4 M - 1 Edition 5 HLS PROCES VAN DE VORST L'ART D'ESQUIVER LA DES J0UTES LYONNAISES A BRUXELLES PREMIÈRE AGATHOPÈDESIf p_ AUX ASSISES DU BRABANT VERS LE DENOUEMENT DfH QUESTION GENANTE LE 21 JUILLET SfSfÉÈI lygs LES <4 TOUR DE FRANCE ONT DONNÉ UN SECOND ASSAUT AUX PYRÉNÉES DE LUCHON A PERPIGNAN AU SIECLE DU SPORT .C >1 LESMEÏLLEURS VELOS VQUS LES TPiOUVEREZ'., EN PARCOUPAnT NOb PETITES ANNONCES Dernière Heur LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ BRUXELLES - 52, RUE DU PONT-NEUF 22ra=ANNÉE N° 184 ET AUTRES JOYEUX DIMANCHE 3 JÜILLET 1927 La D8rnièr8 Eeuro refusi LE NUMÉRO 30 CENTIMES de préacntcr dans erj colonnes comme information objective, ou article désinté- resaé émanant de sa redac tion, des notes tendadri'-uaet et des tcxtes de publicité commerciale ou financière, payés directement ou indirec- ^^emen^parjJe^iers^^^^^^^ La magique et prodigieuse aven- ture de la prison de Ia Santé est appeiée, saus aucun doute, ii figu- rer panni les mystifications célè bres. Elle y prendra rang a cóté de celle de Koopenick. Mais sont-ce la de vraics mysti fications? II faut distinguer il y a la mys tification sans but lucratif et la niyslifiealion <i but lubratif. Celte dernière, quoiqu'elle ténioigne souvent d'un génie et d'une auda- ce e.xlraordinaires, nous paratt rpoins intéressante. ELle pêche aussi contre 'la morale. Le mysl" ficaleur de l'espfcce n'est souvent qu'un faussaire, et la farce, sou vent, se termine au tribunal. Qu'il se l'asse passer pour capi- taine a la Koepenick, alerte la gar- nison et se fasso remeltre la caisse du régiment, ou bicn qu il vende au Louvre la tiare de Saitlphar- nès, le mystificatour de l'espèee risque de passer pour uil escroc. Lu vraie, la bonne mystification, celle qui partictilièrement réjouil le peuplc beige, qui, comme on saiiga du gout pour la zwanze, c'cst la mystification sans malice, sans méchanccté, la mystification pour elle-méme, pour 1' ait. Cellc-la. nous I'avons connue dans tou te sa folie aux temps, dé- jè loinlains, oü le grave académi- cien Henier Chalon, h la tête de ses Agalhopèdcs. mystifiait Ies savants ainsi que ses confrères en numismalique el tout le monde, du resle. A cette époque c'élait vers 1850 •flcuriss.aient a Bruxelles plusieurs cercles, issus de Vesla- minet Ie job mot et qui s'appelaient les Joyeuxles Cra- puleuxles Loloclo et les Agatho pcdcs. Ge n'élaif pas le monde oü i'on s'enrmie. L'auslérité, la gra- vité n'élaient pas leur fait. lis au- raient déridé un statistician et af- folé un archéologue. Les Joyeux avaient leur salon rue des Eperonniers. lis étaient unc vinglaine de membres, em ployés. étudianls, avocats, artistes ct flaneurs. Au dire do feu Louis Hvmans, pour être admis dans leur cercle, il fallait savoir trois -. choscs 1" Fain?, des xavs^. g' Jcwier d un instrument' a vent; Ciilotler artislement des pipes. Les Crdpüleiix on les Turcs for- maienl tine sociéfé plus itoyslé- ricuse et agissai'ent plus myslc- rieusernent. Présents partout, ils n'élaient nulle part. Leur action s'exercait dans les salons, au con cert, au théalre, mais toujours se- crète ot individuelfe. Quant au Lo- toclo, c'élait un cercle d'éerivaiiis anonymes. De tous ces cercles de bons vi- vanls, ce furenl les Agalhopèdcs qui conquirent la plus bruyanle el Ja plus méritée des renommées. Ils excilèrent la ouriosilé des étrangers. Des écrivains francais illuslres en parlèrenL avec erudi tion et respect. Le