mon peveu la rétracta lion dont les journaux ont reproduit le textc. Je n'ai pas un mot 4 en retrancher, jc n'ai pas un mot 4 y ajouto-. Monsieu'ir l'abbé. je voudrais vous poser queiques questions Non, mon cher ami. pas de ques tions. J'estime qu'ayanl fait nw goumis- sion, il n'existe plus,pour le prètre que je suis et que j'en tends ètre dorénavant,que de lointaine# oomt in genees. -- Cependant... Tenc-z. si vous voulez, nous pour- Feuilleton du 9 février ons reprendre plus tard cetta conversa tion; mais 4 une conditioai.c'est que vous m'opponiez 1'assurance écrite que mon doyen, en qui je vois mon chef hiérarchi- que, ne trouve aucun hiconvécdent 4 ce nou vel entret ien. Je dois dire ici que l'accent avec lequel M. l'abbé Daens fit eet acte d'humilité me toucha profondément. M. le doyen que je revis après voulut bien me doai.er ce mot k Je ne vois au cun inconvénient 4 ce que M. l'abbé oc- cède 4 la demande du porteur de la pré sente... ii Et. 4 quatre heures, je fus 4' nouveau introduit auprès du malade. II prit con- naissance des lignes éorites par M. le doyen, me fit eigne de m'asseoir et dit Je vous écoute. Monsieur l'abbé, je voudrais 3avoir si votre rétractation entralne une répu- dation des doctrines sodales dont vous vous ètes fa t lechampion.ou s'il ne faut y voir qu'un acte do so amission de cafrac- tère purement relig:eux. Je me suis séparé de la Ligue démo- c-ratique chrétiènne; j'avais voté mon ex clusion avant que le com'té directeur la votét, et il est clairemeot dit, je pense, dans les Jignes que j'ai adressées 4 ce comité, que je veux obéir 4 mon évèque, qui est en communauté de vues avec le Souverain-PorUife Ma réuractation por to done aussi bien sur les doctrines so dales que mon évèque trouverai/t non con- formes aux vues du Saömt-Père, dange- reusès. ou inopiwrtunes, que sur la ques tion rêligieuso. Alors votre programme d'hier n'est plus votro programme d'aujourd'bui Aujoiwd'hui je n'ai plus de program me que celui de mon évèque. Vous condamnez done le programme que poursuit la Ligue démocratique cliré- t;enne? Je n'ai rien 4 condamner, 4 approu- ver ou 4 improuver. Certaine erreur d'au- ourd'lmi peut ètre la vérité de domain; il y a des questions, co-mme l'instruction obligatoire ou encore le suffrage univer se!, sur lesquelles tous les catholiques peu vent avorr telle opinion particu-lière qui leur convient, et vous avez en ce mo ment même 4 la Chamhreje crois, l'occa- sioffi de constater des divergences de vues sur ce names solutions de caractère so cial. Mais, en ma qualité de ïwètre, j'en- tends Tester desormais en dehors de oes luttes oü j'av commie la faute de vouloi' jouer un róle. II est cei-tain que,prédsément 4 cau se de l'hobit que vuus portiez, vous avez troubló des consciences. Moi-mèine, a ce riains morne nis... - Oui, oui; et cola me fait encore ap- paraitre plus grave lafauteque je me re- proche ot dont j'ai ckanandé pardon 4 mon évèque et dorrt je dernande pardon 4 tous- ceux que mon attitude a troublés ou scandalrsés. I.e jirètre Daens est mal parti son point de départ a été faux et U au-rait dü dès la première conversation qu'il eut, voici armé es, avec son évèque, écouter la voix qui lui disait de pons&i' au voeu solen-nel d'obéissance qu'il avail prèté. L'abbé, en dLsant ces mots, paralt trés ému; il paj-le cla&rement, mais sa inspi ration est un peu saccadée, et je me léve pour prendre congé. Une question cependant, encoie Que pensez-vous qu'4 la suite de votre d emis sion il adviendra du parti démocratique obrétien Je l'ignore. Je fais des vceux ardents pour qiie l'enten+e qui n'est du reste pas jmposs-ble se fasse. Je prie pour que, par la voie de mutuelles concessions, cette entente se réalttse en#in,et j'espère ne pas mourir avant do l'avoir constatée. Ma:s une demire fois, je vous le répète. j'en- tends ne plus vivre qu'eai prètre sou mis... L abbé me ten-d Ia main et je premds conSé MI REL. Ver» rvntnrctide PAil POL DU BOYS Lee yeux se refermèront de nouveau <rès lentement et un soupir impercepti ble remua les lèvres de la tzigane. Mais oü? oü? pour 1'amour de Dieu dites-moi en quel endroit vous l'avez lais- sée?... Mais les lèvres de