Les ifiles de SMiberl
is «is jiiii'Lit èS£s
i
LA JOURNEE
Carnet de l'Aviation
Grave accident
de roulage a Wynghene.
Les fêtes jubilaires
des pompiers d'Alost.
EN PROVINCE
EN PROVINCE.
Les démêlés entre
la police et les royalisles
en France.
I
Boev se retire dans la salie du trö I
ne oü sucre*»ivenient som présenté©»
lea autorit** invité*» a In cérémonie
IJn lunch eat enauiie *©rvi dan» le»
aalons du palais archiépltcopal.
Détail charmant, détail amusant
Dans ie couloir <Tentréc. on adrpirait
une mamiriane couronne en fleur*
naturelles avee ces mots Cardinal!
raduei famiiia offert par la famil
ie A son eloricux fil* l'occaaion dt-
aoo entrée soiennelle.
Le due at la duchaaaa da Brabant
A O.lend».
L'armée A Ostcnde du «luc et de la
duchcsM de BtaLiant avait été aunon-
cea pour aaxnedi, A 12 h. 30. lmméiiia-
tement les appartement* du Chalet
de la Digue avaient été mia en ordre
et l'administration commuuale avait
fait fleurir les salons.
Le couple pnncier si'est arrivé qu'A
3 h. 30. 11 s'est rendu, eo auto, au
Palais de la Diguc.
Vers heurea. M. le bourgmestre,
accompagné do trois échevins et de
M. le »ccréUir© communal, se sont
rendus au Cli&leL Ils out offert des
Ileurs k Ia princcssc Astrid. qui les a
remerciés vivement de cettc délicate
attention. Le prince Léopold s'fst
lonauement entretenu avec le hour*-
meat ra d'Ostende. On a narlé du der-
nier voyage du prince au Congo.
L© couple princier comntc séjoumer
quelqucs Jours k Ostende. La Beine
nurait promts de venlr lui rendre vi
site.
Oft la nrrmière fols oue la prin-
rrMc Astrid séloume k Ostende. Ell©
p'eat déclar-V enchantée du coup
d'oeil de la Ditue vue du Chalet. F.lle
a demandé au'on renonce a tout pro
tocols.
JOURNEE BENEDICTINE.
De notre correspondant
annér ,e 11 et pen-
BïilJ'Sr* 9 d"""'*'1" de saint
Benolt fetent avec grande solennité
ja venue sur Ia terre de leur saint
La prince Charles.
te prince Charles fera une visite of-
firiHIe A la ville de Charleroi le 10
julllet.
On prépare dea fétcs et des recep
tions en l'honneur du Jeune comte de
Flandre.
L« princeaae KaHa-José en Italia.
La nrinresse Marie-José a quitté
Bruxellea. ae rendant en Italië, oü S.
A. R. fera un lone aélour.
Iji prinresse est arcompnmée de
Mlie de Landtsheere. demoiselle
d'bonneur.
Le Sénat
tlcndra séance mardi. le 5 luillet. A
lé heures A l'ordre du iour
l. Butjft mi rointftar* de Ia Aften** n«-
tloB*:»: a. Convention avec la Title d An ver»
pour !>Tten»lon de» imtallauont maritime»;
5. ftevtsioa du code disciplinaire et pénal
peur la marine marrhande et !a peche ma-
rrtnie: 4. Rudaet rte« aon-valeu» et de»
r'TMiirvm»r,i<; s. Ratification des tableaux
d» flater ment de» rh)»«> auujettts la taxe
de luxe: 6. Prorotafinn de» loi* temporal,
re» de» S3 octobre 1919 et 90 Julllet 19-Jé
re aiiTe» l'oraanltarlon judicial©»; T. Mo
dification aux lol* d'nrfranisation judldai-
rr: t. Mmjifieatton anx lot» d'organlsatfon
judfUlre. de competence et de procedure.
Nona donnons dea conseils
poor rlen.
Nou» vendons nos produits: c'eet le
véritabla communisme de The Des-
troopers Raincoat C* Ltd. a379K
Négoelationa belgo portogaUes.
On mande de Lisbon ne
Laanlral Ernesto de Vasconeclloa
©»t parti sarnedi. h 16 heures, par
•tearner Niaaaa A destination de
Luanda, oü dés son arrivée. il se ren-
P&dSftn arcs ta déléeation b©!*©.
ott'un crolseur portupais ira chercher
A Mntadi.
Une conférence, qui confinuera
l'retivre commencée k Llshonne le 10
décembre dernier, aura lieu sous Ia
présidence du haut commlssaire de
I'Angola colonel Vicente Ferreira et
M. Rutten. gouverneur général dn
Congo. asslstés de MM. Vasconcellos
et Cattier.
DE NOUVEAUX ENOINS DE COM
BAT DANS L'AVIATION AN-
GLAISE.
Londres. 2. —La grande fête an-
nuelie de l'aviation britannique a eu
iieu eet après-midi A l'aérodrome de
Hendon. baniieue nord-ouest de Lon
dres.
I-es souverains anglai» et le rol
d'Kspagne v asaistaient.
Des militaires britanniquea ont pro
cédé A toute sortc devolutions er de
manoeuvres combinéea au<lessus de
l'aérodrome simulacre de combat,
lancements de bombes. etc.
Des appareils. de modèle nouveau,
ont pris part A ces fétes. On remar-
quait notamment des aviona de com
bat monoplaces pouvant attelndre
une altitude de 3.000 mètres en 5 1/2
minutes et dont !a vitewe A cett* al
titude étalt de ló2milies(243 kilomè-
tres) A l'heure.
La course pour la coupe offerte par
Ie sous-secrétaire de l'aviation mili
taire. qui s'est disputée sur une dis
tance de 101 milles a été gaené pnr un
officier aviatour qui n effectué le
parcours A la moyenne do 156 mlllcs
A l'heure.
UN AVION K0L0SSAL POUR LA
TRAVERSES OE L'ATLANTIQUE.
Berlin, 3. Dan» Ia revue .Nord et
Bud ».un constructeur alletnnnd d'avion»
dé< lare que Ie» raid» tr.nisoeéaniquea ae-
qmpplts ju«qn'iri n'ont eté qo© d©* ex
ploit» (jtortifi et qu'dt n'ont pnt demon-
tré qu sree Ie» tvpes d'appareita actuel*
«n servica ré ju lier de paakajers soit pos
aibie.
