LA J0URNÉE. ÉTRENNES PONTIFICALES. L'Apologétique au Congres de Boniie-Espéraiico, Chronique locale et provinciale dc j.rélrc. Ooi, monsieur le vicaire, maïs il peul armer qu'tin prétre ail une mission a rcmplir et qu'il soit eou- pabie en s'y refusant. Mon frère a alors positiremcni refuse tout espécede retractation le prétre est parti, trés fèché. el a dit quelques mots au sacristain qui était restéen bas. Jeudi 30, mon frère vivait eneore el mr suppliait d'aller ehercher a Kruxrllr* un médcein. son ami, et de revenir avec lui. i'ai ru mon frere .i 8 tieuresil était trés mal, maia calme d'eepritje suis parli a 9 beures le docteur était en visiteA 1 b. 30, je pus le voirje suis rerenu a 3 h. 56. A Most, j'apprends que Ie vicaire est revenu Ie matin, environ midi, en parlant, il a dit a ma femme L'abbé nc veut rien signer, mais me demande de revenir lui causer vers 3 heures... A environ *2b. l i, il est revenu. Un a insislé pour la signature... Kt sur son rcfus formcl, 4e vicaire est renu dire A ma femmeAllez, madame, donnez un bon coup. Ma femme est rnonlce cl mon frêrc lui a ditLouise, voici ce qu'on veut uic faire signer qu'en pensez-vous? Ma femme Ie lui a déconseillé et il a dit Je nesignersi pas! - Sur ce, le vicaire est partiquelques minutes plus tard, il est revenu, disant que l'abbé n"avail qu'è faire un signe d approbation sur la formule suivanle si, comme prétre, j'ai pu desobéir mon évéque, je lui en deownde pardon Alorsil s'est confessé et a re-;u les S. Sacrements en ma presence. Voilé un récit exact et fidéle des événeinentsde la letlrc du 3 fcvrier, je ne savais absolunienl rien je n'ai voulu surveiller mon frère, non, jamais Le Recht de Plancquaert, dans nn article ou il reprt'sonle l'abbé Daens comme un vieillard cassé, brisé, faiblc de corps et d'esprit s'efïorce égale- jnent de representer la retractation comme une resolution dictee par l'angoise de la mori dans un moment de quasi irresponsabilité. Voici la declaration faile par le T. R. doyen d'Alost a un confrère Jeudi dernier, le vicaire de service, M. l'abbé Van den Abeele, fut mandé pour exercer son saint ministère chez M. Delaforterie, oii M. l'abbé Daens avail pris ilepuis quel ques jours son domicile. II s'y rendit aussitót. M.Daecs lui manifests ledésir de se confesser et, sans autre préam bule, en conscience de la situation spéciale dans laquelle il se trouvail au point de vue ecclésiastique, il fit une declaration préalable de regret... M. Van den Abeele enten- dit la confession de M. l'abbé Daens qui manifesto ensuite Ie désir de recevoir les derniers sacrements. Ils lui furent administrés le méme soir et il les recut en pleine connais- 6ance et dans des sentiments qui firent cerlainement impression sur son entourage. De qui se composait eet entourage, monsieur le doyen II y avail Ié M. Delafbrterie, son ncveu, M. l'abbé Fonteyne, M. I'ierre Daens, Ie prétre ofiicianl et un employé de I'églisc. I'eu de temps après je me présentai chez M. l'abbé Daens. Lorsque je fusé son chevet, il me tendrt les deux mains et me dit Monsieur Ie doyen, Dieu m'a fait la gréce de m'envoyer, au seuil de la mort, sa divine lumicrej'ai coin pris que je m'étais trompée en me sépa- rantde mon évéque el en m'engageant dans une voic qui o'était point cclle que doivent suivre les prélres aslreints au veen de soumission et d'obéissance, Monseigneur, sans doutc, me pardonnera, el je vous prie d'élre auprès de .Sa Grandeur i'interpréle de mes sentiments. L'abbé Daens, me dit le chanoine Roelandls, me fit spoDi^uément cetle declaration II la fit avec une humilité qui me toucha cl me causa une joie intime d'aulanl plus profondc que je ne m'attendii* pas ce: événement. En effet, depuis longlemps, M. l'abbé Daens, n'avait plus aucune relation avec le clergc aloslois. Nous igncrions au surplus que sa santé fül aussi gravcment atleinle, et nul de nous n'avait fait auprès du malade U nibindre demarche. C'eai done sponlanémcot que M. l'abbé Daeusa fait venir Ie nrélré son chevetc'est «pontanément qu'tl a fait Ia dèciaralión prraiai/ic u'uui je »«u« *»•»-- c'est a sa «lemende formelle que les éflcremeptsde Nolri Mere la Sainle Eglise lui ont élé administrés. i Kt terminons par eet extrait d'un interview pris a l'abbé Daens par un journal liberalla Dernière Heure On accuse ceux qui vous entourent d'avoir exercé une prea8ion sur voua. C'est de ia folie ou de la méchanceté j'ai erré je me suis laissé griscr par la tribuneje reconnais avoir fait fau?se route. Le salut du peuple n'est pas dans les lultes sodales. est dans un idéal plus élevé, dans Ia foi d'abord, dans l'enifnte du maitre et de I'ouvrier ensuite. Sous l'empire d'un zèle malbeureux, el qui n a quetropduré, j'ai méconnu ces grands principes cbrétiens. J'en demande pardon a Dieu. Je cherche sur les lêvres péles Ie sourire si connu, mais il J'est éteint et voici que 1'ccil du malade s'imprègne d'une infinie tristesae, d'une insurmontablc raélancolie. Alors, demandai-j?. voire rétraction est spontanée Spontanée et libre, et si le Ciel permet a l'abiié Daens de revoir jamais Ia rue, ce sera pour y crier sa faute, mais je crois que ce bpnbeur ne