Hevue de la Pxesse. A la Conférence de la Paix LA J0URNÉE Le Coffre-fort vivant Dhnanclte 16 Juin abonnFments Beeniöneslea i >paur unitetaflelgique Vingi-quatn&meannee.X" 167 Régime de litre concurrence... en action. BILLET PARISIEN LE PATBIÖTE - Abonnement*. BULLETIN DEL'EXTERIEUR Adifiinisfralion (lii. 1188) Redaction (IS. 382) BRUXELLES 12, Montagna-aux-Herbes-Potagcres, 12 Les rugnuscrits non inserts ne son/ j>as rendus. DEI.GIQI U t'o au, lO fr.; 6 mois, 5 fr.; 'J mois, fr. J?.S»0. Etraugor t I n an, fr.;6 mois, fr. 15.50| 3 mois, 8 francs. Uollande ft Grand-Duchc dc Luxembourg francs par trimestre. A l'étranger, la plupart des bureaux postaux déli- vrcul des abonueuicQls avec reduction sur ces orix. Troisifme 10,' tlon (miiiiur ■HBHMHB ANNONCES fitlr« rent recues oxchisivcment au bureau dg Jt/OTK. ti, rtii* Montagne-aur llerbeu- Polagères el a YAffencr tfnmi34, rue d Argent, et r«e <le la Madeleine, A Bruxelles icinandaut p!ar iJbUANUKS et OtTRE t k 1 petite* ligne i 1» KHI'I.OIS ill. Rfr.UMK> :;-pageia**lesl l-'AITS IHVKItS.» oiiin.'. imIiou KKPAltAllONS Jt'UIClAlRli NbCROLOGlEb la ligoe 11 lign <1.75 i ,oo 1.20 0.40 t.25 :t.«o 4.00 2.00 Le dernier rapport triennal aur la situa tion de l'enscigncment supérieur en Belgi- que, nous donne les chiffrcs officiels de la population des quatre universités du pays, pour les annécs 1901, 1902 et 1903. L'univêrsité de Gand a été fréquentée par 2493 étudiants dont 302 étrangers; l'u nivêrsité dc Liégc par 6014 étudiants dont ïöo étrangers, T'université libre de Bruxelles par 3067 étudiants dont 460 étrangers et l'univêrsité catholique de Lou- vain par 6012 ctudiauts dont 699 étrangers. Indepondamment d'une somme do 2 mil lions 863,920 francs 95 centimes, consacrée par l'Etat pendant la même période trien nal©, pour la construction, 1 amelioration, l'araeubiement et l'oulillage scientifique des nouveaux locaur universitaires 4 Gand et 4 Liége, les dépenses ordinaires, coiiscnties par le gouvernement pour sea deux uuiver- aités, ee sont élevées a. la eoinme do 6 mil lions 269.409 francs 79 répartio entre ces deux posfces 1. Personnel 4 millions .800.467 francs 80; 2. Materiel 1 million 452.941 francs 99. L'univêrsité libre dc Bruxelles no rc- Süit pas de subsides du gouvernement. Ellc en re$oit par contre de la ville de Bruxelles ainsi que de plusieurs communes de l'ag- glomération bruxelloisc et le total annuel de oes subsides ordinaires et avoués, peut étre fixé a 200.000 francs environ. Elle re- $oit dc la pxovinoe de Brabant un subside annuel de 25,000 francs. Cc qui représentc pour trois ans un total de 676,000 francs. Si l'on nc tient pas compte des étudiants étrangers qui frequentent nos universités ct pour la formation desquels il serait exces- si f de de mandor a nos eompatriotcs de faire des sacrifices d'argent, chaque étudiant coüte aux contribuables beiges,annuellemcnt et rien qu'en dépenses ordinaires lo) dans unc université de l'Etat. 1034 francs; 2o) a l'univêrsité libre de Bruxelles, 258 francs. Voyons mamtenant ce que ooqte aux^me mos conlribuables un étudiant de l'umvcr- sité catlioliquc de Louvain. Ici le calcul est d'une simphcite elemen taire. Les subsides s'élevant a la somme dc 0 franc 00 centime, le quotient est done ne- ocssaivement aussi 0 franc 00 centime. Et cela s'appelle vivre sous un regime de liberté et de libre concurrence! La valeur de l'enseignement douné a Lou- vain justific-t-il oet ostracisme, dont est f rappee par les pouvoirs publics cello aes quatre universities du pays k laquclle .a tres grande majorité des pères de familie beiges donnent la préférence? Pour ïcpondre a cctte question,on nc peut guèro invoquer les résultats des examens, car chaque université délivrant elle-mêmo les diplomes a scs élèves, on nc saurait ti- rer aucun argument pérewptoire dc. oes vc- B'iltats. Maïs nous possédons un autre enters d.-iu-. lés concours organises par lc gouve j - ...•t^cpar la collation -les bourses 4- v - =- a vep.-.rtir annucllemeut entre les döcteuF. 