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AwlELORiHIM'
PORTFOLIO
CADEAUX
N" 12
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est mis en vente partout
AUJOURD'HUI LUNDI
sortcs de miraeles. Rien n'y rit, au dehors la
Joule grossissait, tous les Palmistes sortaient
de lcurs logis, envahissant l'église. La sainte
Vierge fut enlevée, hissée sur un baldaquin et
pron/jnée en procession 4 travers la ville; dos
milliors de gens suivaient la bienlieureuse. qui
ftit raraenée 4 l'église, au milieu de la foule
dólirante.
Lo cardinal-arclievóque de Reggio s'émut et
arriva le 2 novembre a Palmi. La population so
porta en procession a la station, la. sainte Viorge
en tóte, nalurellement. I.e cardinal-arehevêque
n'avait plus a protester, il dut subir la manifes
tation ot l'orcliestre municipal de Palmi en était-
il fallul 8'incliner et donner la bénédiction apos-'
toliquc 4 la foule. Et comme la procession circu-
lait dans les rues, tout 4 coup un horrible cra-
quomont se produisit, le sol fut secoué, les
maisons s'ócroulèrent, des gens furent tuésou
ensevelis sous les décombres, il y eut en outre
2S0 blessés Terrcmuoto'.! Terrcmuoto! en-
tendait-on de tous les cótés. En effet. c'était
une violente secousse de tremblement de terre
9ui fut suivie de plusieurs autres. Aujourd'hui,
n'y a plus vingt maisons intactes a Palmi.
Les bigots ont découvert l'explication de eet
horrible désastreles tuós et blessés sont les mé-
créants qui sont restés dans les maisons au lieu
de prendre part 4 la procession.
Concours du Sunlight Mn von. Prime
20,000 francs. Demandez circulaire avec détails
LEVER, Brothers, Bruxelles.
Une série de malheurs. Notre cor
respondent de SaintrPétersbourg nous écritOn
mande de Minsk que toute unc série d'accidents
dramatiques vieDnent d'y résulter par la simple
maladresse d'une servante. Cette fllle, qui avait
versé du pétrole sur sa robe en apprêtant une
lampe, eut l'imprudence de se mettre aussitöt
après a allumer un poèle. Ses véternents ayant
pris ieu, elle appela au seeours, et sa maitresse,
une dame .Maas. voulant étoufïer les dammes
qni en veloppaient l'infortunée, sa propre robe
en fut atteinte et e'est en vain qu'elle essaya
de l'éteindre en se roulant sur un lit. II fallut
que des voiems accourussent aux cris des deux
femmes et les emmenasseut dans la cour pour
venir a bout des dammes. Or, pendant ce temps
l'incendie du lit ou Mmc Maas s'ótait roulée, se
communiquait aux autres meubles, aux murs et
envahissait bientöt toute la maison. II fut mêmo
si considerable, qu'un pompier y recut une
grave blessure en travaillant 4 l'ótemdre et
Ïuatre autres pompiers des blessures plus
igères. En outre, un morceau de la toiture
tomba dans la rue au moment du sinistrc et
y blessa deux femmes qui se frouvaientprès de
la maison. Quant a la servante, cause première
de tous ces malheurs, elle n'a pas tardé a suc-
comber dans d'horribles souffrances et les méde-
eins désespèrentde réussirdsauversa maitresse.
Council médical. Le Catarrhe-Bron-
chique se développe après plusieurs bronchites.
.Est caractérisé par l'évacuation de liquide inco-
lore, dlant, transparent, écumeux en partie,
semblable au blanc d'oeuf délayé dans l'eau, avec
ou sans crachat épais, rarement colore. Expec
toration et erise a'étouffements intermittentes,
accös soir et matin. Comme pour l'asthme et
1'emphysème, un seul remède calme instantané-
ment et guérit progressivemeutC'est la poudrc
Louis Legras qui a re§u 15,000 francs de recom
pense et est expódiée franco contre 2 fr. 10 en
mandat-postó, adressé 130, boulevard Magenta,
d Paris.
