Roumieux d'aujourd'hui.
i la Fédéraiion des
en reprises ravaiFan!
Le buk! ile
Le Cardinal Van Rosy a été requ
ki allocalions familiales m soiennellement dans son sièoe métropolifain
poor 111.
Lundi 4 juillet 19*27.
SO centimes Ie numéro
Edition
£(liL*»*m. Iiiu»»«h. Wit. »ln.
m.
La terreur
rouge en Russie
BILCIIIIE - SB0MT8
PEUT CCEUR EN PEINE
LES YEUX NOIRS
Les exploits de la bande
des pillenrs de gares.
1
bocióté d edition des jouraam da PATRIOTIC
1», Mont&gab-ajx-Herbes-Pot&gerc*. BruxeUes
rélönhon» Uédaollon
eiöplione A.lminUirntlon r23.NO
Adreaae t416?r&psic|ue uutbre, BruxeUok.
A RON A KM K.VTH
Dtjfiqxui Unan. 65.70; 3 moU. J6.70:3 mots, 18.3R
ion/o Un an 85 fr^ 6 moU 46 tr.; 8 moU 26 tr.
Autres pays üqivanc conventions pos tales.
LA LIBRE BELGMDE
4lmc année. IS.»
ANNONCES
Nm inncncM tam r«(uM niluilxmtfll par
sursaui, <2. rul Montasna-aut.Ha*S«»-Polac*raa,
•t aar rag inca Hatai, is bouloartf Sdolpba mil
iauxiL ct,
OPFRB8 L«« pram. ilgnaa. total. 1.00
DE SL'JtTS. Cbagua Here aupplêni.. 1.50
Touirs autraa rstitta aononeaa, chaq. llguc. 1.50
GUAXDES ANNONCES la pcUU llgn*. 1.73
JüI.'I.a.MUS ciTant fiouraa). la llsna. S.M
kaits d;vü:s ia iign..-. iaoo, 9.0a. s.00
NLCROUlGU.l? at UAHIAGES i ia U»a«. 5.0C
TA HIP COMPLET SCB DEMANDS
Panmlers sont les pèlerins do
lerre Sainte (palmigeri, palmati);
Roumieux (romei) sout ceux de
.Home; Pèlerins proprement dits
sont ceux de St-Jacques de Compos-
telJe
Dans un petit livre plein d'allé
grosse pieuse, de sainte et juvénilo
ardour, Je Père Doncceur nous' en-
trmne sur les pas de Ia ieune cara-
vane de ses Roumieux. vers Assise,
vers, Rome.
C'est le troisième Carnet de Route
a ..p.er® D°ncfeur. que Ia librairie
dc 1 Art Catholique nous donne avec
cette élégance de presentation don!
elle est coutumière. et qui a elle seu-
Je est une iouisssance
Personne na oublié ni les c Ca
det du premier Carnet de Route,
Jii les Routiers du second. Nul
chef ne convient mieux que Ie Père
Doncceur A ces caravanes de jeuncs
qui emportent dans leur sac de pèle
rins une si helle provision d'enthou-
fciasme, d'audace. de foi conquérante
ct toyeuse. II v a quclques mois.dans
ce loumal. nous parlions de Che-
min de Rome récit de cc Roumieu
solitaire quëtait M. André de Pon-
cheville. Nous avions recueilli ses
impressions pcrsonnelles et nous nous
étions senti en sympathie avec les re
percussions qu'avaient sur son esprit,
sur son ame, les pavsages. les terres
vencrablcs. les lieux consacrés nar la
vie et les reliques des Saints. Pèleri-
ner seul. c'cst presque faire une re
traite. concentrer en soi-mêmc ces
thèmes de méditation que sont Ie'ciel
vers lequei se levèrent los yeux des
saints, que sont les échos qui répé-
taient leurs paroles: et. sous les voü
les'des sanctuaires. Ie pèlerin solitai
re prolonge son oraison, dans la so
litude de son Ame toute peuplée de
Dieu. La caravane de pèlerins a une
ame collective. Si chacun réagit, sui-
vant sa nature, aux impressions, aux
emotions du vovage. il v a la reaction
des impressions de tous sur chacun.
il v a le fluide qui se propage de
cceur a cccur lorsque les lèvres en-
tonnent A l'unisson le Credo les
mains se joignent. mais elles sëtrei-
gnent aussi, dans ce fraternel élan
qui est comme la réponse joveuse au
«Ut sint unum du divin Maitre.
Une jeune troupe pliée aux discipli
nes chrétiennes. qu'elles a accep-
tées volontairement paree que chré
tiennes. soumise a un chef dont. elle
sait qu'il l'entrainera en conquéran
te vers les sommets. apprend la beau
té de la vertu d'obéissance, la joie de
Ja vertu de sacrifice, car vivre en
ycommun entrama-fafalement quel-
tyues heurts de caractères. si le moi
nest pas jugulé, et ces offensives du
moi. sans cesse renaissantes au de
dans de chacun de nous, quelle meil-
leurs arme pourra les vaincre que le
sentiment de la solidarité des mem
bres d'un même corps et leur sou-
mission A ce corns unique?