la bohémienne resté ren t closes comme ses yeux. Le douanier lui ouvrit les paupières, mais lo regard était terne, voilépas le moindre souffle ne sortait de ses lèvres. (La tzigane éta»t morte. Ftieusoment, le douanier fit sur le front de la malheureuse un signe de eroix et, s'agenouiJJant, dit une courte prière. Ce fut au moment oü il se releva qu'!l fie souvint de l'autre victime de Franz le bohémien qu' giBait 4 deux pas de lui, eur le mi^éraJile grabas oü il l'avait dé- posée. Et celle-lè, pensa-t-d, serait-elle «verte aussi Au moment oü il allalt se pene-her vers «I> la Jeune fille fit un mouvement et, ^rdsqüeni^iit, Se dfc^ s'ir ^Jii seant, les Lorsque le voyage de la «Belgica» fut organisé en 189Ü par le comman dant do Gerlaclie et see compagnons, a quelles hesitations, ou pis encore, a quolles indifferences une telle ontre- prise no fut-elle pas en butte! L'opi- nion était peu encourageante. Le ca pital méfiant. L'ignorance ou la «mi cromanie» jetaient le terrible «A quoi bon entre lo hardi pro jet do ces pion- uiers et les résultats qu ïls cherchaient a faire entrevoir a leiu-s compatriotes. Qpo de temps, que d'efforts pour réu- nir les fonds nécessaires! Lorsque le moment de prendre la mcr ne put plus être reeulé, la petite «Belgica» partit, il faut bien le aire, dans de médiocres conditions et avec des ressources insuf- fusantes-. ï'jzpporte. Le courage supplée ti bien des lacunes. Et le pavilion beige fut le premier a hiverner au póle Sud. Au retour les rapports do l'expédition antarctique beige se sont accumulés. Ils démonfcrcni a révidence que la por- tée «cientifique des résultats conquis peut se comparer a tout ce que d'autres expeditions, mieux outillét», ont réa- lisé avant ou après 1897. 6i le pays le veut, une seconde ex- péditinn cQmplebmo,. bientöt ue tels ré sultats. Ét cèï'tès* ie pays lp youdra. Quelle que soit 1'intensité de sa vie économique, quelle que soit l'ardeur de ses luttes politiques, la Belgique n'est plus indjfféreute a aucun des grands problemes in tern a ti on aux d'au- jourd'hui. Et poui' ne chpieir que cet yeuji hagards, la face d'une p41eur ef- frayante et conlractéo par la terreur. Père!,.. Père!,,, Kop, non, s'ecria-t- élle avec égaremen:, non, ne me tue pas. Et la pauvre enfant tendait les Dras vers le douanier qui instincu:vement s'é- tait reculé d'un pas. Ma's, tout 4 coup, la jeune fille parut plus effarée encore. Qui es-tu?... oh! dis, no me fais *««4. Je mal... Je souffre. po... petjte!.,, Ne c-rains rien... Je Pau».. suis uu honnête - „,Tnil aéwr. Elle promena les yeux dne de la hutte rouiante. Oü est le père Que s'est-U passé ici Et ma mère Valentin iuii indiqua la paillasse oü gisait la morte. La malheureuse tenia de se lever,mais elle retomba lourdement sur sa. coucbe. Oh c'est horrible, gémit-elle... Elle temd't la main au douanier qua 14 prit et elle l'attira vers elle. Celui-ci obéit 4 cet appel muet et se rn.it 4 geooux sur le coin du matelas. Je souffre, dit-eile... Qu'est-il arrivé? Pourquo' tout ce désordre Voyons, dit Valentin, un peu de cal- ine. Couchez-vous. J'irai chercher un mé- docin, un prètre, on vous guérira sa vous êtes hlessée. T4cliee de reprendre vos es prits et de me dire rapidememt ce qui s'est passé ici. J'étais 14 tout prés, dana le chemin, quand la scène s'est passée Vo tre père a frappé votre mère et vous-mè- me. Vous ensoui'eaez-vous La femme fiïft mit Ia niaiil öuir sto Ji-o'nt oxemple, elle semblo comprendxo beau- coup mieux qu'il y a dix ans l'inté- rêt qui s'attache pour elle a poursui- vre aans les régions hyperaustrales des investigations et des découvertes dont le bénéfice scientifique profitera cer- tea a 1'h.umanité entière, mais dont la bolle initiative nous honorera d'un prestige nouveau parmi ces nations. .no sait-on pas combien de problèmes, dans toutes les sciences naturelles, res- tent sans solution paree qu'il y a aux polee des éjéments moonnus? Ne de- vine-t-on pas de quels progrès 60nt en core susceptibles u» science des courants aériens et marins, l'hydrograpliie et l'o- céanographie, la minéralogie^-,1% géo- graphieet la péologie? Est-il Deaticoup de gloires q^ui yalent pour un pays la