8 EBifl A", mrnm REVUEDELAPfiESSt Mercredi 9 février 19'27. 30 centimes le nuni< ro Edition i 4me a n nee. iO Commerce extérieur et organisation commerciale a l'étranger. te --W«l-««pas»», BILLET PAUISIEN Les juges de paix et la Les traitements revision du bail a ferme da personnel de l'Etat. LA JOURNEE Un hydravion pour sous-marins. UN CHIEN DE PRIX. 11 fJANTEE UN SIGNAU POUR AUT0M0BI ISTES. MENUS PROPOS Journal Officiel La défense des concessions étrangères a Changhaï. Sodété d'ódltion des lournauz du P.V I'RIOTK 18, MontAgnb-aux-Hcroes-Potagftre». Bruxelles lt<Sdnol Ion W3.MV- <1 mini»trolion VV3.HO Télóplione A dreg* e télegrap Jl-jue t.allbre, BruxeUe-.. a bu.\ im i:\ r h Be/jiqueiUnvn,66.70; d mots, .6.70:3 mois, 18.35. Con?} Uu an 86 fr„ 6 mois 46 tr.; 8 mois 26 tr. A wires pays buivatu conventions pos tales. EdiL*** 18 h. Fdil **22 h. *f ft. in. LIBRE ANNONCES ■nnencM '«uti L'infériorité de la Belgique a l'égard de ses concurrents. Ce qui se voit en pays balkanique. A propos de res tau rati on financie rt*. de stabilisation, de vie chère, rni- nistres. économistcs.politiciens et me nie financiers vont répét&nt partout le refrain II faut produire. il faut exporter. Ce sont de bons conSeils. Mais ceux qui donnént ces conseils font-ik, pour que ceux-ci soient pratiquement sui- vis, tout ce que leur situation ou leur mission les obligent de faire? Les ministres organisent-ils les services de l'Etat en vue de surpro ducticn et en vue de r exportation? Les politiciens étudient-ils sérieusc- ment les améliorations légales que le commerce extérieur réclame? Les fi nanciers chercbent-ils assez les movens de mettre a la disposition de nos producteurs et exportateurs les crédits nécessaires pour lutter contre la concurrence des autres pays pr<? ducteurs, qui disposent d'organisa- tions séricuses de crédit extérieur? Les particulicrs isolés ne peuvent rien pour améliorer notre exporta tion, ou. du moins, si leurs efforts peuvent avoir quelque influence, les résultats réels sont il peine percepti- bles par défaut d'union et de coordi nation. II faut produire et exporter, certcs; mais. les théoriciens, qu'ils soient mi nistres. politiciens ou financiers.sem- blent oublier que notre petit pay divisé et dilué no peut que se pcriire dans l'immense étendue sur laquclle son activité doit se disperser. II arri ve infailliblement que ce travail ne produit que dans l'entounige immé diat du siège de ce service; mais, alors, comme on change co siège cba- que nnnée, le travuil commence est complètement perdu pour l'avenir. j> El pendant que nous nous orga- nisons de cctte facon dérisoire, d au tres pays possèdcnt dans chacun des Etats que ie viens de citer des attachés commerciaux ou des organisations de chambres de commerce qui en tiep- nent lieu. Un producteur balkanique cherche-t-il un déboucbé k l'étranger pour ses produits, matières premiè res dc 1'industrie, il écrit h 1111 atta ché commercial ou 4 unc chambre dc commerce établie sur place pour re- présenter un pavs étrangcr. et que' ques jours après il recoit toute unc lis- te des industrials étrangers qui sont acheteurs de sa production Un consommateur ou un commer- cant balkanique désire-t-il trouver un produit étranger, il -écrit de même aux organisations commerciales éta- blies dans son pavs.