jetous do presence, mettaot le chiffre do l'indem- 111',c <''i rapport avec l'augracntation do travail qu exige lo scrutin sous lo nouveau régime. A Molenbeek, oü le ballottage do dimanche prochain se fait entre uno liste libérale et une liste soeialiste, la Federation libérale du canton, reünie lundi soir. a voté eet ordredu jour écar- tant une proposition de rapprochement avec la lague ouvriere présentée par l'un des membres: Considérant que !a representation proportion eel'? faisant partie de son programme politique, la avaj 1 décic|équ'une part serait faiteaux candidats du parti ouvrier Considérant que le refus du parti ouvrier d'en- K?" ,K'Sociations avec elle a rendu dans cette election toute alliance impossible j.a Federation libérale, Maintenant son adhésion au principe de la re- presentation proportionnelle Désirant qu'a l'avenir, a défaut d'une loi, cette representation puisse encore s'organiser - aintenant dans son intógralité son programme DtóSe ?a"iS d" Con°r,is P-°Sre«»«. Pour les Beiges, de plus en plus nom- breux, qui vont, cliaquo liiver, ehercher sur la corniclie, quelques semaines de soieil. On va rétablir le service des trains de luxe qui mettent Nice a vingt-quatro heures de Bruxelles, une simple promenade. Un peu chère, et pas a la portóe des bourses mojennes. Mais qui n'a pas a présent de l'ar- gent a jeter? Quand il s'agit d'amusement bien entendu. Un lecteur nons écrit pour nous demander si. dans le plan d'aménagement de la place De "rouekere dont nous avons parlé il y a quelques jours, on a prévu Installation de l'éclairage t'lectnque. s \oici ce que nous avons appris k ce propos La place sera éclairée par quatre foyers élec- triques supportés par des miits de bronze. Deux (le ces mats auront, a leur pied, des bancs circu laires. Autour de la place seront également disposés clix candelabres a cinq branches chacun. Ces caiuleiabres seront en fer forgé a leur partie superieure. Ajoutons qu'au point d'interseetion de la rue flos Augustins et de la rue Fossé-aux-Loups, il aura un refuge pom- les piétons,- ce refuge sei fegaiement orné d'uu caudélabre. On voit que la lumière ne mauquera pas. Quant au terre-plein, il sera asphalté. On a remarqué aux derniers raoüts qu'ont ofierts nos édiles, une salie située k cóté du ca binet du bourgmestre et toute tendue de drape ries. C est la saile des séances dn Collége, le der- nier des locaux de l'Hótel de Ville qui restait a transformer, travail que l'on exécute en ce ment. La decoration de cette salie diffère comple ment de toutes les autres on sait qu'une des particulamés de la décoration intérieure de eet ■tüjliee, e est qu'il n'y a pas deux salles décorées clememe faqon. Celle-ci pourrait s'appeier la salie des portraits. II y aura d'abord le portrait de Napoléon Ier en costume de premier consul, donné k la Ville par Napoleon lui-mérae. Puis le portrait de Guillaume I", ceux des bourgmestres Rouppe, De Brouckère, Fomainas el Anspacli. Puis un tableau renfermant les por traits de tons les membres du gouvernement provisoire, par Picqué. Tous ces portraits vont être places dans des l'Aiiiicaux sculpies a leur intention et adaptés ai.x niurs do la salie. Les chambranles de3 por- ICS- It?S nni-lco Allnc- mAn... .1 1i t.. los portos elles-ïnêmes et tout le mobilier seront en bois sculpté. Les quatre portes donnant accès a la salie se ront. en outre, surmontées chacune d'un médail- Lette salie sera une merveillc de plus au milieu do tonics celles qui se trouveni déja dans eet admirable edifice - es elections n'ont p tc iisftftti* tic la sous-commission technique qui s'Oecupe des iii -laMations niaritimes de Bruxelles le gouver- i vieut de transmettre aux communes inté- lö Plan des nouvelles déümitations de rrnoire a résulter dela création du port. avec ic soumettrc sans retard a l'enquète de "iod° et incommodo et aux conseils com- :i s est trop h&té d'annoncer que le Pole ne revivrail plus. Les négociations conti- n f i'l .'