L« constnicteur dit qu'il termino la
«onnruttion d'un avion tran»oceniii<)ue.
l>t appan-il doit être mum de 10 mo-
teur» d une force de mille rkevaux cha-
cun. li p黫rait lló.OUO kilos avec une
chsr?e utile de SO 000 kilo». II pourrait
#OJporter Ü45 paasagera et 6.000 kilo» de
bse«:e» en dehors d'un équ-paze de 35
hommes. II aurait un rayon d'actior flr
6.4'" ki'ométre» et une riteeae maxims
de ."/m knomètrea k l'heure. Pour un »cr-
vr* régulier, deux lipne» entrent en pon-
aidération: Herlin-Neir-York rvec evaie
k i' vmonth et Rerlin-Pernsmbouc-Mon-
tetiieoK-ienrx-Avre» avec «scale k ca-
nch. .Marseille ct ie» lle» ('ananas.
I.'autenr de l'articie déclare que le»
conddiona Ichniques Q ur service tr»n«-
oqfaniOu» rérulier exi«tent. Ha réaltsa-
tior n'est qu une question financiers.
Lira en einqulèma page
la CHRONIOUE DE LA MODE
la CHRONIOUE AORICOLE
et la T. 8. F.
<»»«--!ic ut ivur saint
fondateur q.,i l'Age de 60 ans. alors
qu i poêxedaJt toute ia saaeaae du
«HIsfTi el ,aue 80n e"prit était rem-
i. Iumicr«» du Paraclet. «ravia-
•aii la mont Caaain pour v fonder le
monastère révé de longue date.
ToU» je, monaatère? bénédlctins dé
pioient en ces (oura toute ia magni-
ucenca de leur pomp© éiturglqije. Et
que lc belle pensee fut celle de ré
dfe S0UÏ «"tinnes vofltea de la
an?l r f«lnt Huhcrt ^h0s
anciens de 1 office monastique et
i.Uc.h, Cn< un® cérémonie commune
H.,hüi! r V nt Benolt de saint
vLin^i f®nda,?ur- lui. de l'ahhave de
SrfiL ïüif1 1 moln«9 d'Andaye.
HiSSwfnt de ,a sor,«- e» ce«
K. ehene sculpfées concrétant
les vies des deux grands sainta en
ffdue. fait» de leur histoire ou de
teur légende en sont un témoignage
niarquanL
En ce premier dlmanche de luillet
dom Golenvaüx. révérend pcre abb^
de Maredaoua. A la téte de moincs de
son abbave ct de Pércs de chacun des
of8. moutiers du pava. LouvêiP
st-Andrc Afflighem. Termonde et
auaai Clalrvaux.
La rnesxe est nnnoncée pour 10 h.
De la sacristie sortent les moines,
caaoulc noire au capuchon torn bant.
au Jong scnpulaire sous lequel passé
ia Jarge cointure de cuir. Viennent
euLx.' '?8. fp,,nes choristes de
I éeole ahbntiale de Maredsous en
Mtrplis gothique. puls les Pères chan-
res en grande chape rouge et or
ia croix et ses assistants les dlacres
et soua-diacrea entourant In révérend
rere abbé qui digncment a'avance. la
crosse d or. Insigne du pasteur. A la
main: la téte coiffée de la mitre
écariaucouleur des apfttres mnrtvrs.
I>es offlcianta montent au haut
chccur. Labbé prend place au trftne
pontifical orné de ses nrmoiries. Tous
l«*s moinos occupent les stalles, tan
dia que lea chant res, leunes choristes
et tnoinea ae rangent autour du lu-
tnn.
Lo Père Bolumba. organ!«te de la
basiiirpie nbbatiale de Mared«ous.
tient I harmonium et le père Thier-
rv dlrige av« l'art qu'on lui salt
I ensemble des cérémonies.
F.t soudain la grande vague de la
priere se soulève vers les voütes aux
1 rotes de nierrea blanches pour les
néborder vers le del. et le chant de
a messe des SS. Pierre et Paul et
le plus pur plain-chant se léve du
chceur, fuit sous les ogives, se réper-
cutant de. pflier en colonne, de nef en
nef. pour s'évanouir enfin dans les
recoin* cacl.és de la ervpfe, des cha-
pel lea absidinlos et du grand norche.
Iji foule suit tous les geste?
chants sous l'lmpression d'une at-
mosohère de piété intense qui pénè-
tre tout et engage A la prière.
Ouelques religicuses bénédictines,
des dirlcoantcs do l'A. C J. B. fémi-
ninc du Luxembourg des fidéle.» fer
vents de la simpliefté monastique
mplissent Ia basilique.
Mals void sans doute Ie moment Ie
plus fmnrcssionnnnt de ln loumée.
Aprés l'office, totit le clergé sod en
une longue théorie de tétes courbées
rar la médltntion et se diriee vers
rnbbave o«'i une sacristie fut aména-
cée pour cette ioumée. Le cloltre de
l'anrirnnc abbave semide soudain re-
vivre de cette vie cénobitiquc si en
honneur A l'époque de saint Hubert,
lorsque les moines entonnent la fa-
meusa antlenne a -aint Benoit ehan-
tée nar ces. vol* qui se dominant et
veulert IpOttttf de leurs intonnations
•noupltea les wt vurta et les clés de
voütes, les mille ornaments que la
Renaissance apporta A ce cloltre au
lambris de mart)re de Stremv.
Dc la cour d'honneur la vue de ces
moines défilant derrière les grandes
bales vitrées. l'auditlon de leurs
chants si sereins impressionne fort
la foule qui est massée sur la place
de rnbbave.
CM a voir pareille cérémonie
qu'on comprend comment les moines
savent adapter tout A leur vie de re-
cuelllement et de prière. car ces
pierres sont faifes pour abriter des
moines. enx qui prennent souvent sur
eux les misères dont sont affligés les
fnihles humains.
Ver* l'heure de midi, le* moine» de*
différente* sbhtve» ronviés p»r M. !e
doven se rétjnirent d*n* ln talie de» fé-
te» de» «o»iir» de Notre Dame oil un re
ps» frugal leur fut servj. On regretta
néanmoin* 'absence de» Père» Abbé» qui
avaient donn» leur adhesion A cette
ioumé# avnnt que ne fut fixé Ie jour
He la réception k Malinea du cardinal
Ven Roer.
Lot cloche* appellent h l'office. Let
fidéle» nrrivent plu» nombreux eet
nprè*-midi et aasi'teut au cortège dc*
moine» qui, sortant des cloitres. gagnent
l'églite pour Ie chaut des vüpre». Don
Golcnvaux aouffrant d'une legére indis-
position, lo père prieur officie k sa pla
ce. I^« moine» en dalmatique ot chape
nrennent place dan* le chaur ct Ie si
lence a'éteblit. Aprc* l'appe! an *econr*
divin le» psamres et antennes de* apó-
Ire* »ont chant és avec foi et allégresse.