1» X ingénieurs les plus méritants des quaff* uuiTersités du pays. Les jurys de ces concours presentent tou tes le:- garanties desirables d'impartialite, ear ils simt oomposés de cinq membres, dont quatre sont pris dans chacune des universi tés du pays et dont le cinquième, d ordinai re un académicicn ou un liaut magistrat, n'appartient jamais a un corps professoral. Nous avons fait le relevé au Mouiteur des résultats de ce" concours et voici les chif- fv?s que nous avons recucillis pour une pé riode de 17 ans (1890 4 1906). L'univcrsite eatholimie de louvain a en 118 réeivien- daires classes, les deux universités de l'Etat en ont, eu 166 soit une moyenne de 83 par université et l'univêrsité «libre de Bru xelles 41. - En presence dc ces cniffres, qui va lent sans contredit le plus éloquent des plai- doyers, quel est lc devoir do tout pere dc familie catholique dont les fils se destinent a l'excrcice d'une profession liberale? A part certains cas exceptionnels et de force majeure, peut-il les refuser a uotre glorieuac Alma Mater, qui les réclame et qui s'effor- rero d en faire des hommes de bien dans la plus chrétienne, la plus belle ct la plus com pléte acception des termes? Quo chacin s'interiDge a cct égard et re pende en n'écoutant que la voix de sa cons cience. B. D'ASTRAKAN. Nos vignerons. icOURESrONDANCB PART1CIL1ÈRB.) POUR TOUTE LA BELGIQUE: l)u l«r jnillet au 80 Dn l*r jnillet au 31 décembre fr. 2.50 fr. 5,00 Envoi gratuit du journal jusqu'au lcr juiüet. On «'abor.ne k toua W>3 bureaux de poete ou par timple carlo peeUle adresséo au bureau du journal, 12, Montagne-aux-Herbes-Potageres, a Bruxelles. Paris, 14 juin. Les manifestations de nos vignerons dc Montpellier, Narbonne,Carcassonne et lieux circonvoisins sont formidables par le nom- bre, la discipline ct la réaoïution mais il n'est pas aussi facile qu'ils paraissent lc croire de remédier a, leurs maux. Ü'abord ils ont eu l'iniprudence dc mett-rc fcoutes leurs terres en vignes, de sorte que lorsqu'ils ne vendent pas leur vin, ils man- quenb dc tout, ils n'ont pas une po mux de terre ou une Balade a 6e mettle sous :a dent, avec leurs chais pleine de \richesses. Loxs- qu*on a toutc sa fortune en terre, l'on doit vivre de sa terre, en dehors de la culture principale ou culture industrielle, au lieu qu'ils ont tout mis en culture industrielle. Quand leurs vignes ont été phylloxérées ils les ont replantées en plants américains plus solides mais moins bons, et la clien tèle qu'ils avaient perdue pendant la phyl- loxération et la replantation ne leur est pas revenue toute, étant allée ailleurs, et n'a pas été aussi satisfaitc du nouveau vin. Que faire a cela? Ge qu'ils avaient perdu en qualité, je cixiis aussi qu'ils ont voulu le rattraper en quantité ct qu'ils ont été des premiers a faire du sucrage et du mouillage, e'est a dire de la demi-fraude,puisque le yin rnouil- ló ou sucré n'est déja plus du vin naturel et cc que nous appelons d'uu mot le vin, c'est du viu fabnqué, falsifié, et que nous n'achèterions pas si nous le savions. Leur demi-fraude de propriétaires a don- né naiasaucc a la fraude industrielle, c'eit A dire que des industricls se sont mis a acbe- ter leur viu pour lc mouillage et lo aucragc uniquement, et cctte fraude industrielle a elle-même donné naissance a la surfraudc chimiquc, qui produit du vin oü il n'y a p^s une goutte de raisin et que boivent, sans s'en doutcr mais'en s'intcxiquant,tou- tes les petitcs bourses. II est clair que ce vin-la, qu'on produit pour quolques centi mes rend impossible toutc concurrence du vin dont la production revient a huit francs. Dans la fraude industrielle. il y a a faire line distinction la fraude nuisiblc a la san té et la fraude non nuisible. A toutes dettx on doit interdire sévèrement la vent» sous le nom de vin ou tout autre nom dérivé, puis que cc n'est ni peu, ni prou du vin ou plutót la première doit étre absolument in- terdite, commc pöison, sous les peines les plus rigoureuses pour les auteurs de ces em- poisonnements oolkctifs parmi le peuple pauvrc et crédule. Quant aux vins mouillés ou suerés, la vontc en doit être interdite commc vins na turels, puisque cc sont des vins fabriqués, 1 et les propriétaires, petits ou grand?, de- 1 vraient coroniencer pa* donnor I'cxemple et i la-xloi a'cpplïfluev r.v-i:x touldj:jH»rd... puj.v V-. .Corfu-- oetie uempirauae. Pour assurer l'efiicacité de oes interdic tions ou réglemcntatioas, il y a des mesures économiqueB a pie ad re, no temmen t sur les droits des sucres, que je n'ai aucune compe tence pour déterminer, inais que je devme ou qüe ie sens, ct que les hommes compé tents indiqueront au gouvernement. Mal- heureusemont la fraude vinicole a pris une telle extension et elle englobe des intéréts si considerables et si puissants que je ne suis i pas sür que le gouvernement pourrait s'en dégager, mème s'il le voulait, ce dont jc ne 1 suis pas sür dwantage. Le première chose a faire par chaque vi- gnei'on est d'arracher une partic de scs vi gnes pour y substituer la culture