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5Ö8H' Jaer.
Zondag, 16 Juli
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YZEREN WEG.VERTREKUREN EST AELST NA ER
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VERTREKUREN UIT E
VOLGENDE STATIËN
IIÉPAMTIOIV JL'DÏCIAIIIE.
«w!fT°,hlSh0f i' b""'" ',e Koke"
ABONNEMENTPRYS: G FRANKS 'S JAFRS. De i„«hr,ving" eind
pceinher.
ANNONCF.NPHYS. per drukregel: Gewone 20 cent. Beklanten fr. 1.00. Vonnissen op 5" hladz. 50 cent."
Dendcrmondo. 4-58 C-SO 8-48 12 25 3-06 G-40 10 05
Lokeren. 4-58 6-5' 8-48 12-25 3-06 6-4
Mechclen. 4-581 6 50/ 7-t9</8-li'rf Exp. 1 2* 3- LI i1-53rf
1-04//Exp. 1" 2® 3® kl. 2-5Ud 3-06/ 6-üid 6-4<>/
10-044 Exp. I® 2® 3® kl.
Anl'V. 4-581 6-50/ 7-194 8-124 Exp. 1® 2® 3® kl. 1-04rfExp
2-SI'd 3-06/ 6-U446-40H 0-044 Exp.'
Bru66cl, langs Denderleeuw. 4 40 5-52 E 7-19 7.50 8 I9F
9-24 11-53 1-04 E. 12® 3® kl.2-50 5-52 Exp. 1® 2® 3® kl'
6-04 8-49 9-1'9 10-04 Fxp. 1® 2' 3°-kl.
Leuven, Tliicnen, Luik.Verviers 4-58/ 8-5*4 6-50/ on 8-1 -»d
Exp 1® 2® 3® 1.1. 7-5(4 9-24</ (11-53/1 lol Leuven)I-1144 1
Exp. I' 2' 3° kl 2-5» d 0-004 Exp. 1® 2® 3® kl. 6-044 8-40,/
10-04 Exp 3 kl. J
Nota. De letter beleekent langs Termonde cn de
Gent, (5-00 's vryd 7-59E1®2®3®k 8-41 8-5*9 1-2 22 12-40
Brugge, Oostende. 7-59 Exp I® 2® 3® kl.ó-00 8-59 12-22
12-40 3 41 en 0-00 E 1® 2® 3' kl. 6-41)
Doornvk, Mouscroii, Korlrvk, Rvssel {langs C.eiirl) 8-41
12 22 12-40 3 09 3 41 ËXP 0-12 6-40
Doorn. Mouse. Korlrjk, Ryss. (langs Alh) 6-00 7-50 tl 53
5-52 6 <'4
Ninovc. Gecraerdshcrgen, Lossen, Alh 6-00 7 50 8-10
1 1-53 2-5'i 5-52 6 04 9-< 9
Bergen, Quiévrain 6-»(> 8-12 7 0 H-53 2-50 5-52 6-04
Enghien Branie, Manage. Cliarlerov. Nar»-» lungs Cecracrds-
bergen 6 00 -00 11 .3 2-50 5-52 0-(>4
Solicgem, langs Erpc-Weire. 5 52 12.3U 6 02
leller d langs Denderleeuw.
fuiqne Stautti.
SAER AELST fIT
Al!l 6.49 10.30 1 34 4.2) 7.58 9
Aniw. 5.30 9.50 10.50 E. 1® 2® 3® kl. 12 )5 3-15 E 1
3* kl. 3-33 4.45 5.50 6.5(1 E. I» 2® 3» kl.
Brussel 7.20 E.1'2®3®kl. 7.25 8.1411.06 II 53 1.55 3
en 0.00 E 1' 2" 3® kl.5 01 5.55 K.or. E. 1® -2® k|. 8
Dendcnnonde 7.18 9.45 11.34 2.25 5 27 8 23 10
Gecraerdshcrgen 7.27 11.08 2.07 4.58 8.33
Gent 5.12E 6 32 7.39 E i® 2®3«kl. 8.23 10.59 12.3
I® '2' 3® kl 1 55 0 E 1.2.3. kl. 5.09 8.0'J 8
9 31 Exp. 1* 2® 3® kl.
Lessen 7.03 10.50 1 50 4.40 8 18 9.
