Dt/ MAT/M
I
LA VILLE
i
LE RÉSLLTAT Dll liALLOTTAGE
QRDRE ET_PROPRETË
SS^p^insuneva,eur'
'ROPOS iBlNTAlSISTES
W* 1" AlfNll N° 224
LÜNDI 10 DÉCEMBRB 1894
RÉD ACTION
ET ADMINISTRATION
Rue dcs Sables, 17
BRUXELLES
5 CENTS
V40 centimet A V
RÉDAOTION
IT ADMINISTRATION
Rue des Sables, 17
BRUXELLES
ABOMEIERTl
1ELGIQUE Trois moijSI r.
Six mois 6 fr.
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On I'abonne dans Ions les bur. de post*
ANHVOWCE»
BRUXELLES, 4 l'Office central,
65, rue de l'Écuyer, cl 1'Agf.nce
Hay as, rue dc la Madeleine, 32.
PARIS. MM. John F. Jones et C8,
3Ih'*, Faubourg Montmartre.
LONDRES, MM. John F. Jones et C8,
166, Fleet street.
ABONNEMENT
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On s'abonne dans lotts lesbur. deposle
AiraroivcES s
BRUXELLES. a l'Office central,
63, rue de l'Ecu vcr, et a 1'Age.nce
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PARIS MM. John F Jones et C8,
31^. Faubourg Montmartre.
LONDRES. MM John F. Jones ctC8,
166, Fleet street.
LOJSTDRES
Un complot anarchiste
II paraïtrait que le projet, vrai ou faux, im
pute naguère aux anarchistes franqais, d'en-
lever M"18 Carnot ot de la garder comme
otage, aurait inspiró l'idée d'une tentative du
même genre aux anarchistes établis a Londrcs.
Us auraient concu le projet d'enlever le petit
prince Edouard, fils du due d'York et par consé
quent petit-fils de la reine Victoria. Une lettre
révélant l'existence de ce complot serait tombée
aux mains des autorités, et une enquête serait
ouverte paria süreté.qui aurait commisunde
se8 agents a la surveillance spéciale de la rér
donee du due d'York (York House).
Est-ce enfin Jack l'Eventreur?
On a découvert avec quelque étonnement que
la lettre d'aveu écrite par l'assassin du grand
monde Reginald Saundcrson, est signée Jack
l'Eventreur
Do ce fait, on peut inférer avee assurance deux
choses
Ou bien Reginald Saunderson estlemystérieux
personnage qui a assassiné, il y a quclques
années, tant de femmes de mauvaise vie, dans
le quartier de Whitechapel, ce qui est peu pro
bable, étant donné son age;
Ou bien c'est le récit de ces crimes, et la lé
gende répandue autour de Jack the Ripper, qui
lui a tourné la tète et suggéró l'imitation des
crimes do Whitechapel, et l'on se trouve dés
lors devant un cas pathologique extrêmement
curieux et qui excitera l'intérét de l'Europe sa-
vante tout entière.
C'est vers la seconde hypothèse que pencne
actuelleraent l'opinion.
MADRID
La démission de M. Guillon
On sait que le gouvernement avait rclusé la
démission do M. Guillon, gouverneur de la
Banque d'Espagne. Celui-ci a flnalement consonti
a raster a son posto, paree qu'il espera arriver
a décider le eonseil, clans sa prochaine réunion,
4 modifier sa décision au su.iet du renouvelle-
ment des obligations duTrcsor.
PARIS
Une gjrève en Champagne.
Les ouvriers tisseurs de l'usine Moiret Janson,
ft Reims. DO «m» mia on otóos A la anita d'linft
diminution de salaire.
LES COURSES DAU J OU RD'H UI
COURSES A ENGH1EN.
Pronostics
PB„ „e «tost - Q»ani Mème, Le Scor-
V1°ZiBe,en.
eloctoraux du parti Woeste. Cos agents con-
duisent leurs hommes jusqu'aux isoloirs.
LE TEMPS QU'IL FAIT
Les iufirmes des hospices conduits au strulin
Oncommenteavcc vivacité l'attituded'un pré
sident dc bureau -qui interdit 4 un flls d'infirme
d accompagner son pöre et fait accompagner ce
lui-ci par un agent électoral.
