B i SAfLz tett-W-t». m «W2-, B.- COltDlilUK ClXTRAUl ■ntcst tormeet le syndicat juge mêmca joioet c'était parnti ses enfants lo P1^ touch an t dc snisir aujourd'hui toute la federation enthousiasme - C est admirable... eest mou... rands dc eet Incident. V°i,kPfamille d^LcLeps repartait pcu de temps 1M X..., diplomate espagnol, do passage a aprós pour ],a ohesnaye. Je ne revis plus lp doc- ttfis éi air descendu, sainedi matin, dans un hótel tcur üe M... Ne nous moquons pas de lui. li est 10 a 'rue Lafayette. dernier qui ait apporté dans cctte tristc maison, prés s'étro reposé quclques heur.es, il se fit indi- aVant le deuil suprème, un peu d espoir, une lueur r un coiffeur du voisinagc et se rendit ii l'adresse je j0ie. 'artiste n'hésita pas et commenga aussitót sa j étrange récit i Getto-nuit, des individus se sont introduits ï;"JÖ voioi,i; quoins O?»»™ 1 lWgo «.cl»- clles se sont mises 4 diminuer de volume ct ont fini par se transformer en boules^de verre sou file qui des diplomates ou des ambassadeurs? un sham- javanais? encore un peud'odeur? C'est parfait caisso. i'otal 83 francs! diplomate rcfusa do payer cctte note tant soit enilóe et se rendit chez M. Archer, commis- o do police, auque.l il expliqua tant bien que sa mésaventure. c magistral n'avait pas a prendre de decision simplcmont engage M. X... a se laisser pour- vrc en justice do paix, si toutefois le coiffeur en •ive i cêttc extréniité. Un vieux bohème de passage dans une ville irovincc, y tombe grièvement malade. n le transporte ft. 1 hópital et l'auinónier fait de s efforts pour lui l'aire accepter les secours de religion. Entln, un matin, d'uno voix eteinte, il prononco. Abs..-., abs... Dieu soit loué! s'écrie le prêtre, il réclame ifibsolutioii! Et le moribond, rocouvrant quelques forces 3—Non, non, de l'absinthe Un ouvrier bijoutier do Paris, figé de cin- aar.te ans, M. N..., mariait, il y a quelques sc- laines. sa llllc. La noce fut gaic dans la journée, mis, le soir. la gaieté fut troublée par des discus- ions de familie. M. N... reprocha a son gendre son ara', tére. ses habitudes d'intempérance. Le gendre iposta entraitant son pcau-père avee mépris. Mon- ie a ce.diapason, la discussion dégénéra en dis- .utcOifdispute en coups de poing. On dut appeler a police pour faire cesser ce scandale et la journée i bien commcncéc se tormina, pourtous les gens ia noce. chez lo commissaire de police. Le ma st rat. admonesta sévèrcment les uns et les autres it les renvovados 4 dos. M. N... avait conserve de cette aventure un sou- zenir obsédant. Dés qu'-i! avait une eontrariété, il evoyait le restaurant oü la lutte eelata, la noce •mmenée au commissariat et le magistrat grave et se sontcnvolées par la'fenêtre. Elles dolvent s'êtrt réfugiées ici. Et, incontinent, il so mit quatre pattes, furctant sous les meubles du commissariat, en ajoutant: Matète, je puis m'en passer pendant quelque temps, mais je tiendrais 4 rotrouver celles de mes parents. M. Grimal, tout en le louant fort de sa piete filiale, lui assura que les objets qu'il reelamait n'étaienc plus au commissariat, mais qu'il allait i cn- voyer dans une maison oü il ne pourrait manquer de les troüver. II ne fallut pas moins quo cettc assurance pour decider le pauvre fou a interrompre ses recherches laisser expédier A l'infirmerie du Dépét. A la Bibliothèque nationale, it Paris Depnis quclques jours, les habitués d'une des salles de travail qui a nom la Mosqude romarquaien» avec étonnementque les employés dclaBibliotneque avaient le nez couvert d'un apparcilétrangequ ïlsne quittaicnt point pendant toute la durée de la seance. On se rcnscigna ct l'on apprit que le susdit appa- reil était uil pare microbe nasal. II parait qu'4 remuer les volumes sur les rayons, les emplovés faisaient voler une poussière micro- bienne qiii s'attaquait 4 leurs fosses nasales ou elle causait des ravages terribles. On s adrcssa 4 un membro de la Faculté de cine, qui mventa aussitöt le pare-microbe nasal dont l'effet fut immédiat. A la corrcctionnelle 4 Paris. I! y a un défilé de mastroquets qui ont mouilie leür 'vin. Une pe'tite femme brune parait 4 son t°ur. v«.,o mouillé votre vin, madame? lui dit s'expliquer. II les a affublés de denominations bl- héros s'appelle le général Rurnc (Sfwrs) aci wv-roïne