célèbre biblio- graphe Quérard en parle dans ses Supcrchcrics litlcraircs; Di- naux les cite darts son ouvrage sur les Sociclé ba dines Alexandre Dumas père, qui se croyail sincè- rement un exilé politique a uru- xelles, alors qu'il n'avail dü fuir que ses créanciers, fut regu en grande pompe par les Agathopè- des-, mais fut tellemeilfc ahuri deJa reception, qu'il n'en souffla mot dans 'ses .Mémoires. Les Agalhopèdcs en g'ree: aga- thoi païdesles bons enfantsnc vivaient,qu'ii i'élat de rnyslifica- teurs; et connne ils étaient, pour la plupart, des savants de qualité, des érudits remarquables, leurs mystifications avaient un succès inouï qui se répérculait en Fran ce. en Allemagne et enAngleterre. Rappellerai-je Ie, fameux catalo gue des livres rares et précieux, dessé par Rcnier Chalon, et qui fit accoürir ii Binche les bibliophi les les plus célèbres, attirés par la prétenduo ven to d'une collection d'un conito de Forlsas? 11 ne s'y trouvait mcnlionnó que des livres, dont on connaissait lexistence, mais A I'élat d'exemplaire unique. Une autre fois, ils adressent aux journaux une leltre qui porte le cachet ofl'iciel de l'Observaloire. Cette leltre est-écrite et signée de la -rnain de Quélelet.- Nul ne peut s'y trom per. Elle relate qu'un are- cn ciel a été vu, ii minuit, clans la direction de Koekelberg. La lellre paratt dans la presse, fait son tour du monde. Lc lendemain, Quételet profeste avec véhémence conlre cettc falsification... mais ce qu'on L'ENGAGEMENT SUPRÈME ENTRE LA PARTIE CIVILE L'ACCUSATION ET LA DEFENSE Samedi, devant Ia Cour d'assi- ses du Brabant, dans l'affairc Al- bert Van de Vorst, les parties ont répliqué. Journez, avocat de la partie civile, a le premier la parole. En débutant, il a fait une allusion la crise nerveure que l'accu6é a pa avoir hier en fin d'audience; il dit que c'était une audacieu.^ comédie. L'avocat, ti eon tour, décrit la mal heureusc vie quo Van de Vorst fit a e; pauvre femme. II fait aiIu6:on au mé- inoive qui fut produit a l'enquête en di vorce. Un a dit que c'eet AL Van Be re kel qui a rédigé t-e document. Un a rc- présent-é ce témoin comme un calotii- niateur. C'e6t peu confraternol vis-a-vis d'un jeune avocat dont je puis dire qu'il jouit du plus complet estime du barreau liégeois. D'ailleure, les éléments de ce docu ment «~e trouvent dan6 un petit cahier oü la victime écrivait eee impreseione au jour le jour. M" Me Journez. Si voua le connaissiez, votre système de défense eet inipardon- nable. e Verspeyen. Me Teehoffen a dit que cc mémoire était écrit et eigné de la main de la victime et j'ai dit que cela une incorrection. Tschoffen. Cette injure, éfant donné de qui elle vient, ne aaurait m'at- teindre. Depuia 29 ans, pereonne n'a pu ine faire pareil reproche. II ne eaurait m'atteindre venant d'un avocat qui a menti au jury. Cet incident sera vidé dans une autre enceinte. M' Huysmans. Un a dit ioi que la défense avait menti au public. M" Tschoffen. J'ai dit que M* Vers peyen a eciemment. al té ré des docu ments qu'il a lus au jury. Je n'ai xien dit de Mc Huysmans. M" Huysmans. II faut déposer une plainte. Mc Journez. Je vous le conseille M° Huysmans. Evidemment, vous êtes eur votre terrain, a Liége. Mc' Tschoffen. Oh! l'incident sera vidé. Mc' Journez reprend sa plaidoirie. II lit te cahier oü la pauvre .femme a écrit le malheur de sa vie. Van de Vorst et ee6 amis, d'après de nombreux inci dents rapportés, apparaissent