Lokcrcn 6.10 9.00 10.57 149 450 7
Nl»ove ~d>?, 11-36 2.3.3 5.26 9 01 |0
Oostende 4 10E 6.2"E I 2 3 kl. 6.25 9 00 11 35
3 09 El® 2® 3® kl. 6.04 O.Oo Exp
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I Moortzeelfl. Soitcgem, Gccrncrdk., I'nglticn, BniiSnc
Corale 5.52 8.12E 8.58 1|. (8 -2.90 5 37 11.59
C,T OKPRA EltDSBERGEN NASH
- anft.Ljerde. Söilegom, Moorlzcele en Gom, 5.13 7 *4
Ooi 11.59 2 58 5.00 5.50E 8.51
lit De.nderi.reuw naep
So"''s- AoMgm»,
hoi tryk, b. 17 0.00 9.01 12.55 6.( 9 7 20
\,.,c, SV*?™* Jf™ D'^1'ERLEEtW NAER
i' Z:,lCrd 7 1 - 6 1.28 5.i)0 7.48
a «rTNV'"',,N ffAER ^T' ^IK0|-4ns, Lokeren en Gent
4 40 7. in 8.50 10 50 2.05 3 43 6 15 9 10
3II.Ol AF.S RN AnTWEIIPRN
4.2» 7.0» 9.2» »?j» »2 li) 5.25 7.('5 9 0',
Lil Solicgem langs Erpe-Meire. 7.49 2.00 7.48
AELST, §5 JULI f876.
Nous Leopold II, Roi des Beiges,
A tous, présents el h venir, faisons savoir:
Le Tribunal de piomière instance, séant
a lermonde, anondissement judiciaire de la
province de la Flandre Orieiu.ale, premièie
cliamlne, a rendu le jugenient suivant
En cause de Monisieur Paul Baron Be-
tliune, propriétaire et Senateu--, rle Monsieur
Francois Monfils, docteur en médecine Con-
seiller Communal, de Monsieur Gustave De
Coen-Van der N'oot, banquier. de Monsieur
Abel DeClippele, Commissaire d'anondisse-
ment le premier Président et les antres
Membres de la Commission administrative
des Hospices civils de la ville d'Alost, tous
domiciliés en la dile \ille. demandeurs repré-
sentés parMaiire Limpens, avoué.
Lont re Gommuire De Vos, éditeur impri-
meur de la gazette a Het Verhond van Aelst
délendeur, représenté par Muttre Eyerman.'
Aprés avoir inuiilement lenié la voie de
Ja conciliation, les demandeurs assignèrent
par exploit du deux Novembre mil buil cent
seplante-cinq, düment enregistré, le délen
deur devant ce Tribunal, pour et attendu que
Ie journal liet Verbond van Aelst édité
a Alost par le susdit Gommaire De Vos
con Ment dans son numéro du dix-neuf Sen'
lembre mil buit cent sepiante-cinq, nu éro
mille cinq cent trois, un article commencant
par ces mots: «Onze godshuizen et finis-
sani par ceux-ci eene oog in 't zeil ie hou
den dans lequel l'auteur diirame les deman
deurs en leur quulilé susdile d'admini.strateurs
des hospices, de la mauière la plus éhoniée
que Fauleur y accuse les dits membres d'aioir
neglige lous leurs devoirs les plus saerés
se jouer de l'honneur el de la vertu en con-
fia'it les orphélins aux frères de Maiie qu'on
y ajoule effrontement que les demandeurs
11 out pas le droit, comme administrateurs des
hospices, de coufier les orphelins a la garde
des hommes que lout le monde méprise b
eause de leurs turpitudes; y voir et entendre
declarer I article susiisé tiifTamatoire et calom-
nieux en conséquence le défendeur con-
damné a telle somme que le Tribunal nppré-
ciera pour les Irais des présentes, evalués
par les demandeurs h la somme de cinq rents
irancs.
Voir autoriser les demandeurs a faire
inserer le jugenient h iniervenir dans quaire
journaux de la province h leur choix el iusqu a
concurrence d'une somme de mille francs
le lout avec condamnation li tous los dépons.'
Conclusions fondées sur les lois de h
matière et tous autres a faire valoir au besoin
devant le Tribunal.
