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WIK0IMIK}
les Accidents d'Auto
Arts, Sciences, Lettres
Senses d'ir! lie la 6. C. i. T.
BIBLIOGRAPHIE
Les sinistres maritimes
n Formidable explosion a Baelen-Wezelqui se dégageait.
La question de langer.
L'insurrection au
Portugal
Les troubles en Chine
LA PERSECUTION
AU MEXIQUE
SOCIETE DES NATIONS
J0URNEES D'ETUDES
DU BOERENBOND
Dernières NouveileV]
Sportives
Drame du revolver
a Vilvorde.
Les exploits
d'un rat d'hötel.
Le mauvais temps
FAITS DIVERS
LE FEU
a l'hópital d'Alost
9 FEVRIER 1927
LA. LIBRE B E LGICLU E
Lo briJlant succes que viennent de
remporter a Bruxelles les Compagnons
de Saint-Lambert en jou&nt La vie
profonde de saint Francois d'Assise
prouve a loute évidea« e qu'une hcu-
reuse évolution s'est icalisée depuis
quelques ajinées. Une initiative théa
trale doit le souci d art vrai et de
r.ropreté morafc h'est pas exclu. voire
une pièce oirectement lospirée par l'i-
deal chrétien. est assurée dorénavant
de la svmpathie d'un public nombreux
et choisi que dégoütent les ineptics
de la scène contemporaine.
Ce public applaudira certes au geste
eourageux de la Gilde Catholique
d Artistes du théatrc, qui inaugurera
le 24 février prochain, a 8 h. du soir,
en la salie Patria, la série dc ses rc-
présentations classiques par Andro-
maque. de Racine.
Viendront ensuite le 17 mars, Ham
let. de Shakespeare le 81 mars,
Polyeucte. de Comeille. et, le 28 avril,
Saint-Genest. de Robrou.
Andromaque est, a notre sens, le
chef-d'ceuvre de Racinc. C'est dans
Andromaque, écrit René Doumic, que
Racine va être lui-mêmo. Car il s'y
est mis tout entier. et il s'y montre en
possession des principes d'une poéti-
que -ui ne va plus varier. Disciple
des anciens et esprit trés moderne, il
sait allier tout l'horreur de la légende
antique avec les délicatesses et les
bienséances d'unc époque raffinée.
Grand peintre de la nature humaine,
il incame dans Hermione le type de
1 amante outragée, dans Andromaque
le type d'une mère et d'une femme si
touchante en sa coquette rie vcr-
tueuse
Andromaque fut représentée pour
la première fois en 1667.
Et pourtant la pièce n'a pas vieillL
Elle est toujours moderne et beaucoup
au-dessus d'une foule de productions
contemporaines. Les persannages sont
toujours aussi vivants. aussi humains.
C'est qu'ils incarneni rhacun dans
son caractère, lame humaine tou
jours semblable a elle-même. Née du
génie de Racine, il y a deux siècles
et demi. Andromaque resplendit dans
un rayonnement éternel.
La représentation du 24 février aura
eet intérêt tout particulier que le
cadre réalisé k eet effet pour la G. C
A. T.. inspiré de l'art grec, constituera
une fresque vivante. une vision d'une
originalité frappante et d'une rare
puissance émotive.
II est superflu de rappeler ici le mé
rite des principaux interprêtes Ma
dame de la Vallée qui jouera le róle
d'Andromaque, Monsieur et Madame
Boine qui joueront respectivement les
róles d'Oreste et d'Hermione.
C'est. du reste. la troupe de la G. C.
A. T.. dirigée pa- Madame Boine, qui
a créé k Bruxelles. on se souvient avec
quel succès. la pièce de Ghéon Le
Pauvre sous l'Escalier
Aussi tous les fervents de l'art pur
et noble ne manqueront pas d'assister
aux représentations de la G. C. A. T.
Chanoine CROOY.
N. B. Location 53. rue Royale et 11.
rue d'Assant. Prlx des places ao, 15. 10 et
S trancs; abonnement? aux quatre séances
60. 50 et 30 francs. Compte chèque de la
Gilde n. 59500. Rensetenements n la direc
tion, 35. rue Brlcham, Scbaerbeek.
liTHAUGTTSATION DE I. "EXPOSI
TION D'AST BEL GE ATX CATRE aura
lieu Jeudl 10 février.
L'exposition est InstaJléo dans le Pa-
jale Tigrane, sltué au milieu d'un Jardin
ou centre de la vllle. Le rez-de-chaussöe
ee compose d'un hall central et de trola
salons, dont l'un est trés stand et les
autre-a de dimensions moyennes. II y a
ousel deux petit* salons au premier
<"ta#r«,
L«S CmjaAika.te-Jrjr e
site dn Rol d'EaTPtè.
COURS ET CONFÉRENCES.
LA SOCXETE DIS NATIONS ET LES
KABBATS COLONIAITX.— Lc rol et lc
due de Brabant honoreront, lundl, k 20
h. 1/2. au P&lais des Académies, la con
férence que M. Orts. mlnlstre plénipo-
tentiaire, sous les auspices de la Com
mission coloniale de l'Union beige pour
la soclété des Nations fera sur La
Soclétó des Nations et les mandats colo-
nlaux
Dom Had el ln de Moreau, O. S. B..
xnolne de l'abbaye do Maredsous. donnera
ne conférence vendredi 11 février A
4 heures 1/2, en la salie, 31, rue
de Stassort, au profit de l'oeuvre
«te secours aux évèqucs et prêtrcs
pauvres du rite oriental. Sujet de Ia con
férence Abbesses bénédictines du
XVIIe siècle Ou peut se procurer des
cartes A la llbralrle Desrlt, rue Royale.
XBAN TH A RA UP confércncicra le 10
février 4 30 h. 30. 31. rue de Stassart.
sous les auspices dc la Llgue nationale
pour la défense de la langue franqalse.
11 pariera de Péguy (le héros d une de
t-es dernières oeuvres). Cartes 36, rue
Treurenberg.
CONFERENCE DU R. F. HENUSSE. -
Pour rappel, aujourd'hui mercredl A 15
h. 15. rue de Stassart, conférence par le
R. P. Henusse S. J. au. profit des famll-
,cs nécessiteuses secourues par les fllles
e la charité. Jeanne d'Arc de B.
