9 Les Accidents d'Anto EXTERIEUR Les événements de Chine. LES FETES JUBILAIRES Incidents a la irontière franco-italienne. La conférence financière de New-York. FRANCE ALLEMAGNE ANGLETERRE AUTR1CHE La Glorification de la Vier ge Sedes Sapientiae a Louvain. BIBL10GRAPHIE Vague de chaleur aux Etats-Unis. Les événements en Chine La journée coloniale LES GRANDS RAIDS AERIENS FAITS DIVERS V!T 1! Chronique Religieuse Farce malinoise a propos d'une farce louvaniste. Orages et tempêtes. Le vol de la rue de la Montagne a Bruxelles. 4 JUILL. 1927 LA LIBRE BELGIQU E par! pour ritolemenf d» la Rustle et, enfin, de ia no««ihilité d'ouvrir de i vastos crédits la France. PROTESTATION DES ETRANGERS CONTRE LA JUSTICE CHINOISE A C HA-N OH Ai. Londres. 3. I-e correspondant dc ]a British United Pre»S. a Changlial telégraphie que les étrangirs résidant a Chanthai sont aur lo point dc pro-1 tester auprès du corns consulaire do la ville contre le contróle de la Cour d* justice de Changhal nar les auto rité» chindscs. Cette cour. qui est Apnelée Cour Mixte était aupara- xa.it sous le contróle du corps consu laire lui-méine. mais co contróle a été crilé aux Chinois void environ trols mois. Le» étrangers affirment nue les lu ces chinois agis.«"*nt ouvertem»nt contre eux et que l'cxfstrncc de rotte cour de justice est une monare nour le maintien de la paix et de l'ordre A Chanchal. La noliciers de la concession inter nationale. disent-ils. risquont joumel- lenient leur vie nour remettre entre le» mains de la fustice d»s criminH» chinois. mais les jug»» chinois n on! Jamais le courage de les enndamner. De leur cóté. les Chinois déclarent cue. denuis l'existence de la nouvelle Cour. iIs sont pour la première fois traités avec fustice. AU CANADA LE 60me ANNIVERSAIRE DU DOMINION Ottawa. 2. Sent millions do Cana- diens ct 200.000 Anglais résidant au Canada célèbrent auiourd'hul le COme anniversaire du Canada. Hier ct aujourd'hui ont été des jour» fériés. Tons les établissements publics sont décoré» de banderoles aux cou leur» nationale». Ce soir. une retraite aux flambeaux avec des chars svmbolisant les grnn- des industries nationnles a défilé dans les principals villes. LINDBERGH PARTICIPE AUX FE TES. UN ACCIDENT MORTEL ATTRISTE SON ARRIVÉE. Le clou des fétcs jubilairos devait être l'arrivéc du colonel Lindbergh A hord de son avion Spirit of St- Louis Lc colonel Lindbergh est por- ieur d'un message officicl du prési dent Coolidge. L'arrivéc de 1'aviateur a été attris- tée par un accident. Une collision a'est produite entre d»ux avions de ]>scorte du héros de l'Atlantique ct l'un des pilotes a été tué. LES EXERCICES DE TIR A L'AR MEE ITALIENNE, A LA FRON TIERE DE SAVOIE, SONT UNE SOURCE DE VEXATION'S POUR LA POPULATION FRANCAISE. Paris. 3. .Lc Matin publie la dé- Tiéehr suivante qui lui a été adressce par son correspondent de Lanslo- hourtr en Savoie Depui* le 27 juin. de regrettables incidents se produisent la freutière francaise de Savoie. Sept batteries «(artillerie de montagne italiennes 'rtécutent des tirs sur Ie plateau du Mont Suisse, notamment dans les lo- calités qui sont des dépendances de J-anslebourg en vertu du Traité d'an- ïiexion dc 1801. Les ponulations qui habitent dans des chalets ont été aommées par un officier d escorte ita- lienne et nlusieurs snldats. d'ovariier Jes lieux sans délai. Hommes, femme», ■vieillardv petit» enfants ont dö obéir mmenant le bétail et camper cinq et Fix heure» dans les pré», sous un vent mélé de nluie et de neige A 2.150 mè- tres d'altitude tandis que leurs récol- <e.» étaient saccagées. Les incidents «léplornhles se poursuivent et de» af fiches placardée» k la mairie annon- rent que ret état de rhoscs se prolon- pera jtivju'au 13 luillet Le ma ire de Lanslebourg a adre»»é «ine protestation aux parlementaire» r;e «on département ainsi qu'au Con- »ul H'Itali» a Chamberv ct au consul de France Turin. LE GOUVERNEMENT FRANCAIS DEMENT. Paris. 3. Le ministère de» Affai res étraneères n'a recu de l'ambas- aade de France A Rome, aucun ren- »eicnement sur le» incident» qui se eeraient produits A la frontière fran- ro-ftali»nne. au cours d'exerrires de tir effectués par des batteries italien- nes. POUR SOUTENIR LA LIVRE STER LING. IL SERAIT QUESTION DU PLAN DAWES ET DE L'EVA- CUATION DE LA RHENANIE. Londres. 