CHEVROLET
BGVRIL
Avis
Petit ccBur en peine.
vorrace a notre voiture,
CHRONIQUE DE LA MODE
l'été nous parait deux fois plus long
De beaux légumes
en abondance
jl'LLETIN DÜ TEMPS
Chronique Agricole.
Thédtres et Cinémas.
DentinoL
TflCHES DE
ROUSSEUft
Crème
S
FEUILLETON
DB LA LIBRE BELGIQUH
da 4 iuillei 1027
par H.-J. MAGOG
Pourtant. celui-lè, nluo cue tout au
tre. aurait dü litre cuirassé contre de
tellea impressions. Un demi-million!
Une misère aux yeux du milliardaire
Fred Dollar, vênu en personne en-
caisser un cheque... ohl tout petit
chèque. simplement sa monnaie de
poche, histoire d'écorner un peu la
lettre de crédit qu'il possédait sur
l'établissement.
Ce n'est qu'une première visite
pour faire connaissance. avait-il dit
au caissier en riant de toutes ses
dents. Je reviendrai... et ce sera plus
aérieux.
A votre service, avalt rlposté le
caissier, en lui retoumant son sou-
rlre.
Pourquoi done eet hom me si riche,
•tul aurait pu. s'il en avait éprouvó
aérieux désir. s'offrir la fantaisie
d'encaisser lui-même des millions,
contemplait-il avec de pareils yeux
la bénéficiaire du «ros lot?
Mais. après tout, ce n'était peut-
Mre pas le demi-million qui l'éhlouis-
ialt C'était peut-être la chevelure
«l'or de Simone Estéran. de l'or en
core. mais de l'or tel qu'aucune mine,
<*t partant aucune bannue, n'en au-
pu fournir ft Fred Dollar.
II semblait vraiment ne plu9 pou-
v.dr s'arracher k cette contempla
tion.
rleureusement, Simone ne s'en
I— LA LIBRE EELGIOlUE
beaucoup de venir seule accomplir Ie hall. i! s'avanca pour dépasser la et sa main, qui tenait la menotte de
percevait pas. Son embarras, sa ti-
Tidité en eussent été considérable- le caissier.
mont accrues. 11 lui en coütait déiiuune décision. Traversant rapidement
cette ennuyeuse démarche! Mais Mo
Castairne. retenu par ses affaires,
n'avaii pu 1'accompacmer et il lui
avait bien fallu se résoudre venir
seule.
Seule. pas tout fait. puisque sa
petite Pierrette lui sen-ait de garde
du corps. Elle n'était pas timide, la
petite Pierrette. Personne ne lui fa-
Et puis, l'excellent notaire avait
sait peur.
pris soin de stvler la veuve. de lui
préciser ce qu'elle devrait faire. II
suffisait de suivre ses conseils.
D une voix hésitante.qui sortait dïf-
ficilement de sa gorge c^ntractée. Si-
monne Estéran expliqua^
Je ne veux pas toucher... Je dé-
sire laisser l'argcnt en dépöt.
Le caissier redoubla d'arnabilité.
Fort bien. madame... Nous al-
lons faire le nécessaire. On vous dé-
livrera un recu... Mais. quel genre de
dépöt?... Vous. comptez sans doute
placer la sorume?
Et vous'êtes fixée sur le choix des
valours?*»
Simone s'effara...
Oh! pas du tout... Je n'v entends,
rien... Ün vieil ami s'en occupera
dans quelques lours...
•Paternel, le caissier répondit
A votre trró, madame. Les fonds
resteront k votre disposition.
II griffona diverses paperasscs, fit
signer Mme Estéran ici et li et
lui rendit un récépissé qu'il accorti-
pagna du plus gracieux de ses sou-
rires.
Volei, madame. Ouand vous vou-
drez... Tout k votre service.
Ils échangèrent des saluts. et Si
monne Estéran se retira, entraïnóo
nar sa fille qui avait héte de babil-
lcr.
C'est fini. maman?... On est ri
ches!