lui sera pas donné, je sens ma vie s'en aller A chaque heure... Souhaitons a l'abbé Daens de pouvoir, a son tour, ramener son frère dans le chemin de la démocratie vraiment chrétienne, soumise a l'au- toritc religieuss pour tout ce qui est du ressort de celle-ci. sée ct du haut étage, un simple meneau dans celles de l'en- tresol5* construire un nouveau perron une ou deux rampes, avec un auvent soutenu par des supports en fer ou enbois; faire deux nouvelles portee êarcsurbaissó, a vee dor mant séparé; 1 conserver les clcfs des anciens ancragcs et refaire celles du rez-de-chaussée et de ('entresol, qui sonl cachées sous Ie revéteruent du mur; 5" Compléter, au pignon de l'entrée |p* piédestaux avec lions et rcmetlre les armoiries de Malinee, aecostées de deux griffons, dans le panneau circulaire au sommet de ia facade6° remetlre au pled du toil des lucarnes en pierre. mais n'en point metlre d'autres sur les versanis de la toituro, puisqu il n'y ca a jamais eu pas de niches entre les fenétres7" élevcr sur la facade du cölé de Ia Crand'Place un pignon agra- dios d'aprês d'anciens modéles exi6tant a Malines 8' sus" pendre une guulliêre volante pour recevoir les eaux du toit et ne pas établir de ebeneau passant a l'inlérieur, sous l'appui des fcnélres 9' mainlcnir Ic bailment en briques dans son clat primiliflui conserver son larmier unique sans Ic décorcr de bandes ni faire aux angles un cbainagc continu. Telles sont les propositionséormulées par l'érudil cha noine tlVan Caster. CHAMBRE DE COMMERCE ANGLO-BELGE. La Chambre de commerce Anglo-Beige, établie «i Londres, attire l'altentioa de tous les Beiges et spécialement des pouvoirs publics ainsi que de tous ceux financiers, indus tries et commercants intéressés directcmenl au dévelop- pement et a l'expansion de noire commerce 4'exporlation sur l'utilité considerable que présente pour Ie pays ('exis tence de fortes et puissantes Chambres de commerce bilges a l'étranger. Londres est lc coeur du commerce mondial et on doit comprcndre le rólc considérable que jouerait la Chambre Anglo-Beige, fondée depuis 1890, si elle avail Ie concours sé.icux et efficace de ses nationaux. Or, elle ne jouit non seulement d'aucun subside du Gouvernement, mais encore les maisons beiges, les premieres inléressées ne contri- buent en rien a son existence. Le but de celte institution est Ie dévcloppetnenl des relations commerciales cnlre l'Angleterre et la Belgique, et ('étudede loules questions de nature ale favoriser. Elle donne de plus son concours a ses souscripteurssoil en se rnettant A leur disposition comme tribunal d'arbitrage en casde différends dans leurs transactions avec le pays, soit en leur fournissanl des renseigoemenls sollicités. De plus, grace a l'obligeance de deux des membres de son Conseil federal, I'un barister anglais (avocat plaidanl) l'aulre avocat beige, die est j méme de donner sans frais des informations, lant au point de vue du droit anglais que du droit beige. Pour renseignements s'adresser a M. Ch. Godchaud, pré sident, 153, Fenchurch Street, Londres K. C., ou a M. Alb. Fabry, secrétaire général, 107, Winchester Street, Eccleston Square, Londres S. W. son co-concessionnaire M. de Pilteurs, proprièlaire d'une I partie de la surface, et que les autres apportcurs, grands I actionnaires dela Compagnie de Ressaix perdenl beau coup plus par la baisse des actions de cettc société lombces dc 2,705 francs 2,100 fr. a la suite dc son intervention a enck qu'ils ne gagnenl cn apparcnee sur leur rapport. OUE COUTERAIT la NATION ARMÉE en Belgique 1 M. Kdmond P>4Td avail, dans une leltre adresscc, il y a dix mois, au ininislre dc la Guerre, demande a celui-ci d'élablir des calculs. Lc sénateur socialislc publie dans Ic Peuple la réponse qu'il a re«;ue récemincnt. La voici Bruxelles, le 29 janvier 1907. Monsieur Ie Sénateur. Dans la discussion du proiet «les fortifications d'Anvers, auSénat.j'al été amené a indiquer sommairement Irs dépenses considerables qui résulleraient dc ('adaptation a la Belgique du svsteme militaire de la Suisse. Vous avez dit 'alors, que vous élicz trés frappé par ce3 previsions <pii vous serablaient un point négligé par les partisans de la nation armée. J'lus recenimenl vous men avez ecnt el vous m'avez demjndc, dans no but d'éclaircissement pour tout le monde, de meltre en action les moyen* d'investigalion pour établir un aperfu au«« eomplet que possible de celte situation éventuelle. Be. onnaissant, comme vous, 1 utlltté de cette elude, j en ai chargé les divers services compétents du departement dela Guerre. II résulte «ie ce travail tres complet, que I application la BH/tique du systéme militaire suisse donnerail lieu a un«* dépense exceplionnelle de 331,021,083 fr. jwiur liabil- lemt.ot. éiiuipement. armement. munitions, liarncrhe- ments. ouiifs. approvisionnemenU, etc.. el que le monlant du budget ordinaire de la Guerre serait «Ie 8fl.8G3.2AI fr. Deplus si lef modification* ui vienncntd étre volees oar le Conseil fédérsl sonl sanclionnéec el si elles étaient •nodiiaées en Belgique. il co résulterait uae augmentation JefflnS* •nouellés qul^rtórait le budget fr. Ile.'evez, Monsleor Ie Sénateur, l'rxpression de ma hauls coD»idc4*ion. |V Ministre «le ta Gijerre, IS.) A CODSB5ANT D ALKEMADE. LA RESTAURATION DE L't^OTEL-DE-VILLE DE MA LI NES. L'administration communale de Malines g'occupe de faire restaurer les vieilles facades iJe l'hótel de ville elle a fait a cette fin, dresser un avant-projet, do.nt Ia realisation entrainera une dépense de prés de cent mille francs. Disons, ce propos, qu'tin de nos epécislistes les plus esiimés, le chanoine G. Van Gaster, membre litulfire de l'Académie royale d'archéologie, préconise lee mesures auivaoles 1* Conserver le revétcment primilif des murs Ia ou il existed r«?