Les Pres ie l'Histoire
Michel Smirlof
LES N0UVELLE8
L'UNION DAN© L'ACTION
Rédaction et Administration
43, rW de la Fourche, 43, Bruxelles
Bulletin politique
Chronique du Jour
JLj'abbé Daens
A. D.V.N.
VENDREDI 8 FEVRIER 1907
TREIZIEME ANNEE N° 39
A30NNEMENTS
Poor toute la Belgique
ün an. fr. 9.00
Six mois 4.50
Trois mois 2.25
Hollande, Or.-Duclw de Lusemb. 20.00
Union postale30.00
On peut rfabonner au bureau du
journal et k tous les bureaux do poste
du royaume.
ANNONCE8
Annonce* ordia.. prtit© lign©
Réclames O page), la figBt.
Faits divers corps
Faits divers fin. a
Répara (ions jud:J aires -
Nécrologies a
3.00
2.00
Edition
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Edition if
[6 h. »oir)
(I Oh. toir)
(minuit)
Télópbones 3S-46 et 3S8G
InstaurarQ omnia In Christo
Lea annonces sont reguoa
au bureau du journal
5 centimes
Ie numéro
EDITION
3e sa» gré a l'tifl plus ootab^ écri-
jrain-i d'outrc-Manche. tout ensemble histo
riën et poète, folklorist©, philo^opue et xo-
roancter, partout ingénieur et ha autant
qu'érudil.M. Andrew Lang. d avoir éent un
luxe eur quelques myetèrcs defTustoire.
Cos faits souveat menus, libre aux savant.-?
eecs c f ftoids, curieux des seals éyéneinante
qui portent le des tin dcoempires, de 6 cn do-
Bintéresftccr. La grande historie politique, mi
litaire, diplomatique, éoonomique ou sociale,
import© iiioontefctablement davanbage. Mais,
qu'y faiiu 1 La plus vain© des énigmes histo-
riques attire, passionne, amuse, irrit© lee ima
ginations qu'elle dégoit, plus que tous les
congres do Vienne.Artistes, poètee, tous ceux
iui tentent ie r&ve et l'inconnu, ee plammt
eterncl emcnt a poursuivre, daiis les ienebree
insouc'.ables oü se dérobe lour secret quelquee
célêbies fan tómes. Un poèm© d*Alfred de
Yignv n'évoque-t-il point l'agonic desespe-
rêe du Masque de Fer Paul Yerlaine n'a:t-il
pas gémi, en des vers poienante, la plamte
de Gaspard Hausor? Lea Yillietre tiend rout
toujoure pour Naundorff.
On rctrouvo sans surprise, dans 1 ouvrage
de M. Lang, eet étexnel Masque d© Fetr, qui,
Borb dit en passant, fut sculemcnt de ye outs
aoir. L'auteur s'efforce d'établir que le per-
Bonnag© a qui 6e rapportent In plupart des
faits que i'on nous raoonte fut, non pas,
oommo le croyait Vigny sur Ia foi d'un© le
gende aloxs recente, le veritable Louis Alv
dépouillé du tróne en faveur d'un frère adul-
térin non pas le comte Mattioli, secrétaire
du due de Man tone et enlevé par surprise en
terre ta'krbue, comme le soutient nctammont
M. Fimcb-Brentano, mais un humble valet
nonuné Martin.
Vague compxrse dans t'obscure intrigue de
eon niaitie, le con sprra tour huguenot Roux
dc Marsilly, k qui il avait scirvi d'intennc-
diaire, cc pauvie diabie ns fut incarcéré nen-
dant tre.Tte-cinq ans que parcc au'on le 6up-
posait en possession de secrets dout la reve
lation possible alar ma it lo Roi etees mi rustic»»
et que, vraisernblablomeut, il ignoxa toujouis.
Quand san prc-tendu secret cut ccssé d'avoir
guelque importance, on continua a lc trailer
avec mystère, simplement, d'après M. Lang,
paree que 1'oa avait commence, ©fc en yevtu
de cette redoatable routine qui caractérise la
bureaucratie. Pris dans l'engrenage, Martin
n'en sortit plus il ee range au nombre <k©
plu.- mfortunées v-dimes de 1'Adnunistwtwn
Et co Masque, qui eouffrait- mubilemcnt, sans
sa-oir pourquoi, sans que pcreonne le sut,
appar.üt a ooup sur moins xoniauesque que
celui dc Ja legende nw«, ou je pre trow>c
fort, il apparait aussi plus profondément tra-
giquc.
On y retrouve aussi le mystérieux ado.es-
cent qui, tombé on nc salt d'oü, en 1S28, dans
une rue de Nuremberg <ct tué d'un coup do
poignard, meurtre ou suicide f en 1833,
passionna dee millions d'amoe sensrbies, par-
tag: a I'Allemagne en denx camps enne mis,
défrava une Uttóratur© énorme, déteirnina,
cbe;. une Anglaiee sen timen tale, aes visions,
poussa ii milfe folios et provoqua, jusqu'ii dee
tcuios tout proches de nous, une 6erie de pro
cés et d'enquêtes qui n© rcsolureat jias
I'énigme. On a prétendu réosmment encore
flue cct incoonu, qui 6%nait Gas para Hauscr,
n'était. autre que le prinoc hcriüer de Bade,
jvoic des sa naiesanoe, au profit d'une branch©
cadotte do La fami'le gTaud-duoale, réduit a
riicbéciliité par un régimo cruel, laché dans
le mondo a seize aru?. a'scssine enfin de peur
que le secret -de son origine ne fut mis au
jour.