3. M. Mantagu Normnn. gouverneur de la Banque d'Angle- terre. M. Benjamin .Strong, gouver neur de la Banque de réserve fédéra- 3e. M.Scharht. président de la Heichs- l'tnk. et M. Bist, de la Banque dc Prance, se sont rencontrés ce matin pour étudier les problcmes óconomi- ques mondiaux. Le correspondant du Sundav Ex- |)iTs« A New-York téléeraphie h son journal au'il serail dans le.» inten tions des grands chefs des banques «I'F.taLs de s'occuper dc la poesibilité de maintenir le taux du change a New-Yorlt. un peu au-dessus de celui de Londres. Les banquiers anglais seraient par tisans d'unc politique financière dc ce gem* qui servirait A soutenir l'éta Ion or et h régler le Iaux dc la livre. Le» bannuiers amérirains. par con tre. sont opposes ce proiet. Les Grands quatre feront aussi un effort pour rainener l'harmonie «lans la finance internationale et évi- ler qu'A lavenir un pays puissc tirer «les avantages aux dépen» d'un autre, ce qui est possible artuellcment On emit «avoir aussi que les ban- oulers di»cuteront de Ia néce«sité d'apporter quelques mollifications A rrrtain» points du nlar Da we* «ju'il discuteront également la ques tion du retrait de« troupes franro- britanniques de Rhénanie. la possibi- lité d'aider finnncièrem»nt l'Allema- giic en retour d une assistance de sa [ncidentsa IT'nivcrsilcdcLyon. La police charge. Lyon, 2. Le retard apport© k 1» pro uini'.mn de» rosuttats aux examen* «ie badwlauréat a p.rovoqué *er» lë heu- r«, de Tit» incMlent». M. Khrard, dojen de 1» Facolté. ne réti\sia«ant pa« a calmer les étudiioti, a fait appel a la police. Des bagarrea se sont produites. La police a lait évacuer. la Kaculté et poursuiTit lea groupe» de manifestant» jti»que sur les quai* du Hhöne. Pendant ce temps, Ie jury avait fini de délilx-rer et on s nppr« tait a proclamor les résultats. C'est alors que 1» foutó >st mée dan* l'univer*ité. Toute pro clamation a été impossible et la police a dü faire éracuer de nouveau. De vil» in cidents ont eu lieu au cours desqtiel* quelques anestationa ont été operées. Le qnai d'Orsay s'inquièfe de la campagne pour l'annexion de I'Auiriche aVAllemagne. Certain journal de gsuche avancée *i- gnale que M. de Chambrun, m:ni*tre de France a Viennc. s'est inquiété de» pro- 3rê* de 1' Anvhluvi rattacbement e l'Autncbe n fAllemagne et vient d'nvoir t'e» conversations a ce sujet avec M. Philippe Bertlielot. L'arcn de la dcfaite militaire en 1018. Berlin. 3. La sous-commission d'en- quète du Ueichstag sur les causes de l'et- tondrement de 1V1», avait demandé a entendre M. Strceinann, qui etait j>en- dant la guerre cbyf du parti national-li- béral. Dans aa déposition éente, M. fjtriv aemann exjiose l'eltet catastrophique produit par les declarations faite* brus- quement par le haut lOirmandement qu li fallait accepter les conditions po- aces par le Président W ilson. Le chef du parii n'ëuit pas alors preparé a cette etfarante nouvelle et il uematvie ce que pouvaient bien contenir les 14 points du Président Wilson, en particulier ai la ces sion de l'Alsace et de la I»rraine était cumpriae. .M.Stresemann rapporte un en- tretien téléphomque qu'il eut a cette époque aveo un membre du haut^com- mandement. On lui déclara quo l'Alle- magne se trouvait engagée dans un com bat sans cspoir, qu'clle perdnit chaque jour ÏO.ÓÜO prisonniers et que la situa tion exigcait la conclusion d'un armisti ce. Quelques jours plus tard, i'opinion pubbque ne pouvait plus ëtro soutenue par des e.spérances de victolre nourne» pemlant des années et l'ettondrement de tons se» espoirs avait agi trop fortement sur le peuple allemand. l.a déposition de M. Stresemann e;t intéressante dans sa th&se générale. Le» militaristes nllemands soutiennent quo c'cst Ia revolution a l'arrière qui a don- né a I armée allemande un coup de p<n- gnard dans le dos il. Stresemann té- moigne lui, que c'e»t Ia défaite de Par ui ce qui a provoqué 1» involution. Industries ct commercants d'Angleterre ct d'Allemugne vont s'entendre pour échapper a la double laxation, Londres, 2. Le Président et des dé- légués de la Fédération des lnau»in--s britanmques ont quitté Londres aujourd' hui se rendant a Berlin oü, avec les membres de la Federation ues industries alb-mandes (Keichsverband), lis procède- ront lundi et mardi a un examen des re solutions votées en mat par la Conféren ce économique de Genève. L'n tëlegramme re^u par la Fédération de» industries britanmques annonce que la Iteichsverband i accepte les propo sitions nnglaises relatives a la double taxation, qui fait l'objet de démélés en tre Ie liso et les entropnses commercia Ie», obligees do payer des impóts sur la mêine mntiêre en deux pays. A ce propos, l'Observer pense que les deux tédérations, britanniqua et alle mande, vont maintenant faire dea «.e- marches auprès de leurs gouvernement» reapectds alm de simpliher le commerce anglo-allemand que gêne cette double taxation. Lc roi d'Egyptc a Londres. Londres, 3. S. M. Fouad Ier, roi d'Kgypte. arrive demain a Londres ac- conipagné de son premier minntre, Ser- wat Pacha. Le prince de Gallet ira a sa rencontre a Douvres et les honneurs royaux lui seront rendus. Cette visite suit «lo prés une période de tension c fFe 1'Egypte, qui s'iropatiento de rester vassal© de l'Angleterre, et les dirigeants de la politique anglaise qui opposeut une resistance résolue aux aspirations «i indépendance des nationalistes «lu Caire. On dit qu'un arrangement est eonclu en principe et qu'un traité d'al- liane* va ctre discuté et signé entre 1'Egypte et l'Angleterre. De» concessions seraient faifes au nationalisme cgyptien, et cn retour, l'Angleterre obtendroit de nouvelle» garanties pour son controle «ur le canal de Suez et sur lea routes de ['Orient. L'indiscipline doos l'armce Paris, 3. Une dépêche de Vienne au Daily .Mail rapporte que 3 otficien <!u premier régiment cycliste. ont éte hattus par leur.» hommes paree qu'il n'avaient pas voulu se lever au cours de l'execution d'un chant socialist©. ANNUA lit DIS SOCIETCS ANONYMES BELOES. DU ORAND-DUCHE DE LUX EM BOURO ET DES SOCIETES CONCOLAISES. - (40 ft.. ©<Ju«ur nielevcld. 