$t*urer les parties mo lifiées en 1898et en 1713; t repUsff Ié» croi8»Uoo8 daos 'es fcuétfe# du rq-de-cbau* j LES TRUSTS. A propos d'un article publié par l'EtoOe «Le Syndicat dc defense contre les trusts», 1'Asso ciation colonnière de Belgique, adresse a ce journal la réponse suivanle, que nous nous faisons un devoir de com- muniquer a nos lecleurs .Vous n'avons pas conslitué de trustnous opposons un démenti A ceux qui le prétendent. Uu'cst-ce, en effet, qu'un trust, sinon une fusion des principaux élablissements d'une méme industrie, dans un méme pays, de telle sorte qu'il n'y ait plus qu'un seul organisme tellcment puissant qu'il régie souverainement Ie marché d'un produit, tant sous Ie rapport des quantités A fabriquer que des prix a pratiquer. Tel est Ie trust de l'acier aux EtaU-Unis et, A cólé de lui d'autres fusions moins puissantes. En Angleterre, les principaux étabUssements de fil a coudre se sont aussi groupés en un seul organisme. Des institutions de ce genre peuvent étre utiles sans'doute, mais elles peuvent aussi, a certains momenis, présenter de graves iccanvénients. lei, rien dc pareil. Lrs quarante filatures de coton du pays ont conservé leur individuality iln'ya paseu absorp- société.Les lilateurs ont jugé bon de faire cequcpraliqueni lous les industriels dans n'imporle quelle branche d'indus- trie. Ils ont fondé une association qui a pour but de a'oueuper jjes intéréts généraux de la filature. Les qu?5ll9ös 'ïUï 'cs sollicitent sont les questions de réglementation du de vocdj'ionneinent des colons et ausei, cela va de soi, la question des prix dc rente des (ilés. De temps 4 aulre, les fiiateorsse réunissent a Gand et a Bruxelles ils cxaminent l'élal du marché el se commu- niqu^Dt les renseignements qu'ils pos6édenl cpt égard eet ensemcU t}£ dpnnées leur permet d'apprécier la marche de leur industrie. II est donné connaissance des affaires Iraltérü, Pt Ia cote communiquée au journal Lc Commerce et VIndustrie reu- seigne, non pas les prix fixer, mais ceux qui ont été praliqués. Leur diversité prouve d'ailleurs péremploire: ment qu'il n'eLisle sur cc point aucune entente ou obligation. It est lout aussi inexact de prétendre qu'il y a une action concerlée au sujet des ventes failes par certains filaleun a l'exportalion. Ajoutons que de nombreux filateurs nc sont paft tneni' bres de l'Association, circonstance qui exclut, méme pour jes autres filatures, la possibilité de se livrer a des conspi ration; jnal8aines, conihïe lc eraint votre correspondant. VoilA done Ie crime de ces industrieis! lis so réunissent a l'exempie d'autres producleurs, comme les tisseurs notammenl pour c-xamicer ensemble les questions qui les intéressent. Cest IA de Ia bonne et eainc entente et nous sommes vraiment surpris que l'on trouve y reprendre, Ine observation trés rourte au sujet de la pénurie de filés de coton «lont se plalgneat quelques fabricanls de Eenaix. II y a en ce moment dans tous les pays et dans |a plupari des branches du travail une trés grande aclivitc. Le fait de la rarelé de oeriaics produils n'est pas proprc •-1 ou lel pays ou A une industrie dclermiaée j il psf pres- uue géne.""'citons» litre d'exemple, les files de lin les fonic». iMTlcmi-rlronu.:: méullurgie. Ges difilculLés surgisscnl égalenit.^! sur |es marches des files et lissus de coton. En Angleterre et cn AHcinagne clips sont méme parliculièrcmcnt vives, et les prix pratiqués dans ces pays sonl, pour certains genres, plus élevés que chez nous. Ön cite la-bas des tissages forces de thómcr, tout au moins parliellemcnt, a raison du msnque de jilés. Ce sont la des situations passagères et, si elles se produiscnl chez nous, il n'y aucun argument a en tirer contre les filateurs, JEAN DE HEBSjPTfN^p. LES CHARBONNAGES DE CAMPINE. Les actcs de Sociélé publient les staluts de ia première Société anonymcconstituée pour ('exploitation du nouveau bassin. II 6'agil des charbonnages «Ie llelchteren el «le Zolder, silués l'ouest de la réserve B, etconstilués par la réunion de deux concessions voisiocs, savoir A. La concession «lc llelchteren, 3.210 hec.jares accordée a la Sociéle de Mariemont et au baron Goffinet. B. La concession dc Zolder, 3.820 hectares accor«lée aux Sociélés de Bascoup, de Courcelles-Nord et au comle de Theux de Meylandt. Le capital de la nouvelle sociélé est fixé a 50 000 actions de 500 francs de valeua nominale dont 10 000 représentant les apporls et 20.000 souscrites en numéraire, savoir 5.000 par cbacune des trois sociélés comparantes, 4,000 