VQÏÏS PAÜT-IL
Apollinaris
AVIS
Camilla FONTAINE
GLOS GRELLET söS
POUDRE OPHELIA Houbigant. parfum', u Paris.
AUGMENTATION CONSIDERABLE de ses revenus
PHARMACIE de ui BOURSE
BILLARDS OH. TOULET
PIRSON
LE GRESHAM
SPÉCIALITÉS PHARMACËÜTIQUES
NORTH'S TYPEWRITER
multiplier ses points d'observation.
avons fait pour le pays de Namur, la Hasbaye etle
Condroz.
La caille. Nous pouvons maintenant déclarer en
parfalte connaissance de cause que la caille sera rare
en 1894. Sans doute, certaines chasses ont le privilege
d'en avoir, mais en revanche, des gardes forestiers
nous disent no pas avoir encore entendu |le moindre
boute-bou-boute. Les pluies dè iuin, fróquentes et lroi-
des, compromettent l'existence des premiers nids, ot,
comme la caille recommence vers la mi-aoüt son emi
gration vers l'Afrique, si la chasse est tardive, on en
tirera peu. Elle ne serait pourtant pas tardive, la
c hasse, si le soleil que nous avions en mars voulait
Lien nous revenir. Exceptionnellement prêcoce, la
saison était fortement en avance sur les prècédentes,
mais la température actuelle déja nous fait perdre
1 ^"pm fnx!—Ce que nous disons de la caille s'appli-
que a la perdrix. Si los premières couvées ont d une
facon générale bien réussi, les secondes se trouvent
compromises par le temps pluvieux et froid dont nous
patissons. Quoi qu'il en soit, il y a beaucoup de per-
dreaux; on peut s'en assurer facilement, car a la Saint-
Jean perdreaux volant. Les chasses qui contiennent
beaucoup de seigles auront été particulièrement pri-
vilégiées cetteannée pour les perdreaux. Ces céréales
ont poussé trés vite, et une hauteur inconnue meme
dans notre contrée (il n'est pas rare de voir des tiges de
■lus de 2 mètres); aussi n'a-t-on pu que bien ïmpar-
tement arracher les mauvaises herbes qui pous-
mt a leurs pieds, et les perdrix ont été bien a 1 aise
'S ces champs. Sur ces cnasses, pas de nid gaté.
es lièvres et les lapins. Le liêvre est moins rare
l'an dernier. l'hiver lui a été favorable. Le lapin
,inue a pulluler un peu partout. II détruit et gas
beaucoup plus qu'il no consomme et cause des
mages a l'agriculture. Mais la loi du 28 février 18S2
egarde les droits et les intéréts des cultivateurs
s par les ravages de ces rongeurs; elle accordo une
unnité doüble du dommage subi. Somme toute, la
sse de 1891 dépassera la moyenne de ces dernières
iéeselle dépassera plus ou moins cette moyenne
on le plus ou moins ae soleil que juillet nous don-
ra.
Tentative de déraillement. On mande de Ton:
.res qu'une teptative criminelle a été commise samedi
soil-, vers 8 heures, sur la ligne de Tongres a Saint-
Trond. Une énorme pierre. ne pesant pas moins de
s kilogrammes avait été déposée sur le3 rails, mais
heureusement. a l'arrivée du train, le machiniste s'en
est aperqu a temps et a évité ainsi une catastrophe,
l.ajustice a été aussitót informéo et une enquête mi-
nutieuse est ouvcrte. qui, esnérons-le, aboutira.
Un drame épouvantabie a Deux-Acren. Un
mari assassinArrestation de sa femme et de son
domestique. II vient de se commettre a Deux-Acren,
prés de Lessines, un de ces crimes auxquels on a donné
le nom de passionnels Dans une maison d'assez
belle apparence, située a l'extrémitó de la commune,
liabitent ou plutót habitaient le nommé Eugène Mer
rier, agé de 48 ans. et sa femme, Elodie Declcrcq. agée
de 35 ans. qui exercaient le commerce de i charcutier.