comme des déhanchés d'une rare espèce. D'ailleure, ils disaient Nous eom- mes des c artistes nous ne sommen pas des gene du-peuplc. M° Journez plaide sur un tort qui. pour le public éloigné de mi, peut pa ndt re un peu monotone, mais qui at- teint directement le jury en alignant les iunombrables iaits de mauvaise con duite dont la jeune femme souffrit de la part de son mari. C'est par petites touciies successives qu'il dépeiiit la mentalité de l'accutc. Vest d'aiMeui-s ainsi que toutc sa plai doirie, extrêmement aecablante, est cons trui te. Al0 Joumez en vient au drame. Comment l-accusé pouvait-iü rejeter sur la familie Llssoir le fait de la dé- position, de son cousin Richard k I'en- quête en divorce, puisque ce témoin tl 1 avait convoqué lui-nic-me. Ee matin, il l'avait laieeé partir lui faire une observation. Son père lui ayuit d'aiüleurs dit, au diner, que cettc deposition n'avait pas d'importanee puisqu'eilc ne portalt pae sur des faits cotés. L'avocat refait, k son tour, Ia "seine du drame, oó I accusé tira avec tant de fermeté que les cinq balles qui tuèrent la pauvre femme ont pénétré dans son corps, rassemtflées dans un eepaee de cinq centimetres de diamètre. Le jury d'Anvere a écarté la pramé- ditation e'est que lla vérité judiciaire nest pas toujoure conforme a la réali- té. La chose jugée n'est pas nécessaire- ment la vérité. Pour juger l'accueé, le jury n'aurait qu a lire, ilans sa salie des délibéra- tións, lee réponsea faites par lui dans see interrogatoiree. UN DOCUMENT TERRIBLE L'avocat tennine sa plaidoirie en rap- I>elant le proc-cs, qu'après lo MBrlrc, Van de Vorst a fait aux parents de sa femme ipour leur enJever I'enfant de Jeur iillle et le faire remettre a son père. AIe Joumez lit, l'avis du ministère pu blic dans cette affaire, qui est un docu ment terrible dont 3e tribunal a confir. mé. par 6on jugement, le eens et porlée. Van de Vorst, a ce moment, se tient immobile et comme figé, en reniflant bruyamment. il parait a nouveau être en proie a une crise nerve use, mais d'une lorme différente de celle d'hier. II est porté hors de la salie. L'au- dience eet suspendue. Après une dizaine de minutes, 1 dienc-e est reprise L'accusé est ramené daii6 le box. M° Journez termine alore sa plaidoi- rie L'*ccusé n'a eu aiwun» ftitié. aucun remordf. Ce n'est pas h moment d'avoir pitié de lui. POLONAIS CONDAMNÉS AIoscou, Ier jujllet. Le tribunal ré- gional de Alinsk a terminé lo pYoci-s in- tenté a neuf espiöns polonais. Joseph Lavitsehi, le principal accusé, convaincu d'avoir passé plusieurs fois la fronticre soviétique pour obtenir dos rejjfeigneincntfi sur la dislocation des unites de l'année rouge et d'avoir re- cruté des agents pour lo service d'es- pkmnage polohais, a été condamné a mort, .x inculpés sont condamnés a diffé- «es peines de prison. Les deux autres sont acquittés. Havas. j ignore, 'e'est que Quételet est affi- lié aux Agalhopèdcs. Leur aciivité sa manifeste aus- si ])ar la publiealion d'un annuai- rc, intilulé' Annulairi agalhopé- yiguc et saucial. Vous y appren- Ure/. que les mombres - appellent i coclions avec -cette devise Amis comme cochons ct vous Irez sur les sujets les plus graves, jpliliques. éeonomiques, juridi- <ues, artistiques,- numismauques, tbs dissertations d'une bouffon- lirie énorme, comme par exem pt, un rapport sur cette question: Ladultère, commis sur le mur mi kken, peut-il être considéré corn- u\\ ayant ito commis au