FAITS DIVERS
«na*
BULLETIN DE L'EXTEBIEUB
AU CONGO
Em PROVSNCE
LE FRÖ1Ö ET Lfi NE1GE
SPORT
BRÜXELLES-DËUL Siïö
Palais de Justice.
5Tav«ntures. cfes ah"s do d^pcnses militai-
ye« LtexcU-ation do I'Empereur et du Chan
cellor, dan= ys circ'-n tAnees aetuelles, c*t
•srez naturelle.observe lo Journal do la Oité»
quoiqu'un pcu de rteerv© n'cut pas tie ue-
friacéc car la victoiro n'cst pM complete,
car Its noirs sent plus forto que jamais.
M. de Bülow oblige
de compter avec le Centre.
Lo Centre catholiqu©, los Polonais et les
fclsaciens disposcnt do 133 mandats ct ga-
gnont 8 siègos; les droitrs, avec les agra-
ri- r ct los anlisémites. do 113 mandats ct
gavuent 15 si t: !<s nationaux libéraux,
do 57 mandats ct pagncnt 6 sieges; les gau-
chcs (sociaiistos ct dómecrates), dc 91 man-
data ct porden'. 21 sièges.
La majorité consiitutionneFe. enncmtc
'ctes lois d>:<r..p!ion ct dc I'absoluttsnte.cain-
pr. nd i'2'3 dc; tit - atixqueh sc joignent une
dis-.ii o do natioraux-lib'taux au moins; la
majorité patriotiqnc comprend 323 deputes;
Ia 'mir.oritc nationalist©. qui vote tot» les
credit militaire i san» oV>; .tions ct poussc
h la politique mondiale comprrnd 163 depu
tes. Conclusion lc prince dc Bülow nc peut
go'.:verner aducllcmont sans lc Centre, dont
lc programme electoral so résumé don? cct
article Etablissement dtt r- eime parle
mentaire en Allemagne IA prince de Bü-
low via done forcé de se ré»»ncilier avec
lc Centre ct gonv.-rncrd, s'il y parvicnt.
commo i! est nroSabte. nve© U majorité
id"outr»foir renforcte de W voix 353 depu
tes. Son rêvc d'ur.o majorité composite de
eonservatenrs et dc nationaux-libéranx s'est
trouvé irréalisable, grAoe a la foroe de ré-
listance du Centre, conclut le Figaro
\o? information*» particuliere».
BRUIT DE L'ABDICATION
U ROI OSCAR II.
D'après un télégramme de Stockholm, le
rei Osoaraurait 1'intentidn d'ahdiquer cn far
geur du prince héritier qui fait fonctions do
regent actuellcmont.
FRANCF
LES CONTRATS DE JOT'lSSANCE
LES FOUllL'LES DE M. BRIAND
M. Briand a nehevé d'étnblir comino suite
a sa circulaire du 8 février dernier, deux mo
dules d'actes ii passer pnr le» préfeta pour at-
tnbner a dos imniatrcs du cult©. OU a des as-
»i.' iations. la jouisaanc* de« éditices religieust,
(cgliics ou chapelles) qui appart ionnent a l'E-
tat üu qui. ayant apparlenti k de» établisse
ment.? ecclcsii.stiquci suppriméf, sont placé»
Bons séquestre.
liO mode Ie A est destine être soumis aux
«rclésiastiques qui n sont préserités oil se pré-
seiitoront pour traiter a titra individncl. Le
modi-te B a été r.digc pour le ca? oü, afin d'
viter d'aroir a demander l'adhésion nouvello
du préiet a chaque changement de cure, la
jouissar.ee d'unc cglise serait demandée au
nom d'unc association.
Le ministro a établi deux aulres modules C
et D pour dot artes h passer par les maires,
au nom dts communes. Its sont destines a por-
mettre aux préfets do répondro aux demnndes
d'aris qui leur acront adres-xtes par les mum-i
ripnlités. Ils sont d'un carnrtèrc nurement in-
dii.atif. Le gouvernement, en effet, n'entend
Eullcmcr.t imposer ces modules aux maires, qui
res'.cut iibres, comuie ie porto la circulaire du
fi février, d'arrt'icr les termos dos contrata,
d'arcord avec les ministres du cultc ou les as
sociations, pourvu qu'ils ne eortent pas de la
légnlité.
1'ariB, 7. T.e Teirr]>fi dit qu'une note
of iio ie use du Vatican declare quo lo Pa-pc no
peut admettno la circulaire do M. Briand,
paroo que lo inodèlo A ohligcraifc loe nou-
vcaux curijs a demandor I' exequatur du
maim et le modèle B néccositcrait 'a cons-
truction d'a;« ccialk>ns cultucllce.
Une dcpéclic Havr.s dit qu on s est vivement
<niu au Palais Bourbon do colto nouvelle. L'a-
gence offici- n ajouto qu'intcrroge a co sujet
pnr do nonibrcux déjmtós, lo président du Con-
scil n a pu quo declarer que le gouvernement
n'avait pas connaissance des intentions du Va
tican et qu'il ignorait s'il acceptait ou repous-
tait la circulaire dc M. Briantf.
UNE LETTRE PASTOR ALE DU
CARDINAL LECOT
Parlant dans uno longue lett re pastorale de
la crise religieuse, le cardinal Lecot-, declare
que les évëqucs demandeat seulcment la jouis-
aanco reconnue jusqu'a présent, grace a la-
qiK'lle les cures désignés par eux étaient les
seuls maitres des églises, l'autorité civile n'in-
tervenant que dan? les cas prévus par los an-
CH-nnes lois fran9aises.
Le cardinal ostime quo la loi du 2 janvier
1007 donnant aux maires le droit de traiter
«iiroetement avec lo curé permet k ces deux
hommes de terminer loyalcinent la lutto sur
un des points principnux. Les évèques de
Uran'c homiliés par lo pouvoir civil offrent la
naix avec une simplicité dont on pourrait
leur savoir gré. Us ne demnndont quo la liber
ty et le droit common; mais, si leur demarche
Pjirouvéo par le l'npo est rejioussde, il fout
looter la persecution religieuse.
LTirchevêquo recommando cnsulte aux ca-
tlioliques !a primo et la penitence. II leur re-
procho dc se plaindro ct do ne pas agir; il cs-
pêro quo les premiers coups do tonnerro qui
snuoncent oetuellement l'approcho dq l'oragc
feront naitro dans lo ooour des catholiquos des
resolutions simples et fortes. Lo cardinal ter-
mi no par un appel a la générosité indispensa
ble pour faire vivre, par 1'association diocósai-
ne les institutions refigiensos.