Les époux Mercier s'étaient attaché, en raison de
leur commerce, comme gar$on charcutier, un jeune
liomme de 18 ans, nommé Joseph Pevenage, avec
lequel. s'il faut en croire la rumeur publique. l'épouse
Mercier entretenait des relations coupablcs. .Iqudi
matin, Pevenage allait annoncer a l'autorité comrau-
médecin-légiste, se sont rendus, vendredi anrès-midi.
a Souchez et y ont ouvert une enquête, de laquelle u
résulto que, 'le 12 iuin, un habitant de Souchez, un
sieur L..., vendait 4 l'hospice des incurables de cette
commune du veau glaireux qui fut servi chaud aux
pensionnaires. Le 16 juin, les restes de viande lurent
servis froids.
Les vieillards de l'hospice, qui n avaient ressenti
aucune souffrance la première fois. furent pns ce
iour-la de nausées et de voraissements violents. Mer-
credi, un pensionnairc mourait, jeudi un second, un
troisièmevendredi. Plusieursdes vieillardssont encore
en danger de mort. Le docteur Ballue, qui a uit 1 au
topsie des cadavres, a déclaré que la mort est due a
une ingestion de viande corrompue.
Un drame dans une prison. On écrit de Cler
mont-Ferrand Une double tentative de meurtre vient
d'ètre commise fl la maison centrale de Riom. Un de
tenu, nommé Bouvier, avait eu dans la journée, a
l'atelier, une violente altercation avec deux de ses co-
détenus; les gardlens ayant mis fin a la querelle, tout
semblait terminé. Le soir, les détenus se rendirent- au
dortoirBouvier, l'auteur principal de la querelle, pa-
raissait trés calme. Au milieu de la nuit, alors que
tout le monde dormait profondément. Bouvier se leva,
s'arma d'une courte barre de fer qu'il avait dissimulee
dans ses vètements, s'approcha 4 pas de loup des lits
des deux détenus avec qui il s'était disputé dans la
journée. Brandissant alors sa terrible arme, il les
'frappa violemment. A
Aux cris poussés par les victimes, les autres detenus,
réveillés en sursaut, se levèrent 4 la hate et- se préci-
pitèrent sur Bouvier, le désarraèrent et le remirent
entre les mains des gardiens qui étaient accourus. Les
blessés ont été soignés par le médecin de la maison
centrale: leurs blessures, quoifjue graves, ne mettent
pas leur vie en danger. Bouvier a été mis ïmmediate-
ment en celluie et sera déféré a la cour d'assises pour
tentative de meurtre.
Un abordage. On écrit de Cherbourg, 23 juin
Le vapeur francais Obock. de la compagnie Grosos du
Havre, capitaine Courtalou, faisant voyage pour le
Pacifique et devant relacher a Pauillac ou il avait a
prendre des passagers était parti du Havre hier a midi
avec un chargement de diverses marchandises. I. a etó
abordé hier soir. vers dix heures et demie. 4 environ
10 milles n.-n.-o. du cap de la Hogue et 6 milles d Au-
rigny par un vapeur inconnu dont on n'a pu distm-
guer la nationalité a cause de Ia brume et qui a co"™"
nué sa route après avoir donné trois coups dc sifflet.
VObock, qui jauge 3,000 tonneaux et a une machine do
900 chevaux a été aboi'dé par babord d'arrière», le
capitaine vovant son navire couler fit mettre ïmme-
diatement a Ia mer ses quatre embarcations, puis il ht
embarquer l'équipage oomposé de trentc-deux hommes
ainsi qüe six émigrahts et quatre passagers qui étaient
a bord. A onze heures et demie, le navire coulait a pic.
Les 42 naufragés ont été recueillis a trois heures du
matin, par le vapeur anglais Adencapitaine Schmitt.
vcnant de New-Haven et allant 4 Caen, qui les a debar-
qués a Cherbourg 4 cinq heures et mis a la disposition
du commissaire de l'inscription maritime de Cher
bourg. Ce dernier a ouvert une enquête et ra patriera
les naufragés au Havre. Un ouvrier charpentier,
blessé pendant le saiivetage, a été transporté 4 1 hopi-
tal maritime. On ignore le sort du navire abordeu'-.
Les pei-tes sont évaluées a plusieurs millions couvertgs
par aes assurances.
La presse en France. En résumé. Paris comp-
ï.r «,n; ion. nuvinflinnftQ ot. la rirnvince.