par lc baron Goffinet, 1.000 par M. Raoul Warocqué, 2 ill par IaSociété d'Eelen-Asch, 304 par M. Aodré Dumont, 100 par M. Alfred Urban, 540 par M. Nestor Deulin, 372 par Evence Coppée, 3IC par Louis Jounlaiq, 5|fi par Victor Jourdain, 200 par Ie comte de Theux, 124 par (i. Kirsch, ia4 par II. de Preien, £0par P. Lippens, 75 par G. Leclercq. Ont été nommés administrateurs, le baron Aug. Goffinet, Ie comte Theux de Meylandt, Aodré Dumont, Evence Coppée, L. Hardeflpom,L, Gyinotle, A If. Urban, L. Ileuseux, G. Leclercq, R. Warocqué. Hon! nommés commissaires, C. Wauthelet J. Bolle, F.v. Coppée fils, N, Deulin, P. Lippens, L. «le Burbure, G. Vandeftueylea. M. B. Waroqué, accusé par le Peuple d'avoir f <|L $yep ges associés, un bsncfice de I GOO.fOO francs sur la conces sion da Ressaij, cé lép pgyr riQO actions nouveJlps «Ie Ressaix, cotées 2.400 fr.. r«-ril a ce journal j.oujr fqirp remar«|uer«|ue 223 de ces actions ont servi détjot< resser Les mauvais desseins de l'Allemagne. C'est sous ce litre un pen ironique que Ie Nieuwe Rotterdamsch Courant signale un article de M. ïves C.uyot dans la North A titer kan Review. L'ancien ministre fran cais insiste d'abord sur ce point que la situation maritime de l'Allemagne est des plus défarorables. Les trois ports allcmands sur la nré*' Balti<|iie Koningsbergen, Danlzig et Kiel, sonl a propreAenl parler sur un lac qui est souvent ferme par les glacés. I.e canal de l'cmpereur Guillaume, si l'on voulail lc mcllrc en élat de livrcr passage a des vais- Bcaux de guerre du type du Dreadnought, «levrait étre amélioré ct le3 hummes compétents n'cvaluenl pas la dépense a moins «le 200 millions de marks. Sur lamer du Nord, l'Allemagne a une ligne de cótes a peine de 80 milles. La situation de Hambourg et de Bréme est telle que les grands navires ne peuvent entrer a toute vapeur avec leur plein chargemenl qu'è Cuxhaven etBcr- nierhaven. Wilhemshaven, lc seul port de guerre de la cóte Nord-Ouest ne peut étre utilisé conlinuellcmcnt qu'au moven «iu dragage. Lc développement imluslrlcl de l'Allemagne s'opère sur- lout dans l'Ouesl.-dans la Westphalie et la provinccrhénane. Le long du Bliin habitent ou travaillent 16 millions d'hommes, 28 p, c. de la population de l'empire. l'armi ces 16 millions d'habitanls, il y a 2,500,000 ouvriers. Les deux provinces produisent 50 p. c. du charbon allemand. p. c. du fer, 90 p. c. du vin. Le Rhin est une rivière merveilleuse, mais son embouchure est en Hollande. C'est A Rotterdam que chargent et déchargent les grands navires Entre lesbouches de I Escaut et du Rhin, fourmillent les bateaux venaal du llhin ou y retournant. Les transports sur le Rhin par Rotterdam sont tres bon marché. Et les 22 millions de marks dépensés depuis 1879 pour l'amélic- ralion du Rhin par l'Allemagae ont surlout favorisé Rot terdam et Anvers. Les nécessités du commerce ont amené dans ces deux villes de nombreuses colonies allemandes. Et qu'on ne s'y trompe pas l'Allemagne n'est nullement satisfaite de cette emigration de ses commercants et la preuve c'est que l'empereur a tenté, mais sans succes, de déplacer vers Kmden le. mouvement des transports et de faire* de Cologne** port de mer. La plus grande rivière de l'Allemagne qui transporte un tiers du tonnage de son commerce international a pour ports de mer deux villes élrangères. C'est ce que l'empe reur d'AUemagne trouve insupportable el beaucoup de ses sujets avec lui. l'our que ie Rhin ait des villes allemandes comme ports d'occupalion,il n'y a qu'unc solution.anncxer Ia Hollande, annexer Anvers. Cette soi-disant nécessité naturelle, géographique, il ne manque pos, en Allemagne de publicistcs, «lc professeurs, pour I'cxploiter. la meltre en lumièrc. Déj;i cn 1901, «les articles en ce sens ont paru dans le Grenzbolen, et depuis les professeqrsTreitschke, Stubman, von Hal, Anton les ontappuyés et dévelopés. Le mouvement pangermaniste, la parole de l'empereur l'avenir de l'Allemagne est sur l'eau ne laisscnl pas d'élre inquiétanls. Et l'on comprend que la Hollande et Ia Belgique, devanl les évenlualités mena«;anles de l'avenir, aient songé a se rapprocher et que la Hollande ait accueilli favorablement l'idée d'une alliance. Pour conclure, 51. Vves Guyol déelarc que jamais ni la France ni l'ADgleterre ne loléreraient une annexion qui ferafl de la France une puissance de troisième ordre el de I Empereur d'AUemagne le dictateur de l'Europe. Lc journal de Rotterdam pretend que cel article n'est pas inspire par le souci des droits ct des intéréts de la Hollande et de la Belgique, mais uniquement par l'inlérét de la France. Et bien entendu, il se garde de prendre acte de Ia promesse qui lui est faite par le publiciste francais qu'on tléfendra l'indépendance de son paysil a l'air de trouver ces crainles cbimériquesmais Ia place qu'il donne a cette affaire cn téte de ses colonnes, la longue analyse qu'il fait «ie cei anrriirpjontrent que ces preoccupations ne laissent pas Ie public indifférent. 