4
M -
1
Edition
5 HLS
PROCES VAN DE VORST L'ART D'ESQUIVER LA
DES J0UTES LYONNAISES A BRUXELLES
PREMIÈRE
AGATHOPÈDESIf p_
AUX ASSISES DU BRABANT
VERS LE DENOUEMENT
DfH
QUESTION GENANTE
LE 21 JUILLET
SfSfÉÈI
lygs
LES <4 TOUR DE FRANCE ONT DONNÉ
UN SECOND ASSAUT AUX PYRÉNÉES
DE LUCHON A PERPIGNAN
AU SIECLE DU SPORT
.C
>1
LESMEÏLLEURS VELOS
VQUS LES
TPiOUVEREZ'.,
EN PARCOUPAnT NOb
PETITES ANNONCES
Dernière Heur
LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ
BRUXELLES - 52, RUE DU PONT-NEUF
22ra=ANNÉE
N° 184
ET AUTRES JOYEUX
DIMANCHE 3 JÜILLET 1927
La D8rnièr8 Eeuro
refusi
LE NUMÉRO 30 CENTIMES
de préacntcr dans erj
colonnes comme information
objective, ou article désinté-
resaé émanant de sa redac
tion, des notes tendadri'-uaet
et des tcxtes de publicité
commerciale ou financière,
payés directement ou indirec-
^^emen^parjJe^iers^^^^^^^
La magique et prodigieuse aven-
ture de la prison de Ia Santé est
appeiée, saus aucun doute, ii figu-
rer panni les mystifications célè
bres. Elle y prendra rang a cóté
de celle de Koopenick.
Mais sont-ce la de vraics mysti
fications?
II faut distinguer il y a la mys
tification sans but lucratif et la
niyslifiealion <i but lubratif. Celte
dernière, quoiqu'elle ténioigne
souvent d'un génie et d'une auda-
ce e.xlraordinaires, nous paratt
rpoins intéressante. ELle pêche
aussi contre 'la morale. Le mysl"
ficaleur de l'espfcce n'est souvent
qu'un faussaire, et la farce, sou
vent, se termine au tribunal.
Qu'il se l'asse passer pour capi-
taine a la Koepenick, alerte la gar-
nison et se fasso remeltre la caisse
du régiment, ou bicn qu il vende
au Louvre la tiare de Saitlphar-
nès, le mystificatour de l'espèee
risque de passer pour uil escroc.
Lu vraie, la bonne mystification,
celle qui partictilièrement réjouil
le peuplc beige, qui, comme on
saiiga du gout pour la zwanze,
c'cst la mystification sans malice,
sans méchanccté, la mystification
pour elle-méme, pour 1' ait.
Cellc-la. nous I'avons connue
dans tou te sa folie aux temps, dé-
jè loinlains, oü le grave académi-
cien Henier Chalon, h la tête de
ses Agalhopèdcs. mystifiait Ies
savants ainsi que ses confrères en
numismalique el tout le monde,
du resle.
A cette époque c'élait vers
1850 •flcuriss.aient a Bruxelles
plusieurs cercles, issus de Vesla-
minet Ie job mot et qui
s'appelaient les Joyeuxles Cra-
puleuxles Loloclo et les Agatho
pcdcs. Ge n'élaif pas le monde oü
i'on s'enrmie. L'auslérité, la gra-
vité n'élaient pas leur fait. lis au-
raient déridé un statistician et af-
folé un archéologue.
Les Joyeux avaient leur salon
rue des Eperonniers. lis étaient
unc vinglaine de membres, em
ployés. étudianls, avocats, artistes
ct flaneurs. Au dire do feu Louis
Hvmans, pour être admis dans
leur cercle, il fallait savoir trois
-. choscs
1" Fain?, des xavs^.
g' Jcwier d un instrument' a vent;
Ciilotler artislement des pipes.