Dópöt d Bruxelles chez M. Jules Meur. phar-
macien, boulevard du Nord, 148.
Ues draines de Iajaiounie. De notre
correspondant de Montselice (Italië)Toute la
ville est en émoi. Giuseppe Salvaguo, agé de
19 ans, riche agriculteur. était fortement épris
d'une belle jeune fllle de 17 ans, nommée Guisep-
pina Felice, et dansun an devait l'épouser. Hier
matin, deux amis de Salvagno. pour plaisanter.
lui racontèrent que Giuseppiua écoutait les
beaux discours d'un marquis de Padoue, qui
a sa maison de campagne d Montselice. Vers
midi, Salvagno se rendait chez sa promise,
et l'ayant rencontrée prés de la porte de
son habitation, commen^a par lui faire de
vifs reproches sur sa coquetterie. La .jeune
fllle, qui n'avait rien a se reprocher et qui igno
rait la plaisantorie faite sur sou compte, lui ró-
pondit sur le méme ton Salvagno, fou de colère
et du.j.iiousie, sortit de sa poclio un poignard et
le lui plongea dans la poitrine. Les cris déchi-
rants de la malheureuse, qui peu après rendait
ledernier soupir, flrentaccourir son père et sa
mère. Salvagno, ayant perdu la téte, se ieta sur
eux, les blessant mortellement. Lo père de la
jeune fllle mourut deux heures après et la mère
est d l'agonie. Salvagno se rendit dans la nuit a
Padoue et alLa se constituer prisonnier.
KliMioirc de K,000 fi-nnc» 11 y a
une quinzainc de jours, M,n' S.... une Américaine
lort riche, habitant Paris, prenait un liacre pour
faire plusieurs courses et le quittait d la porte
Ü'un grand magasin de nouveautés. A peine
descendue, elle s'apercevait qu'elle avait oublié
dans la voiture sou ridicule contenant 5,000
francs en billc.s, deux perles noires et des bagues
en brillants.
Désolée, Mm® S.raconto son malheur d des
amis, qui lui conseillent d'aller faire sa déolara-
tion.au commissaire de police.
Pourquoi done? dit-clle. Je ne retrouverai
rien.
Pourtant. elle se dócida, par acquit de con
science. Mais elle espérait peu.O bonneur, quatre
jours après, le commissaire lui écrivait que le
sac, avec tout ce qu'il contenait. avait étédeposè
au commissariat du quartier hatité par lecociier
Enchantéo, elle pria le commissaire de lui en-
voyer l'automédon. Celui ci arriva tout étonné
a l'liötel de Mm" S...
Quelle est votre situation? lui demanda
l'Américaine, êtes-vocs manè'
Oui, madame, et j'ai cinq enfants.
Parfait. Eh bïengardez les 5,030 francs.
Cela fera mille francs cbacun. Jo ne conserve
que les bijoux auquels je tenais par-dessus tout.
Je n'aurai jamais assez de reconnaissance pour
celui qui ine les a fait recouvrer.
Ce fut au tour du cocher d'ètre fou de joi-
Qu'allez-vous faire de votre argent
manda Mme S.après réflexion.
J'ai toujoui's servi chez les autres, je vou-
drais être mon propre patron. J'ai envie d'ache-
ter une voiture.
Eh bien, c'est cela. Et comme, bien que
j'aie une voiture d raoi, je prends souvent ar-
fiacres, aussitót quo vous serez prêt, venez
chercher.
Hier matin, l'autoniêdon arrivait, avec son
équipage „tout flambant neuf, se mettro a la
disposition de sa bienfaitrice, qui, après deux
heures de courses, lui a remis comme salaire
50 francs.
Et comme on lui faisait observer que c'était
trop, M™ S.s'est écriée
Laissez done Si .j'avais perdu mon sac en
Amériaue, jo ne l'aurais jamais revu. Je veux
que ce brave homrae soit récompensé d'une hon-
nöteté que je n'osais méme pas soup§onner.