ExrrLSION MS SBMINARISTES^ Nrcf,
6. Le grand séminaire a été occu-
pé co matin par la force-armee. Un référé
•vait été introduit devant lo tribunal pour cot
après-niidi. mai» l'expolsion ovait été décidée.
De= gendarmes ii cheval, une compagnie du 7e
génie, des agents do police occupalbnt les
abords du grand séminaire. La cloche sonnait
le tocsin. 11 n'y avait pas do manifestante, a
•'exception des séminaristcs qui protcstaient
aux fenètres.
I^es portos ont été onvrrtes rans difficultes
par un serrurier. Au premier étage, 1 évêquq,
entouré du supérieur et de divers ecclésiasti-
ques, a donné lecture d'nno protestation. Dans
le vestibule, les séminaristcs cntoiment des
chants religieux, puis se rendent au patronua-
ge de Dom Bosco, oü ils habitoront.
M. Joly, inspecteur de rcnrcgistremect, a
pris possession do 1'imtnettble, aont il a or-
donue la fermeture.
LA RFXF.PTIOn"DU CARDINAL
WA TUI EU A L'ACADEMIE FRANQAISE.
La réception du c.artlinal Mathieti a 1'Aca
démie, oü il remplace le cardinal Perraud, a
eu lieu joudi apres-midi.
Lc cardinal MaUiicu a rozneroié 1 Academic
au n' ra do tous les cccl«siastiques dont cha-
que anncc cllc couronn© les livres. II repré-
aontc, ditril, lo clergé fransaas k 1'Academie
Bliivaot la tradition, car 1'Académie n'a pas
jvoulu romp re son cooooidat. L» cardinal
Matliicu, avant de faire l'éloge du cardinal
Perraud, previont qu'il n© pariera que dc re
ligion avec lo dósir pluté-t. qu'avoc la craintc
id'êtrc accuse do cléricalisrao.
Lo cardinal Perraud était d'un autre fige
§>ar ?es mcours mais il était de eon temps par
ton intelligence. A l'école normaio oü rcgnr.it
le scepticisme le cardinal Perraud fut le chef
du jietit groups qui entendait defendre la foi.
•Apres le professorat d' Angers, il voulut restau-
xer 1'Oratoire do Franco dont la principale
mission était de réconcilicr la foi et la raison.
II mónagea le aentimont national, étudia son
temps avec un esprit ouvcrt. Ix? cardinal Per-
Vau'l a participé a la discussion au sojet de
l'infaiUibilité pontificale.
Le cardinal Mathicu lou© l'écrivain qui
ytar'ait uac la:.true excollente, trés pure
tres Hwmc. II a'étend longmomcnt «ur le róV
teligieux du cardinal Perraud. Voici la fill dc
■on discours
On nous dit qu'il n'y aura bienUt plus d
featholiqne? on France. Jc nie demande qu.
•eraient les héritier» du christianisir.e. E:i do
fcots de lui, je no voi« que lo triompbe du ma
Uriaüsme ct l'envie déguisée sou» des nom?
sonores et accompagnée d'une baisse constante
la inoralité pubfique. Malgré I'amélioration
la vie matériolle 1 hommo a toujour» ie tour-
nt do l'lnfini. Notre devoir autant quo no-
tre intérêt nous command» de respecter la re
ligion.
La Fjancc antique soutenant une société
nouvelle, voila lc trésor que défendit Per
raud. Le cardinal, Mathicu souhaite que les
ipötrc3 commc lui s?» multiplient pour Ie|
alut dc notre paye ct l'honneur des lettres!
frani;aises.
Lc c«mt© d'ITaussonville dit que I'Acadé
mie n'a pas voulu rompro avec les tradi
tion?. Au moment oü l'Etat se sépare de
l'F.glie© clle n'a pas voulu so séparer dc l'E-
gliso ct a ouvert toutes grande3 ses portes
au cardinal Mathieti pour succéder au car
dinal Perraud. Le comte d'Haussonville
patse en revue La carrière du cardinal Ma
thicu et montro que Mathicu, historiën,
n'oublia pas qu'il était prêtre et que le soul
obstacle au fint montant de la démocratie
était la religiën. (Havafi.)
M. d'IIaus-'r.vill» /iouto que le cardinal Ma
thicu trouva les raatériaux do scs ouvrages aux
3 du Vatican oü étaient do curic-ux do-
rolalifs au Concordat qui soulevait les
questions lei plus délicate». Lc Concordat ap-
parut a Napoléon cotnrae un instrument do rö-
gne. tandis quo Pio_ VII cn le signant n'avait
qu'uno penseo religieus©. Aiqsi entro le Papa
et Temperuur naquit Tcquivoquo et 1© malen-
tenan qui pèsont sur tons los pactes entre l'E-
glisc ct les puissances do la teer©. Ccnondant,
la separation complet© do TEgliso et de l'Etat
n'est pas un principe vrai, car la morale dc-
pendnnfo de la religion est liée a la politique.
L© Concordat fut applique par les gouverne-
ments dans l'osprit oü il avait été signé, jus-
qu'aux 25 dornicres annéc© oü Ie Concordat ap-
parut alors aux calholiqucs comma uno servi
tude, mais la fauto fut do lo rompro brutale-
ment au lieu de le dénouor et vouloir rcorgaui-
ser TEgliso sans la participation du Papo.Coux
qui commiront cotto fauto s'étounont do la re
sistance. Ils h.'ritont et chcrclient. L'Eglisc n't
pas a sc troublor. D'aillcurs, la pais est souh&i
table, mais il n'ost pas indispensable qu'elli
soit ratifiée par un nouvel instrument diplo
matique. L'Egliso n'a besoin quo de la liborlé
véritablo pour remplir sa mission.
Los deux discours ont été trés applondis.
(Havas).
A LA CHAMBRF, "fRANQATSE. LE
PROJET D'IMPOT PROGRESSIF ET
GLOBAL SUR LE REVENU.
Paris, 7. M. Caillaux lit l'exposc des mo
tifs du projet d'impót sur le revenu. II décrit
les systemen anglais et alleinand que nous ne
pouvons calquer ni Tun ni l'autre. II fiaut re-
chercher un régime d'impót sur le revenu ap-
proprié aux traditions, aiut nimurs ct a la
repartition des fortunes de notre pays.
M. Caillaux propose dc juxtaposcr les im-
póts reels sur toutes les categories de revenus
en un impöt personnel global. Le projet ins-
tituo des impóts sur le revenu et les capi-
taux mobiliere et immobiliera au taux do
4 p. c., les revenus industrieis et commer-
ciaux au taux de 3.50 p. c. et le6 revenus du
travail au taux de 3 p c.
