Cerci.es et Sociétés.
A noire ton oncle Le Bien Public
ECHOS
IL TAUT LE REDfRE
A VERVIERS
Semaine parlementaire.
LA JUSTICE SOCIALE
Moulinasse pariera Moulinasse se
Nous lo tenons !".\ous ne le laclioris
cette foi;
montroi
pas
Suivanl sa laclique l'ainilièic, il aura beau
tournei-el se reioumer, cela nouses! égal.
Nous soiïiincs préveiius. II louriie depuis
i|u"il est né. Dans Moulinasse. il y a nioulin.
dirail VictoP Hugo.
Nous voulons inonlrer de faqon plus êcla-
taufe encore qu'avant lout.avaut moulin, dans
Moulinasse il y a moule... Christian.
Le Bieii Public dénonce a Tindignalion de
ses abonnés el du monde, en son numéro du
28 f'ëvrier, de nouveaux exploits du Sultan
rouge. Ces! en Macëdoine, celle l'ois, el tou-
jours sur ses sujels cbréliens qu'opêre Sa Hau-
lesse. Allég'uaril la dêcouverle d'un dépot
d'armesel de dynamite, les ingénieux lorlion-
naires a la solde d'Ahd ui-Ham id se soul.
diverlis, une l'ois de plus, en lorluranl de
faqons var-iëes les habitants d'un certain nom-
bre de villages, dans, le vilayet do Ivossovo
loiiguos pendaisons par les pieds ou les mains,
jambes broyécs, Hagel lat ions, pieds chanties,
chairs arrachées par lambcaux, morceaux de
bois point us délicalenieul inlroduils soiis les
ongles, Iers rouges onlbncés dans les bouches
hurlantes, mutilations diverses el viols tel
est le programme trés incomplel des horreurs
infligées a des populations don't Tunique tort
est peul ètrc de ne pas massacrer, a la tin, Ie
Massacreur.
Le Uien Public assure que les bourreaux
obliendronl, pour prix de leur zéle,de l'avan-
cement, attendu que le massacre el les tor
tures sonl et rostent la base des procédés gou-
vernementaux de laTurquie
"est ce que nous avons dit naguére, en des
circonslances que l'ou n'a pas. oubliëes; el le
Dien Publicalors, jugea nos indignations
inopportunes. Nous sublines sesremontrances.
Qu'il subisse, a sou tour les nölres. Des
articles com me celui du Uien Public sont, en
efïet, d'un donquicliollisme aussr perilleux que
démodë, cl alavmeul grande ment l'Epicerie
beige, laquelle, comme on sail, a des intéréts
considerables en Turquie. Co ifesl point pour
permet I re a des Delges. parfailemeul désinlê-
ressés dans ia question, de jeler les hauls cris
a propos de queiques incnues vexations iitfli-
gét? aux chrétier.s de Macédoine, que I on a
«CTX.C
Hi/a. (|iii avait, plus que nous, on en convien-
dra, le droit de crier les clameurs de Tespéce
imporluneiit Abdul Hamid. quelle que soil la
langde en laquelle on les pousse, el ce n'esi
pas paree que leur auteur est M. Yorspeyen
qu'ellcs compromellent moins le commerce.
Le Uien Public ferail bicn d'abandonner
aux poel es lo souci de s'inimixer dans ('admi
nistration inférieure de l'empire Ottoman.
Q.u'il soil pratique, lui, et posilif, comme il
sied aux geus sérieux. On l a dit a la Chambre
et nous le répêlons a vee el le les all'aires
priment l'buraanilé. X.
derniéres annécs rendu au pays de sérieux
ser\ iocs.
Tout cependanl n'a pas ètë Tailloin (b ié.
En matiére de service militaire; en matjiére
d'impóts; en matiére de protection ouvrièiv
-en maliëred'inslruclioii primaire; en d'aiiircs
maliëres encore: de grandes iniquilës subsi
stent el la fraction des catholiques qui veuleiil
malgré tout rosier rivés a leur rocber conii-
nuent a opposer une resistance désespérée cl
tèlue cpntre los mesures dont' lou's les esprits
éclairès chéz nos voisins el clioz nous récon-
naissent Timpérieuse nëeessité.