Marguerite Plombcros. Le général est représenté comme un homme doué de qualités éminentes, mais énervé par lo travail» les plaisirs ct la morphine. Marguerite croit d'abord avcuglé- ment en lüi et lui sacrifle toute sa vie. Mais lors- qu'ello le voit fuir ldcheinent devant le danger c'est l'exode 4 Bruxelles elle meurt de douleur. ACTKS OFFICIELS (Moniteur du 9 décembre.) Tribunal de première Instance, La démission de H. üe Schepper de ses l'onctions do grefiler du trlbonaide première instance séant ii Bruges est acccptée. II est admis a faire vaioir ses droits 4 la pension et autonsé it conserver te titre honorifuiuo dc ses fonctions. Contributions direotes, douanes et acolsos. M De Tollenaére, controleur des douanes de ie classe a Rousbrugge-llaringlie, èstnominé receveur des contributions directes et des accises 4 Lembccq. Sapeurs-pomplers communaux d Tpres sont nommés au corps des sapeurs-pompiers communaux d Ypres Lieutenant. M. Angloo Sous-lieutenanl, il. Vonck. Ministère de la Guerre. M. Cérard, employe de Ire classe a l'administration centrale, est nominé sous-chef de ^"oécoratlons clviques. La croix de 1" classe est accordée 4 M. Limbourg, docteuren médecine 4 Anderlechl. La croix de -2" classe est décernéo 4 M. Ohristiaens, chef de service 4 l'administration communale d'Anderlecht. La médaille do 1™ classe est décernóe 4 M. Van F.lslander, brigadier carde-champétre de la commune d Anderlecht. M. Nieuvvlandt, brigadier garde-champètre de la commune d Assche^ BnlS3e,_ échevjIli membre du bureau dei bienfai- sar.ee ct président du Consei! de la fabrique d église de ia de Rotselaer. Mft par une pensée pieuse, Tartiste a dédié son cetivre 4 la mémoire de son pére dêfunt, Jean Dol- saux, qui, ayant conservè pendant dix ans toutes les lettres et tous les croquis envoyés do Zelande par son flls, lui a en quëlque sorte fourni les pnnci- paux éléments du présent travail. Ce travail est sans aucun doute appelé a un succes gér.éral. Dopuis les intéressante3 études de Havard, l'attcntion s'est fixée sur ce curieux pays.aux villes mortes, mais qui a conservé tout son caractère et sa puissante originalité. Du crayon, de la pointe et de laplume, Willem Delsaux en décrit les aspects changeants, les mraurs, parfois brutales, les joies, les héroïsmes et les douleurs. Plusiours dessins'furent le point de depart de toiles importantes. Pour le texte, d'une saveur pé- nétrante et d'uno vérité picturale presque absolue, nous en avons donné naguère quelques échantil- lons aux lecteurs de la Gazette, qui se souviendront d'un certain Jour de tempête, plein de mouvement et de réalitó. Et maintenant bonne chance aux Croquis sélan- dais, ou plutöt 4 leur premier fascicule, car la mine est richeet il serait fdcheux que l'artiste s ar- rétat en si beau chemiii. Au public 4 lui faciliter la tiiche en faisant a ses efforts l'accueil dont ils sont dignes. muW do Cambrai, a fait executor par ce ccrclo la cantate intituléo Andromöde, qui lui a valu sou c de Rome. a soirée n'a étê qu'uno suite minterrompue ations auxquelles a pris part égatcment une cantatrice beige, Mile Elvire Y an Ackere, qui m* terprétait le personnage d'Andromède; La classe des sciences de 1'Académie r ovale de Belgiqoa se réunira en séance publiauo le samedi lo décembre, 4 una heure et demie, su Palais des Académies. Programme de la séance1° le service de la carte eeoio- S'que ct les conséquencos de sa réorganisation, discours pal Michel Mourlon. directeur de 'a ^sse1 hjjnose el los suggestions criminelles, par J. Deibccuf. membre de ia classeIt» proclamation, par M. le secretaire perpétuel, des résultats des concours ct des éleclions. C'est le jeudi 20 décembre, 4 8 1/2 lieures, qu'aura lieu, au Palais de la Bourse (Salie des ingénieurs), la premiere des intéressante* séances do musique de cliambre donnees nar MM. Alfred Marchot. J. Ten Have, L. an Hout, J-JacOB ct Tb. Ysaye. Le programme se compose du Quatuorno ut Beethoven, du Prelude. Choral et Fugue do c&>ar Fi anctv, et du Quintette pour piano et cordes du mème composi Le prix d'abonnement est de 12 francs pour l,es ^a're séances. L'entrée pour cbacuno d eUes e>tMde..