Les taxes sont óvaluées pour les revenus
fonciers par les communes, pour les revenus
industrieis et comnvrciaux par les agents du
fisc, sauf la declaration des contribuables
contestant le chiffre du fisc, et pour les reve
nus du travail au moyen do la declaration.
Lo motie d'imposition des valours mobilièrea
frr.neaises est. nminteöu. Toutofois le minis
tro demande 20 millions de plus eans augmen-
ter !"S impótn sur los valeurs de père de fa
milie a petit revenu. Toutes les valours étran-
gères ont libre aocès sur le marché francais
moyonnant 1© paicment d'un droit de timbre
d© 2 p. c. sur la valour nominale efc Timpot
sur le revenu au taux de 5 p. c.
Lo litre de la rente francais© continue h
être exempt, sans toutefois que les posse«-
seurs do revenus constitute cn fonds d'Etat
soient affrancliis do Timpöt sur le revenu ou
de Timpót global.
L'impót gloljal n'atteint que Ice posses-
seure de plus do 5,000 francs de revenus,
comport an b un fcarif progressif de 0.20 a
4 p. c. II fournira 120 millions.
La declaration doit être acoeptée 6i Ton
n'a pas la preuve do son inexactitude. Ainsi
il n'y a pas d'inquisition et pas d'arbitraire.
Les garantris do Tadminietration sont lo
controle sur los hanques et les sociétés do
credit et des amende© rigoureuses en cas de
fraude.
La lecture du projet fvoulèv© les applaudis-
sement de la majorité ©t les protestations de
la droit©. Le projet Caillaux est rcnvoyé a la
commission des rcformes fiscale©, au nom de
laquello M. Lauraino prend l'engagement de
se mettre sans retard k Tétude.
M .Rouanct interpelle sur les mesures quo
comptc prendre M. Caillaux pour mettre
un term© aux manoeuvres de certains finan
ciers excitant les porteurs de rentes a ache-
ter doe valours étrangères. II constat© que
l'épargue francais© acuète dix milliards de
valeurs étrangères contrc neuf milliards do
fonds francais. Octte proportion,qui n'exis-
to nulle part ailleurs, est due chez nous ii
huit graudes banques qui s'eutendent witre
elles.
M. Rouanet dit quo la baisse des fonds
rus.ses fait provisoirement perdre prés d'un
milliard a l'ópargne francaise.L'orateur ac
cuse lo Crédit Lyonnais d'avoir fait perdre
a cette épargno 269 millions en pla?ant oc-
cultement 871 millions d'obligations a la
Banquc foncière de la noblesse russe. La
Russie cat un pays de finances avariées.
(Bruit.)
M. Delcassé pro toste.
M. Caillaux declare resorver sa répon^,
car il aura une nouvelle occasion do redire
lc aouci que le gouvei-nement prend pour la
sauvegarde dee intéréts francais. Le minis
tro ajoute que Texpression do M. Rouanet
visant les pays qui ne firent pas honncur a
leurs enengcinents, nc peut pas s'appliquer
a la Ruasie. (Appl.).
M. Rouanet. Le change russe est oonso-
lidé seuloment depuis les emprunta fran
cais. Sur 30 milliards de valeurs étrangèros.
les portefeuilles francais détiennent 12 mil
liards de fonds russes.
M. Ronanct, parlant dn deroier eraprunt
ruaso, reprocho k la commission que 12 mil
lions furent versés a nn X.. inconnu.
M. Pichon dit que c'est Tcnregistrement.
(Rires.)
M. Rouanet dit que Ton put maintenir a
_.i taux arbitraire les fonds russes pendaüt
la guerre rus9o-japonaise et il parle de nou
velle© manceuvrus de boiiTse a l'occasion da
dernier emprunt rnsse. L'oratcur parlant de
l'exéculion du grand-duc Serge, au milieu
du bruit. M. Pichon dit que c'est un assassi-
nat et non Texécution d'un jugeroent. (A«p-
plaudissrmcnts.) L'assassinat ©et un© chose
abominable, rénrouvéc par la conscience pu-
blique de tous les pays. (Vifs appl.).
M. Rouanet dit que co n'cst pas pour faire
plaisir au tsar que les financiers lui en-
voient de l'argent, e'eet pour réaliser des
bénéfices scandalcux.
M. Meslier. La Franco est cn face d'un
nouveau complot des G ibelins, mais cette
fois-ci, dit-il, il s'agit d'un scandale attei-
gnant la fore© vitale de la France. On vou-
avait ren verser la Républiquo.
Parlant du pereonnage qui, suivant M.
Rouanet. aurait touché 12 millions pour le
dornicr emprunt russe, M Meslier prétend
qu'il s'agit'd'un Suisse, M. Noczlin.
M Pichon proteste.
,M Meslier attaque M. Rouvier, mats M.
Brisfon proteste.
M. Meslier oroit pouvoir constater que Ia
Franco se contente do donper des milliard?
nour los bénéfices financiers des intermé
diair.? sar.s pensur au premier producteur
de cette fortune.II ajoute que des sociétés al-
lemandes escomptent k 1®. Banque de France
des billets qu'enes appellent des billets de
cavalerie
M Meslier ajoute C'est nous qui fourais-
sons los chevanx.
M. Pichon protest© contrc les paroles do
M. Rouanet au sujet d© noa rapports avec la
Ruseie. Rien dans la conduite de la Russie
n'autorise do pareilles attaques. J« suis beu-
reux quand jo vois le gouvernement ruase
ajouter aux garanties des emprunteure les
garanties constitutionnellcs que nous con-
naissona.
M. Pichon declare quo 1© gouvernement
est dccidé a peraévérer dans I oeuvre pacift
cnre ct dè rester attaché a Talliance russe.
(Nombrerix appLaudissemcnts.)
POUR LA SUPPRESSION
DEM DECLARATION.
Sur la demande do M. Ckmenceau, lc Sé-
nat declare T urge nee en faveur du projet
supprimant 1'obligation do la declaration
en matière do reunions.
Lc Sénat decide qu'une commission sera
noinmée apres La 6cance. (Havas.)
LE RACHAT DE L'«Ol EST».
Lus deux tiors do la commissiou de» cliemins
de fur du Sénat sont hostile» au projet do ra-
chat du réseau dc I üuest. (Havas.)
LE
BERGER, L'INSTITÜTEUR...
ET LE CURE.
