FAITS DIVERS
TRI BUN AUX
^TpUSSAil^T
des démocrates chrétiens, comme jadis
tombèrent les murs de Jéricho, en clamant
de son organe sonore, dans un porte-voix
Vive Woeste
Si, enfin, S. M. Ie Roi trouvait ces moyens
de gouvernement insuffisants et invitait
M. de Burlet a céder sa place de premier
jninistre a quelque liomme d'Etat apte a
des arguments plus développés, l'éminent
crieur ferait s'écrouler la monarchie même,
de cette seule exclamation Vive de Bur-
let!
iULËS DE EI VELLES III.
QA ET LA
Un Allemand, diplomate japonais
11 y a quelques jours est mort au Bozen,
dans le Tyrol, le docteur Roessler, de natio-
nalitè prussienne, appelé en 1878 au Japon
pour préparer les re formes modernes. Le di
plomate, après avoir rendu de grands ser
vices a son nouveau pays est tombé malade
l'année dernière,et l'espoir de guérison l'avait
ramené en Europe.
Rigueurs de la justice allemande
Un cycliste avait fait transporter comme
bagages son vélocipède dans une pochette
dttquel se trouvait un revolver chargé. Tra
duit devant le tribunal de Francfort sous la
préven lion de transport illegal de matières
explosibles, le cycliste a été condamné a deux
cent quarante marks d'amende, soit vingt
marks par kilo de colis.
La discipline dans l'armée autrichienne
Un lieutenant de réserve, M. Leypold, avait
siégé comme membre dans le comité chargé
de préparer les funérailles du tribun Louis Kos
suth. Traduit devant un conseil de guerre, il
a éte déclaré déchu de son grade et il rentre
aU régiment comme canonnier de seconde
classe.
des cliarbonnages, des chemins do fer et des
grandes industries.
On nous accuse aussi d'internationalisme
nos adversaires oublient qu'ils sont internatio-
nalistes invétéi'ós par les maisons do banque et
l'exploitation des produits étrangers.
C'est sur ces mots que M. Furnéniont termine
son discours.
MStrauss demande la parole pour réluter. en
certains points, ce que le collectivisme offre de
chimcrique. 11 affirme que c'est dans le libre
óchange qu'on trouvera lc moyen d'assurer le
bien-être du plus grand nombre.
M. Strauss dit que tout le monde veut le bon-
beur des ouvriers; le tout est de le leur donner.
Ce n'est pas en deux heures gu'on trouvera la
solution de la question sociale. Discuter l'or-
ganisation économique et politique de la nation
demande des études sérieuses. Les socialistes
combattent les capitalistes, non le capital;
ils savent que plus lis y a de capitaux, plus il y
a de travail, de bien-être. II s'agit done de sa voir
quelle est la meilleure organisation pour déve-
lopper la richesse du pays, pour augmenter
les (apitaux. Voila la question, le point essentiel,
et les collectivistes n'en parient pas. M. Strauss
traite la question du capital, du droit aux fruits
du travail, qu'il soit manuel ou intellectuel.
II montre que l'initiative individuelle peut,
mieux que le collectivisme, augmenter les capi
taux. Pour les ouvriers, la situation n'aura pas
chaDgé avec le collectivisme au lieu d'ètre les
salariés des capitalistes, ils seront les salariés de
l'Etat, sous les ordres de fonctionnaires qui
n'auront pas la spontanéité voulue, l'esprit
d'initiative nécessaire pour faire prospérer les
entreprises. M. Strauss a terminó par le rappel de
l'idéal libéral. Le collectivisme a été pratiquó il
adonnéde raauvais résultats; la liberté n'a ja
mais été lranchement appliquée elle seule don-
nera l'liarmonie des intéréts.
EN PROVINCE
Anvers. Le meeting des collecti
vistes. Par voie téléphonique <;'a été tout un
événement pour l'élément avancé politique an-
versois que la venue de MM. Emile N andervelde
tt Furnémont. membres delagauclie socialist®
de la Chambre des représentants.
Depuis plusieurs .jours, les mursont été caehés
sous des affiches invitant les socialistes a venir
nombreux au meeting cont radictoire pour con
fondre leurs adversaires et assister a l'exposédes
theories du collectivisme et du socialisme.
L'espoir des orgaDisateurs n'a pas été troinpê,
car a aucun meeting tenu a Anvers nous n'avons
vu pareilleaflluence,—encore que, surprise a la-
quelle peut ótre lc comité organisateur ne s'at-
tendaitguèrc, outre rélémentlournijjar les mem
bres du Werker et un fort contingent de pro-
létaires non afliliós offlciellement au Parli ou-
vrier, nous remarquions beaucoup de paisibles
bourgeois et des doctrinaires connus qui assis
tent en curieux 4 ee combat oratoire.
La salie El Bar do regorge littéralement de
monde. On s'écrase taht au rez-de-chaussée
qu'aux galeries de la vaste salie.
Le docteur Terwagne, président de la Libre
Pansêe. préside, entouré des chefs du partisocia
liste anversois.