^ AaS®!; S'adresser pour les billets et abonneinents a M. Alfred Mac A ..J' j.. V...I ,.i ai.» i.,a eHitpiirs de musioue. Dans la nuit de vendredi, plus ému que de cou- iine par quelques roproches quo lui faisait sa femme, il dóclara 4 cellc-ci qu'il voulait en finir, que la vie commune lui était insupportable. Le matin, il voulut se rendre chcz le commissaire du Vousavez le président. Ojitrés peu Enfin vous avez fait un mélange et... vcus avoz déja subi une coudamnation? Oui, pour adultère... C'était déj4 du mélange I Anecdote de chasse. Deux .gendarmes, un beau dimanche,' chevau- cliaient sur une terre princiére oü il y avait grande - battuc et nombreux invités de choix. Us. s arretè- quortior, et comme il prêtendait avoir dc nom- 'rent a un'bout de la ligne des tireurs, cdmplétant bvcuscs affaires 4 réglcr avec lui, il décida dy a^réablemënt lo tableau et comptaqt qujan ne^les La médaille de 2« classe est décernèe 4M. Montier. agent spécial de police de seconde classe de la ville ue Bruxeties, M. Vaneeckhou'lf, messager 4 l admmistralion communale üe la ville de BruxellesM. Vlassenb--oeck, garde-cnampélre de la commune de HérinnesM. Van Elsiraete, bngad.er garde- champètre de la commune üe baint-OillesM. Boucarj. an- cien agent de police del™ classe de la commune de Scbaer- beek ;i.M. Hermant, cantonnier communal 4 Profondevitte. Bulletin da l'Observatoira du 9 décembre. Temoératura 4 S heures du matln, f'S Maximum de la veille. 6>G. Minimum de la nuit, 3'C. Moyenne, C-2. - Baromètre rèduit a et au ntvetu de lai mer 7C5.il. Déclinaison magnétique 4 midi 4 Ucclea w Etat de Ia mer 4 Ostende calme. L'ne zone de pressions supérieures 4 s etend sur le centre et Test de l Europe. De basses pressions existent encore dans le Nord. Le baromètre baisse sur les lies Bri- tanniques et une dépression apparalt sur Tlrlande. Le vent est faible et de direction variée dans nos contrées. La température ne varie guère en Belgique et y est com prise entre i et 48. Prévisions s Vent S.-W. moderé, nuageux. Sport. VÉLOCIPÉDIE. La match André-Garet. Des deux mat- cheurs du Vélodrome d'Hiver, l'un, Garet, avait pour lui le prestige de sa forme l'autre, André, était toujours, pour bien des güns, le fameux André de la course Paris-Bruxelles. Et les défaites succeesives qu'il avait subies sur piste nc comptaient pas pour ces - convaincus qui persistaient 4 n'attribuer ces défaites de leur champion qu'a sa condition imparfaite. iiranspörter son mobilicr. MmeN... saper^ut alo^sque son man était fou. Elle vonlut s'opposer au déménagement. Le bijou- tior. qui est lin solide gaillard, l envoya rouler a iori'0 d'un coup do poing. La concierge, qui était becovfrue au secours dc la pauvro femme, subit le mème' sort. M. N.. mitalors quelques meubles sur une voituro4 bras ct.'les traina chczM. Amat, com- I mrssaire -lo police. L4, trouvant la place occupée liar les meubles du commisssaire, il essaya de les ietor nar la fenètro pour les remplacer par les siens, et pour l'cn ompéchcr, il nc fallut pas moins de qufttrc gardipns de la ptiix qui engagèrent une lutte i avec co foreónó. Quand les gardions l'eurcnt maitnsé, le commis- saïfe do police l'cnvoya 4 1'intirinerie du Dépot. M. Emilo Berr raconte, dans le Figaro une singulière histoire 4 propos do Ferdinand de •i Cctte année, sa santé s'était fort affaiblie. Ra- v menó 4 Paris dés l'liiver, il n'avait plus quitte -i'héitil de l'avenue Miontaigno; 4 peine pouvait-il se f trainer d'une piècc 4 l'autre. ou dans son petit jar- din. appitvé au bras d'un domestique, causant a peine, no lisant plus. Celadura jusqu'au printemps I.a eomtessc do Lesseps ne désespérait pourtan pas encore. Un personnage Strange lui avai; été ^i"iialé un jeune médecin francais, M. de M..., établi 4 New-York, et qui, venu 4 Paris pour quel ques scmaines.prétendawyaccomplir des prodiges. Jo rencontrai, un matin, le docteur dc M..., ave nue Montaigne. C'était un homme d'une trentaine d'années, vétu dc deuil, élégant, d'aspect iimidejet haurain tout ensemble, avec de grands yeuxdoux d'hallue: CEutTea de bienfaisance. laissorait pas s'en aller sans leur remettre. comme c'est l'usage, les éléments d'un délicieux shlmu. A quarante pnsdes deux gondarmes.il f avait un, trés riche financier, titais beaucoup plus- nul-' lionnaire qu'adroit tireur. Une compagnie passé le riche.financier met son fusil 4 l'épaulo et tire un prémier coup. Pas un perdrcau ne tombe', malsvm gendarme est atteint dans la partie mal protegee par les basquos.de sa tunique. Un second coup preiid a peu prés la ir.