ijl t 5Ö8H' Jaer. Zondag, 16 Juli I i I kÊmM ïmmÊÈk 1 'i 1 tsD f? a i el f.1 YZEREN WEG.VERTREKUREN EST AELST NA ER kl o'W" E' Z' kl" 0 ,2 6"4° 8 39 EXP' VERTREKUREN UIT E VOLGENDE STATIËN IIÉPAMTIOIV JL'DÏCIAIIIE. «w!fT°,hlSh0f i' b""'" ',e Koke" ABONNEMENTPRYS: G FRANKS 'S JAFRS. De i„«hr,ving" eind pceinher. ANNONCF.NPHYS. per drukregel: Gewone 20 cent. Beklanten fr. 1.00. Vonnissen op 5" hladz. 50 cent." Dendcrmondo. 4-58 C-SO 8-48 12 25 3-06 G-40 10 05 Lokeren. 4-58 6-5' 8-48 12-25 3-06 6-4 Mechclen. 4-581 6 50/ 7-t9</8-li'rf Exp. 1 2* 3- LI i1-53rf 1-04//Exp. 1" 2® 3® kl. 2-5Ud 3-06/ 6-üid 6-4<>/ 10-044 Exp. I® 2® 3® kl. Anl'V. 4-581 6-50/ 7-194 8-124 Exp. 1® 2® 3® kl. 1-04rfExp 2-SI'd 3-06/ 6-U446-40H 0-044 Exp.' Bru66cl, langs Denderleeuw. 4 40 5-52 E 7-19 7.50 8 I9F 9-24 11-53 1-04 E. 12® 3® kl.2-50 5-52 Exp. 1® 2® 3® kl' 6-04 8-49 9-1'9 10-04 Fxp. 1® 2' 3°-kl. Leuven, Tliicnen, Luik.Verviers 4-58/ 8-5*4 6-50/ on 8-1 -»d Exp 1® 2® 3® 1.1. 7-5(4 9-24</ (11-53/1 lol Leuven)I-1144 1 Exp. I' 2' 3° kl 2-5» d 0-004 Exp. 1® 2® 3® kl. 6-044 8-40,/ 10-04 Exp 3 kl. J Nota. De letter beleekent langs Termonde cn de Gent, (5-00 's vryd 7-59E1®2®3®k 8-41 8-5*9 1-2 22 12-40 Brugge, Oostende. 7-59 Exp I® 2® 3® kl.ó-00 8-59 12-22 12-40 3 41 en 0-00 E 1® 2® 3' kl. 6-41) Doornvk, Mouscroii, Korlrvk, Rvssel {langs C.eiirl) 8-41 12 22 12-40 3 09 3 41 ËXP 0-12 6-40 Doorn. Mouse. Korlrjk, Ryss. (langs Alh) 6-00 7-50 tl 53 5-52 6 <'4 Ninovc. Gecraerdshcrgen, Lossen, Alh 6-00 7 50 8-10 1 1-53 2-5'i 5-52 6 04 9-< 9 Bergen, Quiévrain 6-»(> 8-12 7 0 H-53 2-50 5-52 6-04 Enghien Branie, Manage. Cliarlerov. Nar»-» lungs Cecracrds- bergen 6 00 -00 11 .3 2-50 5-52 0-(>4 Solicgem, langs Erpc-Weire. 5 52 12.3U 6 02 leller d langs Denderleeuw. fuiqne Stautti. SAER AELST fIT Al!l 6.49 10.30 1 34 4.2) 7.58 9 Aniw. 5.30 9.50 10.50 E. 1® 2® 3® kl. 12 )5 3-15 E 1 3* kl. 3-33 4.45 5.50 6.5(1 E. I» 2® 3» kl. Brussel 7.20 E.1'2®3®kl. 7.25 8.1411.06 II 53 1.55 3 en 0.00 E 1' 2" 3® kl.5 01 5.55 K.or. E. 1® -2® k|. 8 Dendcnnonde 7.18 9.45 11.34 2.25 5 27 8 23 10 Gecraerdshcrgen 7.27 11.08 2.07 4.58 8.33 Gent 5.12E 6 32 7.39 E i® 2®3«kl. 8.23 10.59 12.3 I® '2' 3® kl 1 55 0 E 1.2.3. kl. 5.09 8.0'J 8 9 31 Exp. 1* 2® 3® kl. Lessen 7.03 10.50 1 50 4.40 8 18 9. Lokcrcn 6.10 9.00 10.57 149 450 7 Nl»ove ~d>?, 11-36 2.3.3 5.26 9 01 |0 Oostende 4 10E 6.2"E I 2 3 kl. 6.25 9 00 11 35 3 09 El® 2® 3® kl. 6.04 O.Oo Exp ITT GENT SAER I Moortzeelfl. Soitcgem, Gccrncrdk., I'nglticn, BniiSnc Corale 5.52 8.12E 8.58 1|. (8 -2.90 5 37 11.59 C,T OKPRA EltDSBERGEN NASH - anft.Ljerde. Söilegom, Moorlzcele en Gom, 5.13 7 *4 Ooi 11.59 2 58 5.00 5.50E 8.51 lit De.nderi.reuw naep So"''s- AoMgm», hoi tryk, b. 17 0.00 9.01 12.55 6.( 9 7 20 \,.,c, SV*?™* Jf™ D'^1'ERLEEtW NAER i' Z:,lCrd 7 1 - 6 1.28 5.i)0 7.48 a «rTNV'"',,N ffAER ^T' ^IK0|-4ns, Lokeren en Gent 4 40 7. in 8.50 10 50 2.05 3 43 6 15 9 10 3II.Ol AF.S RN AnTWEIIPRN 4.2» 7.0» 9.2» »?j» »2 li) 5.25 7.('5 9 0', Lil Solicgem langs Erpe-Meire. 