-"tre la Ville et les administrateurs de la ti.H-ioto; celle-ci ne désespère pas d'aboulir a une ro ntion qui nienagera les intéréts dos parties --I surplus, Bruxelles ne fourmille 'déja'pas 1 -tractions et nos édiles ne voudrontpas, cer tain ment faire disparaitre le Póle No-d en im posant des conditions trop draconienncs. réclame l'établissemeni d'un Grand Prix Veloci- pedique. l.'IIotel de Ville de Paris a requ une invitation pnreille k celle que les vélocipédistes bruxellois adrossent au notre. Seulement, ils ne réclament pas, la, une modeste somme de cinq mille francs, lis en demandent vingt mille. Excusez du peu. La demande, qui s'appuie sur les services remlus par la bicyclette corame moyen de trans port, notaniment dans les armées, est en ce moment a i'examen des Sections du Conseil municipal parisien, qui y fera droit, croit-on. Le prix sera international. Avis aux cham pions de la vclocipédie beige. Une beUe timbale a aller decrocher, en ficlie de consolation. si nos ediles, qui ont Pair de vouloir se faire un peu chatouiller, résistent au bon exemple. C est mardi soir que le Cercle africain a requ en l'Hótel Ravenstein, son local, le baron Dhanis, le vainqueur des esclavagistes. I! y a eu foule a ce raoüt, foule brillante, dans Jaquelle on remarquait tous nos compairiotes qui out été au Congo et tous ceux qui s'inté- ressent a Tceuvre entreprise sur le continent noir. Cette miriflque gravure de modes, déja si- gnalee, qiu montre tous nos ministres en manne quins de tailleurs, et qui expose sur leur dos les formes nouvelles de la toilette masculine, ras- semble toujours devantles vitrines oü elle fkure galerie de curieux amusés. II parait qu'on s'en est fort diverti, rue de la loi. ou Ion a voulu en avoir des exemplaires. Seul, le R. P. Boom a rijaune. L'idée qu'on l'exhibe en joli blond,—assez res- semblant de traits du reste,—avec une rediugote grise, un large pantalon k carreaux et, sous un naut col, un deiicieux nceud marin de couleur wrui— ce"« ldé(; sacrilègc semble lui être hoinblement désagréable. Quelques collègues qui aiaient cru pouvoir le plaisanter a ce sujet, ont étè, a ce qu ils racontent, re^us de facon peu encourageante. Ils n'ont pas osé recommencer. Maïs, voyez aussi si cette gi'avure allait faire document liistorique et si plus tard, après cano msation, le R. P. Boom allait être représenté ainsi sur les vitraux de3 églises de Courtrai Quelle joie pour l'enfer er se donne beaivoup de sdam, fait do nombreuses )lus romuant que son grand ir et parait décidé défen- que au Reichstag. Quelle ;t ce qu'on se demande inu- at. A dire vrai, ce sera la Le nouveau chat mouvement. II va k visites, a Pair beauco ége ne l'eüt fait sup dre lui-mêmc sa p< sera cette politique? tilement jusqu'a pr politiquejle l'Empei Du comte Caprivi ne parle plus. II n'a laissé derrière lui qu'un nom. Dans la vie privée, c'est beaucoupen pc que moderne, ce n'est pres- que rien. II est encoi ei. Hier, il a fait scs visites d adieu. Partout il es itré, excepté chez le comte Eulenbourg, son riva aü il n'a fait que tendre sa carte écornée. Ses n bles sont déji partis pour t de la Marche do Brande- a familie qui va lui donner Au Molière. les Deux Messes. M. Roche, riclie industriel, a sous ses ordres plu- sieurs milliers d'ouvriers; son Ills Henri, un brave jeune homme.regrette de ne pas être prince,due ou baron; il aime Suzanne, lafille d'un ami de la mai- son, du marquis de Touringe; Suzanne répond son amour, mais ne consentira i l épouser que du plein cousentcment do leurs parents tous deux. MM. Roche et de Touringe arrivent juste k propos pour qu'Henri leur fasse sa demande; refus formel ae part et d'autre, l'un ne veut pas se mésallier, 1 autre se désallier Au second acte, Moret, un socialists qui a fo- menté une grève dans les usines de Roclie et qui a éto chassé par lui, arrive