Néanmoins, les chances semblent trés favora
bles 4 M. Daens.
On parlc de 5,000 voix de majorïté.
>arce que Calino est souvent un grand phi-
osophe, quand il rappelle l'óvidence 4 ceux
qui l'oublient. Pas de tendance plus funeste
que celle qui porte 4 oublier l'évidence, et
rien de plus salutaire que de rappeler aux
femmes que l'on peut, dans bien des cas,
conserver le bonheur familial avec la brosse
et le savon, paree que c'est la propreté qui
donne au ménage eet aspect engageant et
joyeux qu'il doit avoir.
I listoriquement, il ne serait pas difficile
non plus d'établir que la propreté constitue
un progrès, si quelque contradicteur para
doxal s'avisait de soutenir lc contraire. Elle
est d'invention récente si les Grecs et les
Romains la connurent, les mceurs du moyen
age la proscrivirent généralement, et la
Renaissance ne la ramena pas en Europe.
Rappelons entre autres détails oubliés, que
les grandes dames des derniers siècles fai-
saient laver leur linge de corps au sa/ran,
paree que le safran passait pour préserver
de toute souillurc, ce qui en réalité s'ex-
plique d'une fa^on toute logique sur laquelle
il serait malséant d'insister.
Les règlements d'ordre intérieur des cou-
vents actuels portent encore bien des traces
de ces mceurs plus simples que pures, dans
le sens hygiénique du mot. Nos pères, eux-
mêmes, n'usaient pas tant de savon que
nous; et dans bien des coins de province, le
bain, le simple bain, ou le tub élémen
taire qui rétablit les fonctions excrétrices de la
peau au plus grand bénéfice de la santé, est
encore considéré comme une chose excep-
tionnelle, presque un remède, presque un
luxe. C'était le bon vieux temps comme
le prouve la statistique qui nous apprend
que la fabrication et la consommation du sa
von ont quasi quadruplé depuis vingt ans.
Fortune pour quelques grands industriels,
mais fortune acqüise au profit du bien-être
de tous, grace souvent a cette publicité des
journaux dont tant de gens médisent et 4
laquelle on devrait tresser des couronnes, ne
fut-ce que pour avoir vulgarisé ce moyen de
régénération le savon.
Aujourd'hui, la propreté tend heureuse-
ment 4 se généraliser, même parmi les plus
pauvres; les villes s'assainissent, aussi les
cpidémiesdiminuent-elles de nombre etd'in-
tensité. L'hygièneuniverselle ne peut se réa-
liser efficacement que par l'effort individuel,
et, puisque les villes les plus oropres sontles
plus prospères, les peuples lés plus propree
les plus heureux ce qui est scientifique-
3ons cêïïx'dontlcij
dans les masses lc désir et le besom de la
TtrnTAroté et de l'ordre, et en premier iteu mcwuubW,
rpnv nui oreanisent des concours tel que I g^jtion de la conscience publique contre la cam-
ceux qui organises d'arbitraire et de calommes menée par le
leirSé "anarcMe dont lc principe Wocate, qui dispose do llfttd Je Tillc.
favorise la libre propagation des insectes, - -
est dans une grande mesure synonyme de
malpropreté, et l'épanouissement pacihque
des sociétés est si étroitement lié 4 hygiene
que tout naturellement on accole les^ mots
a ordre et propreté
Denare. La localité, d'ailleurs, est trés favorable
4 l'abbé Daens, comme tous los villages.
Les mesures d'ordre se sont bornéea 4 la réqui-
sitioa de vingt gendarmes supplémentaires. On
dit toutefois que la garnison de Termonde est
oonsignée.
5 heures.
Le vote s'est terrainé sans incidents.
lie dépouillemont a commencé a 4 hou res. Le.
résultatest attendu pour 9 ou 10 heures. II règne
une tranquilhté parfaite.
J'ai eu une courte entrevue avec l'abbé Daens.
Celui-ci a afflrmé qu'il avait bon espoir. II a dé-
claré que s'il eüt té a la Chambre ces jours der-
nie;s, il eüt voté ontre la dotation du comte de
Fia-.dre.
IJ'se plaint de la pression énorme exercée par
ses adveraaires. La poléraique par les circulaires
a astebit des proportions inouïes.