fam>'.iale, de fagon a êtré toujóurs sür d'avoir du pain, des ponimes de terre, des legumes ct des fruits. On lc leur avait déja conseillé lors du phylloxéra, mais ils avaient toujours vécu dans la ricbossc ct ils croyaient que ce la reviendrait vit». Depuis 'qüarante ans et chaque année da- vantage, chaque propriétaire se fait dans ses terres un bout dc vigne, dont le vin n'est pas bon, maas est son vin et suffit a pcu prés a sa consoramation. La culture de la vigne s'ost beaucoup dévéloppée dans_ les autres pays et, par suite, lc niarché inté rieur et extérieur s'cst reiserré puur nos productcurs de vin. D'autre part, les Francais riches ou aisés ne boivent presque plus dc vin et mangent commc des moincs, nón par vertu mais par gastraJgie; et depuis la guerre de 1870, la bière nous ehvahit dV- plus en plus, commc bien d'autres choses étrangèrcs. D'oü dimi nution de la vent» des grands vins ct des pe tits vins. Le gouvernement ct la Chambre que les démonstrations du Midi inr-onnues jusqu'ici par leur unanimité et leur ordre, ont forces dc se mettrc a la besogne pour leur donncr satisfaction ou paraftrc la leur donner, se livrent en ce moment a des débats tres in téressants oü quelques unes de ces questions ct quelques autres sont étudiées. Mais ce qui cn ressort,c'est qu'il y a du vrai dans le pour ct dans le contre, ainsi Q«'fn- tro deux, qu'il est éxtrêmenient difficile, après avoir laissé le mal aller si loin d'y porter remèdo ct aussi vit» que le vou- draient nos vignerons dc sorte qu'il est a prévoir que 1'agitation ne s'arrêtera pas la, ei Ie gouvernemehl préoccupé. est Louis TESTE. extrêraem'-n- ceux qui s'éloignèrent pour des motifs •d'un ordre moins élevé. Qnoi qu'il en soit, la vie de l'abbé Daens, de 1894 jusqu'A 1907, a été agitce de toutc sorte de mouvement», traversée d'angoisscs de toute sort». II donna parfois dans de yrr.sBcs erreurs. Pour établir les respon- tabilités, il faudrait mettre en cause des vi- Des Jonrnaux, dont quelques-uns ne ei- vants k cóté du mort. Paix a tous tent le Patriote que pour l'insulter. le Dieu a ménagé A M. Daens une fin tran c dépouillent quotidicnnc-uicnt, a coups quillcentièrement réconcilié avec toutes de ciseaux. Qu'ils prennent le bien d'su-'ws obligations, il a donné l'exemple. Que trui, passe encore, mais pourquoi le z dé tous les catholiques s'cfforcent de fermer marquer au point qu'on le leur attribu» les plaics 1 comme bien propre, ce qui est encore j T cas ce xuutin? Bans le notanat. Le 4 Moniteur Les libéraux aux pieds des s<k.u Le Journal de Charleroi écrit dmardi prochain publiera les nominations de trois notaires aux places laissées vacan- "s par MM. Hancke, VeTgote et Lote. Lc successeur de feu M. van der Stegen de Tutte ne sera désigné qu'ultérieurement. II résultc de renseignemente «lonné» par moqvbrfd présents et ceci sous réserves C, v difications possibles quo it Gosseiies ltelli c0ugrès internalional de la bonehcrie. est conclue; a Marehiennes aussi, a C!v - r.;UQi k Hambourg (auquel asswtait M sera conclue; a Rausart aiwsi; a »f Rainaut, vice-président do l'associatiun dos «Sf°mr. a5 S3mv Men^>st0fajt- k »'l>uehers beiges) s'eat rangé aux prop-.si- loroi nou plus, m a Gouy-lea-Piéton;' u Co.w tions des délégués beiges et allemands, que celles rien n'est decide; h Fleurus L alliu-ic jvoici s'imposo l'opinion anticléricale y est lavera lo jj 8>est prononc^ en faVeur d'un oon- ble, maïs les partis no sont pas cncoio enu- tró|(J gt:néial de la viande dans tous les pays. officieUoment en pourparlers; a Mout- 'u -co mesure étaut uniquement priso dans Marchienne, alliance; a Bouffioulx et a in- ,i-infc^rgfc Jq consommateur, lm frais en scrout méon aussi. supportés par les pouvoirs publics; 'j 'Jo li est recominandé aux federations de Si ces provisions se yeriiiaxcnt, dit ii ombattro énergiquement- los épidemies du bó- Rappel il serait vrai de dire que les n J ^3ii> afin do favoriser l'échango international béraux ont descendu les derniers degres o-, j bêtes. Lo u.s échéant, elles 6erout dédoiu- l'avilis&ument, pour sc metire aux piods d^- i ,-r.agées de leurs dépenses. L'impdrt-ation du bé- socialistes. iiaii ne sera interdite que lorsquo les prescrip- Les gens senses comprendraient difficii- i fiona des vétérinaires I exigeront a tout prix; ment qu'un parti qui sc rcsi>ecte soit capr. 3° 11 est nécessaire d'obtouir une réglemen- ble dc renicr tous ses principes et dc so fa tation internationale du certificat d aicto-bou- re le complice des enuemis déclarés de t'oi