M. Neale; 2. Pussy;
voici les iwuiuiis -
Prix des Bleuets1. Bonjour, 4 M. Feyerick; 2. Mormou-
S6prix des Coquelicots1. Sonina, 4 M.Parmentier; 2. Bitter
Orange; 3. Talleyrand.
Prix Trazegnies 1. Wavre,
Pnx "deBoitsfort1. Anjou, a M. Wygaerts; 2. Church
Wprixncle la°Butto 1. Tnangle, 4 M. Neale; 2. Mirette;
3. Avernes II.
COURSES A FOREST. Lundi, 23 juip 2 1/2 heures.
Voici nos appreciations
Prix InvalEeune Liénart,
Prix Bolski Préféré Verstraete et Megan.
Prix Exning Church Warden et préfere Jackson.
Prix CUapelure Bitter Orange ét Thimbleby.
Prix Voilette Méteore et Lady Surprise.
Jeudi 28 juin, courses 4 Leuvain.
FRANCE. Courses au Bois de Boulogne. Dimanehe,
"^rix'de 8SÖ* 1- Quand Méme; 2. Féodale; 3. Piquette.
Prix de Buzenval 1. Mansour: 2. Medium. -
Pnx de Seine et-Marne 120,000 ir., 2,4«Xi m.) - 1. Boudoir.
Prix de Longchanips (20,000 fr., 2,400 m.)1. Aquarium;
Ravioli; 3. Pomard.
Prix de la Jonchère 1. Acoli;*. Bcissiere.
Prix de Grenelle 1. Spartacus; 2. Brocatelle.
Spert
COURSES A GROENENDAEL. -
Dimanehe, 24 juir, a
Lachen. Déclarations du 15 au 21 juin
Naissances 10 garcons et 8 Alles.
Mariages Vanden Breode, monteur en bois, a Laexen, et
Bogaerts, repasseuse, id. Dorvai. menuisier, a Laeken, et
Van Cauwenbergh, sans profession, id. Renson. cochera
Laeken, et Neys. piaueuse de bottines, id. Heyn, mar-
chand de fruits, 4 Laelten, et De Smedt. id., id.
Décés Lacquemant, 32 ans, epoux Goffln, rue Herry.
Vanhée. 41 ans, époux Meurrens, chaussêe de v ilvorde.
Boon, 62 ans. veuf Schollus. époux Heyvaert. rue Herry.-
Paradeng. 35 ans, époux Vandeput, rue Champ de 1 Eglise.
Magnée, 51 ans, epoux Mossay. chaussêe d'Anvers.
Cinq enfants au-dessous de sept ans.
Schaerbeek. Declarations du 16 au 22 >uin
Naissances11 garcons et 15 fllles.
Manages Cox, employe de commerce, a Saint-Josse ten-
Noode. er Cauwenberg. tailleuse, rue de la Chaumiere.
lonlens, vannier. rue Vanhaelen. etOlbrechU. lavandiere, a
'chaérbeek. Naudts, employé de commerce, 4 l'aris. ct
i'erwée, saus profession, rue James Watt. \an Eyck. rai-
.oitier. avenue de la Reine, et Bombaerts, negociante, a
Schaerbeek. - Rayée, plafonneur, rue des Palais, et Bau-
niet, verdurière, a Schaerbeek.
Décés Vandenhoeck. 58 ans, épouse Dekock. rue Rogier.
-IHaentjens, 89ans, veuf Gosé, rue Lefrancq. Stevenini.
44 ans, veuve Devolder, épouse Godfirnon. ruei V 3n OosV -
De Wendt, 56 ans, époux St»vaux, rue Josapbat. - f hJf-
64 ans, veuve Helsnaer. épouse Peeters, chaussêe de Roode
beek. - Biot.39 ans. époux Deroo, chaussee de Haecbt -
Puttaert, 46 ans, époux Ermans, rue \an 0ostc,r;„*8£2^L-
29 ans. épouse Seressia, rue du Lion.— Campo, ou ans, epoux
Vancamps, rue Rogier. Vranckx, b6 ans, épouse 5er
vranckx. chaussêe cfe Haecht.
Cinq enfants au-dessous de sept ans.
Saint-Gilles. Déclarations du 14 au 21 juin
Naissances 10 garcons et 5 fllles.
