Femme et Maitresse. Ksrixssss»! 4 s'attendaitguère. C'étaitson épouse n° 1 avec scs enfants qui, sautant au cou do leur chcr père, dé- clarèront avec enthousiasme ne plus vouloir le quitter. On juge de la position perplexe du malheureux bigame avec ses deux families sur les bras. Comment tout cela flnira-t-il? A Quaregnon. Deux mineurs tués dans un éboulement. Un malheur est arrivé au charbonnagc du Couchant du Flénu, au puits n° 2, dit Sans-Calotte, A Quaregnon. Dans une taille travaillaient trois ouvriers a veine, Emilo Ton- neau et ses deux flls, habitant Quaregnon. Tout A coup un craquement se produisit et une partic du toit de la voüto s'effondra, ensevelissant les trois malheureux. Les compagnons de travail des Tonneau arrivè- rent aussitót sur les lieux de l'accident et des se- cours furent immédiatcincnt organisés pour sauver les trois malheureux, mais.hélasquand on parvint a les découvrir, le père Tonneau et son flls cadet avaient cessê de vivrc. Le flls ainó fut retrouvé le corps couvert d'affreu- ses blessuresil a étê transportê a son domicile, après que des soins lui eurent été prodigués. Son état est déscspérê. A Anvers. Drame sanglant. On nous téléphone, le 31, A 8 heures soir Au n° 133 do la rue Terlingen, A Borgerhout, Ïrès de la porte Léopold, se trouve une boucherie ïppophagique, exploitée par les ópoux Geur.s. Cet après-midi, vers quatro heures, lo flls Geuns, agé de 14 ans, ainsi que son cousin Docks, 6gé de 15 ans, et un autre gamin du möine Age étaient occupés dans l'arriére-boutique A parcr des rnorccaux do viande quand tout a coup une dispute éclataentro les deux premiers. Le flls Geuns pré- tendait que Docks jetait de la bonne viande dans le panier des chiens. La querelle ne tarda pas A s'envenimer. Sou- dain Geuns, au comble de la fureur, langa dans la direction de son cousin un grand couteau qui l'at- teignit au sein gauche. Lo malheureux Docks tomba foudroyé, le coeur avait été perforé d'outre en outre. Le flls Geuns a été arrèté; le Parquet est attendu sur les lieux. A Malines. L'Association libérale adresse un pressant appel A tous les élccteurs libéraux du canton ayant quitté la ville pour qu'ils viennent voter, dimanche prochain, pour M. Van Breedam. II y a grand espoir que ce candidat passé, si nos amis veulent bien se déranger. Un Congrès de gastralgiques! En pro vince, l'autre jour A Audenarde une société a fèté le triomphe de ses amis politiques. Le clou de cette féte a été la dégustation d'un lio- chepot monstre offert aux sénatcure et députés. Monstre est le mot, car voici ce qu'il a fallu pour sa confection .250 kilos de pommes do terre, 160 choux, 150 tétes de céleri, 50 kilos de poireaux, 25 idem de panais, 50 id. de navets, 25 id. de carottes, 25 idem d'oignons, 30 kilos viande debceuf, 2 porcs, 2 mou- tons, 115 mètres de saucisses. Ouïe, ouïe, ouïe, ouïe, ouïe Un habitant de Sidney (Australië), Seymour Allen, a inventé un torpilleur sous-marxn qui peut descendre A n'importc quelle profondour et navi- guer sous l'eau aussi rapxdement qu'A la surface sans trahir sa présence. Des expériences, qui ont eu un plein succès, ont été faites avec un bateau modéle en présence du gouverneur et des autorités navales et militaires. Ce bateau modéle a fait les mouvements los plus divers a la volontó des opérateurs sous Taction u'un courant électriquo. L'inventcur affirme que son bateau, construit dans des dimensions ordinaires, pourra rester trois Journéesentiöres sousl'eau et transporter plusieurs torpilles. L'amiral commandant la station navale, après avoir inspecté le bateau modèlc, a déclaré que si ce bateau construit de grandeur ordinaire conserve toutes les qualités de co modèlc, ce sera unerévolu; tion dans la tactique navale. Un marchand de vins en gros, M. P..., de- meurant a Créteil, faisait arrêter, mardi matin, rue de Rivoli, A Paris, deux iudividus misérablement vêtus. L'un d'eux lui avait escroqué 150 francs. Des agents les conduisirent au commissariat de M. Du- ranton. Quelle ne fut pas la stupéfactiou du com- missaire en voyant le compagnon de l'inculpé tircr de sa poche un billet de banque de 500 francs et le tendre a M. P..., en lui disant Paycz-vous et désistez-vous. Le négociant se paya et se désista. Mais le magistrat retint les deux amis prèts a partir. II voulait savoir la provenance du