Le cocher, a l'heure actuelle, réve de faire
dici peu concurrence d M. Bixio.
Dramee ci'amoiir. Deux drames d\.
mour viennent dc se dérouler dans la région du
Nord. A Amiens (Somme) un nommé Eugène
Sanguier, comptable, agé de 3D ans, a tiré cinq
coups de revolver sur Marie Rousselle.
La malheureuse a regu une balie dans la
gorge; son état est grave. Le meurtrier a en-
suite tourné son arme contre lui-même et s'est
blosséala ioue droite; puis il a essayé de se
pond remais on a coupé la corde assez vito pour
pouvoir rappeler Sanguier d la vie.
A Lille (Nord) un jeune homme agé de 18 ans,
nommé Octave Bache, voyageur en papiers, a
tiré. sans motif aucun. irois coups de revolver
sur une jeune fllle,M'1® Marguerite Pierens, agóe
de 16 ans. Elle a re<ju une balie dans la joue.
Croyant l'avoir tuée, Bache a tenté de se suici-
der et s'est tiré deux coups de son arme l'un au
menton, l'autre d la joue.
Un pnuique cie Bel Tast. L'un des
enlants blessés au cours de la panique qui a
éclaté. il y a quelques jours, dans une école de
Belfast vient de mourir, ce qui porte le nombre
des morts d cinq.
On sait mamtenant que la panique a été pr
voquée par un jeune garcon nommé M. Lenna
qui a tourné, en jöuant, la clef du compteur d
gaz de l'éeolc plongeant ainsi le local dans une
obscurité compléte.
Un mlfère en Calaln-e. (De RetB.„
de Calabre) Des pluies torrentielles tombent ici
depuis hier matin et rendent plus critique encore
la situation des sinistrés. Plusieurs maisons se
sont écroulées.
Une légere secousse de tremblement de terre a
été ressentie hier.
La population est toujours trés effrayée.
Un cyclone uux lies Azores. On
mande de Ponta del Gada
Un cyclone s'est abattu sur File Saint-Michel,
1 une des Aqores. La jetée du port de Pouta del
Gada, chef-lieu de Tile, a été submergce.
Deux navires ont été coulés. Trois hommes ont
péri.
Uo crime du Unlnls-Royal. A
suite de la tentative d'assassinat commise sur la
personne de Mra* veuve Charles, que nons avons
racontó, le parquet a ordonné une enquête sur
les.jounes assassins.
ue perquisition faite au domicile deslrèrcs
Dautrey, chez lcurs parents, 16, rue des Deux-
Ecus, a amené d'intéressantcs découvcrtes. On
a trouvé d'abord des fausses-clefs, rossignols,
outus de cambrioleurs et une corde a crochets
pour escalade. De plus, on a découvert dans un
placard toute une collection d'éerits et de pla
cards anarchistes, des brochures etdesjournaux
avec des annotations en marge, ne laissant au
cun doute snr les opinions des frères Dautrey.
Enfin, avec les documents étaient des produits
chimiques, des boïtes et des étuis, paraissant
destines 4 la fabneation d'engins explosifs.
Les papiers ont été remis a M. Anquetil, juge
l'instruction. Les substances et produits chimi
ques ont été enlevés par les agents de M. Girard,
chef du Laboratoire municipal.
Un drame poignant. Ce matin, vers
midi, le train express n° 11, qui traversalt 4
toute vitesse la gare de Pontot, a 6 kilomètres
d Avignon, a tamponné et tué net un vieillard
dans aos circonstances partieuliérement cruelles.
Ce malheureux, nommé Joseph Ginoux, et sa
femme étaient partis de Saint-Etienne pour ve
nir re.joindre 4 Avignon leur flls, ouvrier cliar-
ron, qui y était flxé depuis quelques jours. Sans
ressources, ils avaient fait la route a pied, vivant
de mendicité, couchant la oü on voulait bien les
accueillir.