Alors Fred Dollar, qui avait ptten-
du a I'écart la fin du colloque avec
parut soudain prendre
euve. puis revenant sur ses pas. il d'enfant. naraissait devenue dc glaU
la croisa, en la fixant avec une in-1 Cela dura quelques secondes, seu
'nnno mii n'Aloi» ntc m.UUi.i. |fmen( QUtflqUfB SftCOndeS. pilis. c'"
1 doei
Les chapeaux de plein été.
«.Vanme chaque année. lorsque I'on est
eté, tv-us voyona la floraison des cha-
(.v.jji plu» grands: canotiere, capelines,
ü«>»rchw» et oloches qui viennent douce-
sueot oinbrager le visage et le gardor des
guenr* du soleit.
L* paille est coüteuse, pourtant le
*iilf-®son 4 gros tressage, que l'on ver-
i.ii «4 laqué, se voit avec fréquence. On
ie porto, mrtout, dans les colons foncés,
óoir et marine, c'est dans le canotier a
calotte haute a bords plats qu'il 6e ren-
tontre !e plus souventon le gamit peu,
va rubeu de gros grain de la rnéine cou-
Joitr que le paillasson bande la passé et
'•4 -oei» 3» chevaJ sur le bord.
accompagner una robe trèe estlvale,
aetto grande oapellne de pallia bankou gre-
V-o Hit et gtrnit. de rubane grègei.
se Vpeli tea te tont souples en den-
hn'»- n taffetas tendu, en crê-
»o o. vee des dessous en fnse-
lis d'étroite o>i telle de Valenciennes, les
bonis rout él -gis de coté et troussés
d«irièro.ün les garnit de tleurs de mous
seline posée® en cache-peigne ou troussé
«rrière donnant un genre gracieueement
Louis XVI ou bien les fleurs se poeent
en oeinture de passé au pied de la calot
te lorsque ce sont de petites oorolles.
Los grosses tleurs se piquent en avant ou
du coté droit, assez haut comme on le fe-
*eü o une oocarde.
•Tun charme Jeune, oetts forma an pa lila
fine croqpöo en pil» el garnla de fleure en
taffetai ot panne.
Beaucoup de coiffanta d'été adoptent le
erin, le crinol, les transparents tissus
tressés dont le trébaïa auquel on don-
ne .de fort joiie» teintes et des elfets de
dessins en tresage trés agróables, avec
jeux de damiere, d'écossais, de carrelés
an deux colorij, et même trois parfois.
Pour accompagner les robes d'orgamli,
de mousseline# et de voiles imprimés et,
plu» 6implement les petites robes de cre
tonne tleurie et de toile de Jony on
porta la capeline de tissu assorti et" ten-
fa, partois bordée d'une étroite bande
fe tulle ou de dentelle. On ne garnit
resque point ces chapeaux de plein air
ui sieront surtout aux jeunes tillee et
aux trés jeunes femmes. Un tour de ra-
ban noué h la calotte suttit amplement.
Ce qui domine toujours, d'une manière
générale, pour les tenues de tout aller,
de voyage et de sport* c'est le teutre
on le voit, en cloches et en calots en tous
les colons .accompagné a peu prés toutes
les sortes de toilettes. II est trèo habille
dans le noir, la marine, le biscuit et le
gris perle.
Les calots sont des cloches de chapeau
«ans bords que l'on porte trés enfoncê
sur la tête, certains sont tayonivés comme
des bonnets de dogaresses vénétiennes ou
des capuche® moyenagouses, des bonnets
d'archcr du XV siècle.
Le calot so découpe fréquemmeno
suivant Ie mouvement d'aro des sourcils
et ménage uno pointe en avant, il se
borde d'une ganse cirée au d'un gros
grain, d'un galon plafr, en me.-l. A cer
tains vieage, cette coiffure originale est
trés seyante. I^e calot descend aussi en
deux ailes platos sur les oreilles et ce6
deux anses se oouvrent do plumes col-
lée8 ou d'une cocarde de rubans, d'une
corolle plate.