dre et do Ia paix sociale. Un pareil cartel, e-n cas de succès, jettc rait nos communes industrielles, ai av i-' de liberté et de tranquillité, dans lo plu detestable et le phis ruineux gacbis; <o'es - - 7- pourquoi, nous doutons fort qu'il puit., i local ont resolu de donner 1 occasion aux sourire a ia majorité des élccteurs. congressistes d étudier les nombrcuscs ins- Oeux-ci, heureusement, djronfc !o dcmi< v- tallations hygiemques de Berlin et dc ses mot et, cn hommes libres, ils ne votefout environs. - L'cxpoeition projetee k 1 occasion du Congres permet d'être des plus intéres- sante. Elle présentera un tableau complet <!o l'ctat présent de l'hygicnc dans la 1 science et dans la pratique. ▼res et reotèrent bord. Lo navire put ce- pendant quitter lo quai arec son équipage complot, colui du Kroonland 1 conduit n Suutharapton avant pu revenir a temps ici pour prendre place a bord du Samlaud Di- rera incidents se sont produits. Deur matelots qui Touloicnt s'engagor ont été bourrés do ooups par leurs camaradea. La police a 011 vort une enquête 6Ur atteinte a la liberté du tra vail. Si la grave continue, la compagnie n'oc- cupera plus quo de® snjeta anglais et n'enga- gera pins do Beiges. Lo mouvemont est meae par lee söcialistee. II y a cent septante grévistee. Nouveaux detaiLs La grove semble s'éton- dre un pen. Aujourd'hui, on effot, personue ne s'est enróló au ateamer beige Brabant de la compagnie ni parmi lea matelots ni parmi lea chauffeurs. Ceux-ci demandent une augmentation de sal&irea. Lo Brabant do- vait partir cetto nuit. La situation est la même au bateau-citerne «Dagbcstan», do la Ameri can Petroleum Company. CVlui-ci partira pro- bablemont pour Fleningne sou« la conduite de res sou b officiers et engagorait la nn équipe go hoi land ais. Beancoup do matelots n'osont s'ongagor de peur d'etre rosses par lours c-amarados grévis tienncnt devaut le oommissariat béte». On ne gai anlil pas les dates d'inset lion. Dcpuls 1699. trente-trois convcnticnA d'arbitragc ont été conclues. Quatre caused graves, susoeptibles de cxóer u:io irritation entr.^ puiaauocs, s>ont soumisce la Ooui dfi La Hay»-. Un cas infinimcnt sérieux a été traité. M Oarnegie a donné une fortune pour lc palais de la paix. Ce que nous pourrona fairc pour 4cs iudi- yidus, en allég»>«nt les chaaoes do la guerre ct en évitant les conflits, oeronfe sutar.t do titres acquis pour no3 gouvernemcntB a la reooDnaissance de l'hwnianité. La. conference a nomaué acvrétaiicf Pour la Bolgique !o oomte do Li«jhter- v«Sde et lo baron Guillstunc; pour 'a Fran ca MM. -Delvinoourt, JarotEW-Deuillac ct le baron Clauzel AUTOUR DE LA CONFERENCE. La reine est partic a 2 fi. 1/2. Ed!o panafti a'intéreeaer beaiiooup aux traraux de lit oua- férenoc. Hier méme olio a fait appeler te mi nistro des affaires ét rangé re» pendant lai séanoo préparatoire, ce qui a dbLigé te ini- min Lstrc a abandon nor nrymentanément s.-a cher. Le XIYe Congres Internalional d'lly- gièuc ct de Dcatographie se tiendra a Ber uo le 23-29 8eptcmbre 1907. A VERVIERS. N'occs d'or. Dc notr© oorrcspondant, 15: Samedi ont été célébréea los noces d'or des ópoux Heurion-Sail, igéa d« 75 et 73 ans, ma- riés a Ycr\iers en ami 1857. LES TENDANCES DU PAN1SLAMISME Le mouvement pauitlamique, s'il faut en croir»; les declarations que vient dc fairc le cheik Mouchir Uusc-in Kidvai. secretaire do ne Panislamique, ne dis.-imule aucu- bition politique il vise au rclève men t dos populations musaluian-.s par lo progrès éconornique, industriel et commer cial. Ces paroles rassurantes pour lt-s Etata Aujoiud'hui, samedi, le temps est plu- vieux ct. orageux. Laséance d'ouverture de la conféronco qui avait étó fixéc a 2 heurcs, a été reterdée d'une hcure. On dit que c'est eturopcns qui ont des colonies ou donnm- lo pare» quo la Rcine voulait êtro en mcsurc mahometanisme, ont etc prononceer a lx-n dc recevoir et répondre sans retard au tc légrammc que la conférence lui adressera Le comité d'organisation ct le Comité j pendant la séance a Loo. point pour des esclaves. M. Fahbc Adolphe Baens, né a A lost i 18 déceinbre 1839, y est décédé hier L 5 du soir, après dc longucs souffrances <iu .1 a supportécs en chrótien. Ses derniè: c i ic Zee-Brugge. -.-rc |,plirP- ont. ét/- ealrnes 11 a obtcnu lc ré. 'i E<mr do la Flandro ooxudeutale. est nommc pro- nuit sunrême nour mourir tranauillc Qnelau' aiden- do la commission sanitaire des porto do L'empres3Cment dos Puissances 4 repon- 1^1 mnrt ,v Zo.