chez Mme Durieux, bonne vieille qui .iouit de l'estime de tous. Ancien policier, Moret sait que Mme Durieux est la princesse d'Aurec; celle-ci a pris un faux nom pour rechercher plus facilemcnt son Ills qui lui a eté enlevé lorsqu il était tout jeune. Si elle par vient k lc faire rentrer. lui Moret. chez RnohP n Skieren, un petit end bourg, oü le comte a l'hospitalité. C'est li qu'il va rest Voilé ce que c'est d depropriété; il doir, demeurer chez autru de distractions a SI sapins, des sables et c Oh.' ces ministres avoir la pensee amérc Scrait-elle vraie, lu conté sur le compte ministre de lTntêrieuU autrefois la fameuse lc i'tisocia'liste M. Puttkamcr était moyen dc la police. E Le eapitaine Van Gèle a lu une Adresse du Lf.rclc africain au baron Dhanis. II a dit en tenninant Cette terre du Congo, dont le Roi a deviné lavenir, nous l'avons, sous vsa persévérante impulsion, conquise pas a pas. Les frontières sont aujourd'hui toutes assu- rees, tu viens de la débarrasser de ses derniera ennemis, nous la savons féconde; elle récora- pensera au centuple tous le3 effoi-tseUe payera tous les dévouements. Qu'on nous la donne enfin en y faisant flot- ter les couleurs beiges. Cette demande de reprise du Congo par la Belgique a fait l'objet de toutes les conversa tions. Les deux chefs arabes qui accompagnaient Dhanis et qui avaientdéji été l'objet de la curio- nté génerale k la fète de l'Hótel de Ville, ont encore éle beaucoup regai-dés. Eux, ce qui les i Ie plus interesse, ce sont les musiciens qu'ils se pouvaient se lasser de contempler; le tam hour de basque et la grosse caisse out particu- uex'ement eté l'objet de leur admiration... Cette fète brillante ne s'est terminée que fort fftrd dans la soü-ée. rentrer, lui Moret, chez Roche, il oü est ce fils. Roche arrive; Mme Durieux lui fait sa demande. Refus formel. Au troisième acte quelques-uns des grévistes et Moret ont un entretien avec Roche et son fils. Mo ret, furieux de ne pas être repris par eux, pour se venger.dévoile a ses compagnons que le patron n'est autre que... le prince d'Aurec. Henri reproche a son pérc de lui avoir caché cette ïllustre origine. Entrent M. de Touringe et Mme Durieux. Henri, pour obtenir enfin la main de Suzanne, declare le vrai nom de son père.Mme Du rieux ahas princesse d'Aurec rctrouve enfin Roche le fiis qu'elle a tant cherché et tout linit par un mariage. A co thèrae, la lutto de la noblesse du tr; de la noblesse du nom, qui n'est pas ncuf, M. de ome lumiB onginoie et Dien mo derne au point de vue littéraire; mais lo dialogue, si rapide et si habilement mené qu'il soit, uc par- vient pas a cacher les faiblesses ue métier de 'homme de théatre. Toute la pièce repose sur un malentendu, et le conflit des deux noblesses n'existe pas cn réalité, puisqu'Henri est noble et que c'est grace a cette circonstance que la difilculté est résoluc. On pressent dés le premier acte ou tout au moins dés lc débutdu second qu'un événement extraordi naire amènera le dénouement; on sait toujours d'avance, averti pai' la facture des premières scènes, quels porsonnages vont arriverils surviennent toujours précisément au moment oü l'on a besoin d'eux, sans que leurs entréesou leurs sorties soient motivées. II y a quelques scènes dramaiiques, telles par exemple celle du second acte entrc Mme Durieux et Moret, et celle du troisième acte.Jmais alors la comédie frisele mélo: pour égayer les discussions sociales, du reste toujours présentécs avec une grande lógéreté, M. dc Lavedan tire les flcelles de quelques personnages épisodiques dont lo concours est inutile Taction, plutót caricaturos que typés mais amusants. Si bien que c'est gr&ce k ces procédés artiflciels que cette comédie de philosophic sociale est écou- tée non sans plaisir. La mise cn scène est trés soignée et l'interpréta- tion de l'oeuvre est excellente. MM. Montlouis Achar.i. Laty et Lebrey, Mmes Vernières. Vioron