to la liÉosa üatienaie.
EN PROVINCE
\h
L'INSURRECTION
AU PORTUGAL
EXTERIEUR
LA C0MED1E
DE L'ECOLE MOYENNE
DE JEMAPPES
Conversations
franco - aliemandes.
LE RENDEMENT
DU PLAN DAWES
Places facades Jans
Les hnératlles
de l'empereur du Japon
A la Chambre
ANGLETERRE
Le controle interallié.
Chronique Religieuss
Célébrez
la fête du Pape
ËLA LIBRE BELGiaUE
Poor Ie chaaU&o* d« école* librae.
Lc tola) de U aouscriptioo #'éièvc
4 c« jour k 2.J9.470 Ir. 80.
Oa peut vereer »oit au bureau du
ioumal (compte chfcruft 370). soit rue
d« Ugne, 23. (cotnpto cb. p. 141.788).
Let tarlie aar let autobus
bruxalloU.
M. Ie gouverneur du Brabaut ayant
Dria cnunaissance dea dolóances des
nmnibre# du personnel dea autobu*,
avail eovoyé. ij v a déjè plusieurs
beniaiBW. aux di (f Aren les communes
de laatriomération bruxelloise, une
note relative h rautnnentation du ta-
rif des autobus.
Aiora one las autres compagnies de
tramwava ont. depuis un temps déja.
atlffrnenté leur tarif. il n'en a pas élé
de même aux autobus.
La direction ne veut auBinenter
son personnel one si les tarifs sont
modifies.
L'tvil des communes tardant k se
manifester, et Ie personnel g'impa-
tientant. il est possible que le sou-
verneur. qui avail décidé de passer
outre si les réponses ne lui pane-
naient pas de toute urgencc. passera
aux actcs.
Mgr Van Roey
1'InstÜut Ste Elisabeth h Uccle.
Aprèa Ica bril tantes fêtes de la
Joyeusa-Entréo a Uccle. S. G. Mgr
Van Hocy. voulant têmoljrner sa fra-
temolle sympathie la jrrandc rou-
vre entrcprlsc par los Scrurs hospita-
lièrea qui deascrvent eet Institut avee
un dévouement inlassable, est venue
visiter eet établissement dimanche
dernier. Sous la conduite dn ia dis-
tihjmée supérieure, et du dévoué di-
rocteur. le Dr Nemery, il pareourut
lts spacieu.M- salles do malades. les
liellos c.hainKres piivéea. les maffnifi-
que» aalles ipératlon. toutea raodcr-
nés. partout il prodtRua des paroles
de réconfort et de consolation. I-es
malades. «mus. demandaient &a pa-
temelle bénédiction Sa vlsito k la
Chapello. toulours si bion ornée. fut
émouvante. Toute la communnuté ra-
lijrieuse v était réunie. ainsi que les
infirmiéres de Saint-Camille. et tous
les malades valides, li les bénJt do
tout son cceur. En quittant la nraisou.
il dit h la Rêvérende Saur Supé
rieure et aux reltstaises. combien il
était heureux et entliousiasmé de
tout et qu il avail vu. les félicita du
grand bien qu'elles fnisaient non
seulement aux corps mais aux Ames,
et tru'll eardcrait tie cette visite un
souvenir bien réconfortant a son
••/pur de Pasteur.
Le Comité du Trésor
roaté par M. K. Huysmans.
Retributions des agents de l'Etat.
Le Moniteur dc mere re di publie
un errété royal apportant des modi
fications aux barèines dea rétribu-
tions des agents de l'Etat. L'arrété
vise notamment k rectifier les er-
reuns aui se sont jrlissces dans lo pre
mier travail de péréouation.
Encore le Gotba.
II est done établl que le Gotha
en 1868. s'est prêté a un truquage de
quelqucs oxemnlaires afin de dissi-
muler a rimpératrice Charlotte la
fin tragi que de son époux.
Mais sait-on que le même Gotha
dans tous les exemplaires rótruliers de
son édition de 1028 après avoir res-
Miscité iadis l'époux a fait mourir
orétnaturément la veuveT
On peut lire. en effet. dans le Go-
tlia de 1928. pramièro parties, pa
ce 21
-prtnretse Maria CTarlette Amelia Angus
ilna victorie clementine Wopoidine. née au
.hAtaau da Taefcrn. t juin l##o. au rhft-
teau da SojKbout. R-lgiqua. 2* mar» 1025.
En mare princessc Char-
j.>h« avatt ét6 trtw eravoment mala-
dr. Kile était en danger dc mort. mais
Ie 24 mars. on sicnalalt qu'elle était
hors Je danger...
Admirons. littêratrement
ln communisme des insectes. mais
travaillons insUurer la discipline
lihrc ct réfléchie des hommes de «The
DestroopeFs Raincoat C* Ltd 50. 58,
chatissce d'lxellcs. a379D
La limitation
des armaments aériens.
I.e Comité d'Experts en aéronauti-
que civile, convoqué k Bruxcllcs par
la Société des Nations, a continué scs
travnux au ministère des 'ffaires
étranxéres.
Sur la base d'un exposé fait par M.
Ruiinaki (Roumanie). le comité a
discuté les consequences économiquejs
que comporterait I'un des svstèmes
envisages par Ia sous-commission mi
litaire de la Société des Nations le
systóme de la limitation globale des
aviations civile et militaire.
Au débat ont pris part MM. Pies
man (Pavs-Bas). Camerman (Fran
ce), le «rénéral Shioden (Japon), le
colonel Edwards (Empire britanni-
qua). M. Guggenheim (Etata-Unia),
M. Fisch (AUemajme). M. Adamo-
vitch (Polojme) et M Locatelli (Ita
lië).
Certains de ces experts consideront
rommn désirabie une limitation glo
bale des aviations militaire et civile
qui serait coocue sur des bases asscz
larges et pour une période assez
courte pour ne pas entraver le déve-
loopement de l'aéronautique civile.
D'autres, au contraire, C6timent que
cette méthode mettrait on danger la
liberté absolue de 1'aviAtion civile.
Mardi aprês-mldl. le comité d'ex-
nerts rn aéronautique civile, convo
qué k Bruxellcs par la Société des
Nations, a continué la discussion des
consequences économiques du svstè
me de limitation globale de l'aéro-
nautique civile et militaire.