Au Pontet, oü la ligne ferrée travei-se la route
nationale, la barrière du passage a-niveau était
fennéc au moment oü ils allaient la l'rancbir. La
femme étant aioi's allèe a uuc ferme voisine
demander un morceau de pain, le vieillard a
apergu a trente metres devant lui son flls qui
instruit par une Jettre de l'arrivóe dc ses pa-
-ents, venait joyeux a leur rencontre.
Malgré les cris du gardien, le pauvre liomme
a voulu traverser la voie pour rejoindrc plus
promptemoni son enfant c'est 4 co moment
irecis qu'il a été broyó par le train. On juge de
a navrante douleur du flls et de la femme de
l'infortunée victime.
La publicité du Petit Bleu est la racilleure et la
moins coütcuse dc loutes les publicitcs. 200,000 lcc-
teurs par jour.
Publicité i/lustrée.
L'ESPRIT DES AUTRES
^Le témoin dndigné). Monsieur, jamais mos
lèvrqs n'ont laissé passer un mensonge.
L'avocat. Je vous crois, mon ami. vous par-
lez du nez.
LE PREMIER CONCERT POPULAIRE
C'est toujours une rentrée intéressante que
celle des concerts populaires, dirigés par M. Jo
seph Dupont,. La vogue qui leur est acquise
et qrn se marque chaque fois par une affluence
d auditeurs comme on n'en voit qu'aux grandes
premières, se justitie d'ailleurs ploinementet par
les mérites de l'excellent clief a'orcliestre et par
la variété des programmes offerts au public.
M. Joseph Dupont,
La séance de dimanche était consacrée a l'exé-
cution d'ieuvres en partie inédites, en partie peu
oonnues, solidement encadrées au début et a la
flu par deux morceaux éminemment classiques.
L'épithète ne choquera personneappliquée
a 1 ouverture du5onge d'une nuit d'été de Men
delssohn; etily a beau temps déji que l'ouver
ture du Tannhivuser n'est plus' du terrible et
incomprehensible Wagner.
ver' Le flnale surtout est bien venu et d'un0
exc^t lento originalité.
Du piano n'est dans cette symphonie qu'un des
instruments de l'orchestre. Le role qu'il remplit,
pour étre modeste, n'en est pas moins important.
W-'PAilipp, le virtuose en titre de la séance, a
élè^iexécutant fidéle et sür de cette partie dc
piat.o. 11 a reparu devant lo public pour jouer
UQQ fantazsie deM. Eniile Bernard, compositeur
organ18to a Paris. Cette fois-ci, l'interprète de
lctiuvroa bnlló plus que son auteur. Cette fau-
taisie est correctement écrite, a des sonorités
agréables et des motifs chantants. mais elle est
d impression assez pale et effacée. L'allegretto
en a été 1'épisode le plus goüté. Quant a M. Phi
lipp, il sest fait applaudir pour son jeu brillant,
soni phrase délicat. II a une faqon tranquille et
™ode»te d'enlever les traits -qui n'est point
Le Conté féerique de Rimsky - Korsakow,
placé au début de la deuxième partie. a plus
otonn-j que charmé. II ne s'agit pas ici 5'""
conté de Ja Mère l'Oie, car rien n'esc moins sim
ple. L ame russo est diverse, c'est possible, mais
un rève ou autant de choses passent que dans
lhistcire liizarre quisertdetexte au compositeur
est bien prés de Tincohérence. Notons, cepen-
dant, plusieurs phrases d'un tour trés spécial
curieux dans ce Conté féerique.
tanca publique a Paris, a titre de don manuel
pour les pauvres, la somme de 11,101 tv. 05 c.,
montant du produil de ses droits d'auteur pour
les quinze premières représentations d'Othello
4 l Opéra.
Courses Antenll,
mix vvasp.
M. Vincent d'Indy.
Citant ces deux nuraéros, il nous sufflra done
de dire quon en a fort admiré l'exécution,
surtout ceile du second qui, dans ses grandes
Iignes, a eté pleine de force et d'alhire.