1'. Le rapport de 51 l'abbé llauslralc, inspecteur i ne bron de catéchisme en sixième. Lc doctc rapporteur fait précéder les sages avis qu'il donne dc cette reflexion trés juste ct trés suggestive Le célébre pliilosophe Jouffroy, mort en 1842, parlail un jour du cateehisme aux jeunes universitaires de Pari3 et leur «léclarait que ce petit livre contenait la solution de tonics les questions qui intéressent i'humanilé. Origine et destinée dc l'homnie, rapports de l'homme avec Dieu, devoirs de 1'homme envers ses semblables, droits de l'homme sur laCréalion... Après avoir entendu ces declarations si sinccres, si vraies ct si catégoriipics d'un pliilosophe de renom qui avail perdu la Foi, serez-vous étonnés de voir le petit caté chisme inscrit au programme de loutes nos classes, depuis ledegré inférieur de l'école primaire jusqu'è la rhétorique? 2U Lc rapport de M. l'abbé Lcmallre, professeur a Soignics L'.4poloyétique scientifü/ue et l Apoloyclique populaire. Le problcme examine par M. Lemaitrc est celui de la funnallon d'apologisles capablcs dc défendre la religion dans les rnilieux d'oü se trouve bannie Ia presence des prélres, aux temps ou leur parole suspecte reste sans écho Surlout, la conférence de M. Renkin, membre de Ia Chambre des ReprésenlantsL'Elude de la Religion ct de VA pologélique. La conférence de M. Benkin a été incontestablement Ie fait le plus saillant du Congres. lticn de moins bana! qu'un laïc vcnant parler de l'étude de la Religion et de l'Apologétique devant une assemblee composée presque lout entière «Je prélres et présidée par un évéque. A son arrivée a la tribune, dit le compte rendu, l'ora- teur est salué par d'emhousiastes ovations. Ce n'était que justice. L'étude que le P. Verest consacre a la conférence de M. Renkin rcmplil prés de quinze pages elle analyse toutes les grandes vérilés dont le vaillant conférencier s'est inspire en s'appuyant sur l'Encyclique que S. S. Pie X adressait, le 15 avril 4905, a tous les Iïvêques de l'univers calholique. Disons eneore que Ie P. Verest termine en signalaniau lecteur une étude apologétique qu'il n'hésite pas a nomraer un chef-d'oeuvre, un modéle du genre c'est la réponse adressée a un igoare libre-penseur par 51. l'abbé Van Crom- Rrugghe, professeur au Séminaire de Gand, sous le litre: La presence réellc et la Iranssubstantiation. Voilé, dit le P. Verest, de la vraie, de la bonne apolo gétique. Les lectures de ce genre soul singulièrement réconfortantes. Elles font toucher du doigl l'iavulnéra- biluédu dogme calholique; mieux encore,elles apprennent le coonailre; par le fait méme, elles forcent l'estiiner. Souscription ouverte par l'Association des Jour nalistes calhoiiques sous le haut patronage de Sa Grandeur tfgr Merciep, Archevêque de Malines, et deNN. SS. les Evêques. yiNGT-DEUXtÈME L19TE, Report des listes prècédentes >11,005.05 De Denderbodc, Aalst, 5; Naamloos, Gent, 400 Zegen pns huisgezin. Wichelen. 50; 41n" Anatole van «le Werve, 4.00; M. Conrsd v§p de Werve, 5')A la plus grande gloire de Dieu, 100; l«am. van der Linden, Goclferilingen, 200 y.' Serroels-Husschaerts, f hielt, 23AqoDymc, 4rlon, 100 Louis et Eugenie Marie BoiilaDgcr, Melen, 30 En reconnaissance d'un bon num«^ro; Alost, 50; JlmrDurnon, née l.ieot de Nismes, 200 51. cl SIme Ach. Ecman, Aalst, 50 Onbekend, id., 50 V. D. C Breken, 50 G. D. C., Mache- len, 50: I>. G,« Aalst. 80: M. D. C., id., 50: M,ne veuve Brisarff, id., 50 ken onbekend, OW)Een onbi KeqdJ 5Q0 Deux anonytües, Wavre, 100; Lé' clergé du dó'yenné de WS'.re,» *°Q S. P., ICO, Pour qttê fioilS ayons plus de bonheur, 5M"' Is. Dumou- lin, Orp-le-Grand, 20; Anonyme, Haringhe, 20; Deux families, 16 Le petit 1'aul, 5 Un oublié, 3 Pour ma guérison et le bonheur dc mon petit-fils, 5 L. R. P., 3 Pour trouver «;n post? stable, 1,50 Vive pie X, 5; Anon., ieux Dicu, 8 Cl inimicos mnctm Ecclesia; humiliare digneris, 5 Une Malinoise, enfant de Slarie, 20Klein Brui ker, Arlon, 5:0m God zegen, Gavere, 2 Zegen ons huisgezin, fleyst op «len Berg, 40 Om L. II te h»?j.°n. 5V. Adams, 5 Onbekend. Aalst, 5 Mej. Jcannelte ilaegeipan, Aalst, fQ51ej. Constance Ifacgc- man, Ninove, 40Eenedienstmeid, 2 Om gezondheid te bekomen. 5 J. 5J„ 4 E. IL van de Putte, pastoor, Oenter- hautem, 10; Voor bijzondere intentie, 2; 5 oor mijne ovprIe«lcne. Tienen. 5; II. V. mijn huisgezin zou zegenej; E. De M.,Wervicq, 2,50: B. L., 4; M. Vandeborg, Leuven, 2ó. Ensemble202.00 Total"sLmOÖ On peul adresser les souscriptions au bureau du journal ou a 51. Leon Mallié, secrétaire, 52", rue de Ia Montagnc, Bru*el!f3. Pèlerhiage d Rome. Le Pélerinage de la presse catho- Iique, dont Sa Grandeur Mgr Mercier, archevêque de .Malines a daigné. ainsi que nous Pavoor annoncé, accepter la présidcnce d'lionneur, se fera du 9 au 26 avril. iCcéraire Bruxelles. Bale, MilanVenise, Padoue, Florence, Rome (séjour du Uj au aaavn'ij, óones, traversée «lu Lac Majeur, valléedu Golhard, lac «les f)uatre-Canlons, Lucerne, Bruxelles. Excursion facultative Naples. La dqtede i'qqdjeQce pontificale sera fixée ullérieurcinent. Ce prix comprend tons Ips frais dc route, trains, hóleig, }Qjtiire8, guides^ cnlrép dés ratiseeéj etg, PAR LE Pêre VEREST, S. J. Brochure in-8" Bruxelles, Société beige de librairie. LePelit Séminaire de Bonne-Espérance a célébré d'une manièrc aussi originate que solennelle Ie