Le comité a remis k une séance ul
térieurc l'ndoption d'un texte défini-
tif. Elle a toutefois admis en princl-
ne qu'il est Impossible d'appMouer
d'une facon efficace le svstème de li
mitation globale des aéronautiques
civile et militaire, sans entraver le
dévcloppement de I'aviatlon civil-
I«a Belgiqne et la Salsse slgnent
au traité d'arbitrage.
Le ministre de Suisse k Bruxclles
ct M. Vandervelde, ministre des a'.fai-
rea étrangèrea, viennent de procéder 4
la signature d'un traité d'arbitrage et
•ie conciliation qui remplacen le traité
d'arbitrage du 15 novembre 1904.
Le nouveau traité prévoit que ire
conflits qui s'élèveraient entre ia Pel-
qique et la Suisse et qui ne ponrraient
ctre réglés par la voie diplomatique
seront soumis 4 une commission de
conciliation; en cas d'échec de la pro
cédure de conciliation, les conflits
d'ordre juridique seront déférés pour
décision 4 la Cour permanente de jus
tice internationale de La Have et les
•xmflita 4 caractère politique 4 no tri
bunal d'arbitrage.
Le nouveau traité, comme le traité
récent cor.clu eutrt le Belgioue et Ia
Saéde, établit l'arbitrmge obligatoire
pour toutes espèces de conflits s'éle-
rant ejitrc les deux Etats,
Nous vivons sous le régime des
compressions n'est-ce past c'eet
bien entendu. M. Houtart, M. Jaspar
proclatnent 4 toute occasion que l'Etat
doit renonoer 4 toute dépense qui
n'est pas Indispensable; il ue -unit
pas qu'une dépt-use soit utile pour
être adinise; il faut, cc# messieurs y
insistent,qu'elle soit in--1'«-*>en-sa-ble.
Pour assurer la stride application de
princip»e, le gouvernement a insti-
tué uu Comité du Trésor pat le
eontréle duquel passent toutes les pro
positions de dépense.
On vient d'annouccr que le#- redou-
tablc6 survcillauts qui forment es co
mité out adtnis qu'il soit dépiensé 2.to
mille francs p>our l'école moyenne de
Iemapp>es.
Or cette écolc a été établie en -
dans la pensée surtout de créer une
concurrence au trés prospèrc Institut
Saint-Ferdinaud, dirigé par les lrcres
des écoles cbrcticnncs Elle a été ét«-
hl ie grAce 4 la complaisance de M
Destrée, alors ministre des sciences et
des arts, 4 1'égard de 1'adtninistrntion
communale de Jcmappcs
Cclle-ci avail fait «avoir au ministre
que rétahlissemcnt de l'école coöte-
rail rclativcmtnt pcu de cboSe. la
commune disjosant, pour loger la fu
ture école, de vaste5 locaux dan-j 1'an
cien hospice de vicillnrds qu'elle t-e-
nait d'acqucrir At Destrée rlomi sou
agréaHon I.a première pnrlie de la
comédie était jouée.
Seconde partie
On aménage en toute hitte, jH>ur scr-
•ir d'école. lts locaux de l'cx-hospice
Ie vieillards. Cela coöte cher. Les lo
caux n'en res tent pas moins vieux et
délahrés ils ne donnent pas bonne
mine 4 l'école et sont pcu fails pour
lui attirer des élèves M Huvsmans
est maintenant ministre des «cirnees
et des arts. II serail heureux que
l'Etat interviut financièrcmcnt pour
l'exécutioq de nouveaux travaux. de
nouvelle# constructions aui nméliore-
reient les locaux de l'école. O11 pressc
Ie ministre d'obtenir cette interven
tion. M. Huysinans promet après Une
isite sur place; il va tnême jusqu'4
offrir la prise en charge totale des dé-
penses d'installation du chauffage
central pour autant que ce rhauffage
soit réalisé au moyen d'un svstème
brevetó au mazout.
C'est pour réaliscr cctte promesse
lc M. Huysmans que le Comité du
Trésor vient d'atiloriser une dép-ense
le 230,000 francs
II s'agit d'assurcr 1'existence d une
école qui est une école de combat con-
tre l'enseignement libre. Dépense in-
dis pcn-sa-hle, déclarc jiéanmoins le
Comité du Trésor!
II s'agit d'une dépense qui «rvita
cn grande partie k ériger des con
structions sur uit terrain frénnemment
firomié ct, ft cause de celn, perfiétuelle.
ment humide. saus cesse exposé d,des
ilfoiSfiuf*1** Ceci est tellemeirt 'Wai
H"? 'a *2^14 charbonnière des r,«'"
duits du F!é?»« ..«a- ccrr.un ft
U commune qu'aprè# renoaciation de
cclie-ci ft toute revcndication de dom-
magcs-intérêts ii raison de dég4t« de
cette espèce. L'acte de vente passé,
l'insu du conseil communal, chez M.
le notaire Delannoy porie, en effet
II ost oxpreisément convenu entre
parties quo la commune renonce, tant
poor le présent que poor i'arenir, ft
tooto action en réparation du préjudice
que les travaux souterrains de la- so
ciété ont pil ou pourraient causer tant
a la propnété vendue et décrite qu'aux
bfttiments ct onvragoa qu'ils pourraient
construire dans la suite.
Elle déclare faire Ia présonte renon-
ciation tant pour eux-mémes que pour
leurs successeurs et imi»oscr pareille
clause aux a«|uér«urs futurs. clause
sans laquelle la pr.-aente vente u'eilt ia-
nais été consentie...