Ebaw. Cartes (10, 15 et 10 francs), 53,
ue Royale.
GE ROLE SAINT-OA PIST RAH. Salle des
Beaux-Aarts. 35. ch. d'Iselles -. mercredl 9
février, A 90 b6ures Curlosttés des envi
rons de Bruxelles projections, par M. Hal-
Int. Entrée carte de membre ou 50 cent.
CONFERENCE RENE WARLOMONT. -
Vendredi li fcvrler. A 17 beures. A la Fon-
datlon Universitaire, 11. rue d'Eymont, a
Bruxelles. conférence sur Le réle et les
limltes du pouvolr législatlf en régime par
lementaire par M. R. Warlomont. avocal
A la cour d'appel.
A PATRIA. Le Jeudl 14 février, a la
salie Patria. me du Marais, conférence au
dition Ecoutez.les Cadets par !c R.P.
Hénusse, avec le concours de Nadjejda K"-
lokolova. Rla Lenssens, Michel Carof. M.
IMaschenko. au profil de la Müérleorde de
la Cbapelle et des pauvres du conférencier.
Cartes 10, 15. 20 francs, rue Royal. 53.
numérotage 1 franc.
ARTS ET TOURISME, lllustré niens.de luxe.
Edit Jos. Vermant. Courtral. Le No 3 fr.
6291 E
CHRONIQUE UNIVERSITAIRE
EOOLE SCPEZIEURE DE PEDAGO
GIE. Mercredl. a 17 h. 1/2. rue Tcrre
Xcuve.198, A Bruxelles. conférence par
M. l'abbé Jacques Leclercq, professeur a
ia Facultë de philosophic et lettres de
1 Institut St-Louls. Sujet La Notion
de Progrès
DOUBLE NAUFRAGE DANS
LES EAUX DU LEVANT
Bucarcst, 8. Suivant de< nou vel
les qui n'ont pas regu ccmfirmatioif,
lc navire russc Batucliicw avec 40
passagers, et le navire gree Kreia
en route pour Constantinople, auraient
lait naufrage au large,
w-i *111 I* r» I ¥17 I 1'*® Muvetage furent mrdus tres diffi-
1 Los efforts durent se bomer k pré-
server les bfltiments contigus.
I.
LES PRETENTIONS ESPAGNCLES
SONT INACCEPTABLES POUR
LA FRANCE.
'.Par téléph. spéc. Paris. 1 h. matin.)
On mande de Madrid
La délég&tion cspagnole qu: cotn-
mencera domain a fomiuler a Paris
les aspirations do son gouvernement
k propos de Tanger daps Ja confé
rence frant'ocspagnole qui va sou-
vrir demandera 1'abord l'incirpora-
tFon pure et simple dc Tanger a la
zone de Tanger. Si elle n'obtient pas
gain dc cause, elle demandera d'itn-
portantcs modifications au statut do
1923 sur Tanger. modifications qui
équivaudraient a la creation d'une
seeonde zone espagnole.
Le programme minimum espagqol
est déclaré lui-même inacceptable
pa rle Ouai d'Orsay.
On sait. d'autre part, par dc récen-
tcs communications, que si les de-
niandes espagnolcse ne sont pas ac-
ceptées. Ie général Primo de Rivera
a l'intcntion de demander la revision
totale des accords intemationaux.
Dans ces communications pre-squej
quotidiennes a la presse. le gouver-1
neraent cspagnol s'efforre rie donnerj
l'imprcssion que l'adhésion k son
programme de la part de l'Angleter-
re et de l'Italie lui est acquiec.
Les négociations ont done pris le
caractère du rèclement d'une més
intelligence franco-espagnole alors i
que la question de Tanger pst évi-
demment dominee par le fait de la
présence de I'Angleterre a Gibraltar
et du conti'öle que cctte puL«sance
exerce sur l'hihtcrland cspagnol de
la forteresse britanniqiie.
UN CROISEUR ET DEUX DES-
TROYERS ANGLAIS SONT PAR
TIS POUR LISBONNE.
Gibraltar, 8. En raison du mou
vement révolutionnaire du Portugal,
un croiseur est parti eet après-midi
pour Lisbonnc et deux destroyers se
rendent a Porto pour protóger les in
téréts britanniques.
LE PROJET AMERICAIN CONCER
NANT LA NEUTRALISATION DE
CHANGHAI EST COMMUNIQUÉ
A L'ITALIE.
Rome, 8. La «Tribuna» apprend
que-l'Italie a. recu communication de
la proposition américaine pour la
neutralisation de Changhaï.
ENCORE DES AGRESSIONS POLI-
CIERES CONTRE DES CATHOLI-
QUES.
A Queretaró, lc 31 dócembre dei'nler,
vinjrt-cina ieunes fillos de la irveilUm-
re Aociété. allant en pèlcrinage au
sanctuaire de N'otre-Dame du Pue-
blito ont été maltraitées et 'disper-
sées par les soldats du général Lo
pez.
A Puebla, diverse* agressions ont
cté commiscs. Le 81 dócembre, en
effet, les propagandistes catholiqués
avaient réussi u lancer dans des fu
sees d'innombrables feuilles de pi-o-
pagande qui recouvrirent toutc la
ville. II fallait des représailles 1
A Mexico, les chefs de la Ligue de
défense religieusc et de nombreux
catholiqués ont été emprisonnés
LE PACTE ITALO ALBANAIS EST
COMMUNIQUÉ A GENEVE.
Genève, 8. Le pacte d'amitié et
de sócurité entre l'AJbanio et l'Italie
a été communiqué aujourd'hui aux
fins d'enregistrement et de publica
tion au secretariat dc la Socicté des
Nations.
Les documents déposés A eet effet
sont au nombre de deux
1. le pacte d'amitié et de sécurité
(en italien et en albanais)
2. une note en francais relative k
ee pacte, datée du 5 dócembre 1920,
émanant du ministrc d'Italie en Al
banië. Le nn'nistre confirmn que
dans la pensee du gouvernement de
Rome. comme dans celle du gou-ver-
nement albanais; la phrase les trai
tés qui portent la signature des deux
parties so réfère serjlement au trai
té convenu et publié depuis l'adhé
sion de l'Albanie a la Sociêté des Na
tions.