gloire d'enrichir le patrimoine de ces sciences L'existence d'un continent dans l'es- pace inconnu du póle Sud est probable. M. Hendrik Arctowski, qui fut le dis- fcingué collaborateur scientifioue de M. de Gerlache, et auquel un vote unani- me de notre parlement a naguères ac- cordé la grande naturalisation a titre de recompense nationale, croit a l'hy- pothèso ae ce continent se jat toekan t 4 la Terre de Feu par la chainc tertiai re des Andes. Profitant des données recneillies par les précédents explorateurs, il a préco- nisé au congrès ae Bruxelles de 1908 des expéditions circumpolaires qui chercheront systématiquement a recon- naitre co continent, ou du moins a ex plorer les soeteurs qui n'ont pas en core éte visités ou ëtudiés. Que l'hypothèse sok fondée ou non, leut reprise projetée présente un rare intérêt. «Aujourd'hui, ainsi que le disait M. Beemaert en ouvrant le congrès de 1906, après avoir éloquemment rappe- lé les contributions scientifiques accu- mulées par les expéditions du passé, au prix de tant d'efforts et de tont de vies, les ehoses se présenteait mieux. Nous dis-posons de vaisseaux bien construits et plus sürn, d'appareils pcrfecti^nnés, de méthodes d'investigation vraiment scientifiques. Et les explorateurs, hom mes d'étudo eux-mèmes, se laissent guider pax des spécialistes et dressent, d'accora avec ccux-ci, le programme détaillé de leurs recherches.» Comprise, étudiée, patronnée comme elle l'est, la seconde expédition beige dans les régions polaires du Sud mérite de rallier non seulement les sympathies des savants et de ceux qu'on appelle les «expansionnistes», mais aussi la fa veur, voire l'enthousiasme d'un pays qui n'a plus désonnais de petit que son territoire. XX. Rans les DCpnrtementR A SAIXT-BlllECC Les abbés Le Petit, Lannier et Laini, professeurs au lycée du Grand SéminaiTe do Saint-Brieuc, viennent de faire 4 l'ins- pect;on accidémique une déc'.aratdon d'ou- vertuae au Légoié d'un établissement d'en sei-gnement supérieuir sous le titre d'«Eco- le des sciences ecclésiastiques». Au lieu d'un sénrn&ire, lies Cötes du Nord en au- i autre ;ao: -A -a i\ Home 1X8 INSTRUCTIONS OK M. OKI ANH ET LA PHESSE CATH01.1QUE Lx- Corriere d" Italia diU cru on faisant "examen du texte des -'rstructions de M. Briand aux préfets ccmcemant la joms- sance des églises et les modëlcs de con- trats i1 est évident qu'après les violences de kingage d:- M. Clémenceau contre les évèques et leurs déolsions M. Briand pre pare des embüches moins évidentes, .mais plus süres. i-o but poursudvi par M. Briand ressort cladrement, eurtout des deux points portés dans les modèles par leequeds on voudrait obliger l'église 4 une situation qui modifie tout 1'esprit du con- trat proposé par les évèques et le rendre praticruement différent d'e celui voulu par öux Le procés-verbal- des évèques dit que lorsqu'un cu-ré, pour un motif queicon- querquj'tte ses fonctlons, la jouissanco de l'égliee appar.ient par droit 4 son succes- seur. Cette transmission de d.-oit ést na- turekement une grave nécessité pour as surer la célébration pacifiq-ue du culte pendant la durco du contrat. Au contraire, ia circulaire minnstériel'e lèse ce principe>e«se-ntiel en établissantque chaque fois qu'un nou%-ea.u cvuré eaitrera dans l'égl:se,la municipolité sera libre de ne pas renouvelei- le contrat avec lui. Cette deposition trés grave met les cures dans l'étrange sdtuation. de devoir ee- sou- mettre 4 l'exequatur des maire®, c'est-a- dire de la majorité municipale faeüe 4 changer et dont la plus grande pnrtie est inspirée daus ses déiibérations par des idéés mesquines ét des tendances person- nelles. II est étrange que nialgré Uesprit de liberté du XXe siècle, om revient au moyen 4ge et aux anciemies luttes pour Les investitures. M. Briand dit que si une association, mème jï? s'appelant pas cultuelle, se for me, èlle aura la jou-issance des églises pendant la duirée entière du contrat. Ce qui est étrange, car M. Briand déelarait toujours que l'on deva't considérer com me cultuelle chaque association ayant di- rectement pour but la célébration du cul te, et il était si rigoumix dane son inter polation, qu'il y compnenait