Mariages Hoevers, cordonnier, ruedeSuède.et Hanssens.
tailleuse, id. Malonne, employe, 4 Tubize. et Bax. sans
profession, rue Defacqz. - Tassenoe. boutiquier. rue Thêo-
5ore Verliaegen, et Vander Kerken, repasseuse, rue O u-
laume Teil.— Dumont, employé, a AnderleclU, et Dcmoubn.
sans profession, rue Joseph Claes. Groffl. tailleur, lue
Joseph Claes. et Thomas, id, rue Vandcrschrick - Mêis.
cordonnier. chaussêe de Waterlog et Vander Maften, jour-
naliére. rue de l'Eglise. - Van Buggenhoudt. plafonneur
chaussêe deForest. et Gautbier, sans proiession id.
Décès Mertens, 59 ans, épouse Larcier, rue dc Bordeaux.
Bertrand, 44 ans, veuve Durot. chaussee de Forest. -
Wittevronghel, 54 ans. époux Beaumont, rue Dethy.—Louise
Soxhlet. 73 ans. rue de Lausanne.
Six qnfantó au-dessousde septans.
St-Jossc-ten Noöde. Déclarations du 17 au 23 juin
Naissances 7 garcons et 10 fllles.
Manages Cainmaerts, camionneur, et van velthem, le-
passeuse. - Moreau. boucher, et Ambroise. servante. -
Bourlier. employé, et Suymens, sans profession. - Dwels-
hauwers. pharmacien, et Laurcys. sans P»:?f1ession---Van,di"
Berghe, cocher, et Carher. servante. wolfT, négociant, et
Dahl. bijoutière. Bury, mecanicien, et Crokaert, sans pro-
IeDéeés Govaerts, 21 ans, époux Vanderbulst, rue de la Li-
mite. - Vanderstadt, 77 ans. veuve Laureys. rue du Chenun
(ja per. Deny, 65 ans, époux Adelgeest. rue de 1 Alliance.
Boniest, 37 ans, véufvan Doorslaer, divorce Nihoul,
époux Ilavacrt. rue Ver.bist.—Coquelle. 72 ans, epoux Jansen,
rue Josaphat. Dubois. 69 ans. veuve Postel, rue de la Biet -
faisance. - Préherbre, 76 ans, veuf Janssenset Sabot, rue de
Spa Boddaer. 46 ans. veuf Stels, rue Godefroid-de-Bouillon.
Kleyn. 83 ans. veuve Boulanger. rue de Liedckerke
Quatre enfants au-dessous de sept ans.
rieurs a la France sur ce chapitr
Telephones désinfectës. On vient d'inventer en
Allemagne un petit appareil bien simple pour les tele
phones publics dans le but d'éviter les maladies que
peut répandi'e rhumidité condenséé de l'haleine. Jne
sorte d'entonnoir. fait de plusieurs disques de papier
avant un trou au milieu, est introduit dans le cornet
pour la bouche et le disqqe de dessus est enlevé et de-
chiré après chaque communication.
Iki homme heureux..— J1 est bien rare qu un
homme arrivé a l'flge mür puisse réajiser tous les
rèves qu'il a formés danssajeunesse. II y a cependant
en ce moment, en Angleterre. un homme qui semble
avoir fait un pacte avec ia fortune, qui lui accorde.
assure-t on, tout ce qu'il a leplus souhaité dans la vie:
c'cst lord Rosebery. Lord Rosebery est premier minis-
tre; on parlait naguöre de son mariage possible avec
l'une des lilies du prince de Galles; il y a quelques
iours son écurie gagnait le Derby, et voici qu il vient
'do remportcr les plus beaux succès au concours d ani-
maux gras de West-Lothian. Il a eu. en effel. le pre
mier et le second prix pour ses vaches. quatre pre
miers prix et un second prix pour ses moutons et enhu
un premier ét un second prix pour ses pores. Ou s ar-
rétera Ja chance du premier mmistre anglais f
TRIBUiVAUX
nale quo son patron s'était pendu. En méme temps, u'r'niai is^i 355 périodiques, et la province,
l'épouse Mercier se rendait chez.les ^'ns- préten- ^'n^Vcomprises 3,878,Psoit^un total de 6Ï233 jour-
StedePff SSSZ SvefSlsTsk SclteX titóntöt »»x .1» W t#"- 50l,ls
je bourgmestre arrivait chez les Mercier et pénétrait
dans la grange, oü il eut soudain devant lui un horri
ble spectacle.