ême direction, «lotte fois encóre, pas un perdreau n'est touché c'est le se cond gendarme qui est frappé au möme endroit quo .son camnrade. Le riche financier, qui a remavque lo coup, ap- pelle un garde s. Ajlez dire aux gendarmes qu'il y a un iouis par grain do plomb. A cctte bonne nouvelle, les representants de l'autoritp vont se déculotter 4 l'écart. Et l'on en tend la voix grave du brigadier qui fait cette re marque sèvére 4 son subordonné C'est -toMt-dé mémo raide que vous ayez re?u plus de grains que moil —M.Martin,commissaire aux delegations judi- ciaires, 4 Paris, arrètait samedi un M. de C..., trés connu dans le monde financier, habitant un superbe hótel a Neuilly. I M. de C.„, qui menait unArès grand train de vie, ayant chevaux et voitures, est accusé de faux en écritures privées. M. de C... se mariait, il y a huit ans, avec une ancienne actrice trés riche ct perdait sa femme il y a deux ans. A co moment, il produisait un testa ment de la défunte l'instituant légatairc universel. Les parents de la femme attaquaient le testament, xnliqha quo la médecine était un préjugé jj ^e C... perdait le procés cn première instance qui avair. fait son temps; que la science ne guéris-1 ct en appei. Dans lc cours des débats, on produisit sail lion, mais que Dicu pouvait tout guérir, er. |.dcs pi£,ccs démontrant que le testament était l'ceuvre qu'il sutfisait qu'entre lc patient et Lui intervint la cl>un fau6saire. Le Parquet résolut alors dc faire r.inin H'nn/.g| une enqu£te et chargea M. Espinas d'instruire - a t i a M. le doc- [e mécanique, chot, 61, rue du Nord, et chez les éditeurs de musique. Cours publics flamands. 17, rue de l'Amig( heures. lundi, 10 décembre, cours d liygiène, leur Gotlin id., mardi, II décembre. cours par.M. C. Bogaerd id., jeudi. 13 décembre.Jes assurance: ouvrières. par M. Dequéker; id., vendredi. 4 «Sce.°™re, cours d'allemand. par M. Balteuxid ssmedi. lodeccm brc. histoire économiquo des corporalioqs, par >i. a. Decker. Le jury InlernaUoual de rExposition inlernaüonale du Livre et Jes industries du papier qui a eu Ue" cf é/^Agf a accordé un grand prix d honueur spécial 4lasectionbMge. M. Emile Bruylailt, président üu tribunal de commerce do Bruxelles et président de la Commission hel^. accompagné des membres de ce Comité, a éte recu.mercredi dermet jpar •s memures ue ce miuiiic, ity. -- département, pour son expo; piste, avec entraïneurs était-il attendu avec anxiété par tout ce que Bruxelles compte de vélo- Ïédistes. lisons tout de suite que les plus ditficues ont ete »ervis 4 souhait et que le match a été intéressant d'un bout 4 l'autre, quoique, pendant tout le par cours, André ait fait preuve, sur sou redoutable adversaire, d'une supériorité écrasante. André est devenu, grace 4 son entrainement énergique, un merveilleux coureur sur piste et il ,IUI1B semble apppelé 4 remporter de nombreux succes, i 33 39 40, t», 61. 71. "7. 79, 8-j. 92. lu9. li Partis a S h. 17 du matin, les matcheurs ont pé- igi, W.202. 2o9. 2-." dalé a c énergie,mais André n'a pas tardé 4 pren- 359) 334) 339, 37' Le Cercle des commissaires-visiteurs de la Sociitc royale des Sauveteurs dc Belgique organise, pour vendredi 21 décembre courant, une grande repre sentation de gala au Cirque Royal, rue de l'Ensei- ghement, au bénéfico de la Caisse permanente de secours aux accidents du travail. La Reine et la princesse Clémentine ont promis d'yassister. - 'L'ceuvre de la Caisse permanente de secours aux accidents du travail, qui répand ses bienfaits dans lq pays toutentier, est d'une utilité telle, quo tous, ihdustriels, patrons et particuliers, doivent avoir u cdèur de la soutenir par leqrs largesses. Les organisateurs font ph appel pressant 4 tous los cceurs'généreux et les convient4 assister 4 cette föte, ou, en cas d'empècbcment, 4 envoyèr leurs dons aux organisateurs. Les besoins de la Caisse sont de plus on plus nom breux et les ressources dont. elle dispose n'augmon- tent guère c'est faire acte'de vraie charité que de venir en aide 4 la classe si intéressante des travail- loursblessés. M. Schumann, directeur du Cirque, réserve pour cette