Ecloso em plein romantisme, cctte absurde
fable, ii qui l'amour du mvstère et le goüt du
scandale, la passion politique et la crédulité
niaise firent ua succês inouï, n'eut jamais
pour d ie une ombre do raison. M. Andrew
Lang la démolit avec humoui". II ne se flatte
pas d'aroir percé le mystère de Torigine de
Gasfx-nd, qui fat sans eesse un fieffé mentcur
et qui ö'évertua jusqu'a sa mort a mystifier
see protecteuTs. A oes ycux, Hauser fut peut;
être am automafciste nmbulatoire échapoé
de clicz lui sans ss rendre oompte de ce qu'il
faisait ct qui, loti d'un cai-actcrc insuppor
table, ne fut regretté d'aucua des sien6. Plus
probablemcnfc, ce no fut qu'un hystórique «t
un vulgaire imposteur
Yoici encoffo b hom mo qui ne meurt pas, ce
pseudo-comte do Saint-GcTiiuiin.dont fes dia
mauts et les rubis éblouirent la cour dc
Louis XV, que d'antiques douairières ccrti-
fiaient avoir rencontré, un demi-siee'e aupa
ravc.it, sans qu'il accus&t plus do jeuncsee,
et qui. discteiement, laissait entendre qu'ii
était agé d'un ou deux mil lie is d'&nnées et
1'honimo double, ee Jacques do la Cloche, fils
naluivl do CMiarles II d'Anglcterre, convei-ti
au cailHilici&me et entré daus la Compagnie
do Jc-sus, qui, en 160S, avec 1'aulorisation dc
sort général et a La dornando du Roi, quitte
Rome pour rcjoLndie -son père, s'embavque a
Gcuen et disparait pour jamais, a l'heuvc
mêinc oü débarque pomjicusement a Naples
un prétendu Jacques Stuart, &c disant fils de
Charles II, qui épouee uno fille du peuple, est
ompi isonné,fouotté et meurt Tannce suivante,
ean.H que jamais 011 ait pu ni 1'identifier avec
ie disnaru, ni établir son imposture, chacune
de oes deux hypotheses paraiseant, étudiêe
do prés, aussi impociible que I'autre.
II u'est pas une de oes a ventures romanes-
ques ou tragiqucs qui ne oontinuo a dresser
devant nos curiocites son henique point d'in-
terrogation. La plus ingénieuse perspacaoité
des h:antcuTB d'archives reste ici impmesante
et I'on no peut que répéter, a propos de cos,
iisolubles enigmes, ce qaie disait gravement,
dans sa relation du mystère de Campden, eir
Thoma;j Overbirrg. de Burton, chevalier et
juge de paix de Sa Majesté Touto oette
affaire est sombre et mvctérieuseet nous
devons done none en remcttre a celui qui eeul
connait toute3 clioses, <tc nous en reveler le
secret, quand il jugeiu- le temps rem pour
to»——
D'après Irs derniers chiffres des éiec
irons de second degrè cn Russie, 1,423
électeurs chargés de choisir les membres
de la future Dotima ont èté élus. Sur cc
nombre389 scraienl monaickisles239
rnodèrcs, y compris 145 octobrisles soute
nant le par li monarchiste; 498 membres de
la gauche comprenant 130 cadets49 na-
lionaux comprenant 30 Polonais et 13
juifs urtionistcs; 151 mdèpcndants el 97
sans classification.
D'après une dépêche de Stockholm,
mais clont la source ne nous parait guère
stirele roi Oscar de S'iède aurait l'inten-
tion d'abdiquC7 prochainement cn faveur
du prince hêritier, qui est acluellement ré
gent du royaurne. L'abdication aurait pro-
bablemcnt lieu le 6 juin de ceite année,
date a laquelle les souverains fcteraicnl
leurs no ces d'or. Un tèlégramme de Carls-
ruhe annonce que le prince hêritier de
Suède est tombé sérieusement malade en
celle ville, oü il était allé rendre visite au
grand-due et a la grande-duchesse de
FEUILLETON DU XX® SIECLE
13 du 8 février 1907
Georges DE VALLON
(Suite)
Je vis deux hommes de haute mine, dont
i'un le Hue «gé,était évidomment oelui qu'on
yenait de dréngner.
Michel aussi avait levé les yenx._U fit
pos vcïb hc général R...., puis, s'arret ant, se
con fen la do sahier A ma stupefaction pro-
fondc, son saÜut no 'lui fut pas rendu et son
regard sc baissa sous uia regard qui me parut
insolent.
Michol était devonu li vide. Sa tante et nos
amice n'avaient rion vu.
Un monde de pensóes confuses s'agitait
dans moo esprit pendant que, sans los voir,
je pnsnais ou m'arrêtru6, suivant le caprice de
nas compagnie, devant los todos offertos h.
notrc. Cjitiquo.
Avaió-je bien vu? Le comte Smirlof avait-il
réoJlqmciit eubi cettc npirc, intolerable pour
La lutte contra la tuberculose bovin®
M. Yallée, prof esse ui' a I'Ecolo vétérinaire
d'Alfort (Fxanoe) oü il succéda a M. Nocaró,
donnera prochainement a Ia Société centrale
d'agricujturo un© eonféionce traitant des
a experiences réoentca eur l'étiologie et la pro-
phylaxie de la tuberca ose
M. Yal'ée expérimenté en Fr?T;e<j la vnc-
oinalion préventiv© des bovidés contre la fu
beruclose; des essais similaires ayant cu lieu
en Belgique. Il se,ra. du plus ha-ut intéTêt de
comparer les résultats obtenus de part et d'au-
tre.
La conférence aura lieu mere red i 13 féiTier,
it 1 fa. 1/2, dans la p-andc 6aU© do 1'Hotel
Ravenstein. a Bruxelfes.
Les petsonnea étrangères k Ia Société peu-
vent y assister avec I'autoxisation du prési
dent ou du secrétaire.
Les aceid®nts du travail
Yendredi prochain, 8 février, aura lieu a la
Maison des Ou\-riers, rue Locquenghien, 2S,
un séance organraéo pax la Feder ation démo-
cratiqno chrctieune de 1'arrondissement de
Bruxellea et spécialement consacxée a I'appli-
cathxn de la nouvelle ioi sur k6 accidents dn
traiaiL
M. le Dr J De Lantshccre y fa-aitera la
question des indemnités aux rictimcs, et M.
l'arocat Georges André les devoirs dés par
trons et ouvriers en cas d'accident.