soixante-quin- zième anniversaire de sa-fondation. Les 42 et 13 septcmbre 4905, dans les batiments séculaires et imposants qui l'abriteot, se sont réunis en Congrés trois cent cinquantc hommes, la plupart vouésè l'enseigncment secondaire el d'une competence iudiscu table dans les ques tions qui les concerncnt. Aussi cetle réunion a-l-elle été mieux qu'une vainc parade on y a fait «Je bonne, d'excellenle besogne. Les trsvauj de l'gttetpblée - rapports et comptes rendus des séances formeel un beau volume de 536 pages d'une lecture aussi allachanlc qu'instruc.tive. Dans la séance d'ouvcrture du Congres, 5Igr Walraven», év6|ue de Tournai, a parfaitement fait ressorlir l'impor- 43Pce «|u CppgTès et en a défini l'objet en ces lermcs c 11 est important d c^nuao! effinjuen^ l^asvigoe^etit libre a su proGtcr de la liberlé constitutionnelle, quels progrès il a pu réaliser par ses propres ressources et par ca prppré initiative; dans gu?!!? wesure il tnjvgjllé |g gramleur de la religion et ie la Patrie. J/inléressanfe éluije dq H. Verest nous fait coqnailrc «|uel«(qes pages du cucnpte-rcndu dq Cangiès qu'on ne médiiera p;s 'aaps fruit. Cic sonl Bibiiogfrnphin. gcr «ic Ia viandc, accordée ci-dcssus. On pourra cepcndani se libérer de cetle obligation, en versant dans le tronc du Carémc une aumonc, chacun sclon sa devotion et ses moyens. Cette aumóne, qui est obligatoire, pour tons ceux qui ne récilent pas les prières prescritos, sera employee en ucuvres pies, d'aprês Notre avis ct les usages rc;us dans ce Diocese. VI. Nou» accordons aux militaire» dc lout grade, a leurs femines, a leursenfants et a leursdomesliques, ainsi qu'aux autres personnes altachées dc fait au s«'rvicc militaire, la permission dc faire gras tous les jours de l'ann<;e, exceplé" le Vendredi Saint. Nous assimilons aux militaires, les gendarmes, les doua niers, les commissaires et agents de police de service aelif, les employés cn service sur les trains d*s chemin-: de frr ct sur les trams, les facteurs de la poste et les employés «les aceises en aelivité. VIL Nous croyons devoir rappcler tous Nos dioccsains que les jours de jcönc, outre le Carème, sont les Mercredis, Vendrcdis et Samcdis des Quatre-temps, les Vigilesdela Pcntccóte, dela solennilé des SS. Pierre et Paul, de l'As- somption de la Sainte-Vierce, de la Toussnint ol de Noëlct mie lous les Vendrcdis dc 1 aiuicc il «*st dcfendu de manger de la viaude, a l'exception de la Nati vilt- de Notre 'Seigneur et ia Ci'i oocisiou. lorsque cette fëte tombe un Ven dredi. VI1L Vu les circonstanccs du templet cn vertu des pouvoirs spéciaux que Notre Saint Pére Ie Papc Nous a accordés, Nous permettons a tous Nos diocésains de faire, cetle année, usage de viandc,méme plusieursfois, lesjours de Saint Marc el des Rogations. Pour les meines motifs ct cn vcrbi des mémes pouvoirs, Nous permettons jusqu'au Carème de l'année prochaine a tous Nos dioccsains, «Ie faire cgalcmcnt usage de viandc, méme plusicurs foislc jour, lous los Samedis qui ne sont pas des jours dejertne. Conformément au d«':sir du Soüverain Ponlifc, Nous engageons les fidèles, qui feronl usage de ces dispenses, a multiplier leurs bonnes oeitvres. et surtout a observer exactement le préceptc du jeöne et de l'ahstinence. IX. Nous permettons de ftire usage dc graisse fondue, au lieu de beurre, tous les jours de l'annee. Seront la présente lettre pastorale et le dispositif lus en chaire, dans les églises, chapelles publiques, communaulés rcligicuses el Coll«*ges de Notre iliocése. lis y seront et restcront affiches pendant tout Ie Carème. Donné a Gand, sous Notre scing, Notre sceau et le conlre- seing de Notre Secrétaire, le 7 fcvrier 4997. cercle D'Études. Les habitués du Cercle d'Etudes ont retrouvé vendredi soir en M. Firmin Van den Bosch, parlanl sur Brunelfère, le fio critique, le remueur d'idées et lespiriluel écrivain dont les causeriesontconquis depuis longtcinps Ie public gantois. S.t verve n a plus ce je ne sais quoi de mordant qui le disliDgiiait jadis el son esprit d'observalïon a perdu de son caractèrc guerroyeur. Aussi bien la gravité austére du sujet traité appelait-clle une note plus solennelle, et 51. Van den Bosch parait, d'ailleurs, étre devenu partisan de ce traditionalisme litlé^ rairc qui fut a la base de la doctrine de Brunetière, Le conférencier a retrace avec un rare bonheur d'e.xpres- sion, ce que fut la carrière de l'illuslre écrivain que Ia France vient de perdre. Ennemi de l'individualisme et de DE LA SITUATION LÉGALE des SUJETS OTTO- la fantaisie, en philosophic, en morale, en art, en liltéra- RZANS NON musulmans, par le comte F. VAN DEN i lure, tel fut Brunetière. STEENDE JEHAY. ministre resident du R<oi des Beiges, j Le traditionalisme l'amena a se fixer dans la critique, Vol. in-8°. Bruxelles, Société beige de librairie. el par critique Brunetière entendait settlement la critique Lc livre tionl lc litre precede est appele a rendre nn I de - comme ausciil condmciL el devait condtiirc veritable service aux jeunes diplomat» qoi arrivenl en i espril essentiellement logique a la vériie reliBicusc,a Turquie sans avoir fail de l'histoire de ce pays une étude I ise 0 "Iue- spéciale. 