Dt/ MAT/M I LA VILLE i LE RÉSLLTAT Dll liALLOTTAGE QRDRE ET_PROPRETË SS^p^insuneva,eur' 'ROPOS iBlNTAlSISTES W* 1" AlfNll N° 224 LÜNDI 10 DÉCEMBRB 1894 RÉD ACTION ET ADMINISTRATION Rue dcs Sables, 17 BRUXELLES 5 CENTS V40 centimet A V RÉDAOTION IT ADMINISTRATION Rue des Sables, 17 BRUXELLES ABOMEIERTl 1ELGIQUE Trois moijSI r. Six mois 6 fr. Douze mois.12 fr. On I'abonne dans Ions les bur. de post* ANHVOWCE» BRUXELLES, 4 l'Office central, 65, rue de l'Écuyer, cl 1'Agf.nce Hay as, rue dc la Madeleine, 32. PARIS. MM. John F. Jones et C8, 3Ih'*, Faubourg Montmartre. LONDRES, MM. John F. Jones et C8, 166, Fleet street. ABONNEMENT BELGIQUE Trois mois..3 fr. Six mois6 fr. Douze mois... 12 fr. On s'abonne dans lotts lesbur. deposle AiraroivcES s BRUXELLES. a l'Office central, 63, rue de l'Ecu vcr, et a 1'Age.nce Hayas. rue de la Madeleine, 32 PARIS MM. John F Jones et C8, 31^. Faubourg Montmartre. LONDRES. MM John F. Jones ctC8, 166, Fleet street. LOJSTDRES Un complot anarchiste II paraïtrait que le projet, vrai ou faux, im pute naguère aux anarchistes franqais, d'en- lever M"18 Carnot ot de la garder comme otage, aurait inspiró l'idée d'une tentative du même genre aux anarchistes établis a Londrcs. Us auraient concu le projet d'enlever le petit prince Edouard, fils du due d'York et par consé quent petit-fils de la reine Victoria. Une lettre révélant l'existence de ce complot serait tombée aux mains des autorités, et une enquête serait ouverte paria süreté.qui aurait commisunde se8 agents a la surveillance spéciale de la rér donee du due d'York (York House). Est-ce enfin Jack l'Eventreur? On a découvert avec quelque étonnement que la lettre d'aveu écrite par l'assassin du grand monde Reginald Saundcrson, est signée Jack l'Eventreur Do ce fait, on peut inférer avee assurance deux choses Ou bien Reginald Saunderson estlemystérieux personnage qui a assassiné, il y a quclques années, tant de femmes de mauvaise vie, dans le quartier de Whitechapel, ce qui est peu pro bable, étant donné son age; Ou bien c'est le récit de ces crimes, et la lé gende répandue autour de Jack the Ripper, qui lui a tourné la tète et suggéró l'imitation des crimes do Whitechapel, et l'on se trouve dés lors devant un cas pathologique extrêmement curieux et qui excitera l'intérét de l'Europe sa- vante tout entière. C'est vers la seconde hypothèse que pencne actuelleraent l'opinion. MADRID La démission de M. Guillon On sait que le gouvernement avait rclusé la démission do M. Guillon, gouverneur de la Banque d'Espagne. Celui-ci a flnalement consonti a raster a son posto, paree qu'il espera arriver a décider le eonseil, clans sa prochaine réunion, 4 modifier sa décision au su.iet du renouvelle- ment des obligations duTrcsor. PARIS Une gjrève en Champagne. Les ouvriers tisseurs de l'usine Moiret Janson, ft Reims. DO «m» mia on otóos A la anita d'linft diminution de salaire. LES COURSES DAU J OU RD'H UI COURSES A ENGH1EN. Pronostics PB„ „e «tost - Q»ani Mème, Le Scor- V1°ZiBe,en. eloctoraux du parti Woeste. Cos agents con- duisent leurs hommes jusqu'aux isoloirs. LE TEMPS QU'IL FAIT Les iufirmes des hospices conduits au strulin Oncommenteavcc vivacité l'attituded'un pré sident dc bureau -qui interdit 4 un flls d'infirme d accompagner son pöre et fait accompagner ce lui-ci par un agent électoral. Néanmoins, les chances semblent trés favora bles 4 M. Daens. On parlc de 5,000 voix de majorïté. >arce que Calino est souvent un grand phi- osophe, quand il rappelle l'óvidence 4 ceux qui l'oublient. Pas de tendance plus funeste que