A la dernière heure on a distribué do petites
cartes Songez au prêtre Daens martyr Les
adversaires répliquent par d'autres petites
cartes Daens, martyr par sa foute, et De
Backer, son esclavo
D'autres placards accusent l'abbé Daens d'al-
lianceavec les socialistes, les libres-penseurs et
les anarchistes.
M. Woeste et l'abbé Daens élus.
Alost, 11 h. 15.
(Le résultat de l'élection est maintenant connu.
si. woeste est élu par 27,549 voix.
l'abbé daeAs est également élu par 26,632
voix.
En revanche, M. Van Wambekè est éliminé.
n'ayant recueilli que 26,533 suffrages. M. De
Baecker est également battu avec 2-5,733 voix.
L'abbé Daens est l'objet de bruvantes ova
tions.
A l'élection du 14 oclobre, M Woeste avait
obtenu 25,493. Ila done gagne, avant le ballot -
tage, un supplément de 2,056 voix. L'abbé Daens
qui avait obtenu 23,418 voix au premier
tour en a gagné 3,ïi 1-4. MM. Van Wambeke
e; De Backer ont gagné 1,282 et 3,857 voix res-
pactivement.
L'abbc Daens.
Des circonstances spéciales conflrment ces
pronostics. Les Francais -, les habitants du pays
qui font annuellement la récolte de la betterave
en France, sont revenus depuis le 14 octobre
et disposent d'environ 4,000 voix, toutes démo-
cratiques.
callfp\lSl^vaT
ment, le parti Daens ayant donné meetings sur
meetings. 11 fout tenir compte aussi de l indi-
V'olranotre S' et 3* page Ie com-
ciencement «Ie notre feuilleton nou
veau Toussamt Magloireet notre
si." page la lin de notre feuilleton t
Louise Mornaus.
_'a-t-elle pas une importance capitale au
point de vue moral, au point de vue social i
Les concours d'ordre et de propreté ont une
importance énorme au point de vue de la
publicité, de la vulgarisation de l'ceuvre. Et
ceux qui les combattent, théoriquement,n'ont
jamais mis la main a la p4te.Qu'ils s'inspirent
de l'exemplt' de l'Angletcrre, qu'ils fassent
comme elle de lq haute et saine démocratie
L'orateur a rendu un hommage éclatant a
la mémoire du regretté president de l'ceuvre,
M. le docteur Schoenfeld.
S'adressant, ensuite, aux lauréats, M. Soe-
nensles a trés cbaleureusement tèlicités il a
loué leur probité, leur honnêteté. Le prési
dent du comité de patronage a terminé son
discours par une allocution flamande, cordiale
et familière, qui a été chaleureusement
accueillie.
Puis, les prix, consistant en médailles d'or,
.j diplömes, en livrets de la Caisse d'épargne
et de la Caisse do retraite, en objets de literie,
ont été distribuès aux lauroats.
Le Prix Schocn/eld, décerné aux deux
ménagères de l'agglomèration laureates du
concours pendant trois années consécutives,
a été remporté par Mm0 Caron (Laeken), mère
de 8 enlants, et par Mma Van Niersel. II con-
siste en un livrei de la Caisse d'épargne de
100 francs et une médaille.
L'ceuvre a décerné, en outre, soixante
premiers et seconds prix.
Nous avons déja annoncé que le due
d'Orléans était attendu aujourd'hui, lundi, a
Bruxelles. oü il compte, dit-on, taire un assez
long séjour.
Plusieurs des amis du due, sont déja arri
vés a Bruxelles oü, d'après le Figaro, ils
rempliront auprès du fils de feu lé comte de
Paris le service d'honneur.
Sont annoncés comme devant arriver au
jourd'hui- a Bruxelles
Le due de LuynesM. Gaston de Monicourt.
secrétaire du due d'Orléansle comte Alfred
de Gramont; le baron de Fonscolombe; le
général Ulmannle comte de Sugny et
Daniel Thuret.
A en croire notre confrère parisien, le due
d'Orléans, qui vient a Bruxelles pour y rece-
oir un grand nombre de ses amis, demeu-
rera a Bruxelles jusqu'a vendredi soir.
II a fait retenir des appartements 4 l'hötel
de Flandre.