etMunicdans les róles principaux sont particuliè- rement dignes d'éloges. M. G. Tapproche du nouveau attention sur ce sujet. dans Tisolement et l'oubli. honnête! II n'a pas même fin de sa carrière, aller it il n'aura pas beaucoup en, oü il n'y a quo des corbeaux. mbés, comme ils doivent irieuse histoire qu'on ra- M. Puttkamer, Tancien poigne, le memo qni fit de tuer le socialisme au n'y allait pas de main morte. Quand l'empe ir Frédéric monta sur le ti'ène, M. Puttkamer 1 Allemagne grouillai prier de s'en aller. Depuis lors il vit en que Fempereur Guilla son chancelior et voi descend a l'hótcl du Tl rgartcn et essaie d'arriver chez 1'Fnr.nenen»1 )Uvoir devcnir ]e troisième ussi et M. Puttkamer est mauvaise humeur proba- ait si bien manoeuvre que ie socialistes. II fallut le ovince. Un jouril apprend ïo accepte la démission de qu'aussitöt il arrive ici, chez l'Empereur, pour chancelier. n'a pas retourné chez lui d'ass blement. On remarque beauco p certains articles qui ont i p0ur tendance la Russie de l'Allemagne, ne de la France, dans ces articles aux mi- fait représenter au ser- Parls pour le rétablisse- ici Tempereur Guillaume Puis, on ne se montre pas ntouses spéculations qui fo ids russes k Paris, pen- Jr< III k l'agonie. •uss-o favorable a l'Aile- paru dans la presse évidente de rapprochi en l'éloignant du fait m On reproche viveme nistres francais do s'êti vice religieux célébré ment du Czartandis q s'est présenté lui-mêim moins mécontent des sont produites sur !c dant qu'on disait Alexa II semble que Téléijie magne reprenne coura: t Saint-Pétersbourg avec gne. J'ai déjét appelé votrc i. Hier est arrivée ici, dirige le docteur Leyden, le médecin occasionnel i' au docteur Klemperer époque de son retour de flxóe. On en conclut que pas s n auguste maladc a deux Mais le Czar vit cncoi chniquo de la Charité qi uno lettre par laquell d'Alexandre III fait sav qui le rcmplace, que i Livadia ne saurait étro M. Leyden ne voit doigts du tombeau. Dans unc lettre particuliere venue de Copenha gen. :1 est raeonté que lérsqu'il était chez son bcau- pcrc.lc Czar allait en trajmvayPlus d'une fois on a vu monter sur la vcituro ct se tonir cóté du i>cher ou s'osacoir aupi^ d'un ouvrier. n ^°"r' es'"d dai^ la mème lettre, ai-rive a oir son maitrc. Le Czar? rèpoud-on, il est au jar- din avec les enfanf.s. Le personnago se rend au jar- din et qu y voit-il? Lc Samorderchcw de toutes les Russies étendu dans le gazon et littéralemcnt cou vert dc mioohes qui vont sur lui a cheval, lui tirent les chevcux, la barbo et le battent comme platrc i On l'appelait lü-bas le grand enfant. Le prince Hermann de Hohenlohe-Langenbourg, qui parait être nomrné Statthalter en Alsace-Löf^ raine, est le chef d'une des nombreuses branches de l'immense familie de Hohcnlohe. C'est un 'ichard, grand seigneur, oncle de l'Impératrice, parlant fort bien lo francais, coloniste trés actif esprit conservateur, belle stature. 63 ans, représen tant admirablement et possédant le don naturel de plaire. On peut supposer que les Alsaciens en seront contents. J'apprends que le comte Caprivi, avant de s'enter- rer a Skieren, va passer, pour sa santé, l'hiver k Genève. chomme, rue du 'Bliéatre, rue du Ma§on, rue dos Chanteurs, impasse Postulat, impasse des Ouvriers, rue «los Oharbonniers, menaqaient mercredi aprés- midi d'étre inondóes. Les eaux dc la Senne étaient sur le point de dêbordcr. La police a prévenu les habitants. Weerde, 31 octobre. Depuis hier soir, la campagne, do Weerde est inondée par les eaux de la Senne. Les champs, tout remplis encore de fourrages, s maisons méme sont envahis par l'eau. Lameunerie de Weerde est submergée et chóme. On craint des ruptures de digues. L'eau aug- mente toujours. Coirespondances parliculières de la Gazette) A Charleroi. Charleroi, 31 octobre. La crue des eaux que je vous signalais hier a pris do redoutables proportions. En amont et en