domicjje conjugal a .Valère GILLS,- ti -al IE JARD1N DES SUPPL1CES Ningpo, Ier juillct. Le générnl na- tionaliste Fang-Hu qui, récemment, ar- riya ii' Ningpo avoc douze bourreau'x, a déja fait exéculer trois communistes dont nno femm-e après les avoir soumis au supplice du fouet, -afin d'en obtenir des informations. Reutor. NEIGES D'ANTAN Londres, Ier juillct. La vente aux enchcres des tableaux de l'cx-irnpérnlri ce Eugenie, qui a eu lieu, aujourd'lmi, a Londres. a réalisé la somino de quin- ze mille livrcs sterling, I/© portrait do l'impériatrice et des dames de la Cour, par Winterhalter, a été aeheté 5,750 guinées pour coniptc du Alusée du Louvre. Havse. KHÉMAL A CONSTANTINOPLE Constantinople, Ier juillet. Le pré sident de la Répubiique est arrivé dans la soiree. Au milieu d'une ovation en thousiaste de la population, il est des- oendu au palaÏ6 Dolra Bagtche, oü il a re?u les députés," les per?onna3ité6 cj- viles et militaires et de n ombre uses dé- légation6. Au coure de cette reception, le prési dent a prononcé une vibrttte allocu- t ioax. Havas. 'VERITABLE IMPERTINENCE MIN1STÊRIELLE M. MAGNET TE LA SIGNALE A M. JASi'AR Dans desftermes mesurés, mais s» fer- sj M. Charles Magnet^, vice-president du Séna!| vient d'écrire fi M. Jaspar, pourise plaindre du sans-gêne que CiPlains minislres et leurs liureai^Xi apportent dans leurs réqionses a ix uueslions par- lemenlaires. Nous publions inlégrolemenl, ci-après, la lot 1 rde l'honorabto sénatéur de Liégl. avec d'autant plus de plai.sir, que La Dernière lleurca différvnles rep ri s déjè, s'est élevée cunlre cc genre de procédés gouvernem Monsieur le Fr«i!i Sons la dale dn 24 m adressé a Alonsieur Sciences et dee Art* un live a 1'emploi des langi gnement public et qui Sue En cc« dornlers temps, sui Ministro, certains inspected I'enseigueinent se dotino paiso. notamment en W.-ll les administrations cniniim.- elasees dan gnement s mand. Dans to nlalix. •r Ministre. i Hornier, j'ai Ministre .'*s <jp?stion rela- ••e dans i ensei- -ait donné en flu mand c l'ordrc do M. le s des écolos oü l longne fran- ie, out on Band "(jnelles 1 a alle- ENLEVËS PAR PES PIRATES Londres, ler juillct. On mande de Shanghai a l'agence Reuter On mande d'Ic4iang que le capitaine américain Fislier et deux do ses subor- donnés Chinois ont été enlevée a bord i vapeur édlioué au large d'Iohang, par des pirates qui réelament une ran- <;on d» 20,000 dollars pour la liberté des prisonniers. Reuter. LA FIN D'UN DANGEREUX VOYAGE Londree. ler juillet. On mande de Tsing-Tao a l'agence Reuter Un groupe de vingt-cinq réfugiés du Ho-Nan, dont quinze Beiges einpioyés aux chemin? de for de Lung-Haï, v,i"en- nent d'arriver. lis étaient en route de- puis le 23 juin et leur voyage s'est ac compli au prix de grandes difficultés. Reuter. ATHENES A TREMBLE Ath.'-nes, ler juillet. Dos eecousses sismiques réitéréee ont été ressenties depuis iniuuit a Athènes. Dans le Nord-Oueet do la Grèce et dans le Pél op on èp-e, il y a des dégats, mais on ne signalo aucune victime. Havas. L'INSPECTION INTERALUÉE Berlin, 2 juillet. A l'inspection des fortifications detruites a la frontière oriëntale allemande, participeront la semaine prochaine Jos attachés militai res beiges et francais prés de leur mi nistre respectif a Berlin. F. LE 50= ANNIVERSAIRE DU CORPS DES POMPIERS D'ALOST ET LE 37= ANNIVERSAIRE DE LA FÉDÉRATI0N DES POMPIERS DE BELGIQUE M. FRITZ DE WOLF capitaine commandant dea