Les Crdpüleiix on les Turcs for-
maienl tine sociéfé plus itoyslé-
ricuse et agissai'ent plus myslc-
rieusernent. Présents partout, ils
n'élaient nulle part. Leur action
s'exercait dans les salons, au con
cert, au théalre, mais toujours se-
crète ot individuelfe. Quant au Lo-
toclo, c'élait un cercle d'éerivaiiis
anonymes.
De tous ces cercles de bons vi-
vanls, ce furenl les Agalhopèdcs
qui conquirent la plus bruyanle el
Ja plus méritée des renommées.
Ils excilèrent la ouriosilé des
étrangers. Des écrivains francais
illuslres en parlèrenL avec erudi
tion et respect. Le célèbre biblio-
graphe Quérard en parle dans
ses Supcrchcrics litlcraircs; Di-
naux les cite darts son ouvrage sur
les Sociclé ba dines Alexandre
Dumas père, qui se croyail sincè-
rement un exilé politique a uru-
xelles, alors qu'il n'avail dü fuir
que ses créanciers, fut regu en
grande pompe par les Agathopè-
des-, mais fut tellemeilfc ahuri deJa
reception, qu'il n'en souffla mot
dans 'ses .Mémoires.
Les Agalhopèdcs en g'ree: aga-
thoi païdesles bons enfantsnc
vivaient,qu'ii i'élat de rnyslifica-
teurs; et connne ils étaient, pour
la plupart, des savants de qualité,
des érudits remarquables, leurs
mystifications avaient un succès
inouï qui se répérculait en Fran
ce. en Allemagne et enAngleterre.
Rappellerai-je Ie, fameux catalo
gue des livres rares et précieux,
dessé par Rcnier Chalon, et qui
fit accoürir ii Binche les bibliophi
les les plus célèbres, attirés par la
prétenduo ven to d'une collection
d'un conito de Forlsas? 11 ne s'y
trouvait mcnlionnó que des livres,
dont on connaissait lexistence,
mais A I'élat d'exemplaire unique.
Une autre fois, ils adressent aux
journaux une leltre qui porte le
cachet ofl'iciel de l'Observaloire.
Cette leltre est-écrite et signée de
la -rnain de Quélelet.- Nul ne peut
s'y trom per. Elle relate qu'un are-
cn ciel a été vu, ii minuit, clans la
direction de Koekelberg. La lellre
paratt dans la presse, fait son tour
du monde. Lc lendemain, Quételet
profeste avec véhémence conlre
cettc falsification... mais ce qu'on
L'ENGAGEMENT SUPRÈME ENTRE LA PARTIE CIVILE
L'ACCUSATION ET LA DEFENSE
Samedi, devant Ia Cour d'assi-
ses du Brabant, dans l'affairc Al-
bert Van de Vorst, les parties ont
répliqué.
Journez, avocat de la partie civile,
a le premier la parole.
En débutant, il a fait une allusion
la crise nerveure que l'accu6é a pa
avoir hier en fin d'audience; il dit que
c'était une audacieu.^ comédie.
L'avocat, ti eon tour, décrit la mal
heureusc vie quo Van de Vorst fit a e;
pauvre femme. II fait aiIu6:on au mé-
inoive qui fut produit a l'enquête en di
vorce. Un a dit que c'eet AL Van Be re
kel qui a rédigé t-e document. Un a rc-
présent-é ce témoin comme un calotii-
niateur. C'e6t peu confraternol vis-a-vis
d'un jeune avocat dont je puis dire
qu'il jouit du plus complet estime du
barreau liégeois.
D'ailleure, les éléments de ce docu
ment «~e trouvent dan6 un petit cahier
oü la victime écrivait eee impreseione
au jour le jour.
M"
Me Journez. Si voua le connaissiez,
votre système de défense eet inipardon-
nable.
e Verspeyen. Me Teehoffen a dit
que cc mémoire était écrit et eigné de
la main de la victime et j'ai dit que cela
une incorrection.