aval de Charleroi, c'est une inondation générale dos rives, des prairies qui les bordent et méme des che- mins de communication. Déjü le ravitaillement do certaines habitations et des bateaux qui paraissent maintenant ancrés au sein de vastes lacs doit s'opé- rcr k l'aidc de bachots La navigation est complètement interrompue, il no reste plus que quelques fermettes a enlever a nos déversoirs pour quo la Sambro coule librement dans son lit, je vous laisse penser avec quelle ra- pidité de courant. L'afllux des eaux franqaises n'est pas encore ter miné et l'on craint par conséquent une aggravation de la situation qui affecte déjü tant de gens et a pro- voqué l'arrêt d'un certain nombre d'usines Mar- chienne, k Zóne, k Walcourt, ft Boraerée, a Vies- villo. "Les nouvelles aui arrivent de TEntre-Sambre- et-Mcuse sont des plus alarmantes. Tout Walcourt est sous l'eau, ce qui ne s'était vu qu'aux plus mau- vais jours. Les infortunés riverains de l'Eeu- d'Heure se souvieudront des frasques de leur si pittoresque, mais si dangereuse rivière. (PAK DÊPKOHïï) Charleroi, 31 octobre, 7 k. soir. Ainsi que je vous l'avais fait prévoir liier, le bateau Yictor-Hugo,submerge en face de la prison, n'a pu resistor a la violence du courant. II s'est dis- loqué en deux trongons et l'un d'eux, l'avant, a été emporté par les eaux. On craignait de voir se renouveler, pour les ba teaux amarrés au quai aux Grains, le désastrc de la semaine dernière, mais l'énorme épave est venue s'échouer d'elle-mêmc eontre les piles du pont de la Prison. On l'a aussitót amarróe solidement. L'arrière du Yictor-Hugo reste envasé oü il s'est échoué, mais on craint de le voir emporter k son tour dans la nuit, ct les alarmes sont grandes dans le monde de la batellerie. La crue augmente d'heure en heure. Dans le Borinage. Mons, 31 octobre. La Trouille et la Haine sont sorties de leur lit dans maints endroits de la banlicuc de Mons et du Borinage. Les prairies de Jemappes et tous les terrains riverains de ces rivières sont sous l'eau. Plusieurs maisons sont aussi inondées. On ne signalc aucun dégat sérieux, les mesures de précaution ayant été généralement prises avec intelligence. Lettre de Berlin. Correspondance particulière de la Gazette.) Berlin, 30 octobre. De Statthalter. Le Nouveau Chancelier. L'Ancien Chancelier. M. Puttkamer Vers la Russie. Le Czar. Le Prince de Hohenlohe. Le Comte Caprivi. Nous attendons la nomination du nouveau Statt halter d'Alsace-Lorraine. Qui succédera au prir.ce Hohenlohe dans cc poste important? Sera-ce un Hohonzollern, c'est-ü-dire un membre de la familie impériale, ou un soldat, ou bien encore un diplo mate C est jusqu'è présent ^vec un diplomate qu'on a le mieux réussi. Quand le prince Hohenlohe a pris, en 1885, la succession du maréchal Manteuffel, on comptait dans le pays annexé 250 mille électeurs protestataires et, en 1894, il n'y ön avait plus que cent mille. Les Alsaciens ont même élu cinq dépu- tés du parti de Bunion avec l'Allemagne. C'a été un succès pour le;Statthalter et c'est peut- être dans sa bonne réussite en Alsace qu'il faut chercher un des motifs pour lesquels l'Empereur 1'a rappeló Berlin. Le prince Clovis recevait Strasbourg, en tout, 12 mille Mark, dont 170 mille en appointements fixes. Comme chancelier, il n'aura en tout que 52 mille Mark. Sous le rapport financier, il perd done considérablement au changement. Mais qu'est-ce que qa peut lui faire? II est si riche! On prétend que les biens dont sa femme a hérité en Russie valent ou valaient, car on en a déjü vendu une grande partie 30 millions de Mark. Dans le Borinage. Correspondance particulière de la Gazette.) Mons, 31 octobre. Les Diminutions de saiaires. J ai déja annoncé que plusieurs charbonnages avaient signifié k leu;s ouvriers une diminution de saiaires a dater du 1« novembrela mesure est aujourd'hui presquo générale. Les rivages et lescarrés des fosses sont