Le défendeur ayant constilué avoué, con-
Bar ecril notilié le six Décembre mil buit
cent seplante-six et déposé Faudience du
neurdu meme mois dé la mauière suivante
Attendu que les demandeurs concluent
cn leur qualité de Membres de la commission
rntl» rfP,CeS CU',IS d'Alost- 'ine certain
article du journal Het Verbond du dix-
Sdlot?Si? B"l.l,uil oem septante-ciiiq
soit dtSclaré diffitmatotre et calomnieux.
lie plus ce que rassijtnt; soit cottdamné
ooJr L °rm™e zqi"l Je Tribu,lal appréciera,
i cinq'cems'nat'les. 08 Pa'' 'eS dema"tleurs
Attendu qu il impoi te, pour plus de elarté
de iTdema'n e|' de disculer e'laeun des chefs
ce ia demande distinctemem.
Quant au premier chef:
3 o«Aüend d ^ue les demandeurs concluent
a ce que 1 article dont s'agit soit déclaré
dff™?, s calomnieux, sans dire cu quoi
dilTamat0fre.Cia 1Ci)l '"oi
en iï°ï oue cel article peut se résumer
eslóno A P P0S .l0ns sm' 'esGueIles il „'en
Ique deux qui divisenl les parties
teurs''des"ïf P'l'PUIion Les administra
tes fibres de "jtiarie"1 °''P"el",S I
Seconde proposition: Des frères on roti
SSrcauseedu^Ul„bleS f^ursZ It
Gamnalioiis eiicouruos"1 pat des'reb"'ieux°et
?ai constate,tl que t, ès-fréquemtneft iïs out
trompu les eiilanls conliés leurs solos
deliS' .l"opMitio": Done les membres
'6 USSp2ces fo"1 "'ês-uiai.
meiteni un ado !'Sh 6a° 8 dFv01re' l'o«i-
vn,tit2ii!c i i c" ooafiant des pau-
"Pitflins ft des frères de Mariei
Et attendu que la première de ces pro-
posiiions est l'afflrmaiion d'utt fait non déuió
autlieutiquemeut établi
Que la séconde proposilinn ne sort point
des luimes de la libre discussion que la
veriié en est d'ailleurs établie par Fexpéneiice.
Ei que la iroisième proposition nVsi qu'un
jugement prononcé en raison de ces pré-
micps sur un acte d'administraiion que les
demandeurs out posé en leur caracière pulilie.
Que la vérilé de ce jugement serail d'ail
leurs élablie devant de Tribunal si celui ei
avgii compéteuce pour déci/ler que les mem-
bn-s de la commission d.-s hospices out liieu
ou mal agi; si celui ci pouvait coniiaiire d un
acte de 1 administration, Fapprouver ou le
blamer
Atlendu que Ie Tribunal ne le pouvant,
ni npprotner ui blamer. ne peul pas nou plus
se prononcer sur le blSme méme lormulé par
Ie journal Het Verbond
Que le premier chef de la demande n'est
done a aucuu égard ui recevable, ni londé
Quant au deuxième chef:
Attendu que la demande qui est rencon-
tree ci-dessus venant de tomber, et Fariicle
incuminé ne pouvant ét re déclaré ni calom
nieux m diffamaioire h l'égard de la commis
sion des Hospices d'Alost, il ii'écliel point
d allouer a la partie demanderesse aucune
somme pour trass de son action
Quant it la publication du jugement, troi-
sierne chef de la demande
Atteitiiu que les motifs ci-dessus produits
aiencoutro des deux aulres cl,els sufflsent
deia pour établir le non fondement de ce Iroi-
stéme clicl de la demamJe
Aitentlu, très-surabondamment, que i'on
ne concoit pas quel pourrait étre le bul de
ia publication du jugemcut et quelles propo
sitions le jugement devrait conlenir et porter
a a connatssaiice du public pour saitsfaire
a la demande.
Qu'il ne saurait élre question d'nfflrmer
dans ce jugement que l'éducation donnée par
j des rel,giet,X est excellenle, quelle est pté-
lérable 4 celle donnée pat- des laiques. que
I les premiers présentenl pour les tntEurs des
orpiieims coufies ti leurs soius, des garanties
j plus sérieuses que les derniers
j Qu'il saurait encore mo:ns clre affirmé
i quo les membres des hospices lont hien eii
confi int des orpbélins h .les rebgieuxque
i le blame est défendu, qu'il constitue uue fauie. j
El attendu, au surplus, que les critiques
Uingées conlre la commission des Hospices
i d Alost ne. dépassent pas, en vivaciié. celles
que les journaux du clergé et le clergé lui-
i meme dirigent cliaque jour conlre les établis-
j sements laics. et qui ne soul puim regar.lées
ni par ceux qui v enseignent, ui par crux
qui y confirm leurs enlanls, comme donnant
ou verture a uue action en dommOges-imérêis i
ti leur profil.