aussi les séminalres, et mauitenont il admet aui contraire que pour la célébration du cul te dans les églises on pout avoir une as sociation non cultuelje. L'embüche est claire et il est évident que cet attentat tend 4 frapper la h'ér arc hie comme les associations cultuolles déj4 condamnées. Partant le contrat dans les tonnes posés par M. Briand sera refusé commie aus^i contraire a l'esprit fondamental de l'E- gVi&e que les lois et circulaires élaborée-s jusqu'ioi. Les apparences pacifiquos de la circulaire ne peuveot pas en mod'fier lespr't essentiel. et resta dans cette attitude pendant plu- sieurs minutes. Oui, dit-olle... oui... ou/i... Je me sou- viens... C'était une belle petite fille, aux cheveux nolrs admirablemen-t bouclés... Le père vauiajt en faire une charmeuse de serpents... Géla iioys pqt rapport gros, trés gros... Elle parut s'éveAUer tout 4 coup. Non, s'éeria-t-eUe, le v;sage boude- versé par la terreur, won... Ne frappez pas... frappez pas... Je vous le dirai, moi, ce que I enfiuit est deA-emie. Elle fit de nouveau un mouvement brus que pt se rejeta violenunent en anrière, puri^ elle se couvrk les yeux de ses deux Pi Mé Pit ié Valentin^ 'qui tüSi tion oü nous 1 avons vu, se own v ment empoigné par ce sinistra ino»a. SlAu dehors, l'ouragan avait rodoublé d'-ntemsdté et do fownidobles rafales ve- naiont sans cesse se briser contre la fai- ble demeure rouiante, faisant craquer ses planches mal jointes et envoyant des bouffées de glace dans le visage du doua- On eut dit que des coups effroyables étaiént. portés contre los parois de la mi- sórable voiture. La joune fille était main-tenant dans une sorie de prostration qui Ia rendait invisible 4 tout ce qui 1'entoura.it. A plusieurs reprises le douanier lui adressa la parole, cloucemsnt. pa-temeüe- pjont, lui pro'diguaht des mots fapfitoïti- Séance de vendredi La Chambre prend en oonsidératdon des propositions de loi lo Aux fins de mod:fication des articles 2271 et 2272 du Code civil 2o Conoernajit le coueliage du person- i.el des établissements industriels et commerciaux 3o Mlodifiant Ia loi du 25 novembre 1 portant réorganisation des traitements des jug-es de paix et des grefflers et sup pression- de leurs émoluments, et établis- sant des droits de greffe au profit de l'Etat 4o Portant abrogation de 1'article 310 du Code pénal. Puis elle reprend la discussion de la loi sur les mines. M. Helleputte propose cet amendement Les concessionnaires doivent établir des lavo^rs mis 4 la disposition des ou- vr'ers. Es ont le droit de retenir les ou- vriers pendant le temps nécessaire pour en faire usage M. Verhaegen défend cet amendement, au nom de l'hygiène et de la morale. M. le rapporteur fait des réserve?. M. Verhaegen. II faut retenir l'ou- vrk-r, afin. de lui inculquer les principes de propreté. M. Hymans. C'est le lavage obliga toire, aiors? C'est grotesque, c'est gro tesque!... Pourquoi pas alors la douche obligatoire pour les députés? {Ht'Jarité.) M. le ministre dépose un amendement par lequel, un an après la promiulgationi de la loi, les charbon-raapes senont tenus d'établir des bain?-douches, dont l'usage sera réglé par arré-té royal. M. Verhaegen se ralüe 4 cet amende ment, qui est adopté 4 l'unanimité. -M. Mlansart préoonise diverses mesures d'.hygiène pour les cbarbonnages. M. Maroille voudrait que les mineurs pusser-t s'adnesser di ree tem ent et gra- tuitement aux médocins de leiur choix. L'extrème'gauche dépos? un amende ment par lequel eist inetitué un corps fl'inspecteurs spéciaux chargés de veiMer 4 l'hygiène M. Pépin estime que c« dispositions devraient être précisése par arrêté royal. -M. Franootte pense qu'on esagère un peu les conditions antihygién'ques du travail des mines voyez la bonne mine de M.Qaeluwaert.ancien mineur. (Rires.) M. Furném'ont. Sans doute, tous les mineurs ne sont pas aussi mala des que le gouvernement. (Hilarité.) M. Franootte. C'est au gouverne ment qu'il appartient de prendre des me sures, et d'énormes progrès ont été faits. Quant 4 l'inspection des mine?, elle est suffisante et offre -toutes garanties. L'honorable ministre estime que les amendement? de l'extrêmergauche sont dnutiles. AL