-et il recoit les in dications nécessaires pour trouver les fournisseurs cherchés. II est évident qu'un YOugo-Slave dc Zagreb n'écrira pas Constanti nople pour obtcnir les renseieno- La question dTupen-Malmédy. Le journal Eupener Nachrichten l'un dc ceux qui ont lancé en Bel.ri- que rédimée le manifeste réclamant une nouvelle consultation populaire, reproduit la lettre que MM. les minis tres Jaspar. Vandervclde et Vauthier viennent d'adresser au gouverneur de Liége et oü ils déclarent que la question d'Eupen-Malmódv est défi- nitivement réglée, qu'il n'v a done pas lieu d'v .revcnir. La fcuille eer nanophilie. cör 011 peut désormais nppeler ainsi les Eupener Nach richten ne fait suivre le texte de la lettre ministérielle dc la nouvelle que .M. Mare Somcrhausen va inter peller Ie premier rninistre sur la politiaue du gouvernement beige con- ecmant les cerclcs annexes Eupen- Malmédy Pas d'autro comnientai I-a' fcuilie epenoise laiesc Ie soin des comméntaires au député socialis- s gcrmanopliilie a coitfiance en runt du mén M. Murc Somerhausen trop n'étant pas producteur de ses mntiè ments nécessaires sur les acheteurs res premières nécessaires k la produc tion. doit aussi se ménager des cen tres de product ion directs a l'étran ger. Actuellement. la Belgique est tributaire. pour presque toutes les matières premières, non sculemcnt des pavs qui les produisent, mais en core d'une foule .d'intermédiaiies étrangers. dont les bommissions et bénéficcs grèvent lourdement ie prix de revient de la matièrc première et par suite du produit définitif. Les mi nerais les cotons, les chanvres les Ifiines. certains metaux mi-fabriqués, etc.. sont achetés par rtos industrials a des sociétés anelaises, américaines. allemandes ou italiennes qui se sont organisées dans les pavs dc produc tion. et. en outre les achats no se font guère quo par l'intermédiaire de commissionnaires, étrangers égale- raent k notre pays. La Libre Belgique annoncait ré- cemment aue des sociétés anglaises cherchaient. monopoliser le com merce de Timportation des tabacs a Anvers. Un homme d'affaires anver- sois qyi a beoucoqp de relations avec les .ruri' -v -•»-»•>* vent dés séjours. nous disait a ce i' propos, ces iours deruiers Mais pareille monopolisation existe en fait pour presque tous les articles Ainsi des sociétés «anglaises. la faveur des emprunts consentis au gouvernement bulgare par les fi nanciers anglais, cherchcnt actuelle ment monopoliser toute Importa tion de Ia Bulgarie. On a mononolisé l'exportation de la viande dc porc; les Anglais ent obtenu de groszes concessions d'exploitation de forêts; d'autres Anglais chcrchent a monopo liser l'exploitation de certains mine- rais. et on nous sign ale que des Alle- niands font actuellement une tour- née en Bulgarie, avec l'appui du gouvernement bulgare. povir ctudier les gjsement miniers cxploitahles; et cette mission est non seuloment com- posée de prospecteurs géologues, mais égalcment de délégués finan ciers 7> Pendant ce temps, que font nos ministres, nos politiciens et finan ciers beiges? Ils donnent des conseils mais de concours cffectif pas! Que fait le gouvernement dans le procho Orient pour assurer l'organi- sation coromcrciale? Sur ce sujet le mêmc homme d'af faires nous a fait ces reflexions Depuis quelques années. le mi nistère des affaires étrangèrcs. a or gan isé un service d'attachc commer cial. Mais, il existe un seul attaché commercial pour tous les pays balka- niques. qui comprenncnt la Yougo- Slavie. la Roumanie. la Bulgarie. Grèce ct Ia Turquie. Done, pour ce service si important, il v a un seul fonctionnaire pour eet immense terri- toire. qui s'étcnd depuis les rives de l'Adriatique jusqu'au Caucase ct iusqu'è la Mer Rouge. La première année, ce fonction naire a séjourné k Sophia, la seconde année a Belgrade, et