M. Pliilipp.
La Symphonie pour orchcstre et piano sur un
ïant montagnard, de Vincent d'Indy, était la
partie la plus intéressante du concert, au point
de vue des impressions neuves. Elle était cxécu-
tée pour la première fois dans son texte com
plet et orchestral. L'eiTet en a été considérable
Ion cstheureux de pouvoir le noter. Voilade
musique trés artiste, trés fouillée. ct qui ce-
lendant par son accent net et personnel a ae l'ac-
ion méme sur les auditeurs non imtiés aux
subtilité8 harmonique8 de la jeune école. II est
d unc invention curieuse et charmante. Ie dé-
veloppement de cc thème, qui passe pour ainsi
dire par des ótats dame sm-cessifs, tantót «ibcsmv oiuseppa verm a fait remettre
idyllique et champètre, tantot alerte ot plein de M. le directeur de l'administration de l'Assis
M. Bernard.
De Chabrier, l'on a ou le poétique prélude du
2" acte de Gwendoline. Son oeuvre mériterait
bien los honneurs d'une reprise.
Des applaudissements chaleureux ont accueilli
les diüérents numéros du programme. M. Vin
cent d'Indy a été personnellcmcnt ovationnó
après l'exécution de sa symphonie.
SA la Monnaie Aujourd'hui lundi, 6e re-
présentation de la Navarraise. Le spectacle
commencera 4 8 heures par le Portrait de
Manon et sera terminé par les Noces de
Jeannet/e.
Mardi Représentation extraordinaire au
bénéii v de lCEuvre du Vétement dlxelies. La
Traviata et le 2* acte de Coppólia.
MercrediLc Prophéte.
-Les répétitions de l'Enfance de Ro
landI'oeuvre nouvelle d'Emile Mathieu, se
poursuivent depuis quelques jours a la Monnaie
avec une trés grande activitó. On nous assure
qu artistes, chceurs, orchestre, seront prots a
interpreter l'ouvrage de Mathieu, devant le pu
blic entre le 20 et le 25 décembre.
Un denos confrères, l'Eventail, assure
que M. Flon abandonnera a la lin de la saison
actuelle (mai 1895) le pupitre du théatre de la
Monnaie, pour devenir second chef d'orchestre
de 1 Op 'i-a-Comique de Paris.
D'après les renseignements que nous avons
pna auprès de M. Flon lui-mème, la nouvelle
est sans fondement.
Le théatre beige
Le théatre Molière vient de mettre en répéti-
tion trois actes de notre confrère M. Gustave
Van Zype. Titre VEchelle.
-- Aujourd'hui lundi, 4 l'Empiro Palace,
sept numéros nouveaux, constituant tous des
attractions de premier ordre.
A 9 h. 1/2, Marguerite Favart, la diseuse pari-
sienne de Ba-ta-clan. A 10 heures, Armand et
Marcon dans leur vertigincux travail aérien.
Trés prochainement. los tableaux vivants qui
pnt-fstfda fortune du Palaco théatre dcLondrc3,
les mêmcs qu'aux Folies-Bergères.
Théütre-Flamand, mardi 11 courant,
a 7 1/2 heures, représentation extraordinaire par
la Societé royale De Morgendstar qui jouera
Kcnmsklok,Doodsklok, drame en quatre actes,
de feu Félix \"ande Sande, couronné pour l'inter
prétation au concours d'Audenarde, et Voor de
Paradeof de broek van de garde civique. de
Bruylants.
Vvette Guilbert est comme notre Cham-
bre bilmgue. Elle a chanté samedi soir en an
glais. a 1'ÈmpireTheatre de Londres,Ia romance-
scieLinger LongerZoo, eta obtenu un immense
succès.