TRAVERS
i dans le
Variable, nuageux.
Une zone do pressions
s.pêrieures a 765m°1 se
tend sur le centre et lest
de l'Europe. De basses
pressions existent encot c
dans le nord Le bavo-
métro baisse sur les Hes
Britanniques et une üe-
pres8ion apparait surl Ir-
Le vent est foible et de
direction variée dans nos
contrêes.
La température ne va^
rie gaère en Bolgique et
y est comprise entre 1 et
4 degi'ês.
i .hawi tos parapluies, caunes et ombrellea
cto^p^albe 6, boulevard Anspach, Brui
T „n-nurs annuels d'ordre ct de pro-
Vme vallet les meetings collecti-
ballo'tages d Alos d.Auteuil;
ifs iVen ont pas moins une S'nguUere
sociale.
'ocable des
n orure ci --- -- .m,,,
concours de ménagères. Eton a raison.l hy
giëne, c'est de la politique aussiet le balat,
le peigne, le cure-ongles jouent un role con-
sidérable,4 cöté de la charrue du laboureui,
pour le bonheur de l'humanité.
DAENS CONTRE WOESTE
De notre correspondant.
Alost, .matin.
PnRt auiourd'hui que les électeurs d'Alost
étaient couveuds pour
maines. a causé tant d a-
gitation dans la Flandre
oricntale et, on peut le
dire, 4 cause de la per-
Eonnalité des candidats,
dans la Belgique entiêre.
Les candidats sont,
d'une part, M. Woeste,
ministre d'Ftat et M.\ an
Wambeke, ancien vice-
président de la Chambre.
De l'autrc, M. l'abbé
Daens et M. l'avocat De
Backer, socialistes chré-
tiens.
Dans la matinée, mal-
gié l'intensité de la
la Üèvre et la passion des
la
"Tmtiil'ce'concours d'hygiêne domev
formation aux 5^-^ Mafe en ré Jé_ fait
«s huporünt et bien moderne,signG des
pol*"
n de -
Sivredespluü rnévitones, comme
de le démontrer. Vaméltóra,i0p du
Lc progre d a pag de bonlreur
""'rfnSïïi est ainsi composé de minu-
pour la djre sans «agération que
ties, et 1 on peut caur)n sont des
Ceux qui s'intéressent 4 la mo
temps "P0'*' nJre atmospMre sociale, et
difxcation dtf JO comme il est aisé
ties, ct i on peut ou. - *n dcs
la brosse, 1 epongc jfe c,esten
agents de civilisation des p
aPP'Te?SupTes seCd6crassent' au sens figuré,
"mV aide a constituer lc foyer, le home
l'aisance et l t> „mkient ces commen-
M. Woeste,
lutte engagée, malgi'
esprits, la physiono-
mie extérieure d'Alost
est ïmperturbable-
mont calme. Le iour
s'est levé, gris, maus
sade, humide.
Nul empressement
pour le vote on sait
déjt que le temps ne
manquera pas.
Quelque olllueDta
seulement sur la
Lrand'-Placo, oü trois
bureaux sont instol-
lés. Nous y voyons
circulcr,dans les grou-
pes, a quelques minU'
t s d'intervalle, l'abbé
Daens et M. Van
Wambeke- 1° Pre"
mier actifetguilleret,
le second venti u, perr
clus, presque impor
de l'ubbc Daens it l'hötel dc rille.
Hier matin encorty, les di.-tributeurs de mani
festos Daens ont été arrètés par ordre du bourg-
mestro Van Wambeke, candidat avec M- Woeste.
Lours manifestos saisis, deux de ces distri
buteurs ont été détenus jusqu'a l'intervention de
M. Daens, dont la présence les a lalt relacher par
le commisaaire.
Le fait a provoquê une manit station Fponta
néedcla part d'une foule de paysans qui ont
escorté l'abbé Daens jusqu'a sa demeure et l ont
Aujourd'hui, dans les campagnes, le volo est
trés tranquille.
M. Van Wamtw-'L*.
seulement quelques
te Autour d'eux règne
una indifférence complét'
lards des hospices, que comiuiseut des agents
A Erenibodoghem, 4 trori ki'ouêtr<si d'Alost,
rien ne décölo' une élcctjqa. Tous les élec
V-ut's sont venus le mati-i4 'a première
heure, puis se sont répandm dans frs cabarets.