-iiruggo, en rcmplacoment de M. le baron drc a lteppel qui leur avait etc adressc.jus- des siens nous ditII est)mort pauv. décód6l tifie i>«,poir que la 2e conférence marque- sans un sou pour couvnr les frai., d u. 3 decoration c'viquc. La oroix civique de 1^ ra une étapo sur la route qui doit conduire maladxc tres prolongee. En 1 eglisc piut«- ebt accordéè a Mrao Scheftermeyor, ins- au ^ut qU'ü g'agit d'attcindrc. MLnirico nri'véa subsidico a Anvorsa M. Do nom|jre des Etats representés est prcs- dres au cours d'un banquet effect au ch<-ik Kidwai, et en preset - dc ivpré cntant? do toutes los communautés musulmanes In- Un seul délégué manque sur la list» offi- des, TurquiePer-*, Egypte, Afriquc et ciclle actuellement, c'est celui du Hondu-t-hmo. Lord Cromer. 1 ex-«g»nt gom-ral dc ras, dont lc nom a été laissé en blanc. i 1 Angi<-tcrre en Egypte s etait fait cxcu^t IjPs dclégués se sont réunis a 3 h. dc l'a- pour cause de sant uiais apres les luttcs près-midi, dans la grande salie des oheva- qu'il a eues a sontenir, pem.ant son scj- .r [jerB au Cairo, contre les menécs du lanislamis Qiiarante-scpt Etats sont representés. imc.il n'a pu s'cmpè lier de faire remavou-r, Lc ministre des affaires étrangèrcs des dans la lefctre envoyec par a a feinrm :.u\ nr- Pays-Bas. M. Yantete van Goudriaan sou-1 ganisatcurs du banquet, que 1«> nnnir. ar haite la bienvenue aux congressistes au mismc hindou a rocours a.des prucodes u-ut nom de la Reine. II rend hommage au Tsar, autres quo coux employés par lc pan, a- initiateur de la conférence et au president,misme gyp tien Roosevelt qui a puissamment contribué al L»ï cheik Kidway avoue u a;!!curs In: rne- - - TT me que tous les rrmi-'amistes n'ont pas lea intentions aussi pacifiqnes quo lui. Journal oXIiciel (15 juin.) - *7 iTr Commission sanitaire des ports de Brupes et faun, lever lagramc semfc par Was II me q„. - t lo baron P.uzette, gouvor- U constate les progrès dc 1 ceuvrc depuis intentie oil en 1809, les délé- Lr- de M.'Dn ns fante; s« M Uv:>(:;, :r une fautaisie, a coup si Martin, a Alost, scront célébrees a 9 tjf-3' tituLrice privé» subsidico a Anvors res, les funérailles do l'ancicn e'ep- 1('.nj[uwet inetitutour privé subsidié a Anversa doublé d'Alost et de Bruxelles. Jc 1 f." cf -• »dam, anoioumo institutrico communale a u Chri.tcn.. Volk-,.art, ,r ill. Rcmmiit. »m.,« Ar.cn, fc™ m-MKW lu'iiuaur. tiplieEt ic. n'était pas assez vaste pour accuoilliv une. !lS' 1 l!' r JB r'Aff j conférence ei mondiale et partant- i n„m- ta. i- S»- vJ4- V B A V.'ETTER EN. Ou nous écrit-. vous ,.'r 5té constr t\'on nci-récr* Irléfjf it pi. c'q :tfi et trfepfttHiiyiica. FRANCE LES SEOTAIRES A L'CF.UVltE CONTRB UNE ECOLE LIBRE A Saint,-Rcmy, les agents du Bloc régnant ont envahi, par ordre supérieur, Pécoi»' li bre dc la commune. Des filiates, mc« - U* Univ. qu'a la fin M. Daens s'est c&nfet: La commuuo do We'.Leren procédcra din:an- X IHe siècle par Guillaume II, -j - - ij.i coiumuuo u. 1 abbe Daens, meine après sa suspens, jd rinaugoration. solouuello do la nouvelle Hollande, roi des Rromaina. a divinis même après l'interdictio»,ouiusjuo i gax, crééo par l'admiuistration conimu- acqwn ra un nouvraAi titrc k la célé-1 Lc? .Iaiia r.,ii frlr 11 f-omte dc'pour découvrir s: •«rvindantv k et fqm» lëi de guerrover Feuilleton du Patriote du iGjuin TAR Frederic MAUZENS Maintcnant que je me voyais sauvé, la xéaction se faisait, et tout me parut sou- dain s'envelopper d'un brouillard jaunc. Jc me laissai aller et fcrmai les yeux... Èh bi»u?... eh bien?... s'écria Plai- aauce. Et il mc fraplnla figure a grands coups de inouchoir. Peu 4 peu je revins k moi. La voiture B'arróta devant un veritable palais. Nous étions 4 la garo. Une fois dans 1'immense- ball bourdon- nant d'cmployés ot de voyagKirs affairés, mun cousin bésita^ O'est que je ne sais même pas Hm font les trains 1 fit-il. Qu'import»! Qu'unportc? Mais il faut bien quo ie demande mes billots pour quelque parR Puis, si le train pour l'endroit que j'aurais choisi nc parte it que ce soir, nous risque ri'jus fort d'êtro pris! Un monsieur passa pi-ès do nous, surveil lant sa malle que voulait un employé. II était vêtu comme. quclqu'un qui va fair lui fut faite de porter la soutane, ne cetsa uait, catholique a la grande satisfaction de tous brité historiqu» qui VVMn». d'e se confeBser et dc communier. los habitants. A cotto occasion un pand ftoUvul Hmites d© l'histoiro nationale, main*»- contre quelques insti tutrices et der. Le 3 février dernier, il adressa au «ra-; aura liou, avec^asce-nfiion do ballon. M.M. l»-s n'aTl^. 