On remarque la présence de plusieurs chefs du
libéralisme, notamment, M. Straus?, de l'ét-ono-
miste qui se propose de combattre les principes
collectivistes.
Les chefs cléricaux brillent par leur absence.
M- Terwagne prononce le discours d'ouver
ture. Le but de cette réunion est de conquérir
aux idéés socialistes la partie flamande du pays
On a commencé par Anvers on ce parti a déjd
de nombreux orateurs, M. Terwagne exprime
l'espoir que l'élément bourgeois éclairé par les
meetings que i'on organisera partout ne tardera
pas a se joindrc a l'élément ouvrier.
Ce discours a élé interrompu fréquorament
tantót par des app.'audissements et tantöt par
des ricunements.
M. Furnémont prend ensuite la parole. II
«'attaque ;i la presse réactionnaire cléricale et
doctrinaire.
Elle jiarle des principes socialistes et collect!
visies comme un avougle des couleurs et avec
line mauvaise f'oi extraordinaire, dit-il.
Au lieu de condamner en bloc les principes du
collectivisme, notre adversaire ferait mieux dc
s'initief' a cette science et nous n'assisterions pas
aux lamc.niables discussions qui se passent ac-
tuellement au Parlement beige.
Ou nous accuse de vouloir üéposséder ceux qui
possèdent quelque cliose, tsmdis que nous vou
Ions meltre seulcment un peu plus d'harmonie
dans la répartition desbieus; et nous pouvons
prouver que ceux qui nous font le reprocbe de
vouloir tout accapai er, possèdent les monopoles
M. Vandervelde, accueilli par des ai
ments. parle ensuite. 11 passe on rgviie l'état
aetuel des choses ct les systèmes, iDdiquant les
ameliorations graduelles qu'il faudrait réalisor
l>our assurer petit a petit un plus grand bien-
être a la société.
Pour combattre le capitalismc et défendre le
collectivisme, il sufflt de prendre un exemple
dans la Belgique même. Les employés des com
pagnies de chemins de fer subissent 4 1'étraDger
des vexations bien plus graves que ceux des clie
mins de fer beiges, exploités par l'Etat. c'est-4-
dire le collectivisme. Ec, ajoute-t-il, ce n'est pas
une folie dc vouloir la reprise des voies ferrées
appartenant aux sociétés privées. On objecte
quo les sociétés dépensent moins que l'Etat, mais
c'est que les compagnies payent mal leurs em
ployés et entretiennent de faqon déplorable leur
matériel. UEtat beige est deja collectiviste de
par le monopole des railways. Le premier pas
est fait.
L'orateur insiste encore en faveur du dévelop-
pement intellectuel et fait un tableau riant de
ce que sera la vie quand la science aura élucidé
tous les problèmes liumanitaires et qu'on aura
généralitië l'instruction. Le socialisme sera,
d'après lui, l'age d'or.
M. Strauss prend de nouveau la parole pour
démontrer que, au contraire, plus lc capital sera
fort, plus le bien-être des masses ira crescendo.
Maïs, ici, l'éminent oratcur est interrompu.
On doit évacuer la salie, paree qu'ellc est retenue
pour une fete. M. Strauss dé.lare qu'il reste ala
disposition de scs contraiicteurs, pour eontinuer
la discussion oü et quand ils voudront.
Et le meeting prend fin au milieu de manifesta
tions diverses, mais sans troubles.
A. l'Assoeiation libérale de Liége.
Par voie télégraphique.
{De notre correspondent.)
L'assemblée générale dc l'Assoeiation libérale
pour le renouvel lement du comité et le choix
d'un candidat a l'élection législative avait attiré
une loule considérable. On sent que le parti libé
ral modéré veut se ressaisir et est prêt déja a
concentrer ses efforts.
M.Magis préside. II déplore les derniers échecs
du parti. On a vu, dit-il, des hommes qui avaient
consaci'é leur vie entièrc aux intéréts de leur
arrondissement, et l'illustre M Frèrc lui-même,
être sacriiiés par le corps électoral. Mais l'éehec
d'un candidat n'est pas la mort d'un parti; quel
que soit le sort des luttes électorales, les prin
cipes d'ordre et de liberté subsistent et sont
éternels. C'est au notn de ces principes done
qu'il taut encore lutter. Nous avons vu tous les
partis 3e laisser aller a de déplorables compro-
mis8ions.Les catholiques, a Liége et partout, ont
accepté sur leurs listos des candidats démocrates
chrétieDS dont ils rondamnaient les doctrines.
Les radicaux ont contractu une alliance inon
strueuse avec les socialistes, Selon la prophétie
d'Anseele, ils scsontétouffé3 dans lesplis du dra-
peau rouge. Le parti libéral sëul a lutfé avec
fierté et dignité et sa dclaite est plus noble que
bien des victoires.
Avant ae remettre ses fonctions de président
a son successeur, M. AJigis reraercie chaleurcu
sement ses collègues du comité de leur dévouê
concours.