Tschoffen. Cette injure, éfant
donné de qui elle vient, ne aaurait m'at-
teindre. Depuia 29 ans, pereonne n'a pu
ine faire pareil reproche. II ne eaurait
m'atteindre venant d'un avocat qui a
menti au jury. Cet incident sera vidé
dans une autre enceinte.
M' Huysmans. Un a dit ioi que la
défense avait menti au public.
M" Tschoffen. J'ai dit que M* Vers
peyen a eciemment. al té ré des docu
ments qu'il a lus au jury. Je n'ai xien
dit de Mc Huysmans.
M" Huysmans. II faut déposer une
plainte.
Mc Journez. Je vous le conseille
M° Huysmans. Evidemment, vous
êtes eur votre terrain, a Liége.
Mc' Tschoffen. Oh! l'incident sera
vidé.
Mc' Journez reprend sa plaidoirie. II
lit te cahier oü la pauvre .femme a
écrit le malheur de sa vie. Van de Vorst
et ee6 amis, d'après de nombreux inci
dents rapportés, apparaissent comme
des déhanchés d'une rare espèce.
D'ailleure, ils disaient Nous eom-
mes des c artistes nous ne sommen
pas des gene du-peuplc.
M° Journez plaide sur un tort qui.
pour le public éloigné de mi, peut pa
ndt re un peu monotone, mais qui at-
teint directement le jury en alignant
les iunombrables iaits de mauvaise con
duite dont la jeune femme souffrit de la
part de son mari.
C'est par petites touciies successives
qu'il dépeiiit la mentalité de l'accutc.
Vest d'aiMeui-s ainsi que toutc sa plai
doirie, extrêmement aecablante, est
cons trui te.
Al0 Joumez en vient au drame.
Comment l-accusé pouvait-iü rejeter
sur la familie Llssoir le fait de la dé-
position, de son cousin Richard k I'en-
quête en divorce, puisque ce témoin tl
1 avait convoqué lui-nic-me.
Ee matin, il l'avait laieeé partir
lui faire une observation. Son père lui
ayuit d'aiüleurs dit, au diner, que cettc
deposition n'avait pas d'importanee
puisqu'eilc ne portalt pae sur des faits
cotés.
L'avocat refait, k son tour, Ia "seine
du drame, oó I accusé tira avec tant de
fermeté que les cinq balles qui tuèrent
la pauvre femme ont pénétré dans son
corps, rassemtflées dans un eepaee de
cinq centimetres de diamètre.
Le jury d'Anvere a écarté la pramé-
ditation e'est que lla vérité judiciaire
nest pas toujoure conforme a la réali-
té. La chose jugée n'est pas nécessaire-
ment la vérité.
Pour juger l'accueé, le jury n'aurait
qu a lire, ilans sa salie des délibéra-
tións, lee réponsea faites par lui dans
see interrogatoiree.
UN DOCUMENT TERRIBLE
L'avocat tennine sa plaidoirie en rap-
I>elant le proc-cs, qu'après lo MBrlrc,
Van de Vorst a fait aux parents de sa
femme ipour leur enJever I'enfant de
Jeur iillle et le faire remettre a son
père.
AIe Joumez lit, l'avis du ministère pu
blic dans cette affaire, qui est un docu
ment terrible dont 3e tribunal a confir.
mé. par 6on jugement, le eens et
porlée.
Van de Vorst, a ce moment, se tient
immobile et comme figé, en reniflant
bruyamment. il parait a nouveau être
en proie a une crise nerve use, mais
d'une lorme différente de celle d'hier.
II est porté hors de la salie. L'au-
dience eet suspendue.
Après une dizaine de minutes, 1
dienc-e est reprise L'accusé est ramené
daii6 le box.
M° Journez termine alore sa plaidoi-
rie
L'*ccusé n'a eu aiwun» ftitié. aucun
remordf. Ce n'est pas h moment d'avoir
pitié de lui.