64. rue Mon- ugoe aux Hcrbe» potageres. Bruxelies). Hensclgne toutcs les firmes avec a.lrejse et aulre» renselgnemcui» fon«latlon. capital, membres du consell d admlnl*tr»ilon et du college drs commlssalres. assenihUe généra le. offres de services, éveniuellement llqpl- datcurs L'fdltton de 1927 renseigne les nou- «ci.e» soclétés anonjme» eonstliuée* en 1926. Kl.e» sont plus de 7CO Eile complete la do cumentation. amorcée en 1926. au *ujet de» soclétés du Grand Duché de LuiempDur» et in s-viétés congolalse*. U plupart k res- ronsabLité llmltée. CINQUANTE MORTS Chicago. 2. Le nombre dee Pér- sonnes décédees n«r suite de la vague d© chaleur qui sévit ici depuis trois four» s'élêve maintenant h une Iren- tame; inert autre» personncs sont morles. victime» de l'exre»sive tempé- raturc dans l'Etat d'Ohio. LA VILLE CONSACREE A LA VIERCE. De notre correspondsnt Passant succe««ivement de la joie a Ia tnste»«e, la vill© d© Louvain. apres les jours <ie deuils consacrés a la mort du bourgmestre Smolders snccédant a 1'©- moneillement de» fétes universitair©©, - repri» ce dtmanche, son air d« lête, les dr.-ipeaux en berne ont été déroulés, et n'atten'lent plus qu'un rayon de »o- leil pour Hotter gaiement. Les rues oü pa»»<«ra tantót Ia procession, ont re^u une decoration «péciale.tous les habitants Uésirant parti'iper a oett© tète essentiel- lement louvan^t©. i LA MESSE PONTIFICALE La foule emplit Ie raste temple bien avant dix heures. La statue portant la eouronno, est placé© sous un tröné.an centre cn transept. 1.C» granda candélabres d argent bril- lent au cóté du maitre-autel et rappel- lent la decoration magmtique qu© I on donnait pariois a I'église St-. rre,avant destruction. Son Eminence. Ie cardinal Van Hoey, assisje a la cérémonie et eet descendu chex le doyen. M. le chanoine Bouts. Précédë de la croix. et suiri d'un nom- brcux clerg», i| ©st conduit procesaionnel- lement de la maison de >1. Bouts, rue du Canal, a I'église St-Pierre. I^rs grand»'» orgues résonnent majes- tueusement lorsque le cortege penêtre dans I'église, entrant par l'entréo "U tond. aux longs escnlierx. 8. E. 1© cardi nal Van Hoey prend place sous le tróne, a »es cótés, Mgr Luytgaerens et M. le chanoine Sensie, Mgr Van Ca uwen berg, vicaire général. change la messe. Au jubé, M. le vicaire Boothoofd con duit la chorale 'lYinitaa .dans une execu tion remarquabl© de messe de Keinber- ger. aree accompagnement de cuivres. Dans le chreur. le corps académiqu en toge, les échevins, le conseil comm nnl. les autorités de la ville. Après la bénédlction pontificale, le cardinal a été reconduit avec le memo ceremonial a la maison du doyen. LE SALUT. A 4 heures, un salut solennel a été chanté a la collégiale Saint-Pierre. M. le chanoine Bouts, (.oyen de Lou- rain, monte en chaire et lit en tlamand une prière dans laquel.'e il consacre l.i ville de Louvain k la Viergo Sedes Sa pientiae. Mgre Nolf chante le salut. LA PROCESSION La mass© dea participants est groupée avenue Wilson, avenue Albert, au parvis Saint-Pierre, a 1 endroit appelé les grands escalier*. Bur le seuil de I'église s'apprétant k franchir le majestueux escalier, parais- sent Mgr Nolt, prélat de l'arc, entouré des chanoine» do I'abbayo, M. le cbanojne Bouts, doypn de 8t-Pierre; Mgr Ladeu- t© et les autorités commiinaies, etc. Chacun prend sa place pour le depart at bientót les drajieaux s'ébranlent. La statue couronnée a été déposée au milieu du parvis St-Pierre. «Jous les groupe* de la procession dé..ieront de- vant elle avant de ('engager dans la rue de Malines. J^i croix ouvre le cortêge. Les scouts, les école.