Smeet? insiste pour que les n ceurs puissent choisir leurs médecins. Après quelques mots de M. Caelu- waert, la Ghambre repousse les proposi tions qu' tendaleut 4 permettre aux o-u- vrier? de choisir leurs médecins,4 faireeru «tu-IJL-njitt M. Pépin pro-posant la création d'ins- pecteurs spéciaux pour l'hygiène, cet amendement est re-jeté par 67 voix con tre 44 et 3 abstentions. (MM. Gousot, Hleyr.en et. Persoon?.) MM. Gousot et Heyuen proposent de créer une inspection médLoale du travail dar.s les mines. M. Francotte. Vous cróeriez un nou veau rouage, qui eet inutile, car 1'organi sation actuelLe pourvont 4 touts les be- 6oins. L'amendement n'ost pas adopté. La séance est levée 4 5 heures. monarebistes et modérés. Les ouvrier9 en ont élu 190 dont 90 pour cent do gauche. BAKS LEj DISTRICT DE BT-FÉTBHSBOURG Jeudi ont eu lieu les élections au pre mier degré par les propriétaires fonciers du district de Saint-Pétersbourg. Après une lutte trés vive il a été élu deux fon- dés de pouvoirs des ootobriste?. Tous les autres élus sont des cade!s. En mème temps avaient lieu lee élec- tions pour le? ouvriers de la province de SaintiPétersbourg, qui devaient élire dix délégués. Cinq résultats sont déj4 con- nusdeux socialistes démocrates et tro's eoclalistes révolutionniaiyes sont élus. LES fcfeSDLTATS DESELECTIONS DU SECOND DEGRK Voici les chiffres officiels des candidats élus 4 la date de jeudi ma'.in aux élec- tfónf du second degré970 monarchistes et modérés, 873 de gauche, 117 nationa- listes, 230 indépendants et 146 divers. Une autre dépêche don-ne ces chiffres oomme représentant !es résultats 'des élec lions du second degré jusqu'au 7 février 2,336 dont 559 monarchistes, 414 modérés, 870 de gauche, 117 nationalistes, 230 sans classification et 146 inconnus. Les paysans ont élu 1,075 délégués dont 70 pour 'cent stuit monarchistes et modé rés et 39 de la gauche. Les prop'ri ét aires en ont élu 654 dont 65 pour cent sont France SÉANCE DE JEUDI AU PALAIS-BOURBON LE FIIOJET D'IMPOT SUR LE REVENU M. Lasies dernande 4 interpeller au su jet de l'avilisaeanent du prix de la terre. La discussion ayant été renvoyée 4 la siujie des autre?, M. Lasi-es, mécontent, retire son interpellatian. M. Gaillaux dópose ensuite son pro jat d'impót sur le revenu. II montre que tous les peuples ont renouvelé leurs sysièmes d'iiripöts pour frapper le revenu vérita- ble. II décrit les systèmes anglais ei alle- mar.d, quo la France ne peut décalquer, ni l'un ni l'autre. D faut rechercher un régime d'impót sur 1e revenu approprié aux traditions, aux moeure et 4 la répar- tition des fortunes du pays. M. Gaillaux propose de juxiaposer les impóts réals sur toutes les catégories de raven us en un impót personnel global. Lo projet institue des impóte- sur le re venu et les capitaiux mobiliers et inuno- biliers au taux de 4 pour cent, les reve- nus industriels et commerciaux au taux de 3 1/2 pour cent et les revenus du tra vail au taux de 3 pour cent. Les taxes sont évaluées pour les reve nus fonciers par les communespour les revenu# Industriels et commerciaux par Les agents du fisc, sauf la declaration des contribuahles contestant le chiffre du fisc, et pour las revenus du travail au moyen de la déclaralion. Le mode d'im- position des valours mobibères franyai- ses est mamtenu. Toutefois le mimstre demianide vingt mi'ilions de plus, sans augmenter les impóts sur les valours de père de familie 4 petit revenu. Toutes les vaJeurs étrangèree out libre accès sur le marché francais, moyennanit le paiement d'un droit de timbre de 2 pour cent sur la vaieur nominale et l'impót sur le revenu au taux de 5 pour cent. Quant au titre de la rente trancaise, il continue 4 être exempt, eans toutefois que les possesseurs de revenus conetitués en fonds d'Etat soient affranch's de l'impót sue le revenu ou de l'impót global. L'impót global n'-atteint que les posses seurs de plus do 5,000 francs de revenus comportant un tarif progressif dé 20 pour cent 4 4 pour cent. II produira 120 mil lions. La déclaralion ooit être acceptée si l'on n'a pas la preuve de son inexac titude. Ainsi, LI n'y a pos, selon M. Cail- laux, d'inquisition ni d'arbitraire. Le© garanties