6 dans son enceinte aura délibéré 1 Ils lanccnt Dravemcnt le? rhevaox l aeeeroblw plus complètemont roppéseo-1 jtrna nlr I» triote une note que, par un billet écfil roproBontants Do Bruyn de Ba main, il nous priait d'insércr. Ybici ront a la fêto. cette note Prêtre oatholique, voulatiL ofcéi quo, qui est en communaulé de vuea Souvorain Pontife, je prio 1'assemble© générale du parti démocrate-chrétieu de no pas mo r<é- liro comtne président «l'honneur du parti. On essava de présenter cette declaration ^'0l1 comme un acte sans portée ;1' auteur, diaa t- on, n'a plus sa liberté d'esprit et les iii- vres catholiques s'ouvre lo dimaoicïio 23 juin, au i' - 1 J- - 1 -\-iri Vlnv Walmmnn dépaasera déeormais fiers-iï-bras. qur.nd ij r'.igit nationale, mainibo- contre qnelques institutrices Tibbaut ass'bto- «ant que dans son enceinte aura délibéré lis lanccnt bray.mcnt te? chcvaux de? g.;n- libbaut asb.bt rafiaeirablée plus comnlètemont repré.*®-1 darmes eontre la prooo?^ tafcrve dee Etats du diotito qui so eoit réunic Mais te nom acul d'; Y arcelin Al x j vocation des manifestations du Midi jet- la conférence d'a-tent le trouble dans leurs entrailk- 29 courant. 1 dresser a l'emperei L'inaugnration de l'oxposition sera fait» olfi- respectAioux nommages et tl© rui cxprinior ielleni&nt par lc ministro de l'indnstrie et du sa nrofOIÏdfc« reoontaöaBacfle d'avoir prjs|xJNE REFORME D.kNS LE ravail. L» Roi visrtera offkioilement 1 expo6i- ]'in;tiatïve do oontinuer l'oeuvro comnrcncée REÖRL'TEMENT DE Jen 1899. A SAINT-TR0ND. L'ouverture officiollo jueou'4 nof, joura. mon évê- do l'oxposition du Limbourg eet fixéo au samodi M. Yantets propos» -ia do toutes toe Rnssies ses REORUTEMBNT DE LA MARINE Les cadres de la marine allemande man* a sniGNIES La tooarès réaional des au-' ,Je DO d?ut^ P6*, "P* nxa aocondo proposi- ucnt d'hommes avant unc longue expcri. n- m H;.no.rw.^L oa inin. au tloa rénm96e tous vos su.fra- c0 ju ^rvicc; l'amirauté a done d»teid» d« fluences ecclésiastiques ont abusé de s »n cerclo Léon NIH, a Soigniea. Mgr Y'alravonB, ges- u'n,r état de faiblessc. Quelques jours plus tard, évêque de Touruai, ainsi quo M. lo député Ma-, U ex-prime rn:uate to vceu de J,1 le «Cln-istene Volksparty» démentait ces ijl- bille prendront la parole a la aéance inauguralo.Ia pre^tenc» dc ta oomcron^ a - -pWlbsiouudD, yui «c,- sinuations, en aduptant l'ordre du joiir L'après-midi les eongresrastefl ontendront MM.deur du tear,Lxc. M. -d© Neiiuoirmor cc que les rengagés sont aux arme- - do Kuivunt Levi®, membre do la Chambre dc-s RepreBou-iM. dte Nrfidofif. prend place au fauteuil.. ;J—1 O'est i, l'occasion du 10e anaiv.rsairv Je prendre des mesures uouvcllos pour fonuee a bord de ses cuirassés un corps dc marins profcssionncte, qui seront aux ar méés de taatset Dolcourfc-Httillot, iuduetricl a Valen-préeidentieL n.- I.. /In luniii abnh meiTiIfiTl Consider ant que la lettre d© retractation «■»- oiennospour la séance du lurnli aont inscrits:; jj rerncrr-'o rte Phonnen? qu'on lui fait en royée par l'abbé Daens a rassenibiéo générido MM. Schollaert, préaidont An la füiamhro dea - du 1'. D. C. était signée par lui et que l'adqó- Représeutantas, Tibbaut, r» so ©n éteit écrit» de sa wain. cniyse president des syndicate gantens, ot lo,cöaférêirc©riI"denfaTrfe"M. Yantets d'ac- lo son entréc au ministère d«^ la marine quo h .ehoUiesMit comme prwiaent en sa qu^Tirpite a leeeé le <©errt i" t, representant, vanacr de 1 ïmtiateur dc la - - - president des ot lo|coQfére(iro(,. Q Rentende 4 M. Vantel Estimant quo ces acte© tont supposor une si baron du Sart, gouverneur du Hainaut. wi»'rk "nntedërv- d'hnnneur II tl are - Les organisateurs flu Congres ont réparii lea auure reorganise le rccrutement des officiers ct 6oldats do la flottc. Rj Lcb aspirants pomront desomiais Ctre ad- mis entre 14 ans et 1/2 ct 16 ans; la rentree, auparavant fixée au priaéemps, est re -- té»* if l'automne. L'instruction Fi._ m,,\u a bord dom du tuation d'esprit suftiaaiument nette p-our que bes organisateurs au congres om, n-pam -"J---;-* Dour d i irrr! colui qui les pose uoive ussumer 1 entiero res- travaux eu sept sections: sections quvneres, do qu ll caupeo»»ra tout SO« et.oite p u o -5 ponsabilité dc ses écrits. la petite bourgeoisib, ecu vres religiouses et do t&s tira.va,ux de maniere a tes renare mi. Declare u© pas accepter la démission do bicufaisance, oeuvrea do jeuncsao, ecu vree d on- fnicuuciix que po^GleKC ct l'abbé DA ens et decide do le ray or purcmentct seignement, ojuvrea pour fommes et oeuvrea concordc. j nênJlint tea six premiers mui- simplouieut de la list© des membres <:u group© agricoles. Trorte-neuf rapporto aont annoncesM. de Nclidoff pTOpOöe enTOite d «mvoycr, t ,;rass(; König Wilhelm ou rade dc Mür- do Druxelles du parti dómocrate-chrétien, doft sur eet ensemble de questions: ils ont pour au-<au nom do la ounferenoe, a la re:no des Pays- u. Êten«l>nrg- tes six ni"i? s»ui- ii était président. 