Cette séance sera pubüquo.
Le Cartel a Soignie#
C'et-a-dire dans ran-ondisscment de Soi-
guies. On sait que socialistes et libéraux tra
vail lent a a'unrr, aux procbaines elections
communales, pqur chasscr ke catholiques de
toutes les administxations communales. On
sait épalement que le congrès sociaiiste de
rarrondissement, sous l'influcnee des purs»,
a interdit aux mandata ires du parti toute al
liance avec des Jibéraux adversaires du S. U.
pur et simple a 21 ans ou coaipables d-c
s'être jaclis alliés avec des catholiques.
Le comité central de 1'Association libérale
de Soignies vient de ee réunir pour délibérer
sur eet ultimatum. II Ia ficrement repoussé.
Jusquos a quand dureia octte fierté Nous
verrons bien.
Mouvement consulaire
Lo gouvernement riont iFappeler aux fonc-
tions do consul de Belgique a. Hankow, M. J.
Dc Snick, vicc-oonsul, adjoint au consulat dc
Belgique a Johanns-sburg, qui a déja séjournó
pendant prés de trois ans en Cbme, en qualité
d'adjoint au consulat genéral Stianghaï.
Li consulat de can-icrc de Johanoesbing,
vacant pax suite de la nomination de M. Frèro
cn Bolivie, a été attribuó ïi M P. Foythomme,
vicc-oonsul adjoint au consulat général de
Belgiquo h Cologne.
M. MauTice Goor, rice-consul do carrière,
a été chargé do la direction du consulat a
Alexandrie.
la o\ 10 du ministère. M. Yerhaegen lui
pépc* du qu'il eitendait faire inarchcr de
l'av i t us gouverncuiont trui s'obstinait a pié-
tvw-.' -ur plaoe. II a propose une reunion plé-
Srifls il ne poiivait modffier la ligne dc con-
qu'il s était txacée au sujet- dé ces amen-
L'ExposUion tfe
La dépuca ii an permanento du Eralwit,
réunie en vertu dc i'articlo 107 do la loi pro-
vinciale qui autorise U deputation k se pro-
non eer en cas d'urgencc, au lieu ct place du mè,c dee deux dvoiten pour determiner les
consoil provincial, a éuiiis un avüs favorable giau: 'sa lignes do ia politique générale èt sui-
au pro jet do dóhmitation nouvelle des ter- vrc -ar ie gouvoinouicat daas l'ayenir; le
ritaireo d'Lxellcs et de Bruxelles on ine do gogc>rnemont ne a'y eet pas oppose, mais il
l'exposition do 1910. a d- rfaró que, quello^qno eoit la decision
Au ConsMI communal cf© CWd
Au oours de la demière eéanoe tenue pat
Je conseil communal de Gand, le bu<lget de !a
Commission tVs Hornices, cobd.athj par '-a
droile et par lea Rocia'istes. a été rvjetfi. Mo
tif do cette attitude - lo Collége e'oV^hne h
ne présenter pour lea nom 'nations a fa ire an
sein do la Comrniscsion dos Hospices que des
candidatures libera los.
Au cours dc la discussion, M. Brnun a été
sévèro pour la Commission des Hospicos do
BTUxelle3 qui, a-t-il dit, coimnet gaffe sux
gaffe
La Fédératlon liégeoise léve i'ét^ndard de la
révolte
Nous avons rapnorté les burlesques incl-
d.-ntssoulevés a Liégc, au sein du parti ©ocia-
listo, paT l'obstinataon d'aineurs legitime
du citoven Napo^.on Smeets.
M. Vanoorvelde interrint dans conflit-
jxtur exécirter les dirigcants dc la Fédération
liégooire coupables «aller de gaité de cceqr.-,
pour des misères, de dérisoire6 quorelle8, pour
des questions qui ne par ais sent étre au ï«od
que des querelles pcrsonnelles, rompre 1 unité
au Parti et rendr© une scission inévitabje.
Les dirigeants. parrni lesquols figurent dos
ilustrations tols Valere Henault, Laboulle,
Gouy et aaltres Remade, n'ont {Wis courba
l'écliine. Its viennent de ripostei- au oitoyen
Vander velde par une longue affiche qui s'eta-
lait mcxcre-di sur les mure de Licge. L'afficlie
pxoteste du dévouement de ees signataires a
la cause de I'unité oociaüsle, blague Yander-
velde qui. sur la question eoulevéo. profeese
uno epirituelle ignorance, et affirme que dans
1© parti sociaiiste nul, 6i haut ,soit-U placé,
ne i>eut s'insurger contre les decisions de la
Fé-aération.
Yoila le citoyoo Smeets prévenu. La Fédé
ration parait admottre que Smeets est haut
Elaccmais clle aunonce aue-sd qu'elle eet
ien resolue ii le faire desccndre de 6<m pié-
d'stal.
Toujours la qu©stlon du café
Un journal l'Amérique Latino fait dans
lea termes suivants k- nécit d'uno démarche
faite auprès du président du Brésil par les
plnnteurs de oafc
président de la Répubhquo du Brésil
a re^u une commission des planteuia de café
de l Etat de Rio-de-Janeïro, venuo r>ov.r pro
tester contre lo mode d'exécution de la con-
w ntion caféière qui n'est fai-orable qu'au seu]
Etat- dc Sao-Paulo. Elle a exposé la gravité
<le la situation.
Lo Président a fait observer qu'il s'agissait
d'uno loi dc con«rcs. mais que ncpnmoins il
portcrait les griefs des ©lojiteuTs a ia c-on-
naissanco des poueoirs oompétents.
II est permis de ere ire, d'après cela, que
l'Etat de San-Paolo ne parviendra pas a <-n-
tralncr tout le Brési- dans la campagne qu'il
a entrepriae ct qu'un accord unamime lui per-
metfcrait soul <i;- menex a bonne fin.