A cha que hommage k la Trinité Saintc,
le» front* se courbont, les longue» man-
ch.j noire* effleurent les dalles du
chcsur et le* moines »'anéanti»»ent dans
un acte d'adoration profor.de qui, répé-
tè mtnbien de foia le jour et la nuit, les
maintient dan» un esprit d'humilité et
de dépendanne ria-a-vi* de Dieu. .Mai»
tont-» ee* cérémonioa noua font jaillir
du c®ur, tant leur impression eat forte,
un «ouhait: celui de revoir plu* souvent
pareille solennité qui fait gofiter k bien
dea gen* qui l'ignoreot le mavité de no-
tro religion et sa comprehension de la
nature humaine. A ce aujet au*»),
«aint Hubert et **int Benoit, ce* deux
anAtrct qui ont pu, k la lumiêre du
-hristianisme, mettre en valeur toutes
leur» forces natives, sont un exejnpie
pour nou».
Et n'e*t-ce pas de pareils enseigne-
men*.« que l'on va chercher lorsqu'on ac-
cotrpiit un pèlerinage? D'ailleura l'année
co-nmémorative de Saint Hubert n'est
qu'ouverte et les pèlerinage* continue
ren». k «e «uccèder toute l'année durant.
LE SALUT
AU DRAPEAU DE TABORA.
De notre corresnondant
Vendredi. le laboureur Scheper»
révenait en voiture du marché en
ompagnie de sa sceur. Au hameau
Sairt-Jean le chcva! nrit le mors
aux dents. A certain moment. Mile
Scheper» fut projetée hor» de la voitu-
r* et rc«ta inanimée »-ur la chausaée.
Le médooin mandé n relevé tint
fracture de la iambe. La vlrtime a pu
ètre adminlstrée.
A l'böpital on disespère de la aau
ver.
C« fut, ce ditnanche. la troisième
loumée coloniale aui revétit un ca-
ractère particulièrement brillant
nar nu te d la collaboration du Cer-
cle Africain avec les Joumées,
i occasion du 43me anriiversaire de la
proclamation de l'Etat Indépendant
coTncldant avec !e 50me dela traver
- tt i.- r par -St:.i:Iv.
Le temp» fut A souhait. Ce n'était
oas le ciel africain, mala malgré 6a
teinte grise, il restait presuue lumi-
neux.
Dèa 10 heurea. les détachements A
n;ed du lOrae de ligne, des grenadiers,
des tuide.*, de l'aéronautique. de la
gendarmerie, etc., avec draneaux des
regiments et celui du 9me avec sa gar
de. venaient occuper un des cótés du
boulevard Anspach. da la Bourse A la
place de Brouckère. Ces éléments de-
vaient constituer le cortêce militaire
conduisant ie drapeau de Talmra a la
Grand Place. Ueu de la cérémonie.
Lc eortège civil s'organisait plus
loin. Les délécations de® écoles com
munale» se massaient aur une partie
du tcrre-pleinde la placode Brouckère
et Jea école» li bros a'écheionnaient du
commencement du boulevard Jacq-
main, A la rue du Pont-N'euf. Chaque
enfant était porteur d'un drape.'et
bleu A I'étoile.d'or.
Sur l'autre partie de la nlace de
Brouckère lca sociétés coloniales
Journées. Mutuelle. 1' Entre Aide
la Croix Verte, les anciens coloniaux
et les combattants d'Afrioue. De la
rue du Pont-Neuf au boulevard d'An-
Plusieura organismes civils.
militaires trés nombreux. Ic6 invali
des et Dlusiours organismes civilea
dont la legion Nationale et les Jcu-
neaaes beiges qui devaient elftturer Ie
eortège. Drapeaux et bannières dérou-
lent ioyeusement leurs coulcurs.
A 10 h. 45. descendant dc la rue de
Sta&sart, arrive au boulevard d'An-
vers. le glorieux drapeau de Tabora,
porté par M. le lieutenant Soigne,
cscorté de deux adjudants. 11 est pro
cédé de la musique du 8me de ligne et
accompagné d'un détachement du 10e.
II s eneage boulevard Jacqinain et
nasse devant le front des sociétés ali-
euées dont-ées étendards s'inclinent et
quo 8 immobilisent les drapclets con-
golais des ócoliers.
Le cortèue dont les enfants pren
nent la téte se met pn marche dans un
ordre impressionnant.
La Grand'PIace est entièrement 11-
bre, la foule maintenue sur les trot
toirs. derrière Je» barrières Nadar. Un
haut möt émergo d'un massif de
palmfers devant 1'esralier des lions.
I-es galeries de l'hötel de villa et
celles de la Maison du Roi sont com-
bles. toutes les fenètres des maisons
historlques formant le merveilleux dé
cor que l'on connaft sont earnies de
triples rangées de spectateurs.
Au nalais communal, oü un grand
drapeau congolais flotte sous la flè-
che de la tour. ont pris place de nom-
breuses persónnalilés et autorités par-
mi lesquellcs notamment MM. Jaspar,
premier ministro ét ministre des colo
nies: la gouverneurs honoraire Fuehs.
Ie vice-gouvemaur général honoraire
Demeulemeester: Arnold, administra
teur général honoraire: Droogmans.
Gohr, Charles, etc, du département,
le maior Lepoivre. représentant M. de
Broqueville. ministre de la defense
nationale: les généraux Jacaues de
Dixmude. Constant, De Kcnipencer,
bcésidents et membres des co
mités directeurs dos Journéos ct des
sections et de sociétés coilaborntrices,
j de la colonic
et de 1 nrmée. plusieurs échevins de la
captiale. ptc.
Le eortège débouche sur la place
par la rue au Beurre. II s0 déroule
nana Ie chatoiment de s<-s innombra-
Wes drapeaux et forme un fond super
be A la place avec tous ses étendards
aux couleurs vives. Les enfants des
écoles se massent d'un cóté. les déta
chements militaires de l'autre.
Le drapeau de Tabora et sa garde
d honneur paralt. Les clairons le sa
iuent de leurs sonneries. ce pen dam
qu un immense pli tricolore avec large
ge echurpe bleue est higsé au mat. Le
drapeau de Tabora va prendre place
vis-è-v's du groupe des officiers de
1 etat-maior.