'tour les prindpaux hommes doetiywi dont Bas> au nom dos JBBpréscn tante des quaran- V i,ront oonsacrés a ui. --roisière h Vè- M. Daens fut done radié dc la listc des 8em«Tt de Soignioa^nstituUons de niévovanco i uSwnm? H^m un"i iilfi trang.-r, ct après un servic: dc deux ans, membres du parti qu'il avart fondé, dont il 'u de preservation sociale. 1 ks F"? *'™nt ,ncorp^ j était lc porto-drapeau, que plus que per- P°.ur nmre!..t? Après un nouveau term- d© qua- 'sonne il avait soutenu, défendu, représenté A ANVERS. La grèvo des ch&uheurs. mem» tempa quo hommage de .cur ïxjpec tr<> ans |]s pr,urr0nt dov©mr gmde a ion- - - - - 1 is. •- r, v<i/>-n u*ni un long voyage. Plaisance, cn quelques pas aussi rapides que le lui permettait sa corpulence, rejoi- gnit les deux hommes, puis revint a moi. J'ai vu cc qu'il y a sur la malle, dit-il elle va a Sidney, Ce nc doit pas être la portc 4 cóté, et ie nc pense pas que ce monsieur vienne plusieurs heures a 1'avance pour prendre son train. Et il alla demander au guichct deux bil lets pour Sidney. Yingt minutes après, nous étions instal- lés en face l'un de l'autrc dan6 un compar timent qui nous emportait a travers la cam pagne australicnne. Plaisance regardait Melbourne se fondrc a l'horizon. Quand la ville cut disparu, il reporta ses yeux sur moi, poussa un profond soupir de soulagc- ment, et dit: Enfin seuls I XV ENFIN SEULS Je revivals mentalement les der nicies mi nutes de notre fuite. Mes. yeux fixaient, sans voir, le paysage mouvant oü pas sa it d instant Sn instant l'ombre rapidc d'un poteau télégraphique. Soudaio une impression de froid me con- fcraerta le cceur. L'exclamation de Plaisance, enfin souls'. me reven ai t a l'esprit, et ces deux mots, auxquels je n'avais pas d'abord fait attention, me suggéraient maintcnant unc idéé affieusé. et dirigé. II le fut paree que prêtre catho- Incidents. Do notro c-orreepondant, 15: j tucux devouemaot. lique, voulant obéir a son évêque, qui est La grèvo dra chauffeurs 4 la R»d Star La tache de la conference consist© d une en communauté de vues avec le Souvcr&in Lino continue. Ce midi, a 1 b«re% le tranaat-1 part a recbercher les moycns dc régler dit ion de contractor des engagement* d un© durce supérieure a tr»iis ans. L Etat [>*- a charge reus tes frais rénultaut dc Pontife - Fïwüï nrkS scs" anciens'parti''l"» .Si'iUn*. de ritte Uttne detait emit famiabie""les" diflémüb qui poarront'surg'r^^'rt^Tiabiflcinênt de'scu fat sans de no pas le reel,re président d'hon- '*«7 "°lr« ™re»ison doentre ka EUts et prevemr los ruptures et Lur. La radiation demandér.nt"°3 d'autro.part. la guerro désaveuelle fut done un acte do mala- dresse en même temps qu'un acte d'ingrati tude, car Bi un groupe était sans titrc, quoi qu'il advint, pour excommunicr l'abbé c'était le e cChristene Volksparty pour lequel il a tout sacrifié. Ou n'a pas rayé au moment du ftyant éoiaté, a en' adoucir les charges, tant Peut-ctre mon cousin ne m'avait-il en- trainc au bout du monde que pour me tner lui-même... Puis mon cceur sc contractu plus fort en core, en même temps qu'une bouffée de chaleur mc montait au visage. La facilité du crime m'apparaissait. Unc pousséc au bord d'un precipice ou quelques gouttes de poieon clans mon verre, et le parent a heritage trépassaib. Mon visage dutValtérer, mais je ne hrpn- chai point, cependant qu'il se faisait cn moi comme un écrottlément. Craignant de tra- hir inon emotion par quelque mouvement, jc tendais tous mes muscles pour ni'immo- bilispr, et- jc continuais 4 regardor dehors, si fixement qu'a la fin il me sembla que notre wagon était arrêté et que c'était la campagne qui courait avec fracas... Enfin jc risquai un coiip d'oeil oblique vers Plaisance. Le gros Médocain, ses pau- pières closes, les mains croisées sur le ventre, s'était assoupi. Jc l'examiuai alqrs a loisir. J'cssayai dc déchiffrer ces traits un pcu empatés par la graisse. Tout 4 ooup. commc j'étais plongé dans ma contemplation, les yeux fermés s'ouvri- rent. Je métais trompé. Plaisance ne dor- mait pas. Ma figure devait être 4 cc mo ment bien expressive, car