7.49 2.00 7.48 AELST, §5 JULI f876. Nous Leopold II, Roi des Beiges, A tous, présents el h venir, faisons savoir: Le Tribunal de piomière instance, séant a lermonde, anondissement judiciaire de la province de la Flandre Orieiu.ale, premièie cliamlne, a rendu le jugenient suivant En cause de Monisieur Paul Baron Be- tliune, propriétaire et Senateu--, rle Monsieur Francois Monfils, docteur en médecine Con- seiller Communal, de Monsieur Gustave De Coen-Van der N'oot, banquier. de Monsieur Abel DeClippele, Commissaire d'anondisse- ment le premier Président et les antres Membres de la Commission administrative des Hospices civils de la ville d'Alost, tous domiciliés en la dile \ille. demandeurs repré- sentés parMaiire Limpens, avoué. Lont re Gommuire De Vos, éditeur impri- meur de la gazette a Het Verhond van Aelst délendeur, représenté par Muttre Eyerman.' Aprés avoir inuiilement lenié la voie de Ja conciliation, les demandeurs assignèrent par exploit du deux Novembre mil buil cent seplante-cinq, düment enregistré, le délen deur devant ce Tribunal, pour et attendu que Ie journal liet Verbond van Aelst édité a Alost par le susdit Gommaire De Vos con Ment dans son numéro du dix-neuf Sen' lembre mil buit cent sepiante-cinq, nu éro mille cinq cent trois, un article commencant par ces mots: «Onze godshuizen et finis- sani par ceux-ci eene oog in 't zeil ie hou den dans lequel l'auteur diirame les deman deurs en leur quulilé susdile d'admini.strateurs des hospices, de la mauière la plus éhoniée que Fauleur y accuse les dits membres d'aioir neglige lous leurs devoirs les plus saerés se jouer de l'honneur el de la vertu en con- fia'it les orphélins aux frères de Maiie qu'on y ajoule effrontement que les demandeurs 11 out pas le droit, comme administrateurs des hospices, de coufier les orphelins a la garde des hommes que lout le monde méprise b eause de leurs turpitudes; y voir et entendre declarer I article susiisé tiifTamatoire et calom- nieux en conséquence le défendeur con- damné a telle somme que le Tribunal nppré- ciera pour les Irais des présentes, evalués par les demandeurs h la somme de cinq rents irancs. Voir autoriser les demandeurs a faire inserer le jugenient h iniervenir dans quaire journaux de la province h leur choix el iusqu a concurrence d'une somme de mille francs le lout avec condamnation li tous los dépons.' Conclusions fondées sur les lois de h matière et tous autres a faire valoir au besoin devant le Tribunal. Le défendeur ayant constilué avoué, con- Bar ecril notilié le six Décembre mil buit cent seplante-six et déposé Faudience du neurdu meme mois dé la mauière suivante Attendu que les demandeurs concluent cn leur qualité de Membres de la commission rntl» rfP,CeS CU',IS d'Alost- 'ine certain article du journal Het Verbond du dix- Sdlot?Si? B"l.l,uil oem septante-ciiiq soit dtSclaré diffitmatotre et calomnieux. lie plus ce que rassijtnt; soit cottdamné ooJr L °rm™e zqi"l Je Tribu,lal appréciera, i cinq'cems'nat'les. 08 Pa'' 'eS dema"tleurs Attendu qu il impoi te, pour plus de elarté de iTdema'n e|' de disculer e'laeun des chefs ce ia demande distinctemem. Quant au premier chef: 3 o«Aüend d ^ue les demandeurs concluent a ce que 1 article dont s'agit soit déclaré dff™?, s calomnieux, sans dire cu quoi dilTamat0fre.Cia 1Ci)l '"oi en iï°ï oue cel article peut se résumer eslóno A P P0S .l0ns sm' 'esGueIles il „'en Ique deux qui divisenl les parties teurs''des"ïf P'l'PUIion Les administra tes fibres de "jtiarie"1 °''P"el",S I Seconde proposition: Des frères on roti SSrcauseedu^Ul„bleS f^ursZ It Gamnalioiis eiicouruos"1 pat des'reb"'ieux°et ?ai constate,tl que t, ès-fréquemtneft iïs out trompu les eiilanls conliés leurs solos deliS' .l"opMitio": Done les membres '6 USSp2ces fo"1 "'ês-uiai. meiteni un ado !'Sh 6a° 8 dFv01re' l'o«i- vn,tit2ii!c i i c" ooafiant des pau- "Pitflins ft des frères de Mariei Et attendu que la première de ces pro- posiiions est l'afflrmaiion d'utt fait non déuió autlieutiquemeut établi Que la séconde proposilinn ne sort point des luimes de la libre discussion que la veriié en est d'ailleurs établie par Fexpéneiice. Ei que la iroisième proposition nVsi qu'un jugement prononcé en raison de ces pré- micps sur un acte d'administraiion que les demandeurs out posé en leur caracière pulilie. Que la vérilé de ce jugement serail d'ail leurs élablie devant de Tribunal si celui ei avgii compéteuce pour déci/ler que les mem- bn-s de la commission d.-s hospices out liieu ou mal agi; si celui ci pouvait coniiaiire d un acte de 1 administration, Fapprouver ou le blamer Atlendu que Ie Tribunal ne le pouvant, ni npprotner ui blamer. ne peul pas nou plus se prononcer sur le blSme méme lormulé par Ie journal Het Verbond Que le premier chef de la demande n'est done a aucuu égard ui recevable, ni londé Quant au deuxième chef: Attendu que la demande qui est rencon- tree ci-dessus venant de tomber, et Fariicle incuminé ne pouvant ét re déclaré ni calom nieux m diffamaioire h l'égard de la commis sion des Hospices d'Alost, il ii'écliel point d allouer a la partie demanderesse aucune somme pour trass de son action Quant it la publication du jugement, troi- sierne chef de la demande Atteitiiu que les motifs ci-dessus produits aiencoutro des deux aulres cl,els sufflsent deia pour établir le non fondement de ce Iroi- stéme clicl de la demamJe Aitentlu, très-surabondamment, que i'on ne concoit pas quel pourrait étre le bul de ia publication du jugemcut et quelles propo sitions le jugement devrait conlenir et porter a a connatssaiice du public pour saitsfaire a la demande. Qu'il ne saurait élre question d'nfflrmer dans ce jugement que l'éducation donnée par j des rel,giet,X est excellenle, quelle est pté- lérable 4 celle donnée pat- des laiques. que I les premiers présentenl pour les tntEurs des orpiieims coufies ti leurs soius, des garanties j plus sérieuses que les derniers j Qu'il saurait encore mo:ns clre affirmé i quo les membres des hospices lont hien eii confi int des orpbélins h .les rebgieuxque i le blame est défendu, qu'il constitue uue fauie. j El attendu, au surplus, que les critiques Uingées conlre la commission des Hospices i d Alost ne. dépassent pas, en vivaciié. celles que les journaux du clergé et le clergé lui- i meme dirigent cliaque jour conlre les établis- j sements laics. et qui ne soul puim regar.lées ni par ceux qui v enseignent, ui par crux qui y confirm leurs enlanls, comme donnant ou verture a uue action en dommOges-imérêis i ti leur profil. Dar ces motifs le défendeur conclul a ce qu il plaise au Tribunal, sur le premier cnel de la demande, dire pour droit qu'il est sans compélence pour déclarer si les membres des Hospices out bien ou mal a<ri q(11®, le ^(endeur avail Ie droit de disculer et d apprecier, selon ses idéés et ses opinions, 1 acte d a.lministraiion posé par la commis sion declarer les demandeurs non fomlés dans leur demande. que Fariicle du dix-neuf beptembre soit déclaré diffi.matoire et calom nieux. Quant au second chef: Déclarer u'y avoir point lieu a allouer ni cinq cents francs ni aucune auiro somme m pour frais ni pour aucun autre litre. Quant au troisième chef: Déclarer égalemunl