Cdaime M. de Ponr:heville' le Père
Boncmur adresse un pressant appel A
la icupesse de France, qui iusqu'ici
semble peu familière avec le vovage
A pied
Tcdeschi rous disaient les vil-
Ingeois en regardant passer notre
troupe: et nous avions mille peines A
leur faire admettre que de jeunes
Francais étaient capables. eux aussi,
d'affronter la route et de l'aimer.
Qu'attend done la belle jeunesse
de France pour conquérir a son ami-
tié ceux qui ne doutent d'elle que par
ee qu'ils l'ignorent. et pour renouer
la tradition des pèlerins ct des jon
gleurs dont. l'affluence donnait aux
routes d'Italie le nom de via fran-
cigena?
C'cst l'honneur de nos scouts ca-
Vholiques d'avoir donné lëxemple du
retour k la route qui est une fa-
con de retour la terre ou du moins
a la beauté de la terre. oeuvre de
Dieu.
Les jeunes pèlerins. renforcés de
Quelques c scouts-routiers qui an-
portent k leurs cadets les fruits de
leur cxpérience et lëxemple de leur
dévouement. viennent des quatre
coins de la France, et i'imagine que
cëst la crème des scouts aue le
Père Doncceur a emmenés avec lui.
au-dclA des Alpes. pour faire hon-
ïieur k la France. Lorsqu'on lit les
notes de cc carnet, on est trés fier de
la facon dont ils l'ont représentée. on
se rond comptc que le patriotisme
qui les anime est tout pénétré d'esprit
chrétien. qu'ils nc veulent pas démé-
riter de ceux dont on disait jadis
Gesta Dei per Frances
Nos pèlerins ne prennent Ie bftton
et Ie sac du vcvagcur qu'A Voltcrra.
Ils suivront désormais la route jus-
qu'A Assise, en passsant par Sienne.
Monte Oliveto, Cortone. Pérouse.
Assise, Foligno. chemin de fcr
de Foligno Rieli, puis les Monis
Sabins jusqu'a Subiaco. Et cëst par
la gare des Termini que la cara
vane déharque Rome.
C'est un vrai rafraichissement dans
la fièvre utilitaire de notre temps,
dans toutes cette séc.heresse mécani-
que de nos vovages contemporains,
de nous trouver reporlés au moven
age des pèlerins et des croisés. Le
scoutisme catholique fraternise par
dessus les frontières. Partout oü se
trou\ent des scouts italiens. reux-ci
ouvrent leurs bras et leurs coeurs aux
scouts do France. Cëst le baiser de
paix c in Christo Et quel acrueil
de ces petites eens des petites villes,
des villages. comme ilè offront de bon
cceur ce qu'ils ont. leur paille pour le
sommeil, leurs fruits pour la soij!
C'est le geste des bergers présentant
leurs humbes dons a l'Enfant divin.
Due nous sommes loin du luxe gla
cial des Palaces, de Ia curiosité. si
dénuée de sympathie humaine, du
tourisme contemporain! Le pèleriria-
ge ct ces enfants de chez nous fait
revivro la notion de chrétienté. cette
chrétienté que déchira la Réforme,
que los monarchies absolnes étou'f-
'erent. et k laquelle le nationalisme
exaspéré des dictatures ne peut être
que contraire.
Ils vont. ces jeune Routiers La
terre libre. ouverte. nous appelle et
nous enchante. Sous Ie pas la route
répond. Dure amie qui cc soir nous
fera saigner, nous le savons. et aux
cótés de qui, sept fois le jour, nous
tomberons romnus par son travail,
mais fiére, qui' exalte notre corps, nos
veux. nos vouloirs et qui nous livre,
une fi une et a nous tout seuls, les
secrètes splendeurs de Ia terre.
lis ehantent. ils chantent. en en
trant dans les villages, les chansons
de France, ils chantent a l'église do
village, ils sont courtois comme de
vrais scouts qu'ils sont. ils ne perdent
pas la dignité do leur tenue. Chaque
matin ils écoutont la messe. ils s'an-
Drochent de la table oü les convie
l'Hóte divin. Et cëst un commentai-
re sur Ie saint du jour. Le recucille-
ment est k l'aube dc la journée. le
recueillement la clora. La prière sera
bien une élévation de l'ame Dieu.
Et ainsi ces adolescents ces conscrits
de l'nrmée de l'Eglise sentiront croi-
tre en eux le 6ens de leur responsa-
bilité: et après la Iecon du quie
pulvis es que leur avaient donnée
les fatigues et les Apretés de la rou
te. ils comcrendront la noblesse de
l'homme fait I'lmage de Dieu.
Je ne puis m'attarder a toutes les
haltes du pèlerinage et, ie le regrette;
car la langue du Père Doncceur sait
vous cn rendre tout le pittoresoue. et
son ame ardente toute la vie. Je me
contente de la rejoindre au terme du
vovage a Saint-Pierre, k Ia messe du
Pane, qui communie lui-meme les jeu
nes et chers pèlerins.
Tout ceci est tellement grand
qu'il ne convient que de prier. Toute
la journée ne sera que Ie prolonge-
ment de cette messe matinale. Nous
énrouvons tous un besoin dc rassem-
bler nos ames. La prière sera l'atmos-
phère dont nous ne voulons plus nous
distraire. Prière au Gesu, prière a
Saint-CIément, prière a la Scala
Sancta longuement montée k ge-
noux et baisée. Cette fois cëst Jéru-
salem entrevue dont la lointaine et
sanglante image donne A la Rome de
Pierre et des Martyrs son achève-
ment... «Paumiers ou Croisés qui
nous anpelez sur vos traces. obtenez-
nous du moins cette niété et cette
passion d'amour pour le Christ, vers
qui, au pied de Ia grande croix. nos
regards k nous aussi se sont fixés.