celle qui porte 4 oublier l'évidence, et rien de plus salutaire que de rappeler aux femmes que l'on peut, dans bien des cas, conserver le bonheur familial avec la brosse et le savon, paree que c'est la propreté qui donne au ménage eet aspect engageant et joyeux qu'il doit avoir. I listoriquement, il ne serait pas difficile non plus d'établir que la propreté constitue un progrès, si quelque contradicteur para doxal s'avisait de soutenir lc contraire. Elle est d'invention récente si les Grecs et les Romains la connurent, les mceurs du moyen age la proscrivirent généralement, et la Renaissance ne la ramena pas en Europe. Rappelons entre autres détails oubliés, que les grandes dames des derniers siècles fai- saient laver leur linge de corps au sa/ran, paree que le safran passait pour préserver de toute souillurc, ce qui en réalité s'ex- plique d'une fa^on toute logique sur laquelle il serait malséant d'insister. Les règlements d'ordre intérieur des cou- vents actuels portent encore bien des traces de ces mceurs plus simples que pures, dans le sens hygiénique du mot. Nos pères, eux- mêmes, n'usaient pas tant de savon que nous; et dans bien des coins de province, le bain, le simple bain, ou le tub élémen taire qui rétablit les fonctions excrétrices de la peau au plus grand bénéfice de la santé, est encore considéré comme une chose excep- tionnelle, presque un remède, presque un luxe. C'était le bon vieux temps comme le prouve la statistique qui nous apprend que la fabrication et la consommation du sa von ont quasi quadruplé depuis vingt ans. Fortune pour quelques grands industriels, mais fortune acqüise au profit du bien-être de tous, grace souvent a cette publicité des journaux dont tant de gens médisent et 4 laquelle on devrait tresser des couronnes, ne fut-ce que pour avoir vulgarisé ce moyen de régénération le savon. Aujourd'hui, la propreté tend heureuse- ment 4 se généraliser, même parmi les plus pauvres; les villes s'assainissent, aussi les cpidémiesdiminuent-elles de nombre etd'in- tensité. L'hygièneuniverselle ne peut se réa- liser efficacement que par l'effort individuel, et, puisque les villes les plus oropres sontles plus prospères, les peuples lés plus propree les plus heureux ce qui est scientifique- 3ons cêïïx'dontlcij dans les masses lc désir et le besom de la TtrnTAroté et de l'ordre, et en premier iteu mcwuubW, rpnv nui oreanisent des concours tel que I g^jtion de la conscience publique contre la cam- ceux qui organises d'arbitraire et de calommes menée par le leirSé "anarcMe dont lc principe Wocate, qui dispose do llfttd Je Tillc. favorise la libre propagation des insectes, - - est dans une grande mesure synonyme de malpropreté, et l'épanouissement pacihque des sociétés est si étroitement lié 4 hygiene que tout naturellement on accole les^ mots a ordre et propreté Denare. La localité, d'ailleurs, est trés favorable 4 l'abbé Daens, comme tous los villages. Les mesures d'ordre se sont bornéea 4 la réqui- sitioa de vingt gendarmes supplémentaires. On dit toutefois que la garnison de Termonde est oonsignée. 