M. Anciaux, candidat pour le comité, croit né
cessaire d'exposer en quelques mot ses opinions.
M Anciaux propose a l'assemblée la creation
au sein de l'Assoeiation d'un cercle d'études so
dales, quianra pour mission d'etudier et d'appro-
tondir les points,souvent vagues, des plateformes
électorales.
Lc fait que le libéralisme est écarté des assem
bles délibéraates. ne diminue point ses devoirs.
II lui reste le terrain de l'init'ative privée, de la
propaganda individuelle. II lui reste enlln a faire
l'éiucation du peuple.
AI Hanssens mon'e a la tr bune et est loDgue-
ment applaudi. L'oraieur a été, lui aussi, clou-
loureusement ému de l'échec de certains candi
dats libéraux. L'ingratitude politique est parfois
léroce, mais les soidatsdu litérahsmenedoivent
pas se découragc-r, et, quant a lui, i) aurait con
sidéré ['abstention dans la lutte actuelle comme
une félonie.
L'orateur expose ensuite ses idéés sur les dif-
férentes questions a l'ordre dü jour.
Au point de vue dc l'enseignement, il veut la
neutralité absolue et les subsides pour les écolcs
ofliciclles seules. Au point de vue militaire,
il demande l'égalité des charges. Au point,/le
vue social, il est hostile a l'absorption de la). ie
économique par l'Etat.
Enfin, il aborde deux questions qu'il juge c&pi-
tales. La question des rapports entro lc capital^';
le travail, d'abord, dans lcsquels M. Uansseis
voudrait voir plus de liberté et d'initiatiytv-
il voudrait que toutes les questions de salaigcb,
de travail, d'outillage, de surveillance fussënt,
débattues entre ouvriers et patrons, comme cela
se passe ;i Mariemont; do cette fayon, plus de
froissements m de grèves.
Par une action commune, on échapperait aussi
a eet autre danger la reprise des mines par
l'Etat, ce qui serait une ruine pour tout le monde.
La seconde question est celle de l'électorat
communal. L'orateur croit que l'on ne pourra
pas écliapper au suffrage universel, mais qu'il
doii être atténué, soit par la représentation pro-
portionnelle, soit mieux encore par la représen
tation des intéréts.
II est partisan de l'impöt sur le revenu, mais
point de celui qui consiste a niveler les fortunes
et qui n'est que la confiscation et le vol déguisó.
M. Hanssens termine son discours par une
briilante apologie du parti libéral, dont ie röle «i
venir sera encore briliant. L'assemblée acclarae
la candidature de AI. Hanssens; puis M. Alagis
déclareólus président de l'Assoeiation M. J. War
nant et membres du comité, ceux dont je vous
ai fait connaitrc les noms.
La séance est levée a midi.
Mali nee. A l'Assoeiation libé
rale. Dans une importante réunion plénière,
i Association libérale de Malines a inserit, di-
manche, dans son programme, l'adoption de
candidatures ouvrières pour les élections com-
munales.
Goud. Manifestationpatriotique.
C'est a Gand, dimanche, a l'occasion de l'inati-
guration du drapeau de l'Union des employés,
présidée par M. Charles Gruen, qu'il a été
répondu pour la première ibis aux récentes
maDi'estations antidynastiques de la Chambre
des représentants. A cette occasion, le général
Kraus, répondant a une allocution du bourg-
mestre et du gouverneur de la province, a dit en
désignant le drapeau beige S'il le faut, nous
le défendrons ensemble et la société l'Union
des employés a adressé un télégramme au Roi
pour lui exprimer son attachement.
A Spa. La saison d'hivcr tentéé
par notre jolie ville d'eaux a obtenu plein succès.
La citc du Pouhon est pleine de mouvement
grace a la présence de - nomhreux étrangers
trangais et anglais surtout et le Casino, plus
briliant que jamais, réunit tous les jours une
société d'élite.
Une série de l'ètes vont Otre organisées au
cours de eet hiver joyeux.
Malgré ses opinions sur les médailles, a des joies
sincères d'enfant chaque fois qu'on lui apprend
le succès füo-il oflicicl d'un camaradedétail
qui révèle le bourru bienfaisant le cceur
brave et bon, la qua ité humaine qui, avec ses
qualités d'artiste, le désignait 4 ses amis de la
Ligue des artistes beiges pour la fonction de
juré 4 la dernière Exposition d'Anvers.
De vagues flls d'argent commencent 4 rayer
la chevelure de ce peintre bataiileur et travail-
leur, de caractère si entier. A l'age oü dans Ja
hiërarchie artistique; on est déja officier de tant
d'ordres, lui promène une boutonnière vierge de
tout ruban. Mais telle est aujourd'liui l'abon-
dance des flots de rubans prodigués, qu'il se
console,saus doute,en se rappelant cette ajiologie
de 1'homme de talent par un vaudevilliste sati-
rique
M. X Un homme extrêmcment comme
il lhut... d'esprit supérieur même; un homme
de vraie valeur, et... pas décoré
UN BRUXELLOIS PAR JOUf
JEAN DE LA IIOESE
On reconnaït certains cliiens de grande race
au tranchant do leurs dents. Chez Jean De la j gueri-e da Corée
Hoese. le peintre bruxellois aujourd'liui entré
dans la 4Sm< année, on reconnait l'artiste de race
a son art et a la tranchis? brutale de son être.
de sa manière, de sa parole. Traits puissant^,
violemtnent ae:entués. Tempérament, idem.