M. Ernest Reyer qui est, on le sait, un
uisciple passionné de Berlioz, annonce dans son
feuilleton des Débals quo LOpéra va monter ia
Prise de Troie de Berlioz. Cette partition est
on lc sait, la première partie des Troyens qui
comprennertt deux partitions distinctes et qui ue-
vaient so joucr en deux soirées successives La
Pnse de Troie n'a jamais étéjouée intègralement
eu France. Lors de la première des Troyens au
Théaire Lynque de Paris en 1861. sous la direc
tion Carvalho. Berlioz avait réduit la Prise de
Troie en un simple prologue. La partition origi-
nale teile qu'elle lut écrite par lo maitre n'a été
exécutée pour la première lois qu'en déc- mbre
1890 au fhéatre grand ducal de Carlsrube, sous
la direc tion de M. Féiix Mottl. L'Indépendance
rendit compte de cette première cxécution (voir
e n- du 11 décerabi-e 1S90) qui a eu de nombreux
leudemams a Carlsruhe, etdétermina il y a
deux ana, ia reprise de Troyens d Carthage a
lOpéra Comique. par les soins de la Sociétê des
grandes auditions de France.
- Pour les pauvres
Le maöstro Giuseppe Verdi a fait remettre 4
Anti, 31 00, pl. 13-50;
2*Madrigal12-00
3», Manola II.
Non placé Endv-
mion II.
pmx paul's-ckay.—
1", Damoiseau, 59-50,
pl. 24 50; 2*. Bacon,
35 00; 3®, Cabochon,
34-00.
Non placés Clian-
tenay, La Victoire,
Piquette, Weymouth,
Werther, Belle -Lu-
rette, Indigo n, Pa-
néla, Le Mazarin.
PRix le-dox. 1", Bayan, 63-50, pl. 36-00;
2e, Heuron, 44-00; 3", Eperlan.
Non placésFaneur, prist,, Etendard.
o„pS?x Darling, 00-00, pl. 19 50:
2°, Blanc-Bec, 19-00; 3°, Volum, 22-00.
Non placésPalestine, Saint-Tropez, La Vil-
lette, Saint-Barnabé, Ch4tillon, Perfldie.
mix DE vntOFLAY. 1"\ Due de Nevers, 32 00.
pi. 10-50; 2% Oudon, 16-00; 3°, Manfred.
Non placés Mêhisine, Cambrian, Scamandre.
PRIX DE garches. i«. Sado, 85-00, pl. 20-00;
2\ Espoir, 39 00 3®, Réfléchi, 69 00.
Non placésSydney. Philocléon, Sancerre,
vaseline, Le Lude, Niagara, Latude, Manola.
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s'est réuni hier
soir en l'hótel de
Bordeaux pout/
son banquet an/
nucl.Soiréo char
mante et de toute
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toasts, le prési
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Notre confrère
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remercié au nom de la presse. qui a cu sa part
des éloges du sympathique président.
viennent raieux pour la decoration des appartements.
Les arrosements doivent élre modérês, mais fails a
leinns; il laut éviter lc plus possible de raouiller les
feuillcs, avoir soin d'enlever celles <jui sont jaunies et
mortcs, afin d'cmpéciier la pourritnrc, ct donncr de
1 air aussi souvent que le temps le perniet sans danger
pour les plantos. La terre genera lenient cmployde est
une composition de trois quarts de terre de bruyère et
uil quart de terrenu de feuillcs ou dc terreau de
iuniier de vaclie.
On sait qu'il existe aujourd'hui dc nombreuses
variétés dc Primcvères de Chine a lleurs simples el
doiibles.^frangêes, allant du blanc Ie plus pur au
i passant par tontes les nuances iuter-
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appartements pendant l'hiver; mais s'il est agréable dc
voir des fcuilles plus ou moins bariolócs, il nous serablc
qu ndnurcr de belles flours ost un plaisir bion plus
grand oncore. Rien no eliarme comme les fleui selles
decèlent pour ainsi dire la vic; clles ont un langaKe-
les feuilles n ont rien de lout cela clles sont muettés.
Les Primcveres de Cliine sont d'admirables plantes
que vous connaissoxtoutcs, mesdames. Elles sonlsnscep-
ntilcs dc donner des fleurs toute l'anncc mais c'est
surtout en hirer qifcllos sont le plus omplèyées, alors
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varraise ct les Nnr^o n,> t™ia "a'
varraise et les Noces de Jeannette.