de l'adminietration sont le con trole sur les banques et les sociétés d# crédit et de© amendee rigoureusee- en cas de fraude. Le projet Caillaux est renvoyé 4 la com mission des réformes fiscale©, au nom de laquelle M. Lauraine prend 1'engagement de se mottre sans retard 4 l'étude. M. Rouanet développe ensuite son nv terpellation sur les mesures que compte prendre M. Caillaux pour mettre u-n ter- me aux manoeuvres de certains finan ciers excitant les porteurs de rentes echeter des valeurs étrangères. II consta te que l'épargne frant?aise achète dix mil liards de valeurs étrangères contre neuf milliards de fonds francais. Cette propor tion, dit l'orateur, n'existe nulle part ail- leursdie est düe en France 4 huit gran- des banques qui s'entendent entre elles. M. Rouanet ptetend gue la baisee dee fonds russes rai't provisoiremen-t perdre Erè-r d'un milliard a Tépargne francaLse. 'orate-ur accuee le Crédit Lyonnais d'avoii fait perdre 4 cette épargne 269 millions en plaoant ocaultement 874 millions d'obliga- tious 4 la Banque foncière de La noblesse xufse. La Rugsie, ajou.e l'orateur, eet un pa- s do finances -«tvarjées. (Bruit.) M. De'.caêsé proteete. La suite de ia discussion est reuvoyée 4 vendredi, et la séance est levóe. soir, Le commissaire de police, en retrou vant le tube, Ie jeta au feu, sans se ren- dre compte qu'il pouvait ètre dangereux. A ce moment une formidable explosion retentU dans le bureau du commissaire. II n'y a eu aucun blessé, mais- les dég&to causés par l'explosion sont as-sez sé- rieux. On a découvert a l'intérieur du tube une sorte de cartouche d'obus longue de 15 centimètres, qui avait fait explosion. On a retrouvé égademen-t des clous et des débris de fer qui ètaient méliangés avec la poudre. Une enquête est ouverte. LE TROJET D IMPOT SUR LE REVENU ET LAPnESSE La «République frangaisen reproche au projet de manquer de s-incérité et d'ètre in co hérent. L'wElclair n écrit qu'il favorise l'essor des capitaux francais 4 1'étrang-er au pro- fit des banques étrangères. Le Figaro estime que la Chambre prondra une lourde responsabilité devant le pays si elle ne repousse pas les idéés rüineuses de M. Caillaux. L'<(Echo de Parisconsidère comme trés dangereuse cette réforme da M.Cail- laux qui mènera le pays 4 la ruine. Le Gauloisreproche 4 M. Qaillaux d'atteindre hypócritement et incLi roc te rn ent la rente qu'il afflrme vouloir laisser indemne. M. CLÉMENCEAU 1NFLUENZÊ M. Clémenceau, président du conseil, qui est attednt d'une forte- grippe n'a pas pu, sur Lav:s de ses médecins, se rendre ■venidredi matin au ministère de l1 inté rieur. II devra gardfr la ohambre pen dant p5us,:'e-urs jours. M. DE AIAnTENS A PARIS iM. de Mkitens, qui est-, comme o-n sait, cliaigé par le gouv-e-rnement russe de la préparation du programme de la Confé rence de La Haye, a été recu vendredi par le groupe parlementaire de l'arbitra- ge. Le groupe a offert sa ipódaille a l'é- minent jurièoonsuilte. Cyttie médaiilte est l'cciuvré d'Eugène Carrière et- d'Ovide Yen cesse. teurs, car U sentait que,en ce moment du moins,)sa raison était égarée.et 11 redou- talt que cette fo-lie ne füt san© remède. Un. terrible secret pesait sur le drame qui venait de s'accomplir entre les étroi- tes murailles de cette maison de bo>?. un drame qui en couvrait lukmême un au- 6ré! 6e secret aliai.t-il être eei&m li dans la mort de la femme et dans la folie de la jeune tzigane Car, '1 n y avait pas de doute, le bohé mien ne parl-eralt pas. I^ntement, la ieuue fille laissa tomber les bra§ 1^ long de san oorps. Le regard foujoü'rs fixe, elle regarda longuem-ent son sauveur et oelui-ci crut qü'hu éb'.aiv (je raisoji l'ava't animé-Mais cet eispoti' no ülirq qu'un instant. La fzi- ffane eoupira de nouveau, s'accouda sur Ia pailfasse, puis !»s yeux se farmer^t -vee peine et ólle se laissa tomher sur sa °0Queefaine Quelle resolution de valt prendre le douanier? Pouvait-il abandon* ner certta enfant évanouie, blessée peut- être D'un autrg cóté, son- devoir n'était- il pas de chercher du secc.urp Tout 4 coup :1 eut une idéé 1 urn:rouse et sortent de la rouJotte.il se mit a faLre retentir.de toute la force de ses pounions, son