En vérité on peut attendre de gran-
des choses d'unc jeunesse qu'un tel
oufflc de foi soulève. qu'un tel
amour de Dieu anime.
M. P. De Bruyne, député socialisle,
a fait rapport sur le budget de la
marine, postcs. télégraphcs et aéro-
nautique pour 1927.
Plusieurs membres de la cqmmis-
sion chargés dëxaminer le budget out
fcxpiimé J'avis que Ie service de pro-
pagande et <lu tourisme, intéressant
en tout premier lieu et narticulière-
nient les chemins de lor devrait
etre repris par la Socicté nationale.
C est bien notre avis aussi. On ver-
ra alors si le service a une utilité
réelle.
Dans la prose du citoven De Bruv-
nc. nous trouvons cette perle
Quant au service postal même, la
Commission se plait a constater Tame-
lioration constante des diverses bran
ches, tant au point do vue regularity
quo rapidité.
Le citoyen De Bruyne n'écrit sans
doute pas et ne recoit pas de corres-
pondance. Cëst d'ailleurs inutile pour
le metier de c Jégislateur
Mais non. nous caionmions ce bra
ve depute. Dix lignes plus bas. et avec
un beau mépris de la contradiction, i!
ecrit que votre rapporteur a été
charge de demander a l'administra-
tion des renseigncments au sujet de
Ia diminution du nombre des distri
butions postales et de la reduction du
service dominical Ce sont JA les si-
gnes evidents auxquels se rcconnait.
ce clairvovanl député.
L 1 urüll0n constante des diver-
ses branches tant au point de vue ré-
gularite que rapidité
Contmuons a améliorer les bran-
la mmno C^te ,acon ot "0Us ^erons a
*T™de? uavs eur°néens. Dëil-
noise.beaucoup la porte chi-
o-rfi/1"®, dit ra',m'nistration des prr>-
r®bours ,rio'R Clio nous gratified
eie faUr.on0Je COUD,et modé
tons-la 'nics' narhleU- Ecou-
dern"t laquelle In Po-?to
comme les nutres administrations nn
bj'ques, ,r„„v;e de ^duire S
amenéo a apporter d'assez
NOUVELLES EXECUTIONS
A Kulugu. un Russe nommé Straff-
now, a été tusillé parre qu'il avait
contribué. en Tj14. c'est-a dire il y a
13 ans. en quality de fnnctionnaire de
In police tsarisme, k l'arre«tation
plusieurs révoluflonnaircs.
A Tscheljabinik. un ancien officier
a été rondamné ,-i mort pour avoir
entretenu des relations avec los Tchè-
ques.
OU MENE LE BO-LCHEVISME.
QUATORZE HABITANTS D'UN
VILLAGE PREFERENT UNE
MORT HORREBLE A LA VIE
SOUS LE REGNE DES MASSA
CREURS.
On mande de Berlin,.au Daily Mail:
Un cas extraoidinaire rappclant le,
nnnalcs de Ia persecution des vieux
crovants par Pterre le Grand, est si-
gnalé de MoscrAi. Unc église du vil
lage do Koustanai fu! apercue er
train de brüler ct. derrière s^s portos
verouillées. les pompiers entendirent
des gens en train dëxécuter des
chants religieyx.
Le batiment brüla entièrement et
dans les ruines on dérouvrit 14 ra-
davres carbonisés. On dit que les vic-
times appartenriient k une secte qui
lient le bolchevisme pour le règne de
l'Antéchrist.
En tous cas. les malheureux ont
préféré ce sort tragique A lëxistenc®
sous le règne des massacreurs.
penses, l'a
Georges GOTAU.
de l'Académie Francaise.
La Federation des Jeunes Gardes ca-
tholiqnes .'tait convoquce dimanche. A
10 h. 1/2 du matin, a Patria, a l'otfet
de procéder h. l'élection de son bureau
et de discutor la question de sou affilia
tion l'Association catliolique do I'ar-
rondissement, siégeant a Patria.
A bureau MM. l'ayocat Van Onge-
valle, président actuclValentin Brifaut,
Jresident do la Federation Nationale des
eunes Gardes catholiquos; Peiren, éche-
vin a Forest; Lerooux, secrétaire de
l'Association catholique de BruxeUes
Peymans, trésorier.
Assemblee nombreuse, composéo de
délégués de toutes les Jeunes Gardes de
l'arrondissement.
M. Van Ongevalle ourre la séance et
«pécifie le but de la reunion.
M. Furquim d'Almeida demande a
rassomblée de so prononcer d'alwrd sur
la question de l'affiliation Patria.
Cette demande étant contraire i l'or-
dre du jour arrêté, elle est écartée et
11 est procédé a l'élection du bureau, 'a-
quelle donne lieu b certaines declara
tions asset inattendues, et mcrae au re-
trait de quelques candidatures pou-rtant
régulièrenient introduites.