Tout jeune, ayant eonquis tous les prix de
l'Acadómie, ref'usa de participor au concours de
Rome, qu'il proclamatt déja une institution su-
rannée Avcc Verwéc, Artan. Dubois, De Groux,
Constantin Aleunier, fat un des premiers mem
bres de l'A't libre qui donnait un aliment a
son tempérament agressif d'indépendant, impa
tient des jougs offRi-ls et porté dans tous les
temps d l'idéal du Beau firouche». Est main-
tenant un des principaux leaders de c -Ue Ligue
des artistes beiges qui repousse les médailles et
l'artifleielle hiérarchie qu'elles créent dans le
monde néeessairement anarchique de l'Art.
Sa peinturc. toujours profondément person-
nelle, s'exerqa d'abord au genre La Chaise bri-
sée, Mauvat's Pourboire (acquis par le Roi), Au
Cornptoir, L'Attente. Le Vieux Bruxelles,et que
d'autres sujets audacieux par leur fam liarité et
la rudesse de leur vérité! Puis aborda le portrait,
et flt revivre ou vivrc puissamment, du bout de
son pinceau, la première Reine des Beiges (por
trait qui a fait l'objet d'un interminable pro-
cö le sénateur Auguste Pcltzer, Mmo Albert
Desenfans, Victor Arrióuld. Paul'de Brouckcre,
Mm8 Victor Duwez, M. Vander Duigen, prési
dent de la Fédération des instituteurs, etc., etc.,
etc.
A L'ËTRANGER
VISITE DU MINISTRE DE BELGIQUE
A - L'UNION BELGE
(Dc notre correspondent parisien.)
C'est au n° SO du faubourg Saint-Denis, au
milieu du Paris grouillant ct travailleur, que
l'Union beige a installé ses bureaux de eharité.
Les deux grandes piècea_du modeste enti-esol
sont réservées aux malheureux qui viènnent
chaque semaine imploror des secoursdans
l'autre, la plus petite, les membres du bureau
s'entassent tant bien que mal.
Une centaine de malheureux assis mélancoli-
quement le long des murs, attendaient hier soir
lc coup de sonnette du trésorier, M. Hustin;
un homme dévouó s'il en lut, pour pénétrer
dans son petit bureau et recevoir, de. ses mams,
des bons de logement, des bons de nourriture,
de l'argent quelquefois quand les ressources de
la société le per met tent.
Vers O li. 1/2, M. le baron d'Anethan, qui avait
exprimé le désir d'assister d une de ces séances
de la misère, est arrivé, accompagné de M. Ro
bert, le dévoué président de l'Union, et de M.Bas
tin, consul.
Alors le défilé a recommencé. Voici un ouvrier
venu a Paris depuis huit ans, et tout a coup
l'ouvrage fait défaut. II demande a être rapatrié
et le bon M. Hustin lui dit «Mais, mon ami,
vous êtes jeune, vous êtes fort, il faut faire le
cliemin a pied.L'ouvrier ne s'y refuse pas, mais
sa femme, mais ses deux enfants, une blondinette
de trois ans et un bébé de six mois qui sont la,
avec lui, en haillons M. Hustin n'hésite pas il
prendra deux coupons auchemin de fer pour la
mère et les deux enfantsle papa partira a pied.
Voici une pauvre vieille de SO ans. Elle est a
Paris depuis 1818, dit-ellc. Sa lille est veuve avec
deux enfants. Elle n'a plus de souliers. M. Hus
tin lui tend un bon de £ix francs. La pauvre
vieille s'en va avec un sourire triste. II faudra
nous les montrer! crie AL Hustin. N'aycz
crainte. répond la vieille, demain je serai la.
C'est le tour d'un vieux combattant de 1830. II
avait une familie de cinq enfants. Tous se sont
mariés et il est seul. Celui-ci, monsieur le
ministro, dit M. Hustin, c'est un de nos pension-
naires. Le vieux brave fait un signe pour con-
firmer le fait.
Lc défilé, commencé a 8 heures du soir, n'a ces
sé qu'a 10 1/2 heures.
M. le baron d'Anethan a vivement félicité
M. Robert et tous les membres du comité de
leur dévouement. Il a tenu a leur serrer la main
tous et il a promis de revenir les revoir.
L'Union beige, avec ses maigres ressources,
distribue mensuellement pour plus de cinq
cents francs de bons de pain et de logement. Un
excellent service médical a été organisé par M. té
docteur Coliet.médecin de la Légation.un dc nos
compatriotes. Pour chaque arrondissement de
Paris, l'Union a un mélecin attitré, qui est payé
a raison de deux francs par visite et un franc par
consultation.