cornet d'alanme.Alais ses appels n'al- laiient-ils pas se perdre dans le bruit de la tempéte II atiendit quelques instants et recom- men ca une série d'appels désespérés qu'il Lanca aux quatre points cardinaux. Sóudjijn (rf$salJ]>t, «.r, s» d'un formidable coup de vent, il penjut dislinctememt, le son d'un cornet de doua nier, du cóté de la frontière. II répéta ses cris 1-ugubres afin d'indi- quer a ses collègues la direction vers la quelle ils devaient se porter. Les reponses 4 ses appels d'Marino se r appro c Mc rent 4 toute evidence. Encore cipq' jnihütes, et on viondrait 4 son se- co-urs. En effet, quelques instants après, deux de ses collègues.dévalamt 4 larges enijam- bées, malgré le vent et la pluie mèlée de noige qui Jeur cinglait la figure, le petit chemin creux oü aè trouvait Valentin,ar- rivaierrt tout essoufflés. Ceflui-ci' les mit papidenienl au courant do cc qui venait de se passer. Et maïntenant, dit-i-1, que l'-un de vous se rende le plus rapidemen^ possi ble 4 la Ville-du-Bsis et en ramt-ne le cu re; auc Baütre ne fasse qu'une traite d'ici 4 Vu&saimi ot revienne en compagnie du dccfcur, Mo', je yeiilkrat, pendant c< iemps, sur la bohémienne. Fai-te® dil' gen-ce, car j'ai peur qu'un retard n'amè- ne peut-ètre une cataatrophe et que le se cret ne m'échappe une seconde fois. Le jour pointait. Le douanier r^ntra dans la roulotte oü repósait la jeune tzigane. Cedle-ci était exactemeni dans la m.êane position qü:a\i moment óu le douanier était sorti. II se pepopq yers ejlo pour s'assurer cru'élle vivait encore,' niaii c'est 4 peine si on pouvait percevoir le bruit de la res piration, tant oelui-ci était faible. Cépendant-, 1^3 mimité? et [SÉANCE de vendiiedi au palais-bourbon La Chambie reprend la discussion de 1'i-nteTpeLSation sur les opérat-ions finan- cièaes dirigées contre les intéréts de la Républ que et de La France. M. Wilm dit que les soolalistes soiTt lo- glques quand ils lultent pour l'imtégrité du patrimoine national pour le léguer entier au régime socktiiste. II assure que la Ru^isie- n'offre aucune garant-ie 4 ses créancters. M. P-iclion veut se levor .et répondre, maie ses wisins le font rasseoic. M. Wilm, cont-inuant, critique, longue- memt le régime intérieur russe au mUieu des appla-ud'issements de l'extrème-gau- che et des protestations de la droite et du centre. Comme Mi Wilm parle des mas sacre® en Ruseie, la Chambre s impa- tiente. M. Pichon proteste oontre L'Lnterven- tio.ni peirafcnen-te de certains députés da.ns la politique iniérieure d'un autre pays. (Vifs applaudissememsJ'accom- pl'is, ajoute le ministre des affaires étran gères, un devoir que tons ici vous de- vriez remplir. (Applaiudissements sur toais. les bancs, sauf sur ceux de l'ext-rê- me gauohe.) M. Wilm termine en disant que le nou- vel emprunt avaait 4a réunion de 'la Dou- ma serait un véritahle danger pour l'é pargne franca ise. M. Jaurès ne s'émeut pas du fléchisso- meiit de la rente, mais ce qui est grave, diit-.il, ce sont les manoeuvre© en vue de I aggraver afin de combattre l'ceuvre par- tenuentlaire. (App'audisseanente sur do nomhreux bancs. Au banc ministeriel M Cailüaux applaud it.) llaroo L'lNSPECTEUn GENERAL DB LA POLICE Le ministre espagnod des affaires étran gères, d accord avec le© puissances et sur la dernande de la Suisse, a ordonné au représentant de l'Espagne 4 Tanger de soumettre a 1'agrémen.t du gouvernement ohérifien la nomination du colonel Mul ler comme inspecteur général de la po lice. c* UNE MEUALLAH QUI BAT EN RETRAITE On télégnaphie de Tanger au Daily Telegraph que les troupes impériales campent a Aükaxar-Kebir, sous le com- miandienient du chérif Merany, en at tendant la- tnibu des Moieseril. Meran-y avait donné 4 ses caïd® des cartouches pour être distribuées 4 raison de 20 bal les par homme, mais le® caids n'ont dis- tribué que 10 cartouclies- 4 chaque soldat, con servant le r-eete, de sorte que dès le commencement du combat les troupes cihérifiennes, n'iayant plus de munitions, diurent batt-re en retraite sur le camp avec de grosses perte©. SOLMISSION DU CAID ML ZELLAL Oa tólégraphie- de Tanger que le caïd El Zeldoil, de la tribu de? Bern Msaouers, dont le