N'oici les résultats du scrutin;
M. Van Ongevalle est réélu président
par 35 voix contre 16 k M. Furquin d' Al
meida.
M. Delcourt (2e section) et Van Hoof
(7e section) sont élus vice-presidents par
4-5 et- 33 voix contre 16 M. Lust et 14
a M. Jacobs. II est noter que M. Lust
avait retiré sa candidature avant le vote.
M. Titeux (Forest) est éln secrétaire
11. Lalo're (Üccle) avant retiré sa can
didature.
M. Peymans est réélu trésorier.
Secrétairq-adjointM. Ed. Bléro (Wo-
luwe-St-Lambert.
Six commissaires ont ensuite été élus
sans lutte.
M. Van Ongevalle remercie l'assembléo
de la confiance qu'elle vient. de lui té-
moignée et assure la Federation de tout
son dévouement.
M. Furouim d'Almeida, assez longue
ment, déploro le peu d'activité déployé
par 1 ancien bureau et attribuc eet état
de chose a l'isolernent dans lequei on a
vécu jusqu'a présent.
MM. Carlo de Mev et Monsieur, sans
partager toutes les idéés de M. Furquim,
le sa,ut de la Fédération dans
1 affiliation Patria, réorgnnisé sur des
bases toutes nouvelles et dont les mé
thodes actuelles sont de natures a inspi-
rer confiance a toutes les tendances du
parti catholique.
M. Peiren fait un chaud plaidoyer en
faveur du maintien de l'indépendanec
de la Fédération, rappelant l'avant-
guerre, époque i laquelle, sans affilia
tion, la Fédération jouissait d'une grnn.
de prospérité.
M. V. Brifaut, par contre, est parti
san de lëffiliation et expose ses idéés
avec éloquente. Loin d'y voir nn gerinc
de division comme le pretend M. Pei
ren, l'oratciir y voit le gage d'une union
c-omplète de toutes les forces catholi-
ques sous une direction unique et né
cessaire.
On entend encore M. Titeux plaider
en faveur de la neutrality de la Federa
tion, invoquant la situation des Jeunes
Gardes rurales qui ne pensent pas tou
tes comme A Patria.
Vibrant réquisitoire encore de M. Lust
contre l'ancien bureau et plaidoyer non
moins vibrant pour l'affiliation.
M. Van Ongevalle justitie l'at-
titude de 1'ancien bureau de la Fédéra
tion.
De I'avis unanime de I'assemblée, il
est décidé de remettre la continuation
de oette discussion k une séance ulténeu-
'9.
La séance est levée k 13 beurea.
de le v aans le servie
On J "!U des c°rrespondances,
Un en est amsi arrivé a ramencr a
nrin 1® "0'nbre dcs sorties dans les
Anver^ T - "PK^niérations (BruxeUes,
Anvers, Liege, Gaud, etc.). Dans la
niovon1 - ,OCaIlte's d'importance
,m*me semi-industrieles, il ne
subsiste plus que deux distributions, ra-
tr°IS' suppressions de distri-
hutions secondares sont decidées en te-
üf.'P d'uno Parï, du roüt do ia
mam-d oeuvre qui v est utilisée. d'autre
part dn mor.tont des taxes dë/franchis-
sement des oürrespondanovs dv,tribué©s
»rTD6r en C0Urs de 'Ohmée.
A Ja faveur de ces compressions il a
ete enrt-gistre jusqu'a présent une di
minution de dépenses de plus do 1 mil-
lion "UO.OCO tan's. Ce cbifta M oSh
prend pas les nouvelles dépenses qui
ont etc vitees grace a d'autres reduc
tions qui ont permis de ramener dans
les hnntes norma Irs le service de nbm-
breux facteurs dont la tache était deve-
nue trop forte en raison notamment de
1 augmentation du nombre de journaux
servis par abonnements-poste.
Qu en termes claires ces choses sont
ditcs! II est certain que si 1 adminis
tration reriongait aux facteurs et lais-
sait Jes particuliers prendre eux-mê-
mes leur correspondance k la poste,
ce serait une bicn autre économie.
L administration des postes. k moins
que ce ne soit ce génial homme d'af
faires. M. Anseele. part de ce princi-
pe, énormément commerciale, que
c est en réduisant l'activité des servi-
(fi 10 s'fssu™ lo Dins fie bené-
lle raisonne comme un com-
mcigant qui fermerait a 4 heures en
biver pour 110 pas consommer du gaz
ou de 1 électricité.
Tout souscr pteur nouveau d'un
abonnement iuaauë la fin de lënnóe
au prix de fr. 35.70, recevra sur de
mande, les numêros parus des deux
feuilletons en cours
par H.-J. MAGOG
Ct
par Paul SAMY.
Trois mois de juillet k septembre
fr. 18.35.
II suffit de verser le montant
A notre comjte ch. p. 376. en indi-
ouant au talcn^üu chèque.Je motlf du
paiement. -
Quant au service dominical
Deputs 1 armistice, 1'administration
des postes s est attochée k réduire au
strict minimum Je travail dominical
dans ses services.
La suppression compléte du service
dominical proCurerait de 9 k 10 millions
d economies par an, attendu qu'il ne fau-
drait pas compenser par des repos en
scmaine, les prestations foumies le di-
nianche Mais parcille rélornie ne peut
etre envisagéo avec Ia legislation postale
actuelle. La loi du 30 mai 1H79 stipulo
qu'il y a pour chaque locality au moins
une expedition et une distribution de
correspondences par jour.