On revoit beaucoup les tleurs sur les
coiffants et on pique, volontiers. sur la
robe h l'épaule ou au devant du gilet
uno fleur assortie i celles qui pareflt Ie
chapeau. Ces fleurs sont blanches sur
tout, c'est ie camelia, la rose moderne,
qui dominent. On les fait de peau et de
teutre et sans teuillagq
iistance qui n'était pas du mcilleur
ROÜL
Muis on peut être milliardaire et
manquer de tAct aussi bien que d'é-
dueatlon. II parut ce jour-lè que
c'était le cas de Fred Dollar.
Mme Estéran avancait. répondant
distraitement au babillaee de Pier
rotte. Elle avait héte de quitter l'éta
blissement trop vaste, trop sonore,
trop empli dc tinternonts et d'allées
et vennes de gens affalrés. au milieu
desquels la jeune veuve ne sentalt
plus frêle et plus timide. Ses veux
bi-baissés évitaient les regards.
Mais il en est k l'insistance des
quels on ne snurait se dérober: il en
est que les ieunes femmes blondes
ou brunes, rousses ou chftthlnes, trop
seules, trop faibles et trop tristes.par-
ce qu'aucune protection ne les rassu
re. sentent peser sur elles: 11 en est
qui les attirent comme le regard du
serpent attire et fascine l'oiselet pal
pitant
Ainsi en fut-il du regard de Fred
Dollar. A travers ses paupières bais-
sócs, Simone Estéran le sentit, et il
lui sembla qu'une forc^ inconnue
1'obligeait k relever ses paupières.Scs
yeux croisèrcnt ceux'du milliardaire:
un brtf tremblement l'acita. et pen
dant une longue «minute ses prunel
ies, virant énerdument. fixèrent k
leur tour l'insolent. Sous ce regard
volontaire, incapable de continuer k
avancer. elle s'immobilisa.
Etonné. la petite Pierrette leva la
tête vers sa mère
- Qu'cst-ce que tu as. maman?
viens!...
Mais Simone ne répondit pas. et
sa phvsionomic, tout il coup fermée,
ét ran ge. fixc. effrava presque l'en-
fant.
Oh! s'exclama-t-eHe. Ouel drole
d'air tu as!... Maman!... Réponds-moi,
maman!...
La mère ne semblait pas entendre,
mone Estéran. détournant enfin les
yeux. d'un air parfaitcment naturel
et indifférent, raprit sa marche. niais
sans rénondre aux questions de Pier
rette. Vraiment. c'était une tansfor-
mation compli
Absente, 1 es
Tr*» allurS cs petit chapeau fa?on cloche
fait en paille bleu clair et travaillt d'ap-
pllcatlons de teutre bleu eombre.
Les calottes de tous les c-npeaux s®
font souples et travaülées de nervuree
disposées en are de droite k gauche ou
de devant en arrière, des phs et des pi-
chenettea mouvementent enoore ios ca
lottes.
On garnit trés en hauteur sur les
oreilles. On utilisera lo.s vieux fonds de
chapeaux pour en faire des calots, 1'ar
rangement en est facile: on enlève les
bords. on borde la calotte et on la garnit
d'un bandeau de ruban froncó disposé en
are de gauohe en droite en passant par
dessus.
Beaucoup de chapeaux en diadème
aussi portent leur bord en haut de ia
calotte en un trés cuneux mouvement.
Naturellement oe sont lè originalitóe
qui vont h des physionomies particuliè-
res, le bon ton demands que pour être
certainement bien ooiffée on s'en tienno
aux formes classiques, auxquelles I'oeii
eet habitué.
Les garnitures de plumes se revoient
en minoehes, en courtes aigrettes, elles
sont trèa discrete® et trés jolies.
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■ou» obseivons ce dl manche matin
,te baa d« la colonne •mvant.-
clel
des
temperatures de u i 15 degrés.
Temps présumé: Vents de sun sud-ouest,
augmentant en force, del se couvrant pro-
gresslvement. piules prochalnes, temperatu
re modérée (15.» zo degrés).
La température étólt ce matin de is de
grés.
La tempórature étalt ce matln de 13 de-
,grés A Paria, Copenhague. Oslo. Berne
Utrecht, 14 4 Londi
Stockholm et Berlin.