POLONAIS CONDAMNÉS
AIoscou, Ier jujllet. Le tribunal ré-
gional de Alinsk a terminé lo pYoci-s in-
tenté a neuf espiöns polonais.
Joseph Lavitsehi, le principal accusé,
convaincu d'avoir passé plusieurs fois
la fronticre soviétique pour obtenir dos
rejjfeigneincntfi sur la dislocation des
unites de l'année rouge et d'avoir re-
cruté des agents pour lo service d'es-
pkmnage polohais, a été condamné a
mort,
.x inculpés sont condamnés a diffé-
«es peines de prison. Les deux autres
sont acquittés. Havas.
j ignore, 'e'est que Quételet est affi-
lié aux Agalhopèdcs.
Leur aciivité sa manifeste aus-
si ])ar la publiealion d'un annuai-
rc, intilulé' Annulairi agalhopé-
yiguc et saucial. Vous y appren-
Ure/. que les mombres - appellent
i coclions avec -cette devise
Amis comme cochons ct vous
Irez sur les sujets les plus graves,
jpliliques. éeonomiques, juridi-
<ues, artistiques,- numismauques,
tbs dissertations d'une bouffon-
lirie énorme, comme par exem
pt, un rapport sur cette question:
Ladultère, commis sur le mur mi
kken, peut-il être considéré corn-
u\\ ayant ito commis au domicjje
conjugal a
.Valère GILLS,-
ti -al
IE JARD1N DES SUPPL1CES
Ningpo, Ier juillct. Le générnl na-
tionaliste Fang-Hu qui, récemment, ar-
riya ii' Ningpo avoc douze bourreau'x, a
déja fait exéculer trois communistes
dont nno femm-e après les avoir soumis
au supplice du fouet, -afin d'en obtenir
des informations. Reutor.
NEIGES D'ANTAN
Londres, Ier juillct. La vente aux
enchcres des tableaux de l'cx-irnpérnlri
ce Eugenie, qui a eu lieu, aujourd'lmi,
a Londres. a réalisé la somino de quin-
ze mille livrcs sterling,
I/© portrait do l'impériatrice et des
dames de la Cour, par Winterhalter, a
été aeheté 5,750 guinées pour coniptc
du Alusée du Louvre. Havse.
KHÉMAL A CONSTANTINOPLE
Constantinople, Ier juillet. Le pré
sident de la Répubiique est arrivé dans
la soiree. Au milieu d'une ovation en
thousiaste de la population, il est des-
oendu au palaÏ6 Dolra Bagtche, oü il a
re?u les députés," les per?onna3ité6 cj-
viles et militaires et de n ombre uses dé-
légation6.
Au coure de cette reception, le prési
dent a prononcé une vibrttte allocu-
t ioax. Havas.
'VERITABLE IMPERTINENCE
MIN1STÊRIELLE
M. MAGNET TE LA SIGNALE
A M. JASi'AR
Dans desftermes mesurés,
mais s» fer- sj M. Charles
Magnet^, vice-president
du Séna!| vient d'écrire fi
M. Jaspar, pourise plaindre du
sans-gêne que CiPlains minislres
et leurs liureai^Xi apportent dans
leurs réqionses a ix uueslions par-
lemenlaires.
Nous publions inlégrolemenl,
ci-après, la lot 1 rde l'honorabto
sénatéur de Liégl. avec d'autant
plus de plai.sir, que La Dernière
lleurca différvnles rep ri s déjè,
s'est élevée cunlre cc genre de
procédés gouvernem
Monsieur le Fr«i!i
Sons la dale dn 24 m
adressé a Alonsieur
Sciences et dee Art* un
live a 1'emploi des langi
gnement public et qui
Sue
En cc« dornlers temps, sui
Ministro, certains inspected
I'enseigueinent se dotino
paiso. notamment en W.-ll
les administrations cniniim.-
elasees dan
gnement s
mand.