FRANCE.
Un exploit détudiants
d' Action fraucdiso
'Par téléph. spéc. Paris, 1 b. matin.)
Une vingtaine d'étudiantad' Ac
tion Francais® ont cnvahi eet aprèi--
midi la bibliothèque de la Facnlté ('e
Droit de Paris oü ils ont vonlu obliger
les étudiants appartcnant a une Ligue
universitaire répubbcaine a retircr leurs
insignes. Sur le refus oppose par ces
dernier.^, une bagarro s'e.'t produite au
cours de laquclle plusieurs étudianta cm*
été blessés.
Un service d'ordre a cté établi aux
abords de la Faculté pour éviter que I
l'incident puisse so rcnouvelér.
Le sort de la Grande CUarlrense
(Pat téléph. spéc. Paris, 1 h. matin.)
On sait l'état d'abandon dana lequel
a été laiss.-S la Grando Cliartreuso de
Grenoble depuis que les Cliartreux, cn
1903, en ont été expubés.
Les anticléricaox do l'cndroit avaient
déja fait plusieurs tentatives pour don-
ner a la Grande Chartrense une destina
tion laïque. Ces tentatives ont toutes
échoué.
II y n quelques mois, le coiieeil géné
ral dé Grenoble déeidait d'offrir i l'In-
stitut de Coopération intellectuelle ion-
dée par la S. D. N. b Paris, le monasté-
re historique pour y établir une roaison
a la dis(iosition des intellectuels fran-
gais et étrangors .Aujourd'hui on annon
ce que eet organisme vient de refuaer
cetfe offre.
ALLEMAGNE
.Protestation allemande
ii Varsovic.
Berlin, 8. l>e ministro d'Allemagne
a Vnrsovie a protesté samedi apr«j»-midi
auprès du gouvernement polonais oontre
les expulsions qui mena^aient quatre
ouvrier» aliemancts d'êntreprises <n
Hautc-Silésie polonaise. Lo bruit court
que !c gouvernement allemand serait de
cide a rompre les négociations commer
cials gerroano-polonaisos ai la mesure
n'était pas rapportée.
,\1. Stresemann parten vseance.
Bcr!in;>6. 'M. Stresemann a quitté
Berlin hier soir «enlenient pour se ren-
dre sur la Riviéra.ll s'est entretenu hier
encore ayeo M. von Hoesch. On assure
q .e M. Stresemann compte consacrer ses
vncances eiitièreinont au repos et qu'il
re iccevra aucune personnnlité alhee
Le lien do son réjour est tenu- secret.
Onant au voyage du baron de N^w-
Tatn, iv San Heino. il était, parait-il, de
cide depuis long temps. L'ambassade.ir
d'Aljcmagne a Rome irait seulement
présirlVr une -séance du Conseil d'adnii-
n.'stration de l'hópital allemand de Sao
ïlemo.
Unc ent revue Mussolini-Strese-
ïuann parait peu probable.
Rome. 8. A propos des brdits d'une
entrevue entre M. Mussolini et M. Stre
semann a San Remo, la t Tribune lit
que dans les milieux diplomatique* ita-
fiens on ne pense pas que le dief du gou
vernement ait l'intention de s'cloignor
de Rome
Le coiufc Wcslarp attaque.
vivement la Pologne,
Brrlm. 8. Au cours d'une oonfóren
co faite hier soir, a l'Univcrsité de Ber-
lin Ie 'hef nationaliste, conjto Westarp,
a répété son point de vue déja connu
«ur le traité do Locarno et la Sociêté des
Nations, mais pour rassurer l'ctranger,
a-t-il ajouté, nous admettona quo Lo
carno et la Sociêté des Nation* consti
tuent la bas© ju'ridique do la future po
litique allemande.
Lo comte Westarp a viveinent atta
qué la Pologne.
BUo constitue, a-t-il dit, le plus
grand danger pour la paix de l'Europe
II est henreux qu'un pacte de aéeurité
n'ait pas ét© oonclu on ce qui concerne
les frontières oricntales La frontier© de
de Ia Haute-Silésie partagée cotitr© le
droit et oontre la nature, la frontier© du
corridor, no 6ont pas tenables. J'estim©
que la politique allemand© a la de* ta-
chcs toutos spéciales a remplir. La re-
nonciation contenue dans lo traité do
Ivocarno n'est pas une renonciation de
principe, mais seulement une renoncJa-
tion de recourir a des mesures guerriè-
res. C'est pourquoi c'est un devoir de
patriote a ne pas briser 1'idéal du neupv
allemand et de réunir a nouveau k la Dé-
publique les tèrritoires allemands qui en
sent séparés.
I/O comte Westarp a souligné sa 9cri
see on ajoutant que l'anriexion de l'Al-
sace-Iyorraine en I871.avait été une oeu
vre nationale. Pour 1927, la tache prin
cipal i nccomplir est la Hbération du
territoire occupé par tons los moyecs
diplomatiques et autres.
ITALIË
L'indcmnité parlementaire.
Rome, 8.La Tribune dit qu'au
cours de la prochaine session parlemen
taire la question de l'indemnitó des de
putes .sera examinéo.
Orr proposera it que outic rindemnité
pieiisueUe qui est de 1,000 lires, les de
putes rtfoivent un jeton de préséhce'uV
100 lires pour chaque séance a laquelle
SUISSE.
Lts monoaies d'or seront
désormais (rappees en Snisse
Berne, 8. Couseil federal n dé-
cidé la nationali.sation de la frappe des
inonnaies d'or. La nationalisation de la
frappe des nlounaiös d'argent est en
gueur depuis un certain temps. Les pie
ces d'or'de l'union latine beige, franrjai-
se, grecque, italienne n'ont plus aucun
cours legal en Suisse a partir du Ier
avril 1927. (Uavos)
AMERIQUE CENTRALE
La guerre civile au Xicaragna.
Victoire des insnrges, dit
Paris, arbitrage dit, Was
hington.