II est done manifeste que les pou-
oirs publics ne pourront prétendre ft
iudemnisatiou, ni pour les dégits mi-
niers, ni pour les affaisements de ter
rains que risquent de provoquer,
bre/ délai, des iuond&tions et qui en-
tralnerait la fermetnre de l'école Qa
fait rien, qu'on fassc la dépense
tout de mime, déclare le Comité du
Trésor
Du moins, il a l'air de lc déclarer
Car sans doute ignore-t-il que l'éta-
blissement d'une école moyenne 4 Jc-
mappes ne se jnstifie que par une
préoccupation de combat contre l'eti-
«cignemcut libre et que loa comitruc-
tions qui l'abriteront auront forcé-
ment le'caractère précaire que nou#
enous d'iudiquer. Le Comité s'est,
sans doute, «implement laissé grossiè-
rement rouler par M. K. Huysmans
Si nous ne ponrons plus avoir con-
fiance, comme garantie contre le gas-
pilloge, mé-me dans le Comité du
Trésor
REMANIEMENTS
DES ORANDS SERVICES
Le ministre de la defense natio
nale vient de soumettre l'approba-
tion rovaie l'arrété annoncé, translé-
rant a I'administration centrale cer-
tainea liautes autorités en l'occu-
rence les inspections générales d ar
mes et de services. En plus de leurs
attributions d'inspecteur général. les
titulaires de ces foiictior.s deviennent
les chefs des grands services et par
conséquent le# conaeillers immédiats
du ministre.
Les grands sendees du ministère
seront a dater du Ier mars
Le cabinet du ministre. l'état-ma-
ior général de 1'arince. la direction
supérieure de l'infantcrie, la direc
tion supérieure de ('artillerie, la di
rection supérieure du service do san
té. la direction supérieure du servi
ce do l'lntendance. lo service du per
sonnel militaire et du recrutcment, le
service technique du eénie. Ie service
de l'aéronautique. Ie service vétéri
naire ei de remonte, le service de la
mobilisation de In nation. I'adminli
tration générale civile.
Ce mfme arrfté donne la composi
tion du cadre civil du département
de la defense nationale, dont los el-
fectlfs anciens seront ramenés aux
effecfifs organiques nouveaux au fur
ct 4 mesure des vacances d'emploi.
Un autre arrêté indique les hautes
autorités chaisrées n;:r riélégation
permanente do ministro des mis
sions d'inspecüon dans l'annêo ct h
gendarmerie Ce sont
Lo chef d'état-malor eénéral de
l'armée. l'inspecteur général de in
fanterie. 1'inspecteur général de l'ar-
tillerie. l'inspecteur général du servi
ce de santé, l'inspecteur généial du
service de l'intendance. l'inspecteur
général de la gendarmerie.
Conséquemment ft la reorganisa
tion de la defense nationale. I'admi
nistration générale militaire cessem
d'exister et lo titulaire le lieutenant
général Cambier est nommé chef du
service dc la mobilisation de la na
tion au département de la défense
nationale ct président dc la commis
sion dp la mobilisation de la nation
Jji personnel civil du ministère est
réduit ft 4 directeurs. 1 insnecteur-gé
r.érnl et un administrateur general.
I.'cmnloi d'ndmlnistrnteur general
militaire rst «upprimé. Le lieutenant
général du génie Cambier devient
hef du service de la mohilisation.Le#
inspecteurs cénéraux d'armcs sont
rattachés ft I'administration centrale,
ce sont
Le lieutenant général Borrcmnns,
pöur ('infanterie:
général niaior T'Serstevens.pour
l'nrtilleriè;
I^j général raaior médecin Lebrun,
pour le service do santé;
L'intendnnt-colonel Canler pour
l'intondance;
I>» lieutenant général De Longue-
vllle. nour la gewlarmerie.
L'évacuation
de la rive gauche du Rhin.
EN JANVIER, LA BELGIQUE A RE
CU 4,248.532 MARKS EN LIVRAI
SONS.
Paris, 7. Les payements de l'Al-
lemagne 4 la Belgique pour le mois
de janvier 1927 se décompoaent ainsi
qu'il suit
Foumitures ft l'armée en vertu des
articles 8 et 12 de l'arrangement re-
latif aux pays rhénans 8.59"
marks.
Livraison en matières colorantes et
de produits pharmaceutiques:519 mil
le 017.37 marks.
Livraison d'engrais chimiques et
de produits azotés 961.425.83 marks
Livraison dc sous-produits du char
bon 25.732.43 marks.
Livraison de bois 302,817.92 mks.
Livraisons dlverses 2.429.714.47
marks.
Pavements divers 304.82 marks.
Total 4j248.532.64 marks.
Komm (F'L Or.) lnstltutcur.
ASrenser d»m*ndf« ft I'administra
tion communsla.
L'AMBASSADEUR DU REICH A
PARIS CONTERE AVEC M. STRE-
SEMANN. - L'ÉVACUATION DE
LA RIVE GAUCHE DU RHIN.
Berlin. 8. M. von Koesch, ambas
sadeur d'Allemagne ft Paris, arrivé
a Berlin ft la fin de la semaine. a eu
des entrevues répétées a vee M. Stre-
scmaan. mails-1re des affaires étran-
gères. II devait quitter Berlin lundi
soir pour rejeindre son poste, mais
on annonce qu'il prolonge son séjour.
L'entretien fturait porté sur l'éva
cuation de la live gauche du Rhin.
Le conseil dc la Société des Nations
se réunit dans un mois et l'Al lemagne
aurait I'lntention avant la session, de
préparer ave-i grand soin Ie terrain
des conversations qu'elle compte en-
taraer ft Gjnève. Etant donnés les
raprwrts favarables de l'aeent géné
ral des paiem nts pour les reparations
le nouveau C lunet songerait a amer
cer une procraurc pour demawlcr l'é
vacuation aniclpéc et progressive dc
la Rhénanie [1 partir du 25 fuin de
cette année. Safe ft laquelle les des
tructions do I fortifications réclamées
nar ia Conféicnce dos Ambassadeurs,
devront étre terminées.
C'est en se fondant sur l'article 430
du Traité de Versailles et non plus
sur des raiscpis sentimentales tirées
des accords do Locarno quo lo nouveau
Cabinet mènerait son action diploma
tique dang ce sen#.
UNE ENTREVÜE BRIAKB STRESE-
MANN EN PERSPECTIVE?
COMPENSATIONS E C O N OHI-
QUES POUR LE RAPPEL ANTÏ-
CIPE DES TROUPES D'OCCUPA
TION?