enfin, il est ac tuellement k Constantinople. Quels peuvent-être, dans ces con ditions, les résultats effectifs de cette mission? Quelques aptitudes qu'ait ce fonctionnaire. quels que soient ses ef forts et son dévouement, son travail ou producteurs beiges; un Bulgare de Sophia ne Ie fera pas non plus. Voila comment notre commerce d'exportntion et notre commerce d'im- portation des matières premières in dustrielies sont supplantés par nos concurrents dans los pays balkani- ques. On dira que e'est l'crc des com; pressions et qu'un service d'attaché commercial coüte cher Soit. mais il s'agit ici d'une dépense productive pour lc pays, ct cette dépense sera facilement compensée par les bénéfi- ces qit'cn retirera notre commerce. D'ailleurs, il y a d'autres com pressions bicn plus légitimes et plus indiquées qu'on ne fait pas. D autre part, parmi les nombreux fonctionnaires du ministère des affai res étrangères qui trónent dans les bureaux de la rue de la Loi ne pour- rait-on trouver de quoi organiser nr. personnel séricux d'attachés comincr merciaux; il n'v aurait certes pas grande difficulté k répartir leur pe tite besogne sur leurs collègues. pour ua PiHge tias ca«ir«o.» mui duuu II v a quelque temps déii qu'on an- j attendant, nonce dans les couloirs de la Cham- - bre une interpellation de M. Somer hausen sur Eupen-Malmédy. Des amis de celui-ci racontent même qu'il aurait l'intention de produire. au cours de son interpellation, des niè- ces au sujet de tractations entre M. Francqui et des personnalités au su jet d'une rétrocission des cantons ré- dimés a la Prusse movennaut rem- iKmrsenient nar celle-ci des marks que l'on sait Est-ce vrui. nous n'en savons rien. Disons seulcment k cc propos que si 1'Allemagne voulait bien nous re- prendre ses Marks, les Beiges seraient sans doute peu prés tous d'Jiccord pour leur, renvover. par dessusle mar- ché leur Mare... Somerhausen. Et que font les financier: Tous les autres pays possèdertt en Bulgarie des banques et des insti tutions de crédit dont la mission spe ciale est dc favoriscr le commerce d'importation et d'exportation de leurs nationaux. Nous avons beau chercher dans la liste des banques étrangèrcs une organisation qui ren de au commerce et k 1'industrie bei- es de semblablcs sendees On entend répéter partout en Bul garie Les Beiges travaillent bicn; ils vendent des produits supérieurs; malhcurcusement. ils ne font aucun credit: tout est payer a la com mando ou contre connaissements au depart Tandis que Anglais, Améncams, Allonmnds, Italians arrivent en Bul garie pour organiser des exploitations de matières premières nécessaires aux industries de leur pavs, munis d ouvertures de crédits imposante?, les Beiges v arrivent avcc quelque? sous. ou ne peuvent vénir paree qu ils ne disposent pas des capitaux stne- iement nécessaires. Et quand on sa- dresse k l'une de ces sociétés de cre dit dont los annonces rempllssent la publicité des joumaux beiges. 011 ob- tient cette réponse invariablemcnt Nous ne faisons pas d'opérations de crédit avcc les pavs étrangers. Dans ces conditions, aux autorités, Onx personnages qui donnent les con seils dont nous parlions en conrmon- cant. les producteurs beiges sont, na- turcllement tentés de répoiidrc Nous voulons bien suivre vos con seils mais faites done quelque chose de votre cöté. Devons-nous croire que le proverbe est vrai le conséilleur n'cst pas le paveur HAJU TAmr COMTLET SUK DXMAXEr Om mf i' (De notre corresvondant\)aTticulier.) LE CHANSONNIER XAVIlR PRIVAS C-o hou gros garven a geoise,qui chniita, pendi