billet. Cela Tintriguait. II fut renseigné sur-le-champ par le loqueteux. J'ai trente-six ans, dit-il, et ma familie, qui habite Paris, est trés riche. A la suite d'un vceu que j'ai fait il y a huit ans, je parcoui-s la Franco, A pied, sans jamais changer de vétehxents. J'ai dé- pensé dé ja 200,000 francs. On a trouvé que j'étais un prodigue et on m'a gratiflé d'un conseil judiciaire. On prétend que je suis toqué et on voudrait me "faire enfermer dans un asile d'aliénés. Je no suis pas fou le moins du monde. C'est mon bonhcur de vivre ainsi- Chacun n'est-il pas libro de prendre son plaisir oü il le trouve? Et, saluant le magistrat avec la plus grande aisance, cc nouveau Juif-Errant est parti, suivi de son compagnon. Sait-on les noms propres qui sont le plus i'épandus A Paris? Un curieux s'est amusé A analyser A ce point de vue le Bottin et a établi cette petito statistique. Voici, par ordre numérique, les noms qui re- viennent le plus souvent Martin. 458 fois; Lévy, Levy, 340; Petit, 294; Dubois, 246Gauthier, Gautier, 238Moroau, 235 Sxmon, 234Bernard, 229; Leroy, 225; Lefebvre, Lefèvre, 214 Durand, 212; Chevalier, Chevallicr, 203 Robert, 203: Laurent, 195Richard, 187Le- clair, Leclerc, 184Thomas, 184Lambert, 1S1 Mais un bon quart d'heure s'écoula. M. Théve- not, s'attardant dans le bureau de la comptabilité, se faisait apporter une pilo de livres et'reclier- clxait une errcur sur des balles do coton livrées un" mois auparavant, erreur qui pouvait bicn s'élever a une vingtaine de francs. Et comnxc il parlait trés haut, la marquise ne pouvait ignorer que c'était pour une raison aussi insigniflante qu'il so pormettait de la faire at- tendro. II se décida eiifla A la rejoindro, ct ellc com- menga par le dévisager do son air lc plus imperti nent. II était, d'aillours, asscz comique, un peu dó hraillé, la barbe, les choueux et les vétcments ta- c.hctós de petits nuages de coton. ->Eh, én, dit-il sans se facher et en exagérant beaucoup sa prononciation norxnande, jo voxs avec plaisir que madame la marquise est galef... Oui, trés gaie. Et... pout-on en savoir la raison? C'est qu'il est ti-ès dróle que lorsque la mar quise do Chahgny fait A M. Thévenot Thonneurde venir chez lui, M. Thévenot eublie qu'elle est choz lui pour se donnet" le plaisir de se transformer en uixo balie de... de la Louisiane. Mon Diou, madame, vons pouvez me railler sur mon métier, jo ne le trouve pas déshonorant, et les bénéflees qu'il procure ne vous paraissaient Rousseau, 178; David, 173; Gamier, 170; Guérin, 165; Colin, Collin, 156; Benoist, Bcnoit, 155. Cctto liste do noms appelle une remax'que on a souvent établi qu'A l'origine des langues l'homme s'cxprimc par mots trés brefs et que les mots essen- tiels ne sont composés que d'une ou deux syllabes. C'est précisément ce que nous voyons par cette petite statistique ces 24 noms patronymiques sont presquc tous dedeux syllabes. De plus, on notera que, sur ce nombre, presque la moitié, Martin, Lévy, Simon, Bernard, Robert, Thomas, Laurent, David, Colin, Benoit, sont A la fois des noms de baptême et des noms patrony miques. C'est la preuve qu'au début le nom de baptême suflisait pour désigner les individus. Une jeune fllle de vingt-deux ans, Marie Mattel, fllle d'un ancien licutènant-colonel, était venue, il y a deux ans, s'installer A Nice chez son onclc, M. Paul Mattei, agé dc quarante-trois ans ct marié. Quo se passa-t-il alors? La jeune fllle prétend que son oncle abusa d'clle. Brei', l'annéc dernière, clle mit au monde un enfant et se réfu- gia, pour cacher sa faute.cn Italië, oü elle vivaitde son travail et des fonds que lui faisait parvcnir son oncle. Ce dernier ayant cessé ses envois. Ia misère vint vite et Marie Mattei, déscspérée, arrivait ces jours- ci A Marseille oü habite maintenant son oncle, et, après une nouvelle scène au domicile de co dernier, et sur son refus définitif de faire quoi que ce soit pour la mère ct l'enfant, Marie Mattei sortit do sa pi che un revolver et logea quatre balles dans la We de son oncle. meurtrière a été immédiatement arrêtée et, do l'avis des médecins, M. Paul Mattei no survivra pas A ses blessures. On célébrera l'annéo prochaine, en Espa- gne, le troisième centenairo de la naissance du grand peintre sévillan don Diego de Velasquez. L'Académie des beaux-arts de Séville a déjA arrèté