Leconreil municipal de VilIc-au-Val. ayant
i statuur sur La location du presbytèrc, a pris
la déciaion suivartto
Va le principe do I'cgalitc qui doit régner
dans une vraio Képublique,
Considérant,
1» Que Tinslitutour et lo bergor sont log»'»
gratuitement aux frais de la commnnc;
2o Qn'un curé n'cst pas moins nécessaire
qu'un berger ou un instftuteur dans uno com-.
munfe uniquement composce de catholiquos oü
les non-pratinnants cux-mêmus sont los pre
miers en cas de maladie h réclame* los secoure
de la religion;
Délibcre que lo curé sera, commo lo berger ©h
Tinstitntmir, logé gratuitement par la commu
ne et quo nar conséquent le prcsbytèro sera
laiBsó sa disposition.
MAROC
RENCONTRE ENTRE LES TROUPES
C HE It IF l E N N ES ET REBELLES.
Tanger, 6. El Zellal n'a pas encore fait
soumission. D'autro part, la tnchallah n'a pas
fait do mouvement en avant. On annonce quo
la mehallah d'El-Ksar que commando El Mrani
a livré une série do combats contr© los douara
rebelles do Ou lab dos Beni-Caïn et des Dar-EI-
Ouznri. La mehallah u ou un inort et pluaiaurS
blusaóe. On ignore lea penes des rebelles.- La
mohallah a fait uno fructueuso razzia do bé-
tail.
UN APPEL DES MISSIOXNAIRES AME
RICAINS A F.DOUARD YII ET A
M. ROOSEVELT.
Dans un©inference tenue lo mois dornicr
a Phibkdclphie, les comités directeurs des
missions étrangères des Etats*Unis et du Ca
nada ont décidé d'envoyer au président Roo
sevelt, au Sénat amc: icain
F.douard VII un appel rédigé au nom des in
digenes.
Tout en déplorant La situation qni regne
au Congo, les sociétés do missions canadien-
ncs et américaines se bornent a réclamur
uno intervention impartial© capablo d©
faire La lumière definitive 6ur les faits réels
et d'assurer Ie redresscment des abus qui
pourraient Être constates
Si la reunion d'unc conference internatio
nale, continue l'appcl, a été decisive dans 1:
creation do l'Etat du Congo, il scmble
qu'uno conférence pour Tétude approfondio
de La question congolaiso n'cst pas moins in
dispensable actuellcmont! dans 1'intérêt do la
justice.
L'AGITATION ANGLAISE
Lord Monkswell, lc président do TAssocia
tion des Réfomies au Congo, va porter la
question des réformea au Congo devaut la
Chambre des Lords a la premiere occasion,
nonibrcux membres dc la Chambre dps Com
munes, appartcnaut aux deux fractions,out
manifest© lo désir de provoquer sur ce sujot
un débat auquol, dit-on, lo gouvernement ne
s'oppose pas.
Londres, 7. Dans une nouvelle lettre au
ministre dca affaires étrangères, M. Morel si-
gOalo de nouvcaux abus dans l'enclavc du
Lado et dans les environs du nord-est du
Congo.
Ses allegations sont de deux 6ortos Tunc,
les mauvais traiturnouts dont auraient souf-
fert duB sii jets anglais est appuyéo d'une peti
tion de resident? stu* plooe; l'aufreee rappor
to a la wrtte de fusils et de munitions de guer
re aux ch»fs indigenes p»T des fonctionnaircs
de TEtat lH>rc ct a 1'appui de cotfe dernière il
cite des plaintes analogues eon tenues dans lea
rapports de deux explorateirrs franqais, MM.
Leon Berthier et Bound de Mézièrcs, qui ont
parcourn la region en question. (Reuter.)
avoir pris un embonpoint anormal.
II le pria dc passer dans son bureau oü,
devant témoins, il opéra une visite corpo-
relle. Une vingtaine de kilos de cuivro se
trouvaient sur La. poitrine et dans les poches
dc I'ouvrior. Conduit chez le commiesaire
de police, V... avoua qu'il était l'auteur des
vols dont son patron s'était apefgu.
- Banque Nationale de Belgique. Le mardi
12 février, les bureaux et caisses seront accessi-
blcs au public do uc-uf lieures a midi seulement.
(Communiqué.-
Jusq'au 15 février prochain, lo Bon
Marché fora profiter son éléganto clientèle
d'un rabais de 40 a 50 p.c. sur t"' les fourruro».
3299
Défonrnemcnts fmportaats. Arrcs-
tation de. i.-i femme du fugitif Tomberg.
L'épouso de Pierre Tomberg a été écroaiéc,
mardi soir, a la prison des Mininïéa, sous
man dat d'arrêt a la suite des declarations
faites h M. Tofficier inspecteur Frmiville
cliargc de Tinstruction par de nombrcux té
moins des charope <lo coiu-ses. Ces tóinoigna-
ges ont cté confirmés chez le jugc d'instruc-
tion. Sfine Tomberg, en ces derniers temps,
jouait des sommes trés importantes. El Ie s'eet
fiervie de norabreux intormédiairée pour
dé-
faire joucr pour son propxo comptc.
C'est ainsi qu'un habitué de3 courses t
claré avoir placé a lui seal, sur des chevaux
de courses, pour le oompte de Mme Tomberg,
des onjcux variant de 200 a 1,000 francs et
formant un total de 20,00<D francs.
Chez d'aut.ree intermediaires les paris se
montaient do 5, 7 a 8,000 francs. La moindre
mi se était généralement de 100 francs.
■Mm© Tomberg était souvent accompagnéo
de sa bolle-ecéur, de sa mère et de son bEau-
père.
Aux champs dc courses, elle ct son maid
^étaient consulérés comme des Crésus.
Tomberg, les dimatcbcs et jours de fétes,
fréquentait les champs de courses d'Oetende
et d'autrcs villes; il possédait un abonnement
doehemin de fcr; il jenrait lui-même.
I^a première operation qu'il a faite remon
te au mois d'a-oüt dernier. C'était adx coui*1-
ses do ForeEt; le modeste petit employé a
150 francs par mois avait albrs chargé un dc
sea amis, qui il avait rem is une so mme do
5,000 francs, d'acheter les chevaux a récld-
mor. On lui a vendu cinq chevaux.
Tomberg vivait largenient et était grand
amateur do champagne; un jour il en a bn
pour 280 francs.
On estime que Ie jour de sa fuite il no de-
vuit pas ètro en pciGEession de plus dc 40 a
50,000 francs.
Les agente judiciaires sont, jour et nuit, en
eurvoillancc denarit la demcure de son amie;
on espère quo Tomberg y reviendra.