Barometre ion. o MB/758 4mm.
Temiiérature maximum I606.
Température minimum ïzoo.
Humldllé 97.
Eau rectielllle smms.
Direction du rent O.S.O.
Décllnalson mSgnétlque ïooM" onest.
Haute mer Ot'ende, 5 09 et 15.27 h
Bruxellea. l<s A
BES0IN8 DES SOLS EN ENGRAIS
EAUX DE DRAINAGE
CULTURE DE LA TOMATE
L'Académie des Sciences <ie l'aris fait
oonuait-re une nouvelle méthode pour dé-
terminer si les sols ont oesoin d'ongrais
azotés ou potassiques.
Pour l'azote on opère sur 30 gr. de sol.
maintcnu a 1 humidité de 30 p. o. et
obandonné 14 jours a la nitniication.
Après ce temps on prépare l'extrait par
l'action de 100 cm3 d'eau distillée pen
dant une heure et, sur -50 cm3, on dose
l'azote nitrique suivant une methode ca-
lorimétriqiie élaborée pour les sol® agn-
eoles. La comparaison des réaultats four-
nis par l'analyse microchimique nveo
ceux d'essais en plein champ, a montré la
néceesité de détermtner spécialement,
potir chaque espèce de plantes de grande
culture, la proportion limité d'azote ni
trique ou de potasse qui indique si le
sol a besoin ou non d'engrais azotó ou
potassique. D'après les expénence* fai-
tes, la teneur en azote mtrique au-dea-
6ous de laqueüe on peut prévotr un effefc
favorable de ('application des engrais
azotés est pour certaine* ol»nt«« «aroma
suit
Bettorave sncrtèrej ttö 20 mgr.
Orge 22 k 28 mgr.
Avoine 20 mgr., d'arote par kg.
de terre séchée it l'air hbre.
Quant au bosom «n engrais potassique
des solo agricoles, 1'Académie revalue
par une méthode calorimétrique spéciale,
en indiquant les valeurs limites pour cha
que piante d'une manière analogue a la
précédente. Les sols présentant une te
neur en potasse soluble a 1'eau supérieu
re h 37 mgr. par Icr- de terre söcfit3e a
l'air libre, n'ont guère été sensibles a
l'addition des ehgrais potassiques dans la
culture de la botterave a sucre. Le*
neurs limites cherchées o®*
erge: 10 k 20 mgr.
Avoine: 13 a 19 mgr.
Pommes de terre: 25 mgr., par kg.
de terre séchée a Pair libre.
Otte méthode nouvelle permet de dê-
terminer, par une voie biocbimique sim
ple et rapide, le besoin de» «ol« agrionl
en engrai* artificiels,
Des experiences ont été fat tas od Alle-
magne sur la mesure et la composition
des eaux de drainage. Cet important tra
vail ne peut pas ctre résumé en quelques
lignes, 11 doit être consulté dans lo texte
in extenso et peut servir d'exemple. 11
contient de nombreux tabloaux de résul-
tats. voir les i Landwirtschaftliche Jahr-
bticher de Berlin, qui donnent- la des
cription de cases de végétation dispoeees
pour permettre de recueillir les eaux
d'infiltration. Cases de 2 m. sur 2 m.
cte maoonnerie, contenant une couche da
terre de 1 m. 10 reposant sur une töie
perforée et nu-dessous do laquelle un
fond disposé en entonnoir recuellle les
eaux d'infiltration. Un conduit envois
ces eaux dans un récipient qui permet de
les mesurer. Ce récipient est placé dans
une cave. Deux rnngées de 5 Iysimètres,
ainsi constitués, plu® une case servant de
plnviomèlre, forment l'ensemble du dis-
positif d'oxpérionce. Ces cases ont été
remplies do terrains différents.
On a expérimenté de 1906 a 1918 en
meeurant et analysant les eaux d'infil
tration recueillies dans des conditions va-
riées de turn ure et avee diverses plantes.