* catholiqnes do garyons, le college St-l'ierre et le col. lég© de la Hainte-Trinité, les congrega tions, Jos chorales, les étudiants no- tons quo les étudiants iiainingants qui ont boude aux tétes universitaires, sont représentó* in par quelques-ur.s des leun les soclétés politique» avec la garde catliolique viennent ensuite. Tons ces groupes passent d un paa ré gulier aux sons de p!u«ienrs fanfares. I n grand silence se fait Icrsque les ieu- nes tides de l'lnstitut Pandaens qui chontent des cantiques en l'üouneur do ia lerge, pnmussent. Aux sombres vestons, des hommos suc- cédent maintenant en -couleur» claircs ct attrayantes, Ie.» groupes de pucelles, or ganises par Ies éeoles de religfeuses des divers ordre» qui enseignent a Louvain. Le» enfants défilent devant la Vierge eni chantant, tandis qu a leurs chants se in- lent les tons légers qu'égrènent lo dé- Iicieux carillon de Ste-Gertrude. I.aspect du cortege s'assombrit a peine lorsque paraissent les ordres reli gieus qu© l'on sait représentéa si nom- oreux et si divers a Louvain. Les robea blanches des l'ëres do La- tran et des Pères du Cardinal Lavigerie alternent avec la bure franriscaine la coulo noire bénédictine, I© blam- et noir des Domini.ains, les surpli» blancs des Scheutistes, etc. Mgr Nolf, mitre en tête et la crosse a la main, s avance pour prendre place dans le cortêge et precede la statue do la ïerge couronnée quo portent les vicaires des paroisses do Louvain. Un rayon de soleil qui perce h ce moment vient donner i cette manifestation uno allure plus triomphale. Le clergé do !a ville et les autorités clóturent 7e cortè- p>s. Celui-ci parcour© les rues de Ma nnes, le Maarché aux Pois.«ons. la rue de* Poixsonniers, la rue du Canal, Ia rue ital Decoster, la ruo do Diest. la rue Louis Melsen», l'avenue des Alliés, Ja Grand'Place, la rue do Namur et la rue des Cordea pour déboucher au Vieux Msrcbé. Partout «ur le parcoura une foule nombreuse sui tie cortêge d'un ceil at- tentif. La haie devient de plus en plus profonde lorsqu'on s'approche du Vieux Marché. Ici »e déroulera une vraie ma nifestation populaire. De* grappes hu- maine* k toutes les fenêtres; certains audacieux se hasardent même sur le» toits. La statue qui est promenée an milieu de la foule est placée, illuminée par un rayon do soleil, au fond de la place, preü du collége de la Saint© Trinité. Lne grande estrade a été élevée. Les •500 executants de la cantate sont déja marscs ici. Les autorités ont eu des chaises réservéea- le restant de la place est envahi par la foule. Des drapeaux multicolores flottent sur ces milliers Je tétes et donnent l'ambiance un air de joie immense. JTn profond silence se fait.. M. le vi- caire Roothoofd, qui dirijse la cantate vient de frappor eon pupitre. I^es cui- vrea entonnent le prologue eymphonique et l'innorabrable pnalango qu'u dingo attaque le premier chreur. Cette cantate, exécuté par de» een- taines de musicien» volontaire*, chante la gloire de la Vierge, siêg© de !a sa- gease. Nous devons cette ceuvre au jeune et talentueux compositeur M. Gustave OliHaegers. qui a su mettre artistique- ment en relief le texte tantót suppliant, tantót poétiqne, tantót guorrier, rappe- lant les fast© de la statue couronnée dans l'histoire de Louvain et qu'n irês heureusement presentees M. Joseph Simon. Aprèa le ehcrur final: Vivat Maria qui est repri» avec un hel élan par la foule, le* applandissements crépitent. I.a statue est re por té© procession ne' lement k la collégiale St-rierre, tan«1i« que la foule fortement impre*sionner «'éociulen par les nombreuses issues du Vieux-Marché. UNE FLOTILLE DE JONQUES REMPLIES D'EXPLOSIFS SAU TE. PUS DE CENT VICTIMES. Londrc?, 3. On mande de Nan kin a l aecnce Reuter Des jonques remplies d'explosifs et aniarrées an wharf du cheniin de ler changhai-Nankin a Siakwan ont fait explosion en raison soit de la chaleur, soit de la négliircnce Hes équipages. Cot accident a cause plus de cent victiraes chinoises. dont de nombreuses dht été démembrêes ou proietées dans lc fleuve Bleu ct novres De nombreuses enibarcations indigenes ont été dctru|es; trois ve dettes a vapour ont été end^mmagee^ 1-es toits de? bètimens voisins ont eté arrachés et les fenêtres brfbécs Le géréral Tcliiang ha» S^t-lfc or ganise les senours et une enq"uête est ouverte. A HAL De notre cor-espondant L'n cortêge forraé notamment des au torités civiles, conduitcs par le glorieux drapeau dc 1830, du Cercle colonial c-t des anciens combatants avec leurs dra- peaux, du corps de la gendarmerie et de celui de la police locale, e»t parti a ll beures de l'hótel He ville pour ."fsiawr au Te Deuin cn l'égbse paroissiale. De cortêge s'est rendu ensuite au monu ment des héros de la guerre «u p&r communal oü le président, M. Brahon a déposé une gerbe de Heutes et un beau discours auquel a la rentreeh 1'hotel de vide, a reprmdu M. le bourg mestre De Maeght. Cclui-ci a surtout félicité le Cerde Colonial pour 1 organi- sation de la prochaine^xposd.on co,- niale qui restera 0Uvcr^-nd"n75)o° j© ce UXT:r£ ensuite èn viUe un mu- sée colonial permanent. LE PRESIDENT COOLIDGE SONGE A RE ALLS ER PRATIQUEMENT UN TRAFIC TRANSATLANTI- QUE. (Par téléph. spéc. Paris. 