uarantage, tous les soirs Oes chansons a la lu est reniont-e chez lui. un corps puissant, nul plu- paraissnit comme un ho sur la terxe. Sa patrie ment des nuits claires, dont il était l'axnbassad- sonore et tendre. Auprc; eueil, Pierrot ct Colombm se tenant Ia main. Leurs lui on veulent pas d'nvbn songent encore a tous d'amour et toutes les d ros que. Leur ami est mort ernur et cela aussi un jnur, malils d'nvoir LES JUGES ESTIMENT QU'UNE LEGISLATION NOUVELLE EST SUPERFLUE. iort d'un nssi étnit le save n't i pauvi Basse cuisine. C'est par cctie lo cution que la Gazette qualifie 'ce qui se passe en ce moment parmi les politiciens libéraux dc Liége «111 su jet de la question du collége échcvi- nal, et voici comment olie justitie cette qualification La question de savoir si l'on oonti- nuerait la bipartite a droite comme l'avait indique le scrutin du 10 octobre, ou si J'on en reviendrait a un cartel avec les socialistes, tut poséo aux mem bres de 1! Association libérale. Dans l'une et l'autre combinawon, les libé raux étaient assures d'avoir lc meme nomb.re de siéges d'écbcvin, ainsi que l'écharpe dc bourgmestro; on avait ne- gocié egalement pour constituer un coi- lègo öii les trois partis nnraient été represent cs, maïs ces négociations nvaient échoué. L'assembléc. libérale eut Ueu il v 3 quinze jours. Comme dans touLu-J®A viöW, •5 Liége de» cavlres qui «ont nette-- Le nouveau ministre de Colombie. Le Roi a donné son agrémont la nomination de M. Casabianca.en qun- lité ile ministro deColombie en Bel gique. en remplacement de M Car los Arbelaes. qui avait luimSme suc- cédé a M. Coennga. •los cercle* d'instituteurt, les jeunés gardes, etc. Or, malgré cette organisa tion qui d'oniinairo permet aux élé- meuts progressistes de triompher dans les polls, Tassemblée, qui était ort nomu'reuse, se prononija nèttement pour la continuation de la bipartite a droi te celle-ci recueillit 420 sufirages, la bipartite a gauche 265 seulement, et la t tripartite qui figurait égalemont au bulletin do vote bien qu'elle parut irréalisable, 211. Voila qui était clair, pensez-vous... Maïs s'agit-il de clartc? Ou vous dit qu'il s'agit do cuisine communale. Les dirigcants do l'Association avaient de cide que, si aucune des trois combmai- 6ons n'avaicnt obtenu une raajorité dos trois cinquiómes, la consultation serait recomm'encée. Bon, ditcs-vousils voulaient évidemment se róserver unc facnltc de manocuvro, étant sürs que, des trois solutions, aucune n'atteindrait au premier tour 'cette torte majorité; mais ent in ils vont en étre pour leurs frais de machination, puisque, ayant a choieir cette fois entre les deux tor- mules qui ont le plus grand nombre de voix, les'libéraux liégeois vont donncr certainement la majorité absolue a la bipartite a droite qui avait déja obtenu une si forte majorité relative. Vous comptcz sans l'haoiloté des radi- caux, sans co goüt pour les manoeuvres, eet amour do la savante evolution qui expliqiio si bien qu'ils aient été et qu'ils soient encore en Franco les mai- tres du régime parlementaire, oii ils triomphent par la guérre des couloirs et par une longue pratique dn muquis re- glementatre.' Les progressietes liegeois firent savoir qu'ils se. désistaient en fa veur de la formule tripartite! Ils comp- bent ninsi obtenir pour cette formule 10 maiorité qui permettra tonics les szociations et toutes les conspirations qu on voiidrncar, la tripartite étant repoussée par les autres partis, lo pnrti libéral devra s'abstenir les cathohques sont decides a ne pas collaborer avcc les socialiatesct