fète les numéros les. plus attrayantsjde sa troupe d'élite. Le prix des places est flxé .comme suitLoges, fr. 20; stalles en location, fr. 2.50, le soir fr. 3; stalles debout, fr. 2premières fr. 1secondes, 50 centimes. Le bureau de location est installe rue vander- meulen, 12 (place du Congrésj. dc uno a cinq heu- res de l'après-midi, depuis le 8 décembre courant. Les demandes de cartes de.loges et de stalles peu- vent étre faites 4 MM. les membres du Comité or- ganisateur: ceux-cisontenoutrc porteurs de billets do stalles débout, de 1™ et de 2' galeries. II nc sera pas mis de listes de souscription on cir culation. dre I'&vantage et a passé vainqueur le poteau d'ar- rivée 4 3 h. 58'30",ayant couvert 250 kilomètres en 7 h. 41*30". Son adversaire, 4 ce moment, n avait couvert que 187 kilomètres 165 metres. Voil4 un joli succès pour Andrée, étant donné la force de son concurrent 1 SPORT HIPPIQUE Courses 4 Auteull. Dimanche 9 décembre. - Ier, Anti (31.00,13.30)2«, Madrigal (12.00); pubE a.lïï»ie w»™ département, pour son exposition de la carte géologique dl Belgique. littéraire, l'exposition^ iraneres "fiaSSTSaJ.-.. M. Henn B.cq». donne» 'WSii-'tiSf'JS'li l'einprunt «Fe 1882. rcmboursables Ie 1« décembre ie91. Les m. i«.' l>-»79 tl, 151, 32:1. 33-"i, 316, 317, 3-"-'.'. 38l', 38-1.' 383, 391, 397, 399, 420, 421, tOo, 480. Nécrologie. On nous annonce la mort de Mme Van Ooster •wyck, née Allard, décédée 4 Courtrai, 4 la suite d'une longue et pénible maladie. Ktat-civil de I'aggloiaération. Bruxelles. 7 DÉCEMBRE. - Nalssanccs: C garconsörüle?. Décès Christiaens. marchand de fruits. 42 ans, êpoux Schoerrighems, Impasse aux Huitres.-_hja. »"-• épouse lluybens. liquoriste. rue deiSchaerteeL Cbauvaux, faeiA.,r trie.li- des oostes. 57 ans, époux Jacquet, rue Auikls Résultats Prix Wasp. 3«, Endymion II. cou '35-00)3e, Cabochon (34.00). Non placés Chantcnay. La Yictolre, Piquette, Weymouth, Werther, Bclle-Lurette, Panela.Le Mazarin, Indigo IL y»---" :ryeJ-;dcs D'óstes, 27 a..=, P,ix Le llqii. l», Bajran (63.50, 36.00); 2», Fleuron »«JeU rtneo dc p Maitre et Mers rue du (44.00)3e,.EperIan. Cér Coen/taHleuse, 36 ans. rue Pachéco. - Bucliel Non placés Faneur, Prist, Elendard. nans veuve Dansaert, rue Pachéco. \anziebroeck Boissy. - ler. Darling (60.00, 19.80); 28, Blanc-Bec ans-veu%c Y^"5',cr V. époux Jacquet, i Maitre et Mers. rue Pachéco. Buchciot. .ii-ière d'un truchement inspire, plein d'une foi absuiucctparfaitement pür. -Lejour oü je.serai cn (■t.d.dc parfaite'pureté devant Dien, me dit M. de M.... tous mcsmaladesguériront. 11 disait cela sèricusemcnt, d'une voix calme et j»)nétrantc. Nous cntraihös dans un cabinet oü M. de Lesseps vchait d'etre ainené, plié sur sa béquille, et sou- tenu par son domestique, l'ceil noir encore plein devie... Lc pauvro vieillard s'était affalé sur uu fauteuil. M. do M... s'approchadc lui. Monsieur dc Lesseps, fit-il, il faut marcher, vous voulcz bicn Lo malade regardait son étrange médectn, avec un sourire étonné d'enfant. Oui, je veux... je %°MX.'de M... s'éloignait, les mains tenducs. Allons, venez vers moi; levez-vous... c'est bien... mar- cliez... - Et comme hypnotisé par l'ceil bleu du mysténeux 2uérisseur, l'octogér.aire s'avan^ait seul, d'un pas raide ct saccadé, la tétc haute, l'ceil brillant de l'affairo. C'est 4 Ia suite de l'examen du dossier que lc iuge décida l'arrestation de M. dc C... M. de C... s'était remarié, l'année dernière, 4 une riche Américaine qui vient, elle, d'hériter réelle- montde plusieurs millions. Témoin (indigné). Monsieur, jamais ces lèvres n'ont laissé passer un mensonge. Avocat. J« vous crois, mou ami, vous parlez du Le général Bouianger, que l'opérette guetta pendant quclques années.est devenu. après sa mort, la proie du Jrame historique. Quelques auteurs fran?aisontdéj4 informé leurs contemporains qu'ils avaient arrange pour la scène le récit de ses aven- tures politiques et privées. Et voici qu'en Alle- magne, un dramaturge de distinction, le prince Frederic de Wrède, publie une tragédie sur le mème sujet. Le prince de Wrede n'a pas donné 4 ses person- lo-es leurs noms véritables, et ce scrupule peut Bibliographle. Croquis zélandais, par Willem Delsaux. Finis d'imprimer, chez Bataille et Pieters, par les de F. Gouts, les Croquis