lo programmo des fètes qui auront lieu A cette occasion dans la cité andalouse. Un concours sera ouvert afin de récompenser la meilleure monographic sur le grand peintre, sa vie et ses ceuvres.On frappera une médaille commémo- rative avec le buste de Velasquez et une légende faisant allusion au centenaire; il sera organisó un cortège auquel prendront part les corporations ofllcielles et les sociétés littéraires et artistiques, et il sei'a placé une plaque commémorative sur la fagade de la maison oü naquit le grand artiste. So doutait-on que c'étaient les comédiens qui, parmi toutes les professions, pouvaient compter le plus grand nombre de saints? L'Intermédiaire des Ckercheurs neus apprend, ne vous en déplaise, que les comédiens comptent trois saints et une sainte saint Genest, saint Arda- i, saint Porphyre et sainte Pélagie. Lc général anglais Wittingharn, le même dont le flls fut naguère condamné A vingt ans de travaux forcés pour avoir tué sa jeune femme d'un coup do carabine, vientde mourir A Royan (France), oü ce drame s'ótait passé et oü il habicait depuis plusieurs années. Souflrant depuis longtemps. le général ne pou vait supporter l'idée que son flls fttt au bagnede puis le crime, il était complètement abattu. Le général Wittingharn était trés généreux pour les pauvres ct partiexpoit A toutes les bonnes ceu- vres royannaises. Dans la collection d'autographes de M. Fritz Donebauer, dc Prague, dont on vient de publier le catalogue, on trouve une curieuse lettro de Liszt, au docteur Benfey, auteur d'une brochure intitu- léeBeethoven et Liszt. II y a cinquante ans, écrit Liszt, Je voyais sou vent au Jardin des plantes, A Paris, un inoffensif petit épagneul enfermó dans la même cage qu'un grand lion da TAtlas. Et je xixc suis rappelé ce sou venir de mon enfance en voyant mon nom accou- plé sur la couverture de votro livre A celui de Beet hoven. J'ai revu l'épagneul tenant compagnie au roi das forêts. D'après les journaux 'allemands, on vient de s'apercevoir, A Berlin, que l'ane so prête beau coup mieux que le choval a la fabrication du sérum axxtidiphtérique, sans compter qu'il coüte bien moins cher a acheter et A entretenir. II parait qu'A la suite de cette découverte, un des fournisseurs ordinaires du laboratoire bactériolo- gique a regu la commande peu banale de deux cents sujets A longues oreilles. Une petite fllle, occupée A faire une paire de pantoufles en tapisserie pour la fète de son grand-père, disait A une de ses amies Ah I tu es bien heureuse, toi, ton bon papa n'a qu'une jambei Un Plébiscile sur le Corset. Un habitant du Midi de la France a réclamé par voio de pétition un impöt sur le corset. Le Gaidois a voulu connaitre sur cette question l'avis d'un cer tain nombre de Parisiennes en vue. Voici quelques-unes des réponses qu'il publie Je trouve, en arrivant ce soir de la mcr, votre petit bleu d'hicr. Je pense qu'il est trop tard pour vous dire que je suis de toutes mes forces contre lo corset. Pourquoi Paree quo je trouve que c'est affreux, malsain, disgracieux que ga banalise les tailles que ga abime celles qui sont jolies, sans embellir celles qui sont laides. Recevez, monsieur, l'expression de mes senti ments tres dxstxngués. Grp. Le corset, c'est un des vêtements ordinaires do la femme, comme laceinture, la chaussure, les gants, je ne sais plus, moiJ'en ai toujours porté et m'en suis fort bicn trouvée.Coquetterie de mauvaisgoüt, pourquoi D'ailleurs, je n'ai pas qualité pour don- pas risiblcs quand vous leur faisiez des emprunts, ce qyi vous est arrivé!... Asscz, monsieur! interrompit sèchement la marquise. M. Thévenot, qui avait laissé ontr'ouverte la porte menant do son cabinet dans les bureaux de comptabilité, voulut la fermer. La marquise Ten empécha Ce quo j'ai A vous dire peut être entendu de tout le monde! Et peut-être désirez-vous, madame, répliqua Tindustriel devenant légèrement gouailleur, quo tout le monde Tcntende? Si vous voulcz, monsieur 1 Eh bicnmadame, je vous écoute. Elle jeta dédaigneusement sur la tabic de M. Thé venot l'cnvcioppc contenant lescentdix millefrancs. Quand le marquis de Chaligny, dit-elle, vous fit Thonneur de vous emprunter cette somme, il pouvait croire, malgré Thumilité de votre origine, que vous étiez un galant homme. Madame! Veuillez m'écouter jusqu'au bout. II n'aurait jamais cru