Les malheureux reqoivent en outre les médica-
ments graluitement et M. le docteur Collet est
.même arrivé a les faire admettre dans les höpi-
taux parisiens, en attendant la réalisation de son
réve un liópital beige a Paris,
Pendant quatre ans elle réussit dópister
toutes les recherches entreprises par le père.
Elle vecut seule avec l'enfant, inconnue, ignorée.
Le père réussit rotrouver son enfant avec le
concours de la police qui arrêta la flile Bonneau.
Celle-ci. pour sa défense, argue de son affection
pour la fillette et prétend que saluite fut déter-
nunée par les mauvais traitements dont l'abreu-
vait son maitre, co qui est du reste reconnu
faux.
La fille Bonneau a été acquittée.
Un pèce barbare.
Un procés émouvant a été plaidé mardi devant
la cour d'assises de Luxembourg. Un individu de
Weimerskirch comparaissait sous l'accusation
d avoir tenté de pendre son flls, un enfant de
onze ans. Le pauvre petit avait été sauvé par des
voi8ins, alors que la langue lui sortait de la
bouclie. A Taudience l'accusó a soutcnu avoir
voulu donner une bonne legon a son flls déso-
beis8ant et le jury a accueilli ce systömc.
Dix-huit mois de prison! La peine n'est pas
ra rrór Aa
Kucore une remiue bruléo vive.
Samedi, après-midi, im terrible accident, dü au
pétrole. a mis encore en émoi le populeux quar-
tier de la rue dc Cureghem, a Bruxelles.
Au n°3,de cette rue, habitont les ópoux Benoit
avec leurs quatre petits enfants. Samodi, vers la
brune, la pauvre femme voulut alluraer son
réchaud, lorsque, lout a coup, une explosion se
produisit. La malheureuse. en un clin d'onl, fut
entourée de flammes des pieds a la tête.
Aux cris poussés par l'infortunée, un co-loca-
tairc accourut muni d'une couverture de laine
au moyen de laquolle il étouffa le feu. La victime
qui, malheureusement,avait. déja été atrocement
brülée sur toutes les parties du corps a été trans-
portée en civière a l'höpital Saint-,lean.
Les médecins désespèrent de pouvoir la sauver.
Important vol de bijoux. Nom-
oreuses descentes du parquetLe 25 no-
vembre dernier, un important vol de bijoux et
d'argenterie fut commis, rue Gallait, a Schaer-
beek. Pendant l'absence de M",e Leroy, les
escarpes s'introduisirent dans sa demcure et la
mirent a sac.
La police de Schaerbeelt ouvrit une enquête et
le parquet fit une descente sur les lieux. Le
28 novembre, le parquet délivra un mandat d'ar-
ret contre Remy Schouppe, le irère du lameux
anarchiste Placide Schouppe, qui comparaïtra
devant le conseil de guerre au commencement
dc 1 année prochaine.
Remy Schouppe fut arrêté et écroué la pri
son de Saint-Gilles.
Lundi il a comparu devant la chambre du con
seil, qui a eonflrmé d'un mois le mandat d'arrèt.
Le parquet est sur les traces de toute une bande
internationale de voleurs, dont Remy Schouppe
serait le chef principal.
Vendredi après midi, le parquet a fait de nom-
breuses descentes a Schaerbeek, tandis que M. le
commissaire de police Brunet, dc Laeken, fai-
sait une perquisition cliez la belle-mère de Bemy
Schouppe, qui habite le hameau du Hevzel.
Cette dernière perquisition n'a pas eu de résul-
tat.
sur une chaise une marmite remplie d'eau bouil-
lante. lout coup son enfant, de -l ans, poussa
un cri terrible la malheureuse petite vonait de
tremper ses mains dans l'eau bouillan te et fut
atireusement brülée. Un médecin fut aussitöt
mandé pour soigner la pauvre enfant, dont l'état
est assez grave.
„„T1;10 «ï'6801*0?®* - Nous awns déja dit
que la police recherchait deux escroes qui
avaient fait pas mal de dupes parmi les proprió-
taires de maisons a loucr. Ces individus, sans
avoir quahté pour cela, avaient rccueilli de l'ar
gent pour des annonces a paraïtre dans un jour
nal soi-disant établi, 66, boulevard du Hainaut
or, cette publication n'a pas son siège a l'adressê
mdiquée. frois nouvelles victimes dc ces fllous
viennent dc se faire connaitre M. B.cordon-
^ior'PiétinGlix, M. Van A..., fabricantd'ap-
pareils d éclairage, boulevard du Nord, etM P
droguisto, rue Auguste Orts.
Une escroquerie du möme genre a été commise
availt-hier par un Franqais du nom deX...,
demeurant rue du Miroir. Cet individu, agé dè
27 ans, s est présenté avant hier chez Mmo veuve
rn/'n™ J^d0116 ^5ui.se' se disant employé a
I0fp.ce des Propriétairesplace de Brouckere
et a touché pour 1 insertion d'une annonce dans
les ïournaux deux sommes de 6 et de 8 francs,.