A propo# cfcs entretiens de M. von
Hoesch avee le chef de la politique
étrangère du Reich, le correspondent
du Journal 1» ft Berlin télégraphic
La rjllégiature du ministre des afini-
rve étrangftres est tenue strictement ee-
crèto et n a eommuniqnée qu'ft 1 ain
bassadeur de rrence ainsi qu'a l'homme
de confiance que M. Rriand entretient
a Berlin et 0*1 e»t plus p.articulièrement
chargé de I itiTormation personnelle du
ministre francais.
Noup crov-ius savoir que eet homme
de confiance a eu some<li soir, ft 9 h.,
une longue ooaversatión nvec M. Stre-
semann, eur lo dc-sir mème de celui-ei et
qu'a 1'lBsue de cette conversation tin
l'-iiort détejflé ft été envoyé ft Paris
M. von Bpeseh rapporto a Paria les
instructions precises de son gourerne-
ment sur la siiito qu'il convient <W
donner aux pour])ariere iranco-alle-
mands relnt fs ft l'évneuation anticipee
de la rive grtucbe du Rhin. II est égale-
ment chargJJde préparer le terrain pour
une nouvel'é entrevuo efc auasi de soli-
DETAILS RETROSPECTITS SUR
LES DEBUTS DU MOUVEMENT
Londres. 8. Des nou vel les de Lis-
bonne datées du 5 février signalent
que le mouvement révolutionnnire de
Porto a éclaté dès les premières htv-
res du matin, le 3 courant. 11 a réuni
une partie de la garnison et un
grand nomhre de civils. L'ancien dé-
puté du oarti démocratique. Jaime
Morais. ancien gouverneur général
de l'Inde. officier de marine, a signé
le nremier ('ultimatum sommant le
gouvernement dc se démettre.
Les révolutionnaires ont distribué
un manifeste dans lequcl ils annon-
cent que l'armée républlcalne en coo-
pérotion avec le peuple vient de ró-
veilier la République.
Les cheminot* des rëseaux du Sud
et du Sud-Est ont liécrété la grève
générale Ije gouvernement a lancé
une proclamation dans laquelle il an
nonce qu'il réprimera énergiquement
('insurrection.
Nouvelle église ft Ie por-
De notre oorrespou-
A CAN0. -
de Bruges.
utraclon de cammenoer, ft Gand,
la coiatruction d'une nouvelle ógb.se
pwoUeiale qui sera dédiee a Sainta-Thé-
rèse de l'enfant Jésus; elle s'érigera
dans le quarUer populeux de la porte de
Bruges qui compte en ce moment plus
de 23,000 amee et qui n'«*t toujours des-
sorri que par une aeule église, l'église
Saint-Jean-Haptiste. Des fonds ont déjft
été recueilüa jnsqu'ft ce joar cher les
cat-holiqnea gnntois pour voir enfin se
réaliser lc vceu des paroissiens de la nou-
vello sectiontoutefois les sommes dis-
ponibles sont insuffisant«6 si^ i on tient
compte des irais énormes qu'entrainera
la construction de ia nouvelle église. Ou
atteuJ pour pas«er ft l adjudication des
travaux que des 5me* gónéreuses tus-
sent l'offrande de« dons indispensables
on faveur d'une oeuvre urgente. Ceux-
ci peirrent êtrc remis ou envoyes au
curé de ia paroissc Saint-Jean-Baptiste,
le It. M. Van Brabandt (No 77734 dn
compte-cheqce
A BRAINE-LE-COMTE. La situa
tion politique. Nous avons a plu;
«ieurs reprisea (voir 110s articles du 27
janvier, 2 et 4 février) expose cette si
tuation bien quo vainqueure incon-
te.ités aux dernièree elections oommnnv
!es les catholiques n'ont pas Ia majorité
absoloe-, le conseil se compose de cinq
tholique». quatre socialistes et deux 'i-
béraux.
La question fccabinale ct mayorale
n'est par conséquent pas facile ft résou-
dre; elle l'est d'autant moins qua Ie*
catholiques entre oux no sont pas d ac
cord sur l'attitrde ft prendre en la cir-
constanoe. Nos lectcurs sont témoin1-
qne chacnne dc« parties a pu oxposer w*
raisons dans dos colonnes. Nous derons
done déclarer le débat cloa chez B°"«:
nous bornaut ft reprodnire la fin d une
lettre-réplique de M Üb'.iu. comportanl
une proposition que tous les partisan#
de situation nette ne pourront qu'ap-
pronver Voiei c-ette conclusion de M
Oblin Tout ceci n'a qu'un intén-t
local po us vos lutonrs. Aussi pour nc
plus avoir ft encombrer vos colonne*
nospiU'.ières, je prie 51. Catala, au
nom de roes amis, de fixer local, jour
et heure pour dUcuter publiquement
1 de notre attitude et de la aienno. .Te
1 suis ft sa disposition.
A KN0CKE Nouvelles élections.
Les dernières élections «ynnt été
•nnulées, de nouvellea élections auront
lieu le 90 février.
A L0NGUEVILLE (Brabant). >-
Victoire electorale catholiqu*. On
nous écrit de Longuev.llo:
Aux élections d'octobre dernier, «nc
liste do coalition iibérale-socialiate pre-
sentée irregulièrement avait été écartec,
«t la liste du bonrgmestre sortant dé-
clarée élue sans Jutte.
Une nlainte on corruption electorale
déposéo contre oette deniière fnt pite"'
seraent écartée ft 1 enquête judldaire.
Mais la deputation permanente invahdn
les operations du 10 octobre; malgré le
recours du gotiverneur, le mipistre deci
de qu'il fallait procéder ft des elections
nouvelle».
Fixé au 6 février, précédé d'une cam
pagne mende avec entrain par les deux
listee en présence. lo scrutin vient de
donner une belle victoire a nos amis qui
ont 5 élue sur 7ft un septième de voi»
prés nos amia obtenaient le sixième sie-
g*Ce beau sucefts eet un digne écho de»
JiKvès du parti de l'ordre enregistres
ans l'enaemble des communes de notre
région et du pays.
Not cinq étua sont s MM. Strale,
bourgmeetre sortant; Mathy Joeeph,
sortant; Piette Joseph; De Kouster,
Clément et Joasart. Victor.
X XJUftrUT. X« Jront Osrtt eatho.