zélandais, dont nous avions annoncé l'apparition. L'ceuvre, car c'en est une et des mieux venues, affectant le format d'album in-folio.est revètuod'une couverture grisö.historiée d'un dessin archatque symbolisant la Zélande, sous la forme d'un itavire de guerre du temps des gueux, se détachant sur une gloire dorée, avec, a droite, flottant sur la vague le vieil écusson portant la deviseLuctor et emergo. Plus de cinquante dessins et presque autant croquis 4 la plume se compiétaat óloquemment. La Zélfinde est 14 tout entièrc, dans sa synthèse vi- vante, ses villes aux pittoresques clochci-s, ses trois bras de fleuve, ses dunes, ses villages, ses fermes, et aussi ses drames marins, ses intérieurs, ses kermesses, ses effets de pluie, de soleil et do neige, voire reconstituée sous sa physionomie d'avant la Réforme. nou puccs Edicstiuu, Barnabé, Cliatillon, Perfidie. P,-1X Virofl iy. ler. Due de Never3 (32.00, 40.50) 28, Oudon (lC.üOiJ«, Manfred. Non placés -. Melusine, Cambrian, Scamandre. 'Prix de Garches. 4«p, Sado (83.00, 28.00); 2», Espoir (39.00)3°, Rófléchi (09.09). Non placés Sidney, Phllocléon, Sancerre, Vaseline, Lè Lude, Niagara, Lalude, Manola. THEATRES Notre compatriote, le ténor Massart, vient de dé- buter, avec la troupe- du théatre khédivial de l'Ópéra auCaire, dans \esEuguenots. Lesjournaux de la-bas en font le plus grand éloge. M. Massart, dit notamment l'un d'eux, a montré toutes les ressources que sait tirerde son organe un artiste aussi exercé il a chanté le röle de Raoul de Nan "is avec une distinction et un charme qui lui ont conquis tous les suffrages. Applaudi dés le pre mier acte, s'a été pour lui un vrai triomphe après le quatrième. Monnaie. Aujourd'hui lundi. 6« representation de la Kavarraine. Le spectacle commencera a 8 heures par le portrait de Matton et sera terminé par Us üoces de Jcnw-ile Mardi. representation extraordinaire au bénéfice de 1 ÜLu- ■re du Vètement d'lxel'.es, la Traviata et le 2e acte de Cop- pélla. Mercredi. le Prophete. Incessamment, reprise deLe Rice. Cabotinx attire tous les soirs, au Pare, le public de Bruxelles et de la province. Aujourd'hui, 4 8 heures, 29s re- présentation. Vujourd'hui lundi, 4 l'Empire-Palace. sept numéros nouveaux constituanl tous des attractions de premier ordre. A 9 1/2 heures. Marguerite Favart, la diseuse parisienne de Ba-la-Clan. A lö heures, Armand et Marcou, dans leur verligineux travail aérien. Tres prochainement. les tableaux vivants qui ont fait la fortune du Palace-Théétre de Londres, les mèmes qu aux Folies-Bergère. rue i-iteucv-w. eon hrasseu'v 41 ans, rue Pachéco. - Crasselts, denteliiére, l8dns?ruoHaute. -Herinokx. rentier, 70.ans, veuf^mho- nant ct Vandenkerckhoven. rue de ia Sua.-- J'■emoy, 20 ans. rue du Marché-aux-Poulets. Sept enfants au ues sous de 7 ans. Baaux-Arls. Sciancas. Lettras. Le3 Beiges en France. Les journaur de Cambrai mentionnent le succès éclatant remporte dans cette ville par M. Paul Lebrun, le compositeur ^M^Lebrun, nommé directeur de 1' l/nion orphéo- aimcr, sérieusement aimer, et que j' core, si tnon amoür pc-uvait étre payé do retour. Et votre femme? J'ai pour elle une estime... une amitié... Mais co n'est pas do l'amour, interrompit Swarga D'aillcurs, il y a déjè plusieurs années que vous étes marió... Et vótro palais commence 4 avoir asscz du plat do familie et 4 sentir le besoin d'un ragoüt nouveau. Co n'est pas moi qui serai co ragoüt, mon cher. Je no suis pas la femme d'un caprice. Et si je devais vous aimer toujours? Toujours 1 Oh i jo los connais vos amours éter- uellcs. Oüi, je sais bien, dit René découragé, que je ne parviendrai pas 4 vous convaincre. Vous avez 4 mo t oprochor de vous avoir abandonnée. Ditos traliie, car vous m'avcz trahie, trahie pour uuc a une autre, moi quo vous aimiez tant. II Y avait. des obstacles, des raisons de familie, des visions do paradis. Et tout 4 coup, brusque- .