A Piques ou a Ia Trinité, sans doote
Un ineendie a Qiievaueamps. De no-
Wc ooirespondaot, 7
La mai son do M. Henri Degouys, négo-
cianü au hameaU du Marétiau, a Quevau-
Camps, vient d'êtro la proie des fLammee. Lee
riombreuses couvertures de laine, les coupons
do drap et toutes les autres marchandieee du
mr.gasin, tout a été détruit, ainsi que lee ma-
gasins ©,t la maison d'habitation.
Les dceata, trev, considerables, eont va
lues a environ 15,000 frauc9; ils eont oouverte
pai* l'aasuranoe.
Devant l'imposeibilité de oombattro le
foyer de l'incendie, les pompiers arrivés rn-
pidoment sur les lieux, ont dü se bomer a,
preserver les fabriques voisiues.
Lc crime de la rue des Hirondelics.
Jeudi soir, all h. 3/4, il y aura un an que le
c-adavre nnitilóde la. petite Jeanne Van Calck
fut déoouvert, ruc les Hirondelics.
Incendic Malines. Jeudi matin,
vers 4 beu ros, Mm© Van Sintflot, qui exploit©
un bazar a Malines, était réveilléo par des
orépitements et prise a La gorge par un©
odeur acre. Son inagasin était ou feu. Les
pompiers, prévenus télépihonicpioinent, no
tirdèrent pas a arriver. lx; feu fut attaqué
'iï-courouscmcnt <rt vers 5 bcuros, los
LLiiuiure u«:s uoina iv ui. incujicir uimoiu", -------- -
nnoncent des fcuillcs britanniques, dc tours rn euucnt maitres. Le rez-de-chaussce
A GAND. Mils». On nous écrit, 7:
La première roprésontot iort ayont ou 1
..lorme succes, uno seconde representation a
ra lieu dimanche prochain a 3 lieures.
UN ACTE COURAGEUX A MOLL.
Dc notre correspondant, 7
Hier midi, une douzaine de gamins de 12
a 14 ans sc rendirent sur la glacé des grands
tangs do la Bruyère.
Ils entendirent soudain un craquement
sruivi d'un appel Au secours C'était la
glace qui 6e rompait. Le jeune Swinnen, de
Baclcn s/N., écolier a Moll, disparaïssait
dan? la profondcur de l'étang. Son jeune
condisciplc B., ne perdit point l'esprit; en
un clin d'ceil, il avait che'rché une écnelle au
moyen de laquclle il parvint k sauver son
ami en détrcfise.
Lo froid est rigfAireux en Espagne et les
récoltes sont perducs dans plusieure re
gions. Un télégramme signale que le 6, a
Madrid, la ncigc tombe toujours abondam-
meut.
Dans la jonrné© de mercredi, lè froid a
provoqué huit cas dc congestion, dont deux
mortels, a Paris.
A Grenoble, le premier président de la
cour d'appel, M. Pailhe, se rertdait au pa
lais de justice lorsque tout a coup il s'af-
faissa pour ne plus 60 relever. Un médccin
appolé pour constater le décès a déclaré que
le magistrat avait été frappé d'une conges
tion provoquée par 1^ froid.
Rome. 6. La République de Saint-Ma-
rin est bloquée par la neige depuis bier.Une
coucho blanclie, haute d'un mètre, oouvre la
oapitale.
Les servioes postaux, ainsi que toutes
communications avec Rimini sont interrom-
puce.
Rcniip© de peine.s. Par arrêté royal du
7 février, dix-neuf oorrcctionnaires ont ob-
tenu la remise du restant de la peine qu'ils
avaient encore subir.
Un volcur pris en flagrant dólit.
Depuis longtcmps. M. L.. industriel, de-
mcurant rue de Manchester, a -Moleübcck-
St-Jean, con?talait des fuites dans son ma-
gasin.
Se9 sonpgons se portelent sur Pun de 9C?
carriers, un nommé V...
Mercredi eoir, M L... asristant a la sortie
des ouvr^ers, remarqua que V... paraissait
est entièremerrt- détruit avec tout ce que con-
tenait le magasin.
Los ép.tves dc la Meuse. Un habi:
tant do Saintr2\ricolas lez-Liége, nommé
Guillaumc IIigé de 33 and. avait été
aperqu pour la démière fois le 2 février der
nier, en compagnie dc conscrits. Des Bonda
ges pratiques dans la Mcuse, a Seraing, ont
amenó la déoouverte du cada-vre du malbeu-
leux qui, croit-on, sera tombé accidentellc-
ment a l'eau.
Grève. Une grève rient d'éclater au
charlxmnage d' O ugrée-Mari haveTrois een te
ouvriers du puits Fanny, ayant, prétendent-
ils, a se plaindre des agissomentö d'un po-
rion, ont refuse dc descendre. Les esprits
sont trés excites.
Imperial Dry, Champagne, Georges Leleu. 778d
Le Retour d'Age. L'Elixir de Virginia
Nyrdahl qui guérit les varices, la phlébite, Ie
varicocele, les hêmorroldes est aussi souverain
contrc tous les accidents du retour d'figeliénior-
;ics, congestions, vertigos, ctouffuments, pal
pitations, gasfcralgics, troubles digestifs ct ner
ve ix, constiiiAtion. Nyrdahl, 20, ruo de La Ro
chefoucauld, a Paris. Le flacon, 4 fr. 50 franco.
Envoi gratuit de la brochure explicative. Exigoz
Tcnveloppc de chaquc flacon la signature do
garantie Nyrdahl. Dépot ii Bruxell pliartn.Dcr-
nerille, 67, boulov. Waterloo ot ton tos pharrii.
2), 66a
Bi-Borax Oriental 'est un dósinfoctant pur
et éain. (2
Angelus-Finno, tout Ie monde virtuoso.
IléH't Uirc IdéXlJn".Auditions: lO.r.duCongrès.'iüTO
La Pilule Ffijdat p' rhume, bronchite, tubercupe
se vend par* fr.i.öo. 107, r. Berckmans, Brur.cl).
177b
Incendie a Ciney. Un homme et dos
bcjtiaux aspbyxiés. Do notre correspon
dant, 7
M. Martin Marimont, fermicr cn notre
villc, ouvrant la porte de son table dans
Tintóntibn -Je soigner le bétail, vit des
flammcs s'é'tever en différents endroits.