Uque. La conférearo que M. Brlfaut
devait dennor ft Patrla. dlman<-he. ft S n-.
rnnise au ditnancbe 10 ami ft la mft-
heurc.
mettre aux
tnincs SUgf
tés do com
politique^
base d'une
l'évocuatio!
autorit#* frangaises cer-
stion relative aux poasibili'
lensa tions économiques ct
ui pourraient figurer ft ta
-nlente franoo-allcmande sur
do la Rhéneme
UNE RENCONTRE ENTRE MM.
STRESEilA?(N ET MUSSOLINI?
Mussolini ét Si. Stref-emann. II y 'se
rait question (los problèmes curöpécns
k l'ordre du jour, et des revend.ica-
tions coIonialc9 de l'Allemagne et de
2'ltalie.
L'Ambassadcur d'AlIcmagnx. 4 Ro
me vient d'erriver a San nemo, oü,
dit le Morning Post de Londres,
il doit avoir avec M. Stresemann,
une cenversotion préliminaire a l'en-
trevue MM. Si
rcsemann-Mussolini.
LE COMITÉ PRANCO-BELGE
A L'CEUVRE
Berlin. 7. Lc comité d'étudcs fran-
co-allemaud s' st réuni ce matin. Les
négooiations stront dirigees par le
président du <)artel international de
l'acier. M. Ka/risch. i'industriel lu-
xem bourgeois.
Le comité, romposé de personnali-
tés du monde économiciue et intellec-
tucl, est k la (recherche de tous les
terrains d'enteatc, surtout dans lo do-
maine dc la «operation économique
internaionale.
LES NEGOCIAIPIONS ENTRE BER-
LIN ET PARIS POUR UN NOU-
VEL ACCORD COMMERCIAL
Paris, 8. Suivant les renscigne-
inents rccucilli:
des rainistres,
ves 4 la cone'
Sluva
;#Jon
sortie du conseil
négociations rclati
nou vél accord
commercial pr< - soire franco-a'Iemand
sc poursuivent re fafon satisfaisarte.
La conclusion r 1'accord est retanlée
par les diffieul qui se sont étevées
a propos de l'a imissioo dans le Reich
des vins franfa
BOUSCULADES TRAGIQUES.
Tokio. 7.— Une bousculade s'est pro-
duite dans ln foule l'un des point«
sur le passage du cortege funèbre du
néfunt empert'ur. Une porsonne a itté
tuée et une ccntaine blessées, dont' 5
grièvemenL A un autre point, une
vingtaine de personnes out été préct
pitées dans un fossé et blessées.
On croit que d'autres accidents se
sont produits en d'autres points du
parcours mais 011 ne possède pas en
core de détails a lour sujet.
UN CORTEGE FUNEBRE DANS LA
NUIT, A LA LUEUR DES TOR
CHES.
Bravant le froid intense, des cental
's de tnilliers de Japonais et de Ja-
ponaises sont restés ni&ssós, certains
pendant prés dc dlx-huit heures. sur
ie parcours du cortege hunèbro. En
fin, les soldata et la police sont ve-
nus prendre position et former la
haie.
Le corbillard monumental, auquel
on travaiihalt dopuis le décès de l'em-
pereur, ft la fin de décembrc, s'est
alors avancé précédé ct suivt de nom-
breux portcurs de torches; il était
traint) par quatre bceufs tachctés de
blanc ct do noir qui. selon la tradi
tion, seront ensuite sacrifiés I^es
roues du cliar funèbre. grace ft une
construction spéciale, font entendre
des gémissements en tournant sur
leurs essieux de bols. Derrière, ve-
naient les hauts fonctiontiaires de la
cour. lo gouvernement, les ministres,
les hautes notability navales et mi-
litairas. Le prince Chichibu, second
flis de l'empereur défunt, représen-
tait le nouvel empereur qui, fatigué,
sur les conseils de se3 médecins, nc
reloicmit le cortège qu'au pavilion
spécial érigé a six kilometres du pa
lais.
Alors a été célébréo unc autre cé
rémonie religie use a laquelle étaient
présents l irapératrice douairière.tous
les meinl>res dc la familie impériale
ft Texception de l'impératrico actueh
le ainsi que Ie corps diplomatique,
Ce soir. a ininuit. lo cercucil est
transpÖrté sur los épaules de 10'
villageois et placé dans üri train sné-
de Hi-
FKTfrLw»
LES TAXES FISCALES
Mardi ft 2 b. la Chaiabre a entendu
une interpellation de MM. Herbert et
Clynmans, de iu droite, au sujet de la
nouvelle taxa de luxe décrétée par ar
rêté royal et paru au Moniteur du
8 octobre 1926; le« procédés d'inquisi-
tion employé» par certains inspecteurs
des contributions, notamment p.u- ux
envoyés par le cfépartement a Louvaia
chez "divers coiamercants de la place, et
do la néoossite absolue de procéder en
fin a ('unification de notre svstème il
eal ct de rendre celui-ci plus res pee-
tueox de la mentalité du contribuablc
beige.
M.Clynman insiste notamment sur ia
utuation difficile faite aux prtita com-
mervants par Ie systènie fiscal compli-
quéil signale, pour le flétnr, les pro-
cédes dee receveurs de contributions a
I'égard de certains commeryaut# de
Lourain.
A ynnt obtenu satisfaction «ur ce
point, nous n'insisterons pas. Toutefois,
il importernit que les agents de* contn-
•butions appliquaseent la loi sur l emploi
de« Iftngiies eu matière administrati
ve.
M. Fi«ulli#n, député de Bruxollos. -i a
pas grand peine ft démontror qu'il ny
a plus ft se retrouver dans Ie touilli*
dea lois, «rrèté# et circulaires d'onlre
fiscal. Aussi déplor«-t-il le système d ap
plication de ln taxe de transmission et
spécialement le système fiscal relatit
aux ven tea sur les marchés publics.
Héliw! dit-il, tout est consider* par le
fiso comme un luxe: pour se later les
mains, se laver le* dents, il faut payor
Et ei on lasait les interpellations1
Suggèro M. Wauwermans, au milieu d--
riros, c'ost que, observe M. FitulMen,
receveurs et agents dn fisc considftrent
tous les coinmerrants comme des frau
deurs. Cette mentalité a engendré dos
«bus.