Dans ces condit ions, plus que jamais appa-
rait nécessaire '.'existence d'un groupeiin ic
jeune, fortement organjsé, poursuivant a
travers Tindill'ërencè des uns, commé deyanl
l'lioslilité déclarée des aulres, la réalisaiioii
d'un programme polilique sérieux, inspiré
par l'idée «le justice et basé sur l'élude des
fails économiques.
Plus que jamais, a noire époque, oi la
masse du peuple ressenl plus vivernehi sa
misère et la distance qui le sèpaye dfi&pri\i!é-
giés, ot oil ayant perdu, pour uiiegrande part.
la resignation, il se révolte devant I'ainer-
tume de la situation, qui lui est faite. jl
nécessaire d'aller a lui el de lui faire ent re
voir Tespéranco.
Plus que jamais il est nécessaire de lui ïrmii-
trer que sa condition nialèrielle el. morale
peul el doit s'améliorer.
M. l'abbé Pottier reprè-
I isles les démocralos ver-
deviendrait candidal.
1(wón caHiotlqut:
'irlail sur la mèili
Cu ISUS. M. Gobli
d niocrate.
NSi une- parcille combinaison roussissait, il
aii dëmontrè qu'on berne les dèinoerates
erviêlois sous prétexte d'alliauce.
Que M. Goblet, soil candidal sur la lisle
■''alliance, nous le soiibailons vivemeni et sin-
eêrenient, ma is qu'on reorganise pas des
autonomics pour rire, n'est-ce pas el qu'on
'K-o les soi iélës démocraliqués de Yerviers
•■ésj^ner libreiiieni l'bommede leur cboix.
Ge n'est pi
ainsi. C'est
tlaller la masse que de pa
•onformer a l'esprit cl ii la
Les elections pour le Gonscil de pru-
'tioinmes du canton de Scliaerbeek auront
en dimanclie 13 mars prochain. L'l'nioti
icijuicraUquc lulle avec line lisle compléte
omposée comme suil
Candidats Ouvriers.
Categorie A. j Yandervoésl Pierre,
Denréqs aliment, j Dillen Joseph.
Categorie 15. Darras Arthur,
ndiislr. du batiui- Gilmonl Joseph.
Categorie C. \'andervoort Henri.
Dois. DoBroiix Alplionse,
Categorie D. De Goninck Jean.
Métaux. Aerls Jacques,
Gatégorik E. Doom Philiberl,
Degraeve Louis,
Festraels Louis.
parole a ce Gongrés póury cxpctëfep Torgani-
salion des groupes de jeunesse calhqlique dans
leurs pays. Pour la BcUjiqueM. Carton de
Wiart, repi-êsontaiit. Pour la Suisse, M. le
Ha roti de Monlenaeh, président de la jeunesse
calholique Suisse.
de
Prod, chimiques.
Categories F.
parole ,1b rEvaiigilo qwi commands d'aller in.lusli-ies diverses. j Scliroolils Jcao,
le inalheureux, de le consoler, de Ie
réconforter, non pas seulement en lui aban-
donnanl les mielies tombanl d'une table somp-
tueusement servie, mais en le traitanl com o
un ami et un frére, comme un égal.
Le devoir du calholique est de montrer it
Touvrier, trop souvent laissé a .lui-mèuie.
découragé, désospéré el, par cela mèiue,
poussé parl'ois aux pires excés, que son
inlérèl n'est pas d'aller vers les partis réveiii-
tionnaires, que TobsèrvanceTranche des pi in-
cipes de la religion par les uns el par les aul re.-,
peut seule assurer la paix el faire régnëj' ia
justice.