Avec Taide des voisins et des gens dc Ia
ferme, M. Morimont put rapidement cir-
coitsoriro l'incendie.Par malheur, un vieux
commissionnairc, Léon Balthazar, dit cDa-
blt-kn>, qui logc-ait chaque nuit dans l'éta-
blca été trouvé quasi-asphyxié.C'est dans
un état cxcessivenient grave qu'on Ta
transport© a Thospice'. De plus, I'asphvxie
était absoluraent complete pour six vaches
et un taureau.
Le feu a pris dans la Liticremais on
ignore encore comment.
Employer Cibifs solide pour sauces, etc.
471a
Les crimes de la camorra Na
ples 6. An mois de juin dernier, un na-
politain du nom de Gactano Cuocolo était
trouvé assassiné sur la place dc Torro del
Grcco, au picd du Vésuvc; a la raêm© heurc,
sa femme subissait le mêmc sort dans sa
ma son, a Naples. Lo 'plus grand mystère
envelóppait ce double dramc et Taffairc al-
lait élro classéc quand M. Erminio Cape-
zutti, chef du postc de gendarmerie de Ca-
poi'ichino, ayant surpris un bout de con-
veruAtion entre affiliés de la camorra sc
mit a la faveur d'un déguisomont, k fré
quenter les debits mal famés oü il savait se
reneontrcr avec les membres de la redouta
ble société secrète.
41. Oapezutti se fit affilier son tour ct
réussit a gagner la confiance des nialfai-
teurs. Ceux-ci hii firent leurs doléanees au
sujet d'un rcceleur du nom de Marinis qui
menait la vie k grandes guides en volant
les voleurs. Les camorristes apprirent au
gendarme déguisé en bandit quo les exigen
ces de ce Marinis n'avaieöt fait- que croitro
dep.üs qu'on avait supprïmó son concur
rent. Gaetano Cuocolo.
Une sentence de mort avait été rendu©
con fro ce Ouocolo par one cepècc dc tribu
nal do la Camorra, compose de deux délé-
gué? pour cbaoun des donze arrondissement?
de Naples ct siégeant. dans nno grotte de
San Giovanello. Üne heuro phis tard, Tar-
rêt do mort était exécuté.
A la suite de ces sensat-ionfllles décou>'cr-
tes, Bix affiliés de la Camorra sont déjh
sous les verrous.
La meilleure de» Compag. p' les Rentes
Viagères, c'est «Le Sauveurt Bruxelles-Bourse.
762a
Eboulèmcnt a Warniifon<alac. De
notre correspondant d'Arlon, 7
Mercredisoir, un éboulemcnt s'est pro
duit aux ardoisières de Warmifodtaine, a
La fceso dite a atix PlAhes La vdftte s'cst
détachée et est tombce a. urie profondcur dc j:
75 metres.
Onze ouvriers se trouvaient clans la foseo
et dans les galeries avoisinantes.
On procéda aussitót au sauvetage des mi
neurs. Les travaux durèrent jusquo bien
tard dans Ia nuit. Les onze ouvriers ont étó
retirés sa ins et saufs.
Exposition Internationale Anyers, Avril
Juin 1907. Secr. 30, r. Arcnberg, Anvers.
Un ineendic k Basècle. De notre
oorresporidant, 7
Pendant la nuit de mercredi a jeudi, vers
2 lieures, M. Joseph Delópinne, industriel,
habitant au hameau do la Bruyère, a Baeè-
cles. fut éveillé par une épaieeo fumée qui
omplis&aitsa chambre. En fac© de sa dcmöu-
re, un moulin a moudro la.chaux, lui appar-
teinant, était la proie. des Hammes. Tont lc
bktiment, d'unc valéur de 25,000 francs, no
formait déja plue qu'un immense braeicr.
L'alanno fut aussitót donnée ct bientót
après les pompiers arriverent sur los lieux.
Cetix-ci, malgré touto leur bonne vulonté,
durent rtstcr inactifs l'cau faisaifc complè-
tement défaut.
Les dég&ts's'elevent a environ 15,000 francs.
Ils sont couverts par un© société d'assürau-
ces.
On oroit que l'incendie c®t dü k Ia mal-
vcillaüce, car depuiu un an, lc mouiin no
maTcliaib plus.
Elixir De Kempenaar est le moins cher. B
693d
La grève de Jeumönf. Ce que eoütc
«n orateur sooialiste aux o vriers. De
noti'e correspondant, 7
La grove aux aciérieS d© Sambrc-Meue©
continuo. Tous les troise jours des meetings
sont tenU3 a la mairie, oü les cvtoyens Boau-
vois, Renaux, délégués de la confédération,
et Lenoir, secrétaire de la fédérabion des
rrtouleuTS do Franco, pérorent, excitant les
ouvi-iere a lie pas reprendre 1© travail sans
avoir obtdnu gain de cauze.
Lo eitoyen Lenoir, qui habite Paris, arrive
par express ct retourrie de mêmc; il rcgoit
pour cola des frais de déplacemcnt. Depuis le
commencement do La grève il a palpó 1,800 fx.
Les autres orateurs regoivent aussi une cer-
taine somme pour frai6 dc déplacement.
Avant peu il ne restera plus rien dans la
caiseo, si cola continue.
La gendarmerie d'Erquelinnes a arrêté, ce
matin, un ncroméWaUemure, de I^a Buissiè-
re, pour at-tciiites a la liberie du travail.
On constate oe matin uno reprise de 20 ou
vriers a Jeumont et dc 29 a :Maj*ehiennes.
ülystériense dispavition d'une fillette
a Paris. M. Nicolas Erbelding, égé de
48 an?, ouvrier estampeur, demeurant ruc
Saint-Maur, 76, est père d'une charmante
fillctte dc 12 ans, Marthe, k laquelle une
voisine, Mme Soleillard, avait offert de
Taccompagner. jeudi dernier, a une mati
née au concert de Bataclan, boulevard
Voltaire.
Mais, au dernier moment, Mmo Soleil
lard se trouvant empêchée, ce fut son mari,
un employé de commerce qui conduisit
1'enfant au spectacle.
D'après le récit de M. Soleillard, la
jeune Marthe, pendant un entr'acte, a'ab-
senta pour aller aux water-closets. Mais la
representation s'achcva sans que la fillctte
eufc rcparu.
M. Soleillard nc s'ctait point alarmc ou
tre mesure, tout d'abord, supposant que
Marthe Erbelding avail regagné sculo lc
domicile paternel mais la. soiree s'aeheva
sans que la fillette cut donné signe de vie
elle nc rcntra ni rue Saint-Maur. chez ses
parents, ni chez les époux Soleillard, 133,
rue de Charonno.
Depuis on est resté sans nouvelle© de
l'enfant.