1 h. matin.) On mande de Washington I>e president Coolidge a nroncmcé aujourd liui un discours oü il Varlc dc l'aviation. II a dit notammebt qu'ii était d'avis qup le moment était venu d'ctablir de? bays d'amérissa- ge flottantes pour pemiettre aux avions de sunoler l'Atlantique. A son avis. la question doit ctre discu- téc d'aobrd avec les autres nations et doit faire l'objet de traités qui per- mettront de régler les moyens sus- ccptibles d'assuror pratiquement les parcours transatlantiques. Is. président a récemment eu un entretien avee Lindbergh qui proposa des ports aériens flottants qui se raient cchclonnés sur tout le par cours de l'Atlantique. Des ingénieurs font artuellement des enquête? nour étudier les possibi- lit és de realisation du proiet ct on croit que des capitaux privés ont dé- ia été offerts. 0:1 s'attend que le Con gres approuve de. son cóté l'idée de conclure un traité avec les autres na tions. UN PRIX DE DIX MILLIONS DE DOLLARS AU PREMIER AV1A- TEUR TCHECOSLOVAQUE QUI FRANSHIRA L'ATLANTIQUE. Prague, 3. I-e Ceske Slovo apprend que la Chambre de Commer ce tchécoslovaque de Chicago a 'al- loué un prix de 10 million? de dollars au premier aviateur tchécoslovaque qui réussira la traversée de l'Atlan tique. ricn vu de l'opération. I.e lendcmam, nabuwljement, tout Malines connaissnit l'bisrto'tre et se mo- quait des étudiants. Les deux groupes nvaient l'habitude de ?e réunir en cotumun et de fraterui- ser, le \erre en main, chaque snme-Ii soir dans un café de Ia Grand'Place In den Proef La fmternisation du modi qui suivit le lutvli oü la farce avait été faite aux étudiants, fut g&têe nar lo souvenir de celle-cile dépit <les farces s'exbala et il s'ensuivit des brnuilles sérieuses. temps, bien entendu, a passé »nr elles et les a effacée*; san* doute a-t-il méme fait oubliet l'aventure a mamt Malinois qui en rit en TP90. C'est tren- te-tept nns apres la farce qu'un de »e* principaux autefirs raconte ici 1 histoi- dans toute sa vérité. STEEN lure et s'engaeea sur la route cn ré- paration. 1-a machine fit une embardée terri ble. Un pneu éclata et la voiture se ie- contrc l'orbre au picd duquel se trouvaient les ouvriers. L'un d eux fut tué sur le coup. L'n second a été blcssé aux iambcs. il en a été quitte pour la peur. I-a victime est M. Vandendrlesche, paveur. Agé de 28 ans. L'auto qui appartient h un Bruxrl- lois. n été complètement détruit. Néanmoins. conducteur et occupants ctaient indemnes. COLLISION A ALOST. De notre correspondant Vendrcdi. vers 10 heures. une auto conduite par un industriel de Rou- baix, se dirigeant vers Gand. allait s'engager dans la rue de Flandre. Au memo moment une auto, conduite par M. Steleman. habitant rue Lon gue dc Sel. débouchait dc la rue de Gand. Une collision eut lieu. La voi- iu«o do M. Stcleman fut proietée a pltisicurs metres do distance et fut endommaeée. Les occupants, heureu sement, ne furent pas blesses. Une enquête est ouvorte. LE COMMANDANT BYRD A HAN- QUÉ LA ZONE DU BEAU TEMPS. Londres. 2. On mande de New- York k l'agcnce Rquter Le capitaine d'un paquohot anglais dit que si lc commandant Byrd avait suivi une route trois mille au nord de celle qu'il a prise dans sa randonnóe aérionne transatlantinue. il aurait eu du beau temps pendant prosauo tout le voyage. Dans sa traversce d'Eumpe h New-York le paquebot en question n'a nas eu un seul jour de mauvais temps. LE COMMANDANT BYRD A BRUXELLES D'après une déclaraticn faite par M. Adams Gibbons, manager aviateurs Byrd. Arostn. Noville Balckem il est probable que le glo rieux quatuor flra une visite a Bru- xellcs 1ILL0IS. Concours agricole. U,Aeon~u° rig,»^ d. 'd."mm" Bertèrrc, K '.dj 5. M. l'hilippart. Ho 1 h.n«6.M - Mam. boor, He Loivpo'^ne'. «0"ch®r» °e LiMois; ö- M. Noël, dc ^labau; M. Meert, K-, d' Brame-1 Allenrd. Concours He pouliches cte2 ans. M Labrnyère, He Haut-lttrel. - Fi'évez, He' Braine-l'Alleiid gl»«, <1. Vie»! (-en-I-p-4. &1- 1d™ bour He Loupoigne; o. M. i root, 'ie Braiie-l'Allend; 6. M. v do Nirelle.; 7. M Pl»<n«n, <l« L.llois, H. M. Meert ,de Uraine-1 Alleud. Concours de pouliches de 3 ans. il. Uastiaux, de Tinnes; 2. M.Denis de Ni- veiles3. M. Fiévoz, fc., de Glabais ;4. Mme Vve Lermimaux, de ïeux-Genap- 5. M. Darquennes. de Mvelles6. M. Lerebvre, de Uraitae-t Al!eu«tM. Vanwevenberg, de Nivolles; M. Noel, de Glabnis. Concours de juments de .4 nn^ et pi"?. I. M. Hnvaux. de Bornival; 2. M.Hu- gbaes, de Vieux-Genappe3. M. Demon- fin, do Homival4. M. Labruyère. de Hant-lttre5. M. GlUo». d« LiUo»; b. M Uedengbien. de ltr.nire-l Alleud - M Hughacs, de Vieux-Genappew. Hotte, do Nivettei-. M. Hengtnea, ,de Vieux-Gcnnppe. Concours dc lots. 1- M. Hoghaes, de Vieux-Genappe: 2. M. Labruyere, de Haut-lttre; 3. M. Fiévez, de Glabais; 4. M. Ca-«tiaux, de 'i'hinea. b) Grande culture. Concours de pouliches d'un an. 1. M. Lermimaux, de Loupoigne; 2. MM. .Sentin et Lisart, de Haut-lttre; 3. M. Huybrecbt. de Ge- napne; 4. M. Marit, de Brame-l'A lleud 5. M. Degaiffe, de Hnut-Ittre; 6. M. Marit, de Braine-1'Alleud. Concours de pouliches de 2 nn*. 