Paris, 8. L© Petit Pareuen pu-
blio la nouvelle suivante
Les forces libérales du Nicaragua,
soue le commandement du génëraJ
Barajoa se sont ©mparées de la cité de
Cbinandega a 35 km, environ de Corin-
to, après une série d'attaqucs dont la
première fut déclanchée hier matin aux
abords de la ville. La nouvelle de cette
notoire libérale a produit une impres
sion d'autant plus vivo que le com
mandant des troupes gouvernementele*
dieposait de 4,000 hommes centre 1,000
et qu'il s'était flatté- de .pouvoir enoer-
cler l'ennemi.
Par contre, 'lc* Etats-Unis, qui ont
fait les plus grands efforts pour apaiser
le conflit et ont- .mém® debarquée des
troupe* a la eóte nioaraguayenue, lan-
cent cette dépêche de Washington:
Lo Dr Sacasa, chef des libéraux
rebelles nicaraguayens vient do faire
connaitre au département d'Efcat qu'il
était prèt k accepter 1» mediation des
Etats-Unis dans le conflit entro les con-
serrateurs et les libéraux nicaraguayens
Le Dr Sacasa suggêre quo la commission
de mediation soit compo6ée d'un repré
sentant du gouvernement de.s Et3t-Unis
et do 4 délégués des républiques 'e
l'Amériqne centrale.
Un batiment contenant 1,200 kffi de nitroglyce
rine explose. Dégats matériels importants.
II n'y a pas de victimes.
(De notre entoyi spécial)
proNii.ce «ie Lirn-
Au uord de
bourg. a une quinzaine Oc kilomètres-
de Bourg-Lcoiiold ct en r elne Canipi-
nc se trouvent instances de notnbreu-
ses usines de zinc'ct me fabrique
d'explosifs. Cette vaste agglomeration
sAppelle Baelen-Usincs. 'Ihaque grou-
pc de fabriques est isolé
SUR LES LIEUX DE LTXPLOSION
Les terrains oü sont situécs les usi-
nes de dynumite et oü s'est produite
l'explosion sont complét unent entou-
rés de fils dc fer bnrbqlés et nul, en
dehors du personnel. nN a accès.
Elle se compose d'un? dizainc dc
pavilions, sóparés les <P s des autres
par une cinquantaine mètres.
Ceux oü l'o:i manipulé des matières
dangereuses sont. pour la plupart,
presque complètement «ïfouis dans Ie
sol. lis sont. cn outre, artoures de pa-
rapéts cn terre solidrm uit tassée «:t
qui s'élèvent a une h intcur d'une
quinzaine de metres. Cc :pur de terre
a une épaisseur de treis mètrc* au
sommet el de huit a dix ruètres la
base.
C'est gróce ces precautions minu-
tieuses que le malheur a été localisó.
Ce pavilion se trouve. au surplus,
tout au bout du vaste fnclos.
L'EXPLOSION.
Lundi. vers la torabéc.du jour. l'ou-
vrier chargé du lavagode la nitrogly-
cérine dans ce pavillo-i avait quitté
un instant son poste pobr les besoins
de son service. Au moun-nt oü il re-
venait. il apercut au sou -net du rem
part de terre qui entourai'. le b&timent
une fumée rougeatre. II comprit que
les 1,200 kilos de nitroglycerine qui
se trouvaient la allaient sauter.
II avertit immédiate^P' nt le direc
teur, M. Lekanter qui .-iccourut sur
les lieux, mais il se rendii tout de sui
te compte qu'il était irop tard et
qu'une explosion alla.it S« produire. II
s'eloigna done le plus rapidement pos
sible. mais il n'avait pas fait dix pas
uue l'explosion avait lieu, formida
ble. II fut renversê sur Je sol ainsi que
l'ouvrier qui l acconipattnait, mais
tous deux purent se rimer sans mal.
tandis que s'ahattait sur eux une piuie
de terre et de débris dq bois.
L'épais rempart-de lorre avait 7'
arracliê sur unc haul» ur de cinq ou
six metres et disséminé au loin. La
force de l'explosion s'est portee vers
l'ouest. du cóté de la 1 luj prochc usi-
nc de zinc. Le sable blmc de cette
plaine est. de ce cété, ré- ouvert d'une
poussière noiratre iuscju'.t une distan
ce de 300 metres. Des ou'ils déchique-
tés, des boiseries déchiries en menus
morceaux, des houts d'andoise et du
briquaillon ont été projet is k une trés
«runde distance. Ceux qi i ont assist
a ce spectacle impressio mant disent
que le ciel fut un instant obscurci par
un nuage d'une extruoidinaire opa-
cité.
Presaue t0us les pavilions ont subi
des dégats soit par la deflagration <le
l'air soit par la chute des matières
projetées par ce volcap.
Les bureaux dc la coiuptabilité qui
se trouvent A l'entrée OVl'usine, ainsi
qu'un hangar qui y est adossé ont
setil cóté le chajabranlo d'une porte
a été arrachcc et réduit en lamelle*.
Ia toiturc. dirait-011. a été violemmeiu
secouée car toutes les tuiles ont dis-
paru. Dans les environs, il y a quel
ques carreaux cassés.
L'explosion fut formidable et el ie a
été ent»ndue k quinze ou vingt kilo
metres de distancc.a Baelen. A Moll A
Bourg-Léopold et in»*me plus loin.
A l'cndroit oü elle s'est produite. il
ne reste rien du pavilion, dont les dé
bris ont été projetés dans tous les
sens ou se sont cneastrés dans la ter
re du parapet
Le personnel, depuis le directeur
jusqu'aux marueuvres de l'usine, ne
semblent i>as démesurément impres-
sionncs par eet accident, accident tou
jours possible et auquel on est próp;
rc. Tous se félicitent de ce qu'aucun
accident dc porsonne ne se soit pro
duit.
L'usine est installec depuis 1883 et
c'est la première fois «*u'on a A déplo-
ror un sinistre important.
LES PRODUITS EXPLOSIFS
que fabrique la riynamiterie de Bae-
len-Wesel sont destines surtout aux
houillêres. On y prod uit surtout des
explosifs dits difficileinent inflam
mables v. parini lesquels la S. G. P.
employee dans les puits grisout»;ux.