Voioi quelqnes-nnes des données con-
cernant 4 culture® principales: pommes
de terre, avoine, maïs, betternve fourrv
gère, faites sur ics différents sols en ex
perience, tels qu'il sont résumés pnr Ie
Bulletin de l'Institut international
d'ngricnltnre auquel noii6 empruntons en
les analysant ces diverses articles
Sols placés dans les divers lysimètree:
I et II (tourbo)III et IV (sable glai-
8eux faiblement humiière aveo sous-sol
de sable glaiseux avec marne)V et VI
(sol composé de sable jaune); VII et-
VI IT o! S.lhle clftlr lArr5r«Tr>nn+ nlAi..
esorii nilleurs, elle n'en
avancait das molns avec une décision
qui conlrastait avec son allure hési-
tante et timide de tout k l'heure. On
cöt dit aue la jeune femme muette
et froirie qui sortait du Crédit Natio
nal n'était pas. fo'était plus celle qui
v était entrée.
Effrayée. déconcertée. Pierrette «e
taisait aussi et suivnit sa mère en
retenant des larmes qui picotaient le
bord de ses gri nds veux
Pourquoi done se sentait-elle tout
coup pareille envie de pleurer?
Elle naurait su le dire.
Derrière la rière et l enfanL Fred
Dollar avait quitté k son tour l'éta
blissement de c édit
II lea suivait i distance.
Tirant la peti e fille qui trottlnalt
le plus vite quelle pouvait. Simone
Estéran avancait d'un pas automa-
tique. Ses veux regardaient droit de
vant elle. dans lo vague, sans s'inté-
resser k rien. 0 1 eüt dit qu'elle était
en proic k une idéé fixe, qui I'absor-
bait au point d<i la rendre étrangère
k tout ce qui Feitourait.
Mais elle ne rtarchait point au ha-
sard, car elle se dirigoa vers les ar
cades de l'avenuft de la Gare et pé-
'nétra dans une patisserie k la mode
rendez-vous des mondaine?.
Mme Estéran avec uno décision qui
ne lui était poi it nabltuelle, alia
droit k une tab'.® libre et s'y assi
avec sa fille.
Depuis l'entrée dans ce lieu fééri-
que, pnradis de Ia gourmandise. le
chagrin do Pierrette s'était envolé.
C'était bien la première fois que pa
reille aubaine lui arrivait Aussi dé-
L
vorait-elle des veux les assiettes dc'pondait d'une voix blanchi
bnlias et d'éclairs. les choux A Ia cré- mais lointainc. ma;s avec u
me. los tartcs. les cakes, dont l'odeur té vraiment extraordinaire
alléchant» arrivait jusqu'a ses nari-j vait-elio remctlre A m place eet in
nes. connu qui se pennettalt do s'instai
Vous nermettez, madame? (Ier h sa fabio avec un saus géne in
Devant la taiiie qu'occupait la jeu- qualifiuMe? Et si sa tiniidité s'v op
ne feninie une silhouette ?e dressait, I posait. elie aurait pu tout au moiiu
Mai* Mmo Kstéran ne boucea pa«ï
Illc dit seulement. sans quittor daa
'i'ux le uiilliandnire
Fois sage. llerrette. On ne ti
Kind pas sur ce ton.
F.t Fred Dollar, toujours souriant
il avait portant Fureille fine et de-
celle de Fred Dollar ontré derrièr>- ne pas répondre. se lover et quittervait avoir entendu la phrase cïrucho
•die. Trés l'aise. il attira une chaise la pAtissorie avec sa fillette. téc par 'enfant appala duo gesta
et s'cssit en face do Simone. Puis il1 I-a petite Pierrette l'rftt sulvle sans uo» servante. en dlsnnt IfrérefnonL
dit en se découvrant et en s'incli-récriininer. malgré les gateaux. De- Nc la gronde* paa. madame... C«
mint, mais sans quitter des veux Ja j puis l'entrée en scène de Frod Dollar.j n'ast qu'uu tout r»etit caivnce qui
veuve pé'rifiée. ses yeux avaient abandonné les ns rasser» onapd arriveront les bnltaa.