Dans to
nlalix.
•r Ministre.
i Hornier, j'ai
Ministre .'*s
<jp?stion rela-
••e dans i ensei-
-ait donné en flu mand c
l'ordrc do M. le
s des écolos oü
l longne fran-
ie, out on Band
"(jnelles 1
a alle-
ENLEVËS PAR PES PIRATES
Londres, ler juillct. On mande de
Shanghai a l'agence Reuter
On mande d'Ic4iang que le capitaine
américain Fislier et deux do ses subor-
donnés Chinois ont été enlevée a bord
i vapeur édlioué au large d'Iohang,
par des pirates qui réelament une ran-
<;on d» 20,000 dollars pour la liberté des
prisonniers. Reuter.
LA FIN D'UN DANGEREUX
VOYAGE
Londree. ler juillet. On mande de
Tsing-Tao a l'agence Reuter
Un groupe de vingt-cinq réfugiés du
Ho-Nan, dont quinze Beiges einpioyés
aux chemin? de for de Lung-Haï, v,i"en-
nent d'arriver. lis étaient en route de-
puis le 23 juin et leur voyage s'est ac
compli au prix de grandes difficultés.
Reuter.
ATHENES A TREMBLE
Ath.'-nes, ler juillet. Dos eecousses
sismiques réitéréee ont été ressenties
depuis iniuuit a Athènes.
Dans le Nord-Oueet do la Grèce et
dans le Pél op on èp-e, il y a des dégats,
mais on ne signalo aucune victime.
Havas.
L'INSPECTION INTERALUÉE
Berlin, 2 juillet. A l'inspection des
fortifications detruites a la frontière
oriëntale allemande, participeront la
semaine prochaine Jos attachés militai
res beiges et francais prés de leur mi
nistre respectif a Berlin. F.
LE 50= ANNIVERSAIRE DU CORPS DES POMPIERS
D'ALOST ET LE 37= ANNIVERSAIRE
DE LA FÉDÉRATI0N DES POMPIERS DE BELGIQUE
M. FRITZ DE WOLF
capitaine commandant
dea pompiers d'Alost.
Alost se prépare a reoevoir aujour-
d'hui, dimanche, de fa^on éclatante, les
différents corps des sapeure-pompiers
de Belgique et de l'étranger qui ont ré
ipon dq A son appel.
Alost est en fète k l'oeeaeion du 50=
annivereaire de eon corps de pompiers
et du .37*" annivereaire de la fondation
de la r' édération des Sapeurs-Pompiers
de Belgique, sous le patronage du roi.
A cette occasion, seront (^alement a
l'honneur l'a<ljudant Joseph de Vos,
'!e caporal De Alette Amiand, comme
co fondateure; le 6ergent De Saedeleer,
pour ses 50 ans de services, et lo com
mandant actuel. AI. Fritz lie Wolf, qui
est, depuis 25 ans, officier du corps des
pompiere d'Alost.
Douze musiques de pompiers partici
peront au cortège, qui comprendra au
delü de 3,000 pompiers en uniforme.
Un attend des délégntione des «Neder
land.sche Federatie van Brandweren
Fédération Nationale des Sapeure-Pom-
piers Francais, Svax Dobrovolneho
Hasiestva Ceskcslovenkeho (Td)éco-
Slovaquie), Professional Fire-Brigades
Association of England Association
Nationale des S ape u re-Pom p ie re du
Grand-Duché de Luxembourg, Kanto
nalen Feuerwch vereins Bom und Ba
zel et d« la Fédération Cantonoüe de
Genèvs,
s lee coles oiT. a ma connnis-
saiice. cette iiiterrcntion est produile. l'ou-
aeignemcnt est donné en francais, deriula
nombre d'amu'es, A Ia ga tie faction des
(lc Tamille qui. jauiais. ïfont formulé co
sujet la moindre réciamntioni J.es enfants
dont il a'agit connnisseat d'allleurs snffi-
samment lo francais poor reccroir eet en-
«eignement avec fruit.