D'autres vont pêcber 4 la ligne aux boras ue la
L'apoihéose du balai et du savon
Dimanche après-midi a eu lieu, dans
grande salie des séances de la matson commu
nale de Gureghem-Anderlecht, la distri bu
tion des pril aux lauréats du concours
d'ordre et ae propreté organise par le Comité
officiel de patro- agedes habitations ouvrieres,
qui comprend dans son sein des delegues des
faubourgs d'Anderlecht, de Laeken.de Molen
beek-St Jean.de St-Gilles,deJette-St-Pierre,
de Forest et de Koekelberg.
Ce comité se compose de dix-huit membres,
le maximum prévu par la loi de 1889 sur les
habitations ouvrières noinme dans tous les
partis et dans toutes les classes il est 1 une
des premières applications de la represen-
Uche était présidêe
par M. SoeneDS, juge :m tribunal de p w
instance. An bureau siègeaientMM. Moreau,
bourgrnestre d Auderlecht: Van ds^?°tde'
échevin Prosper A an Neruui cl B kaert,
ouvrier mécanicien, vic^piesidentsducomite;
Obozinsk', secretaire; B- ckstael, biurgnies
tre et Nyssens, échevin de Laekeu \an
Mo'orfel. président, du tribunal de lr ins-
K; De Berk-r. échevin fl. de bourgrnestre
a Knekel bergVan Oudenbosch, niembre
ouvner d'AnilerleehtScboenield Dt Mare-
man, niembre de la dépuiatiun permanente;
Rauiu. cunseiller provincial ouvrier.
M Soenens, après avoir excuse le minisqre
des travaux publics, de l'agr.culture et de
i' u iusuic, empènbé, a du, en c> re lents
tenues, les progrès realises en ces temps
troubles par lmrvrc des Itabilauons ou
vrières, dont l'activitè se deploie sur un
t, rrain absolumenl neutre. La Belgique est
a l'avant-gar-te dans le mouvement pour
l'amelioration des log^ments ouvriers lora-
U ur l'a constaté ave i li rté en rappelant
la crèatior des sociétés de construction et de
crédit, des associations cooperatives, des
caisses d'epargne, des associauons philan-
thropiques de toute nature.
M Soenens a insis'é sur cette ceuvre si g<
noreuse des hibitations ouvrieres, sur les
concours d'ordre, de proprete ei depargne
La ma'propretè n'est elle pas la cquse pre
mière de toutes les maladies qui lrappent la
classe ouvrière? La bonne tenue du logement
La reconstruction du pavilion nord des
Halles Centrales
II y a trois mois que l'adjudication restreinte
pour la reconstruction du pavilion incendié a
eu lieudepuis, on a démonté et enlevé toutes
les pièces métalliques rendues impropres au
réemploi par les atteintes du feu et déblayé
la terrain. Ces travaux nréhntinairas ontelfi
On a ensuite enciosTe chauiimVpois... ptus
neVoici, d'après la Chrontque des travaux
publics, les causes de l'arrèt aussi brusque-
ment iniervenu dans la reprise des travaux
de la reconstruction de eet edifice, que ion
nous promet devoir être destine 4 un Palais
desfêtes.
On se souvient que «-'est dans la nmt du mer-
credi lljuillei iso4 que 1 incendie a détriut,1e
pavilion des halles qui renun miuole - Pole Not d",
une des ati Tactions de créat on recente el des
plus li'équentées de Bruxelles.
Moms de dvux mois plus tard n^^'tés par
l'expertise, longue et dilheile, du désastre
avait lieu l'adjuflication restreinte de la recon
struction des Halles Nord; cela se passau le
i soptemhre dernier.
FI!p ecb'it, a ia rtrmc Bartaux et C .deCiue-
rrheiii, eu éga^d aux avantages quelle piéseuUit
Sn point de \ue de la rapid, té d achevement de
cette entreprise. et qoi ava-.t remis une
sion se montant a l-R»50.fr. en hmitont la durée
des travaux mois, a partir du jour ou 1 s
plans déflnit Is, presenies par le con-.tructeur,
seraient approuvés par la vH/e.