Je me nomme Fred Dollar. Vous siettes, les compotiers et toisaient et nous n'en devi ndrone pas moin»
plairnit-il. madame, de me dire qui l'intrus avec une expression d'antipa une paire d'atnls. n'e»t-ce pas. ma pe-
l ai l'honneur do saltier. thic. tlte demoiselle!
A la grande stupeur de sa fille. si Mais. vlsiblemenL Fred Dollar do-1 La table se couvrait de frinndisaa:
en oublait les gA- rninait Simone. En SR préscnce, eile'l'appcl du milliardaire avait f.itt sm»-
n'était plus qu'une frtle petite cliose gir des servantes empresséas qut alW
sans volonté. g«»ieiit devant Pierrette les pètis»«-
Toulours souriant. il prononcn ries les plus ten tantes. Ouello fêt»
Vous me pei niette/., madame, c'eöt été pour la pauvre enfanL
d'offrir queictues gateaux k cette dé-
licieuse fillette?
Je n'en veux pas' cria auasltöt
la petite Pierrette, en lancant A Fred
des regards courroucés.
Puls. suiidssant lo bras de sa mère:
Allons-nqus-en, maman... Je
n'aime pas le monsieur, lui chuchota-
5ntor!oouoé qu'
teaux. Mme Estéran répondit. avec
uno légère Inclinaison de tête
Je suis madame veuve Estéran.
Et ce charmant baby est le v<V
ire? Comment s'appelle-t-elle.
Pierrette...
Elle n'a pas de aaeur? pa« de
frère?
Aucun...
Le millierdaire. durant ce auestion-
ire plutót indiscret. faisr.it l'aima-
ble. tandis que Simone Estéran ré-
tout autre cireonstance!
Mais voilé, les facon de Fred DoV
Jar ne lui allaient décidément pa».
F.lle répondit fièrement en le
flint du regard
Non!...
(A Wtn
et sur la oompositi )n des eaux de dralna-
E0-
Des essais ont *16 falts en Allemagne
relativement b la -ouverture du sol avec
du papier pour la culture de la tomato.
L© papier goudr mné avait opè de mil
limetre d'épaisseur et le pnpier aaphal-
té 1,5 vnlm. Los rendemonts ont été
augmentés nofableroent dans les paree
los couvertea de papier. Ainsi la pnroelle
témoin a donné 221.6 kg.avec le papier
goudronné on a ©btenn 244,8 kg avqc
le papier asphalté '271,2 kg., pendant la
période ddn 16 aoüt nn 80 septem^re.
CONCOURS AGRICOLE REGIONNAL
A FLERON
Le Cornice do Fléron organieo aroo la
collaboration dea Cornices de la région
herbagère et du Cornice d iiupen, un
grand concours agricole regional qui se
tiendra a Fléron, les 'bmancbe et lundl
7 et 8 aoüt procfiain.
tl «st réservé exclnsivement aux éle-
veurs do la region herbagère et oompren-
dra les catégories ci-aprcs
1. Concours réservé aux espècea oheva-
llne, bovine, porcine et ovine;
2. Concours de bétail tracé et insent,
aveo U «ollahoration dn syndicat d'éle-
vage;
3. Exposition et concours d'avicultnre
4. Exposition de machines et instru
ments agricoles.
5. Bons et longs nervicaa
6. Exposition et concours d'horticnl-
ture cfc du Coin de torre;
7. Economie sociale.
8. Demonstration de chien* policiera.
Nombreuses primes en ospèces, médail
les. diplömes et objets d'art, pour une
va leur de plus de 15.000 franc».
Les demandpfl d'insérip»-*"" goor les
conrftrn u'Hnlmaux s'eront reques jus-
qu au 25 jnillet courant ehoa !e seorétal-
re, M. Henri Petit, h Kefcinne.
MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE
Cexportation de France de bouvlllons,
taurilons et génisses peut s'effectuer
aetUAllaroent Bans licence.
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KtQQR A TWTTq
XJTT ItTlTDI 4 JinXXiBV
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5i L „r i"1 par l orchestn.
L-airt'o Caus»rie par if. Jcnn Néllg:
vi l «J"UX aveu*le» Par la coc lération»
MuLien3'^onuCg[o.d0nné Par 'e: ArtJ»le«
(M. Henri Took).