;c (8 li.) Caootins.
PARC
GALERIES
MOLIÈRE
pie los
fleurs sont dcvcnuos r:
iifSS
able,
n est# personne qui ne tienne a
jardiniere, un mcublc de salon, une
pension, un vase d'appartcment, un surtout d<
unc pot lelie.
La culture desPrimevères de Cliine est simpleeepen-
uant, il est necessaire d'nroir soit unc petite serre soit
quelques chassis. La multipliealion a lieu dc semis
iju on fait depuis mai jusqn'en juillol. dans des n,.(s'
dos terrines ou de potites raisscs en bois, garnis de ter rc
lég.'
grau
on micux
cl sainc et a mi-ombre; on rccouvre trés iieu la
ces recipients pcuvent élre tenus ou plein air,
)i e en serre ou sous chassis. Lorsnue los
jeunos plants out deux ou trois feuilles, on los repinue
separcnicnl dans do petits |>ots (godels), et on les met
dans de plus grands pots quaml Ie
grands pots quaml Ie bcsoin s'e.i
sentir. A I automne, ces plantos sont miscs a l'abri s
los tnblcltes d'une serre, ou sous des chassis qu'on c
tourera de rechauds au moment dos grands froids.
Les Primcveres dc Cliine doivent élre cullivées da
dos pots «le petites dimensions, ear elles «imont
airnr ies racmcs gênocs pour fleurir cn abonda
elles n en sont du resle quo plus graeieuse
Straatzanger. Brusselche
THEATRE DU NORD, FU6 de Brabant iVh i r
Pirates de la Savanné n h,) Les
eiRQUE carré lboulev. JamaiO.-Retirésentftt.An
tous les toirs 4 8 heures 13entation
Si" «-Wltl-fiarft, revue
abandonné le quartier.garni qu'il occupail, dans la petite rue dés
Noires Béguines et renqncó aux indigestes comestibles dont. s'alimen-
tait l'appélil de ses concitoyens, pour habiter une chauinière et
s'abrouver dc l'eau des sources claires. Get original avait nom José-
pliin Ringlois; il était instituteur a
1 école primaire des garcons. Vingt-
sejü ans, un air modeste ct de bons
yeux de chien fidele, un nez long dans
un long visage, des clicveux noirs
qui 'eussent ondtilé cn boucles con-
quêrantcs si l'ignorance de toute co
quetterie qui caractérisait leur pro-
priétaire ue les lui eüt fait, porter trés
ras. Signé particulier ce deplorable
nez en pointe qui avait 1'air d'entrcr
comme un coin dans le bois du ta
bleau noir quaml Ringlois écnvalt le
ba be bi bo bu profession nel. N
Disons tout- de. suite que les catlio-
liques le considéraient comme un sup-
pót de I'cnfer, paree qu'il enseignait a
l'école sans Dieu. A cela, rien a faire;
sa profession méme lui valait cette dé-
considération politique.Quant a sa vie
privée, c'était autre cliose les voi-
sins n'en parlaient point avec éloge
on n'a do louanges pour personne
a Saint-Optat, mais ils n'en di-
saiylit point de mal, ce qui prouvait
simplement qu'ils eussent pu cn dire
beaucoup dc bien. 11 avait, d'ailleurs,
des qualitós qui paraissent particu
lièromont estimahles a la'jugeotte
rurale il fréquentait peu lc-caba
ret d brossait sa redingote,méme en
seinaincponctuel a donner ses lecons ct paternel aux miochesmal dé-
jiarbouillés qu'il éduqunit, il ncjurait jamais, semouchaitavccsou mon-
cJluirct sqlqait les dames avec sou cliapeauil n'avait pas de maitresse.
Célibataire, il avait fait rêvor plus d'une mère alflitrée de filles sans
dot; pauvre ét timide, il avait eu la Ibis Ie dépit et l'avanta"e de
n'èlre point remarqué par les families aisées.