.«^eSiCn^.8n,s - dos chantent
sous la direction de M. Miry et ac-
com Dagnés de la musique du 8me de
igue. dingée par le lieutenant Speel,
les hymne; c l-e Chant du Dra-
5®a,u *1 ers J'Avenir Ons Va
derland et la Brahanconne Ce
moment est touiours empreiut d'une
certaine émotion.
aprè« de nouvelles sonneries,
i« i2n la marche congolaise
par ia musique des grenadiers, ie
Jong cortege de» drapeaux des régi-
1Vic 'eurs Mcdes d'honneur,
des détachements militaires. des éro-
los communales et libres. des sociétés
dont celle des anciens soldats avant
servi sous Léopold Ier. défilé en sa-
ou en se decouvrant devant le
de,Tilb"fa aui. nnres la dis-
reconüuit solcnnellcmenl
ruo de Slassart.
■laifn/0Ul* x diloerse impres-
™?.cJi.'«lc"aJion" D""r narfattc
5™. - hel|e cérémonie
Dc Backer, un de nos
•nolens coloniaux. secrétaire de Ia
section du Brnhant des Joumées. et i
se» actif* collaborateurs.
se frouvafent sous los
ordres du colonel Vanderest.
LA LltiKt JJ c.LLt iCXÜ L
étaient majvc» !e» muiique» des
oe li^nv, l>e» avion* voUient
de la place.
Aprèa ace lomiene aux champa, tan-
di» que «onnait ie carillun, que les so!-
dat» prêaen-.aient Ie* arnjea et que la
foule «e découvrait, Ie drapeau beige
surchargé de l'éciiiaon congolais fut iui-
sé au somtnet du mat. I'u.» éclot.i la
Braban^onne auirie de Ver* l'Ave-
nir L* défilé dc» U- tpea eu: Iieu er,-
*uite et fut luivi k 11 heures d'un Te
Beam k la catbédrale, auquel xaais'^ient
let persoonalitéa.
Durant la journée, lx reéte^e l'in-
ugne a eu b'eu dan* lc*
A LIEGE.
La journ»e n'a pa» eté favorite par
le beau temus. Une pluie fine, tonjban:
par intervalle, a g&té la journée 'Elle
n a pa* einpêché une foule ffoaibreuse
He se réunir paoe Stint-Ijubcrwiü eut
hen la cérémonie tradnionnelle «u sa-
lut au drapeau. Dea dé'.égation» du 12c
de ligne, du 3e d'artillerie, du 3e génie
et du Ier lanciers occupaicnt una par
tie de la plains, l'autre partie était ré-
*ervée aux delegation» q'ancicn* com
batants, aux invalide», aux militaire» ct
aux sociétés pariiculières.
Parmi lo» autorit*» on remarquait
MM. Neujean, bourgir* stre, Kraigneux
f>epro*»eux, Iatuic, Hcymael et Mal
li«ux, échevins, Ixibhé, consul général
de France, les généraux Simonte, et Bo-
dart, Ie* colonels Mozin.De N'ève e: Wil-
lemaers, le conseiller Wakffe, président
de la iournce coloniaie, Bethune et Ito
naux de Boulcrs, vice-p ésidents, Mis-
»on, Herbrct ot Aaseaux de Favereau.
conseillers k la Cour d'appel, le vicomte
Berryer, ministre d'Etat, le commandant
Lambinon, etc.
Le drapeau aux couleur» nationale» et
rongol»i*es fut hisaé au mat dressé sur
lu place taudis que la nusique do 12c
de itgrie exécutait la Braban^onne i
et c Vers l'Arenir
Le défilé qui comprenaifc le» détache
ments de l'armée, lc.» nmnbrousea délé-
gations, le* enfant* dn, école» commu
nales et libres, eut liev ensuite devant
le glorieus étendard. L aprês-midi, un
concert a été donné par ie 12e de ligne.
la chorale de* Valenrew Liégeois «t de
nombreux artiste*, au Jaxdin d'Acclima-
tation,
A NAMUR
De notre correspondant:
Grisaille dans lc ciel, grisaille aur
l'eau, grisaille en ville.
A 11 heure*, Mgr Heylen, évèque de
N'amur, chantait !e Te Deum a la ca-
thédrale, en presence dc* autorités po
litique*, civile» e» militaire.*, et la cé
rémonie du Salut au drapeau de Ta
bora avait lieu ensuite, snr la place,
aveo la participation de nos coloniaux
et ancien? coloniaux, chanihre de com
merce, Celcle Airieain, ociéiés patno-
tique*.
A 15 heures, ont comn encé les réga-
to* internationale» orggr.isées sur la
Meuse entre les pont* dLuxembourg
ct de Jambes par le Itoyal Club Sam-
bre-et-Meuse.
Notre club nautique, qni vient dc
remporter quelquee beaux succès k Plai
sance, participe k trois course».
Le soir, au pare Lonüe-Marie, a eu
lieu un concert par la Socidté Royale
Philharmonique de Saint Marie d'Oi-
gnis, avec le concours du ténor Goftin,
de l'Opéra de Pari*.
A M0NS
De notre correspondant:
Dimanche matin, k l ex casion du cin--
3uantiême anniversaire de la découverte
ii Congo par Stanley, lu Cercle Con
golais de Morn a pri* 1 iiitiative de la
manifestation commemorative. Un eor
tège formé de delegations (des éooles of-
ficielles et libre», dc* comljattants ct in
valides beige» et franqais, j de» sociétés
patriotiques montoises, A Cercle gym-
na*tifji:e, s'eA rendu» f monument
montoié des morts j> ';a Belgique,
drapeaux en téte et f ompaunc* de-*
trompette» <du résrim*r -v,.j«i,.*.
Aprè* la mfr.ute de v- h-.Ment, de
nombreuses gerbes ont été déposées. 1^
eortège a défilé ensuite aur ia Grand'
Place.
De nombreux drapeaux beige* et con
golais flottaient en ville.
De notr» correspondent:
LA JOURNEE DE SAMEOI
Sarnedi aprèe-midi... ia pluie fait trè-
o, les groe nuage.* menacsnt» ont di»pa-
iu k 1 horizon... c'est Sainte-Cécile qui
.i fait le beau temp», disent 1e* Aloetoi»
pardon, rêpliquent le» pompier», c'est
-minte-Baroe, qui a xoigné pour nou»...
Le comman
dant des pom
piers d'Alost,
M. Frits De
Wolf, dont on
fête lo 25e an-
nlvorsaire de
grade d'olficier.
A HASSELT
Les joumées coloniales ont débuté sa
rnedi soir k Hasselt, par un concert de
carillon, donné par le mnitre carillon-
neur Hamoir. Dunanche, k 10 heures eut
li«u, Grand'PIace, la cérémonie du salut
au drapeau de Tabora. Le lie de ligne
a procédé a cette cérémonie, tandis que
Ie grand drapeau bleu étoiló d'or était
bissé au grand mat. Le regiment et Ie»
sociétés patriotiques sont allés ensuite
fleurir le Monument aux Morts de la
guerre. L'après-midi, un eortège de so
ciétés a parcouru In ville, abondamment
pavoisée. Trois concerts ont été donnés
nar Ia musique militaire et les sociétés
locale». Le »oir, une representation du
dramo congolais c Le Sergent Debruy-
ne a eut lieu au Casino.