L'approbation do la soimnssion tut eonll mee
oflicicllement lc 22 septon.bre denier conlo -
mément- 4 l'article 11 du cahier fharges spé
cial, rolatif a ces travaux, M. B-i taux f.urmi
tous les plans déflnitus pour lexócutiun de son
entreprise, endéans les qmnzA jours pi^scitls
au s -1 du mème cahier des charges.
La Ville devaif-, d'après le contrat. renvoyor
dans les quinze j&ws suivants los plans (Kil
nitits revétus de son approba'-ion
Le renvoi «es plans aurait done dü se tatre au
ülus tard le 21 octobre dernier; or, a ce jour, es
indications précises sur jilusieius des prmcipaux
points de l'euireprise ne sont
nues au constructeur et par ce fait lesfr oü nioa.
Smés pour rachèvemant <Ie son avail .10
peuvent encore prendre cours.
Ainsi, la distribution mtèrioure
plètement arrétéc et Ion nest pas hxè sui le
nombre des óchoopes a ménager vers les la<;<tdes
"SSWffl: poar attènuar le. retod?
exclusivement appücablcs au service tcchniq-e
de la Ville, que déja d?s modifications imp >r^
tantes ont été app.rtées au pvojntremispat h
constructeur, modiflcaiiors qui réduiront dun.
ficon sensible les dépenses. par le remplacement
des colonnes en fonte inutiles et sanscmploi vers
les iacades extérieures, qu'il était en prim i.c
decide de i éemployer dans 1 état cü elles so t rou-
vai nt, par d-s colonm s moins forte*maïs on
aurait pu nróvoir cette solution par une étude
■lus appr-londie, dés le dêbut, ot avant la raise
heureusement détruite peu après par Stanley,
qui déclaraêtre le propriétaire du dit Horace
et du dit Shakespeare, égarés par lui pendant
son dernier séjour au continent noir.
Mais la présence d'un tableau gothique
flamand dans l'Afrique centrale! Comment
expliquer ce phénomène, inatlendu, inouï,
stupéhant, renversant, comme dirait Mme de
Sévigné?
C'est ce que nousdiraprobablementM. Wau-
ters dans sa causerie alricaine. Qui sait s'il
n'aura pas 4 désavouer sa dernière hypothese
sur l'origine allemande d'Hans Mending et 4
reconnaitre que le grand peintre gothique vit
le jour aux Stanley-Falls?
Un ioli mot d'enlant moderne, qui n'ima-
gine, sans doute, l'exercice de la locomotion
que par le moyen de la vapeur, ou de l'électri-
cité
On a conté 4 Lili l'histoire de Caïn," qui,
après avoir tué son frère Abel, est maudit de
Dieu. Or, voici de quelle lacon cette jeune
Fersonne de six ans explique a quelqu'un qui
interroge sur ses études d'histoire sacree,
la soumission du fratricide biblique 4 eet
ordre du SeigneurTu seras agitó et fugitif
sur la lerre
Caïn, chassé par le bon Dieu. devait fuir,
et il était toujours dans le train. (Histo-
rique..
C'est aujourd'hui lundi qu'est mis en vente,
partout, le 12c de nos portfolios. Mieux que
les autres encore, s'il est possible, il répond
aux exigences des plus dilliciles en matière
de voyage chez soic'est un des plus beaux,
sinon le plus beau de la série, et les coins du
monde oü il nous promène ont été habile-
ment et artistement choisis.
Le Portfolio n° 12 nous fait visiter Florence
le palais Vecchic et la Norvège (eglise dc
Borgund), la Palestine oü il nous montre une
superbe vue du Saint-Sépulcre 4 Jerusalem,
et l'Amérique, oü il nous fait faire l'ascension
de la Montague de Sainte-Croix Colorado et
nous mène aux chutes du Niagara, tant célé-
brées par les voyageurs et les jxiètes. En Alle-
magne, on y voit le monument de Gutenberg
et la Galerie de Dresdepour la Russie,
l'église Saint-Basile aM^scou, une des mer-
veilles de l'architecture religieuse byzantine.
Riche en oeuvres d'art, eet album reproduit
la statue de David, de Michel-Ange (musée de
Florence), Ylminaculée Concept ion, de Mu-
rillo, Ia Transfiguration de R-iphaèl, le Na
poléon a Sainte-HclènCy. de Vela, etc., etc.