Comment ce brave gar-
connnité négligeable
dans la foule et qui sem-
blait voué aux lieureuses
tranquillités des médio-
ci-es. comment eet ano-
nyine-nó se trouva-t-il de
venir le liéi*os passionnel
d un drame a défrayer
vingt-cinq romans, cèst
ce que nous ne dirons pas
tout de suite, pour la sim
ple raison que nous n'au-
rions plus de motif d'écrire
ce récit si nous satisfai-
sions sur l'heure vut re
curiosité. Permettez que
nous coimnencioiis par le
commencement ct que
nous vous exposions d'a
bord comment Toussaint
Magloire, bourgeois liour-
geoisant de Saint-Oplat,
concut et réalisa l'idée de
doter.sa ville natale dune societê dliarmonic el prouva nar la mie
adóucitjés'm'im"." <l"° PP°Verb° '|U' 'l1'" h
CHAPITRE III.
DANS LEQUEL TOUSSAINT MAGI.OIRE A UNE IDÉE.
- r. ,.vu .un otu iiiisM-i- pom' nu-meiiip «■-
neal de iiajss.-mce. il avail etc docilemeut au groupc oii fnV,uem'aient
ses asceiiilantó. Cela lui paiaissail ilistmgnéet ..comme il fout- Mil-
lieureusenieut il navait ivussi ui bhez les uliramonlains ui cllez les
concordalaires: les vrais devots llairaiom en lui un vollairieu sus-
pcci ot les imaliquaiits smeer,le mioutaiern pour son sccpticisl
De la pour Magloire 1 impossibility de briller nullc part.
II brossait sa redin;
science tiiéologique
II sajrmit les dmncs nvcf qon clinprau.
l'occupat. |^,ussi dépérissait - il a v„„
Sou ljoiiuètetc naturelle ne lui pci-metupt point de pasa&p
Pas moyen d'enlever
unc situation dans les
associations ou dans les
cercles. Pas moyen d-
eonquérir uné présie
dencc, une vice-prési-
dence, un secretariat,
un titre honorifique qui
l'eüt tiré de la loule et
conduit, aux hoimeui-s.
Vainemeut il avait eu
recours aux moyensqui
hissent mi pei-soimage
au premier rang l'in-
trigue, la platitude et
corruption. Une seule
fois, il avait réqgsj, a
force d'haliiletéa se
faire éjire aspirant.
soUS-smppléunt - adjoint
du trésoi'ier du Cercle
Emancipatcur dc la
I 'raie - Croi.e vqais
uiie eqLiflle lnipitoyable
l'a va it prócipitó de son
siege avant mème qu'il
iil.
sa mon. II se deminnluit comment armer StoifcjSfflS,4
a rait aucun expedient sortaMe.quan.l
1,?™,"'' <x,;,.u,u> aommandait mi
verre dc maden- au café de la Granil -
seutendii dire par pun.n
de llitablissement
Vous jiouvez ioire ca i.|i
coullauec. Je fais mon
ïité'."C d ètre plu, sdiule fo
Du eoup, Magloire s éc,.ia
J lu trouvé
e£itntiir„i"'<lai trouvé,
sapproprie VoitlïS
i °P une soc**^tó. c'était de It
xUi1*inelny6« Jo régner sur elle
en ciiet tie musique.
Dèe le londemaiu, il déclam Dubli-
quement (juo Uientói k-s discordes
oir saflhgenit la commune allaient
nJre' q" °n *aimerail comme .les
ll»°n ne formerait plus qu'une
seul,. ct grande familie. Auxdcmmides
<1 explications dont on l'assaillait de
loutes parts, il rópondait, tout un^
téneiK, par dd petites plu-ases eourtes
et plumes dallechautes promesses
de patience,,, Laissez-moi faire...
Jean LEBELGE.
Toussaint Magloii-o.
Vous verrez... Un nou
Attcndez...
A suivre.