Hütivement, achève Ja décoration de
la Uraml'Place, qui présente un aspect
clurmant. l.e balcon et les fenètres de
I'Hotel de Ville sont garms de fleur*,
des ampoules électriques. de* lampion*
sont dispose» dans tous le* coins. A la
facade, tlottent le couleur* nationale»,
encadrêe* par les drapeaux d ucongo, de
la Flandre, de la Ville. Bur la plate-for-
mc, au baut de grands mats, eloquent
los drapeaux do nations amies..., e't sur
Ia place, des drapeaux, des fanions, dos
corbeilles, de» fleur*.
A 16 h. 1/2, les fètes jubilaire» débu-
tent par la reception a l'Hotel de ille
du conuté central do la Fédération Roya
le du Corp» de Snpeur*-Foinpior* de Bel
gique et dea déléguéa, déjk présents, dea
('orpa étrangers, parmi leaquel», d
Francais, des Hollandais, des Anglais.
Lo cnpitaine Fédro de Hert, président
du comité de» létes,remercie en flaraan.1,
puis en frangais, tons ceux qui aont ve-
nus rehansser les fètes jubilaires; il leur
souhaito la bienvenue et les assure de
l'accuoil le plus traternel et ie plus hoa-
piulier.
Le cnpitaiue Goossena. président de la
Kédérafon, r«mercio. Buis l'on se rend
sous lo porebe de l'Hotel de Ville, ofi
uno superbe gerbe est déposée au pied
du niurbre, portant les noms des Alos-
tois, victimcs de la grande guerre. Un
moment de recueiUcment est obsorvée.
A 17 h. 30, a lieu l'ouvertur» de l'er.
position du materiel d'incendie. Plu-
ueurs firmea Beige? et étrangcre» proti-
tent de la presence k Alost, de nombreux
Corps de pompiers, pour faire connaitre
leurs appireils. L'idée de cette exposition
exrcllonte.
lusqu'a present, tout ce qui s'att passé
k revètir un caxactère exclusirement oi-
iciel.
("o n'e?t qu'k 20 heures que ia popula
tion commence k se méier aux festivités,
ct elle y tient, car le Corp* de* Bom-
piers est trè* populaire k Alost et jouit
do toutes les sympathies. La fanfare des
Pompier*. ?ons la direction de M. Cynl-
le Muylaert, donne un concert a Ia
Grand'Place, auquel nssiste, malgré Ie
temps revenu menaqant, une foule nom-
breuse.
Aprè», a lieu un oortège aux llam-
beaux, qui, corome d'habitude, a été
une attraction k grand spectacle. Le oor-
tège s'est formé a la Grand'PIace, ma-
znifiquement illumiuée. 11 comprenait
plusieurs Corps de musique et de nom
breuses sociétés de la ville. On y reraar-
que également les géants d'Alost, qui
fataaient leur premiere sortie en ville.
Sur tont le parcours du eortège, une
foule énorme, eonfme on en vit. rare-
ment a Alost. se pressait. L'enthousia*-
mo est général et intéresse vivement Ie»
étrangers.
A 22 h. 1/2, M. De Mette, cariHonneur
dn lloi. donna ur. beau oorrert, av^-o *c-
cómp-.(gn—mem -Je •ro«p»ttw thébames.
I.a chanson «Je* Pompiers d'Alost est
accompagnée par la foule encore trés
nombreuse, malgré l'heure tardive.
A présent, les fête* jubilaires ont bien
commencées; ce n'e«t plu? la fête de»
Pompiers, c'est la fête de la population
entière...
dee pompiers d'Alost poerra noter dan*
ses archive» et dont ia population se sou-
viendra longtemps.
M. De Wolf a le droit d'èêtre fier de
son corps dea pompier» auquel la rille
entière, le pays entier. a te nu a rendré
un hommage si bien méritée en ce jour.
la journee de dimanche
4 ANVERS
De nofre correspondant:
Ine foule nombreuse assisté di-
ÏSÏÏ?*. 30, U Grand'
lace, a Ia cérémonie du *alut au dra
peau. Lne estrade avait été dressée sur
laquelle xirsrent place les autorités,
parmi iesquellea Ie général Hellebaut,
commandant circonscrintionnaire, le
general Remes, commandant de la pro-
vince, !e* généraux Fiere:, Cabr» tt
Mahieu. M. f/ebon, échevin ff de
bourgmestre, M. June», échevin, plu-
»:eur« conseiller» communaux, M. Ton-
«Mur-Scheffler, consul général re France,
remplacant le doven du oorp» consulaire.
directeurs d'ordres religieux, de
mission», etc.
Autour de la tribune so trouvaient
Ie» membres du Comité des Joumées
Coloniales »vec leur drapeau, le? élèv*s
He ITnireraité Coloniaie en uniforme,
la» mambre» de la Mutueüe Congolaise.
Hu Club Africain, ie» déléaation* de
combattants, de soriété» patriorique» i
Hes écolea, avec de nombreux étendard».
Tout autour de la place étaient ma«-
la» détachements du 2e génie, de la
gandarmerie, du 2e «orps de transport».
Hu 2e lancier» et du 2a d'artillerie »oui
Ie commandement du major Baude, do
do ligne.
Le mat dre«*é prè» du Brabo était
irdé par de» hommes du génie prés des-
A ALOST
De notre correspondant:
La journée a été commémorée par les
éleves de l'Ecolo des Pupilles. A
10 h. 30, l'Ecoie était réunie autour du
monument, élevé k la mémolre des ex-
pupilles tombés au champ d'honneur.
Le capitaine Bohez, commanuant de la
compagnie, qui fit campagne en Afri-
que, a magnifié l'héroI.*nie des tion-
niers de l'cetirre africaine. Cne gerbe a
été déposée au pied du monument.
Les pupilles, musique et drapeaux cn
tête, ont ensuite fait une sortie en ville,
tandis que dc.» orphelins de guerre ven-
Haient des insigne» k la foule.