Les planteurs de café se mettent du Teste a
protester contre la 6UTtaxe d'exportation do
trois francs f^ar 6ac qu'ils doivent payer pour
caTontir le service des 150 millions de francs
déja empnmt^s afin de permettre k. l'Etat de
San-Paok» d'acbetei des cafés et de <1 valori-
sor la denree. Une énorme récolto de 17 mil
lions do sacs, dont la moitié eeukxuent est ex-
pédiéo. déjoue la combinaison do la valo
risation
Yoici qui vérifie nos previsions et demon-
taent ccunbien des combinaisons de ce genre
sont aléatoires, et comproanises par le raoin-
die incid-ent.
•*Qr- veira par notn -ompto rendu dc b
Ct.Bi Kr-: que l'aocoxd s'eat éfcabli ontro MM.
Fra1 otto et Helleput te sur un© solutitn
tre-ictionneilo a bquelle la Chambre s'cst
raL.se.
In; tile d'ajouter que tous les catholiques
s'cn éiioifceront. La pres se libérale, qui par-
laitjuiéjü de crisc, dc\Ta en fair© son dcuil.
II e< ra établi une fois do plus qu'il n'est pas
inip.'- Able, moyonnant un peu do conciliation
do cirt ot d'autxe, d'amencr t'accoTd paa-f.nt,
fiiirlb questions los plus importante?, de tous
les fc andatairee du parti eatholique.
un homrac d'honneiu-, oais que rindignxtion
qui me boulcvereait l'entrainat a que'quo
éclat; sans que son impression ee tradmsit
"trement que pai- oette palciur txahissant la
Tranoe intimi?
Je savais queBe maitriee de 6oi imyjose la
discip'ine militaire et a qu-cllte heroiquee ab
negations elle assujettit. Mais Michel n'était
tvIuö fsoldatet, d'aillcius, il mc somblait quo
ccrtaines insultes. gurtout quand elle6 &ont
publiques, eont p'ns que ce qu'un hommc do
CiEiir peut supportea-.
De la noblesse de eon caractcre, je me seai-
tais aussi sure que 6i jo l'eu^oe connu toute
ma vie. Jo jugeais impossible qu'il e&t été
enfcrainé il commettre un dc oes actes qui lé-
gftiment le méjwis. La tend resse, J'eslime vi
sible de 6a tante étaienfc, cfailleurs, un ga
lant de sa valour nicra'e.
Et pourta.ot, il s'était resign© a subir cette
injure...
Sous la violence de mes impressions, je scu-
tais des brmee me monter aux yeux. Et
commc je luttais contre mon emotion, je sur-
prie Ic recard de Michel fixé sur moi, et urne
expression Iron ge passer sur 6oa visage bou-
lc versé...
Oe 6©ir-la., a\ ant le diner, je le trouvai seul
dans i'.e salon de sa tante. II vint a moi, la
main tenduo
Voius ne La refuserez pae, vous, ma co"
6ine? dit-il d'uno voix un nou ticmblante.
Je pla^ai ma main dans la .-iennc, sure que
c'était celle d'un hoonéte hom me.
II mc regarda. un instant, avec hesitation,
et pcinouivit trés bas
Je v«: do's una expT»cn4-:on. Abx.
La question des mines rêso/ue
par I'accord de ia Droite et du
Gouvernement.
UNE NOUVELLE REUNION OE LA
DROITE
Le droite s'est- réunie jeudi, a 10 hcures, au
P.i bis de b Nation, sous 'a po-ésidenee de
M. Schoilaerfc. Elle a délibéré jusqu'a, 1 h. 1/2.
La discussion a porté de nouveau 6ur les di-
veu'ses questions soulovées par les amende-
ments ap port As par M. Helleputte et. consoits
a 1'article 20 du pro jet du gouvernement sur
los mines.
A propos des pensions, le gouvernement a
iv-nouveló res declarations. 11 a acoepté ie
prinoipe de l'affiliation obligatoire, mais pour
les concessions du Limbourg seulemcnt.
En ce qui «onoerne les lavoixs ei le trarail
des femmes ou des eafants, il a declare ten
remcttre au vole de la Chambre.
Quant a Ia Hmitaticn dos heuree de travail,
il a déoferé maintenir san opposition aux
amendemeute ^uroposés ct vouloir réserver eon
avis jusqu'aores exposé, par la section cen
trale. des projets dont clle est sakie.
MM, Helleputte, Mabille ct Verhaegen ont
souteim cnergiquement lours amen demente;
la discussion, nolamuioat entre MM. Verhae
gen et Francotte, a été particuliere ment vivo-
M. Verhaegen a attaqué tout© la politique
sociale du gouvernement. A co moment, M
de Smet de Naeyer eet intarvenu et a demandc
a M. Verhaegen ei, en réalité, il poureuivait
Ce que e'est que la maniir®!...
D. ne Ic mctne moment que la Métropole
inju ré les députés catholiques ooupahies a
i?C6 ycux do vouloir corriger, dans un sene ca-
tlioi quc et 6ocial, la aouvollo loi eur lee
min- s, un grand journal eatholique d'An vers,
la i'resse se réjouit, dans l'intérêt du paTti
eatholique, de 1'attitude do oes messieurs-
A-irèe avoir rappo'é le paaBage do 1'ency-
cliq Re nim No varum qui est relatif au
dur ravail des ouvriers mineu-rs et déclaré
qu'i cftt. parfaitement onportuu, k. eon avie,
d'irt rire dans la nouvelle loi sur les mines,
pou: protéger la santé et la sécuritó des
hooi"'cars, les disposrtiona con tenues dnns les
nine .demenfn en question, b Pressc venge
les.i.uteuTs de ees amendemente des imputa
tion de la Métropole
«.Ia Question de la limitation des bcurea
do Irnvail, considéróes au point de vue 6tric-
te-m at pub Li que. est une question libre, dit
not» caafrèro an verso is. II n'est point inter
dit ii det» catholiquea de la défen/lre le piro-
grarimc commun ne 1'exclut pas des re vend 1-
catfi.us a poursuivre par les catholiquea; il
ne I' tnpoae pas non plus comme un condition
as siiLielle ce leur action. C'est bien, oomrne
led !e saint Pontifc, une question 0 a régler
d'al'ice lee circonstaaces des temps et do3
licit:.»