- All! nlA l^n^^l|-*» VAr« lo Piel VOllR ITIO laiS- Vous croyiez pcut-être quejono vous voyais pas. Je vous voyais fort bien, ear moi aussi je pen sais 4 vous. Mon imagination était pleine de vous Qu'y a-t-il d'étonnant 4 cola? Vous représentiez pour moi tout co qu'uno jeuno fillc peut rèver, une jeune fille isolée comme moi, abandonnée, sans autre sociétè que celle d'un vieillard maussa.de.. .Je voyais que vous paraissicz m'aimer... io n'ai pas lurté, j'ai laissé mon cceur s'ouvrir... Cela me sem- blait si bon d'avolr été remarquée par vous, d'en êtro aimée peut-être! René cut un geste do désespoir. Ah! s'écrin-t-il, j'ai manqué ma vie, j'aiman- qué mon bonheur. Swarga poursuivit Ma vie si obscure, si tristc, devenait tout 4 coup avec vous lumincuse et pleine de promesses dc bonheur. Voub éticz pour moi non sculcment l'amour, mais raffranchisscmcnt, la libertéj'avais des engagements antérieurs. Oui, c'est co que l'on dit toujours. Vous l'avez pas invenié. Oh j'ai souffort! Pauvro martyr Vous vous moquez de moi Et nourouoi vouloi-vous que je nc me moque rant, pas? Je vous trouve superbe avec votre souffrance. René cut un rremissemcnt. Et moi, n'ai-je pas souffert. .To nc vous demandais Oui, s'ócria-t-il, j' moi, quand je suis arriv'" A 1,X1—- ment, vous qui me portiez vors lc ciel, vous me lais sez retomber plus bas que jamals dans mon enfer. Et vous me parlez dc vos souffrancesSongoz quel- lcs ont dft étre les mienncs. Ello s'était redressée en parlant ainsi, et contem- plait dans uno pose superbe son ancien soupi- colmo, tranquillc, bien heureuse. Un s prouicnais au bois dc Boulogne, vous m'avez aper- Quc. Quelle visionsoupira René, qui revit Swarga, tout'- icsplcndissaiite dans l'apothéose rosée du soleil couoliant. - Vous m'avez apcrijue, vous m'avez suivie. Pt été cruel, stupideJ'au- Paris!" J'éteis rais dü tout quitter pour vous. tout fouler aux pieds. e chose. Jo ne vous demandc plus qu' Quoi done? Vous rovoir quelquefois pour me jetcr 4 vos genoux ct obtenlr mon pardon. Et comment voulcz-vous nous revoir? Jo passe. Vous pouvcz étre tué domain. Je mourrai&hcurcux, si j'étais pardonné. Ah! lant des lournêcs êntiéres, vous êtës venu" ródcr dites quo nous n'allons pas étre séparés pour tou- --'fohètres. jours. Vous m'avez aimé, vous aussivous venez C'est vrai. Je ne vivais nas loin de vous. i do l'avouer. Vous ne serez pas impitoyable. Que faut-il que je fasse, que je jure poiir mériter votre P René avait pris la main de la jeune femme. 11 la pétrissait entre les siennes, tout frémissant d'uno passion qu'il avait peine 4 contcnir. Swarga semblaic réfléehir. Ello le couva un instant d'un regard qui aurait effrayé René s'il l'avait vu,, car il était devenu soudain mena^ant et cruel, puis ello dit Eh bien! si vous voulez me revoir,-nous pou- vons nous revoir cette nuit. Cette nuit Vous connaissez la ferme des Ronccs Oui, cctte ferme dont les mursaont tapissés de feuillage. Elle est abandonnée.' Oui, ses habitants l'ont q,uittéo. Allez in y attendre cette nuit. Je vous y rejoindrai. Je ne sais pas 4 quelle heure. Je tacherai de móchappnr quand mon mari duimira. René eut un cri de triomphe et de joie. Vous m'aimez done? s'écria-t-il. Elivous ne l'avez done pas vu depuis lo com mencement do eet entretien?... Est-ce qu'un pre mier amour s'efface Oh! je vous adorerai, fit lo prince en portant 4 ses lèvres la main de la jeune femme, qu il cou- vrit.de baisers éperdus. Swarga ne se défendait pas, le laisfait faire. Au bout d'un instant, pourtant, elle se dégagea. Maintenant. dit-elle, laissez-moi partir. A ce soir alors A ce soir René ouvrit la porte, appcla deux de ses hommes, et leur commanda d'accompagner la voyageuse. En s'éloignant Swarga cut un mauvais sourire. Je to tiensfit-élle en elle-mème 1 Je tions ma vengeance XII La ferme des Ronces était située 4 trol» kilomè- FICELLES etCORDESenTOUS GENRES| SPÉCIALITÉ POUR Eoil.allours cl Tapisslers-supnUM»"-- j CORDES D'ECHAFA UDA GES FILETS en TOUS GENRES j Hector DISY S, 35fr.duVieux-IVIarch6-aux-Grains^ruxejes|{ Spectacles et Concerts du 10 décembre MONNAIE, 7 h. 1/2. Le Portrait de Manon. La Navarraiss Les noces de Jéannelle. PARC. 8 h. •VO. Cabotins GALERIES. 8 h. - La Fille de Mme Ango- VA0ÜEV1LLE.3U. 1/t. ALCAZAR.^ h. Bruxelles Sans-Gêna. K0VLESCtlOü\viüRGU7 tl 12.— Genoveva van Braband SkptóluCE-Alhambru. 4h. 3d- -Spectacle vane. Armand ct Marcou. Hnbertus. etc. SSftÈrSoWr. Braha"u!lhU- EiïSÜ***™ CIRQUE ROVAL. r. Enseigncment (dirc.7non L Schuiiiin.i;. - Tous les soirs. 4 8h.. grande reprêsentat on. CIRQUE CARRE (boulevard Jamar.) oh.