J'ai 1'cspoir que <Je co débat...
M. Claes, illusion I
M. Piereo. Ne compter pas sur un
changement.
Si, j'ni qnnnd même 1 espoir, mam
tie: M. Fisullien, que de ce débat sor-
tiront des mesures plus cloires. nsoif
traca.sAicres. C#r, enfin, 011 a.'siste ft
spectacle de procés-verba ux dresses et
d'amende* nppÜquées sans que Iop
du nouvornement allenmnd, quatre na-
tionalistes avére#, dont M. von Ken
dall qui participa au coup d'ütat <1#
Kapp, reprósentent ie parti du com to
VVestnrn Ce'ui-ci proclnina, il y a quei-
oues jours au Reichstag que c'est
1 opinion de chacnn qu'une entente réci
proque ne sera pas réalisée aussi long-
temps que les territoires allemands se
ront ocoupés par des troupes étrangó-
ree Dans un communiqué récent, la
Federation r!--s Associations allemande#
peur la pai*. proclame que l'entrée des
Deutsch Nationale .dans ud gouverne
ment, met en danger la politique do
poix.
Vis-a-vis de oette Allentagne; dont la
mentalité rc»t« sujette ft «lUtion, quo!
est Ie controle dont disposeront <loréna-
vant les Allies? C'e^t celui que l articio
'213 dn Traité de Versailles prévoit
i'une fnpon generale chaque fois que lo
Conseil de la Société des Nations estimo
nécessaire de procéder ft une investiga
tion. 11 faudra, d'après Ie4 precisions
adoptóes p«r Ia dernière session du Con
seil, quo eelui-ci régulièrement saisi
d ime plainto statue ft la majorité. 11
faudra constituer des commissions s(Ȏ-
cioits qui seront lentes ft mettre en
mouvement. Avant de commoncer les
recherches, ces commissions devront
5 adresser au gouvorn«ment Hllemoud
qui deyra leur procurer sou assistance.
Quand il s'agit de déjouer dos machina
tions sccrètes ou de depóts d armes, qui
ne voit ce qu'une telle procédure aura
do dérisoire. Mais ce qui est plus grave,
que Ie Conseil de la Société dei
- décidé aussi que les iuèmc«
ciol «ui. nar» p«»n» In village
itaJiai#» paraat .«aghi-Hsakawa au nord de T01
-prevhaine entre. M. io5 Dorteurs 'r'e'prendront alors leur
fardeau funèbre qui sèra déposé dan
uno sorte de litière spéciale et inhu-
mé dans le mausoléa impérial qui
vient d'être aohevé ft un kilomètra du
village précité.
LE MOUVEMENT GAGNE LA CAPI
TALS. LEB INSURGES MAI-
TRES D'UNE PORTIE DE LA VIL-
LE. r- DUEL AU CANON ENTRE
LA F LOTTE E', LA GARNISON.
Londres, 8. iS livant un message
de Lisbonne aa Dally Mail un
mouvement révdu ionnaire soutenu
par la marine, la bolice, la garde ré-
publicaine et lea roupes d'infanterie
a éclaté dans la capitale portugaisc.
Lc ministre dee affaire# étrangère?
et le ministre de .(intérieur auraient
été arrfités.
Le nombra des wetimes s'éiovo ius-
ou'a présent a 7 u^rts at 20 blessés.
Le comité xivol ltlonnalro public
une prociamat on c jsant Les forees
révolutionnaim o it occupé rapide-
nient les Uifléren s quartiers de Ia
vllle. N'ous esrérons triompher. 11 est
certain que It population civile sst
pleine d'un gniJd enthousiasme.
Signé colonel Mende Reis,
ihef du mouvement
Les révolutlcénaires parcourcnt les
rues en foule lt acclament la Répu
blique et la Constitution. Un croiseur
tire sur la vüè. Les batteries de la
villa lui répon4er>L
ARRESTAIONS EN MASSE
Londres. 7. -. Un téiógranimo de
Madrid aux bumaux annonce que
150 politiciens
iournalisb
ne. Ils ont
Arango ma
fusé d'embarqt
inent intemés
M on san te.
ont deux ministres et
été arrètós ft Lisbon-
envoyés ft bord de#
croisours V sco da Gama ct
les équipes avant re-
ils ont été finale
lans la forteresse dc
La reulrée da Parlemeul,
Discours dn Trönp. Les
uJtaires d'Allemape. L«
coiiflil chinois
Londres, 8. En inaugurant ou-
jourd'hui la session parlementaire, le
roi Georges a lu un discours oö il a
passc eu revue la situation intérieure
et extérieure.
Parlant des questions internatioua-
Ie9, il a dit
Mes relations avec les puissance#
éttangères eontinuent d'être amicales.
La Société des Nations a été tenforcée
et une autre mesure a été prise pour
la restauration des relations normale#
internationales en Europe par l'entrée
de l'Allemagne dans le sein de la .So
ciété des Nations.
En continuation de eette politique,
il a été jugé possible, ft la fin du mois
dernier de mettre fin au système de
coutrftle militaire interallié en Alle
magne iustitué en vertu du traité de
Versailles et de remettre entre les mains
de la Société des Nations toutes les
questions touchant les causes militai-
res du traité.
La continuation dc la guerre civile
en Chine ct l'agitation xénophobe par-
ticulièrement antibritannique qui l'a
accompagnée ine cause une sérieuse
quiétude.
En conséquence des événement# de
Hankéou ct cn d'autres endroits, mon
gouvernement a cru nécessaire d'en
voyer en Extrême-Órient des forces
suffisantes pour protéger les vies de
mes sujets britanniaues et indien#
contre la violence de la populace et
l'attaque armee. Mais jc desire ardeui
ment le reglement pacifique des diffi-
cultés qui ont surgi et mon gouverne
ment a fait deö propositions aux au
torités ehinoises Jesquelles devraient
convaincre 1'opinion publique de Chi
ne et du 'ihoijaj ^tier que lc désir du
peuple blitan'nique est de faire dispa
ra! tre tous les £rief6 récls et de re nou-
veler nos traites sur unc bas# équita-
hle et déplaccr nos relations futures
avec la Chine sur un pied d'araftié et
de bonne volonté. Mon gouvernement
raaiutieudra notre traditionnelle poli
tique de non intervention dans jes
affaires intérieures de la Chine.