qu'un jour viendrait oü vous vous per- nxcttriezde manquer de respect a sa femme, de lui réclamcr, publiquement, commercialcmcnt, de l'argent amicalcmentprêté. Vous vous étes conduit comme un sot et un malapprisje tenais A vous le dire et A... Cela prouve, madame, que nous n'envisageons pas les choses de la même manière. Vraiment, monsieur, vous devriez savoir qu'on n'interronxpt jamais une femme; je n'ai que peu de chose A ajoutcr, du reste veuillez considércr, dès ce jour, toutes relations comme brisécs entre vous ct moi et annonccr A M. et Mnxe Charlier que, s'ils vous approuvent, j'aurai lo regret do no plus les connaitre. Vous allez au-devant de nos vceux, madame 1 dit Tindustriel avec un calme superbe. ner un avis particulier, cela a si peu d'imj rtanco pour moi, un corsetun vêtement léger, t d'un ricn, serrant la taille doucement, trèslouce- ment 1... Suzanne Rkxchenbe: Lc corset Fi, l'horreur 1 B ,TET. Main de fer ou gant de velours, voilA li :oi"set Depuis mon voyage en Amérique, jo suipour la guerre de Tindépendance 1 Jane I ding. Mon opinion sur le corset? Chaque épo< exigences pour être du tempsle corset, A a autant d'importance quo la coupe du Pour aller bicn, le corset Louis XV doil véritable supplice. Dans Sans-Gine, au deux rubans suffisent (je parle pour pne jours, le moins dc coreet possible, toujtu bans laissant le dos et les lxanches li Frangaises sont trop minces et trop bieh f avoir besoin du plus léger appuipas i lectrices ne me contredira 1 Je vous seprt amicalement. ofem r.o Jusqu'A vingt-cinq ans, elle peut s'en p m'en passe et j'ai adopté l'adorable pet d'une élégance si raffiuée, en satin bis de Valenciennes. e a ses Ion avis, (ostumc. être un ntraire, De nos des ru- •es. Les tes pour e de vos la maiu ÉJANE. oquetto Moi je rassière, •ehaussé rcau de bienfaisance de BlankcnbergheUytsnruyt. membro du bureau de bienfaisance et du Conseil de fabrique d.e '/église de Saint-Sauveur; Mine Keirsbilck. scrvanle-infir- jnlere A l'hópital civil de SlonsMM. Wlllain, président du bureau de bienfaisance de ForgesAnsehne, président du bureau des marguilliers de l'église do Solre-sur-SambreBa- cbelart, président du bureau des marguilliers dc l'église de Bailièvre; Dcgrelle, trésoncr du ConSUl de fabrique de l'église de Monceau-sur-SambreDocquier, trésorier du Con seil de fabrique dc l'église de Seloignes Goddaert. prési dent du Conseil de fabrique de l'église d'Hilleghem; Hanuzet, président dh Conseil de fabrique de l'église do Seloignes Lepoivre. président du Conseil de fabrique de l'église do Lens; Salméront, trésorier du Conseil de faorique de I église de Quévy-le-Petit, ancien président du bureau de bienfai sance Ce cette commune; Stragier, président du Conseil de fabrique de l'église de Saint-PieiTe sur la DigueVan Her- zele, trésorier du Conseil de fabrique de l'église de Dickel- La médaille de classe A MM. Ballcz, président du Con seil de fabrique de '.'église d'ElougesDessiey, trésorier du Conseil de fabrique de l'église de Monceau-Imbrocliies Logier, trésorier du Conseil de fabrique de l'église de Slype Buisserel, président du bureau de bienfaisance de Fayt-le- Franc Carlicr, membre du bureau de bienfaisance de rayt- Ie-FrancDamien, membro du bureau de bienfaisance de Solre-sur-SambrcDelhousière, membre du bureau de bienfaisance de bicrcéc; Detalle, membre du bureau de bienfaisance de Fourbecbies; Mme Dexaxlder. sage-femme des indigenles a KnockeMM. Mary, membre du bureau de bienfaisance do Chaussée-N'otrc-DameMoulin, membre du bureau de bienfaisance de Yille-PommeraulMus, membre ordonnateur du bureau de bienfaisance de Boiishoucke Tellier, membre ordonnateur du bureau de bienfaisance do Fourbecbies; Yantroostenbergli, ouvrier a l'höpital Saint- jcan A Bruges. Puisque vous voulez mon humble J#s sur lo corset, je suis contre et n'en porte pas. I^os Bbuck. Moi j'suis comme Hortense. J'trouve qu'ga n'a pas d'importance. Jeanne Cher monsieur, Toutes les femmes, grosses ou mine avouent difflcilement les services rendus par corset... Comme si toutes pouvaient s'en passé sans être disgracieuses... Eh bien 1 moi, j'avouefcue depuis que j'cngraisse un peu, je m'en sers trè: rarement, mais quand je n'avais rien, absolument "ien, pour bomber mes corsages, mon corset vait deux fameux petits goussets pleins de coton nparateur. et, ma