L'article 20 de la fcolalre ne prévait
I'intervention de l'inspoatenr en cette ma-
tière, que dans les ca#' oü les pér es do fa
milie etercent auprês de lui un jecoars con
tre unc decision de la direction d'école.
Monsieur le Ministre vondrait-il me diro
1® Quelle» sont les écoles oü lee inspecteurs
sont intervenus pour faire créer des classes
flamandes ou allemaudes 'e
2" Quelles sont, panni ces écoles. celles
I'intervention de rinspccteur a été provorjuée
par une plainto des parents?
3" Quelles sont lee écoles de languc alle-
mande ou flamande oii Monsieur le Mi
nistre a fait intervenir les inspecteurs en
vue de faire créer des classes de langue
fraujaise?
Daus le bulletin n° 29 du 23 juin 1927,
le ministre question^, eu gni.-e de rc
poiL-e. faisarit /i'ngtivn «Cl-
Klites V
J.'eiécution de l'arti-'c 20 <1 ff Ioi «coloire
e poureuit norniaIenu*7w to-' Ja com-
ple.xité des situations, les solm ons adequa-
14 exigent uu examen minutieuz asset lone.
Tl faudra done un certain temps pour
a(K>utir, tant- dans les régiona wallonnes et
allcmandee que dans la region flamande,
mx régularisations qui «'imposant.
Vous conetaterez qtK', a unc question
précise, pertinente, el forme ne
iaieee rien a dé»irer, Monsieur le Ali-
m'.stre des Sciences ct des Art* npporle
une répense qui com-titue, a legard
d un memhre du Paiieir.rait, unc verita
ble impertinence.
Gar, en réalité, cette réponse n'a rien
de oomimin avec la qmestion q.ue j'ai
cru devoir poser, et elle témoigi.o <io Ia
rirtuosité que oeitaine rainistres <>u
leure bureaux mettent h es qui ver les
interrogation* gênante»- e'eet, jrour cer
tains, un veritable 6pirt».
Je voudrais savoir do Vous si vous
l'a,pprouvez et l'eucourn/pA el j
A L'OCCASION DES FËTES NATiONALES
UNE BELLE MANIFESTATION NAUTIQUE AU PROFIT
DES TUBERCULEUX DE LA GUERRE
SOUS LE PATRONAGE DE LA DERNIÈRE HEURE
Bruxelles va être le théatre, lc 21 juillet prochain, a Plus que trois mètres plus que deux
roflcasion des fetes nationales, d'un divertissement peu I fa y est!
tournois
bttkal.
II s'a~ t des célèbres Joutes lyonnaises que nous i
connaissoi ici que de reputation et dont nous n'cüm
le loisir de voir les exploits qu'au cinéma, pendant I
actualités
Les Joutes lyonnaises sont en somme des
semblables k ceux qui illustrèrent le moyen age.
effet, noun y retrouvons les mêmes chments pr
cipaux deux adversaires foncant I'un sur l'autre,
cc haute, de toute la vitesse que leur donne
propulsion.
Cette force qui, chez nos pèros bardés de fcr, était un
dextrier, est constituée chez les jouteurs du Rhónc par
une barqi
L affaire est terminée
versaires brusquement
a Inquelle rien ne résisle,
une pirou
IX l'espérer.
ipTimer ces
'bles
du purleinent.
e dis question*
xluitq iIduh Ie rc-
b»«s':#légi-!ative3,
i'en souviens, onÈ vuo d'évitcr
ie d'inteipel'b'ihr:-: d'intérét
dreint et pour. Hut en é|par-
met'
d'obte:
-ment de«
lelques-uns
co jeu
ifjandee de
ions préci-
cours k votre haute et, je
efficaoe intervention pour
procédés discourtois et
prestige et a la dignité du
I/>rs<jue la procédure
aux Mmist res fut introduit
glonit-irt de nos Chambr.