(Voir suite bas de la colonne
UN CAMBRIOLEUR TUÉ, UN AU
TRE BLESSÉ AU COURS D'UN
COMBAT AVEC LA POLICE.
Paris. 3. Des inspecteurs de poli
ce surprirent hier en gare d'Issy les
Moulineaux, des cnmbrioleurs qui dé-
robaient des radiateurs d'autornobile.
Poursuivis. les malfaiteurs firent feu
sur les inspecteurs qui ripo.stèrenL
Un des cambrioleurs a été tué et un
autre blessé; un troisième a été cap-
turé.
L'administration estime que le mo
ment n'est pas encore venu de provo-
quer une modification a ces dispositions
en raison do la vive opposition que ren-
contrerait la suppression de la distribu
tion des journaux le dimanche.
Comme on voit, l'administration,
saisie d'un esprit dëconomie quëlle
11'a jamais tant manifesté, est favora
ble a la suppression du service domi-1
nical. Neuf millions d'êpargnés!
Ah! le bon billet. Neuf millions
trouvés'? En avant la postc aux pos-
tiers ou lc poste aux postiors les 9
millions 6eraient vite places en aug
mentations de salaire et de traite-
ment Une régie, n'est-ce pas. ne fait
pas de bénéfices.
Voila. ce qui arrête la suppresssion
du service dominical, cëst la loi. ce
qui est peu de chose puisqu'on passé
bien sur la Constitution, et ce sont les
joumaux. Al»! ceux-lA, si l'on pouvait
se passer d'eux...
COMMENT UN PROJET DEPENDA
BLE DEVIENT UN PROJET EX-
CESSIF ET DANGEREUX.
Nous avons manifesté nos Inquié-
tudes sur la tournure que prend a la
<7!iambre le débat sur ('application
des allocations familiales duns les
entrepriscs travaillant pour l'Etat.
I'arti d un projet mesuré, d'amendc-
ment en amendement on est venu A
'V.' br9'et tout nouveau, qui risque
d'etre inapplicable ou dc netre appli
cable que rnovennant un prejudice
grave pour l'Etat. pour les industries
intéressées et sans doute en dcr-
nière analyse pour les ouvriers
eux-mêtnes. Une fois de plus, la sol-
licitude legislative va t elle tout gft-
ter par l'excès de ses soins intcmpes-
tifs?
Partisans du projet rrimitif, nous
dit l'organe de la Fédération natio
nale du batiment et des travaux pu
blics. les chefs dëntreprises de ces
branches d'industric ne peuvent plus
lónner leur ngrëment nu projet trans-
formé par la Chambre. La proposi
tion Carton de Winrt avait des méri
tes La proposition Carton de Wiart
par sa modération au point de vue
financier, ne pouvait avoir des réper-
cussions nuisibies sur la situation de
nos industries et. surtout, elle créait
une certnine unifonnité soubaitable
en cc qui roncerno les prescriptions
jusqu'ici trop divercentes. des règle-
ments des autres administrations pu-
bliqucs
La première critique que les entre
preneurs adressent A la proposition...
amendéc. cëst son extension excessi
ve.Elle intércsse.on le sait.les travaux
subsidiés par l'Etat. les travaux des
provinces et des communes, les four-
nisseurs de l'Etat des provinces et des
communes, pourvu que la fourniture
atteigne un import dc 50.000 francs,
les sous-traitants. En outre la loi
ponrra ètre étendue. par arrêté royal,
aux établissements publics et institu
tions d'utilité publique. ainsi ou'nux
entrepriscs concessionnai^cs d'un ser
vice public.
D'autre part, nous l'avons dit, le
taux des indemnités prévues a été
fortement augmentó ">0. 40. 2."> et 15
francs au lieu de. respcctivemcnt, 16,
14. 12 ct 10 francs.
A ce sujet, le bulletin dc la Fédé
ration dit
Nos industries recrutent sartout des
ouvriers niraux, généralemant' plus char
gés d'entants quo les ouvriers citadins.
A(nsi,notre Caisso de compensation na
tionale dn Batiment et des Travaux pu
blics compte par ouvher l.'W enfnax. be-
néticiairc, alors que le coellicient dea au
tres caisses n'est que de 0.5 et même de
0.3.
Dans lo Batiment et les Travaux pu
blics, lea indemnités maxima correspon-
dant a une eotisation patronalo do 2 p.
c. sur les salaires et appointements, sont
de 10 tra nes, 15 francs, 20 tranrs et 26
francs. Aussi, d'aprés nos ralcula, l'octroi
de ces nouvelles indemnités exigerait dea
patrons une eotisation de 4 p. c.
iaires et appointements.
Qu'importc. a-t-on dit A In Cham
bre. les entrepreneurs majoreront
leurs devis et les pouvoirs publics
paveront. Admirous cotte helle politi
que dëconomie. Quoi? L'Etat est
court dc ressources. II est ohligé d'a
iourncr des travaux pressants, il n'a
pas de quoi entretenir eonvenable
ment ses routes, par exemple, ct c'cst
lui qui va prendre A sa charge le pnie-
nlcnt du supplément de salaire des
pères de families nombrcuses! Cëst
un nouveau chapitro des assurances
sociales gratuites qu'il commence"
Mais le problème ne se ramène pns
A cula seulement. Le taux trop élevé
de 4 p. c. fera que des entrepreneurs
renonccront a s'affilier rpgulièrement
aux caisses de compensation. Ils se
contenteront de payer les 4 p.c. quand
ils travaillcront pour les pouvoirs
publics.