Eugène Mercier gisait sur le sol au milieu d une
mare de sang; le malheureux avait cessé dc vivre et la
té te portait de nombrèuses blessures. Une corde pen-
dait a une solive, attestant qu'on avail voniu faire
oroire quo le malheureux s'était pendu -. mais le seul
examen du corps prouvait qu'il y avait eu la une lu-
gubre iniee saène.
Le parquet de Tournai fut aviso par depeche et arri
vait sur les lieux vers 4 heures après-niidi il était
<-oraposé de MM. I.oschevin. procureur du Roi, et hou.
iuge (l'inslruction. Ces messieurs étaient accompagnes
'do mèdecinslégistcs qui procédèront aussitót a 1 autop
sie du corps de Mercier. A la suite des constatations
inédicales, les magistrals fi'-ent subir un interroga-
toire trés serré a Tépouse Mercier et a son domestique,
Joseph Pevenage, ct les firent ensuite arrèt.er et con-
duire a la prison de Lessines. La nuitetant venue,
après avoir fait garder la maison pour que rien n y fut
déraugé. le parquet retourna a Tournai pour se rendre
de nouveau a Deux-Acren vendredi matin.
Les magistrats firent procédor a une minutieuse
perquisition dans la maison du crime, et on découvrit,
soigne .sement dissimulés dans un endroit retire, des
instruments ensanglantés et des linges ègaleinent
remplis de sang, ce qui est une grave présornption de
culpa bi li te a l'êgard des inculpés. Ceux-ci ont ete din-
gés dans la ïournée sur la prison de 1 ournai. lis oppo-
sent les dénégations les plus formelles a l'accusation
qui est, portéè contre eu.v.
Le parquet s'est retiré après avoir entendu de nom-
breux témoins. L'enquête se continue a'I ournai. ou
plusieurs témoins sont encore citès a coroparaitr* Ho-
vant M. lojuge d'instrqfctipn.
p -s D'aprèsdes reusoignements, 1 instrument du
crime est un maillet qui avait été caché dans une
ancienne clieminée comme il en exisle encore au vil
lage. Le maillet etait maculó de sang et, des cheveux
de la victime v adhérajent encore. Derrière un men bic.
ie matelas et les iitenes de la victime. tout ensanglan
tés, avaient été dissimulés.
On suppose done que Mercier a été frappé alors qu il
était couclié et que le cadavre a été ensuile transporté
dans la graiige. ouoii i'a trouvê. Au grenier. des vete-
'iienis de la femme, fraichement lavés, avaient cté
K-ndus pour sécher. On conspjt quo ce crime aifreux
t produit une énorme sensation dans la region. Ou
coDle que la brouille était dans le niénage depuis
e le mari avait été copdamné pour affaire de mosurs.
aire qui a. fait grand bruit eg son temps. (Courner
l'EscaiU.)
Un ex-otjicier supérienr recherché pour escro-
'i ics. Un sieur Lebrun, chef d'escadron aux dra-
is, mis a la'retraite depuis peu do lomps, s est pró
iié a Bergues. arrondissement de Dunkerque, chez
Beckelinck-Souliotte, fabricant de toile, el lui a
eroqué 500 francs dans les circonstances suivantes
■étendant avoir un achat tres important a faire, il
.ctara a M. Beekelinck qu'il lui manquait 500 francs.
uêgociant. confiant. lui avanqa la somme contre un
Liilhit qui fut protcsté a l'échéanc.e. Depuis lors M. Le
brun -u'a plus reparu. et il a quitté Ajre-sur-la Lys. sa
dernière garnison d'oi'i il venait.sans loisser d adresse.
I'our capfer la confiance dc M. Beekelinck. il a lail
vjiloir sa haute position dans l'armée, sa decoration et
sa familie, une des plus honorables de France, dont
plusieurs membres occupent une belle situation. 11
s'est Uit aussi antiquaire a la recherche d obiets d art.