ce fut, je m"
la frequence
souvent, resti
gnant Je temps du Pari
les ma/adatairee en nies'
des membros du Gou
éclaircis6enients nécessai
Afais 6L les ministres ou
d'entre eux veulent ee li-
de ee dérober devant
renseigiienient6 ou d'exr'lici
see et de forme irréprocii iblcj il ne res-
ferait qu'ü rec-ourir au ev.- ür.ie, utile
souvent, mais dont il ne Divi pas abu
ser, des interi>e!'Lations, av<ic- to116 toure
inconvénieirts et conséquenet'i.
C'est pourquoi. Monsieiir W Premier
Ministre. je in'adresse il vou.-.et.je vous
prie de bien von'.oir répondr-1 aux 'rois
points qui ont fait l'objet id« nna ques
tion k votre collègue des So'eifcv* et dee
Arts, et dont le texte e=f, TO'jr<'duit au
début de la présente lettre.
Et je ne doute pas que ^051 vous fas-
ez un devoir de correction de cour
toisie de me dire, avec ex 1 litude, cc
qu'il en est de chacun d«v- .joui'.s sur
lesquelg je demande k t -e (Ofié.
Je vous en rcmercie d'av»i ee - vous
.-ie. Monsieur le Premie Ministre.
d'acréer l'assurance de m| hu- haute
onsidération
Mieux que
iointe explique le jet
Les deux équipei
taine distance.
Chaque barque, portant une diz
te a l'arrière une plate-forme suréle-
porte quelle description,
se placent, face k face
Une barque proche, dans laqueile se
•epêche le m.ifheureux vaincu
Mais parfois les choses marchent r
Les jouteurs se sont chacun touchés
force de de toutcs leurs forces, ils poussent e! 1
4»™:» i P®ndant un dixiéme de seconde règne
On a l'impression quo les deux force
it on contact, vont se neutralises I
idant. L'adversaire dont
ins rondemen
bon endroit
pliê
se tient cam pé
/igoureu
sans rampe, sur
gaiilard, arebouté solide,
L'homme se protégé la poitrine a l'qide
sin rembourré qui fait office de bouclier et
main une perche de bois flexible, la lanr.e.
M*jntenanr. voue_déV'
deux g' chevai'nré V,' "Jr"Sê
k f'eau, au moyen de la lance..,
Allons, Messieurs, êtes-vous prêts?...
Partezl
Les barques, se dirigeant l'une vers l'autre, font force
coups de rames...
Houp... nagez!
Le corps penché en avant, les dents serrées, les yeux
épiant les moindres mouvements de l'adversaire ettachant
de deviner ses projets, chaque combattant calcule en un
éclair oü il va toucher, comment il achêvera son coup,
quelle feinte il esquisseral
gravure ci- parvient, par un effort inouï, a rompre
1 une eer veur et précipiter son homme dans Ie
Des acclamations sans fin rctentissent
de rameurs. por- Pr«sent les assistants. La faconde et la rail
quclqucs pieds, '6S onl ,ti tie,ss.us t!.' cn a des spectm
oiasme qui laissc
i bords c
•ridio
et
raient révcurs nos plus -
ters de football.
'un cous- Nul doute que ces démonslv«t<'«i»-. r
tient A 1,-, loyal srns d«r"T. r'c'r 'uif O- 'ixr-im i0u
.w yhi* cue-ieu*-.
It jw J conslste, pcar 'is 77,r.ivampi<Jri«. da ioi""iAtmsnt aux ff'iM
•n«r cslui qui l'ahêera Pói/trè par'tu lperpnt, on vedettes, 4 une granae 'ète' orgir.irée
'profit des TubercUleux de la Guerro.