ce sera ton regne, Olxstruction, mere du Gacliis qu'ont tou- iours bénie tous les pécheurs en eau trouble... C'est ainsi que les tenants tres ride- les du suffrages univcrsel eeoamotent et unc consultation du c-orps electoral, cc une consultation des membres de leur parti. Le corps élector&l avait vote a droite, les membres de leur parti avaient vote a droite. Mais les grands hommee des comités ont decide qn on irait a gaucheTont cela n'a guere d'importance? En soi-mdme. nous som mes bien d'accord. Mais il faut al .er soulever les couveroles dans ces basses cuisines pour savoir nu juste comment l'on prépare le rogoiit qu'on nous sort. rosette de la Legion d 1 it- pax qu'il l'avait bicn landis qu'nutcur de chansonniers, ses frères, en gaudriolcs salées ou d- el ar. guerre «aux bourgeois en itpuini lui, inlassablcmei l sent ne prenait que du suere e roucoulait toujoure. Cent d stribua, avec la même chand--. I: inéme tendresse et la mi Sc emotion Jamais personne ne crut u'iuie foi plu absolue a la romance ryvacu J? printemps, les hirondelle-, la tune,'les étoiles n eureutlijus lerv scrvitc-ur. 11 les chant3 fc Chat ct a l'Ane rouge, nu Ca nn Noctambules. 11 ies chanti 1 rant la guerre et durant f suns doute, les chnntc-t-il l'outre monde... l'rivas était touchant de bonne grace. Quand. sait aocompagné de F charmante femme clievenx blonds et l applnudissnit 11 tont ri jours, il savourait; avec I hommage des étudiants tes. Pauvre prince, car 1! (irince dc6 chansonniers, c bravo homme, hoiii a donncr son conco certs <le charité et qui i a se souvenir de eon éd se. au college de Not,. r ces, h LyonI En cé pay, il' 3f<| oü le débrailié ct u- 1.1-frti d'usage, il garda une ter.«> <f gnité qui l'houorent. .Te V t L rn con:. 1, il v a quelque vingt cinq u- jo 1 v estimé. C'est un hommaiie^iCVW qu au- lourd'Èi'i je lui rends. Le bureau Dèrmancnt de I Lmoa des ges de paix, uprés examen du projet revision du bail a ferine, aurai idooté la délihcration suivante que public un confrère i innam» corpulent, i im.i.- yucr quil les x Toni <1 tlons c-tre resp'-e rreetoes i des houbl naguf felons de dei loir que Jusqu'tet Xtatante n'a don- l-.n 11 (tén<- né Ueu popul que sont tcsta.. démontre légi il para «or emr- joie linet- r. prince un trés aunait es-An- On vient d'cxpérimenier sur la Seine, prés dc Paris, cef hydravion iroteur de 120 chevaux, destine a servir de compagncm do chasse ou combat k un sous-marln. L'appareil se démonte facUomont et s'emboite dans un étui hermétiquo pour ia plongée. Un pctlt péklnols ne pesant pas méme un kilo, et tenant k peine la place d'un bouqnet dans un vase. Du Ier févrfer au 31 rnfis fr 12.50 Du lor février au 30 iuin 1 31.00 Du lcr février au 30 septcmbre <6.00 Du lcr février au 31 dcceinbro 61.50 Envoi gratuit, snr demtnde, des nu- méros parus des feuilletons cn cours SA VEUVE par Jean YOLE LA GARRIGUE par Jean dc B/ ASC. On souscrit a tons led bureaux de poste ou par carte postafe atlresséo bureau du journaL renfen A quand les réductions d'impóts? La Gazette de Charleroi f. common- tant la rapport «sur les plcins pou- voirs, écrit Le gouvernement reconnait qu'il était impossible d'aggraver les impöts, dont le total, en Belgique, attemt pres'de sept milliards de francs, soit ap- proximativement 105 millions do dollars ou 25 dollars par têt« d'habitant... Aux Etats-Unis, oü les rovcnus par habitant sont quatre fois plus élevés que chez nous, l'impót par tête n'atteint quo -L dollars. Cotte comparaison indique combien lo pays s'est appauvri des suites d'une guerre après