A CAND
De notre correspondant:
l'ne belle manifestation «'est déroulée
dimanche matin a la place d'Armes.
t'n long eortège auquel participèrent un
bataillon du 2e de ligne arec musique ct
drapeau, la musique de la police commu
nale, de nombreuses sociétés de la rillo,
ninsi que les éooles catholiques et '-f-
ficielle de la viile, a parcouru les prin
cipale* rues do la ville. A onze heures
préciie*, en jiré»ence des autorité» com
munales, dc» officiers supérieur»
l'armée et d'une grande affluence He
monde «ut lieu 1'imposante cérémonie Hu
Salut au Drapeau. Aprè? que les enfant*
de» écoles eurent rhanté aes ch(»ur* pa
triotiques, aux sons de la Braban-
fonne on hi?*a le drapeau beige
congolai*. I'n défilé cut lieu ensuite de
vant les autorité» qui avaient pris place
sur une estrade.
PETITES NOUVELLES
MILITAIRES
P« notr» eorrcfpondant de Kamur
VenJredt. l« génér»l-major Hollman. cul
oniniandsi: la irovince dt Naotur, attcint
oar :a limtte d'ige. sbandonnalt ms baute*
.'oncUcni.
Le gtncral Hollman. Namurol» fle nals-
*ao'e, fut un brillant officier d etat-major
II fut professcur suppicèat k l'Ecoie de
nier re.
On *e (ouvfent qo'll Dit le premier com
mandant du 19e de ligne.
Aprè* la ffuerre, II fut atiarhé mlllfalre
Rome, puis coaimanda a Namur la dlv|-
on d infanterie de réserve, arant d a?«u
er Ie commandement u* la place.
C'est aujourd'hui, a proprement par-
ler. qu'ont Isen les fétes jubilaires. Dès
le grand matin, i! règne en ville nne ani
mation extraordinaire. 'Jous les train?
amènent des corps de pompiers, de» mu-
siquee qui viennent do tous lea coins ou
pays.
Tous portent des tenues différente»,
qui se rapprochent en général de I'an-
cienne tenue militaire et oü les cuivres
et les om ne sont guère épargnés.
D au tres corps s'amènent en autobu*,
en camions... ?a grouille de pompiers
dans toutes les rues et sur toutes les pla
ce?... Hientót il y en aura 4.ÜU0 c nou*
dit en passant Ie syrapathique comman
dant De Wolf. qui semble radieux, maïs
trè.? nffairé. Aioutez k cela, que c'est la
Wermesse, que lespupilles de l'année, fê-
tant Ia Journée Coloniaie, tont une sor
tie en musique par le* rues de la Tille.
A 10 heure? et a 10 h. 1/2, ont lieu les
oongré.? de la Fédération provinciale de
la Flandre Oriëntale et de la Fédération
Royale des Sapeurs-Pompiers de Belgi
que. oü des questions d'ordre techniqne,
d organisation et d'ndmimstration ont
été débattues en petit comité.
Vers deux heures, tous les oorp» se
réunissent k Ia place de la Gare et dans
le* rues aroisinante*. oü c'wit la co-
hue natnrellenient pour la formation
du eortège. auquel participent 100 corp*
He pompier» dont 15 avec musique. i^e
eortège frarorse le* rue* de la ville entre
un© triple haie de ciirieux et, chose qui
Irappe. les corps frnnqais accompagné»
de leurs drapeaux qui »ont trè* accla-
és pnr nos population» tlamsndee.
Avant lo défilé, devant le corp» d'A
lost et devant les délégués étrangers, Ie
rortètro a'arrête pendant un instant et
ohsorv© nn moment de recueiHement en
I honneur de? pompiers décédés. Puis a
lieu le défilé a la Grand'PIace, qui, di
«ons Ie trés haut. était trè» réussi.
te une remise soienneile a lieu nar
-VI. -Vloyersoen. bourgmestre. de décora
tions nux jubilaires d'abord, et a bon
nombre «Je pompiers pour années de ser
vice. A Tissue de cctte cérémonte. les
jubilaires d'Alost et les cnefs <fe corp*
«or.t rciju» officiellement par l'xdmiri*-
tration communale. M. Le bourgmestr
prend le premier la parole pour remer
cicr le* corp*. nui ont rehausaé -a leur
présenco. les fê'e? jubilaires. Puis il fé
licite Ie corps d'Alost, les jubilaires qui,
'lepuis 50 ans, font partie du corp» et en.
fin, il rend hommage au dévouement «t
au zèle -lont a fait preuve pendant une
carrière de 25 années. le commandant ac.
tnel, M. I>c Wolf. M. Jaccuemin. direc
teur général du ministère de l'lntérieu-
et délégué de M.le ministre, iciicite les
jubilaires.
A 17 heure? a lien Ie eoneour» de *au-
vctagc. dont l'enieu est la coupe de !a
Fédération. Participant au concours: Ie*
corps des pompier» de Waereghem (oorp*
privé), Leasinc*. Tsmise, Boem. Routen.
Str-Nieola*, Vilvorde (agent*-pompier»)
et Pont.nso (hor» concours).
l'ne foule énorme a a«*'»té k ce con-
mrs. qui étsit trés ijitérc.*?nnt
Certaine» équipe* ont trés bien tra-
vaillé. L'équipe francaise a fait une de
monstration qui fut trés applaudie. Le?
ré?ultats du concour» ne reront publiés
que plu* tard.
('c soir. nn banquet auquel participe-
rnot 250 convive», aura lieu en la gran-
«alle de l'HAte! dc Ville...
Ce fut une belle journée, que Ie corps
A NAMUR. Le» 140 ans de la So-
ciété Saint-Eloi. De notre correspon
dent;
La Sodété Saint-Eloi a été fondée cn
1787elle réssuscitait ak>r* déjk un
groupement plu» ancien, car Ie socle de
16 statuo conservée au local porte la
date de 1701. Les archive» actuellee re-
moutent k 183U.
But de la société: nnir ie» hommes de»
mém es états dans un but philanthropi-
?ue et amical. La fèle principale est
ixée au Ier décembre, jour do saint
Eloi. La aoCiété, qui compte 63 mem
bres avant 900 ouvriers sous leurs or
dres, groupe tous les partisans des me
ts ux.
C'est done une corporation authenti-
que fondée dans l'esprit des anciennes
confrérie» protesaionnellcs du moyen-Agc.
La présidence on a toujours échu a un
Fallon. M. Paul Fallon, président depuis
17 ans, avait remplacé son père, télix
Fallon, lequel fut présideut pendant 40
ans et succéda k son père, M. Jean-Bap-
tiste Falon.
Dimanche, la eociété a inauguré un
nouveau drapeau, orné des écusson3 des
orfèvrea, des électriciens, de» carrossiers
et de forgerons.
L'aneien étendard, qni date de 1787,va
rejoindre ,nu muséë archéologique, les
glorieuses bannières du passé.