<h~)e que! droit considérerions-nous done
00mji> tjrouillon lo représentant qui, en
ame et conoeience, estimc que les circoos-
taitJ'Cö d©3 temps ct des denx ne sont pas do
nat", re a justilkT la réaüsation immédiate de
la I iLal.-n des hcures de travail? Et-, d'au-
tie irt, dc quel droit nuspecterions-nous Ice
'i-i,
lui, oetime que ces circonstances appcllcnt ct
oommaiiidant cetto realisation immtdi:ite,spf-
cblcroent da.is 1'industrie minière?
Nouft nous Téjouisoons memo dc voir des
repréftentante catholiqu<rs défendTO avec la
dcrmèie énemgie la limitation des hcuercs de
travail dans les minescettc attitude quiTtra
les yeux a plus d'un ouvrier qui, religictix et
croyant au fond, 6'e6t détaché du parti ea
tholique dans la pensóe que seuls les eocia-
listes eont en état de faire respecter et de
fair-, protégeer scs intéréts physiques et maté-
Tiels.
Dans un article subsequent, la Preset
met en lumière la plus grorse des objections
qui sont. faites a ccs amendments. Si la
jovrnée de huit heuree est pre6critc dans les
mines du Liiubourg, il faudra l'étab'ir dans
tous les autres chaxbnnnagea du paysoa
not i c industrie pcut-elle s'cn acoommoder
Nous ue meeonnainsons pas la grayilé de
eel argument. Nous oomprenons paxfaitement
que les adversaries de la réglementatian ou
les adversaries des amendements en tirent, a
leirr point de vue, tout le parti possible. La
Prosse expose l'objoctkni avec autant de
force crue de ca mo. La Métropole se con
tente a'asperger d'injures les depulce qui ne
o nt pas de son avis. Grande difference!...
LCs affaires sont fes affaires...
Le 1 Pcriple profite de la retraite politique
dc l'abbé Daens pcarr faiie Ie bonimout en fa
veur du parti sociaiiste. Ii dit
Getto vo'tc-faoe de l'abbé Daens v«v
taiuemontdéftillusionner les ouvriers croyarrts
qui no manqueront pas de faire cetto reflexion
que lour veritable et unique défensevr est lo
parti ouvrier.
Zim, bourn, bourn eutrez, ourrieiB, dons
nel o baraque Elle est mcTveilleuse, iicom-
parable, unique. Enhrez tous. Venez voir, ye-
nc-;: admirer 1'ouvrier GTiinnrd ct le proletaire
M.diy^euls défenseurs dc ia classe ourriêre.
La franc-ma^onnerie a Charleroi
Dans un article axiRsi modéré dans ia forme
ou-; vigoirreuA. dans Le fond, le Pa-vs Wal-
m>u ex)xxK> les progrcs incc?oaiite Ju parti
oia^ornuque, c'est- a d '- antiehrétien, dans la
region do Charleroi.
c 'Depuk deux <iu trek ans, dit noire con
frère, tandis quo les catholiques dormant sur
leurs laurieas de la doinièxe election, le paiti
antiehrétien c'ost le nom. aua désigne le
mleur ses tendances déploi© uno activité
et n la fois uno variété, un ensemble dans
vous l'aurez bientöt. Je tiens i\ votre eetime.
Yous l'avcz entièi"e, d.s je vivemenl. Je
ais que. paTfois, il est d'atTreus^g meprises
que les intentions les plus loyales sont mccon
uue. Je prie tons les iour.5 pour vous.
Merci, di-t-il simplement.
CHAP1TRE XIY
Lc lendemain, j'étais dc bonne heuxe a !a
chapdlo des Damwj de Saint-Thomas, ae m
rue de Sèvres.
J'aimais k commencar ma joornc© par ce
grand act© do la vie chrctiomie, cette j/nère
par excellence qui est le Sacrifice du sacri
fice. Souvent, je r ncontrais Marie D-'tan el
sa mere, qui avaient une prédi'icction pour
ce sanctuarie paisib'o et. recuilHi, oil pria et
prés duqueJ mourut Alexandrine de la Fer-
rcnaye.
C'eet un souvenir qui hantart ma pensee,
une méiancolique et douoe image que j'évo-
quaii dans oette mais on menacée, comme
toutes ccl'cs oü Dieu réside. En voyant s'in
cline r, blanes ct puis oonmvt la nrige, les
voiles des an ges de la charité, j'aimais me
figurcr parmi cux le voile noir de la veuve
d Albcsrt; ot jo me sentais émuc en pensant
3ue la rain to joune femiue as'ait passé la los
cj-niers jours d'une vie trans form éc par sou
iminorlel amom".
Comme jc demandais a Dieu d*al léger, pour
Michel Smir'of, lo poids d'un fardeau que je
eentais trés lourd, j'apercus Famie dont la
pariée, depuis quejque xenrps, s'a sociait
pour moi a la sienne: et. prés d'tf.le, eon frère
qui dr""tje V ssvnri. i^cirler ce jour-la a ia
Taction qui frappe taut obscnateur, qui in-
quiètc et aiilige Vobsci vateuT eatholique.
Born oik-no us pour le moment al'é-iumér»-
fcion rankte dos reu lea ocui-reo qui ont vu le
jour darm lea dernièrea annéos fondation do
i'auvre ma^onmque txèa prcopère dca U. P.