laquelle il a sommcillé soua le ebloroforme de 1'inflation. Encore lo rapport n'env«Jige-t-)l que l'impót de l'Etat. Mals celui des Provin ces et des Communes, lui aussi, s'est for- midahlcment aggravé. Or, ces charges pösent.sur toutes 1 o- conomie nationale. Elles .s'incorporent dans les prix dc ipvient dc la produc- (Volr tuit* ou bi» d«-la oolonn# tu'vtnta) LE FRUIT Chicago est une DEFENDU o vllle oü !'on meurt art peu. on vit vieux. Chicago n'cst done pa» précisóment une •ieillc villc, mais unc villc de vieux. Et ainsi edt-elie. assure-t-on. non paree l>eaucoup de cochons.mais paree qu'on y prend de süres mtsure» d'hygiénc. demier rapport officiel, c'est ;i auso de l'ftlcoolisnii On lmaginait que 'a prohi- iltion. en Aniériquc. avait ételnt l'alcoo- isme. Rlon n'est moins vrai. On bolt en -aohetto cl d'alnsf bolre et d'avoir re- :ours pour la bonne soirlographle A de roauvais alcooi.on encourt boauooup plus qu'auparavant la disgTAce de la nature. nt clté n est pas vrai au to tal Qu'Importo le flacon, pourv UNE DECLARATION DE M JASPAR Au dêhut de ln séance de mnrili. la Clmmbre. M. UyUocver. député so- cialiste voulut interpeller lo gouver- ncmcht sur la sAuotion des agente j de i'Ktut Si on applique, dit-il. la de cision couveniementale annnn. ee. I les agents de l'ordre inférieur ver- ront leur remuneration, sinon dimi-1 nuée. tout au moins demcurer sans amelioration. Et lc coüt do la vie nel ecsse de monter. Les intéresses dési rent étre rassurés. j M. Jaspar. premier ministre. hu ré pondiL -- Je ne veux pas. eomme M. Uvtroevcr, abofder le fond de son in terpellation. Mais ie tiens a din* qu u i n'est pas question et qu'il n'a jamais cté question de réduire les traite ments des agents ct fonctionnaires dc l'Etat. l.e gouvernement, en presence des plus graves nécessjtés. dolt sérier l'exéciition des mesures qui s'irnuo- sent. Nous voulons augincnter les traitements des agents ct fonction naires de l'Etat. Mais nous devons nrcéder par palier. II est certain que ccrtaines categories de ncrsounesl 11'auront pas imraédiatement comple te satisfaction. Mais les mesnres que nous prenons tendent donner satis- l faction, successivemcnt a toutes l<\s1 categories d'ogents et dc fonctionnai res dc l'Etat. Chacun doit examiner la situation sous l'angle dos nêccssités budg t.ii- res dn pays, car ello* sont k la base j du succes de notre politique financiè- s'ous avons déjè déclaré que les me- sures proposers n'catrulneront de ré ductions de traitement pour person- I.a declaration du premier ministre j fut l'ocrasion d'une discussion sur ln mise a l'ordre du jour de la question. 1 M. Jacquemotte. La declaration du premier ministre, au 110111 du gou- I vernement l'union sacrée, démontre la nécessité d'une discussion approfou- die. Ig; gouvernement ne se rend paa comntn dc la situation fa ito aux tra vail leurs iles administrations publl- quos. II doit accepter 1'interpellution qui s'impose de toute tirnrehcc. M. Vandervclde. Cette question pourrait étre discutée murdi prochain. a l'occasioii du débat sur lc rapport I conccrnant 1 exercice des plcins pou- voirs. M. Jacquemotte. La question po- sée n'a aucun rapport avcc la loi des I plein? nou voirs. M. Hubin. Je crpis que M. Jac quemotte fait erreur. Iai question de póréquation de,* salaires et traite ments se rattacho ccrtainpmcnt cel- I0 <kyK. Ktabilisotinn, Nous ixuicrwaa Tibpover niardi prèch.du, M. rib-, Bruvn. Je :V>T- Perm.,! - d insist'T, ckr Iw Yrtt'sures question, loin do constituer une amé lioratiort. représentent uno diminu tion. M. Heyman- Mais