La falirication proprement <1 ite com-
prend la nitroglycérine. la separation
lente. Ie séchagc. 1'encartouchagc. etc.
dont chaque spécialité a son pavilion
séparé.
On v fabrique aussi la dynamite
pour les carrières" et les cartouches do
l'arméo beige. Le personnel rompon
une cinquantaine d'ouvriers et d'oti-
vrières. C'est miracle qu'il n'y ait ni
mort tii blessé.
LA CAUSE DE L'EXPLOSION
C'est dans le pavilion de lavage dc
la nitroglycerine que l'explosion s'est
oroduite. On ne peut en faire retom-
her la responsahilité sur personne ct
le directeur nous affirm.? qu'il n'y a
pas eu de negligence de la part dc
l'ouvrier chargé de ce pavilion. 11 ar
rive assoz facilenvnt. parait-il. que la
nitroglycérine se decompose soit pour
des raisons atmosphériques soit paree
que, dans Ia composition, s'introdui-
sent quelques gouttcs d'une matière
«'-trangère. I'eau particulièrement. Ceel
est l'objet d'une surveillance im.essan-
te. On s'en apercoit, en général, im-
módiatement. mais dans le cus pré
sent. la déconiposition était trop avan-
cée quand on s'en rendit compte.
Dés que le nuage rougeAtre «lont
nous avons parlé npparait nettement,
il est trop tard il.ne reste plus qua
fuir. C'est ce qu'a dü faire le direc-
teui au moment oü.se dirigennt vers
le pavilion pour prendre les mesures
nécessaires, il apercut les flammca.
11 n passé deux minutes effroyables,
ahuri par Ie bruit formidable de la
déflagrution. renversé par la pousséc
d'air et entendant tomber tout autour
da lui des briques et des tuiles!
Une heure après l'explosion les
hourgmestres et les gendarmes de
Lon-mel et de Baelcn. les deux locali
ty's les plus proches sont arrivés sur
les iieux, mais ils n'curent pas a inter-
vénir. Le parquet de Turnhout n été
nx4AiUiu.jnais.nn no. emit nas ou'il fe
ra une descente puisque Ie toüt seTé-
duit k des dégfits matériels.
A S h. 2. la toiture des bailments
embrases. s'cffomlrait avec fracas. 1>»
vent soufflant avrc violence ct I'in-
cendie lit race toute la matinée. I-e
fover s'étendant a ce nmrneni sur une
longueur de plus de 100 ruètres.
Vers 9 heures. l'incendie semblait
locaÜ6é. I^s pompiers avec leur nou
veau matériel. tout moderne, ont r»'-us-
si h circonscrirc lc feu rnais le bèti-
ment de Ia maternilé e»t détruit. 11
ne reste que les rnurs calcinés.
I.e« Domtu'er.s sent encore restés
plusieurs heures sdr les lieux pour ar-
raser les décomhres funiants qui me-
nacent k chaque instant de sc rallu-
mer sous la violence du vent.
On rcconnait lout dc suite 1 bot»
me pratique dans la vie. I'nur ae g\:<
rir d'un rhmn il d» pense q«ia:-
franca pour l aclmt d'une pilule Sain
Roch, et c'est fail. atl3-B4$'"
Pèra fam. nombreuta tr - proui-
dom. d hor.G-ur <m gajé 3' OCT,
tot. ou part. Qui far» retro boun*
tion E«rira ötil bur. journal.
La nuit,
ont 1
Les profanatcur» do tombe*.
uit, «les iucounu'- ont profané 1
P»
du cimetière
icnts en bronze, des com
Los qrands invalides de querre
beiges k Paris.
Los plus grands invalides de guer
re francais se proposent de recevoir
et fêter au mois de rnai leurs amis
le« plus grands invalides de guerre
beiges. Ceux-ci seront conduits, com
me lors de leur-prócédentvoyage, par
l'CF.uvrc des autqmoHllc^pour invali
des dc guerre.
BILLARD.
CHAMPIONNAT DE acLOIQUI
Premlèr* eatégorie.
Rèeultalè techniques da mardl. Moon*.
400 points. 34 reprises, moyenne 1X.76.
plus t-rrU> sèrlc, 57. bat Pepermans. 178
points.'on 33 reprises moyenne. 3.40, plus
,'ortc série 21.
Semal. 400 points «1 reprises, moyenne
9.73. plus (orte rtrle. 64 bat Do Poncker.
378 points en 4t reprises, moyenne 9.21.
plus forte «Arte "3.
Moons. 400 points, en 16 reprises, moyen
ne 23. plus forto aérlo 87 bat ÜAréchal. 173
poi.*.is on f6 reprises, moyenne 10.85, plus
forte série 34.
Horaire recltflé. Mercredl. a 13 D..
Semal-Van Helle; 17 h.. -Ualtns-Moons; £0
heures. Pepermans-Van Bt'.'.e.
Jeudl. 13 h.. Baudart-Maréchal; 17 h„
Baltus-rcpennans; ;20 h., Baud»r4€«n*L
A la lin de la séance do luudi après-
midi, M. V ANDERV.iERIvS*( directeur
géneral au ministère te l'agric-ulturf. et
chef du cabinet du ministre rir.? appor-
ter aux con gross is tes, les felicitation* du
ministre de l'ngricult rre et la promesse
do son appui dan* tcutes les iust<M re-
vendication* tie Ia cla,4© agricolo. 11 nn-
tionga en même teniiji rheureuse nou
velle du rétnhli«teniejij de plusieurs pos-
te* au budget de I'.'kriculture.
M. l'abbé Thiry, .le la Federation
ngricole de la provim» de LiégcM.
l'abbé Mahieu ot. M. Forget, ingénieur
agricole de la FétléraSioii agricole .-lo la
province du Hainaut et M. Balbenr.
ingénieur agricole, d-Iógué de la Fede
ration agricole de 1^ province «lo Na
tuur, prenaient égaem^nt part mix
d 'études
Mardi matin, les 1 fc ion* se réunirent
a 8 b. 30; M. HFYLMAN", ingénieur
électricien, traita dl l élcctricité dans
la pratique agricole M.- VARTFSSF.N,
inspecteur, exposa h (uestion bettorn-
viferc.