De l'enquête faite par la Süreté, il sem-
ble résullcr que, eontrairemont k ses de
clarations, M. Soleillard n'est pas allé au
concert avec la fillette.
M. Soleillard, qui protest© énergique-
ment de son innocence, a été arrêté.
Banditisme a Wasquehai (frontière
tiangaise). Aprèe lc hameau du Plom-
meüx, qui fut mis en émoi, nvardi, par ut»
vol important, celui du Triez vient d'etre le
theatre d'un audacicux méfhit do bandits.
Deux malandrins ont pénétn-é la nuit par es
calade dans 1'habitation d'unc femme d'un
grand ftgo, Mmo veuve Eonenfant, qu'ils out
surprise dans eon sommeil ct ligoteo dans
son lit. Mis en fuite par les oris désespérés dc
la vie time qui éveillèrcnt un voisin, les ban
dits sont partis en cmportanfc tout Targent
qui s© troamit dans La maison, soit una som
me de 47 francs.
Un dramc a hord. Philadelphie, 7.
Un marin du croiseur américain Ten
nessee n a fait feu sur deux officiers et a tué
l'un d'eux. L© raeurtrior a été lui-mêmc tué
par un detachement d'infanteric dc marine
aocouru au bruit des coups tic feu.
HOTS l)E LA FIN s
La dame charitable ct lo mendiant.
-— Si vous voxilez travaillcr un pcti dans le
jardin, raon pauvrc homme, vous aurez un
bon déjeuner.
Madame, répondit le mendiant, vou6 y
gagnerez a me dormer le déjeuner tout de
suite, car le travail m'aiguisc terriblement
Tappétit
La meilleure des compagnies pour assuran
ces-vie est la Piclas, 1861. Sa succursalo beige,
17. rue de l'Evëque, Bruxelles, envoio gratis
roiiseigncinents. Rentes viagères. B99ói-11563
Bruxelles s'emfcellit. Bientöt notr© capi
tate n'aura plus rien a envier aux plus grandes
villes d'Europo. Certes. Bruxelles comptait déji
pa:- mal de magasins dc grand luxe,d'hótols,etc.
mais voici qu'on nous annonce pour le 9 février
Touverture d'un grand magasin de meubtes.dont
'es vastos halls renfemont tous Ics articles
d'amcublement en general.
Nous conseillons vivement aux personnes ayant
nue'(|U08 achats a fairo d'attondre l'ouverture
<1p la maison Schocmanu et Cio, 167, boulevard
du Hainaut. 185h-li619
La fin d'nne légende. La rehabilita
tion des huttres. L'an dornicr, une nou
velle qui mit le monde des gourmets dans
la desolation nous arriva de l'étrangerles
huitres étaient empoisonnées, on trouvait
disait-on, dans ces savoureux mollusques,
uno foule do microbes, du coup on n'osa
plus manger d'huitres, seuls, quelqucs
gourmets impavides osèrent encore les fai
re figurcr dans leur menu.
Après le premier moment de paniqué, on
s» cssaisit, on alia aux ren'seigncments
Un groupe de restaurateurs bruxèllois a
voulu quand même savoir a quoi s'en tenir
sur l'innocuité des huitrcs»de provenance
beige et hollandaise. Les résultats do l'en
quête ont été conchiants.
Voici les deux certificats fournis par les
autorités compét-entes en ostréiculturc. Le
premier conccrno les huStrcs de Zélando:
c L'administration des Pêeheries de l'Es-
caut et des Fleuves do Zélando, declare
Qu'en suite d'uno charge officielle
Texamen t-opographique ct bactériologiquc
dc l'eau et des huitres, a lieu réguliere-
ment ct a des intervalles determines ct cer-
tifio qu'eücs sont exemptes des microbes
pathogènes et hors d'attcinte de toute con
tamination.
La susdito administration
Le Président.
(S.) Teschaüx.
Le serond est fourni par le laboratoiro
commui al d hygiene d Ostcnde, il est ainsi
CU»"U
La direction du Laboratoirc communal
d'hyrfène de la villo d'Ostcnde, certifie
Que les pares k huitres de MM. Sti-
cherb, Stratké Qjj sont établis dans uno
situation hygiéniqïravparfaite, quo ces ins-
talfat-ions se trouvent a l'abri dc toute con
tamination, et que les éc'bantHlons d'éau
prélevée le 27 novembfd ldOft'ont été reeon-
nus absoluraènt dépourviis dfe microbes pa-
tbogènes.
Kilo declare, par consérjn(frit, que les
buitres provenant des étabhascmcnts St-i-
chèrfc, St-racke et C° peuvent, en toute sé-
curité, être livrées a la consommation.
L'Echevih des Régies,
_(S.) Ach. De Cock.
Le Chef du I.aboratoire,
(S.) Docteur Moiieaü.
Ohservafoire royal. Bulletin du 6:
{ktuitionglmoioheriqut gén rale, S II. malin
TjemjLcnuure i Siieures "lu malin,
Baromelrè rédusti et a i nivan 1-s la m jr,76Jrl
A 8 heures du m.>tia, G.7 (beau lemps).
Maximumd© la vailltj, 0.0 miniiada la mit, —7.1
èonaala 3.3
l'erfjpérature Maximum ibio.' i. 11.7
Minimumabsoiu. 13.3
Déciinaisan ma,-u-iii'j ie ni li. a iec'.a» 13'i'j.b
Êph- mérides dn 8
Solcil. Lever. 7 h. 12 Couclier, 16 li. 14
Lune. Lever. 3 b. 18 Conchïr, 12 h. 9
Tempi olficiel, a midi vrai, d'ücclc, 11 h. 56 52.5
La pression a dimlB«é sur toute l'Europe,
sous Tiniluencc d'ur.o depression qui s'<«t avan-
cce sur l'ouest des lies Britanniques (Hebrides,
750 m/m). Les plus tortus presaions sé sent re-
tiréos sur l'Est de TAlk-raagne, la Stiède et Ia
Russie (Christiansund, 771 m/m). Lo vent est
faible d'entre Sud-Est ct Nord-Est sur notre
pays. La temperature a baissé sur l'ouest et lo
centre du continent, chez nous, elle est comprise
entro 4 et 10 sou» zéro.
Prévisionsvent faible de la region fciüd
nuageux, radoucisscnnent.
TJe'cle, 12 h. La pression diminuo, 1e vent
est faible du Sud-Sud-Est et lo tÜermoraötro
marque 0° 5;
Vu l'état du terrain, les courses qui devaient avoir
lieu dimanche prochain, a Monl-baint-Amand, out
été annulées.