les demandeurs non Tr isb.f 'T de,raande d0 Publication aux Irais du délendeur du jugement i ititervenir. deurs auxlifrais!C c0"damnalid" d™u„- „..oJ"' attfldu, .Que de ces trois' chefs. Ie piemter est indéiermihé, soit qu'on considère intéret qu'il le délendeur h ti'ètie point dé claré dtffamaleur et caloinniateur, soit qu'on premie pour mesure l'intéiét que trouverait la commission des Hospices it oblenir ran- probaiton judiciaire de son acte d'adminis- ti a lion Attendu que les trois chefs étant des demaiides persotinelles et connexes, il anpat- globale 'eS r<!unir da"S a"e dvalualiou Le défendeur demande acle qu'il évaiuo ie n„if n 'rUniS de r®CÜOn a la de quaire mille fiancs. n, - A["ds„ P'usieurs remises la cause fut I plaidée 1 audience du dix Férrier mil hult cent seplante-six par Mailre Vat, Bier, lift pour les demandeurs el par Maine Adolnlte i Dubois pour !e défendeurMaine Limpens pour les demandeurs Int tut écrit de cottclu- sioes conpu. eomme suit Attendu que biett vainement Ie défendeur pour écliapper it la responsabilité des calom- lnes dtrigées par lui conlre les demandeurs, essate de soutenir en premier lieu qu'il s'est borne '.I disculer dans les limites d'tme polé- mique hoiiiiête et legitime une question d'in- Itiel public, el er second lieu, qu'il n'a fait que disculer un acte admiuistralif posé par la commission des liospices d'Alost et qui ecliappaiit a tnute appréciation de la justice ne p-i met pas h celle-ci de porter un juge- meni quelconque sur l'ceuvre du journaliste lui inême, qui attaque Facte pr»sé Atieodu lout d'abord, qu'il appartient locoiitesiablemeni ii Ia justice de coonaitre de [out délit ou quasi dé it qui porie atleinte a l liouneur des eitoyeos ou les expose Ia Dame ou au mépris public. Que sous ce rap port toute distinction euire les acles posés par des ci(o\en.s comme memlires d'uoe ad- rriiinsiraiioii piéposée h la gestion d'iotéiéis publics ou comme simples pariicüliers est inadmissible, l'honneur lui même ne com- portam pas aux yeux des Inninétes geus. de •si etianges distinctions. Que cela est d'ail leurs jundiqueinem si vrai que la loi trAce préoisement les régies relatives i la pour- suite judiciaiic des calomities dirigées conlre les fonctioniiaiies a raison d'acies posés dans i exerctce de leurs fonctions. I Attendu, d'autre part, qu'il ne s'agit nulienieiii dans IVspèce de Ja discussion d'uue (i '"lé.èl poblic qu'il s'onii de Fappré- cmtion dun fait précis, spécial el local dom te delendeur prend textc pour accumui r conlre les demandeurs les diflamaiions les p'us caiacténsées. h lel point que Fadminis- tiatcur qui les aurail méritées encourrail i juste litre, la réprobation publique. Qu on ne peut en offet coucevoir d'accu- sation plus grave, plus infamsme h l'égard des luteurs et protectcurs légaux des pauvres j orplié nis j.rivés des soins de la familie, que ce.le de liyrer ces mallieureiix enfants a des monstres de bestiale immoralité. de les vouer al.» corruption et de ioler ainsi les devoirs les plus saerés (i leur égard, j Attendu que telles sont cependant les accusations lonnellemem et elaiiemenl diri- I gées in terminis conlre les demandeurs a occasion de Facie par cux posé en confiaiil la direction de l'orpliciinat d'Alost aux frères de Mane. Attendu qu'il suit de ces considerations alors sui tout que le diflamateur est impuissant a al oguer Ie moin-lre