A 10 heures, une In-'avelle assemble©
nléniere réunit tonsllra membres, sous
U présidenco de M T. rein <iui souhai-
ta la bienvenue h M. BAUW ENS, in
specteur général au {niqistère de l'agri-
cnlture, M. Giele, agr-.Borne de l'Etat,
et a M. le profeetcttr Brusselman*.
M. CASTEEI.S, ingénieur agticolo,
examina les amélioi ati. n* cultnrales nul
pourraient oncoro a^gnenter les rend.
ment* agricole*. 11
nomb'rou.seo project
succes.
Après le diner e
une visite ntix lot
et aux maga-sins di
A 2 h. 30. M
membre du Comit.
le discours do c!èt
fhtence de la co ip
tation de 1» prod;
indikte pnrticulièrc-
ment sur l'emploi j id rieux des engra
et la lutte oontre k
tee et des insectes.
M. DUMON, ing«j
te de Ia selection d- 1 ««nences. Sa ooti-
férence tres instru ngrénientée de
:niladics des plan-
etjr agricole, trai
teur conclut
I obtint un vif
oouiuiun, eut lieu
ix du Boerenbond
boulevard de Diest.
abbé COLPAERT,
dp-ectenr prononga
ra. 11 paria de l'iiu
ati-m sur l'augmen-
tioi. Résumant les
conférences précéd :it«»( l'éminent ora-
rajriGultur© bclg.
peut a bref délai - a condition quelle
soit traité© sur le mèno pied que les
autres industries nationale* suffirn
tleinement »ux W ,.in.s nlimentairos de
i Belgique. Partotit il »*-été donué de
constattr que l'sgricujUre fait lo plus
de progrès lk nu fc vie de l'association
est la plu* inteiiK-. L'/^sociation doit
vixr a englober toute Ia population
(Ngricole, elle sera mieus »Miéc ponr »i^
porter a tons points de voir une aide ef-
ficace, elle «era d'autart mienx en état
d'a**nrer au plus tót et de la manière la
plu* compléte, le progrei <gi agriculture.
Le* membre* de leur cA4 doivent soute-
nir leur association, ils doivent entrote-
nir la discipline «t se péjétrer du verita
ble esprit d'association. De rette f*^n
des progrèa incont«talie* peuvent en
core ctre realist. Que phacun t mette
du sien, il «"agit du bie*4tre de r.o* po
pulations rural»*» et dl relèvement de
notre pays.
Otto conférenoe fut «tr.ss applsudje
M. PAREIN remercia tordialemcnt le*
assistente qtii se ei^parbrent vers 4 heu
res dan* le* tneillourea dispositions.
TROIS VICTIMES
P.Verbrnggeu avait quitté sa temuie,
Stephanie Van Buysse, et son tnfant
de quatre ans. Ces deux demiers alle-
rent habitcr rue dc l'Ecluse, ia, k Vil.
vorde, tandis que Vcrbruggen s instal-
lait avenue de la Station. Verbruggtn
fit plusieurs démarches pour repren-
dre la vie commune, mais en vain. 11
jura tie se venger.
Lundi soir, il guettait son épouse,
le frère de cellc-ci et son enfant k l«ur
sortie d'un établissement de la Grand-
Place de Vilvorde. Quand il les vit
venir, il tira sur lc groupe plusieurs
coups de revolver. Gravement attein-
tes, les trois victim<» s'écroulèrent sur
les pavés, tandis que le meurtiier
s'etnpr«»sait dc fuir.
Les trois blessés ont été transportés
k I'hApital de Vilvorde oü ils sont res
tés en traitement.
Des agents judiciaircs du parquet se
sont mis la recherche du coupable.
ARRESTATION DU MEURTRIER
Après avoir commis son forfait,Ver-
bruggen rAda un certain temps dans
les rues désertcs. A un moment don-
pé, amvant au canal de Willebroeck.
il se jeta k l'eau, mais il parvint a se
tirer de sa position critique par ses
propres moyens. Mouillé jusqu'aux
os, il alia sc réfugicr pottr se chauf
fer et changer dc vêtements ebez sa
sceur, habitant I'lace de 1'Abattoir, a
Vilvorde. C'est li que la police l'arrêta
vers 2 heures du matin. Intcrrogé.Ver-
bruggen a déclaré qu'il avait été j.ous-
sé par Ia jalousie. Tous les torts, d'a-
près les témoignages, n'étaicnt pas de
sou cóté.
Mardi, le parquet dc Bruxelles s>st
rendu sur les lieux. Les magistrate,
après avoir acter les avcux du meur-
trier, out délivré contre lui nn man
dat d'arrêt, tandis que les praticiens
sont allés examiner les blessures des j
ictimes a ITifipital. Lettr état ne met
pas leur vie en danger.
Nous avons annoncé, lc jar.vier
dcruier, 1'arrest a tion a Bruxelles d'un
dangereux rat d'bótel, Dionidc Dysz-
liuk, alias Daniloff, Ukrainien, auteur
de nombreux eambriolagcs.
On se rappel Ie que la' police judi-
ciaire du parquet «lc Bruxelles l'avait
arrété paree qu'on lc soupgonnait d'a-
voir volé cu novcmbrc tqj'», dans une
chambre d'hötel, rue Royale, des bi
joux, valant 250.000 francs ct appartc
nant k la cotntesse de Berlaitnont.
Daniloff vient d'etre reconnu par
unc femme dc chatnbrc comme ayant
séjounié k 1'bAtel de la rue Royale k
cette époque. Dans les malles de l'cs-
croc, on a trouvé de nombreux bijoux,
colliers dc pcrles, liagues, broches, etc.
La police judicinire est parveuue a
identifier certaius dc ces bijoux «x>m-
ine apnartcnant k deux Américains »lé-
pouillés cn Belgique par Dyszlink.
D'autu» proviennent de cinq vols
commis par le rat d'hótel, k Berlin.
Er. avril 1926, Daniloff a passé que!
ques jours k Bruxelles, dans un graml
bótel situé prés de la gare du Nord.
II surveilla les allées ct venues d'un
Américain et profita dc 1'absence dc
celui-ci pour pénétrer dans son appar
tement. II fractura plusieurs valises et
déroba des bijoux pour 60.000 francs
environ.