5 heures. Le vote s'est terrainé sans incidents. lie dépouillemont a commencé a 4 hou res. Le. résultatest attendu pour 9 ou 10 heures. II règne une tranquilhté parfaite. J'ai eu une courte entrevue avec l'abbé Daens. Celui-ci a afflrmé qu'il avait bon espoir. II a dé- claré que s'il eüt té a la Chambre ces jours der- nie;s, il eüt voté ontre la dotation du comte de Fia-.dre. IJ'se plaint de la pression énorme exercée par ses adveraaires. La poléraique par les circulaires a astebit des proportions inouïes. A la dernière heure on a distribué do petites cartes Songez au prêtre Daens martyr Les adversaires répliquent par d'autres petites cartes Daens, martyr par sa foute, et De Backer, son esclavo D'autres placards accusent l'abbé Daens d'al- lianceavec les socialistes, les libres-penseurs et les anarchistes. M. Woeste et l'abbé Daens élus. Alost, 11 h. 15. (Le résultat de l'élection est maintenant connu. si. woeste est élu par 27,549 voix. l'abbé daeAs est également élu par 26,632 voix. En revanche, M. Van Wambekè est éliminé. n'ayant recueilli que 26,533 suffrages. M. De Baecker est également battu avec 2-5,733 voix. L'abbé Daens est l'objet de bruvantes ova tions. A l'élection du 14 oclobre, M Woeste avait obtenu 25,493. Ila done gagne, avant le ballot - tage, un supplément de 2,056 voix. L'abbé Daens qui avait obtenu 23,418 voix au premier tour en a gagné 3,ïi 1-4. MM. Van Wambeke e; De Backer ont gagné 1,282 et 3,857 voix res- pactivement. L'abbc Daens. Des circonstances spéciales conflrment ces pronostics. Les Francais -, les habitants du pays qui font annuellement la récolte de la betterave en France, sont revenus depuis le 14 octobre et disposent d'environ 4,000 voix, toutes démo- cratiques. callfp\lSl^vaT ment, le parti Daens ayant donné meetings sur meetings. 11 fout tenir compte aussi de l indi- V'olranotre S' et 3* page Ie com- ciencement «Ie notre feuilleton nou veau Toussamt Magloireet notre si." page la lin de notre feuilleton t Louise Mornaus. _'a-t-elle pas une importance capitale au point de vue moral, au point de vue social i Les concours d'ordre et de propreté ont une importance énorme au point de vue de la publicité, de la vulgarisation de l'ceuvre. Et ceux qui les combattent, théoriquement,n'ont jamais mis la main a la p4te.Qu'ils s'inspirent de l'exemplt' de l'Angletcrre, qu'ils fassent comme elle de lq haute et saine démocratie L'orateur a rendu un hommage éclatant a la mémoire du regretté president de l'ceuvre, M. le docteur Schoenfeld. S'adressant, ensuite, aux lauréats, M. Soe- nensles a trés cbaleureusement tèlicités il a loué leur probité, leur honnêteté. Le prési dent du comité de patronage a terminé son discours par une allocution flamande, cordiale et familière, qui a été chaleureusement accueillie. Puis, les prix, consistant en médailles d'or, .j diplömes, en livrets de la Caisse d'épargne et de la Caisse do retraite, en objets de literie, ont été distribuès aux lauroats. Le Prix Schocn/eld, décerné aux deux ménagères de l'agglomèration laureates du concours pendant trois années consécutives, a été remporté par Mm0 Caron (Laeken), mère de 8 enlants, et par Mma Van Niersel. II con- siste en un livrei de la Caisse d'épargne de 100 francs et une médaille. L'ceuvre a décerné, en outre, soixante premiers et seconds prix. Nous avons déja annoncé que le due d'Orléans était attendu aujourd'hui, lundi, a Bruxelles. oü il compte, dit-on, taire un assez long séjour. Plusieurs des amis du due, sont déja arri vés a Bruxelles oü, d'après le Figaro, ils rempliront auprès du fils de feu lé comte de Paris le service d'honneur. Sont annoncés comme devant arriver au jourd'hui- a Bruxelles Le due de LuynesM. Gaston de Monicourt. secrétaire du due d'Orléansle comte Alfred de Gramont; le baron de Fonscolombe; le général Ulmannle comte de Sugny et Daniel Thuret. A en croire notre confrère parisien, le due d'Orléans, qui vient a Bruxelles pour y rece- oir un grand nombre de ses amis, demeu- rera a Bruxelles jusqu'a vendredi soir. II a fait