11 mourut en luDant pour l'Eglise, après lui avoir voué 11. lc comte 1-rederic van den Slem de Jeboy a rempli j 4 u 'le sa «neilleur de son lemps. Son influence pendant plusicurs années les fonctions de ministre chargé j ref considerable. des affaires de S. M. Ie Roi des Beiges. II a done pu recueillir j Lesaudtleurs, particulierement nombreux, quiassistaient a cette causerie briilante, n'ont pas ménagé leurs applau- Ies informations les plus récentes et les plus exaetes sur l'Empire ottoman. Get empire comprend aujourd'hui une population de 24 millions d'habilants, sans les principaulés vassales et les provinces placées sous une administration étraDgère. Un quart environ de celte population est resté réfraclaire au mahométisme el jouit de certains privileges dissemenls au sympalhique oraleur. AVANT d'-acheter un Instrument de Musique, venez entendre ceux de la Maison L. ROOMS-51AES, rue de Flandre, 6, Gand. (4505/1) SESSIONS DES CONSEILS DE MILICE. - Les séances des trois sessions des conseils «le mtiice de la concedes soit aux sujets de l'Empire qui professent une des j f,, 1 religions rcconnues par le pouvoir soüverain, soit a ceux laDdre oriëntale, pour la levée de 1907, som fixées comme qui habitent telle ou telle portion du territoire dolée d'un régime spécial. Ce que cc volume in-octavo «Ie 550 pages suppose de recherches et d'éludcs de la part de I'auteur, il est diflicilg de s'en rendre compte. Mais en parcoursnt le livre if, qui s occupe «les douse cultes ciirétiens unis a l'Eglise catho- lique romaine, oo comprend toute l'importance de l'ouvrage de M. le comte F. Van den Steen «Ie Jehay,lorsque les intéréts de ces communautés chrétiennes sont en jeu pour la defense des liberies qui leur ont élé ccnsenlies par le gouvernement ottoman. Le but de ce travail n'est autre que d'exposer avec clarlé et concision une organisation qui s'écarte nécessairement beaucoup de celledes Klats européecs, ou tous le? citoycns sont squmis 4 Iq m;hiie kii. Nos diplomate.» beiges, qui ont succédé A M. van den Steen de Jehay, lui doivent ile la gralilude pour les précieq^ renseignements que sqn Ijyre met q leur. disposition. L'ouvpage est accompagné d'une belle carte en couleurs de la Turquie d'Europe et d'Asie. oilloiels. TËxiraits du Atomteurj CONSULATS. 51. De Snick, vice-consul qdjointau consulat oeneral de Belgique A Johannesburg, a été nommé cqntjul A ïjankovy iChiaej. i 'M-Torlhonimé, vife-consul a.ljoint au consulat général dc Beloique a Cologne, a été nommé consul a Johannes burg ('transvaal). Remission honorable dps functions «Ie consul «Ie Belgi- giqué a Saint Félersbourg, a elé aceordee, sur sa demande, a ll.Charlier. Demission honorable des foaciions de consul «Ie Belgique au Callao (Pérou), a élé ?ccor«!é?, sur Si uetnautie, A M. Cqnroy. 51. Godineau a été nommé consul de Belgique a Monaco M. de Liser a élé nommé consul de Belgique 4 Praeue avec juridietion sur la Bohème, B 5I.llulIed(rea éténoiumécMüsul debelghjueaCharleslown (Etat8-uniffxi'Amér7que), 5f. llénon a élé nommé vice-consul de Belgique a Calais (France). M. Agélaslo a recu rexéqualur qui I'autcrise A exercer lesJqnptjqn8 ue cqnsql «je Qrèce a Anvers. M.GÓQSS'cns a recu ('exequatur qui l'autorise a exercer Ies fonctions de consul de la Rcpublique du Salvador a Bruxelfes. M- passera q ret.u I'e^equatqr qui l'qutorlse exercer ies fonctions ue consqi general dc la Rcpublique orientals de ('Uruguay en Belgique; avec rpgjijgcce A Anvers. keslelqol s icyu t'exeauatur qui l'autorise a exercer les fonctions de consul de la République Dominicaine a Bruges. AFFAIRES GÉNÉRALES. - 51. Stevens, dirccteuc de l'odice des classes moyennes, a été proqiu r.u crc.de de directeur général. .'h. Leden», iuspecieur-adjoint de 1'industrie. a etc promu au grade d'inspacteur. ENSEIGNEMENT MOYEN. La demission offerte nas M",e veuve Mayandon-De Pauw, régen te ei nrcfesseiir dé dessin l'école moyenne de l'Etat pour Giles e ïlaiines, est anpeptéS, NÓTARIAT. Est aCöèptée la démission de 51. Bette de ses fonctions de notaire a la residence de Wavre. CONTRIBUTIONS. M Lavaux, commis de «Hrpption de première classe A Arlon, pst aqqmtqé cqnln'deur «les contributions dircctes, qes accisès èt dé comptabiiilé «lc quatrieme classe a yir(oq. TVonvelles religienses. Pisposiitif pour lo Carème, En vertu des faciillés spéclales que nous avons replies du Saint-Siége, Nous accordons, duiaut le Caréme ile la (iré- sentc année, les dispenses suivanles I. II est permis «Ie faire usage de bcurrc et dc lajlagu, tous lesjours du Carcme. II. II est permis «lp mangor dos oeufs tous les jours, oxceplé le 5lercrcdi «les cemtres ct le Vendredi-Saint. Les personnes tenues au jertne nc peuvent en manger qu'unc seule fois le jour en dehors des uimanch'es, et ccla au rep,is principal et non a la collation ce qu'elles doivent aussi observer les aulres jours de jeitne pendant l'année, U est permis «Ie se scrvir d'cpijfs pour preparer d'autres mels lous !ea jours du Caréme, lil. Nous permettons 1'usage de la lti'IudeIesDimnn..i,„ Lundi «hJi J. „di el 8,»e* J, eba,,;;;'S „o'.""e S,e,! lc Samc.li .les giialre-temps (23 