telle- mont encombrés par des stocks énormes, que les administrations sont forcées de restreindre la pro duction et de diminuer le prix de revient, paree que le charbon mis en stock pendant quelque temps perd de sa qualité et doit être vendu a un coura moins élevé. Mapifestation soeialiste remise. La Fédéralion borainc avait organisé une grande manifestation a Mons pourle 4 novembre prochain, pour venir remcrcier les Montois qui avaient voté en faveur des socialistes Ie 14 octobre. Getto manifestation estajournée au 11 novembre —jour de Touverture de la foire k cause du bal lottage provincial de M0113. Provinces de Llége et de Namur. Dans la vallée de la Meuse. Une crue plus subite encore que cello de la semaine dernière s'est produite la nuit de mardi k mercredi et, k voir la faqon dont les eaux montent, on peut prévoir qu'elles atteindront uu niveau supérieur encore. Tous les barrages sont couchés sur la Meuse,sauf a Ben-Akin et a Huy, oü on est occupé i les bais- ser. Us sont couchés en partie dans la province de Namur. o.k Sunvtioiï üe Namui- quo Ja. Saml-ro jfivasit fortement ainsi que tous les affluents de la haute Meuse. On annonce de Namur que le Hoyet, petit affluent de la Meuse, augmente dans des proportions inusi- tées. A Esneux, la navigation a dü être Interrompue hier après-midi vers 3 heures, et depuis lors l'Our- the n'a cessé de monter. Le niveau de la Meuse croit a vue d'ceü. Les bateaux A vapeur ont dü interrompre leur service. A Herstal, vers 5 heures de relevée, les caves un grand nombre de maisons ainsi que plusieurs iz-dc-chaussée ont été envahis par les eaux k la Préallo. La circulation était interrompue pour les piétons qui envahissaient les voitures du tram électrique. On a coté jusque 80 centimètres d'eau au rez-de- chaussée de quelques maisons de la Préalle. A Hermalle-sous-Argenteau, quinze fermettes du barrage de gauche 11e pourront être couchées, une nacelle s'étant échouée cn travers empêche complètement la manoeuvre. A Popariuglie. La circulation des trains se fait trés difflcilement. Les pertes sont considérables. Les faits divers» Enfants martyrs. Requ 25 francs en souvenir de Bcrtke. Le prince et la princesse de Galles, se rendant a Livadia, ont passé hier par Bruxelles. De nombreuses personnes s'étant plain- tes au Comité organisateur du banquet k offrir k M. le ministre De Bruvn et a ses collaborateurs de n'avoir pasrequ de bulletin d'adhésion, le Co mité a décidé, afin de faire droit k ces réclamations, de proroger jusqu'au dimanche 4 novembre le délai de cloture de la liste des adhérents, quoique le nombre des souscripteure dépasse déja six cents a cejour. Cette fète de Tindustrie et du commerce promet d'etre splendidelc Comte de Flandre et le prince Albert do Belgique ont annoncé offlciellement qu'ils assisteraient. cette manifestation en l'hou- neur de ceux qui ont apporté tout leur zóle ot leur activité k la réussite de l'Exposition. Larafle d'Ixelles. Les individus qui ont été arrètés, lundi soir, par la police d'Ixelles, ct qui s'étaient introduits chez M. Gobert, ruo de la Paix, ne sont autres que les nommés Oharles-Ro- main Janssens, un repris de justice de la pire es- pèce, qui a une peine de quatre ans do prison k purger et qui était depuis longtemps recherché par la police; Adolphe Scherlinck, un autre dan- goreux repris de justice en rupture de ban de sur veillance le troisième nc veut absolument pas faire connaitre son identité. II retient tout. Un nomrné J..., gar?on ie, qu'un propriétaire avait fait courir a la Petite-Ilc, était arrivé bon premier dans une épreuve etavait de ce chef décroché un prix de 400 francs. Le propriétaire du cheval gagnant avait chargé >n jockey de toucher lo montant du prix et de le lui apporter en ville a un endroit convenu, après avoir mis le cheval a l'écune. d... a re9u les 400 francs, mais pas plus qu'il n'a remisé le cheval, il n'a transmis l'argent