lait h charge des frères de Maue, préposés i la direction del'oinhc- linal, que I action des demandeurs est maui- feslement fondée. Piaisc au Tribunal adjuger aux deman deurs leurs conclusions iutroductivcs di stance. I Ees demandeurs mainicr.ant leur evalu ation du lilige la sonnne de mille cmq cents j francs non rejetam Févaluation du délendeur, Jaquclle doit-étie considérée comme illé-ale et non avenue. Mailre Eyerman persisla dans ses con clusions noiifiées. Y a t-il lieu d'accueillir les conclusions du demandeur Sur quoi le Tribunal pronotica le dix-sept revrier, le jugement suivant Parlies ouit-s en leurs movens et con clusions. Vu les pièers du procés Aiieudu qu'il s'agit de décider si Farticlo que contiem le journal Het Verbond öuite a Alost, dans sou numéro du dix neuf Seplembre dix buit cent sjptante cinq tel qu on en a donué lecture ii Faudience, commen- cant par les mots Onze godslmizen et liuissant par ceux-ci eene oog in 't zeil te houden b est diffamatoire et calomnieux pour les demandeurs et s'ils sout fondés h s en plaindre. Attendu qu'il sufïit de lire Fariicle in- cnmijié pour se convaincre qu'il ne s'y a-it pas «I une critique loyale, el licite d'uu cc'le d une administration publique, en ihscuiant ia tiiese, comme c'esl le druil de la presse si au point de \ue moral une direction ia'iquè est plus avantageuse «i l'éducation des orpbé lins qu une direction religieuse, mais qu'on y lait des imputations mécliames dom le but évident est de rendre odieux et d'exposer la liaine et au mépris de leurs concitovens ceux qui en som l'objet. Qu'en effet on y reprocbe avec un cynis- mermobant aux membres de la commission des Hospices de fouler aux pieds leurs devoirs >i;aC,'és el de se j°uer de Ebonneur et dc la yertu en eoufiani la direction des orpliélius a des frères, k ces bonimes qu. tous les jours donnem Ie spectacle de la plus dégoutante immoralité h ces hommes qui tous les jours oni h repondre dei om la justice de bestialiiés pratiquées sur leurs élèves Attendu que c'est i bon droit que les demandeurs se plaignent de ces imputations comme attentatoires a leur bonn-jur el qu'ils eri réclament une équitable répar.ition. Attendu que la somme de cinq cents Irancs qu ils demandent de ce chef n'est nas exagérée. 1 Atlendu qu'i! y a lieu d'accorder aassi aux demandeurs une réparation pour le pre judice m-.ral qu'ils om soufiert par la publi- cité donnée Fariicle ditf.imatoire. Attendu que eelte réparation sera sufii- sante par Finsertion du présent jugement dans quatrn joiiriiaux de Ia province au cboix des demandeurs. {>ai' ces motifs. Le Tribunal. Saus s arrcter aux lius et moyens du défendeur dans lésqui ls il est déclaré ni recevable ni toiMé. tilt pour droitque IVticie mcri- miné est diHamaloire et calomnieux pour les demandeurs coildamue le défenrteur a payer aux demandeurs k titiede dommages- intéréts Ia somme de cinq cents francs. Aut.irise les demandeurs a faire insérer le present jngement dans quaire journaux a leur cboix el aux frais du défendeur jusnu'è concurrence de cinq cents francs. I Gendarm,e ie défendeur aux dépéns taxées a qautre vingt treize fi-aucs trois centimes i nou compris le coèt de l'expédition du nré- sent jugement. I Ainsi fait. jupé et prononcé i l'aüdiellce publique 'Ie ce Tribunal, letlix sept Fcvrier dix buit cent sepiaute six première ciiamhtv ou siegeaient Messieurs Schelleken» Prési