Modes nouvelles vacs aux champs de courses de Paris
Un autre amendement prévolt le
maintien des allocations en cas de
chömage involontnire roconnu par
le Fonds de crisc (entre parentheses
voila une nouvelle racine donnée au
Fonds, une nouvelle raison de le
maintenlr).
La Chambro n'a pas saisi la véritable
portéo de cetto disposition, éent lo bulla
letin. La question so pose tout autre-
ment.
D'auciirvs ont reprochë aux Caiasea do
compensation do suspendre le payement
des allocations en cas de gróve, nlléguant
que, ainsi ,lcs employours voulaient cxcr-
cer uno prossion sur los póres de familie.
Keprocito absurdel^es Caisses de com
pensation no sanraient fairo autrement,
pour la honno raison que, d'aprés leur
organisation financière, elles ne sau-
rnicnt couvrir les rtsques de cuomage de
quelque nature qu'il soit. Les Caisses
d'allocations familiales ne sor.t pas dc«
caisses <i'assurance contre le chómage.
UI les no le sont pas par leur nature ct
au^si paree qu'elles no touehent aucune
eotisation lour permettant de couvnr ce
risque. La eotisntion aux Caisses de com
pensation étant basée sur lo montant des
salaires réelloment payés, les Caisses do
comjiensation sont price,-* de ressource*
en cas de chómage. Kt voila los rai.-ons
pour leequelles lo payement des alloca
tions inmilinles doit êtro suspendu en ca*
tout© ceLution du travail.
Le dit amendement établit done une
confusion grave et dangereuse. entre
I afyurance-chómage et les ceuvres d'allo
cations familiales.
Une fois de plus conslatons l'incn-
pacité du parlement A légiféror utile-
inent en une matière nouvelle et
ouelque peu complexe. Si les parle-
mentaires étaient avisés ct sages
s'ils nëtaiont pas dans leur maiorité
des pohtiriens surtout préoccupés dc
l!_r r^dectjr>n il* se contenteraient
rès gcnéralement de sanctionner par
le vote d'une loi des routumos. des
institutions qui se seraient révélées
id intérêt public. Mais ils veulent créer
J de toutes pièces. Hélas! los pauvres!
(Voir aulte baa Ce la colonne siuvantc.)
j[De notre envoysp.'cial)
MaTines a fflé, dimanche après-
njidi, son nouveau cardinal avec plus
demotion que de bruit Le temps était
couvert, les nuages roulaient bas et
cnarges dëau. II ne toinha rien. ct.
miracle, le solcil voulut bien. a la
fin de la cérémonie, sourire au bon
beur des Malinois.
L'ARRIVÉE DU CARDINAL.
Ccst A la vaste plnre Rngheno prós
de la cliaussée de I-ouvam que la
concentration a lieu. L'n arc de triom-
P 10 a été dressé a lëxtréraité de la
Place, dans la direction dn la ville.
Comme 011 prévoit grande foule. een-
darmes et policiers sont Ia. nom-
breux Le trottoir qui horde la place
Ragheuo est reinpli de monde.
U-s officials 11e tardent pas A
nrnver. MM. Ren kin, Brassinne et de
Cock de Ramoven sont les premiers.
I uis Mgr Rullen, évêquc de Liége;
le due d'Ursel; MM. ,jG Kerckove
d Exaerde. Mampave. Marck. dépu-
les les députés tierinanents Nobels,
>an der Mooren et \anderlindcn. en
bel uniforme MM. JJe Keerrtnae-
ckcr, député. le bourgmestre ot les
conseillers communaux cathohquos
de Malines: le sènateur I^vniers: le
I)r Lamborelle ancien dénuté liberal.
N oublions pas le comte de Jonghe
d Ardove. représentant Ie Roi.
Et ovici. le pas rupidc. M Jaspar,
premier ministro, et M. Baels. minis
tre de i'Agriculture. accompagnes du
baron Bevcns. ministro d'Etat. du
comte Carton de Wia/t. ministro
d'Etat: de MM. Van Cauwelaert.
WouTvermans. Du bost. Revckmans.
des barons Pirmez et Tibbaut. de M.
Braun. nunistre d'Etat.
On remarque encore, parmi tant
d'unifonnes et de hauts-de-formes.
MM. Tliielenians et Meulemans. pré
sident et vice-président du tribunal
M. Ooms. procureur du Roi.
Soudain, debouclie Je cortege des
cures, dovons et prelats. Cortege sans
fin des rochets blancs. des camails,
de robes brunes ou blanches, duquel
se détache NN. SS Rasneur. cvèque
de Tournai; Hevien. évéque de Na-
rnur, et dom de Kerchovc. le vénéré
abbé mitré du Mont-Cêsor.