Fcvrier) el le Smneji Sa/i l U-s pcreonoes tenues au jwjne u» /.euvenlcl, S «ju une seule fo*r 1». jqqr an «dehors tics Dimanehes. cteela fl fFlrtUp llc,eaIJ 'i' ,a collation; il en est de raóme «ld bouillon ou jus «le viandc. IV. II est défondu. méme a eor.x qui peuvent faire gnas. dc manger de lq yiaifda etdu poissun dans Ic méme repas, m 56'iiétnont tous lesjours du Carème v coinpris les Ulmaücncs, mais encore tous les sim tros jours de ieano pendant l'annee. V. On ubl(gé dó réclter trois Pater et trois A re. et une rots les actcs de 1-oi, d'-Espérance, «leCharité et de Contri tion, chaque jour qu'on profitera de la permission de man- Première ct deuxième sessions réunies, destinées d l'examen des réclamations des miliciens ajournés des classes de 1904, 1905 et 1906, portés en téte des registres de tirage, ainsi que de ceux qui ont été dispenses proyi- soireinent du service, coaformóincnt a I'artieie 29 d.c ;a lot sur la miliceou par application de Partiele 5 do la loi du 21 décembre 4884, et des miliciens qui o^i concouru au tirage au sort pour Ia levée de 1997. Arrondissement de Gand-Eeclo0. - Dans Ie grand vesti bule de l'hótel de ville, a Gacd, a 9 heures du matin Le lundi 4 mars, pour les miliciens du 2" canton le inardi 3' pour les miliciens du 3e canton Ie mercredi 6, pour les miliciens du 4C canton Ie jeudi 1, pour les miliciens <hi 5C cantoD, a 9 h. 30;le pan«edi 9, pour les milicien® «lu 6; canton le lundi 41, pour les miliciens du V canton A ?0he»res le mardi 12, pour les miliciens «Ju 8" canton 'le mercredi 13, pour les miüoieBS du 9= canton le jeudi 14 pour les miliciens du 10' canton le Samedi 16. pour les milicien» du ll" canlon le lundi 18, pour les miliciens du 12 canton le mardi 19, paur les miliciens du 45° canAon le mercredi 20, pou.r jes miliciens du 14" canton. Ville de Gand, Le jeudi 21 mars, pour Tea miliciens ajournés ,de la classe de 1904Ic samedi 25, jvour les mili ciens ajournés de Ia classe de lfiOÜ»e lundi 25, pour les miliciens ajournés de la classe dc 1906 le mar,li 26, pour les insciits de l'aaaée jusqu'au n°50Q inclus et les dis penses ie mercredi 27, pour les n*504 a 600le jeudi $5, pour les n05 601 a 700le s&medi 50, pour les n°' 701 4 800 le mercredi 3 avril, pour les nM 801 a 900; !e jemti A p0u^ les nr> <101 a IjOOle samedi, 6, pour les n" 1101A 1400 le inndi 8, pour nol et suivanls. Tröisième session, destinée A décidcr sur Ie3 réclama- tious a l'égard desquelles il n'a pas été statué pendant les seasioós précédentes Arromlissement de Gand-Eeoloo. Dans la salie des séances du conseil gwumunal,è l'hótel de ville, a Gand a 9 h. du mali.M Le lundi, 45 avril, pour les miliciev*^ des Caol&Bsn*»2a 14 inclusivcmentIe mardi, 1(1 p0ur les miliciens du canlon n. 4. Dumortier C". coupons sans fTai8.Tél.l43c.(4350) les CONCERTS suivants seront joués sur Ie lviosque dc la |dace d'Armes, a l'occasion <lu Carnaval dc rn le dimanelie 10 fcïi ier, dc 1 a (i h., par l'harmunie Nijverheid cn Weieosehap^en lc lundi 11 fcvrier, de 4 a 0 h., par ('harmonie S"-Cécile le mardi 12 fcvrier de 4 a (i h„ par l'liarmonie Vooruil le diinanche' il fevner, de 1 a ij heures, par l'harmonic Kunsl in 't vermaak V'S"6 de Brabant, Gand. Pianos Harmoniums, Musique, Lutherie. (ilüS) VENTE DTMMEUBLES. - Le notaire Van Jlerre- wege a adjugé, Ie l" févriw 4907, un cabaret, d'une conte- nance de 80 m, o.» situé boulevard de Terncuzen, 70 s. G, n, JRix/bis, au prix Ue 6123francs. Le utïlaire Libkreeht a adjugé, le 25 janvier 4907, une niaisoa, d'uae eontenance de 170 m. e„ située boulevard du Uabot, 35, s. 0, n. Ik3-U3, prix de 9000 francs. Le nolaire Van Assche a adjugé, le 50 janvier 4907, 4" une horticulture et une maison, d'une eontenance de 5440 m. c. (4 serres), 62 m. c. pour la' maison, situées rue du Reaard" 41, 42, au prix de 19,200 francs; 2° 3 maisons el 4 cabaret^ d'une coDtcnanee de 358 m. e., situées rue du Poulet, 6, 8 et 40, et rue du Marleau, 42, au prix de 4 4.809 fr.3» une maison, d'une eontenance «lo 67 m. c., située Bcgynen- graeht, 52, m prtx de 10,350 francs 4° 9 maisons, d'une cqntcnance de 283 m. c., situées rue courte d'Argent F n. c, d, e, f, g et 3554 c, d, e, g, au 44,900 francs. ROELS, Soeurs. PIANOS, MUSIQCE, rue Borluut. k - AU PONT DU SNEP, OÓ »- se fnisait plus de»-'- - 'J traversée l!e la Lys ne reji^ des mois que par bachot, la passe- aujourd'hui rétablie. UN VOL CHEZ UN BIJOUTIER. II y a quelques jours, lc bijoutier l'raet, d'Alost, signala aux différents orfèvres ct :i Ia police de Ia commune, qu'on lui avait volé une bolle renfermant un grand nombre de bagues en or. Vendredi, un nommé Ch. Vande Walle, domestique de roiturier, ègc de 45 ans, présentait en vente, chez I'hor- loger Léop. Boone, rue de Brabant, i Alost, deux bagues en or. 51. Boone songea iramédiatement au vol commis ehrz son confrère et en avisa la police. A Ia suite d'une visite domiciliaire, pratiquée chez Vaa de Walle,on décou- vrit, au grenier, la bolle volée qui coatenait encore 79 an- neaux représentant une vtleur de 830 francs. and« Walle a élé arrété.

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Le Bien Public | 1907 | | pagina 2