dent, Dondry el Landuyt Juges. Timmerman Substilut, Procureur du Roi, Tb. tlogaert oreuter, adjoint surnuméraire. (Signé) J. E. SCHELLEKENS TH. BOGAERT. Mandons cf ordonnons tous huissiers I a ce requts de metlre le présent jugement a execution. A nos Procureurs généraux et a nos Pro- eureurs ptès les Tiilmnaux de première in- i btance d y temr la main. A tous commandants et officiers de Ia I force publique d'y prêier main forie lors i qu ils en seronl légalement requis. foi dt* quoi le présent jugement b été sigue et scellé du scéau de ce Tribunal. Pour expédiiiou conlorme. Le Gr e[Jier, VAN STAPPEN. Le sieur De Vos ayant interjeté appel de co jugement, la Cour par arrêl du -25 Jum 187G a deciaré 1 appel nou recevable avec dépens. NOG ST-DENYS. De eerw. iiecr Descure, pastoor te St-Denvs 7cndt eenen brief naer een liberael blad van Ivoitryk, m antwoord opeen lasterend artikel- wy dcelen dien vlaemscben brief letterh/k meê Sint-Denys, 4 juli 1876. itlynheer de Uitgever van 7 weekblad de Strael, te Kor try k. In een artikel, getiteld de Klerikale Laste- lacrs m liet nummer 5, van zondag 2 juli, bc- tiekkclyk de bekentenissen door den koe wachter Van de Putte gedaeti. aengaende de biandsticliiingen die, in 1868, te St-Denys plaets gehad hebben, hebt gy goed gevonden rny reebtstieeks aen te randen dit geelt my dus bet rec.'it, en ik aenzie bet als cene plicht u te antwoorden. Gy zegt, mynlieer, dat dc klerikalen be- weeren dat de koewachter Van de Pulte eenige uren vóór zyne dood, zou verklaerd hebben dat liy brand gesticht heeft, maer dat de overige beschuldigden onschuldig waren en dat by hen besciiuldigd had, omdat men hem dacrtoe opmaekte i n by zelf twee bian- den gesticht bad, omdat men hem daertoe door beloften van geld bad opgehitst betgeen de klerikale bladen beweren is de loutere waerheid, cn Van de Putte beeft aen my eerst in 't byzondcr, en dan in de tegenwoordigheid van twee treffelyke getui gen, de voornoemde bekentenissen gedaen maer bet is niet waer dat by de verklaringen alleenlyk gedaen beeft eenige uren voor zgne dood, cn toen by alreeds, zooals gy zegt, op z'jn uiterste lag en niet meer uist wat hy zegde. Ik houd er aen van die omstandigheid, die gy onderteekent on die van bet grootste he- ang is. omdat zede weerde van Van de Pulles bekentenissen grootelyks zou verminderen in haer waer bet daglicht le brengen. Ziehier op welke wyze geheel die zaek beeft plaets gehad De doktor Delrue iny gezegd hebbende, dat Freti Van de Putte slecht was, eu dat hy mis schien zou moeten bediend worden, ben ik zoo als liet myn plicht was, dien ongelukkigen vi zyne schamele hut gacn bezoeken. Was ik da er op myue plaets, mynheer Hem inderdaed flauw bevindende, heb ik eerst alleen hem ondervraegd wegens zvno bandelwyze in de bovengemelde brandstich tingen en vrylyk, zonder dat ik hem de min- s e bedreiging gedaen Leb, heeft by my met Maie woorden do. belydenissen gedaen, zooals f'6 Va" en al de catliolyke nieuwsbladen van België, gegeven hebben. Daerop ben ik, in bet gebuerte, twee getui- ^;ie" ''alon, en mi de tegenwooidigheld [wec "Y-irelyice persoonen heelt by dezelfde bekentenissen hcrbaeld. Dit gedaeii zjnde, zy u wy vertrokken. no„1111 we' op.';' "il! ''erroepïiis had plaets dtn 2 i mei. ten II uren voormiddag de zieke heed don nog verscheidene dagen uitgegaen zelfs heejt hy den 2 juni hulp gaen vragen aen den heet burgemeester, en is den 0 juni berecht oe- "■iest. met door my, maer door deri eerw lieer onderpastoor N'evejan, die hem de laetste flii bakramenten du der biecht meêbecjrepcn, bediend Na zyne berechting beeft Freti nog geleefd cesim.v4"i ';f of ?:lcrid d"s dal'liy maer myhig. 