foi, je leur garde une petite rec tmaissam aux corsets.» Yvette uilbert. TRIBUNAUX Un député en police correctiomelle. notre corrcspondant de Liége, le 31 octobre Le député socialiste liégeois M. Awuste Wit- tinck a comparu ce matin devant le tribunal correc- tionnel pour outrages envers la policejtui cours d'"n meeting électoral, le 9 octobre, A Jeincppe. Malgré les dénégations du préyeuu, il a été condamné conditionnellement A uno An 26 francs, n ACTES OFFICIELS (Moniteur du 31 octobra Décoratlon clvlque. La décoratlcn civiqua est déccrnée, savoir La croix de 4r« classe A M. Abrassart, prési lent du bureau de bienfaisance d'Elouges; Mme Cambier, inllrmièrs reli- gieuse 4 l'hospice des incurables 4 MonsM. Cambier, ancien receveur du bureau do bienfaisance d'Ellezelles, membre de conseil de fabrique de l'église da cette commune; Mmes Deconinck, Infirmière religieuse 4 l'hospice des incu rables a Mons; Bczutter.inlirmiére religieuse A l'hospice des incurables A MonsD'Hacse, infirmière religieuse A l'hos pice des incurables A Mons; Gillis, inflrmiero religieuse, économe a l'hospice civil de Braine-Ie-Conte M. Héraut, 1 iiu bureau de bicnxaisancg .dq BasèciesMmo Mo- IH L - .'I. iltcuraoici a M, Picliuèque, cbirurgien t A Mons Mmes Roland, infi de MonsSlaes. infirmière religieuse A l'hospice des incura- blos a MonsVan Hamme, infirmière religieuse A l'hospice des incurables a MonsDaumont, président du bureau des marguilliers de l'église de MainvaultDufer, président du conseil de fabrique do l'église du Centre A N'alinnes el mem bre du bureau de bienfaisance de cetle commune. La croix dc 2" classo A Mme Charlier, épouso Braine, sage-feinme des indigentes A Warnant-DreyeMM. Renuart, président du bureau de bienfaisance de Leval-Trahegnies Van Andekerke, membre do ia commission des licspices clvils de HammeVan Gavere, directeur de i'orphclinat des garcons a DeynzeVerthé, membre dn bureau de bienfai sance et de la commission administrative de l'atelier d'up- prentissage a OostroosebekeMme Wanty. sage-femme des indigentes 4 Lobbes; MM. Bemarlier, secrétaire du conseil do fabrique de l'église de Baufi'c; Droissarl, secrétaire du bureau des marguilliers dc Téalise d'Hautrages; Poriior, président du conseil dc fabrique de l'église de Saint-Georges, ancien membre du bureau de bienfaisance de celte com mune Van Housebroeck, trésorier du conseil de fabrique de l'église d'Handzaeme. La médaille de lr« classe A M. Aiardin, médecindes en fants trouvés cl abandonnés A CuosmesMme Aps, insiitu- trice en chef de l'école des orphelins a DixmudeM. Bour geois. membro du bureau de bienfaisance de Pccq Mme Brimbert, infirmière religieuse 4 l'höpital civil dc Mons; MM. Cluyse, membre du bureau de bienfaisance dc Dcnter- ghemCourtois, médccin des enfants trouvés ct abandonnés 4 SlrépyDaslot, médccin des hospices, de l'höpital et de l'orpbelinat 4 Mons; Mfte Decrcmer, infirmière religieuse a l'höpital civil de Dixmude; MM. Demarbalx, membre du bu reau de bienfaisance de Chausséc-Notrc-DameDenduyver, membre du bureau de bienfaisance et des hospices de Licli- terveldeMmo Üobbclaere, inlirmiere religieuse 4 l'höpilal civil de Dixmude MM. Dulront, membre du bureau de bien faisance, de ia Commission des bospices et du Conseil dc fabrique de l'église de Beaitmonl; Goelhals. membre du bu reau dc bienfaisance dc DcynzoMaertens, médacin des pau vres 4 Thourout; Moynsbrughen, membre du bureau de bien faisance d'Hellebecq; Nys, membre du bureau de bienfaisance dc LichlerveldcMmes Paulet .infirmière religieuse a l'höpi tal civil de MonsPauwcis. infirmière religieuse a l'hospice des vieillards 4 Dixmude; MM. Roggeman, president du bu reau de bienfaisance de Ueusden j Segaeri, président du hu- La marquise fx-issoniiacllc allait so rctirer. Pardon, dit M. Thévenot, j'aurais, moi aussi. quelqucs explications A vous don ner. Sachez, ma dame, que feu votre mari ne m'a fait aucun hon- neur en m'empruntant de l'argent; cela pouvait être, jadis, quand un gentilhomme daignait salir ses mains de l'argent d'un croquant. Aujourd'hui, madame, j'cstinxc que Thonneur qu'a cru me faire le marquis de Chaligny est illusoire, tandis que lo service que je lui ai rendu était trés roei. On vous a payó vos intéi'èts, monsieur Ce n'était que justice; et je me permettrai d'ajouler qu'ils no Tont pas