A 9 h. 1 '4, les membres de la société
sont allé déposer une gerbe au monument
de* morte de la guerre et k 10 h. 1/2 ont
assisté en corps a une messe solenneiie
exécutée en musique par Ie cercle des
concerts apirituels (direction M. L. An
ciaux).
La messe de Pérosi a fait grande im
pression *ur la fort nombreuse assistan
ce. M. l'abbé Bobon, ancien aumónier
militaire et directeur de i'institut Tech
nique, a Ix'ni ensuite le drapeau.
A 11 h. 3'4, après un délilé k travers
les rues de la ville, la société a été recue
k J'hotel de ville, par M. Golenvaux,
bourgmestre et ie conseil communal
A deux heures, un banquet a réuni
membres et invites eb la journée se ter-
mina au pare par le concert de la Phil
harmonic Sainte-Marie d'Oignies.
A NAMUR. Le nouveau (énatejr
socialists. De notre correspondant:
Le People annonce que la députa-
tion permanente, n'ayant recu qu'unc
candidature, celle du citoyen Alollet, de
Tamines, celui-ci est proclamé senateur
provincial, en remplacement du citoyen
Rongy, démissionnaire.
Ur, vendredi, la députation annonce
au conscil provincial, que M. Konvaux
est élu, sans lutte. Le tour est bien sim
ple.
(Juand les socialist*» namurois s'empn-
rèront d'un siège de êénateur provincial,
ils décidèrent de le confier a M. Kon
vaux et... il. Rongy fut élu. Pourquoi 'r
Paree que M. Konvaux était dé;k consei-
ler provincial, et que la loi défend a un
conseiller de devenir sénateur provincial.
Aujourd'hui, il s'agit <1 élire M. Mol-
letvelui-ci étant membre du conseil, ne
peut pas être sénateur. (Ju'importel 51,
Rongv démissionnaire et M. Konvaux se
ra élu... pour démissionner bientót, a son
tour, et faire place k M. Moliet, son sup-
pieant III
Uh! ma tête...
Ft voila les grrrands principes
défense de la Jaïcité et du pouvoir
«ril la protection des droits de l'ou-
vrier, etc., etc.
En fa7t, tout cela se réd uit k une cuisi
ne electorale que noua vou» laissons Je
som de qualifier.
A VISE. Chez les Anciens Arbalé.
triers. Pour la six-cent six-septièine
'ois, la vieille giJde wallonu-i va t«-.cr. le
(O juillet, l'anuversaire de sa io:ntainc
londation.
1jB6 famenx anciens arbalétriers visé-
tois, lours costumes pittoresques, leurs
ooutumes, leur muséa d'armes anciennes,
et,le plaisir de retrouver intactes des tra
ditions qui furent chères k nos Pères
tout cela sera remis en honneur pour la
journeo.
Les réjouissancea qui vont Ulustrer ce
nouvel anniversaire sont idontiques k col-
es dont les joyeux confrères iêtaient
lours jours heureuxdes siècles révoius.
l. m.?STE1£E' L" «I
n' j'-notre correspondant:
Ge dunanche, la grande procession,
dito de Ia Benediction de ia nier, a fait
sa sortie annuelle. Avant la procession,
Ia grand mess© solennclle a été célébrée
en 1 honneur des SS. Pierre et Paul pa
tron» de la ville, par le Rév. Chanoine
Lomerlynck, doyen d'Ostende, entouré
du clergé de la paroiss©. Au jubé la
société chorale Saint-Grégoir© de
Mouscron, sous ia direction de M. Crao-
co.
Après in messe, in procession s'est di-
rigée pay la rue de ia Chapelle, vers la
digue oü, du haut de l'autcl dressé cn
face de la Rampe de Flandre, lo Rév.
chanoine Camerlynck, a béni la mcr,
pendant que le canon annon^ait au loin
ce moment solennel. Comme chaque
année, ce spectacle émouvant avait atti-
ré dans notre ville une afflnence énorme.
La procession k laquelle participaient.
notamment Ta musique du 3me de li
gne, IjHarmonie Communale, l'hannonie
ca thoiique De Kunstvrienden
était do toute beauté et comprenait de
nombreux nouveaux groupos.
Après Ia bénédiction de la mer, la
procession a parcouru Ie Quai des Pê-
cbeurs dans toute sa longueur, oe qui
a permis k nos families de pêcheurs, de
manifester leur dévotion naïv© et ar-
dente en pavoisant et fleurissant abon
damment leurs maisons et barques.
Suivaient le Saint Sacrement de norn-
breuses autorités, dont MM. Elleboudt
et Vandermeulen, échevins, en unifor
me, les conseillers provinciaux et com
munaux catholiques, M. Kesteloot, juge
de paix, etc.
A CINEY. L'installation du conseil
communal. De notre correspondant:
La première séance d installation du
conseil communal a eu lien vendredi soir
Le conseil a rocu notification de la vali-
dation des elections ainsi que de l'arrété
royal aj>pelant M. Albert Schögel aux
fonctions do bourgmestre. Les conseillers
ont ensuite prêté serment et M. Ie notai-
re Bidénu», conseiller supplcant, a été
instaJIé cn lieu et place de M. Augusta
lstasse, qui s'est désisté pour motif de
santé.
Ue bourgmestre a rendu hommage aux
conseillers dont le mandat a pms fin et
ij a souhaité la bienvenue aux nouveaux
élu» réclamant le concours dévoué de
tous pour la meilleure administration ce
U cité.
II a été ensuite procédé k la nomina-
tion de? échevins. Un mandat avait ét©
offert k la gauche libérale et un k la
gauche socialiste. Ces deux partis aynnt
décliné l'offre qui leur était faite, c'est
MM. Nestor Marloye et Ferdinand Con
stant, tous deux appartenant aux grou-
pet de droit© qui ont été élu* échevins.
Apr"-.? l'installation des échevins, M. Mli
quet a fait une declaration au nom dn
group© socialiste puis le conseil a élabore
la fiste de» con«eiller» par rarv d'nnnen-
neté. Après la formation des rrmmissions
du conseil, U séance a été levée.
A CHARLEROI. Réunion de la fé
dération eatholique d'arrond'ssemcnt.
Dimanche 10 juillet. k 3 heure*. aura
Iieu au local Concordia, la reunion de?
déléguéa k l'asseroblée du conseil fédé-
ral. A J ordro du jour, tigure uu rapport
sur Tactiviié do la fédération eatholique
et uno conférence par M. le comte Char
les d'Aspremont-LinUen. oujet :«Lo pro-
gramme eatholique.
A PETIT-WASMES. Circle d'idu-
cation familiale. D.imancho S juillet
aura lieu a Pat na, rue du Bols, la reu
nion mcnsuolle de la Ligue des hemmee
et du Cercie d Educatioq' Familiale.