Dar ces motifs le défendeur conclul a
ce qu il plaise au Tribunal, sur le premier
cnel de la demande, dire pour droit qu'il
est sans compélence pour déclarer si les
membres des Hospices out bien ou mal a<ri
q(11®, le ^(endeur avail Ie droit de disculer
et d apprecier, selon ses idéés et ses opinions,
1 acte d a.lministraiion posé par la commis
sion declarer les demandeurs non fomlés
dans leur demande. que Fariicle du dix-neuf
beptembre soit déclaré diffi.matoire et calom
nieux.
Quant au second chef:
Déclarer u'y avoir point lieu a allouer
ni cinq cents francs ni aucune auiro somme
m pour frais ni pour aucun autre litre.
Quant au troisième chef:
Déclarer égalemunl les demandeurs non
Tr isb.f 'T de,raande d0 Publication aux
Irais du délendeur du jugement i ititervenir.
deurs auxlifrais!C c0"damnalid" d™u„-
„..oJ"' attfldu, .Que de ces trois' chefs. Ie
piemter est indéiermihé, soit qu'on considère
intéret qu'il le délendeur h ti'ètie point dé
claré dtffamaleur et caloinniateur, soit qu'on
premie pour mesure l'intéiét que trouverait
la commission des Hospices it oblenir ran-
probaiton judiciaire de son acte d'adminis-
ti a lion
Attendu que les trois chefs étant des
demaiides persotinelles et connexes, il anpat-
globale 'eS r<!unir da"S a"e dvalualiou
Le défendeur demande acle qu'il évaiuo
ie n„if n 'rUniS de r®CÜOn a la
de quaire mille fiancs.
n, - A["ds„ P'usieurs remises la cause fut I
plaidée 1 audience du dix Férrier mil hult
cent seplante-six par Mailre Vat, Bier, lift
pour les demandeurs el par Maine Adolnlte i
Dubois pour !e défendeurMaine Limpens
pour les demandeurs Int tut écrit de cottclu-
sioes conpu. eomme suit
Attendu que biett vainement Ie défendeur
pour écliapper it la responsabilité des calom-
lnes dtrigées par lui conlre les demandeurs,
essate de soutenir en premier lieu qu'il s'est
borne '.I disculer dans les limites d'tme polé-
mique hoiiiiête et legitime une question d'in-
Itiel public, el er second lieu, qu'il n'a fait
que disculer un acte admiuistralif posé par
la commission des liospices d'Alost et qui
ecliappaiit a tnute appréciation de la justice
ne p-i met pas h celle-ci de porter un juge-
meni quelconque sur l'ceuvre du journaliste
lui inême, qui attaque Facte pr»sé
Atieodu lout d'abord, qu'il appartient
locoiitesiablemeni ii Ia justice de coonaitre
de [out délit ou quasi dé it qui porie atleinte
a l liouneur des eitoyeos ou les expose Ia
Dame ou au mépris public. Que sous ce rap
port toute distinction euire les acles posés
par des ci(o\en.s comme memlires d'uoe ad-
rriiinsiraiioii piéposée h la gestion d'iotéiéis
publics ou comme simples pariicüliers est
inadmissible, l'honneur lui même ne com-
portam pas aux yeux des Inninétes geus. de
•si etianges distinctions. Que cela est d'ail
leurs jundiqueinem si vrai que la loi trAce
préoisement les régies relatives i la pour-
suite judiciaiic des calomities dirigées conlre
les fonctioniiaiies a raison d'acies posés dans
i exerctce de leurs fonctions.
I Attendu, d'autre part, qu'il ne s'agit
nulienieiii dans IVspèce de Ja discussion d'uue
(i '"lé.èl poblic qu'il s'onii de Fappré-
cmtion dun fait précis, spécial el local dom
te delendeur prend textc pour accumui r
conlre les demandeurs les diflamaiions les
p'us caiacténsées. h lel point que Fadminis-
tiatcur qui les aurail méritées encourrail i
juste litre, la réprobation publique.