pompiers d'Alost. Alost se prépare a reoevoir aujour- d'hui, dimanche, de fa^on éclatante, les différents corps des sapeure-pompiers de Belgique et de l'étranger qui ont ré ipon dq A son appel. Alost est en fète k l'oeeaeion du 50= annivereaire de eon corps de pompiers et du .37*" annivereaire de la fondation de la r' édération des Sapeurs-Pompiers de Belgique, sous le patronage du roi. A cette occasion, seront (^alement a l'honneur l'a<ljudant Joseph de Vos, '!e caporal De Alette Amiand, comme co fondateure; le 6ergent De Saedeleer, pour ses 50 ans de services, et lo com mandant actuel. AI. Fritz lie Wolf, qui est, depuis 25 ans, officier du corps des pompiere d'Alost. Douze musiques de pompiers partici peront au cortège, qui comprendra au delü de 3,000 pompiers en uniforme. Un attend des délégntione des «Neder land.sche Federatie van Brandweren Fédération Nationale des Sapeure-Pom- piers Francais, Svax Dobrovolneho Hasiestva Ceskcslovenkeho (Td)éco- Slovaquie), Professional Fire-Brigades Association of England Association Nationale des S ape u re-Pom p ie re du Grand-Duché de Luxembourg, Kanto nalen Feuerwch vereins Bom und Ba zel et d« la Fédération Cantonoüe de Genèvs, s lee coles oiT. a ma connnis- saiice. cette iiiterrcntion est produile. l'ou- aeignemcnt est donné en francais, deriula nombre d'amu'es, A Ia ga tie faction des (lc Tamille qui. jauiais. ïfont formulé co sujet la moindre réciamntioni J.es enfants dont il a'agit connnisseat d'allleurs snffi- samment lo francais poor reccroir eet en- «eignement avec fruit. L'article 20 de la fcolalre ne prévait I'intervention de l'inspoatenr en cette ma- tière, que dans les ca#' oü les pér es do fa milie etercent auprês de lui un jecoars con tre unc decision de la direction d'école. Monsieur le Ministre vondrait-il me diro 1® Quelle» sont les écoles oü lee inspecteurs sont intervenus pour faire créer des classes flamandes ou allemaudes 'e 2" Quelles sont, panni ces écoles. celles I'intervention de rinspccteur a été provorjuée par une plainto des parents? 3" Quelles sont lee écoles de languc alle- mande ou flamande oii Monsieur le Mi nistre a fait intervenir les inspecteurs en vue de faire créer des classes de langue fraujaise? Daus le bulletin n° 29 du 23 juin 1927, le ministre question^, eu gni.-e de rc poiL-e. faisarit /i'ngtivn «Cl- Klites V J.'eiécution de l'arti-'c 20 <1 ff Ioi «coloire e poureuit norniaIenu*7w to-' Ja com- ple.xité des situations, les solm ons adequa- 14 exigent uu examen minutieuz asset lone. Tl faudra done un certain temps pour a(K>utir, tant- dans les régiona wallonnes et allcmandee que dans la region flamande, mx régularisations qui «'imposant. Vous conetaterez qtK', a unc question précise, pertinente, el forme ne iaieee rien a dé»irer, Monsieur le Ali- m'.stre des Sciences ct des Art* npporle une répense qui com-titue, a legard d un memhre du Paiieir.rait, unc verita ble impertinence. Gar, en réalité, cette réponse n'a rien de oomimin avec la qmestion q.ue j'ai cru devoir poser, et elle témoigi.o <io Ia rirtuosité que oeitaine rainistres <>u leure bureaux mettent h es qui ver les interrogation* gênante»- e'eet, jrour cer tains, un veritable 6pirt». Je voudrais savoir do Vous si vous l'a,pprouvez et l'eucourn/pA el j A L'OCCASION DES FËTES NATiONALES UNE BELLE MANIFESTATION NAUTIQUE AU PROFIT DES TUBERCULEUX DE LA GUERRE SOUS LE PATRONAGE DE LA DERNIÈRE HEURE Bruxelles va être le théatre, lc 