(imivereités populaire»)de l'organwation de
la fioupe scolami pour lee eeula eiifanta dca
éoo'cB communaiee, k 1'exclueion dee enfants
des éeolce oatholkiuesfondalian do tkku
breuscs ócotes in<lus.tricl!rp qui regorpent
d'élèvee n'a ant plua u la messe; fondatnm
par lea sooialistes de l'école induatriello supé
rieure fondation par ies memos 60cialmtcs
du musée nrovincuk créiMion de nombreux
syndierrta de métiers, ayarrt leur eiège au mn-
née provincial, soua La prcsidcnce a'honmur
du oitoyen Pasturefondation d'ccuiTes inté-
ressant !o petit commeroe (achats ©n eommun,
etc.), ayant également leur siègo au musée
provincialfoadation do l'école normale ra-
tion,ilistc qui nous prépare des mititutcurs
athéesgrande extension dans La claso© ou-
vrière du mouvement eyndical sociaiiste. En
fin, voioi que ocmmeeioe une campagne d©
conférences, aboutissant a la fondation des
hgues malthusienoes- Toutes ces oeuvree ©ont
poines de vie et pou reu 1 vent dans la variété
de leur» efforts un but unique. On ©ent la pre
sence dans los couhaees du mystcrieux chef
d'orchestre qui tient Le bfi'on et qui dirig©
en vue d'im offet d'enremble la partie que
chacun doit jouer.
Ces ©oulkses, il n'cn faut pas doutcr, c'eet
la log© mystérieuse de la rue Dagnelies.C'est
elle qui etudia qui organise-, qui travailie el
qui léoolte. Iillo récolte déja mainteoant
Mak elle a assez do oagacité pour entrepren-
dr© des travaux dont lo rendement n'cot a
longue éohéance que poui' ctre plus aboidant.
La ma^onnerie a rait do grand© progrès a
Charleroi dan© oes dornières années. Por ©a
propagando inlassahlc, elle est parvenu© a
faire monter cour-klcTablcmout 1© nombre de
ses membres et a augmenter lewr influence.
Chose plus prcoieuftc pour elle, plua redon-
tab'e pour nous, elle travailie.
Tous les sasnedis, une demi-beure aprio Ie
coocher du ©oleil, los FrèTe© -. qui ont besoin
d'ombre pouT envelopper leure dessoins ticn-
nent a la Loge leur réunion hebdomad.-.iiv.
lis ee voicut eouvcot, oondilion première de
toute action concertec, tandis quo les eivols
du parti eatholique vivent isolés les imo dos
autres. Uependant la situation s'aggrave ii co
point que si Taction ma^<mniqu© no détcx-
mine biontöt une réaetioa eatholique propor-
tioxmóe, lo catho'.ickmc 6C verra, a brcf delai,
dans lo pays de Charleroi, exclu de tous les
domaines do la rie sociale.»
Notre confrère exhort© la? catholiques
imiter l'audace maooimiquo. a fortir dc leur
sommeit, ;i tenter fe possible et Timpossibie
pour barrel" lc chemin anx loges. I! a cent
fois rai-on. Nous jclgnooa volontiers notrc
voix k ia sienno
du parti dctnoc.ratiquc dans la réunion que oe-
5ui-ci a tcmic dimanchc. II n'y a pas cté donné
lecture dc la lcttrc par laquelle il óéclarait se
retirer dc ia vie politique. Son exclusion n'aétc
prnnonede que lc lendemain, dans un petit co»-
ciliafcutc. L'abb»; n'a, du reste, i«as 1'inten-
ion de protester contrc cette mosrre, |1 dtait
resolu a sc retirer, non seule.mcnt comme pré
sident, mais mane connmc membre du Chns-
tene volkspartij
M. le doyen de St-Martin lui rend journ-Uc-
ment visire. U nou> a déclaré qu'il était auior.sd
p.ir V-'-bbé Daens a affirnicr la ferme vol on té d«
otlui-ci de se soumettrc désormais sans res
triction au désir de son évêquc et de ses supe
rieurs eccléiatsqoes.
L'état du maiadc s'«»t bcaucoup am<3iow?.
Les circonstances de sa rétractation
Son état de santé
Un de nos collaborateurs s'est rendu a Alost
pour y (prendre des nouvefles de l'abbé Daens
et s*y renscigner sur les circonstances dans
ksquelles celui-ci a fait la retractation que I'on
sait. II nous telegraphic les renseignemcats
que void
M. l'abbé Daens avait quitté !c 29 janvier
l'appartcmcnt qu'il oocupait chez son frère
Pierre, a Bchipka, et il était allé s'instaJler
cliez son neveu, M. Delafortcrte-Da< ns, nógo-
ciant en draps et aunages, rue du Moulin.
II avait, quoique trés souffrant, des velléités
dc partir pour Nice. Le 30, son état s'aggrava
scnsiblcmcnt. Les doctcurs Claus et llrriekau
lui firent connaitre aue s'il avait des disposi
tions k prendre il acvait aviser sans retard
II recut cc jour-la la visite de son frère. awe
Lequol -il cut un asscz long cn tret ien cn pré-
sence dc son neveu ct de sa nièce. Pierre
Daens. sans s'opposer du-ootemcnt a la visite
d'un ecclésiastique, demand a ocpcndant a son
frère s'il allait renicr ses dix«cpt ans de démo
cratie.
C'est a dix heures trois quarts qu'on est veuu
sonncr chcz M. Ic doyen de St-Martin pour
dimander les seco.trs de la rcligkin pour
Tabbc Daens. 11 est absolument faux que cciui-
ci ait été l'objct d'une obsession qutkonquc de
la part du dergé alostois. Ni lc doyen, ni au
cun de ses vicaircs n'était au courant dc la
maladic dc M. l'abbé Daens.
M. Vanden Abcele, vicawe Ji St Martin, se
reml'it aussköt clicz l'aneten député de Bru
xelles.II eptenditla confession de l'abbé IFaens
après avoir tecueilli de lui, en presence dc deux
témoins, MM. Rooseri ct Ddafortcrc, une re
tract-on congue a pen pres en ces termos
Jc demaude pardon k Dieu du scandal© que
j 'ai donné par root désolreissanoe a man évêque
en communauté avec le Souvcraiu Pont if.-. Jc
regrctte d'etre res té si long temps dans l'état
de suspens et de n'avoir rien fa t pour cn Otre
relevé.