Ce fllou n a fait msérer aucune annonce et if
SSL1;aS9?I;l0!ï.!i'°^M des Propriétaires.
Procés-verbal a été dressé.
Une dépê lie de Chine annonce qu'un pléni-
potentiaire chirois va partir pour le Japon, pour
Dégocier la paix.
A Berlin
L'Empereur arcqi a midi le président du Par
lement; Taudience a da ré une demi heure.
L'Empereur a exprimé sa satisfaction au sujet
de la réélection de l'ancien bureau. II afaitres-
sortir qu'il n'attribue pas un caractère personnel
aux incidents qui se sont produita a Ia première
séance du Parlement, mais qu'il n'y voit qu'une
invective a l'adresse de la Constitution,la royautê
étant une institution de la Constitution.
Le projet de loi sur les menées subversives
s'occupera égalemcntde prévenir pareilles invec
tives.
Sa Majesté s'est entretenue longuement sur la
situation intérieure, sur la situation de l'agri-
culture et surtout la sur culture du sucre.
Finalement, 1 Empereur a raentionué son der-
nier voyage dans les pays du Nord.
Une enfant ravle u e
pere.
La cour d'assises de la Corrèze vient dc juger
une affaire bién curieuse.
Une flile de service nommée Bonneau avait,
après la mort dc sa maitressc, pris soin de la petite
orpbeline jusqu'A l'age de trois ans. Menacée de
renvoi par lc père, elle s'enfuit emportant la Al
ette.
Audacieux vol .le null. Samedi
matin, en descendant de sa chambre a couclier,
Mm« C..., demeurant rue de l'Avenir, a Molen
beek, trouva la porte de la rue entr'ouverte et
toutes les portes des chambres fr&cturées.
Mmo C... ne tarda pas a constater qu'elle avait
requ la visite de voleurs.
Dans les places du rez de-chaussée toutes les
armoires avaient été fracturées et on avait en-
levé tout ce qui était transportable. De l'argen-
terie, des bijoux, et une somme de 1,200 francs
en argent avaient disparu. y
Les époux C... n'avaient rien entendu d'anor-
mal pendant la nuit.
La police a ouvert une enquête minutieuse.
Ues vols aux Itoates auloinatiqnes.
Pendant la nuit de Isamedi a dimanche, des
maifaiteurs oni arraché Ie cadenas et bw96 le
carreau de la holte automatique placóe devant
le n" 29 de la Montagne-aux-Herbes-Potagères.
Les voleurs ont ensuite fait main basse sur
toutes les marchandises et sur toute la recette.
La poüce a ouvert une enquête.
Ignobles exploits d'un pochard.
Samedi, vers cinq heures de rclevéo, un nommé
B. -cultivateur, demeurant au Trullenberg, a
Isque, sc trouvait, avec sa charrette lourdement
chirgée de pommos de terre, dans la rue Gray,
a Etterbeek II était ivre et maltraitait de la
faqon la plus ignoble un petit orphelin dc treize
a quatorze ans qui l'accompagnait et qui avait
été placé chez lui par les soins de l'un ou l'autre
bureau de bientaisance. Le buveur ne parvenant
soudainement plus a dompter sa rage alcoolique,
se rua sur le malheureux enfant, l'empoigna a
bras le corps et allait le précipiter sous les roues
du véhicule, lorsque des passants indignés et
accourus aux piours de ia victjme, s'emparèrent
ducoupablcet l'empèchèrent de mettrc son si
nistra projet d execution.
cruel lenient mordu. Sapiedi, le
nommé Lucien Clément, demeurant rue de la
Cigogne, a Bruxelles, au moment de rentrer
chez lui, se Vit tout a coup attaqué par un
énorme molosse, qui lui sauta a ia gorge et le
mordit cruellement dans ie bras. Cë ne fut que
grace .4 l"iuter vention de deux ouvriers, que l'ani-
mal f urieux lacha pi-ise. La victime a été conduite
d'urgence a l'höpital Saint-Jean, oü la morsure
a été immédiatcment cautérisóe.
Pauvre petite! Samedi après-midi,
Mmo F.... demeui-ant rue Jolly, a Schaerbeek,
nettoyaitson appartement. Mffi0 F... avait dóposé
Une omelette giganteeque. -
matin, une marchande d'ceufs et de beurre des
cendant avec sa charrette lourdement chargóe.
la rue d Arlon Bruxelles, au triple galop dè
son clioval, alia se jeter avec violence sur un
tombereau de charbon, qui arrivait en sens
opposé. I. attclagc fut projoté sur le cöté et for-
tement détérioré. Un panier, contenant deux
cent cmquante ceufs, fut lancé au milieu de la
voie publique et y forma une gigantesque ome-
lette. Quant a limprudente conductrice, qui
Pu sauter do son siège au moment oü le
choc était devenu mévitable, elle en fut quitte
avec quelques contusions sans gravité.