A son patron. Celui-ci, fort peu satisfait de ce procédé, a envoyé la police aux trousses do J..., mais il est k craindre que le malin gargon aura mis la frontière entre la justice et lui. Accident de voiture. Une journalière, Mme Massen, demeurant rue de la Poste, rotoumait mardi soir chez elle, vers 8 heures, lorsque, traver- sant la ruc do Brabant, elle ne put se garer A temps d'un camion qui roulait au grand trot sur la voio publique. La malheureuse fut reuYcrsée et les roues du véliicule lui passèrent sur le bas de la jambe gauche. Elle a re9u, en outre, une autre bles sure assez grave A la téte. Après avoir été soignée dans une pharmacie voi- sine, la malheureuse a été transportée A son do micile. A Courtrai. La Lys est sortie de son lit et inonde plusieurs parties de la ville. Au Drie Duikers aussi loin que portent les yeux, on ne voit qu'une nappe d'eau. L'eau a couvert le quai du Dam. Une vingtaine de maisons sont envahies par l'eaules habitants ont été sauvés au moyen de barquettes. A 3 h. 1/2, le passage était complètement inter- rompu au Marché-aux-Poissons et quai du Reep. Impossible au public d'avoir accès aux bureaux de I'Enregistrcmcnt, quai du Reep, autrement qu'en barquette. L ingénieur des Ponts et Chaussées a fait afficher ce matin qu'au pont de Comines l'eau avait gagnó hauteur de lm,41, A 8 heures du soir, hier. Le feu. Un incendie.peu considérable du reste, s'est declaré mardi,vers minuit, dans une épi- corie de la rue Saint-Bernard, A Saint-Gilles. Les pompiers accourus en toute hdte ont vail- lammenttravaillé etont éteint le feu au bout d'uue heuve d'efforts. DégAts peu importants. Unconte de Boccace. M. D. habitant Malines, vient d'étre victime d'une double mésa- venture qui eüt fait la joiejde Boccace. Sa femmo vient de lever le pied en lui emportant une somme de dix-huit cents francs; mais, dans sa fugue elle s'est fait accompagner par son jeune nevcu qui, lui, afin d'avoir le gousset bien garni, a volé A son patron une somme d'argent assez rondelette. I,e coup fait, les amoureux partirent pour Bruxelles, suivis bientót par M. D... qui, furieux, portaplainte Ala police. T.Ö )sign'alom«n; 'les fugitifs, fut parfaitement donné) ct 'une étroite surveillance établie A la Posted oü Ton avait appris que les coupables vo- naient chercher leur correspondance. Un agent judiciaire surveillait done hier le gui- chet de la Poste, loraqu'un monsieur vint y récla- mer une lettre: aussitót l'employé s'agita, fit des signes. Le policier sortit do sa souricière et appré- henda notre homme au collet. Alleie, nllcie, au bureau! Ah vousenlevez la femme de votre oncl^ et la galette de votrc pa tron pour venir faire la noce A Bruxelles! Alleie,au bureaudit l'agent, Arrivé au commissariat de police, il s'estfait quo c'était M. D..., la victime même, qui venait do so faire pincer si bêtement II voulait, de son cóté, faire un peu le détective, mais avait eu le tort de n'en pas prévenir l'officier de police entro les mains auquel il avait porté plainte. M. D... a été bientót relaxé, mais il faisait une bien dröle de tête. A Anderlecht. L'Association libéralo d'Anderlecht prie instamment tous les libéraux qui ont de l'influence dans ce canton de vouloir s'e.n servir au profit de la liste libérale qui vient en ballottage dimanche prochain avec les cléricaux. Les anticlóricaux réunis n'ont que 150 voix de plus qüe leurs adversaires; il est done indispensable que le concours de tous nos amis soit acquis aux candidats libéraux, MM. Baeghe, GofflnetMoreau, conseil Iers sortants. Un drame k Merchtem. Un drame LES INONDATIONS Dans le Brabant, A Ixelles. Mardi après-midi, les pompiers se sont rend us rue du Mail. oü une maison inhabitée mena9ait de s écrouler. Les pompiers ont vidé entièrement les caves qui étaient inondées. Par suite des pluies, les eaux pénétrant dans les caves avaient entièrement miné un pignon et de nombreuses