La deu.xième partie du discour# du
tróne traite de9 affaires intérieures; el-
le constate des perspectives d'araêlio-
ration dans la situation du commerce
et de l'industrie.
ROUMANIE
L» sanlé dn roi Ferdinand.
Bucarest. 8. Lot mftdaclns Qui aol-
rnent lt Hoi ont constaté que l'ét&t local
t'est notablament amftllor*. ft la tuJto do
llntorventlon par le radium. L'état s#n4-
ral ttt toujoura bon et rantlyte du wui#
a donnè dos r^su'tats favomblet. L® Rei.
qui avalt eontldftrablement mai#rl. a ro-
«a#né 800 grammes la semaine dernière-
II..- Iic
1^ déput# de Bruxelles invite I admi
nistration a se mnntrer mtxlerée.
Qu'on n'oiihlie pas que nous aonimes
•n Belgique. pays de liberté.
Cette interpellation sur les tnasures
tiscnles est interrompue afin que M.Crr
ton de Wiart puisse développer les eon-
sidérations 'qu'il a annoueéos sur la sup
pression du controle interallié prévq
nar le Traité de Versailles.
Si M. Carton de Wiart interpoli? sm
!a suppression du contröle interallié en
Allvmn-zno c'est paroe que ootte institu
tion intéresse au premier titre les con
ditions de notre Bécurité future.
Pour surveiller le désarmement do
rAllemagne, les articles 203 et '210 du
Traité de Versailles avaieut prévn dos
commissions militaire# nom mees par les
Allies ot investies des pouvoif# les
plus étendui. Ces commiuions ont
fonctionné d'abord soue la direction du
aenéral Noliet pui# sous la direction du
énéial Walsh. C'est le 12 decembre
dernier que le Conseil de la Société «e?
Nations décida la suppression tie ce
contröle pout le 31 janvier 191'. Bi
cette date, les questions relatives a Ia
fabrication du matériel de guerre en
Allemagne et a la construction des tor-
orientales n'avaient pes été re-
Geneve.
II a été dit, rappelle le ministro d K-
ut, dans 'a press© parisienne que M.
Vandervelde ct Sir Austen Chamberlain
avaient fait une sorte de pression sur
le gouvernement frnnyais pour Ia sup
pression du controle interallié. Nou*
n'ovon6 pas acoordé créance ft cette in
formation. N'üUfi croyons simplement
que les Allies, dan# un désir <le rappro
chement. ont voulu, en déoembrc der
nier, donner ft M. Stresemann un gage
éclatant de leur confiance et lui permet-
tre dc ne pas rentrer ft Berlin les mains
vides afin de pouvoir y consolider, dans
l'intérèt do tous, uno politique républ-
came do pais et d'entente.
Le Ier février, après des négociation»
laboneusos, le gouvernement allemand
s'est engage vis-a-vis dee Allies ft faire
voter en ce qui concerno la fabrication
du matériel de guerre, tin projet de .01
dont les dispositions apparaiesent so
riuusee, ft condition d'etre strictement
appliquées- Quant anx fortifications
orientals construites tant sur la rive
de I'Oder qu'au sud de Koenigsberg en
contravention flagrante de 1'artielo 180
du Traité de Versailles les Allies oni
réduit ft 34 le nombre des ouvrages mi-
litaires que le Reich doit détruire dans
les 4 mois. Mais, lo Reich est autorise
a en conserver 54. En bonne logique, il
eut fallu decider ln destruction de tou>
ces ouvrages, de même qu'il eüt été na
turel de inaintenir au moins la euryeil
lanoe interalüée jusqu'ft leur demolition.
Mais on 3 redoutó et écarté tont otter
moiement de nature ft raarquer un
point d'arrét dans la politique de rap
prochement.
Nous ne critiquons pas cette générooi
té. Toutefois, il faut en pesor les incon-
rónients autant que les avantages. II
est impossible do n'ètre pas trouble par
le fait que l'Allemagne, depuis l'armis
tice a construit sur les frontières
oriëntale# de nouvelle# positions dont
t'ensemble est de nature ft absorber des
force# de bO,UUO hommes. On ne peut o>;
blier que le Traité de Locarno ne cou-
vre pa# le» frontières de l'Est. On nc
peut oubiier que la Prusse oriental» só-
parée do l'Allemagne depuis 1919 par le
couloir de Dantz:g, demeure l'oojec.
permanent do toutes les revendication#
nationalistes allemande#. Le chancelijr
Alarx disait lui-méme, il y a deux ans.
t Jamais l'Allemagne ne se résignera ft
la pert* de cèrtains territoires A'l
Reichstag, le 17 décembre dernier,
Scheideman a lait de# révéJations sen-
sationnelle* »ur l'organisation de* asso
ciation# militaire# qu'il a appelées e los
cadre# d'une mobilisation en même
temps qu'il a révélé les rapports entre
le haut eomraandement de la Reicbsweb-
et de l'état-major de l'armée des Soviets
pour un programme common d'armc-
ment. Si l'oo met en rapport ce que
nou# savons de l'organisation militaire
allemande plus modernisée que le# autr.
aveo #on arraée de métier et ses radices
avec Ie# appréhensions bien explicable.-
de la Pologne, nous devons bien recon
noitre one dans cette Europe orientate
par oü la guerre nous e6t venue, les as
surances de paix nous manquent. Ccs
forteresses importantos ont pu être édi-
fiéee ft l'insu des commissions interal-
ióca et ce n'est que tout récemment qu«-
I'existence en a été révélée. Si ie con
tröle interallié n'a pu prévenir leur con
struction. qu'arrivera-t-il quand il sera
supprinré?