frère et les princtpaux partisans avaient fait leur souonlsslon au Magh- zen ma-is qui, ju-squ'4 présent, avait re fuse de fain? Ja sienne, s'e©L présenté jeudi au cam-p de la mehaiiah avec l'in- tent'on de se soumefre. Eli Zellal devait arriver vendredi 4 Tanger pour faire sa soumiss-ion entre les mains d El Gueb- bas. On s'ait qu'Et ZeiJa-1 avait recueilli Erraiiisöouiii a.près sa défaite. Cette sou- ir.issiOTi indique bien que le brigand a quitté Le territoire des Beni-Msaouers. Hcpulrlique Argentine UN MOUVEMENT 8LDVERÖIF A SAN-JUAN Une dépêche de BuienosoAyras annonce qu'un mQuvcment eubversif a éclaté 4 Sam-Juam, jeudi matin, pour des ques tions purement loc-al>es. Les révolution- naires ont triomphé. On assure qua le gouvernement et les minis tres de cette province sont prisonniers. Le combat a duré quelques heures. 11 y a quelques morts et de nombreux blessés. M. VilJa-Nuevo, président par intérim Amériquc centrale ON REDOUTE UNE GUERRE DANS L'AMERIQL'E CENTRALE Etant donné la possibilité d'une guerre dans l'Am-érique centiale, le croiseur Chicago dit une dépêche de Washing ton-, a été expédié sur le littoral centre américain. Le Yorktown suivra dans ihuit ou dix jours, après des réparations. On espère toutefois que les efforts qui ©ont faiits pour oh ten Lr un arbitrage réus- .siront. LE MONITEUR ORDRE DE LEOPOLD. M. Bischoffs- heim, ancien membre dn Sénat de Belg.que, est promu au prade d'officiex ue 11>rdre. DECOKATiON CIVIQuE. La dócora- tion cdvique est accoruée, savoir La croix de Ire class©A Mm ai Ber- tra; d, inttitutrice adoptée 4 Aye; Renauld, id, a La Roche; Meirdfchaut-Brouez, insti- tulrice communale 4 Saint-Josse-ten-Noode; Huygenj-Vander Hoeven, id., 4 Ixellee; Bocsut, id. Laitinne-Stock, id. a An vers; St.iade, id, gardie:-ne subsidiée 4 Vielbalm; De Braey, id., 4 Bruxelil'os; Bemier, Lnisti- tutrioe gardienne communale a Ixellee Q-eerw, id., 4 Bfuxellee De Braekeleer- Biondel». id., id.; Chav&tte-De Wemei, id.; MM. Michez, instdiutem communal a Es- tinn-ee-an-MontQaypers, 'id., Salnt-Jo&se- ten-Noode; Equetar, id.Elligniies-Sainte- Anne; De Tiiieux, id., 4 Ixellee; Van Hoey- missen, ld.; Vande Vliet, id. La médaille de Ire claaseA Mmes Dsnia- Judenne, institutrice communale 4 Saint- Joese-ten-Noode; Oeiamge, id. a Grand-Hal- let; Grein, id. 4 Aubange; Bourguignon, ina- Situtrice adoptée a La Roche; Gileoul-Ga- i seuir, ancien ne ins iiitu trice communa'. e 4 MoxheMOiiviile-VandermaJesen, institutr;- 03 communale a W gnez; Jehin-Beiri.iinoii:., i-j. 4 Grivegnée; Etjenno-Pixon,id.; Amoul-j- Amoré, id. a Ixellos; Neven, id.; Dosme id. a Bruxel.es; Perlèe,id.; Vande Weygaert, id. 4 Anvers; Van Ertvelde-Vande M-oer, id., Bogaerts-Vande Pexre, id.; Loppena, id.; Henry-Malch:4r, ancienne inst/itutjice c. ni- munale 4 Seraing; Van Obberghen-Anote, institutrice communale 4 Anvers; Soete-na- le douamter, consultant ea moutre, se dit que ses commissionnaires ne pouvaiont t ardor 4 rovenir. II so rendit de nouveau aur le chemin. Le vent était presquo tqtalement tom- l»4 et, 4 ce moment, la pluie cessnit. Lo jour montait lenteoneat et on pouvait di&tlnguer le? objets 4 queiqu&s mètres déj4. Un crd, aut-ani de furour qua d'étonne- ment, lui échappa. La pórte de la aeooode roulotte était ouverte, brisêé- Franz le bohémien avait disparu. III ■Noug somme© au soir du 15 avril 1867, qui ore ans après la dispari'tlon my9té- rieuse de la petite Victoire et nous retrou- vons Gespard, dans la chambre commu ne qui servait en mème temps de cuisine, 4 la Frènaie, en compagnie de sa sceur Josèiphe, C'etait une salle basse, aux murs- d'une grande propreté, la batterie de cuisine cn ouivre suspcaidue 4 d'énormes clous aux cóbés de l'Atire immense. Un crucifix en cui\-re, de trés vieux module, entourq de statuettes en porcolaine, constltuait, avec deux cadres antiques, toute j'orher. menitation de la place. Le fennter était 14 depuis longtem-ps, souciieux, les coudes appuyée sur les ge- peux et regardant vaguemant, san© les voir, les tlsons qui m'jotaient au milieu d'vq monoaau de brafses rouges. (a

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Journal de Bruxelles | 1907 | | pagina 2