Malbeureusemenl, dans le camp catholicjue.
on pai mi ses allies, il en «\sl dont la pré<»ccu- I
paliou unique est d<- cusei-ver ce qu ils possé-
ilenl. lis sont catholiques de nom: ils u'onl
M. Firmin Vanden Bosch vient de publier
sous ce litre Essais dc critique cat!\fjliquc.
un livre remarquablc a lous les pui nis de
"ue et du plus haul inlérèl. Nous ne
"uvniis aujourd'liui en donner la critique,
u Tabondance de matiêres du présent numé
ro. Nous on. donnerons le coinple-rendu
'imaiiche. Mais dés mainlenaul nous recom-
uandons ce livre a l'alleulion de nos lecleurs.
N'oiis lesengageons vivemeni a se le procurer.
:*est un des plus sérieux, des plus complets
t des mieux écrils de la critique littéraire
nod"rhe. El qui pillis est, c ost Toiuvrè d'un
ilboljque. L.
ogee tarit ai
i littérature niodeni
point de v ue litlér
hrélien
<Nlité par Sitter a
y est do
Maison des ouvriers Coueonlia
Locquehgliien. 24. Bruxellcs.
Mardi S Mars, a S I 2 hëuresdu soir, séance
uieusueile.
Onlrcdu jour 1' Paiemenl des colisations;
2" Admission de nouveaux membres: 3" Confé
rence par M. Gh. Brants: sujet Mulualité:
-4" Réponse a la circulaire de Ia Ligue
démo'cratique5° Divers.
Secours mutuel. Dimanclie 0 Mars el
Dimanclie 3 avril. a 8 héurcsdu soir. Bois.
Lundi 7 mars, a 7 I 2 lieu res du soir.
Employés. Mereredi 9 mars. ;i 1) beu ros du
soir. Tailleurs. Dimanclie 13 mars, a
8 lieures du soir. Cordon uiers. Diniaiiche
13 mars. a 8 lieures du soir. Commerce
Transport. Dimanclie 13 mars. a 8 lieures
du soir.
Diinanche 20 mars, ia Corporation du liofs
célèbrera sa fèle palronale. A cette occasion,
une Messe sera dile a 11 lieures en l'églisedes
SS. Michel et Gudule.
Lr Secrétaire, I.e PrévSt, Le President,
L. Claus. Ant. Logé. Ch. Mousset.
la liet
BIBLIOGRAPHIE
A lire le numéro «lo mars de
génerale qui vient de paraitre.
Plusieurs notices sociologiques. Notam-
ment Tm si!nation agraire en Alien/ague,
par M. G. Yanderi Dossehe: Les UniOiis pro-
/'rssitiitiicl.'es decant ia Chambre, par M. Ed.
Yander Smissen. Trés inléressautes égale-
menl, les broniques arlisliquc. littéraire et
sociale.
Sociélé générale de Librairie, 10, rue
Treurenberg, Binixelles. Par an I2frs.
Signalons dans Lu Lulle de fèvrier un
conté de Paul Musscbe le Uruci/ic et un
article, «lu mèiüe sur le récent congrès
littéraire.
Leur role unique est
marebe «*n avant. Si I
prèfér
«Ie
•ent
La dernière période gouvernemenlale inau-
gurée. en 188-i marquei-a cerlaineiuent dans
l'histoire du pays par le caraclére nouveau
de la politique calholique.
Grace a Dien nous ne sommes plus cxclu-
sivement conservateurs, syslémaliquement
ennemis de loule innovation, a priori lioslile
ii tout pas en avant.
II s'est trouvé parmi les parlementaires
catholiques, avant mème que les circon
slances eussent amerié la conslilulion, au sein
de uotre parli, du groupc democratiipie, des
hommes d'intelligence el «1'éiiergie, dom's
d'une qualitè qui,nous parait-il, avail quelque
peu manqué a leurs prédécesseurs l'esprit
d'observalion et d'initiative.
Ils ont compris les Beernaert, les Lejeune
que le réle d'une niajorilé calholique n'ólait
pas seulement de défendre l'ordre en opposant
une resistance désespéi-ée a toute ï-evendi-
calion quelconque; ils ont compris que, ii cólè
de désiderata absurdes et formulés unique-
ment en maniére d'opposilion, il y en avait
d'autres legitimes, justes, auxquels Tintérèl
mème du parli aulaiit'que Téquité et Tliuiiia-
nilé, base du chrislianisme, commandail de
faire droit.