1. MM. Seutin et l.isart, de Haut-lttre; 2. M. ltansquin, de Waterloo; 3. M. Marit, de Braine-I'Alleud; 4. M. Huybreeht, de Genappc; 5. M. Taminiaux, de Lillois; 6. au méme propriétaire7. M. -Martin, de Lillois; b. Lansiet. de Vieux-Genap pe 9. ltansquin, de Waterloo. Concours de pouliches de 3 ans. 1. M. Marit, do Brnine-l'AHoud2. M. üu- frasmc*. d Ophain; 3. M. Degaifte, de Haut-lttre. Concours de jnments d« 4 ans et plus. 1. 31. Bansquin F., de Waterloo; Z. MM. Seutin et Lisart. dei Haut-lttre3. M. Marit, de Brame-I'Alleud 4. au me mo propriétaire; 5. MM. beutin et Li sart. do Haut-lttro: 6. M. Vanderydt, do Vieux-Genappe; 7. 3J. Bansquin, do Waterloo; 8. 31. Marit, He Brame-I'Al leud 9. 31M. Seutin et Li*nrt. de Haut- lttre; 10. 31. Langlet, de Vieux-Genappe Concours He lot*. 1. MM. Seutin et Lisart. de Haut-lttre; 2. 31. Marit, de Braine-l'Aileud. Concours d'honnenr. MM. Seutin et Lisnrt, do Haut-lttre et M. Boucher, de Lillois. Concours pour les meilleurcs pouliches d'un nn. 31. Castiaux, de l'hines. Concours de lota de 4 poqiiclies d'un an. 1. M. Marit, de Brain»-!'Alleud 2. 31. Seutin. de Hant-lttre3. 31. De gaiffe, do Haut-lttre. A 1AINT-ANDRC-HtRVE. Un beau Ju- toll*. Le mardi 12 Jnttlet on fêtflfa le 5©e anniversaire de la céiébrallon d« lt premlè- r« messe de 31. l'abbé Alexandre f.érardy. ruré de la parolsse et ancien curé.do Boél. Les habitants de St-André venlent qie cette cérémonie soit jfTandlose «t ne n .ïllgent rlen pour lui donner tout l'éclat dt«'.rab>. autrefois A Bcnufay* pré* I-l'-fr», célê- brent le 17 Jöillet courant le TSmt ai versaJre de Fondation et seraient l'ureu- ses de voir leuft- fncienne* élfrve» lielges prendre part A la Mtc. Elles lea J Invt- tent rle tout coeur. 6355 XiOUBJJXS Départ 20 Julltct. 101 aoöt. Arrets A Paris, Pan, Blarrltl. Orands Pèlerlnages, av. Mt-KemmeLBrox. &375E LOURDES, 23 au 31 A0UT. Train O'AVANT-OARDE PAR LISIKUX »OU« I» Patronage d« Mgr l'EvéqUk da TOURNAI Ecrlr» l Chanolns PAROT, LA L0UVI1RE f385 RH03I SAINT-OENE8B. M.Ie CUT© Ml- ,,S'C a fait électrlfler les orifiies par M. KERKHOFP, pianos, orgues. harmoniums k Bnixellf», 17. place Masui et spéclallste des venillaieurs élecirlques. Demandez devla. 6276D -W/A Les pickpockets. M. Rem Obens. Hcmeurant rue des Alexien; aavit oris place samedi ?oir sur la plate-forme du tram. En descendant, il a constaté que son portefpiiille.con- tenant ea paie. soit 170 fr., avait dis- paru. i UN JOYEUX S0UYENIR On nous icrit de Malines La Libre Belgique a reproduit, dans son supplément consacré a 1'Uni- versito de Louvain, le récit si dróle, pu blic en latin de cuisine au lendemain de l'érénement, do la farce non moins drólo, demeurée célèbre, a laquelle des étudiants de Louvain se livrèrent en 1879. aux dépens de la statue de Van de Weyer. J'ai en bien du plaisir a !a lire. Permettez-moi de vous raconter mon tour una sorte de penjant que cet te farce eut a 31aline*; onze nns plus tard, et qui fut exécutee, cellc-ci, pour fairo un peu dópiter les étudiants lou- vam'stes. C'était en 1890. Le chanoine Peetcrs, pleban de la cathédrale, voulait établir un local pour les tcuvres ouvrières ca- tholiques. Sur son initiative, une ker- messe flamando fut organisée dont la recette devait concourir a la fournir 'es ressources nécessaires pour édifier lo lo cal. Elle eut beu au pensionnat du Bruel. Les aociétés catholiques do !a ville avaient rivalisé de zèle et d'ingé- niosité <lans ['installation d'écboppes d'atbractions diverses. 3Iais quant h celles-ci, le pompon fut pour un groupe d'étudiants malinois de l'université de Louvain. S'étant pourvus d'un fac-simi- le de la statue de Van de Weyer, ceux- ci reronstituaient, dans leur c stand la scène du célèbre peinturlurage. I!s eurent un succes énorme et firent belle recette. Lors de la cloture dc la kermesse fla- mande, ils se promenèrent en cortêge dans les mes de la ville portant solen- nellement leur statue de Van de Weyer; le cortêgo aboutit au local du groupe: Le Cheval d'Or oü la statue fut déposée sur un socle, dans la cour inté- rieure, entce deux fenêtres. Les jours suivants, les étudiants vinrent c'était en été boire leur rerre et deviser aux pieds de la statue. Des 3faIiaois com- mencaient a trouver que leur succes a la fancy-fair rendait ces jeunes gens un peu trop glorieux et aue ces blancs-becs faisaient bien des embarras C'était, notamment. un sentiment au quel écliappait difficileinent un groupe de joyeux comperes, qui avait aussi con- couru avec éclat a la réussite de la ker messe flamande. Ce grouj)e se donnait pour mission d'amuser et de faire rire les Malinois an profit de bonnes ceu- vres. II organisait des concerts, et com- posait des revues de fin d'année qui faisaient accourir tout Malines au thea tre communal. A Ia kermesse flaman de, il avait juste son établissement h cóté de celui des étudiants. D'excellen- tes relations se nouèrent, h la