la surprise sc peignit sur la sienne. Puis, au bout de quelques secondes, il eut un bref fronce- menb cte soureils, ct s'assonibrit, l'oir préoccupé. Nou» étions un de ces moments oü l'on se compre^d sans parler. Je seutis que f;"'» 1 pour les combattants que pour ceux pou- b „t lea Mtelota en h.ent ^ant i,iiTectgmmZ atte;nts. M. de Nelidoff fait «nsuitc la comparai- shollings, les trim. autanlAucun membre do l'xnoien equipago SJïïlï j d^biW etjuèé» de trimmers,6 huillours et 16 mntelots.Deux char- paix, qui s occupent egaleincnt des petits pentiers obtinront uno augmentation de 7 li-1 differcnds. Plaisance avait deviné mes soupfons. Je restai pétrifié. Allons déjeunerfit le vieux gar con en sc levant. Jc mc levai aussi. Un employé était assis 4 un bout du wa gon. Plaisance alla 4 lui et, sans petdre dc temps a feuilleter sou manuel do conversa tion. montra sa bouche en claquant des 4choires. Lunch fit l eniploye. Yes répliqüa Plaisance. Et l'on nous conduisit au dining-car. Qu'est-ec que tu veux manger? deman da mon cousin. Jamais encore il nc s'était préoccupé dc mes goüts pour Ia composition d'un menu. Cela... commeufai-je. Ma bouche. était sèche commc du bois. Je dus y faire venir, avec effort, un peu de salivc pour achevcr ma phraso. Cela m'est égal. Ft boire? Je fis signc que peu m'iniportait. Du champagne, hein? pour fêter notre escapade 1 Plaisance s'était deride et sc frottait les mains. II voulait évideniment dissiper mos I soupcons. Le plus prudent était de lui laisser croire 'qu'il réussissait. J'ébauchai, en consé- Iquoncc, un sourire, qui dut d'ailleurs êt-r<- fort laid. J Plaisance pnt la carte. Un cargon sc te- nait dehout di vant notre petite table. Dc tous ces mets, dit le Médocain. ANGLETERRE LA IÏEFORME DE LA CHAMBRE DE!» LORDS. Lonclres, Xö. On a dépoi» bior sut I. I rcau do la Chambro des Communes 1© to:.i' ne connais que celui dc plum pudding t. II regarda les tables votsincs oü déjeu- naient des voyageurs. Voici des cótelettes qui ont bonne mine... ct du poulct en mayonnaise... Gar-» 5°n Le garfon, voyant qu on s adressait 4f lui. prit un air attentif. Bécbéecria plaintivcmcnt Plai 1 sancc. i Le garfon s'inclina. II avait compris. Cot! cot! cot! reprit mon cousin. i Le gareon s'inelin» de nouveau, puis montra les verres. Plaisance, d'un© claque, sur ses lèvres entr'ouveTtes, imita le breit' de la bouteille de champagne qu'on dé bouchc. -< All right Lc déjeuner était command»'-. Rien de péniblc et lourd commc la gaieté forcéc. L'homme lc plus délieatement f pi rituel de vient vulgaire si. étant sombre, il joue la joyeus» humeur. Jamais je n'avais, vu 4 Plaisance cee allures dc farceur. Dc mon róté, jo riais, d'un rirc faiblc et faux. C'était simstre. Cette fatigant» comédic prit fin avec te d jeuner. Nous regagnimea notre watron ©l, fimes semblant de nous endornur. D- i :».j - cn temps, j'entr'onvraia le- y- et. unc fois. jo vis ceux de Plaisar- e égalcinrutl entr'ouverte et, fixés sur n"'>i. Vers cinq "fie-tres dn s-cr. emutc fl etrc assis-ie pvofitai d un arrftt du train. T.a plu nart des voyageurs teient d. sceqdvsl' sc 'aégcurdir les jambes. Je manifcstai lc désir d'en fairc autant. Oui, c'est cela. marchons un peu, re- pondit mon cousin. II sortit le premier et m'aida. 4 mettr» picd 4 terre. Jc te trouve pêle, s ïoqméta-t-il. Vcux^ tu prendre quelque chose? Non, merci, jc n'ai besom de nen. Nous dïnerons au champagne.- II faut nous Boutenir, sacrcblcu Quand nous remontames dans lo train, il mc poussa doucement, mc hissant avec le^- précautions dont uu valet do chambre er»- toure un podagrc millionnaire, Cetto sollieitude mc faisait le^préuio-rffet» quo sa jovialité. Enfin l'heurc dc se eoutn.cr d> vra. Pendant qnekines henres, ie ne serais plu» obligó dc feindre. Nos deux couchettes etaicnt superposce*. Jc m'étendis «t> «elle de. dessous. M lo sommeil nc riot pas. Tr^is ou quatre f-is, engourdi per le grondement dc? roucs. jo tombai dans unc sorte de somnolence, mais presque aussitót une sccoubs© du wagon ur'cn tirait. Je pris ma moritrc et iw i-;n- chai hors dc la couchette pour voir 1 hen ra. 11 était minuit et quart. Un bruit au;dcs?ua do moi me fit relevcr la tct ct jc v-« lo dc Plaisance. Lo vieux garen m «va:t ©n- tendu rcmucr ct rcgardait. Lc matin, a sept heurcs, tout Ie monae était levé. 0., rouïait lw couverture» do voyiiue et lmnek.it lo values ..Sidney n- •lovail p# «I* loin., Je ««wtt -n" ti„a tie la grande c:te.

Digitaal krantenarchief - Stadsarchief Aalst

Le Patriote | 1907 | | pagina 1