Telles les lois de protection ouvrière; les
innovations en matiére de droit pénal; i'amé-
lioralion de la condition des employés do
l'Etat.
C'est cette niarclievers un progrés intelli
gent qui a rendu Texistence d'un ministère
calholique possible et populaire en Belgique.
Les Chambres catholiques ont done dans ces j
dans la
us haute
n'est
buur be, lant |ii<.
nioisi-sure que «Ie faire un pas.
Nous avons une conception p!
Tespril calholique. Calholique
synonyme de niommitié. Calholique, dans G-
sens vrai el glorieux du uiol.désigne Thoniinr
qui dans tons les domaines, dans l'arl el dan.-
la science, voul roster au premier rang pour
prouver la vil,ilité el la puissance de sa n
gion, mais qui, guidé par les principes d n
doctrine supérieure veut.au milieu des ditli-
cultés el des tulles, gardcr intactesla deln-.i-
tesse el l'honneur. R. B.
Les joiirnaux out annoncé que l'union éiad
faite a Yerviers entre conservateurs el dé)u<>-
crates
I/autonomie des dèinoerates serait reOon
nue el ilsauraient droit a un candidal a desi
gner li brement pareux.
En mème temps qu its nous apporlaienl ces
nouvelles, les joiirnaux ajöutaiêu! que l'uiiion
se ferail sur Ie nom de M. Nicolas Goblet.
Nous nous réjouissons -beaucoup il'ap-
p rond re que Tonlenle se fait a Yerviers enln-
tous les catholiques. Mais nous sommes d'avis
que cette entente jic sera fèconde que si Tahlo-
mie concédëc aux démocratés est autre chose
qiTiine parade.
Sous ce rapport, nous no pouvons fèliciler
ceux qui out invenlé la combinaison que Tin-
discretion des joiirnaux quotidieus nous a
révélée.
M. Nicolas Goblet, candidal democrate
C'est a croire qu'on rève.
Entendoris-nous bien, cepe'ndant.
M. Nicolas Goblet est un avocat de graml
talent. C'est un calholique indisculable. Ii a
rendu beaucoup de services a la cause. 11 1
sincèremenl unioniste. 11 nest pas hostile aux
idéés nouvelles. Mais jamais ii n'a fait acte dc
démocrale.
Nous avons pour lui une eslimc profomlc.
Nous soiihailerions de le voir a la Chambre. 11
serail pour la droile une bonne recrue. Ma
excellent candidal conservaleur. il serail man
vais candidal démocrale.
Eu 189-4, M. Goblet a figure sur la l,s c
calholique de Yerviers comme candidal «ie j
Pour l'édification des masses nous repro-
i i,.son- cette trés nette declaration de M.
ibbé Daens jeudi a la Chambre
Esl-il vrai que nous voiilions diviser le
ai (.alnohquef C'e-l la calumna qui tj-ainc
i.Ti-lout. Noii! nous ne voulons pas ladiscorde.
iiiais nous entendons revenquer. noire droit!
«appclez-voiis nos propositions si modérêcs,
I'nccasion du ballollage d'Alost. Xous aban-
:'>nn ions les qautre sieges au.r conserratenrs,
'u's la seule condi I Hon tie nous rêserrer le
irt'inicr siêge raeanf. Ft je ne parlais pas
an moi j'élais plus .traiupiille el plus
ciii «Mix lorsque je n'ètais pas iei.
F.li bien, noire /troposilion a dè repoussee!
'tien pour nous! Nous devous disparaitre, ètre
écrasés! Quels sont. les fauteiirs de discorde i
l.es Irouve-I on de noire cèté ou dans le parti
M. Woeste
A Gembloux. N'ns amis de Geinbloux,
i i.-e Texcellente initiative de M. Gilliard,
vienrmii! de so grouper en une association
politique qui a pris lo litre dc Cerele demo-
rati que chi't'l icit'ic (ri'inbiiw.cNous leur
ili-e>sOns ici nos plus vivos felicitations et
ions nos Soubails do prospèrilé. Dafis Tanon-
issement de Namurplus qu'ailleurs, l'écbec
leeloral des catholiques doit ètre allribué a ce
•(n ils u'out passutlisaiiimenl lacoinprélieiision
iles besoins populaiéës el a ce qu'ils sonl rest és
ai Lid iés ii une politique trop conservatrice,
•ij les personnalilés jouenl souvent le röle.que
'!e\ raient jouer les principes.