eest le fond de la question, cela M. Uvtroevcr. I-'ixons rinterpolla- tion h domain matin. (Protestations). M. Jaspar. Lc gouvernement nc peut accepter cctte urgence. M. Hu bin a fait une proposition trés sm et i'cngagc ln Chambro a s'v rallier. M. Ie président. L'intcrpellation est done jointe k la discussion du rapport sur l'exéciition de la loi du 1G juillot 192G. discussion fixée i mardi prochain. (Adhésion). Le prince Léopold icdi 12 mars. nu ban M. Van C'iuuelaert a Lou.lie» Van Cauwelarrt, député M. Van Ct ir Chamber e? ét rangen in, rninistre des nfl do Grande Bretag Les nominations do bourgmestrcs. IjC al du munn! dc Liége vient de signer lu presentation de M. Xaxier Ncujean. ancien ministre. comiue Lwurgniestrc de la ville. On tient pour rert.ain a présent que M. W'inandy. député catboliqu" do Vervi -rs, ne sera pas maintenu dans ses functions de l*ourgmestro 5 Dison qu'il occupo depuis seize an». L-i fraction cathollqtie an cotiseil de Dison n'a pas la majorité Kile ne l'avait du reste pas avant les elec tions. M. II0e.11, député socialists de Venders, ct conaeiller communal a Dison remplacera M. Winandy. I.'é charpe de bpurirmestre de Dison était vivemént 'dlsputée la droite riarlr mentaire soutepant la candidature de M. Winnndv tandis que lextrfimc- gauche et les ministres sorialistf-s faisaient dc la nomination dc M.Hoen une question de cabinet. Dèpart de M. Hymans poor Londres. Le ministre de la justice ct Mac Hymans, accompagnés dc M. Lau.bol- te. directeur des Beaux-Arts, se rc"- dant a Londres poor visiter 1'exposi tion retrospective d'art beige,ont quit té Bnixelles niardi par lc train it6 partant de Ja garc du Nord A t: h. 0. <»- ty Chinoiseries admir.Utrativos. OrTmiux-ecT-wt -. •■a pour deux an» 1<-* carle» d'lden- co» familie» aux chimin» d<- f*-r. titulair» flacon import© et surtout cc q ic. mimo pour l'lvresse mois j re pour l^s .«ulte» dc l'ivresse. sait que défendro ccrtaines cht enfftnta. Cost un excellent mo pour qu'ils le faaaont A coup »0r el 1 no It font pas de la bonne mnni le feront, ce qui est pire, en cachot- te. do la mauvalse. La nature huniaine est ainsi fulte qu'elle pcne.ho assez malencontreusement vers le dAfendu et grand'mère Eve. qu peut'ètre n'auralt Jamais son gó A toucht-i a la pommc protilbéc. 11 femble bier qu'elle lui alt trouvé des charmes Inexls l», mensongors et Irréslstlblee. ft par de la mlnuto fatadlqu*» 0(1 la défense divine lul Imposa, A son égard, la total- nls. que tains ne sont devenus buveurs que depuis qu'ils ne peuvent plus hotre légi- tlmcroent: aussi. noinbre d'entre nous sc ont «donnés au tabar pendant la guer re qui était préclsément un temps. oü malalsément on se procurait de qual •etcnlr dans unc pipe un petit feru qui Double indicatcurlporr signaler aux automobilistes les endroits dange reux. Ce système unployé avec succès sur la route de Uhcsterfield en Angleterre. dont le profit .en e.»t réduit au ium et qui risque-d'etre écortée a l'exportation par des I rivaux moias imposés. Ellce sont uno <tes causae prin cipalen do la chert» do 1| vie. I^e rapport no dit poitt quelle» eont les vues du gouvernement'pour l'avenir. (.es impóts formnlablosn <-ssaiena-t-il point do los réduire, r et, en atten dant, tout au moins Ie 110 plus k« aügmentoi', par dos c^npres?ions im- pitoyables? No a'cfforcer»-t-il i>otnt d'i- nauguror un régime fis<») plus soitplo, moins dispendieux on fais do percep tion, mieux atl.aptó k rotrc tempera ment hostile aux inquistion- traca-.»i - Cctte question, il faudfc* la poser lors de la prothaine