Ue vol du htllet de mille fi-ancs au
CaI«S de la Terrasse. II y a environ un
mois, nos lecteurs sen souviennent, un garcon
du Café de la Terrasse, boulevard du Midi, a
Bruxelles, disparaissait furtivement en empor
tant un billet de mille francs qu'un consomma-
teur trop confiant lui avait remis pour iaire
changer. En vain la police l-elge se mit elle 4
la recliercne du lilou, un nommé Chantelot
celui ci rasta introuvable. Son signalement fut
lancé a létranger. Le parquet vient dc rece-
von-avis que^ Chanteiot a été arrêté a Nice, oü
M a été écroué en attendant que s'accomiilissent
les formahtés d extradition. Le filou s'était fau-
fllé dans un cercle de joux, oü il s'était fhit
admettro comme garqon de salie.»
Singulier vol nocturne. Depuis quel
ques jours, un couple était venu s'installer dans
unc chambre garaio d'une maison de la rue
Botapiquc a Saint-Josse-ten-Noode. II s'était
fait inscrire sous le nom de Luickx. Vendredi
vers quatre heures de 1'aprcs-midi, le locatairè
principal nayant pas vu descendre le couple, ot
pris de soupcons, alia frapper 4 leur porte.
II ne requt point dc réponse. On fit chercher
un sèrruneret lorsque la porte fut ouverte, on
constata la disparition des draps et couvertures
de lit, des tentures de fenêtros, d'une pendule et
ct autres onjets. Les singuliers locataires ont dü
deménager la nuit précédente en passant lo
produit de leur vol par la fenötre de leur cham-
rue a qu que comPlice ffui les attondait dans la
alcoolique,. Depuis quelques jours
déja un nommé W..., cabaretier, demeurant rue
des Tanneurs, 4 Bruxelles, semblait ne plus jouir
de la plenitude de ses facultés mentales. La nuit
clermcre, il eut tout 4 coup une crisc furieuse et
«a nionnoQif a détruire tout ce que contenait sa
La pauvre femme de l'aliéné put heureusement
se précipiter 4 peine vétuedansla rue etappe-
Ier au secours. aux cris désespêrés que poussait
la malheureuse des agents accoururent et ëon-
auisirent le malheureux au commissariat de la
rue du Poinyon. Un médecin, requis, constata
que son client était attaint du delirium tremens
a^- et le fit colloquer d'urgence 4
'hopital Saint-Jean.
Ineendlo ct vol cI.ok I.-s Trapplstoa.
De notre correspondant d'Anvers Un violent
mcendie avait éclató, il y a deux jours, au cou-
vent des frappistes, 4 Westmalle, et avait pu
etre ótemt, après une heure et demie de travail
grace aux secours immédiats venus du village
- af?02,important ayant été commis
pendant 1 mcendie, le parquet, composé de MM
De Ryckere, substitut. Beaufort, juge destruc
tion, et Pauwels, greffier, s'est transporté sur
!es heux ahn q ouvnr une instruction, la con-
statafion du vol laissant présumer que l'incendie
est du 4 la malveillancc.
Mudone et tremhlement de terre
ft correspondant de Naples nous écrit:La
petite ville calabraise de Palmi est uneréduc-
tion de Naples; son golfe est onchanteur, il offre
un panorama a vaste horizon, avec legigan-
tesque massif de l'Etna comme fond et les cótes
c.onl>e bordVrc- Palmi compte bien-
lo a l/.000 habitants, n'ayant pas beaucoup de
besoms, vivant do peu, surtout de soleil, de
poche, des proïuits variés d'un sol d'une iécon-
dité rcmarquable. Les habitants de Palmi ont
pour les protéger, une des variétés de viergè
T0go? 10 PW3' Ia madone du
F^^;.fePA1,-oeto,bre (lerniei', les fldèles, se
E. Lo Ja ,lé»ll3e' fur^Pfc tout a coup surpris
p a. le3 Oéclamations d'un pieux individu qui
p ay°,ir vu -la madone, dont la statuo
domme l autel, ouvnr et abaisser les paupièras
vC, j c°mmo on dit.Ce fut un vérita-
d.an31 eff'lse- L'imaginationaidant,
une douzaine de bonnes gens afflrmèrent avoir
vJj. 1° miracle. Algr Galluccl accourut avec ses
et voulut parler raison craignant une
mystification, il fit remarquer, qu'en général
1 imagination jouait un certain róle, en ces
AIM I HE
llOUITlSSCllt
charbon dc i
.«'al térent p£
OO J, ON l'REND EE LECTEUR CAR I.