Qu on ne peut en offet coucevoir d'accu-
sation plus grave, plus infamsme h l'égard
des luteurs et protectcurs légaux des pauvres
j orplié nis j.rivés des soins de la familie, que
ce.le de liyrer ces mallieureiix enfants a des
monstres de bestiale immoralité. de les vouer
al.» corruption et de ioler ainsi les devoirs
les plus saerés (i leur égard,
j Attendu que telles sont cependant les
accusations lonnellemem et elaiiemenl diri-
I gées in terminis conlre les demandeurs a
occasion de Facie par cux posé en confiaiil
la direction de l'orpliciinat d'Alost aux frères
de Mane.
Attendu qu'il suit de ces considerations
alors sui tout que le diflamateur est impuissant
a al oguer Ie moin-lre lait h charge des frères
de Maue, préposés i la direction del'oinhc-
linal, que I action des demandeurs est maui-
feslement fondée.
Piaisc au Tribunal adjuger aux deman
deurs leurs conclusions iutroductivcs di
stance.
I Ees demandeurs mainicr.ant leur evalu
ation du lilige la sonnne de mille cmq cents
j francs non rejetam Févaluation du délendeur,
Jaquclle doit-étie considérée comme illé-ale
et non avenue.
Mailre Eyerman persisla dans ses con
clusions noiifiées.
Y a t-il lieu d'accueillir les conclusions
du demandeur
Sur quoi le Tribunal pronotica le dix-sept
revrier, le jugement suivant
Parlies ouit-s en leurs movens et con
clusions.
Vu les pièers du procés
Aiieudu qu'il s'agit de décider si Farticlo
que contiem le journal Het Verbond
öuite a Alost, dans sou numéro du dix neuf
Seplembre dix buit cent sjptante cinq tel
qu on en a donué lecture ii Faudience, commen-
cant par les mots Onze godslmizen et
liuissant par ceux-ci eene oog in 't zeil
te houden b est diffamatoire et calomnieux
pour les demandeurs et s'ils sout fondés h
s en plaindre.
Attendu qu'il sufïit de lire Fariicle in-
cnmijié pour se convaincre qu'il ne s'y a-it
pas «I une critique loyale, el licite d'uu cc'le
d une administration publique, en ihscuiant
ia tiiese, comme c'esl le druil de la presse
si au point de \ue moral une direction ia'iquè
est plus avantageuse «i l'éducation des orpbé
lins qu une direction religieuse, mais qu'on
y lait des imputations mécliames dom le but
évident est de rendre odieux et d'exposer
la liaine et au mépris de leurs concitovens
ceux qui en som l'objet.
Qu'en effet on y reprocbe avec un cynis-
mermobant aux membres de la commission
des Hospices de fouler aux pieds leurs devoirs
>i;aC,'és el de se j°uer de Ebonneur
et dc la yertu en eoufiani la direction des
orpliélius a des frères, k ces bonimes qu.
tous les jours donnem Ie spectacle de la plus
dégoutante immoralité h ces hommes qui
tous les jours oni h repondre dei om la justice
de bestialiiés pratiquées sur leurs élèves
Attendu que c'est i bon droit que les
demandeurs se plaignent de ces imputations
comme attentatoires a leur bonn-jur el qu'ils
eri réclament une équitable répar.ition.
Attendu que la somme de cinq cents
Irancs qu ils demandent de ce chef n'est nas
exagérée. 1
Atlendu qu'i! y a lieu d'accorder aassi
aux demandeurs une réparation pour le pre
judice m-.ral qu'ils om soufiert par la publi-
cité donnée Fariicle ditf.imatoire.
Attendu que eelte réparation sera sufii-
sante par Finsertion du présent jugement
dans quatrn joiiriiaux de Ia province au cboix
des demandeurs.
{>ai' ces motifs. Le Tribunal. Saus
s arrcter aux lius et moyens du défendeur
dans lésqui ls il est déclaré ni recevable ni
toiMé. tilt pour droitque IVticie mcri-
miné est diHamaloire et calomnieux pour les
demandeurs coildamue le défenrteur a
payer aux demandeurs k titiede dommages-
intéréts Ia somme de cinq cents francs.
Aut.irise les demandeurs a faire insérer
le present jngement dans quaire journaux
a leur cboix el aux frais du défendeur jusnu'è
concurrence de cinq cents francs.
I Gendarm,e ie défendeur aux dépéns taxées
a qautre vingt treize fi-aucs trois centimes
i nou compris le coèt de l'expédition du nré-
sent jugement.