En juillct, Daniloff sc trouvait
Ostende. 1! parvint k eulever les bi
joux d'un a«-N-rcrirain, bijoux va
lant 200.000 francs.
Enfin, on sc 1 |dle encore du vul
important count.is l'année derrière
dans un bétel du centre de Bruxelles.
Pendant l'absence «les occupants d'nti
appartement, tin voleur avait visité un
carton chapeau, d'oü il avait retiré
une somme de 4.000 francs. Le voleur
avait, par inattention, laissé tomber
son bracelet, bijou en or. I.a police du
parquet dc Bruxelles vient d'tdentifhu-
eet objet comme ayant appartenu
Daniloff, qui lc portait ostcnsiblement
avant la disparition des 4.000 francs.
Un petit nombre seulement des bi
joux volés Osteude, Bruxelles et
Berlin ont été retrouvés dans les ba
gages du cambrioleur. On se deniande
oü Daniloff a pu éeoulcr les autres La
police judicial're fait des recherches a
cc sujet.
Certains bijoux n'ont pu être identi
fies et proviennent en conséquence
d'autres vols que ceux que nous
nons de relater.
Ce sot uotaimnent uu -'tui A
cigavcUxa, en argent f>« émaillé nofr
sur scs faces, avée «le largék bandes
d'or 18 carats; one bagne en or nissc
14 carats, sertle sur platine d'une éme-
rande entourée de petits brillants, des
bracelets, dfes broches, etc.
Daniloff nfe tout, même l'éridence.
gouvernement allemand viert dc
demander son extradition.
CRUE DE LA LYS
Dc notre corrcspoudant dc Deer-
lyck
Par suite des dernières plaies, les
eaux de la Lys ont débordé «lans la
régïon de Harlebceke.
UNE FEMME ECRASSE A NAMUR.
De notre corrcspoudant
Samedi soir, vers 8 h. 15, l'épouse
Albert Dubois, 33 ans. passait prés de
l'b6pital civil en ponssant devant elle
une charrctte k bras. Elle fut renver-
séc par une auto conduite par le chauf
feur Pierre N... La victime a été
transportée k l'hópital avcc plu
sieurs blessures.
UN CONDUCTEUR TAMPONNÊ
PAR UNE AUTO
A MARCHEENNE-AU PONT.
De notre correspondent dc Charle
roi
Un nomtnó Jean Ilendrickx, 59 ans,
conduisait tine voiturc attclén d'un
Ane. route de Beaumont, quand il fut
renversé par unc auto dont le chauf
feur continua sa route. I.a victime
a été transportée chez elle, rue du
Coron. dans un état eravc.
1^« r.liauffeur. Hippolvte Van Poel.
au service des usines Léonard Giot,
arrété peu apri-.s. a déclaré qu'il ne
s'était apercu dc ricn.
UNE AILE DU BATIMENT
DETRUITE
De notr© cori-eapondant
Mardi matin, vers 8 heures. un vio
lent incendie s'est déclaré k 1'hópitaL
d'Alost. Le feu a pris naissanre dans
les salleg de la matemité. Ces locaux,
quoique dans l'ensemble Isoléa. com-
muniquent cependant par uno extré-
mité avoc le bótiment destiné aux in
curables ct avec lo couvent des reli-
«ieuses.
Par les soins du personnel de l'hó
pital et des voisins. les malades. heu-
reusement pas nombreux. purent être
rapidement évacués et une partie du
matériel «les salles put être sauvé.
Les pompiers sous les ordres du ca
pital ne Fritz Dcwolf arrivèrent rapi
dement suj los lieux, mals les jtravaux
Inquiitanto disparition. Adol-
phc Dupont, né lc 17 janvier 1910, ap-
prenti ébéniste, domicilie avec ses pa
rents rue Scrgent Dc Bruyne, 61, k
Cureghem, s'était rendu, le 5 courant,
vers 7 heures du matin, son ♦r.iv.nl
Depuis, il n'a plus reparu. II a fait
fiarvenir k scs parents une lcttre dans
aqnclle il fait connaitre qu'il va net-
tre fin k ses jours.
Allez faire choür, Mesdames,
d'une robe «I»Ngnnte, d'un manti^iu
demier modèle dans Ie< rnacrasins 4
la Grande Fabrique, 26, rue dc la
Vienze Noire. 8692-B8684J
Vol d'argenterie k Ixelles
Pendant une courte absence de Mme
V.., domiciliée 1, nte dc la Belle-Vtie,
4 Ixelles, un malfaiUmr s'est Introdu-t
dans sa dcraeurc et a volé pour 4.000
francs d'argenterie.
Contre lo vol. Coffres-forta
LIPS. 222. rue Rovale. Bnixelles.
Union MatchtLa meilleure allumette
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De beanx roeobles, do bons fau
teuil*. 4 tou* les prix.De Cant e» Del-
croix. 69. rue des Eperonnlers. Bnix.
a7C3C
L© banditisme nocturne. Mn
Alice l>..., domiciliée rue de Linthout
4 Ettrr!»cek. en rcr.trant chcz elle.
vers 2;, hciii'.<. j été attaquéc par un
inconnu, igé dc :o ans, qui lui a arra
clié sa sacoche avcc 45 franc*» st den
objets de toilette.
Important vol sur l'autobus.
M. Joseph II.... ckmeurant rüc de 1«
Concorde, 50, avait pris place, lundi
soir. sur l'autobus, pla»x Royale. A
rivé i destination, M. 11... 1 rorstat
que- s-on portefeuille avcc 13.600 ft
qu'il venait dc ton her dans une beii-
que dc la ruc dc la Régcncc, ayatt lts-
paru.
Vol d'uno auto. M. Isaac hlan-
rice, domicilié rtic de la Vallée, j Mo-
leiibcck-St-Jcan, avait abandïi'né,
lundi, vers 6 h. y du soir, son auto de
vant un itmncttble dc la ruc. Quaml il
voylut rcprcn«lre la voiturc. valant
15.000 francs, elk avait disparu.