La décision du 1*2 décembre s'inspi-
rait surtout du. désir de consolider en
Allemagne I'esprit démocratique et pa
cifique. capable de mister ft resprit na
tionaliste et impérialiste qui se révèle
dan# la plupart des manaels scoln'-a» »t
militaires. Or, nons venons de voir par
un coup de barre personnel du maré-
obal Hindenburg, le gouvernement mU
sous rautorité des nationalistes dont on
nrétendait -. ,'duire l'influence. A cóté
de M. Gessier, ministro de Ia Reicha-
«•«shr qui demeure l'élément permanent
Nations too
dispositions scraient désormais applica
ble a la zone rhénnne démilitnrisoe. y>ir
a rive gauche du Rhin, notro occupa
tion jusqu'en 19;l> et,après cetto date,In
dénnlil.irisation permanente, consti
tuent de# garanties de sécurité infini-
rnent préciciises pour nous. Rncoie faut-
i! que los obligations noceptées de co
chef par l'Allemagne ne »oient p.is ren-
dnes problêniatioues par In suppression
d'un controle efficace.
II existe, dans tons les partis cn Bel
gique. un désir sinoère de rétabür uno
pais durable et d'entretenir avec tous
)es#pays, I'Allemagne comprise, des rap
ports corrects conformes aux traites.
Mais la politique du rapprochement no
peut ftboutlr qu'ft condition d'être réci
proque. Si nes concessions demonrent
sans contre-partif. voillons a ne pas voir
renouvelet la triste experience faite
pour notre créance réparation. C«!le-c.i
se trouve pon a pou rognée et réduite
comme la légondaire peau de chagrin. Sl
notre <«prit de pnix no e'accompagne
pas de la plus grande prudence, il en so
ra de même de notre créance sécurité.
(Trrg Kien ft droite.)
M. VANDERVELDE, ministre des
affaire# ótrnngères, annonce qu'il répon-
dra ft M. Carton do Wiart. la semaine
prooliaine
RETOUR A L'INTERPELLATlON
SUR LES METHODES FISCALES,
M. UYTROEVER, socialiste, décou-
vre dans 1'interpoUation do MM. Clyn
mans et Herbert {'intention da défendra
les fraudeur? et d'nccabler les agents
du fisc. II nie qu'ft Louvain, le? agents
du fisc aient abuse odiensement de leurs
droits d'investigation.
Tout cela", crie-t-il, e#t de 1'ima
gination 1
C'est exact 1 appuie M. CLYN
MANS, député de Lourain.
M. UYTROEVER. C'eet faux!
M. CLYNMANS. C'est exact
Continuant. M. UYTROEVER pre
tend qne ce débat n'est qne l'éoho de ta
lutte ou verte par les vapitalistes contr®
la supertaxe, afin de faire retoraber les
charges sur les travailleurs.
Sovez sérieuxdemande-t-on A
DROITE.
1^ débat sera continué mardi.
Séance morcredj ft 10 heures qt ft
Mgr V^n Roei', archevêque de Ma
li nes, a adressé au clergé ct aux fi-
dèlcs du diocèse, une lettre oü II leur
rappelle que le 12 février sera célébré
l'anniversaire du Couronnement de
Notre Trés Saint Père le Pane Pie XI,
glorieusemem règnant. ct il la prosse
de s'associer A cette fête
C'est la fêto officiclle du chef de l'Eglise,
du suprème Pasteur des fidéle#,du guide
souverain de nos consciences, du Père
commun de n<xx ames. Et de même
qu'au foyer familial la fête du nère est
le grand jour pour les enfants, do même
que la fête nationale offre aux citoyens
1'occasion annuelle de manifester leur
attaohement ft la Patrio et au Roi, ain
si l'anniversaire du Couronnoment du
Pape permet, chaquo année, aux fils do
l'Egliso Catholiquo de témoignor publi
quement les sentiments de respect, 'lo
veneration, de sonmission, de filiale af
fection, qui les animent vis-ft-vi# du
Souverain Poniife.
Cinq ans se sont écoulés depuis que e
Pape Pie XI requt la tiare dans la Bn-
silique de Saint-Pierre. Les espéranc-s
qu'on fondaifc sur Lui en ce moment
étaient grandes, et cependant elles ont
été '«i-TCment dépassées.
Quelle prodigieub» activité dans tous
les domaines! Quel essor donné aux mii-
sions, ft Paction catholiquo, ft toutes les
ceurre8 religieusesl Quelle magnifique
couronne de Saints et de Bienheureux.
1! a placé an front de l'Egliael Quels
triomphes II loi a prépnrés, particnTiêr?-
nient pendant j'Année Saintel Mais
aussi, qué de sollicitudes, que de peine?
que de douleurs ont oppnmé et oppr-
ment, en ce moment surtout, son coeur
de Père! Ce pontificat d'un lustre, si
ferme et si univerael dans son action, si
fécond dans «es effets, prend ranc dés
laintanant parmi les grands politica1-
le l'histoiré.
Remercions Notre Seigneur Jésns-
Christ, d'ai*oir donné ft son Église en
la personno de Sa Sainteté Pie XI, le
Chef qu'il faut pour la conduite d'une
main söre, dans les temps troubles
que nous vivons
Sa Graadeur ajoute 1
A cet efiet. nous voulons qu'ft l'oc-
casion de la fête du Couronnement du
Pape. un e Te Deum solennel, auquel
ra-ont invités les autorités et les fidlV-.
soit chanté dans toutes les églises pa-
roissiales du diocèse. II aura lieu, d#ns
notre église métropolitaine, Ie samch
12 février, 4 11 heures, et dans les au
tres églises, le dimanche suivant, ft i'is
sue de la grand'messe. Nous présiderons
nous-même ft la cérémonie dans l'église
Saint-Rombaut. ft Malines, et le lende-
main, dans l'église Sainte-Gudule, ft
Bruxelles.
Mais, eu-dehors de cette solennité p«
blique, nous vous demandons des Com
munions fervontes et des supplications
Pint ent ion du Souverain Pontiff.
LA TBRRE-BAIHTB. L'abM Thelllfr oe
Ponchevllle. le prMlcateur si alm# et si
Juste ment appréclé en ITance et en Belgiqne
parlera de !a Terre-Salnte en l'église de S(-
larqnes sur Coudenfierg. le vendredl 11 fé
vrier. a 5 heures du solr.
O'EST UN VERITABLE FLA1SXB pOU>
un connalsseur da Jouar le nouveau piano
A aueue eréé par la malson Hanlet.
Demandez Hete B «péclale ft ce mndAle.
213, ruo-KoyaJe, Crujcelles. aSIS