Aioutons que M. Lebrun setait présenté chez
M. 'Beekelinck avec l'appui du nom duuo personne
ti ès honorable de Bergnes, qui. questionuee a ce sujet
a dédaré uu'elle neconnaissaitM. Lebrun que de nom.
paree que son fils avait servi comme marechal des
logis dans i'oscadron que commandait lescroc. La
gendarmerie reciierche activement cc dernier.
La bombe de Boulogne-sur-Mer. Un cohs
venant de Bruxelles. L enquête sur la tentative
anarchiste de Boulogne que nous avons racontée sc
poursuit avec la plus grande activité. On vient- de
saisir a la poste un petit paquet resté en souffrance,
expédié dc Bruxelles a l'adresse de l'anarchiste Cusset,
l'auteur de la tentative criminelle contre un agent de
police. Ce paquet contenait une matièrc grasso des
plus inflammables, destince évidemment a la confec-
lion d'autres engins cxplosibles.
On sait, maintenant oü l'anarchiste s est procure la
poudre. les mèches ainsi que les clous et ferrailles qui
entraient dans la composition de son engin. Cusset se
montre toujours aussi cyniquc. II n'exprime quun
regret, e'est que son attentat n'ait pas réussi.
Grave affaire d'empoisonnement dans le Pas-
de-Calais.— Trots tnorts. Une descenle du parquet
d'Arrasaeu lieu vendredi èl'hospicede Souchez,canton
jde Vimy,-Pai' suite de l'absorption de viandes mal-
Le condamiië a mort Mario. I annrcliislo de
Itoiibaiv. Cassation de l'arrct de la cour il as
sises du Aord. Merlo. l'anarchisie qui avait lrappe
d'un coup de couteau son patron, M. Florimond Cau-
chies. manutacturier a Rouoaix. avait été condamné a
mort par la cour d'assises de Douai, le 28 mai dernier.
On se rappelle que le jury avait, a l'unanimitè. signé
un recöurs en grèce en favepr du condamné. D autre
part. lc défenseur de Marlo. M'd'Hooghe, releva un cas
de cassation dans le procés et défèra rarrèt a la cour de
cassation. Dans sa dernière audience, la cour supreme
de Paris a ad mis le pourvoi et .cassé rarrèt pourvice do
forme. Marlo sera done prochainement renvové devant
une autre cour d'assises pour y etre jugé de nouveau.
Lu inédeciii mnjor dc coulrebnnde. Que faire
au soi'tir de prisöii. reieté sur le pavé parisien sans
autre argent que celui provenanl du petit pécule
amassé en prisonf C'est la question que se posait, en
avril dernier. Canivet, qui est cependant le fils d un
ancien entreposeur de tabacs a Dieppe.
La voic de l'cscroquerie lui parut indiquee; eest
assez normal pour un individu que les scrupules n ont
pas arretc upe premiere foismais le plus difficile est
Ie chpix a faire entre les différentes escroqueriesun
esprit cultivé. comme l'ètait Canivet, devait chercher
a sortir des sentier battus et éviter la banalité.
C'est ce que fit Canivet. Voici un ou deux exemples
des escroqueries qu'il a commises
Lo jour méme ue sa sonie de prison, il loua un cos
tume complet de médecin aidc-major. se rendit chez
ie premier tailleur militaire venq, et lui coinmanda
un costume complet.
Les mesures prises, Canivet, s'adressant négligeam-
mentau commereant- Mon képi est un peu fatigué;
vous voyez, il m'en faudrait un tout de suite, et aussj
un sabre d'ordonnance. Parfait. Mais au moment de
payer ces dernières acquisitions, le faux aide-niajor
feignit dc s'apercevoir qu'il n'avait plus d'argent sur
lui. - Qu'a cela ne tienne, dit le tailleur méliant; mon
frère va vous accompagner iusque chez vous, et vous
le paierez. Le coup éiajt a raoitié manqué. Canivet
pril sou parti de bonne grace, mais il lui fallait main-
tenant sc débarrasser de son compagnon.
11 l'emméne en voiture a son hotel, et il en profitc
pour laisser habilement entendre au patron de l'hötel
que son compagnon est son ordonnance. Dans sa cham-
bre, d'ailleurs.'pas d'argent non plus. et Canivet ne se
démonte pas pour si peu. C'est extraordinaire!
s'écrie t-il; mais. n'importe. je cours chez un ami.