toujours été trés exacte- ment. Vous vous faclxez do ce quo je vous ai ré clamé cet argent commercialement? Jo l'ai fait tout simplement,comme mes autres affaires.sans aucune intention de vous blesser; tant pis pour vous si vous étes si susceptible. Cette question d'afgent n'a au cune importance vous me deviez cent-dix mille >utCo qui est roti'e mauvaise s briscz avec tevous allez txisons? flt la bonnement. francs, vous me les rendez, et voilA t plus grave, c'est que vous px-ofltez dc humeur pour m'annoncer que voi nous! Soit, madame; et,je vous le rep au-devant de tous nos vceux. Pourrais-jo en connaitre les marquise de la fagon la plus impertii ente. Si vous lc voulez, madame... Jusqu'alors, M. Thévenot avait pax comme un flu Normand qui règle A sa satisfaction un marché scabreux. Et sa moquerio était restée toute en dessous. II clxangea tout A coup. Son visagè se contractu, sa mdchoiro inférieure avanga un peuil étendit lo bras enun geste menagant comme s'il allait chasser la marquise. Et d'une voix forte, arrogante, oü no tralnaient plus ni chantonnements nl finales nasil- lardes Je suis chez moi, A Garville, madameEt j'en- tends qu'on s'y coaduise suivant les lois d'une bour geoisie quo vous pouvez mépriser, mais qui n'en en quelqucs scenes, rclève du genre intxovépar Mf- cagni, dans sa Cavalarla rusticana. Monnaie. Ce soir, P,omio et Juliette, un des ouvrages de la saison qui a obtcnu le plus de succès. - Samedi. reprise du Rr.rbier de Seville. Galeries. A 1 li. 30 malinée „Mits Dollar, Tous les soirs, au Pare, grand succès Familie. Samciii 3, première representation do la Reine Juana, avec Mile Dudlay ct sa troupe. Dimanche, matinée 42 heures, Familie. Le soir, 4 8heures, avec Mllc Dudlay Le Cid. En présence du succès de Bntxelles-Sans-Géne, la Ouion de l'Alcazar n'a pas hésité 4 faire de nouveaux frais afin de rendrc plus brillant encore Ie finale du deuxième tableau. Le peintre Dubosq a brossé pour ce finale décor lumincux qui fera sensation. Bulletin da l'Observatoire du 31 octobre. Températura 4 8 heures du matin, 9»9. Maximum de la veille, 4D9. Minimum da la nuit, T>8. Moyenne, 9-8. Baromètre réduit 4 0® et au niveau de la mar 763.6. Déclinaison magnétique 4 midi 4 Uccle 44»45 6 \V Le mouvement secondaire qui se trouvait hier sur la mer du Nord s'est porté sur le sud-estde Ia qier Baitique en di- minuant d'importance (Memel. 755.2). Lo Baromètre baisse de nouveau sur ITrlande, sous l'influence d'une dépression en core au large. La pression a encore augmentó sur le sud, l'ouestet le nord du Continent (Herncesand 767,nm, Clermont I.c vent est assez fort d'entre S. et S.-W. A_ Tentrée de la Manche, faible et généralement d'entre W. et S.-W. sur notre P La témpéralure est en hausse. Chez nous elle est comprise entrc 8 et 40 degrés. Prévisions. Vent S.-W. modéré, pluie.' Bourse commercials et industrielie. Métaux. Les cours des produits sidérurgiques ne se modilient pas sensiblement. L'exporlatidn donne assez bien. Charbons. Les prix se maintiennent, surtout pour les qualités foyers domestiques; les stocks étant forlement enta- mes, les menus se traitent 4 6.25 les maigres7.50 les 1/1 gras type III, et 8.50 4 9 fr. les 1/2 gras première quahté.Les briquettes de 42 4/2 A 43. Grains. FromentPetit roux, 42.00 A 00.00; Amérique d'hlver, 12 1/8 a 00.00Indigène gros, 10.00 4 00.00. Seigle du pays, 10.00 4 00.00 de la mor Noire et du Danube. 0.234 00.06. AvoineIndigène, 11.50 4 00.00; Courlande. 41.00 4 00.00. Escourgeoudes Polders, 45.00 4 00.U0 indigène, 13.00 4 00.00 Orge, Danube et Odessa, 7.75 4 00.00. Sons, 7.00 4 00.00. FarinePremière, 15.50 4 00.00 Superfine, 46.50 a00.00. fluit A 11 h 5S 40. Toussaint, deux representations e; A 2 heures, grande r Réductic de Ia isée rio Nécrologie. Nous apprenons la mort de M. Guillaume Le- maire, capitaine retraité, chef de la comptabilité générale des sociétés du Congo. Intelligence d'élite, travaxlleur infatigable, na ture éminemment généreusc, Guillaume Lemaire a employé, durant sa carrière prómaturément arrêtée, uno grosse part de son temps et de ses facultés A rendre service aux autres. II inspirait tout naturellement confiance et sympatliie, ct i!s sont légion ceux qui, ayant besoin d'un conseil «X'm., appui, aa «at "adractéa ilui^. tolljOllX'S accueillis. Sa mort cause un deuil réel, un deuil de cceur, dans tout un monde civil et militaire oü Guillaume Lemaire était aimc comme la bonté même. .