retenir des appartements 4 l'hötel de Flandre. TRAVERS i dans le Variable, nuageux. Une zone do pressions s.pêrieures a 765m°1 se tend sur le centre et lest de l'Europe. De basses pressions existent encot c dans le nord Le bavo- métro baisse sur les Hes Britanniques et une üe- pres8ion apparait surl Ir- Le vent est foible et de direction variée dans nos contrêes. La température ne va^ rie gaère en Bolgique et y est comprise entre 1 et 4 degi'ês. i .hawi tos parapluies, caunes et ombrellea cto^p^albe 6, boulevard Anspach, Brui T „n-nurs annuels d'ordre ct de pro- Vme vallet les meetings collecti- ballo'tages d Alos d.Auteuil; ifs iVen ont pas moins une S'nguUere sociale. 'ocable des n orure ci --- -- .m,,, concours de ménagères. Eton a raison.l hy giëne, c'est de la politique aussiet le balat, le peigne, le cure-ongles jouent un role con- sidérable,4 cöté de la charrue du laboureui, pour le bonheur de l'humanité. DAENS CONTRE WOESTE De notre correspondant. Alost, .matin. PnRt auiourd'hui que les électeurs d'Alost étaient couveuds pour maines. a causé tant d a- gitation dans la Flandre oricntale et, on peut le dire, 4 cause de la per- Eonnalité des candidats, dans la Belgique entiêre. Les candidats sont, d'une part, M. Woeste, ministre d'Ftat et M.\ an Wambeke, ancien vice- président de la Chambre. De l'autrc, M. l'abbé Daens et M. l'avocat De Backer, socialistes chré- tiens. Dans la matinée, mal- gié l'intensité de la la Üèvre et la passion des la "Tmtiil'ce'concours d'hygiêne domev formation aux 5^-^ Mafe en ré Jé_ fait «s huporünt et bien moderne,signG des pol*" n de - Sivredespluü rnévitones, comme de le démontrer. Vaméltóra,i0p du Lc progre d a pag de bonlreur ""'rfnSïïi est ainsi composé de minu- pour la djre sans «agération que ties, et 1 on peut caur)n sont des Ceux qui s'intéressent 4 la mo temps "P0'*' nJre atmospMre sociale, et difxcation dtf JO comme il est aisé ties, ct i on peut ou. - *n dcs la brosse, 1 epongc jfe c,esten agents de civilisation des p aPP'Te?SupTes seCd6crassent' au sens figuré, "mV aide a constituer lc foyer, le home l'aisance et l t> „mkient ces commen- M. Woeste, lutte engagée, malgi' esprits, la physiono- mie extérieure d'Alost est ïmperturbable- mont calme. Le iour s'est levé, gris, maus sade, humide. Nul empressement pour le vote on sait déjt que le temps ne manquera pas. Quelque olllueDta seulement sur la Lrand'-Placo, oü trois bureaux sont instol- lés. Nous y voyons circulcr,dans les grou- pes, a quelques minU' t s d'intervalle, l'abbé Daens et M. Van Wambeke- 1° Pre" mier actifetguilleret, le second venti u, perr clus, presque impor de l'ubbc Daens it l'hötel dc rille. Hier matin encorty, les di.-tributeurs de mani festos Daens ont été arrètés par ordre du bourg- mestro Van Wambeke, candidat avec M- Woeste. Lours manifestos saisis, deux de ces distri buteurs ont été détenus jusqu'a l'intervention de M. Daens, dont la présence les a lalt relacher par le commisaaire. Le fait a provoquê une manit station Fponta néedcla part d'une foule de paysans qui ont escorté l'abbé Daens jusqu'a sa demeure et l ont Aujourd'hui, dans les campagnes, le volo est trés tranquille. M. Van Wamtw-'L*. seulement quelques te Autour d'eux règne una indifférence complét' lards des hospices, que comiuiseut des agents A Erenibodoghem, 4 trori ki'ouêtr<si d'Alost, rien ne décölo' une élcctjqa. Tous les élec V-ut's sont venus le mati-i4 'a première heure, puis se sont répandm dans frs cabarets. D'autres vont pêcber 4 la ligne aux boras ue la L'apoihéose du balai et du savon