Les voila done partis tons deux a l'école militaire, chez
un médecin-major. Fatalité. II n'est pas la. Bref. il
traine lc inallicureux négociant dans t-out Paris, a la
recherche de eet introuvable ami. Enfin, dans un café
de la gare Saiut-Lazare. Canivet s'écrie tout a coup
Ah! le voila! - Et il se précipite. laissant la son
compagnon et la voiture a payer, mais einportaut le
képi et le sabre d'ordonnance.
Une autre fois, Canivet n'avise-t-il pas un malheu
reux soldat dont los allures dénotaient une certaine
naïveté ot ne le nomma-jl pas, bon gré mal gré a la
hauto position d'ordonnance, et eet ïnfortuué eut la
simplicity de remplir eet emploi et de cirer les bottes
avec constance trois jours durant.
Ces faits et beaucoup d'autres encore ont valu a
Canivet quinze mois de prison.
Champagnes Mannel et C1*, Reims. Monopole
Ernest Plancke, Bruxelles.
Corrcspondnnce
Nous recevons de M. G. Impend la Iettre suivante,
que nous consentons a reproduire tout en faisant
remarquer a notre susceptible correspondant que les
commentaires qui le facnent ne sont pas les notres,
mais ceux de l'avocat de sa femme.
Nous avons d'ailleurs le droit absolu de reproduire
tout ce qui se dit a l'audience publique. De ce droit
nous continuerons a user.
Bruxelles, le 24 juin 1894.
Monsieur le Directeur de YÉtoile beige
Vous publiez dans votre n° 175, cn date d'hier, un compte-
rendu des débats qui ont eu beu, hier. 41 audience de la
chambre civile du tribunal de Bruxelles, en ma car
contre ma femme.
Si vous vous étiez borne 4 rendre fidêlement compte
„es débats, je n'aurais pas d'obsemtion 4 vous faire, mais
votre article est accompagné d'un exposé inexact et de com
mentaires outrageants et odieux pour mon honneur.
Je protestc bautement contre de pareilles allègations. Je
ne puis entrer dans la discussion d>s faits. La cause est "on
dante devant le tribunal et c'est a I» justice a prononcer.
Vous comprendrez done ma réserve. Je vous prie et vous
requiersaü besoin d'insérer la présente protestation dans
voire plus pi-ocljain numero. 0U1LLAUUE ,MpENS
ancien capitaine du génie de l'armée be'ge.
Etat civil
BRUXELLES.—Naissances, déclarations du 16 au 22 juin
ifanoges8;1 Lei our" tourneu r en (er, a St-Gilles, et Devrcert,
tailleuse, rue Bodeghem. - Leveque, employe, rue Notre-
Seigheur, et Sermon, tailleuse, rua Ohnstinc. Lie tart, ne-
cocJant, rue de Ia Madeleine, et Albert, demoiselle de ma-
onsin, 4 Liége. - Peuséns. tireur ?e vin, rüe du Slarché-au-
5harbon, et Sauvage. lingére- 'd- t Rassart tailleur, rue de
l-i spnne ot Vlov-man. id.» iel. bamson, tapissiei. rue ue i
la Cuiller, et Groven. tailleuse, id. - Staling, bandagiste, rue j jc;s ia Tentation; Kern^sse moderne,
des Alexiens, et Z'Hikeus, perleus-, id. - Timmermans, me- mUSEE CASTAN lp. du Nord).
nuisier. a St-Gilics. et Provost,
Vanschepjjaf'
ten-Nopde. et w -- -
bussche. cocher, ruc 1u Bois-Sauv; ge. ct Gliesquière,
dc chambre. boulevard Anspach. f Vanderseliueren, plom-
bier. rue Van Artevelde. et Barb gr. servante. id-- V»iv
lierdc. imprimeur. impasse des tttriers et vanbelegbem.
lournalière. rue des Ménages. erbist. cjepc de jwtaire.
rue St-Ghislain. et Denevc. ta:!lcu:r, rug Blues. - vajisteei.-
here, eniplové, rue Terre-Neuve. t Decraecker, repasseuse,
a Ixelles. Barlholomé, tailleur, ;uede 1 Kpargpe. et Chr s-
tiaans, journaliêre. rue de l'Abattq f.- Caron. cliaufreuirue
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