Tout ce que l'Eglise de Belgique a
dëminent est IA. et parmi tant de
grandeurs on voit Mgr De Boeck.
vicaire apostolique de Nouvel-An-
vere. des prélats dnmestiques. les vi-
caircs généraux Van Cauwenberih,
Tessens, Jansscns. Van Olmen Mes
seigneurs Evrard, Zech. Ladeuze. de
Trannov. Luvtgaerens, la théorie des
chanoines titulaires composnnt le
chapitro métropolifain de St-Rom-
baiit, les abbés mlirés d'Averbode. do
Eois-Seimeur. dc Bombom, de L/>p-
h»m. de Monl-Cêsar. de Postel, de
Strenbrugge. de Termonde. de Rocho
fori de Val-Dieu. .do Westntalle. dn
W est-Yleteren; et pui» encore les su
périeurs des Onlres religicux. les
dovens, les directeurs des colléges et
des instituts, etc.. etc.
Franchissant la foule avec superbe,
tel un Grand d'Espngne. apnarait M.
Crespin. commandeur de l'Ordre du
Saint-Sépulchre. dont le costume ma-
gnifique rappelle l'uniforme blnnc de
grand apparnt de feu le marquis de
Villalobar. A lui. tout le succès.
pour l'instant du moins.
Au loin, sur la route de Louvain,
ravale lëscadron de cavalerie qui va
faire escorte k Son Eminence.
En même teinps qu'un ieune «Mon-
signor porteur du cbapeau cardi-
nalice, et les familiares arrivent
la familie du primat, M. lc pharma
rien Bartolomeus. les Drs Dupont. Do
Penter. Tricot. M. Van der Pinten.
II est prés de 4 heures quand les
clairons qui précédent lësccirte son-
nent l'arrivée du cardinal. Le canon
tonnc.
Le cardinal et Mgr Van Cauwcn-
bergh, venant de Louvain. descendent
d'auto. Les bravos éclatent. Le suc-
cesseur du cardinal Mercier se dirige
immédiatement vers un prie-Dieu et
porie ses lèvres sur la croix que lui
présente lërchidiacre Mgr Van Ge-
nechtcn. La troupe présente les ar-
M. Dessain. bourgmestre de Mali-
res. se dirige vers Son Eminence et
lui souhaite. en flamand. la bienve-
nue en un petit discours qu'il Ut A
voix basso
Eminence, dit il. il y a A peine
une année qu'ici même nous avons eu
l'honneur de presenter au nouvel nr-
chcvêque de Malines nos respectucu-
scs felicitations A f'occasion de son
élévation au siège archiépiscopal de
Saint-Rombaut.
Aujourd'hui, avec uno joie plu»
grande encore, nous recevons Ie prin
ce dc l'Eglise quo S S. le Pape Pie XI
a mis au nombre des cardinaux de
la sainte Eglise rornaine.
>11 est superfiu de dire A Votre
Eminence que ccttc nomination a été
accueillie avec bonheur par la Bel
gique et nar les habitants de .Vali
nes. Cet honneur insigne refaillit sur
lo pavs
M. Dessain mnrqua excellement les
merites du nouveau cardinal, la hau
te estime dans lequei tenait le Saint
Père l'ancien et éminent vicaire gé-
néral de rarchevêrhé
Nous sommes done doublcment
reconnaissants de cet hommage A vo
ire sagrsse. A votre haute vertu... Vo
tre Eminence ira done dans la trudi-
->on de ces illustrcs prédécessetirs les
cardinuux Sterckx. Dechamps. Goos-
sens et surtout du cardinal Mercier.
dont la mémoire reste vivante parmi
nous, sans parlor des nutres sage-, ot
saints princes de lëgli»e et prélats
qui ont omé Ie siège éDhsconoI de Ma
'ines
Et il termine par cps voeux
Que les jours de I'apostolat de
Votre Eminence se passent dans la
P»ix Pt Ie calme. tel est notre voeu
sincère, mais si l'Etat ou l'Eglise doi
I
lis n'ont pas conscience de leur in-
suffisance. Du reste. fu.ssent-ils des
parlementaires de la bolle époque. In
tarho serait au-dessus r|o leurs for
ces. F.n re temps-lA. A la belle époque,
on n'avait pns la prétention de re
faire la sodété, voire la nature!
vent Jutter ou se défendre, nous sa«
>ons que 1 ou aura un Pasteur vigi
lant ct courageux et que son éttergi-
que action défendra l'un et lautro
contre les assauts de l'cnneini.
Les magistrals dc Mali nes rr.i-
nectueux de i'autoritó rclieieuse. ont
lout ours été attaches A leurs évêqucs
et nous pouvons assuror Votre Emi
nence quëlle trouvera en nous dans
la sphère limitée de la commune
des collaborateurs fidèles et dévoués.
Puisse le Tout-Puissant Iténir lo
nouveau cardinal-archcvêque de Ma-
lines et lui dunner la force et la san
té pour -Houtcnir sa lottrdo tache. tel
est notre vtru respectueux. tel est co-
lui de toute la population
Fe cardinal remercia en flamand,
msista nir la fidéifté des Malinois a
ia religion calholiquo et A leurs évê-
ques. II pria Dieu de nrotégcr leur
ville et ses administrateurs commu
naux.
Paroles anplaudies après quoi l'ar-
chiviste dc la ville invita le cardinal
Van Itoov A signer Ie livre dor sur
une- page spéciale artistiquernent en-
lutninée.