Dimanche après-midi a eu lieu, dans grande salie des séances de la matson commu nale de Gureghem-Anderlecht, la distri bu tion des pril aux lauréats du concours d'ordre et ae propreté organise par le Comité officiel de patro- agedes habitations ouvrieres, qui comprend dans son sein des delegues des faubourgs d'Anderlecht, de Laeken.de Molen beek-St Jean.de St-Gilles,deJette-St-Pierre, de Forest et de Koekelberg. Ce comité se compose de dix-huit membres, le maximum prévu par la loi de 1889 sur les habitations ouvrières noinme dans tous les partis et dans toutes les classes il est 1 une des premières applications de la represen- Uche était présidêe par M. SoeneDS, juge :m tribunal de p w instance. An bureau siègeaientMM. Moreau, bourgrnestre d Auderlecht: Van ds^?°tde' échevin Prosper A an Neruui cl B kaert, ouvrier mécanicien, vic^piesidentsducomite; Obozinsk', secretaire; B- ckstael, biurgnies tre et Nyssens, échevin de Laekeu \an Mo'orfel. président, du tribunal de lr ins- K; De Berk-r. échevin fl. de bourgrnestre a Knekel bergVan Oudenbosch, niembre ouvner d'AnilerleehtScboenield Dt Mare- man, niembre de la dépuiatiun permanente; Rauiu. cunseiller provincial ouvrier. M Soenens, après avoir excuse le minisqre des travaux publics, de l'agr.culture et de i' u iusuic, empènbé, a du, en c> re lents tenues, les progrès realises en ces temps troubles par lmrvrc des Itabilauons ou vrières, dont l'activitè se deploie sur un t, rrain absolumenl neutre. La Belgique est a l'avant-gar-te dans le mouvement pour l'amelioration des log^ments ouvriers lora- U ur l'a constaté ave i li rté en rappelant la crèatior des sociétés de construction et de crédit, des associations cooperatives, des caisses d'epargne, des associauons philan- thropiques de toute nature. M Soenens a insis'é sur cette ceuvre si g< noreuse des hibitations ouvrieres, sur les concours d'ordre, de proprete ei depargne La ma'propretè n'est elle pas la cquse pre mière de toutes les maladies qui lrappent la classe ouvrière? La bonne tenue du logement La reconstruction du pavilion nord des Halles Centrales II y a trois mois que l'adjudication restreinte pour la reconstruction du pavilion incendié a eu lieudepuis, on a démonté et enlevé toutes les pièces métalliques rendues impropres au réemploi par les atteintes du feu et déblayé la terrain. Ces travaux nréhntinairas ontelfi On a ensuite enciosTe chauiimVpois... ptus neVoici, d'après la Chrontque des travaux publics, les causes de l'arrèt aussi brusque- ment iniervenu dans la reprise des travaux de la reconstruction de eet edifice, que ion nous promet devoir être destine 4 un Palais desfêtes. On se souvient que «-'est dans la nmt du mer- credi lljuillei iso4 que 1 incendie a détriut,1e pavilion des halles qui renun miuole - Pole Not d", une des ati Tactions de créat on recente el des plus li'équentées de Bruxelles. Moms de dvux mois plus tard n^^'tés par l'expertise, longue et dilheile, du désastre avait lieu l'adjuflication restreinte de la recon struction des Halles Nord; cela se passau le i soptemhre dernier. FI!p ecb'it, a ia rtrmc Bartaux et C .deCiue- rrheiii, eu éga^d aux avantages quelle piéseuUit Sn point de \ue de la rapid, té d achevement de cette entreprise. et qoi ava-.t remis une sion se montant a l-R»50.fr. en hmitont la durée des travaux mois, a partir du jour ou 1 s plans déflnit Is, presenies par le con-.tructeur, seraient approuvés par la vH/e. L'approbation do la soimnssion tut eonll mee oflicicllement lc 22 septon.bre denier conlo - mément- 4 l'article 11 du