diseussiii dn rapport. II importo quo l'on sa<no quelle sera domain la politique du 'Jabuict Jaspar La difficulté a la palissade qu'on jlguiro qu'un trtó ind ragronome la pommn d< est oaché. mentler voulut •lont 11 mediwit dans le public, prtt ycux de la foule. il obtint du li:» XVI qu© les ïroupes gHrdas- jour, ses plantations. ATa:9. d< no relevalt pa-« !n guet ©t les tu- nbandonnées. la •mrios!t<5 el dtlse de la multitude s'Avadab s ent Iers A la faveur des ténè- LE fLANECB. MINISTÈRE OES COLONIES. Ordra da Etolle afrlcaina. - Lc général-major T< etir C.. vlce-gouvcrneur R*nCral bonora u Congo, anrlen rornmandant su[>0rl- es troupes en operations ft la frontier* oriëntale de Ia colonic. e.»t promt 1 au grade do Grand-crolx de i'Ofdre de l'Etollc catne. MINISTÈRE DE L'INTCRIEUR. Com- mlua're- da police. OSmlaalont. La d«- mljslon offerte par M. 1'r.ancoL» Van Ixju» selaere, commlssalrc dc police do Gand. est •ccpWe. La démluion offerte par M. lloleyn A, commlstnlrc de police dc DruxeUo. est ac- ccptéc. lu UI pn» ie cette obtentton com- Hélas! >1 fallut dóchantcr! Au 15 J»n- ler ordre c^t donnf d- faire rentrcr le.- artes pour leur renouvellemenu Aux r>V.lomatlon». on ripond que cette ©novation ne prendra iuur» qu'avec lee •arte» déllvr<k-s le 15 Jam-lor 1927, qui icules seront \-nlablot» i«our deux an». L'iuJmlnlBtratlon v«ut Wen nocorder n avnntage, mal» dans un on seulomor. EPILATION, 31. r. de Maliiu - a795-B9U>( Indemnitee familiales des magistrals. Un juge de paix nous écrit l'nc loi votée par 1*» ChambrM lc* r.' t 29 dfreombre dernier reléve l«w intlem- Jté» familiales de« maxlstrata de 40 fr. pour le 3n enfant ct de 50 fro-nr-» pour chacun des euivants avec effet rttro»ictlf inu Ier octobrc 1326. indomnltc-a familiale» dc» autr*» «gent» de l'Etat avalont 4t<5 relavéM «u mnl» de septombrft. magistrat» arrivent toujour» d-r- !©r» quand 11 s'agit de palper la mer.-.* ouvcrnoxnentale. Quo voulez-rou» lis sont gens calm*» et dc null© rou*p4t»u- •e! Et quand touchcront-Ila cctte Jég.'-re ugmcntatlon En attendant 1'index *tt«:nt lc» »ouv enfanta dolvrnt «'entretenlr L'ambassadc beige a Londres. Le orince Eugèno de Lignc vient d'ètre nommé secrétaire de ranibasv sadc de Belgique k Londres. Le prince do Ligne, qui a fait un séjour dans l'Indo, ront re ra om Bclgi- Otie ver? le 15 février; il reloindra immódiatement son nouveau poste. s'ólc» mAme b1" On ne mange bien que chez soi. Si c'est P<iur manger mieux. on va chez Wilmus. 112. boule vard Anspach (Bourse). T. 257,30 et 31. a 1324 G Créatlon d'an cadre de comptables aux chomios de Ier. F.ii vue de donncr a la comptabiiité industriclle une organisation dófini- tivc, la Société nationale des chomins de fer beiges a dócidé dc créer un ca dre special dc comptables, de manié- re a attacher aux divers services dc comptabiiité (directions, ^roupes, ateliers, dépóts) un personnel spécia- lisé. La mesure sera réaliséo par voie dc transformations d'cinplois, ensuitc de concours Ces concours auront lieu dans-le courant du mois d'avril ou de mai prochain pour la designation dc 20 comptables dc lre classe (10 fran cais, 10 fiamands): 42 comptables de 2rne classe (20 francais.16 fiamands); Gó comptables de 3me classe (34 fran cais, 31 fiamands Un corps de volontaires amérlcains s'est constitué a Changhaï poar «t>- surer la protection des résidents des Etats-Unls. En volei quelqnes nns contrölant le» entrécs et les sorties k la limito des concessions étrangèret.

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La Libre Belgique | 1927 | | pagina 1