(tractions sans précédent. Lc Musée Castan a inauguré une série de r« A l'ex la vis... cire, la direction ajoutc. sans a__ bilion des sauvages Dinkas. dont les exercices o'ensemble et les joules individuelies excitent tous les jours l'admiration générale. Cirque royal. Ce soir, débuts de M. Dowe, du maitro de lir Franck Werstern et des stuurs Diana.. Expé riences sensalionneiles de la cuirasse impénétrable. L'après-midi, malinée 4 2 h. 1/2, les enfants paieront demi-place avec la pantomime Le Chevalier St-Gcorgcs. Etat-clvil da l'agglomératioa Bruxelles. 30 octobre. Kaissances 7 garcons, 8 filles. 3lariages Freudenberg, négociant, A Berlin, Ct Hirsch. ins profession, rue Zinncr. l'ieret, ingénieur provincial en chef, direcleurdu service technique, rue Belliard, et Ger- ain, sans profession, rue des Detix-Egfiscs. Décès Gillard, couturière, 59 ans. ruc Coppens. Botte- man. cabaretier, 79 ans, veuf Wittebrood, epoux Elicit, rue des Longs-Chariots. Vaulilt, 57 ans, cpoux Echterbelle. rue Camuse!. Wynants, tourneur en cuivre. 61 ans, veuf \:inslerleghem, époux Alberdiensl. quai au Bois-a-l'.rfiler.— Berlou, 73 ans, rue Haute. Rosier. 86 ans, veuvo Taymans, rue des Visitandines. Degroote, -U ans. épouse V'anmeor- beck, employé, rue aux Laines. Six enfants au-dessousdo BOURSE DE BRUXELLES DU 31 OCTOBRE Conrs do la Coalls39. 3 heures. Espagnol. 70 3/8.75 8/4<V 00 0.0; Turc D. 23.38 3 4. 23.17 4/2. 00.00 0 0. Lots tures, 000.00, 000.00. 00; Sa- ragosse, 163.23. 169.50, 16S.30: Varsovie-Vienne, 000-07, 009.00, 000.00; Brésilien, 74 3/16, 74 7,46, 00 0,(X Changes. Amsterdam, 207.9.) A 203.33, Berlin, 423.13 4 123.60, Francfort. 123.45 i 123.60, Londres, 23.07 a 2 .12. Londres. 4 vue. 23.09 4 23.14, Paris, 9J.9? i tOü.05, Vienne, 202> a 202.23, Coupon métallique (argent), OJJCoupon méUi- lique (papier), 150.73 a 201.73, Coupon (dollars), 000. Bourses d'Anvers. Rente beige, 3 4/2 p. c., 402.30, 000.00 3 p. C.t 102.10 000/0Lots 1337. 408.23, 000.00 ;Autr. métal. papier. 79.10; 00.0/0ld.argent. 73.50; Espagne. 4 d. c.. 00.00; Hongrois. 4 p. c„ 97.00. Turc 5 p. C.. 21 13.16; Uruguay. 46 7 8. Changes. Amsterdam, 208.10. 00J.0JBerlin. 123.20 A Vienne,oOO.OOi Londres, 23.10 1/i; Paris, 99.92 LA Bourses étrangéres. Paris. Rento3 p. c.. 101.60, 00; Amortissahle. 100.23, 00.00; Rente4 4/2 p. c., 408.62: Unlfiée 3 p. c., 523.ÖO.ÖOJ; ItalienS d. c.. 81 25, 00.00; Turc n. c.. 23.3u 00.00; Lots 123.00 00; Credit fonciar,0,893.73,0,000.00Banque Oltomane, 666 87,000.00: Espagnol nouveau, 70 1/3A Vienne. Mëlalliques papier. 99.40, iX).00;4p. c. Hon- grois.42130:Napoléon, 9.90 0/0. Berlin. Mobitler autricuien, 23o.2ö. ODO.uO; Metaliique, papier. 00.00Cheinins autrichiens 000 00. Londres. Consolidés, 101 4L4C, 0/0; Areentin, 63 3 4, 00 0- Cordova, 000/0; Códules 0, 23 1/2; Cédilles P. 5 5 3, 0/0; Brésit 4 P- c.. 00 0 0. Espagnol, 70 LA 00 llongro-.s c.. or. 93 1,2; Rio Tinto. 15 L8- ltusse 5 p. c.. 09 L'2; Autriclxe 4 p. c.. or, 00. Sport. VÉLOCIPÉDIE. La couree internationale de six heux-es qui sera courue dimanche au Velodrome d'hiver réunira plusieurs célébrxtés du cyclisme. Aujourd'hui, A 3 heures, se courra la deuxième épreuve de la coursede 100 kilomètres; Bomsowsky et Depage teuteront de battro le record de l'lxeure au tandem. Le Synaxcat oeige nu commerce et de l'industrie vélocipédique vient d'accorder son patronage A l'exposition du Vélodrome d'hiver, C'est un atout de plus pour la réussite de l'exposi- tion. Baaux-Arts. Scianc9s. Lettres. Le Comité de lecture instituê pour jugor les ceuvres dramatiques flamandes, A l'unanimitó de ses membres, vient de refuser les bénéflees do la prime A Wilde Lea, le dernier drame de M. Nestor De Tière. THEATRES On vient de représenter avec grand succès, au Nederlansch Opera d'Amsterdam, un opéra en un acte de Richard Hol, le compositeur néerlandais connu. L'ceuvre, par son cöté tragique, circonscrit Rien n'est. plus px-atique et plus clair quele Plan Tarif du GRAND-HOTEL, de Paris, qui contient los prix détaillés des moindres détails ec permet do choisir A distance l'appartement quo Ton désiro. II est utile de savoir que si les princes logent do preference au Grand Hótel, les personncs qui no dédaignent pas de compter y trouvent même Tabon- nement a 20 francs trois repas, appartement, vin ct service compris. Sur demande, cliacun recovra franco le Plan- Tarif du grand établissement parisien. (4476 Spectncles ot Concerts dn ltr novembre. MONNAIE. 