L» malre de Lyon déléguera pour fe reprit
[adjoint, M. Tribollet, et, dés leur arrivés a Br
jouteurs iront déposer deux palmes l'une k Ie
Soldat Inconnu, l'autre k celle de M is Cave!'.
Pnrmi les as qui feront partie du vo
Vialletet, Ravier, Collonges fiis, Thonnéri
net, Boni, Marius Schnll, Eg",er, Chauvet,
père et fils, Lectner père et fiIs, Baconnic
pin, Berthelier, Balevet, etc., etc. -- L.
lei
yage figurent
eux fils, Buisson-
Clerc, Desfétea
r, Gazel, Hcrbc-
[De notre envoyó spécial]
E'i'fapg Luchon-Porpignan, qua
vont coitrir aujourd'bui les vail-
lants routiers, est une réédition un
peu attènuéo heureusemenl
de Bayonne-Luebon.
II reste encore pn.- mal ileCols frnn-
cliir, mais ocux-ci n'out pa* i'aspérité
fanta?tiqu« du Tourmalet oi de frè-
Tours
T4>.= «port
LE DÉPART
ent ral. k Luclmn.
la mi It en l'hon
LES PARTANTS
rea.
I! était temtis('ar on re livre pae
impunément in lulte aux géants. Ou I'm
bien va arant-hier et l'hécatombe •!••-
vaincug est pour .le moins re?|x?clabi.'.
Heurensenwnt. ceux qui vont eonti-
nutr le bon combat ont fait Joure preu-
vee. La fameuae selection que nous
avions prévue cat faite.
I! ne roste plus en lieno que des as
capable* da tou* le-; pr< dipes. Et l'on
peut répéter ici l'adnge fameux Qui
peut le phis T>eut lo moins.
Auiourd'hui done va tecommencer la
i P'8"- Nic
ct
DIX-NEUF GROUPES
Equipe Nicolas Frantz
i FRANTZ. Ma mor.
DEm.'r
6 LED!
U.
Ha'
aune, eu
11* pai
mi* de leurs fati
asecz mal en po
Cette fois on
Louis MCLLHlt.
Maurice DE WAELK. 'la
DE LANNOY. Anvm>.
Equipe Moinrai
Julicn MOINEAU, ('Ui-itv
Antonin MAGNK. Gargsu
Pierre MAGNK. Gargau-1
And ré DEVACCIIELLK.
(Voyez suite, paoi
Des le débu
1'
n est pas 1
A Monsieur H-
(8.) Ch. I^agnette
Sénoteur pe Jire
Vice-Prwi'ieUt Ju S
Miöietrc.
BruxoJes,
AVIATEURS POLONAIS ATRbTÉS
Moscou, Ier juillet. .lEmx: nviont
ont alterfT"'1 Mi nek.
iclaré 1
militaire* fiolonais
Txïs a via ten rf ont d<
p.-trlis de Varsovio A d- al
Vilna afiii de rencontrer C>
?e sont perdus V
la tem-fiète.
I^*s aviateure ont été iüteri)i
P0MMES DE TERRE A BON MARCHÉ
1 relèyt
rs sur 1<- po
iix contre 31
Berlin, 2 juillet.
de la Frus.ve, le Cod
opposé, aujourd'lmi,
terre par 37
des larife douaniers sur le Éiicro par
■11 voix conlre 23.
11 a approuvé par contre !a éduction
do l'impöt sur le sucro. L» réduction
prévue e»t de 10 mark 50 par 100 kilos.
Havas,
ta
Quant
it doucen
.0 r
proche.
1 Eopaj
M Vliü'VE DHONDT (a droite), née Ie 3 juillet 1827 et dont
on va fêler nujourd'hui, a Iacghcm, le centième anniversaire.
Touj'furs alerte, la jubilaire donnera la coup d'envoi d'un
match joité en ion honneur au terrain du Football Club d'Iseghem.