(chant) (DelTAcquaV
(Mllo Van der Mass).
8. Second solo (vloion) (LénarC).
ui p.. u. -n-
22 U. Informations da presse.
Paris. Poste de CUchr. X,7to ysx.
ogh«.sK5i^
De 12 h. 30 k 14 h.
De 16 h. 45 4 17 h. au
Causerie rtójjor Devlgne.
Cauger!e do 0< Hcnftar. -
Vllï (sol: sable clair légèrement glai
seux, pativre en humus; sous-sol: saDle
légèrement glaieeux); IX et X (sol:
glaise sableuse jnune, pativre en humus; 1# h. ue
sous-sol: glaiso sableuse jaune). Ren»ci«nomeVnts°cólon"aujc
Ces sols ont laiss i.ltrer, en 325 jours 20, h. SO, L'Amour Tzigane aróretta
d'observntion, sons fnmure: I et 11: 1
13 p. o. de la plnie tombée; III ot IV TTïT' 7Z V' T" t' 458 M®trea,
SM V. c.; V et VI: 44,1 p. c.VII et de ?a fc^me? an*lftJ8; la
(Numéros imparirs aveo numéro® pairs G^nVaU^erAudjffur^de4^ 1'^aa1°cluiu'n
"E.'XS.U le. rOcolter ét,it plo. Jr""'
élovecs. i| y a en une infiltration plus
fmble qn en sol non fumé: la diminution
eet fle l'ordre de 5 p. o. de la quantité
totale do pluie tombée.
Au point de vue de la compos...on chi
miqtie des eaux, on a trouvé: pour l'azo
te, uno quantité tonjonrs plus faihle
sous les sols ftimés quo sous le® sols non
f in nés nour la potasse, au contraire, un®
quantité presque toujour® trés supérieure
dans les eaux de sols tumés; pour la
chaux. constamment moins dans les
eaux de.* so!« fnméspour In mngnésio,
moins dans les eaux des sols fumé», sauf
pour les VII et VIII; pour le chlore, 4
part la tourbo, uno plus grando quan
tité dan® les eaux de sols fumé»; potir
1 ande sulfuriqne, même observation que
pour le chloro (I et II).
An point dc vu® des cultures on re-
marque qu'elles so Tangent comme suit
par ordre des exigences déoroissantas cn
eauavoine. nomntcs de terre, betternve.
maïe. Sou* l'avoine, il ne filtrnit qu'une
-ès faible proportion d'esu do pluie.
La composition des eaux de drainage
ctiet 1 lies ®n sol fumé et non fumé. pour
res cultures et pour rhnque témóin non
cnltivé. a donné lieu h de trés nomhreu-
scs détermination» dune faqon nette:
1. I rxigenrrs de® plantes; 2. L'influ-
enee des variétés des sols 3. L'inflnenc©
enornin *i,r qunrfité d'eon filtr'-
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ETE fugitif et si vite révolu!
Comme elles sent courtes ces
journées qui nous ont fait languir
pendant l'interminable hivcr. Que de
cboses nous voudrions faire pendant
cet été et combien peu nous pouvons
en accomplir.
Les projets que nous échafaudions
ivant de possédcr notre Chevrolet,
nous n'avons jamais pu les réaliser
qu'Jt demi. Jamais nous n'avons
trouvé le temps de faire la moitié de
ce que nous nous étions promis.
Mais Chevrolet a change tout cela.
Nos excursions k la mer et ft la
campagne, nous les faisons en toute
fatilité et sans perdre de temps en
chemin de fer gagnant
ainsi de longue» beurcs de soleil et
de grand air. Nos soirees, nous
pouvons les passer loin de la ville
et nous profitons dans toute la mesure
du possible de ce que la nature et la
plus riche saison nous offrent de
meillcur. L'été est devenu réellemenf
deux fois aussi long pour nous, paree
que notre Chevrolet a, comme par
enchancement, vaincu 1c temps et
l'cspace.