faveur de ce voisinage, entre membres de» deux groupes. N'empéohe que ceux du groupe que nous arons rité en second lieu dépitaient un peu de voir l'autre tant triompher. lis résolurent de les farcer fc leur tour. Qnelques jours plus^ tard, les étu diants devaient se réunir en .un ban quet au Cheval d'Or pour fêter leur succes a la foire flamande. Les autres l'apprirent. Et, tandis que les étudiants banquetaient, trois gaillards He l'autre bande peinturlurnient le Van de Weyer trónant dans la cour Hu caf»l'ouvrajfe fait, toute la bande vint I ndmirecAiJhis se sauva en se tordant de rive, -é'prês avoir abandonné snr pie ce pot«jpfl© couleur et brosses. II était environ 11 heures du soir. Quelques minutes après leur départ. un des étudiants quitte un instant la salie du banquet et vient h la cour. II était légèremcnt pompette; quarnl il trouve en face de la statue fraichement peinturlurée, il se frotte les yeu* Diablel se dit-il. je sui* gris et je voi* toute sorte d'autres couleur» 1 II re viert prés de *es camarndes et les prie d'aller s'assurer dans la cour s'il n r pa* été la victime d'une hallurination. Tous les convives alors d'arriver dans la ooiir, oü ils eurent le plaisir de con- templer leur Van de Weyer, en une te nue flambant nenf. II v en avait qui riaient jaune. Mais quefques-nns de* au teurs de la farce qui étaient rentrés dans le café et y prenaient leur verre d'un air innocent avaient bien du plai sir. eux. Cependant. lea farcés faisaient com- paraitre devant eux le patron du café, Ie brave Macaire; d'autres parlaient d'al'er quérir la police pour constater Ie délit. Le patron re pouvait rien ex- pliquerle peinturlurage avait été exé- cuté de telle faqon que Macaire n avait la FOUDRE INCENDIAIRE A LISSEWEGHE. De notre correspondant Vendrcdi pendant l'orage qui sest déchainó sur la contrée. la foudre a in eend ie la ferme du laboureur Gille. I.es sapeurs-pompiers intervinrent et purent préserver la maison d'hobita- tion. La grange ct les étables sont de- venues la proie des flammes. Une bat- teuse o ui se trouvait dans la grange a été détruite. Les dégats sont impor tants. UN TEILLAGE INCENDIÉ A HARINGHE. De notre correspondant Vers 8 heures du matan. un ineen- die s'est declare dans le teillage de lin de Caniille Poort. La grange a éte dctriiite. Plusieurs hêtes ont été car- boniséps. Les pompier? ont pu circon- scrire le sinistre. Les dégats matériels sont importants. DEGATS EN HONGRIE Budapesth. 2. Un orage a détruit eet aprè»-midi les lignos téléphoni- ques entre Banhkla ct Batefovsroa. Les rommunications téléphoniques entrn Budapest et la région ouest sont coupées. PLUIE. NEIGE ET TELÏPETE DANS LES ALPES. Genève. 2. Dans les Alpes, il^ a neige iusqu'è une hauteur de 1,700 metres. La temperature se maintient un peu cn-dessous de zéro. On mande de Berne que la pluie tom be depuis deux jours sans interrup- Au Tessin. une avalanche est tombée sur la ligne du val Motta. prés de Samec. empêchant le passage des trains. I.e niveau du lac Majeur a consiné- rablement augmenté et la navigation a dü être interrompue a cause de la violence du vent. Fondre. Paratonnerres J. Boons. 49. quai de l'Ourthc. Liége. 8891 M. Jeannot. h qui un inconnu a sub- tilisé. vendredi, un portefeuille ronte- nant une somme de 100.000 francs et des titres pour 50.000 (et non de neuf cent mille francs comme on l'avait pensé d'abord) est depuis trente-cinq ans au service de M. Taymans. 11^ avait coutume de passer au café dc Ia ruc de la Montagne. oü il a été. ven dredi. victime de ce vol. La police judicia ire, ainsi quo M. Norré. officier dc polcie de la 4me di vision. ont continué leur enquête sa medi. L'individu dont lc signalement a été transmis aurait eu. pense-t-on, un complice. DEUi PASSANTS ECRASÉS A BRUXELLES. L'ouvrier du tram. Edouard Devo^ 4G ans. domicilié Buggenhout, en traversant le boulevard Bisschoffs- heim, a été r én versé p»r' l'auto du chauffeur Van Acker, habitant rue du Théatre. Lé travaillêur a été bles- sé la tête et se plaint de douleurg internes. Samedi soir. M. Francois Dejon- ghe. habitant h Schaerbeek. rue Jolly, en traversant la rue Neuve. a été ren- versé par l'auto aue pilotait le chauf feur Wybus. de Machelen. Le pauvre homme a été sérieusement blessé. UN OUVRIER TUE SUR LA ROUTE A HOUTAING De notre correspondant Voici dans quellcs circonstances le mortel accident s'est produit. L'endroit de Ia route, qui va de Frasnes a At'n. est d'une pente des plus raide et les travaux de refection qu'on v ©ffectue rende; t la circula tion difficile. Vendredi. trols ouvriers étaient as- 9is au nied d'un arbre pour diner et devisaient gaiement. lorsque soudnin une auto descendit la pente toute al- Une oeuvre encourager et i imiter. Nous a\ons assisté ieudi a I'examen de lm d'année des élèves gardes malades de l'Ecole Saint-Ser- vais, 53, rue Josepli Brand, a Schaer