- Tous les soirs MIjSEe'mAl!RIÖe'casIAN. Genra GrJ-vin de Paris. - Ma^iiique collection de sujets et de grou oes amusanU or, circ. Attractions: l'Escarpo.atta diatwU^ue immortelle. Fiji la femme ourse. etc. - La Carat ana des Ouvertde'9 h. dumalirn tO h. da soir. A BRÜXELLES-.tTTRACTIONb (Palais da la Bourse,.. A RABELAIS eTp EtNTUdi6 Crania socÏOT'«o'vii.E de"ï»k»™opiEPi^j»ifl»»y Knia nnverte tous les jours, da 1 4 a heures, piace o» io ue jiiiK - Auteur -d'uno citrouilleles Joies tres environ du poste occupé par lo prince d Argyll ct ses hommes. C'était une vieille masuro cntière- ment couverte de ronces et de clièvrefeuilles dont l'aspect, l'été, était assez pittoresquo. Pendant do longues années un vieillard y vécut. solitaire, se nourrissant des légumes et des fruits que produi- saient les terrains environnants. Mais le vieillard était mort et la masure restait abandonnée. René la eonnaissait bipn.cette masure oü souvent il s'était arrèté, quand il chassait sur les terres de Kerhausen. C'était 14 qu'il allait revoir Swarga!... Pendant toute la journée, il cut devant los yeux la vision de la jeune femme. Elle l'aimait! II allait la tonir dans ses bras11. ne doutait plus maintenant qu'ello nefftt venue dans les Vosges pour le ren- contrer, pour le voir. Toute son ancienne passion s était raliumee aia vue dc la jeune femme. IL se rappelait combien il l'avait désirée. et l'absence n'avait fait qu'augmen- tcr l'ardeur. de son désir. Toute la journée se passa, pour l'amoureüx, dans une fièvre d'impa- ticnce. Les heures lui parurent longues comme des sie- clcs II lui semblait que la nuit ne viendrait jamais. Pourtant, la journée fut fort mouvementéc. II y eut deux ou trois alertes. D'après les renseignements arrivant do tous cótés, les Prussiens avan^aient vivement, élargissant 4 chaquc heure leur trouée. On pouvait étre attaqué d'un instant 4 Kautrc, ct, lesoirvcnu.au moment do quitter ses hommes, René fut pris d'uno inquiétude. Si l'enncmi atta- quait le poste pendant son absence Mais il chassa cette inquiétudel'ennemi devait lll.IL.llA I.V.VI....- - bola. ouverte tous les jours, ae i Musée. 20. Enlróe gratuite. Muséo moderne, de 40 i 9 heures 4 midi, 23 centimes. mais ce silence, qu'on sentait gros do avait quelque chose d'impressionnant et desinistr... René marchait 4 grands pas, faisant neanmotns lo moins dc bruit possible, la main sur la_poignea de son sabre. II suivait un petit chemin tortueux e, étroit. encaissé entre deux haies vives fort epai^es le vent couvrait los tétes d'arbres qui les dorni- naient et qui ressemblaiont dans 1 ombre 4 des fan- tómes s'inclinant au passage dcsvoyageura. De temps cn temps. Iiené sarrêtait, ecoutait, mais aucun bruit ne s'élevait dc la campagne en- dormioaucun autre bruit que le bruit au vent siftlant 4 travers les branches dépotullées. Au bout d'une demi-lieure dc marche, René apei^utla masse sombre formóo par la masure aband-annèc, ct son cceur so mit a battre avec une extréme vio lence. Peut-ètro était-ello 14 déja. i attendant, li pressa lo pas, franchit uno haieentourant un ter rain transformé autrefois en jardin, se dirigea vier» la porte, frappa. T, Pas de réponse, il n'y avait personne encore. II poussa la porte, qui s'ouyrit presque sans résis- tance, et pour se guider 41 intérieur, il fit flambe r une alumette. II avait eu la précaution même d emporter una bougie. II l'nlluma. A la lueur. il vit une piece sans meubles. aux murs délabrós. Le vent passait 4 tra vers les lézardes, hurlaitlugubrement dans lache- minéo et sous la toiture, un air de solitude et de désolation. René avait aper?u dans un coin «n escabeau de pierre. II èta son cemturon, cacha sa bougie derrière une planche pour que la ^eur ne ma.» I. ...Hrüt pas apcr?uc du dehors. II s'assit sur 1 escabeau étre loin encore. II fit néanmoins 4 ses lieutenants ;ct «ttendit, patiemment dabord. puis avec una les plus minutieuses recommandations, puis, la anSjété qui s'accrut do minute en minute, bwarga nuit venue, saus bruit, il se glissaliors du camp. ne vint pas. Une heure se passa, puis deux. La nuit était obscure, sans étoiles. Sur le mel i couraient de gros nuages gris, et le vent sifflait dans les liaies. Un silcr.ce orofond planait sur^la campagne; tAconfi'iwer.) Jules de Gasiyns.

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La Gazette | 1894 | | pagina 3