II est k remarqocx que oette rétractatiorn.con-
forme aux règk-s canoniques, n'a rim dc com
mun avec la declaration que M. l'abbé Daens
a fait sipont&ncment parait re dans un journal
Bruxellois.
M .l'abbé Daens a rc^u le viatiquc lc lende
main, v rs 6 heun-s, dans les sent::n -ats dc la
plus édifiantc piété.
•M. l'abbé Fonteyne, M. Da-mers. M. Dcla-
forterie ct M. Pierre Daens assista-cnt k la cd-
rémoarve.
C'est dc sa p!cine ct libre initiative qu< M.
l'abbé Daens a donné sadémris'.on dc président
Chan»bïiB.
C-ytmte Mqotaksnbertsou modèic ct soa
maitio, veuait-il eherchor au piod do l autc!
lc wacret de la grande eloquence, dos genéreu-
re - in tli gnat ions i Venait-il, moderne chcva-
Jkt, y ©uspcnd'.c un indamt- armure, y
déjioser son épée, pour la xeprendre plus
vm 'au!e, plus redoutable anx opptesseare ct
aux J&chcfi
Je lo voyaJs piócr, avec tme foi ardcote, prés
de ,--n nièrc qui diva it bénir Dieu d'avoir un
tel fi s. Je le vi: s'approcher do la 6ainte Ta-
blo, oomrne oes Chretiens qui nc se aroyaient
capab'es d'affroulor les supiêmcs luiten que
k»i". qu'ils avaieut re-^u le pain d-s for te.
O était aussi ;i un combat que ©e preparait
le «lépuié eatholique; ©t, si le sang n'y deyait
pa." coulor, lea bêtes fauves n'y manqueraient
JM0-
C'o jour-la, je compris oe qu'est, a travers
lei 'ièc'cs, le dwvBÜer chrótien.
Nobs dévions nous rendre a Ia Chambre,
ma tante ©t moi, avec Mmes Dalton et 1100
amies étrangères. Cc fut done, sous j'eeoorto
de M. Bokki, tont tin groupe feminin qui
pétnétt'ft dans la tribun© ou nous étions admi
rable meat plocéoi pour entendie t'ordente
chs.'iussion qui s'annonQ.ót.
^Michel avait allégué quelque prétexU; pour
no nas nous acrewrvpagner coinzno je m'y at-
ton-lais.
La question a 1'ordro du jour était cel'e
qui, actuelloment, divise la France, qui !a
partagc er. deux camps, doavt I'un mot cn
o-uvTO le? plie vücs intrigues, le? phis lion-
t.;ux moyens pour attekvare un but depuis
trtc-mps fixe par la Enmc-ma^onncrie.
Les questions posées au Gouverne
ment, au sein de la Commission
coloniale, concernant l'Etat du Con
go, par MM. Beernaort et Vander-
velde.
Ces questions viennent d'êtrc comnrnni
quccs aux membres do la commission. Elks
sont nombrciues.Bien que la question de i'nu
nexicn ne ooit pas encore netteroont posée ot
que Ia cor.imhtion ait potrr mandat excluolf
<Fé!abor«r la ioi colonial©, elles conccment
fcors ks détail? du gouvernement ct de l'ad-
mmistxotkvn do l'Etat Lvdcpcndaut.
QUESTIONS POSEES PAR M. BEERNAERT
1. Ouellc est approximativcmcnt l'éton-
due n) du domarie -oattonal b) du domain©
de Ia Conronne e) dc la partie du sol dont Li
propriétó est reconnue aux iud-igenesd) dot
territories concedes a des 6oeiétcs, avec indi
cation de celles-ci.
2. Quelle est approximativcmcnt la popu
lation respective ilea divera domaines ci-dee-
sust
3.— Quelle est 1'importance <ks quantttes
di voire, de caoutcbouc et de co pa! export óe«
de ces divera domaines?
4 Quelle est l'ctaidue d»« plant-ationn
de café, de cacao, d'artevft ou liases k caout
chouc faitcs a) par l'Etath) par des sociétéfl
concessionnaires ou d:s particuiicrs?
5. Quels sont los intmcubles appartenawt
i l'Etat hore dc ©o>n temtoiroi'
8. Qucllcs sont les mines n) exploitéea
par l'Etat6) par den particuliere, et n quel les
uonditoins 1
Quels permis dc j-echerehcs ont été accox-
désl
7. Quelle est Vimportance des popula
tions soumiscs en fait a Tadministratioi dr
l'Etat?
3. Quellcs sont celles qui acquittent l'ino-
pêt c) esi argentcn nature. Dans 00 daa-
nKa- co3, sous queiic forme
9. One!les ©out les raJoure ou objeU rao
biliere de toute nature qui appartieanent k
l'Etat 1
16. Q uri v.¥» t ie rósultal d<couipió-- v - - ui
tifs de l'Etat pour les cxemces budgttairqs
de 1893 a. 1900, a l'ordiiaho ct a Tcxtraordi-
nairc?
11. Quel est le montant nctuel dc la detta
dite d© fondation?
12. Crxmbien d"obligati<ins ont été émisea
en vertu du décrct du 7 février 1888? Que! est
le montant des obligations cn circulation
13. Quelle est la composition actuelle du
fonds dc garantie 1
14. A-t-il été aocordé dee opticvis sur
tout ou partio des obligations non
Lesquelles et a quelice coadrtions?
15. Ouel est le montant de la dette, en
vrntu de Vemprunt do 1836?
IC- Quel est le montant de la ditto, en
vertu de T'empnmt do 1893?'
16. Quel col le montant dc la dette, en
vertu do J'eiuprunt do 1901
18. Quel est le montant de la dofte, on
vertu do l'cmprunt de 1901?