lézardes common9aient A se faire voir dans cette habitation. Des precautions ont été prises pour éviter des accidents. A Laeken. De nombreuses maisons situécs dans les rues Zé- ue nomoreuses maisons situées dans les rues Zé- Irézo, notammeat los importants magasins Fran- A Menin. Le niveau de la Lys est monté subitemont de deux mètres, envahissant et inondant Ia moitié de la ville. Dans plusieurs quartiers, notammont le quartier des casernes et de l'arscnal, la crue a été si rapide que les habitants surpris par les flots pendant leur sommeil.ont dü se réfugier sur les toits. C'est IA qu'ils ont passé la nuit, attendant le jour avec impatience. Immédiatement des secours ont été organisés, et 011 a ramené les inondés, a moitié mortsde froid, sur la terre forme. Ces malheurcux, qui étaient au nombre de cent cinquante. sans vétements, se trouvaient entière- rement sans rien. Une souscription est ouvertc pour venir en aide aux victiracs de l'inondation. Plusieurs usines ri- veraines sont obligées de chómer, toute communi cation leur étant coupée par les eaux. A Grammont. La Dendre a débordé et une grande partie de la ville est sous l'eau. Les communications avec la ville haute sont coupées; A tout moment on voit passer des ustensiles, meubles, etc.,entrainés avec une violence extréme par le courant. Les dégAts sont considérables. Les deux ponts reliant Ia ville haute A la ville basse risquent d'étre enlevés. A Renaix. Tons les quartiers du bas de la ville sont inon dés A la suite d'une forte crue occasionnóe par les pluies persistantes. Plusieurs fabriques doivent chómer. - L'esplanade du Brul est complètement sub mergée. Dans le quartier populaire du Spillegrem, les gens ont eu de la peine A sauver leurs meubles. Rue du Loup, le sauvetago s'opère au moven de véhicules de toutes sortes. Un sabotier, Henri Van Walle, vivait depuis quel que temps en mésintelligence avec sa sceur Hen- riette, qui tient une petite boutique dans le village. Depuis dimanche Van Walle s'était mis A boire quand il rentra hier matin chez sa sceur, ce!le-cl lui lit des observations au sujet de sa conduite. Au paroxysme do Ja colère, Van Waile saisit un couteau A pointe cffilée qui se trouvait sur la table et on porta un coup violent A sa sceur, qui fut atteinte au bas-ventre. Un médecin a prodigué ses soins les plus empres- Sés a la victime, mais il désespère de la sauver. Le coupable a été écroué et le Parquet prévenu. A Liége. Un député A l'école. I)e notre correspondant, le 31 octobre Le député soeialiste Schinler veut être un dé puté libéral. II a annoncé qu'il ne retiendrait de son traitement de représentant que deux mille francs. Les deux mille francs supplémentaircs seront versés au Syndicatdes carriers de Sprimont. Comme Schinler ne sait ni lire ui écriro, on nous afflrme qu'il va so rendre A l'école pour roce- oir les premières notions do l'instruction pri maire. L'industri© sidérurgique. Une crise in tense menace Tindustrie sidérurgique de notro bassin. - Dans un grand établissement on vient de con gédier une première fournée de deux cents ou vriers. A Gand. Un bigaiue. II se raconto A Gand une étrange histoire dc bigamie. II y a une quinzaine d'années un maraïciier de la porte dc Courtrai était parti pour TAmórique afin d'y tenter la fortune, et pendant son séjour la-bas avait épousé une fllle du pays, qui lui avait donné deux enfants. II y a trois ans, rapporte le Journal de Gand, ses affaires ayant prospéré, il réalisa et revint au pays, abandonnant sa femme et ses enfmits, et s'établit ici sans parler de la familie qu'il laissait en Amó- rique. Tcu de temps aprés son retour A Gand, il fit la connaissance d'une jeune veuve, qu'il épousa et dont il u cu depuis unc fllle. I,'homme ne pensait plus a TAmérique quand, 1 semaine dcrniórc.il rccut une visite A luquelle U n

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La Gazette | 1894 | | pagina 2