21 juillet prochain, a Plus que trois mètres plus que deux roflcasion des fetes nationales, d'un divertissement peu I fa y est! tournois bttkal. II s'a~ t des célèbres Joutes lyonnaises que nous i connaissoi ici que de reputation et dont nous n'cüm le loisir de voir les exploits qu'au cinéma, pendant I actualités Les Joutes lyonnaises sont en somme des semblables k ceux qui illustrèrent le moyen age. effet, noun y retrouvons les mêmes chments pr cipaux deux adversaires foncant I'un sur l'autre, cc haute, de toute la vitesse que leur donne propulsion. Cette force qui, chez nos pèros bardés de fcr, était un dextrier, est constituée chez les jouteurs du Rhónc par une barqi L affaire est terminée versaires brusquement a Inquelle rien ne résisle, une pirou IX l'espérer. ipTimer ces 'bles du purleinent. e dis question* xluitq iIduh Ie rc- b»«s':#légi-!ative3, i'en souviens, onÈ vuo d'évitcr ie d'inteipel'b'ihr:-: d'intérét dreint et pour. Hut en é|par- met' d'obte: -ment de« lelques-uns co jeu ifjandee de ions préci- cours k votre haute et, je efficaoe intervention pour procédés discourtois et prestige et a la dignité du I/>rs<jue la procédure aux Mmist res fut introduit glonit-irt de nos Chambr. ce fut, je m" la frequence souvent, resti gnant Je temps du Pari les ma/adatairee en nies' des membros du Gou éclaircis6enients nécessai Afais 6L les ministres ou d'entre eux veulent ee li- de ee dérober devant renseigiienient6 ou d'exr'lici see et de forme irréprocii iblcj il ne res- ferait qu'ü rec-ourir au ev.- ür.ie, utile souvent, mais dont il ne Divi pas abu ser, des interi>e!'Lations, av<ic- to116 toure inconvénieirts et conséquenet'i. C'est pourquoi. Monsieiir W Premier Ministre. je in'adresse il vou.-.et.je vous prie de bien von'.oir répondr-1 aux 'rois points qui ont fait l'objet id« nna ques tion k votre collègue des So'eifcv* et dee Arts, et dont le texte e=f, TO'jr<'duit au début de la présente lettre. Et je ne doute pas que ^051 vous fas- ez un devoir de correction de cour toisie de me dire, avec ex 1 litude, cc qu'il en est de chacun d«v- .joui'.s sur lesquelg je demande k t -e (Ofié. Je vous en rcmercie d'av»i ee - vous .-ie. Monsieur le Premie Ministre. d'acréer l'assurance de m| hu- haute onsidération Mieux que iointe explique le jet Les deux équipei taine distance. Chaque barque, portant une diz te a l'arrière une plate-forme suréle- porte quelle description, se placent, face k face Une barque proche, dans laqueile se •epêche le m.ifheureux vaincu Mais parfois les choses marchent r Les jouteurs se sont chacun touchés force de de toutcs leurs forces, ils poussent e! 1 4»™:» i P®ndant un dixiéme de seconde règne On a l'impression quo les deux force it on contact, vont se neutralises I idant. L'adversaire dont ins rondemen bon endroit pliê se tient cam pé /igoureu sans rampe, sur gaiilard, arebouté solide, L'homme se protégé la poitrine a l'qide sin rembourré qui fait office de bouclier et main une perche de bois flexible, la lanr.e. M*jntenanr. voue_déV' deux g' chevai'nré V,' "Jr"Sê k f'eau, au moyen de la lance.., Allons, Messieurs, êtes-vous prêts?... Partezl Les barques, se dirigeant l'une vers l'autre, font force coups de rames... Houp... nagez! Le corps penché en avant, les dents serrées, les yeux épiant les moindres mouvements de l'adversaire ettachant de deviner ses projets, chaque combattant calcule en un éclair oü il va toucher, comment il achêvera son coup, quelle feinte il esquisseral gravure ci- parvient, par un effort inouï, a rompre 1 une eer veur et précipiter son homme dans Ie Des acclamations sans fin rctentissent de rameurs. por- Pr«sent les assistants. La faconde et la rail quclqucs pieds, '6S onl ,ti tie,ss.us t!.' cn a des spectm oiasme qui laissc i bords c •ridio et raient révcurs nos plus - ters de football. 