7 h. 4/2. Roméo ct Juliette. PARC. 8 li. Entre honnêtes gensFamilie. GALERIES. Sh. Miss Dollar. A 1 h. 30. malinée. VAUDEVILLE, 3 h. 4/L L'Histoire d'un parapluie. Fer dinand le noceur. ALCAZAR. 8 h. Bruxelles Sans-Gène. K. VL. SCHOUWBURG. 7 h. 1/2. - Wilde Lea. M0LIKRË, 8 h. —Los Deux Noblesses. EMPIRE PALACE '.ex-Alhambra), 3 h. 30. Café-concert et attractions genre Folies-Bergères. les Auriol3; Mi33 Cambella, etc. A 2 h., malinée SCALA, 8 h. BruxoUes-Fleuri, revue de l'année. CASINO DE LA BOURSE, rue Jules-Van Praet. 8 b.- Speo lacle-conccrt. Til. DU NORD jr. Urabant). 8h. Une Cause célèbro. CIRQUE ROYAL, r. Enseignement (direction A. Schumann). Tous les soirs. 4Sb., grande representation. A 2 h. 39. matinee. MUSEE MAURICE CASTAN. Genre Grévin de Paris. Magnilique collection do sujets et do gronpas amusants ei» cire. Attractionsl'Escarpoietto diaboliquo La Reine immortelle, la Kalóidoscope, etc. La Caravano des -V.' Dinkas. Ouvert do 9 h. du matin a 10 h. du soir. Enlréo I franc. RABELAIS EN PEINTURE. Grande sallada Muséo Cisun, eaverta da J h. du mitia 4 10 ix. soir. Entrie I franc. reste pas moins debout et fiére devant une nristp- cratie qui s'effondre. Tant que Chaligny n'était lia- bito que par vous et votre flls, trcs raremeut visité par le comte de Saint-Blancard, j'étais licureux que ma fllle vous eüt pour iutime antic, sans que jamais j'eusse d'ailleurs pensé que cette amitié püt devenir une alliance, notcz bien ceci, madame II respira une seconde et, comme la marquise s'éloignait en haussant les épaules, il ajouta, cria plutót J'ai encore deux choses A vous dire la con duite de votre flls medéplait absolument; iln'avait aucun droit, personne no lui a jamais donné le dx-oit de se poser en champion d'une jeune fllle que ses parents suffisaicnt A défendre. Le marquis de Chaligny a fait ce qui lui con- venaitvous n'avez aucun droit de le jugor. Sij'en ai le droit, parce qu'il a ftiilli compro- mettre uno jeune fllle qui est l'espoir de ma vieil- lesse. Je suis heureusemont revenu ici A temps pour que toutes choses rentrent dans l'ordro Adieu, monsieur! I,a marquise était A demi sortie du cabinet de M. Thévenot. Pardon, madame! II la retcnait par la main Vous avez voulu qu'on entendo co que nous avions A nous dire on Tcntendra jusqu'au bout Si toutes ces raisons n'existaient pas, utxe autre seulo sutflrait pour qu£ toutes relations soient immédiatement brisées entre Garville et Chalignv parce qu'il y a des maxsons oü une jeune flue comme il faut ne doit jamais metti'c les pieds. Libre A vous, madame, d'introduiro chez vous qui bon vous semblemais ne demandez pas A vos anciens amis d'avoir tie l'indulgence pour aes... demoiselles sorties on ne sait d'oü Ah c'est trop, cela La marquise, un moment embarrassóe par ies reproclxes, en somme assez justes, du vieux patron, soredrcssaic sous cette insulte jetée AMartlxe. Tous les emplovés dc la comptabilité la vxrent se retour- ncr, marcixer sur Tindustx-iel, etlui, rcculcr.|comme épouvantc par cette petite femme, dont les yeux langaient des éclaii-s. Et ils entondirent Mais, malheureux sot, si le comte de Saint- Blancard apprenait jamais ce que vous avez osódiro, il vous tucrait. Non, madame, répondit Thévenot. redevenant füté et goguenard, nonle comte de Saint-Blancard camprcndra, mieux que personne, que sa présence et celle do sa... familie A Chaligny rendent une rup ture inevitable entre nous. Je le constate, madame, et ne puis le x-egrctter. Ils se' regardèrent quelques secondes, comme deux cliaU qui vont se bnt-.re. Puis la marquise partic hrusquement. gagna le perron en couxfant, sauta sur son cheval plutöc qu'elle no s'y laissa mettre. ct s'élanga aussitót nu galop, au milieu des balles do coton qui oncom> braient la coux-. M. Thévenot, frissonnant de colère, mois satis- fait, pronongait Et d'une!... Maintenant. A mon gendre Et puis AM. le comte de Saint-Blancard Iqi-mêmes'il vouten tutor! Je leur prouverai, A tous, tjue le vieux patron e.-t encore le maitro dans la vallée.

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La Gazette | 1894 | | pagina 3