0 I'"bUck' alii»/!/™, ,Ierro' niet wapr' %nfieur, auec.tiyi, umge uren voor zyne dood «hütM1,"0®' dat„ ik dc om|fesclitterad!ieiil geluid linhhe van Van de Puné's hckenteiiiu- sen op den preekstoel ar to knndigen en dit het ntyrt plicht zon Zy„, do schuldig™ té doen kennen en indien ik hel niul doe dat 8 ik een vuige lasteraer ben Was ik misschien in de kerkop den weef stoel, op myne plaets niet Ik helt de eer u te zeggen, dal ik aen de sUir.vvds van «de Strael» niet zal komen ragen, wat ik np den preekstoel mag cn moet cé™1 df„'er.ttoei, zy moeten maer MCIen, wat zy gedaen hehhen ik trek my dezen met acn zy zy„ my,le parochianeti niet. .11,(1 emitters betruit, ik zal my niet vnr- ne'les ?p'sn°?|alS ['y ,d0el' ae" die l,e®ren doen e" le'-eS«e" lïal 'I' Tan i™ tclioe/tige, cn de plaets \an den pastoor is, zoo als gy ze-t in bet palcis van justicie niet J 'lt Gy zegt nog in een postscriptum, dat de verklaringen van Van de Putto niet onder- aieund zyn door wettige of ottbelwisibare getuigenissen. fk versta niet, wat gy bodieden wilt door liet woord wettige getuigenissen edoch, wilt gy u de moeite geven naer dc pastorv van St Denjs te komen, ik zal u hel stuk, letterlvk de dry punten van Van dc Putte'» bekentenissen mén té T '"'cc "®«®(J*o getuigen met onbetwistbaer handieekeit bezegeld, voor oogen leggen. Ten slone laet ik den onparlydigen lezer over, te oordeelen, wie van ons beiden, gy of ik, ccri enige lastereer is. fk verzoek cn des noods by myn recht van antwoord, ik verge van u, mynl.eer, dezei» mineu brief in uw eerstkomende nummer to ten °n aer,nedc ,ieb lk eer u te groe- S. DESELRE. Pastoor van Sint Denvs. A VIDSFOxN I>S. Builenyeivoone vergadering der afdelingsbesturen Dc aengekondigde vergadering der afdee- hngsbesturen beeft Zondag in de Promoliezaef dei Leuvensche Hoogescliool te Gent, plaets gehad. De meeste der 54 reeds besinende atdeeiingen waren door twee of moer leden vertegenwoordigd. lénde verweikomsrede,uitgesproken door don algemceneu Voorzitter,heer Alberdingk Thym, en uit het verslag over het afgeloopen dienst- jaer, door den algemeenen Secretaris, den heer Brouwers voorgedragen, blykt dat de toe standI der verecniging voortdurend uitmuntend is. Mag het getal afdeelingen reeds aenzienlvk geheeten, weldra zullen er nog verscheiden^ pykomen men noemt onder andere Zele W etteren, Peer, Merxem en andere vlekken uit yjaenderen en Brabant, die bet verlangen hebben uitgedrukt eene eigene afdeeling tot stand te brengen. Het woord, waermede wv in Februari 1875 de stichting begroetten, is ten voile verivezenlykthet l.avidsfonds hoeft meer leden vereenigd, op min dan één ir,er dan het F illcmsfonds op 25 jaren Het huidige petal bytreders bedraegt 4.270 dat, voor'het cu.de des jaers, met een weinig bedijuglieid van de bestuerleden dei afdee lingen, tot 50(10 kan aengroeicn. Dat de goede uilen y ver nergens te kort schieten, hleea uil de verschiliige vcrsfagHn door de a.deelingen aengeboden. Overal wer. den conferentien en concerten gegeven, volk^-

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De Denderbode | 1876 | | pagina 1