L'inépuisable Paris lui fournit également
plusieurs vues des plus belles La colonne
Vendóme, la colonne de Juillet. le tombcau
de Napoléon, l'intérieur du Grand-Opéra.
II serait impossible, on ie voit, de sotfliaiter
IJUê rAWtikSLJ-éti*. iivc-^uv
pour permei tre 4 ceux qui le dcsireraient
de compléter la collection du Portlolio avant
le lw janvier, de maniè'c a constituer ainsi
un superbe cadeau d'etrennes.
LES ÉTRENNES DES PET1TS PAUVRES
Une autre des formes que prend la sympa
thie du public pour cette ceuvre des étrennes
des petits pauvres.
Nombre de nos lecteurs nous signalent des
malheureux dans la detresse
et dont les enfants seront cer-
tainemént, lo 1" janvier, sans
un jouet pour les faire souriro
et pour leur faire oublier leurs
autres privations, si des mains
secourables ne leur appo: tent
pas les étrennes tant convoi-
têes.
Nous soumettons toutes
ces communications au co
mité qui a bien voulu prendre notre ceuvre
sous sa haute tutelle el qui se rcunira 4 bret
délai pour arrèter le mode de re
partition des jouets et autres dons
qui nous parviennent ex qui
doivent, rappelons-le. être remis a
1'öfllce Central. 65 (37. rue de
l'Écuyer, avant le 20 dncembre 4
6 heures du soir.
On nous signale aussi un cer
tain nombre de crèches, d'écoles
gardiennes qui ne participent que
peu ou prou aux largesses des so
ciétés de bienfaisance, leurs pro'tec-
teursattitrós n'ayaiu pas les res
sources sufllsantss. II va sat-s dire quo ces
crèches el ces écoles. quelle que soit la cou
leur politique de leurs fondateurs ou fonda-
triees, participeront spécialemeni 4 la petite
manne des etreune» des petits pauv.es.
en adjudication.
Jl ne sera done possible de fixer la dale d ac e
vement de leutrepïlse que du jour ou la Ville
aura fo't parven'.ra l'e.-tr p-eneurlestnqicalons
oomplètes po"i- lui p^rmettre de poursuivro son
M tvail sans désentpayor.
L'art ancien... dans l'Afrique centrale!..
Nous avous aunonce la reprise des cause-
ries et soirees du Cercle alricain, que preside
le commandant Van Gele.4 l'hötel R ivenstein.
Parm't les suj^is de conterences aiiiioncès
pour des dates prochaiues, figure oelui-rt
A.-J- Wauters, Decouverte ri'uu tableau go
thiuue flainaud dans l'Afrique centrale.
On a découvert un jour au Congo un exem-
plaire des Odes d Horace. et un volume de
d<tunes de Shakespeare. Cela pyevoqua une
vive èmotion dans lp mopfie savRut. Les
iiêgres de Léopóldville avaient-ils done su
LE DERNIEH CRf.
Une depêche qui nous parvient par lc
cable télégraphiquc reliant nos bureaux a la
rue dc la Loi, nous apporte une importante
nouvelle En présence du triomphe qu'il a
remporté l'autre jour dans lc débat sur lea
dotations, M. de Burlet serait décidé 4 géné
raliser la tactique de resistance qu'il a oppo-
sée avec tant de succès ce jour-14 aux Al
ienees des socialistes.
A la première explosion dc dynamite qui
se produira, il meUra lea dynamitards en,
déroute par le cri écvasaitt dc Vive. Ta
paix! Pour le joqr aü ur*> armée élttfogère
envahirqit notre' tervitoirc, il est forsaeinent
yésolu 4 la mettre en tui to au moveta de cette
interjection lancce de toute l.c* force de ses
poumons Vive la Belgique 1 v
jtf-11 >rte 4
rawui-lia UVUi, au I r i- 1 f Ta
ja lis le latin èt possede Jco b blioihèques <tout Suppo-cz que 1 abbé Dj
U grand répertoire datuiatiqqe ompfissait Fs Alost. comme »1 est possible, M. de Burlet
rayons f Cette iuv&ressante hypothèse fut mal réduira immédiatement en poussierelc i i