cahier fharges spé cial, rolatif a ces travaux, M. B-i taux f.urmi tous les plans déflnitus pour lexócutiun de son entreprise, endéans les qmnzA jours pi^scitls au s -1 du mème cahier des charges. La Ville devaif-, d'après le contrat. renvoyor dans les quinze j&ws suivants los plans (Kil nitits revétus de son approba'-ion Le renvoi «es plans aurait done dü se tatre au ülus tard le 21 octobre dernier; or, a ce jour, es indications précises sur jilusieius des prmcipaux points de l'euireprise ne sont nues au constructeur et par ce fait lesfr oü nioa. Smés pour rachèvemant <Ie son avail .10 peuvent encore prendre cours. Ainsi, la distribution mtèrioure plètement arrétéc et Ion nest pas hxè sui le nombre des óchoopes a ménager vers les la<;<tdes "SSWffl: poar attènuar le. retod? exclusivement appücablcs au service tcchniq-e de la Ville, que déja d?s modifications imp >r^ tantes ont été app.rtées au pvojntremispat h constructeur, modiflcaiiors qui réduiront dun. ficon sensible les dépenses. par le remplacement des colonnes en fonte inutiles et sanscmploi vers les iacades extérieures, qu'il était en prim i.c decide de i éemployer dans 1 état cü elles so t rou- vai nt, par d-s colonm s moins forte*maïs on aurait pu nróvoir cette solution par une étude ■lus appr-londie, dés le dêbut, ot avant la raise heureusement détruite peu après par Stanley, qui déclaraêtre le propriétaire du dit Horace et du dit Shakespeare, égarés par lui pendant son dernier séjour au continent noir. Mais la présence d'un tableau gothique flamand dans l'Afrique centrale! Comment expliquer ce phénomène, inatlendu, inouï, stupéhant, renversant, comme dirait Mme de Sévigné? C'est ce que nousdiraprobablementM. Wau- ters dans sa causerie alricaine. Qui sait s'il n'aura pas 4 désavouer sa dernière hypothese sur l'origine allemande d'Hans Mending et 4 reconnaitre que le grand peintre gothique vit le jour aux Stanley-Falls? Un ioli mot d'enlant moderne, qui n'ima- gine, sans doute, l'exercice de la locomotion que par le moyen de la vapeur, ou de l'électri- cité On a conté 4 Lili l'histoire de Caïn," qui, après avoir tué son frère Abel, est maudit de Dieu. Or, voici de quelle lacon cette jeune Fersonne de six ans explique a quelqu'un qui interroge sur ses études d'histoire sacree, la soumission du fratricide biblique 4 eet ordre du SeigneurTu seras agitó et fugitif sur la lerre Caïn, chassé par le bon Dieu. devait fuir, et il était toujours dans le train. (Histo- rique.. C'est aujourd'hui lundi qu'est mis en vente, partout, le 12c de nos portfolios. Mieux que les autres encore, s'il est possible, il répond aux exigences des plus dilliciles en matière de voyage chez soic'est un des plus beaux, sinon le plus beau de la série, et les coins du monde oü il nous promène ont été habile- ment et artistement choisis. Le Portfolio n° 12 nous fait visiter Florence le palais Vecchic et la Norvège (eglise dc Borgund), la Palestine oü il nous montre une superbe vue du Saint-Sépulcre 4 Jerusalem, et l'Amérique, oü il nous fait faire l'ascension de la Montague de Sainte-Croix Colorado et nous mène aux chutes du Niagara, tant célé- brées par les voyageurs et les jxiètes. En Alle- magne, on y voit le monument de Gutenberg et la Galerie de Dresdepour la Russie, l'église Saint-Basile aM^scou, une des mer- veilles de l'architecture religieuse byzantine. Riche en oeuvres d'art, eet album reproduit la statue de David, de Michel-Ange (musée de Florence), Ylminaculée Concept ion, de Mu- rillo, Ia Transfiguration de R-iphaèl, le Na poléon a Sainte-HclènCy. de