I Ainsi fait. jupé et prononcé i l'aüdiellce
publique 'Ie ce Tribunal, letlix sept Fcvrier
dix buit cent sepiaute six première ciiamhtv
ou siegeaient Messieurs Schelleken» Prési
dent, Dondry el Landuyt Juges. Timmerman
Substilut, Procureur du Roi, Tb. tlogaert
oreuter, adjoint surnuméraire.
(Signé) J. E. SCHELLEKENS
TH. BOGAERT.
Mandons cf ordonnons tous huissiers
I a ce requts de metlre le présent jugement
a execution.
A nos Procureurs généraux et a nos Pro-
eureurs ptès les Tiilmnaux de première in-
i btance d y temr la main.
A tous commandants et officiers de Ia
I force publique d'y prêier main forie lors
i qu ils en seronl légalement requis.
foi dt* quoi le présent jugement b été
sigue et scellé du scéau de ce Tribunal.
Pour expédiiiou conlorme.
Le Gr e[Jier,
VAN STAPPEN.
Le sieur De Vos ayant interjeté appel de co
jugement, la Cour par arrêl du -25 Jum 187G a
deciaré 1 appel nou recevable avec dépens.
NOG ST-DENYS.
De eerw. iiecr Descure, pastoor te St-Denvs
7cndt eenen brief naer een liberael blad van
Ivoitryk, m antwoord opeen lasterend artikel-
wy dcelen dien vlaemscben brief letterh/k meê
Sint-Denys, 4 juli 1876.
itlynheer de Uitgever van 7 weekblad de
Strael, te Kor try k.
In een artikel, getiteld de Klerikale Laste-
lacrs m liet nummer 5, van zondag 2 juli, bc-
tiekkclyk de bekentenissen door den koe
wachter Van de Putte gedaeti. aengaende de
biandsticliiingen die, in 1868, te St-Denys
plaets gehad hebben, hebt gy goed gevonden
rny reebtstieeks aen te randen dit geelt my
dus bet rec.'it, en ik aenzie bet als cene
plicht u te antwoorden.
Gy zegt, mynlieer, dat dc klerikalen be-
weeren dat de koewachter Van de Pulte
eenige uren vóór zyne dood, zou verklaerd
hebben dat liy brand gesticht heeft, maer dat
de overige beschuldigden onschuldig waren
en dat by hen besciiuldigd had, omdat men
hem dacrtoe opmaekte i n by zelf twee bian-
den gesticht bad, omdat men hem daertoe
door beloften van geld bad opgehitst
betgeen de klerikale bladen beweren
is de loutere waerheid, cn Van de Putte beeft
aen my eerst in 't byzondcr, en dan in de
tegenwoordigheid van twee treffelyke getui
gen, de voornoemde bekentenissen gedaen
maer bet is niet waer dat by de verklaringen
alleenlyk gedaen beeft eenige uren voor zgne
dood, cn toen by alreeds, zooals gy zegt, op
z'jn uiterste lag en niet meer uist wat hy zegde.
Ik houd er aen van die omstandigheid, die
gy onderteekent on die van bet grootste he-
ang is. omdat zede weerde van Van de Pulles
bekentenissen grootelyks zou verminderen in
haer waer bet daglicht le brengen. Ziehier op
welke wyze geheel die zaek beeft plaets gehad
De doktor Delrue iny gezegd hebbende, dat
Freti Van de Putte slecht was, eu dat hy mis
schien zou moeten bediend worden, ben ik
zoo als liet myn plicht was, dien ongelukkigen
vi zyne schamele hut gacn bezoeken.
Was ik da er op myue plaets, mynheer
Hem inderdaed flauw bevindende, heb ik
eerst alleen hem ondervraegd wegens zvno
bandelwyze in de bovengemelde brandstich
tingen en vrylyk, zonder dat ik hem de min-
s e bedreiging gedaen Leb, heeft by my met
Maie woorden do. belydenissen gedaen, zooals
f'6 Va" en al de catliolyke
nieuwsbladen van België, gegeven hebben.