beek. Ce fut un brilJant succes 12 élèves en lre annéc et (i en 2me année ont obtenu leur diplome théorique et pratiqua Ces cours ont été créés par l'ceuvre des gardes-malades des pauvres a do micile; ceuvre qui rend des services inappréciablcs, tant dans la classe pauvre que dans la petite bourgeoisie. Quelques dames, vivant en commu- nauté au siège de l'ceuvre. en forment le centre. Elles se rendent gratuite- ment a l'appel de tous les malades qui ont recours a leur aide, et leur don nent. suivant les instructions du doc- teur traitant. tous les soins que né- cessile leur état. Ces personnes, animées du véritable •sprit chrétien. ajoutent aux soins physiques, qu'clles donnent avec intel ligent» et méthode, le secours de leurs consolations et encouragements. De tous les points de la ville les ma lades s'adressent a l'ceuvre, mais les distances sont longues et les bras in- suffisants, et l'on a Ja profonde dou- leur de ne pouvoir courir au secours de tous. Des groupements de re genre trou- veraient leur raison d'etre dans tou tcs le? Daroisses: aussi crovons-nous utile de faire appel toutes les per sonnes de dévouement, jeunes filles on veuves, qui disposent de tant d'heures libres. Pourraient-elles mi»ux les employer qu'ea coopérant A cette oeuvre de chnrité. Tont en remplissant utilement ef noblomont leur vie. elles trouveraient l'occasion de déployer leur initiative pcrsonnelle. leur esprit d'organisation nar la création de nouveaux centres, semblables a celui de la rue Joseph Brand. Procurez vous le pardessus do belle coupe cn tissus nouveau, il se vend h des prix avantageiix a la Grande Fabrique 26. rue de la Vierge Noire. 8G92-BS6S4G Mort accidcntelle A Charneux. Dc no tre correspondant Une habitante de Charneux. Mme Jean Lion, née Gerturde Detry. 90 ans, a succombé des suites d'une blessure qu'elle s'était occasionnée en tombant chez clle. Par une plaie au sommet de Ia tête elle avait perdu heaucoup de sang. On a supposé qu'elle était torn- bee sur la clinche de la porte. car on la découvrit inanimée devant celle-ci. Assurances Vie. Tarifs avantageux. Pro ids gratis. Réserves 1 milliard. Cie UTRECHT. 30 Bd Ad. Max. Brux. 333 Crime ou accident? De notre correspondant de Malines: Dimanche. vers 2 h. 30 du matin, des passants qui traversaient le pont du canal de Louvain prés du pensionnat de Coloma, virent flotter sur l'eou le corps d'un homme. On raraena le cadavre sur la berge. II portail au dessus de l'arcade sour- cilliêre une plaie profonde. Sur lo pont on découvrit des flaques de sane ainsi qu'une caisse de tambour et le? baguettes. De 1'enquête. on nut établir qu'il s'agissait de Otjens II..., age de 50 ans. ouvrier a l'arscnal, d»- meurant rue dc TAurore. II avait passé la soirée chez son frère et l'avait quitté un peu éméché vers 2 h. 15 du matin. En traversant Ie pont que s'est-il passé? On ne peut encore faire que des hypothèses. Un centenairo La Bruyère. On fêtera le 6 juillet h Beauvcchain, et h La Bruyère, le centième anniver saire de M. Xavier Struvf. né h Ta- winne-Ia-Grosse. le 6 juillet 1827. M. Xavier Struyf, est un beau vieillard. encore vert qui ne paraSt nas. au dire de scs amis, plus de 70 ans. Noyé en puisant de l'ean la rivière. De notre correspondant d'Ath Vendredi vers 5 heures de l'après- midi, M. Arthur Goossens, ouvrier aux chemins de fer. était occupé A travailler dans son jardin. Juché sur un ponton au-dessus de la Dendre qui longe son jardin. il puisait de l'eau. II tomba sans doute accidentellement car on le retrouva la tête dans la ri vière qui a 60 centimetres de hau teur A cet endroit. Quand 0n le retira il avait cessé de vivre. La mort du chauffeur. De no tre correspondant de Charleroi L'autopsie pratiquée vendredi A 6 •heures du «oir par les médeeins du .parquet de Charleroi sur le corps du chauffeur Victor Palme a révélé que celui-ci était mort des suites d'une fracture du erfine provoquée par une chute. Le crime edieux de ChAtelet. De notre corresporfdant de Charleroi: Denistv. dont la.faandat a été con- firmé vendredi est rent ré samedi ma tin A Charleroi. L'instruction inter rompue depuis une scmaine sera re prise lundi. Une nouvelle descenté du parquet ChAtelet a été décidée. Gravcment blessé A Thuln par une avalanche de crasses De notre correspondant Af. A. Charticr. occupé au bas du tzrril du charbonnage de Hourpes, a été renversé par une avalanche de i crosses dévalce de 45 metres de hauteur. La victime ne fut pas prompte A se sauver ct fut griève- ment blessée. Elle dut être recon- duite en auto A son domicile oü un médedn vint lui prodiguer les pre miers soins De Foy-Bastogne A Lonrdes A pled. On nous écrit Ainsi aue nous I'avons relaté, M. Adolphe Toussaint. invalide civil, pè- lerin volontaire, parti de Foy-Baslo-

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La Libre Belgique | 1927 | | pagina 4