Une femme énergique. -- De 11
tie correspondant de Charleroi
I.tindi matin, un inconnu penétrait,
ruc «lc Namur. 1, chez Mtnc Lejcum
négociantc a Dampremy. Au moment
rette dame allait le servir, l'hotn
mc lui déroba un jxyrtcfeuille contc
nant 150 francs. Sans penfrc son sang
froid, Mme I^jeune fenna sa potte ;i
double tour et exigea dc l'in livid'i
qu'il lui remit son argent avant dl' sot-
tir. Ce qu'il fit sans essayer dc réqis-
1 croit qu'il s'agit de l'individu
qui opéra quelques heures plus tard 4
Charleroi, nie dc Monlignics proion
géc.
Arrcstation a Hannnyères. Do
notre coiresnondaiit «lc Mons
Le nommc Vital Dubru. 22 ans, éva-
dé de II«Mi2straeten. h commis un vol
au prejudice d'un fermi'-r d© Hon
ntivères qui l'avait rccueilli il a été
arrété.
Une fabrique en feu a Lokeren.
Do notre correspondnut
Dirnanchc après-mi«li, un incendi©
a éclaté puur la 3e fois. k la fabriqii'-'
de houchons ot de quercine 4: 1^ G»--
m-rale Lokeren. Heurct^unent,
I»"- pompiers arrivèrent <-t rurent mat-
triser 1© sinistre. Iji rouse du feu eat
inconnue. inais 011 suppose qu'il y a
rualveillancc.
Asphyxié dart* sa cave. Un
habitant «le l.i ruc dc Sch-ssin, 4 laé-
gc, M. Fransquct, Agé «le 73 ans, a
été dccouvert dans la cave dc «a dc-
meure. Ia* malhetircux avait cessé dc
vivre; il s'était asphyxié nu moyen du
gaz. L'enquêtc a démontré qu'il s'agit
d'un suicide.
Un franc vojeur. -- De notre coi
rospondaut do Namur
Lundi. un mendinnt s'est introduit
dans une piére du chAteau «la* La
Percbv a Wicrde, oü liabite M
Moncheur de Pierpont et a aérol«"
«lans une wicocbc uno sornrnc de
225 francs. Surpris en fla^rnibt d«'*l 11
11 a été arrété par la gpiKiarnerit.
C'est un norniné Jules Hanllrt. 48
an^, né 4 IUunpteatu dcmeunint' Pi'*d
du Ghèteau, k Namur.
Uno vtalUe affaire criminelle qui
revlent sur le tapfs 4 Haine-St-Picrre.
De notre corroepondant
II v r quelque 35 ans, M. Mousticr,
propriétair»», habitant un chfiteau.ruo
«le la Heptn', fut tué Ia nuit d'un
coup de maillet. L'épouse dc la ricti-
»tic ainsi que M. Ilfirgnios. furent
condamnés aux travaux fort-és. Hor-
tniios. mort en prison, ne ressa ja
mais de proclamcr son innorence. A
la suite de dóclarations qu'aurait
faites l'éixinse Moustier »N\uit sa
mort. 11 résultereit que le maJhcu-
reux Horgnics était innocent La fa
milie de celui-ci vn rommeucer la
procé«lure dc réhobi li tation.
La «endarmerie »>t vcnuo que>
tionnc-r nne cousine do Mme M«ms-
tior. habitant Haine-St-Picrre, cl ie/
qui la criminelle avait vécu qiiclqu'-
temps, après sa sortie dc prison.
Solo-schlem 4 Rceulx. M. Hen
ri Dubois junior a fait dimanrhe un
solo-sohlom 4 Ronulx. PartenairO'-
MM. Coppeai frèraa ot Carl Dunur
Cx. Ie sucre RAFFINÉ de Titiemont.
a859-Bl0t
Ciiio-Tomate, Imitóe. female égalée.
a825-B2f
-- La Cbicorée La Belle Jardi
nière est bicn la meilleure. nussi
Imfauca Pas d'autre a4ü3-B26ö«
P' vos conserve* éerfv. Solefl Maline».
*775-BWt
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Graines et plantas, a Huy
Dcinandez notre catalogue. êÉk'ó
Le Grand Hótel-Rest Catbol. de
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Midi.Grandes et belles r.hambre?.643f'R
Le super-film San* Familie
ri'nprèa M. Mnlot passera au Grd. Ci
néma catbol. dos Families, ioudi 10
fév. k 3 h. et a 8 h. 6438-B737K
Incendiaire arrété 4 Gallegham.
Un grave incendie sc dcclara récem-
ment dans le magasin de lin de M. C.
Vandatmnc. Les «lfe.'its matérielfu
rent importants, lcuAtimcnt contenait
35.000 kilos de lin. Le parquet fit une
enquête et apprit que quelques jou:-
avant Ie sinistre, on avait décotiv-::
dans le hangar une chaudelle allum.*-
Ijc juge d 'instruction vient dc «U'li-
vrer un mandat d'amener contre le
propriétaire C. Vandnmme. Celui-<-i
a été arrété.
Deux accidents sur FEacauL
Le navire beige Adour peu après
avoir quitté le port «l'Anvcrs, luudi, a
destination de Hambourg, fit e.v.i et
menaga de sombrer, un peu en amont
de l'éeluse Bonaparte, sur l'Escai-t.
On constata qu'une des pompes dans
la cale ne fonetionnait pas normal
ment. On envoya immédiatemcnt «nr
place un remorqueur, muni d'nne
j»ompe puissante 4 la rescousee.
steamer Omcra destine 4
être démoli A Dordrecht, a touché par
deux fois nn banc de sable, tout rr. -
du Doel.
Chaque fois on est parvenu a le ren-
flouer. II a pu continucr sou voya;
Un peu engageant ami. De
notre correspondant de Mons
Un jeune hommo de Soitrnles, Ar-
mand Roland. Atré de 21 ans, n'a dj_*
trés bon euractére il courtis*
une dr-moisellc de Braine-Ie-Com'e,
nominee Yvonne I>ibnin. qri'il a déjè
plusieurs fois menarée de mort.
Au cours d'une visite qu'il fit 4 la
jeune fille. le trop bouillant Son^xicn
se présenta avcc un coutcau it r>'nou- 1
vela sea menaces. Cctte scène qui se 1