Daerop ben ik, in bet gebuerte, twee getui-
^;ie" ''alon, en mi de tegenwooidigheld
[wec "Y-irelyice persoonen heelt by
dezelfde bekentenissen hcrbaeld. Dit gedaeii
zjnde, zy u wy vertrokken.
no„1111 we' op.';' "il! ''erroepïiis had plaets
dtn 2 i mei. ten II uren voormiddag de zieke
heed don nog verscheidene dagen uitgegaen zelfs
heejt hy den 2 juni hulp gaen vragen aen den
heet burgemeester, en is den 0 juni berecht oe-
"■iest. met door my, maer door deri eerw lieer
onderpastoor N'evejan, die hem de laetste flii
bakramenten du der biecht meêbecjrepcn, bediend
Na zyne berechting beeft Freti nog geleefd
cesim.v4"i ';f of ?:lcrid d"s dal'liy maer
myhig. 0 I'"bUck'
alii»/!/™, ,Ierro' niet wapr' %nfieur,
auec.tiyi, umge uren voor zyne dood
«hütM1,"0®' dat„ ik dc om|fesclitterad!ieiil
geluid linhhe van Van de Puné's hckenteiiiu-
sen op den preekstoel ar to knndigen en dit
het ntyrt plicht zon Zy„, do schuldig™ té
doen kennen en indien ik hel niul doe dat
8 ik een vuige lasteraer ben
Was ik misschien in de kerkop den weef
stoel, op myne plaets niet
Ik helt de eer u te zeggen, dal ik aen de
sUir.vvds van «de Strael» niet zal komen
ragen, wat ik np den preekstoel mag cn moet
cé™1 df„'er.ttoei, zy moeten maer
MCIen, wat zy gedaen hehhen ik trek my
dezen met acn zy zy„ my,le parochianeti niet.
.11,(1 emitters betruit, ik zal my niet vnr-
ne'les ?p'sn°?|alS ['y ,d0el' ae" die l,e®ren
doen e" le'-eS«e" lïal 'I'
Tan i™ tclioe/tige, cn de plaets
\an den pastoor is, zoo als gy ze-t in bet
palcis van justicie niet J 'lt
Gy zegt nog in een postscriptum, dat de
verklaringen van Van de Putto niet onder-
aieund zyn door wettige of ottbelwisibare
getuigenissen.
fk versta niet, wat gy bodieden wilt door
liet woord wettige getuigenissen edoch, wilt
gy u de moeite geven naer dc pastorv van St
Denjs te komen, ik zal u hel stuk, letterlvk de
dry punten van Van dc Putte'» bekentenissen
mén té T '"'cc "®«®(J*o getuigen
met onbetwistbaer handieekeit bezegeld, voor
oogen leggen.
Ten slone laet ik den onparlydigen lezer
over, te oordeelen, wie van ons beiden, gy of
ik, ccri enige lastereer is.
fk verzoek cn des noods by myn recht van
antwoord, ik verge van u, mynl.eer, dezei»
mineu brief in uw eerstkomende nummer to
ten °n aer,nedc ,ieb lk eer u te groe-
S. DESELRE.
Pastoor van Sint Denvs.
A VIDSFOxN I>S.
Builenyeivoone vergadering der afdelingsbesturen
Dc aengekondigde vergadering der afdee-
hngsbesturen beeft Zondag in de Promoliezaef
dei Leuvensche Hoogescliool te Gent, plaets
gehad. De meeste der 54 reeds besinende
atdeeiingen waren door twee of moer leden
vertegenwoordigd.
lénde verweikomsrede,uitgesproken door don
algemceneu Voorzitter,heer Alberdingk Thym,
en uit het verslag over het afgeloopen dienst-
jaer, door den algemeenen Secretaris, den
heer Brouwers voorgedragen, blykt dat de toe
standI der verecniging voortdurend uitmuntend
is. Mag het getal afdeelingen reeds aenzienlvk
geheeten, weldra zullen er nog verscheiden^
pykomen men noemt onder andere Zele
W etteren, Peer, Merxem en andere vlekken
uit yjaenderen en Brabant, die bet verlangen
hebben uitgedrukt eene eigene afdeeling tot
stand te brengen. Het woord, waermede wv
in Februari 1875 de stichting begroetten, is
ten voile verivezenlykthet l.avidsfonds hoeft
meer leden vereenigd, op min dan één ir,er
dan het F illcmsfonds op 25 jaren
Het huidige petal bytreders bedraegt 4.270
dat, voor'het cu.de des jaers, met een weinig
bedijuglieid van de bestuerleden dei afdee
lingen, tot 50(10 kan aengroeicn.
Dat de goede uilen y ver nergens te kort
schieten, hleea uil de verschiliige vcrsfagHn
door de a.deelingen aengeboden. Overal wer.
den conferentien en concerten gegeven, volk^-