A NAMUR. Des sténographes pari-
siennis au conseil provincial. e no
tre correspondant:
(,'nelque» jonnes panslennes «ont hé-
bergces dans le plus chic hotel de la
ville aux lraia de fa prinresse. Leur fonc-
tion consist© a taper a la machine tout
ce qui so dira aux séances du comeil
provincial.
Le progrès...
A WAIMES. La foire de Waimes a
été bion suivie. Transactions assez im-
portantes. Plus de 300 totes de betaU ex-
fiosées. J>es gros bceuls se payaient ius-
que 6.000 franca. Ceux de 3 k 4 an*, de
3.800 k 4.800 francs. Les autre*, 2.000
a 3.U00 francs. Génisses 1.500 k 2.600 fr.
et celles de belle qnaiité, 2.000 k 3.400 f.
Prix généra!ement stationnaires, aveo
tendnnc© a la baisse, par suae du man-
quo d herbe.
Ports, 350 sujets exposés; Oochons de
100 franc«; -^onrrains de
200 k 2o0 francs.
Prochaine foire, le 20 jaillet.
A LETTERHAUTEM. Encore I»
succés des catholiques. De notre cor-
respondant
Nous avons annoncé la victoir© de»
catholiques, qui aux nouvelle» élection»
confirmerent et renforcèrent encore
leur succès d pctobre. Au mois d'octo-
bre es catholiques obtcnaient 290 voix.
les hbéraux 258.
/•ix elections nouvelles, les eatholi-
Sï? portent 321 voix, les libéraux
233. C est un brillant succès pour no6
amis, qui, après de longs efforts, par-
yionnent enfin k renverser ia majorité
libérale.
A BEAURAING. Journée d'étude*<
L>e notre correspondant:
ï.*80^8 ia Pre'8itien<» ct le» auspice* de
IA. C. J. B., une grande Journée d'Etu-
des au cours de laquelle no prendront
Ia parole que de» orateur* jociste*, eafc
en yoie d'organisation k Beauraing, tons
Ia direction de M. le doyen et de M. No-
colay, secrétaire décanal.
»u^i- TORSION. La mutualité co-
tholique. -— De notre correspondant:
II y avait a Corbion-eur-Semois, il y
a_2 ans, 2"X) mutuellistes socialist*? ©h
2o mutuellistes chrétiens. Aujourd'hui,
il y a 200 mutuellistes chrétiens et 25
socialistes! Un chef socialiste, navyé,
a eu co mot heureux: c C'est le monde
ren versé! On, dans Ie Luxembourg,
en plein centre socialiste, rient d'inscri-
re son 100e membre a sa Fraternelle i
En avant, les catholiques I
A FAYT-MANAGE. Au marché.
De notre correspondant:
Lo beurre s'est vendu 26 francs eh
les oeufs frais 80 centimes piece.
Vingt-neuf béte* k comes ont été ven
dues 17.50 k 18.60 le kg. Los chernur
ont trouvé acheteurs entre 2.000 eb
2.800 francs. Les porcelets se «ont ven
dus de 175 k 225 francs.
Mme MONTARD.
LA TELEPH0NISTE.
EST AR'*
Paris. 2. L'enquêté de I& justice
a la suite des depositions recu"1?
'e lucre rTiiwtrur.fion a
contestation Dosjlbie que 1« cc
telephone qui a perrris é1, ,>isg©-
ment de Daudet. de DcJest et Scniard
nest nas parti du ministère de l'In-
térieur.
II a faiiu d'autre part que ce soit
un technicien des P. T. T. qui ait or
ganise ce sen-ice de communications
truquees. Or. Mme Charles Montard
est une téléphoniste nrofessionnelie.
mise il y a deux ans en disponibüité
nour faute dans le service. En effei,
el.e fut des cette époque soupconnée
dayoir capté diverse» conversations
lelephoniques d'hommes politiquea,
notamment de M. Malvv. Dès lors, el-
Je devint l'emplovée du standard da
1 Action francaise dont eon mari
est un adherent.
Elle ne se rendait k eet emploi oua
au el qu es heures par iour et. bénévo-
lement, a-t-elle dit déj4, n'étant pas
pavée.
Elle a ajouté que le sarnedi 25,iour
de l'incident de Ia Santé, elle ne s'est
nas rendue a 1' Action francfiise
Ce point va être examiné par Ten-
quète.
LA SIGNATURE DE M. DAUDET
REPARAIT.
Paris, 3. L'Action Francaise pu-
ie ce"lat5n u" nouvel article de M.
Léon Daudet. en Indiquant que ccf
article lui est parvenu par pigeon
vovagcur.
LES KYSTERES DU STANDARD
Paris, 3. Au dossier constitué par
la nolice secrète contre les rovalistes
A«j°n Francaite figurent des
Pieces etahlissant que le gouverne
ment francais fait surveiller, par
una table d'écoute, les communica
tions telephomques des camelols du
roi et de leur journal. Un des rap-
ports officiels de ce service de poli
ce affimie aue le 25 juin, jour de la;
mystification qui aboutit k la libéra-
tion de MM. Daudet et Delest. les ca-
melots du roi essavèrent de surpren-
dre des conversations d'hommes poli
tique.?.
Le même rapport aioute que la
surveillance c'est le nom que
Ion donne a eet espionnase officie!
des conversation» entre usagere du
telephone. cessa vers 11 h.l/4; or.
c est lustement après cette heure que
parfait, des bureaux de M. Sarraut,
ministre de l'Inférieur. le mvstérieux
crdrc de libération
M* Marie de Roux. avocat de M.
Maurice Pujo. a protesté contre la
presence au dossier de ces rapports,
l'espionnage des conversations télé-
pliuniques équivalant. selon lui.
1 interccDtion illégalc des lettres.
Dans le public, on se demands
comment les camelots du roi ont pu,
de leur qunrtier cénéral contrólé par
la table d'écoute dos policiers dij
telephone, lancer au directeur de Ia
Santé un ordre téléphonique tru-
qué.
Ouant a Mme Montard. la télépho*
nlste arrêtee par ses relations ave€
les rovalistes. l'cnquéte de M. Ba^.
thélemv. commissaire spécial, n'n pa
révéler qu'une chose elle ne fait
nas partie du personnel de 1' Ac
tion Francaise et si son nom figu
re dans les reeistres de la romptahi-
'ité. c'est nour avoir touché le mon-
fant dps apnoinfemenfs dont sa révo-
ration la privait après au'elle eut été
'pgédiée nar radministration des
:éphon?«. pour ses onl.nions rovalls-