Quand le cortèze se mit en route
vers l'Eglise de Notre-Deme d'Hans-
wv-k. A cent mètres de IA. In foule
applaudit, et !e cardinal cominenga
de la bénir avec un trés doux Roti-
rire.
A N. D. D'HANSWYCK.
Dans ce sanctuaire. dont Ia cotipo-
le bardie s'éléve au seuil de Ia ville,
sout enlrés seuhmient le cardinal, lu*
évéques et le chapitre de St Itorn-
bauL La Vierge Miraculcusc est IA,
dans sa cape dor. le front ceint dn
brillants. Des lampes ct des eierges
A foison
En pénétrant dans ce temple dont
la grande foule est baunie. !c cardi
nal maltrise moins son emotion des
Inrmes coulent sur ses joues jiilies.
II serrn largemont les mains du ve
nerable évêque do Liége qui l'atten-
inil. II »e (lirice vers 1'nute) gi j|
urie de longs moments, toujour» pro-
fondément ému purtant un mou*
choir A ses veux...
A TRAVERS LA VILLE.
Cette dévotinn finie. prccédé d'un"
cortege trés long, le cardinal f di
rige. sous le dais, vers Saint Rorn-
baut a tarvers les mes do Malines.
Le cortege était composé d'un escn-
dron de lanciers. des pompiers com-
munanx. de In fanfare de l Orpheli-
nat Ste Hedwige. d'uno délégatioa
des écoles avec drapeaux. de la bé-
dération des patronages avcc banniè-
re3. fifres, trompettos et tarr.bours,
des délégations des Instituts Schep
pers. Collége St Rombaut. Kcoles nor-
males et techniques. Petit Séinii ai re.
PuL» lo» gvmnastes cathojiqu'/H
avec lours fanions, cartels et iffen-
dards. les sociétés de la ville condu'f
tos par l'UarniQnie. les syndicate
ceuvres sociales. mutualités. clas-ses
movennes.
Enfin le cortege rellcleax dans Por-
dre que voici Tiers Onlre de Saint-
Francois. Congregation pour hommes
des RR. PP. Jésuites. des RccolleLs et
de Mgr De Decker, les associations di»
Sacré Cëeur. les délégatmns parois«ia-
les. les comités de St Vincent d i
Paul. les conscils de fabrioue. Ie<
Ordres religicux les IlécoIIets. je»
Fréres de la Miséricorde. les Père»
Jésuites. Fes séminnristcs les vi>-air< s
et MM. les curés naroissiaux. MM. lea
doven de l'archldiocèse, les chanoines
bonoraires les chanoines titulain-s
du chnpltre métropo.Mtain conduits
par son archidiacre M. le rév. Van
Genechten.
Et. lerminant, le cardinal, les évê
que et les évéques auxiliares Dewach-
tcr ct Legraive. etc.
La foule est consklérable. Au Mar-
ché-aux-Grains. cëst la cohue. L^s
gens se mettent A genoux lc cardi
nal bénit sans cesse.
Et ainsi. on entra A St-Rombnut..4
A SAINT ROMBAUT.
La calhédrale est oméo magnPi-
quement. La maitrise de I'abbé Vuu
Nuffel chante le Te Deum co
pendant que Son Eminence nrri\o
dans le cliccur. Prés dc lui se tient
son vénéré père. Les nefs sont com-
bles.
A Tissue du Te Deum Son Emi
nence regoit l'obédiencc du chapitro
de St-Roinbaut les chanoines dé«
lilèrent devant lui. baisant i'auneau
pastoral.
Iji mattrise exócuta le Statuit
ruis Son Eminence bénit, ave le St-
Sacreinent. la foule prostemée.
LA RECEPTION A LTVECHÉ.
A Tissue dc la cérémonie religieuso
a la Métrupole. le Cardinal. escortA
des autorités et de sa familie, «o
rend A travers une foule enthou-
siaato vers Testrade dressée devant ie
palais archiépiscopal.
Un detachement des carablnier»
rend les honneurs. Les clairons son-
nent aux champs.
Sur i'estrade prennent place au*
cótés du primat de Belgique le lieu
tenant général comte de Jonghd
d'Ardoyc. représentant le Hoi. le ma
jor Van Overstrnetcn. l©s ministro»
Ja.sjar. Hymans et Houtart. Son Ëxc.
nonce apostolique Mgr Micara et
s évéques dc Belgique.
Une ovation vibrante éelnle quand
M. le Rév. Sempels. secrétaire do
lërchevêché va cher<-her parmi leea
membres de lu familie, le père du
cardinal ct lui faitprendr.enla co sur
I'estrade derrière Son Emininence.
On remaarque encore sur I'estrade
M. Descumps. vice-président du Sé-
nat. les sénateur3 de Tarrondiss. ment
de Malines et plusieurs dicnitaire ec-
clésiastiques.
Puls s'avance le cortège dea so
ciétés. En rc moment le soleil fait'
son apparition. rehau«sant l'éclat d 1
cortège magnifique d allure et de co-'
loris.
I.e défilé est superbe. Les nartfd-
nants en passint d»vn'if I'estrade
lancent avec force de rhaleurcux vi-
vats A 1 adres.- du Catdinal.
Après lc défilé, k cardinal Van