Cyclisme et Automobilisme
Paris, 7. Cet après-midi, a 2 1». 1/2, Vari
Marck est parti do la place dc la Concorde,
entreprenant un raid do 7,(WO kiloiftötrcs a tra
vers la Franco en atitomobilö.
Nécrolog'ic.
On nous prie d'anr.oncer Ia mort de 3'. I?
Docteur J. Jacobs, décédé a Bruxelles, a l age
de 86 ans. Les funérailles suivies do Tinhuma-
tion au cimetière do Laekc-n uuront licu le
saraedi 9 février, a 11 heures. en Tcglise parois-
siate Notrfe-Danie de la L'hapolle; Reunion a la
mortuairo, rue des Lirsuliues, 28, a 10 h. 1.2.
On nots annonce la mort do Ml Ch. Thuinas,
ancien préfet-dircctcur du College Royal et do
l'Ecole moyenne do Thüin, ancien administra
teur des Enfants martyrs, a Bruxelles, pitusc-
ment décédé a Stavelót, dans sa 70mo annéc.
apeaux deuil el demi-deuif. 749a-11318
DFÜS' •C0tn')-'el ®n 12 !l"'' (T0_Ueiii)i
13518—997a
Marché-aux-Poulals, llrux. Tèl. 190,
Théötres et Concerts.
MONNAIE. Samodi, relache.
Dimanche, 10, en matinee, it uno heure, ex-
cepfcionnellement, Les Troycns on ontior.
Entro «La Prise do Troies ot «Les Troycns a
Cathage», il n'y aura qu'un cntr'ncto de 30 mi
nutes. Le soir, «Lakmü'. Luudi, 11, «Fausv».
PARC. Yvcttc Guilbert abandonne la chan
son égrillardo; elle s'y était conqnis dr.ns cer
tains milieux, uno malsaino célébrité; olie
abordo les röles do comédio drnniatique et a
parfaitememt réussi dans ce genre, nouveau
pour ©lie; son succes, mercredi soir, dans
'i Eau trouble a été considerable.
L'« Eau trouble c'est tout ce qui onyiron-
ne, empoisoime, submerge un être humain vi-
vant dans une situation irréguliere. En 1'occu
rence, il s'agit d'une comédienne célèbro qui a
abandonne son fils, tout jeune, pour courir lo
monde et vivre dans uno liaison illégitime.
Vingt ans après, ello retrouve ce fils, devenu
auteur dramatique ot célèbro lui aussi. 11 ne la
conuaft pas; elle n'ose se dire sa mère, de peur
qu'il no la répudie, mais par amour pour lui
veut jouer sa dernière oeuvre. Elle remplit co
róle avec une telle perfection que l'auteur s'é-
prond do la comédienne... Cette situation, on
le voit, est plus que délicate et appelle toutes
les réserves. La mere, tcrroriscc pnr Tépouvan-
tabl© a venture qui lui survient et qu'ellc n'a
vait pas prevue, repousse son fils celui-ei bo
tue de désespoir. Yoila a quoi about it uno exis
tence basée sur unc equivoque.
L'intorp:étalion, dans l'enseinbte, a été trés
applaudié.
Informations financières.
BËCETTES DES TRAMWAYS. Nous don-
nons ci-dessous le reicvé des plus ou moins-va-
lues des recettes dos tramways pour l'exercice
19ÜG; nous avons donné antéfieurement les re
cettes comparces des autres sociétés beiges do
tramways pour 1905 et 1906.
Sociét? de Differences Société de
Tramways de pour 19J6 Tramways dc
Barcelonc 400,665-05
Bialysioü 30,763-87
Caiane 125.143-23
Elect en Esp. -r 233,763-57
Florenuns 197,270 00
Gand 165.225
IékatérinoslaW 215.27-9 12
Kischinew 27,563
Le Cal re. +1.018,516 u;
I.lOgools
I.ivoin-ne
Malaga
Moscou
nomc-Milan-
Bologne
Rosario
Sofia
Taschkcnt
Différcnces
pour l'ÏJö
182.459
118576
177.225-68
55.152 20
110.69©
L'AFFAIRE THAW. New-York, 5 février.
A 1'audience de jnercredi, Al. lteiuao, con
cierge do theatre, a déeloró que While, rendu
furieux, un soir, par le fait que Mme Evelyn
avait quitté son théatre en compagnie de Thaw,
avait a moitic sorti un revolver do sa poche, me-
uagant en iermes violents de tuer un jour le
jeune multimillionnairc. Ces menaces do Whit©
furent, d'adleurs, rapportécs quelqucs joura
plus tard a Thaw par Ie témoin.
M. Maccaleb, un ami do Taccuse, qui, quel
qucs heures avant le crime, avait dinó en com
pagnie de Thaw et de Mm© Evelyn, a declare
qu'au cours du diner il avait vu Mmo Evelyn
ccrirc quelques mots qu'ello avait unsuite fait
passer a son mari.
Dans cette note qui a etc saisio par la justice,
et quo le ministère public a refuse, cc soir, do
produire, Mine Evelyn, dit-on, inl'ormait son
mari quo "White, qui dinait dans lo mSm'e éta
blissement, s'efforgait par des signes ot des sou-
rires d'attiror son attention. Co sont cos laita
quo venait do lui signaler sa I'cmmo, qui I'au-
raiont mis liors do lui et l'auraient amend a as-
sassiner Tarehitccte-
Selon M. Maccaleb et un autre témoin qui ont
vu l'accusé immédiatemont après le crime,
Thaw, a co moment, no paraissait pas avoir,
touto sa raison.
LE DRAME D'INTERLAKEN. An conrS
do l'élé dernier, uno révolutionnairo russe, Ta-
tiana Lcontieff, tuait ii coups do revolver un
rentier parisien, M. Muller, qui villcgiaturait
a Interlaken. La mourtrière avait pris M.Alul-
ler pour M. Dournovo. dout la mort avait étó
décidée dans les conciliabules des terroriste?.
On avait annoncé que Tatiana Leontieff 6&-
rait jugée en janvier mais d'accord avec la de
fense, le procés a étó renvoyé aux assises da
Berno qui s'ouvrcnfc lo 18 février. L'instruction
n'a pu retrouver lo complice de la jeuno nihi-
iiste, qui avait réussi a s'cchapper grace a ia
panique qui suivit l'assassinat.
LES ANARCHISTES EN JUSTICE. (Tribu
nal correctionnel de Charlrcoi. Audience du
7 Lc 30 septembro dernier, des affiches an-
noncaicnt pour 4 henrcs, a la Maison du Penple
de Courcelles, un meeting anarchist© oü de-.