'un cous- Nul doute que ces démonslv«t<'«i»-. r tient A 1,-, loyal srns d«r"T. r'c'r 'uif O- 'ixr-im i0u .w yhi* cue-ieu*-. It jw J conslste, pcar 'is 77,r.ivampi<Jri«. da ioi""iAtmsnt aux ff'iM •n«r cslui qui l'ahêera Pói/trè par'tu lperpnt, on vedettes, 4 une granae 'ète' orgir.irée 'profit des TubercUleux de la Guerro. L» malre de Lyon déléguera pour fe reprit [adjoint, M. Tribollet, et, dés leur arrivés a Br jouteurs iront déposer deux palmes l'une k Ie Soldat Inconnu, l'autre k celle de M is Cave!'. Pnrmi les as qui feront partie du vo Vialletet, Ravier, Collonges fiis, Thonnéri net, Boni, Marius Schnll, Eg",er, Chauvet, père et fils, Lectner père et fiIs, Baconnic pin, Berthelier, Balevet, etc., etc. -- L. lei yage figurent eux fils, Buisson- Clerc, Desfétea r, Gazel, Hcrbc- [De notre envoyó spécial] E'i'fapg Luchon-Porpignan, qua vont coitrir aujourd'bui les vail- lants routiers, est une réédition un peu attènuéo heureusemenl de Bayonne-Luebon. II reste encore pn.- mal ileCols frnn- cliir, mais ocux-ci n'out pa* i'aspérité fanta?tiqu« du Tourmalet oi de frè- Tours T4>.= «port LE DÉPART ent ral. k Luclmn. la mi It en l'hon LES PARTANTS rea. I! était temtis('ar on re livre pae impunément in lulte aux géants. Ou I'm bien va arant-hier et l'hécatombe •!••- vaincug est pour .le moins re?|x?clabi.'. Heurensenwnt. ceux qui vont eonti- nutr le bon combat ont fait Joure preu- vee. La fameuae selection que nous avions prévue cat faite. I! ne roste plus en lieno que des as capable* da tou* le-; pr< dipes. Et l'on peut répéter ici l'adnge fameux Qui peut le phis T>eut lo moins. Auiourd'hui done va tecommencer la i P'8"- Nic ct DIX-NEUF GROUPES Equipe Nicolas Frantz i FRANTZ. Ma mor. DEm.'r 6 LED! U. Ha' aune, eu 11* pai mi* de leurs fati asecz mal en po Cette fois on Louis MCLLHlt. Maurice DE WAELK. 'la DE LANNOY. Anvm>. Equipe Moinrai Julicn MOINEAU, ('Ui-itv Antonin MAGNK. Gargsu Pierre MAGNK. Gargau-1 And ré DEVACCIIELLK. (Voyez suite, paoi Des le débu 1' n est pas 1 A Monsieur H- (8.) Ch. I^agnette Sénoteur pe Jire Vice-Prwi'ieUt Ju S Miöietrc. BruxoJes, AVIATEURS POLONAIS ATRbTÉS Moscou, Ier juillet. .lEmx: nviont ont alterfT"'1 Mi nek. iclaré 1 militaire* fiolonais Txïs a via ten rf ont d< p.-trlis de Varsovio A d- al Vilna afiii de rencontrer C> ?e sont perdus V la tem-fiète. I^*s aviateure ont été iüteri)i P0MMES DE TERRE A BON MARCHÉ 1 relèyt rs sur 1<- po iix contre 31 Berlin, 2 juillet. de la Frus.ve, le Cod opposé, aujourd'lmi, terre par 37 des larife douaniers sur le Éiicro par ■11 voix conlre 23. 11 a approuvé par contre !a éduction do l'impöt sur le sucro. L» réduction prévue e»t de 10 mark 50 par 100 kilos. Havas, ta Quant it doucen .0 r proche. 1 Eopaj M Vliü'VE DHONDT (a droite), née Ie 3 juillet 1827 et dont on va fêler nujourd'hui, a Iacghcm, le centième anniversaire. Touj'furs alerte, la jubilaire donnera la coup d'envoi d'un match joité en ion honneur au terrain du Football Club d'Iseghem.

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La Derniere Heure | 1927 | | pagina 1