Sen!, le mouvement démocratique pourra
i revivifier cel. arrondissement et cnrayer les
I progrés que lo Socialisme et le Radicalisme y
kuit cliaque jour.
Que Texemplc de Gembloux soil suivi par
i nos amis de Natuur el d'Aiideune. Qu'ils
l reent chez etix des organismes plus vivauls.
j cui. étanl indépondants vis-ii-vis desconserva-
lours, seronl plus sympalhiqucs aux ouvriers.
j i'.uis les dèinoerates cliréiiens du pays seront
f eureux de les y encourger.
I Congres des ceuvres de jeunesse. Jeudi.
j 'Umars s'ouvrira ii Li lie sous ia présidcnce
Mgr Baunard, Récteur de TUniversiló
i alliolique et de M. Jules Bonjean le /F'1 Con-
gres des a'ueres de Jeunesse. Co Gongrés esl,
liaquo. année, pour nos amis de France,
oi va-ion d'une solennelle reunion, oil se
•iinpe leur activilè religieuse, inlellcctuelle
ei sociale.
Deux étrangers ont élé invités a prendre la
brill;
endént la
leinaine ie débat a
iiinalions judiciaires
d«>li In-ra lions de la
La discussion du budget de la Justice a
encore ocenpé le- quatres séances de la
Chambre, belle semaine-ci
File n'a pas
première parlie de la
surlout portè sur les tic
e! sur la lenleur des
Chambre.
Les nominations judiciaires! Le sujet est
coniiu, ballu el rebattu.
En celle nialiérc tout n'est pas parfait, au
cpnlrairo. Mais le reméde? Réduire le noinbre
des magistrals et les payer mieux. (tui, c'est
uno solution. Kile a pourtant Tinconvénient
grave d eulraver 1'avaiK-emeiit normal des
magistrals acluéls.
Réfrèner l'esprit do parli. Ce serail, une
bonne chose. Plus facile a dire qua laire
inalheureusement.
II y a bien des chances pour qu'on al lende
longlemps des ameliorations sérieuses en celle
matiére
l'.t les lenteurs des délibérations Bien sur
On no va pas vile en besogne dans le monde
parlementaire. Le sysléme parlementaire est
un merveilloux instrument d'obstiuclion.
Mais comment avancer aussi loiiglemps (ju on
prolongera les discussions en bavardages
iiitCrminaliles.
La seconde parlie du débat a élé mar([uèe
par un discours, trés vil", de M. Yandervtldc
au sujet du budget des rulles. II a pariéde la
mesure episcopale qui allein! l'abbé Daens.
Comme il fallait s*y allendre, le leader soria-
liste a cheithé a exploiter la mesure eonlre
les catholiques et annoncé Ia prochaine con
centration des pauvres eontre les riches.
M. Ligv a répondu a M. Yandervelde.
Mieux vaul ne j.as parler de ee discours ètroil
el maladroit.
M. Daens a répondu a M. Lig-y.qui ledénon-
(jait comme unfauleur de dcsuiiion, en
prouvant que les démocrales d'Alost avaienta
deux reprises fait des oll'res trés rais.onnables
d entente, que cliaque l'ois les consërvaleurs
aloslois avaienl lepous-è ces avances. 11 a
mout ré que dans certains arrondisseinents la
representation démocratique èlail purement
tielive et il a conclji que la paix ne se ferail
dans le parli calholique que le jour oü on
donnerail loyalemenl a chaquè fraction du
parli la place qui lui revient.
M. oeste n a rien dil ca se comjirend.
Le budget a élé volé vemi'redi.
H. Matthyssens, Éditeur, Cli. do Haecht, 108