VISITER SAINT-OPTAT.
inline tous los indigenes de la region, les gens de Saint-Optai se
resfpio exclusivement de noir de funiée, de poussière de
ri'c et. d'ambitjons munieipales. La poussière et le noir
trop vivement leur santé paree qirils y opposant urn:
medication basée surtoul sur l'usage poussé jusqua I'abus dans les
ras désespêrés du genièvre de Hasselt, et dc la biére. Les pei'Sonnes
dc la classe dirigcante Compliquent ce régime par dc eopieuses ad
ditions dun vin de Bourgogne conservé a grands ira is dans des ca-
veaux sé\('reinent gardés. 11 ne faut done pass'ótonncrde rcncontrcr
ile nombreux eenienaires dans ce chcf-lieu de caniot), Pt de ne pouvoir
v séji.urner une semaine saus apercevoir quelque couple KUatiné
celebrant ses noces dor. Ces cas de longéviié sont constates par les
la science enpögjstrc froideinent sans
udici
tanceraient régulièrement lepere Chevreul si les ambitions muni- une loge maqonnique et cettx qui ne le sont pas.
cipales, dont ils s'aliinontcnt sans mesure, n'avaient pour efl'etdc ultramontains les dévóls, les pratiquants sincères,
conduire la plupart d'entre oux t\ l'anómie et au gatisine. sans du concordat pur et simple, les bons fanatiques i
11 ferait beau voir qu'en notre belle et cliére patrie une seule com- sent Torquemada d'avóir compromis les intéréts de l'Ii
mime se composat d'individus uniquernent voués a la reproduction
de l'espèce ct résolusau parfait bonheur dans le désintéressement et
dans liv paix Malins a l'égal des Bruxellois, des Anversois, des Gan-
tois, etc., les gens de SainUOptat ont établi entre eux, sous prétexte
ie convictions politiqnes, des divisions prpfondes qui los renden!
ns aux autres et qui font qu'ime. maison oü eohabitent
ieurs ménages y est parlagée, selon les ctages, en families qui se
ent róciproquement mal de mort.
1
istiqües
que
s'ils s
it dus a la llouille pulyérist
l la
i peut cependan! alllrmer que les UabitRfllS (je Saint-Oph
Lp Syijdical jmiai)l aux ijuillos,
-ia f ai blessec t son parti pris de conciliation, soit quatre groupes
jui nepeuventpaesesoulfrir, Les libéraux se partagent comme ;i.
peu prés partout en doctrinaires et en progressisles, en modérós et
cn radicaux, avec cette originalitó que certains radicaux s'allinnent
progressisles avec moderation, tandis que beaucoup de modérés sont
loctrinaircs avec véliéinence. I)e la quatre camps encore. Les cléri-
paux Uésitent entre M. Becrnaert et M, Woeste, mais ils hésitent
■psoliimenl. cc qui les diyise epdeux coteries. Disoiis-le les réyqlq-
ionnairos sont assqz tares. On y compte uqe Irentaipe dp rópulilj-
raifis seuloinept qui po so fréquontèni jamais et se Ibraiont
inutuelloiuent déportor avec joie. Sur les [reiito, cinq tiennont pour
Risquons-Tout huit pour Robespiorre, six pour Paul Jaiison,
trois pour Anneessens, un pour Marat et. les autres pour Louis-
tme affectueuse solidarilémajs pllgs sp subdivisent eÜes-mèmes en Philippe, qu'ils s'obstinent a considérer comme un homme de la
itégories nombreuses a la Ibis et lrréconfliliahios.- 'rerieur. Les socialistes ont fondé un syndicat composé d'un prósi-
i'WV'i ^es libres-peuseurs, on distingue ceux qui sont aiflliés <le|}t, d'qn yipp-pi'ósideiit, d'un trésorier et d'un secrétaire qui at ten-
Sa in l-Optai a
cléricaux et se
Ups quatre clas
mune en quatr
f
Lc panorama ilc Saint-Oplai.
d'abord ses ultramontains et ses librës-penscurs, ses
libéraux, ses conserva tears et ses révolu tionnaires.
principales parlageraient tout au plus la eoin-
uijps, dont cliaeim réunirait ses membres dans
clles-mémes
avee pllilosoplne, eu jouant aux quUIcs, les membres tot
ils esperent reprosenter u» jour les intéréts. Enlln, Saint -Ontat
possede deux anarclnstes le premier répulé tel paree mnm di
manche d a iait eolater des pétards sur le passage de la procession
lautro cnnuilaut ses mstinots démagogiques axec les fonctions
de marguilher et prenant dans les meetings le litre d'<- anarchiste
Chretien -. Cel,ui-ci pratique l'amour libre dc facon a altrister li
gendarmene.
L'nnarcliiste chrcticn.
Rappelez-vous maintenant que tous ces gens se détestent et vous
ïcconnaitrez que la présente histoire commence réclleinent en Bel
gique et de nos jours,
CHAPITRE II
DANS LEQUEL LE HÉROS DU DRAME EST PRÉSENTÉ.
Maintenant que nous vous avons, elicr lecteur, présenté un ta
bleau panoramique de la situation politique 4 Saint-Optat il est
bon de particulariser un peu nos généralités. C'est que tous les liabi-
untb ue Samt-Gptat ne se nourrissent pas de politique, de noir de
lumée et de limaille de fer; nous en signalous un qui, volontiors, eüt