Laissez Chevrolet douhler vos heures de'
plalsir et conquhrlr la distance d votre gr*
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ket entro Oxford et Cambridge; commi-n-
talres).
De 13 h. k 14 h.. Récltal d'orgue.
E. Neville Jackson (vlooniste).
15 h. 45. O.-chcstre 8. Firman,
Melon Alston (chants au piano).
17 h. 15. Séance enfantine.
18 h.. Quatuor de Davcntry.
18 h. 30. Bulletin météorologique.
18 h. 4a, Quatuor de Daventry
Ï2 ï- ,C.au£cri* d# "Itlquc lUWrair*.
}0 h. 15, Sonates ed Beethoven.
19 h. 25. Lectures franQtilses.
Fóta nationale amérlc&ine.
13 h. 45, Variétés (par des artistes amé-
rJcains).
20 h. 45, J. Rosamond Johnston et Tay
lor Gordon.
21 h., Bulletin du temps.
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15 h. 10, Sénnee fémlnlne.
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19 h. 66. Concert du Kursaal de Scheve-
n lagen.
POUR la bonne patisserie a domi
cile, rien no rurpissse la bonne
farlne et la Poudre BORWICK. renv-
plapan', la levure. La phte monte
oomme vous l'espórlca.
Les gAteaux ot autres bonnes
ohoses fultes de cette manière ne
craquent nl ne dessèohent) Us *ar-
dent leur douoeur et la frsloheur
Juequ'au moment oil la ramlUs dé-
slre les manger.
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20 h. S, Concert muslque d'opéraa
gr-ace a la découverte de M. Gust. GILLEKENS
Ingénieur et Chroniqueur agricole.
Bien des personnes qui «'occupent de beanr légumes. La terre a cependaat 4t$
I jaxdinage ne parviennent pas k nhtenlr de bien travaillée, Ie fumier a été répandu
en abondance et lev
plants replquéa
étaient vigoureux.
La saison a-t-elle
été trop sèche ou
trop htimide? Les
limaces ont-clles
tout dóvoré? Peut-
être I Mais cepen-
dant certains ont
de beaux légumes
enabondapce. Alors
k quoi attribuer cot
insuccès? La ralson
en est bien simple.
Leslégumes pour
croitre ot te dére-
lojiper pleiuement,
ont besoin, selon
leur espèce, d'un»
nourriture conve-
nableetsppropriée.
Pour permettre h tons les amateurs de jarninage de oultlver aveo snceèa toua les
1 légumes, nous arons composé suivant la formule do M. Gilleken», Ingénieur et
Chroniqueur agricole bien connu, un x>roduitqui est cette nourriture convenable; il
a'appelle la Légumlne Glllekens
Qu'est-ce-que
la Lógumine Gilleken» »T
La Légumlne Glllekens peut être eon-
sidérée comme la nourriture indispensa
ble k la croissance normale des légu:
Comment employer
la a Lógumine Gilleken»
C'est trés simple. II suffit de l'ajouter
A l'cau d'arrosage ou de la répaudre sur
la terre en auivant les Indications rensei-
elle contient en effet,''suivant l'espèce quo 1 Knóoaaur chaqne pa<;uet. Après quelques
l'on desire cultiver, tons les élémentsJ"urs» remarqueres combien tos
nécessaires 4 leur plein développomcnt. j légumes seront devonos plus verte et
bleutót vons aurcz la satisfaction de Ier
La Légumlne Gilleken» spécia-
'lement préporée pour chaque espèce
de légumes, se venei purtont au
'prix de 6 frs le paquet de 30 doses.
voir croitre d'une fafon inespérée.
Specifies bien Légumlne Gilleken»
et mentionnez pour quel genre de
légumes vous désircz 1'employeri
GARANTIE
Achctez un paquet de Légumlne Gille- i Ponr évltcr tout sbus, il ne sera rem-
kens et si après avoir utllisé Ia moitié de I bourse qu'un scul paquet A uno mém#
eon contenu. vous n'avea pa® obtenu les 'personne et k une même t.dres»e.
résultats désirés, renvoye* A la Muison Nous ne foltons oucan envoi contre rem-
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