Vela, etc., etc. L'inépuisable Paris lui fournit également plusieurs vues des plus belles La colonne Vendóme, la colonne de Juillet. le tombcau de Napoléon, l'intérieur du Grand-Opéra. II serait impossible, on ie voit, de sotfliaiter IJUê rAWtikSLJ-éti*. iivc-^uv pour permei tre 4 ceux qui le dcsireraient de compléter la collection du Portlolio avant le lw janvier, de maniè'c a constituer ainsi un superbe cadeau d'etrennes. LES ÉTRENNES DES PET1TS PAUVRES Une autre des formes que prend la sympa thie du public pour cette ceuvre des étrennes des petits pauvres. Nombre de nos lecteurs nous signalent des malheureux dans la detresse et dont les enfants seront cer- tainemént, lo 1" janvier, sans un jouet pour les faire souriro et pour leur faire oublier leurs autres privations, si des mains secourables ne leur appo: tent pas les étrennes tant convoi- têes. Nous soumettons toutes ces communications au co mité qui a bien voulu prendre notre ceuvre sous sa haute tutelle el qui se rcunira 4 bret délai pour arrèter le mode de re partition des jouets et autres dons qui nous parviennent ex qui doivent, rappelons-le. être remis a 1'öfllce Central. 65 (37. rue de l'Écuyer, avant le 20 dncembre 4 6 heures du soir. On nous signale aussi un cer tain nombre de crèches, d'écoles gardiennes qui ne participent que peu ou prou aux largesses des so ciétés de bienfaisance, leurs pro'tec- teursattitrós n'ayaiu pas les res sources sufllsantss. II va sat-s dire quo ces crèches el ces écoles. quelle que soit la cou leur politique de leurs fondateurs ou fonda- triees, participeront spécialemeni 4 la petite manne des etreune» des petits pauv.es. en adjudication. Jl ne sera done possible de fixer la dale d ac e vement de leutrepïlse que du jour ou la Ville aura fo't parven'.ra l'e.-tr p-eneurlestnqicalons oomplètes po"i- lui p^rmettre de poursuivro son M tvail sans désentpayor. L'art ancien... dans l'Afrique centrale!.. Nous avous aunonce la reprise des cause- ries et soirees du Cercle alricain, que preside le commandant Van Gele.4 l'hötel R ivenstein. Parm't les suj^is de conterences aiiiioncès pour des dates prochaiues, figure oelui-rt A.-J- Wauters, Decouverte ri'uu tableau go thiuue flainaud dans l'Afrique centrale. On a découvert un jour au Congo un exem- plaire des Odes d Horace. et un volume de d<tunes de Shakespeare. Cela pyevoqua une vive èmotion dans lp mopfie savRut. Les iiêgres de Léopóldville avaient-ils done su LE DERNIEH CRf. Une depêche qui nous parvient par lc cable télégraphiquc reliant nos bureaux a la rue dc la Loi, nous apporte une importante nouvelle En présence du triomphe qu'il a remporté l'autre jour dans lc débat sur lea dotations, M. de Burlet serait décidé 4 géné raliser la tactique de resistance qu'il a oppo- sée avec tant de succès ce jour-14 aux Al ienees des socialistes. A la première explosion dc dynamite qui se produira, il meUra lea dynamitards en, déroute par le cri écvasaitt dc Vive. Ta paix! Pour le joqr aü ur*> armée élttfogère envahirqit notre' tervitoirc, il est forsaeinent yésolu 4 la mettre en tui to au moveta de cette interjection lancce de toute l.c* force de ses poumons Vive la Belgique 1 v jtf-11 >rte 4 rawui-lia UVUi, au I r i- 1 f Ta ja lis le latin èt possede Jco b blioihèques <tout Suppo-cz que 1 abbé Dj U grand répertoire datuiatiqqe ompfissait Fs Alost. comme »1 est possible, M. de Burlet rayons f Cette iuv&ressante hypothèse fut mal réduira immédiatement en poussierelc i i

Digitaal krantenarchief - Stadsarchief Aalst

Le Petit Bleu | 1894 | | pagina 1