19. Reste-t-il sur ocb cinprunts d«^ étnis-
eione k faire? Dee options ont-cllts cté don
né» i
20. Quel est le montant de la dofte indi
recte resultant de la garantie d'intcrtt a-oor-
dée k la Compagnie du chtiB» de fer d»*
Granda Lacs Quelle <©t la charge su.ixin»
qui peut en résuiter pour la Belgique t
21 Quel est le moutaat des charges dc
vant résuiter, pour le tré-aor congolais, dc
concessions récemmeBt aocoidécs, eteuéeule-
ment de cello d'un clsunin de for au Bas-
Congo au Ka-Tanga?
22. Qucflet sont Irs allocations de re
traite ou autres accordcVs a des agoite d'A-
f-rique et d'Europe ou a dca jxamonncs étran
gères aux cadres des fonctwmnarrm?
23. - Quels sont les traiU-mcnte ot albica-
tions jouit lc ixai^onueJ de l'Etat en Eu
rope et cn Afrique?
24. Ouel est Ie dl iff re des hommes enro
lls e) dans la toroc pubiique 6) dans la
réserve
Quel nt le rtombr© d'officicre cA celui <W
euus-officiers ct caporaux: a) blanes bnoinl
Quels sont les s-ijaires tkis officiers ot
hommes de ces <fi verses afltdnvktl
25.Le.s froaticree de l'Etat M>olell«ö
fixces partout? Quels sont los pointe sur kü-
quclft les arrtuigetnc&ls iotcina-tiouaux reste
ra ient ii Liirc
26. Quelle est 1 'organisation adininistra-
tivo d© l'Etat relative tairt ii i'administration
oeutTaie quo quant au ix-rsunael d'Aftiu.ue?
27. Quels sont les tr*ifoments ct atloc*-
Uonedu personnel de T .vim in is f rat ion de Bel
gique? Do Tadminictration centrale a Bom al
On sa volt que P»vul Dalton devait par'er cc
jour-la; et La curiositc ac ccux qui su.wnt les
debais p.'u'lcm* ntaries était 6\ci!'éo par La vi-
vacité, Toriginalité pleinc de verve de quei-
ques interruption-», de quelouos ripostes «lé-
cc-Jant ie lutteur politique. Mais on ne Tav.
pas encore vu a la tribunec'était son pre
mier discour©; ot parsonnc, pas mêiue nous,
no o'nttendait a Tenet qu'il dovait produirc.
Non, jo ne tcnterai pas do peindre 1'cton-
itom nt. la sfcupéfaotkxn dos uns. La joic, Ten-
thou'iasmo des autres, quand on com pril
qir'onfm, nous avion.) un orateur cathohquc
Jo nc puis com pa 1 er ces scntimente divers,
qui, tous, sc fondaknt cn «ne invo'.ontairc
admimtibn, qu'i ceux cprouvée par la Cham
bre dc 1831. qmtfid e'.'e entendit. po rr la pre-
fois, la voix é'ocjuente du jeune pair j->n:
<r*. ins ruii fa! :>i« roucir *1-; aincfi dc 11
exile ct qu'on bafoue.
Nou9 ritons la hakl.onf.s, émus, subjuguéfl
rear cettc chniraMc éloqncnco. J'avals r-iiai
la mam de Marie, accise prés de moi; y: la
eentair, trembler dans la in tonne.
Sa mèrc... Non, je n'cRSiyerai psa d'aaa-
Iv.'cv W- sentmx-r.te qui re tcflc-taint siu ce
Iwau visage ou la doulcm- avait un jour posé
Lon soeou, maL que les joiea pret que muhu-
mainos de Theirre pré- onto nunbaient d'une
*01 te do jayonnomvmt.
Qxn"
té piuft Scgitim© que crilo d'avoir
»nn© a un atJi'.tta, aux faiblcs. ux
rreéoulés, uo difonoeurl
Depuis plus d'un© Inure, oMta voix inMe, -
brante. tomplisoait Thémkyclc dc sec ac-
rente tanlót indignéo. cing1- c-.insne une
jihre. tnntót pennuuif*. touchaa'-» eonrao
do rinri ans, qui faoaU rougri soft aincs dc ceux d'une fomm-.
lour indiffeteuce. j Une ou deux fori, une ir-tarmpUon a'é'.rit
J'ccmdais, et il mo semb'xit qu'un monde hasavdée ct rile avait été rc'ivóo avec un
nouveau ee révélait k tnoi, uo mondo do no-1 tel redouhlcincnt de verve, qu'cl-le nc nt re
nte
bV--se. do grandeur moraV, o& jc reaptrais oouvelait plu.s.
:i JJ- - 4La gauche était Ik, silencieuft©, fréuiiss
f'ftise. lil y avait done do telle© Antes,
haute»"., si prures, si d^mtno.trices par la foTrc
memo d'un taJcnt que Dim leur a dépatti
pour èti© aux autrc-s un exomp'o ct un guide
P'atyvM, comtno dog pharos, sui- lc< sommete
qu'a peine notro regard dioringuo, cUcs nous
fugnaout Téoueil; et leur pui-sauco de liunièrc
Chi tell©, que ceux qui ao oompVaisaient dans
ombre voirat leure mMnbVa intrigues dé-
jouéce, leur iml ignite mire k nu.
Lcur bain© s'en aocroit, sans dout©. Mai©,
du moins, une voix a reusnti qui vtmgc les
vnincus, qui proclamc, a la face do tous. la
idiviuité du Maitre en qui epèrent ocux qu'on 1
comme cos he Lea farouche© qui rampen; k»iu
le regard du dompteur. El c-.: dompteur n'a-
vait par» trcjxtc ans' La drojte, sui'pnac do sa
propre victorie vktaire éphóin c. 1 tuil
pou vait vc dire quo fa une teilo voix ©fit
pus tót ct plus ©ouver.t relent 1 dau5 los dé-
bate fMriemcntaire-©. ics lioiVcMos gene n'en
scraioTt po© r :n Franc©, au role de
vKlimes ei do ru-i^ciK.
A eontinner.)