«laer. Zondag:, 89 September 1978. 1\° 1672. Ide "nkomslder libcra,erya VOLGENDE STATIEIV Aelöt, (5.45 's Zaterd.) 7.49 li.OG 0.00 5.00 7.|| uit Antwerpen naer St. Nikolaes, Lokbrbn en Gent 4.40 7.15 8.50 10.55 2.05 3.50 6.35 9.15 uit Gent naer Lokeren, St. Nikolaks en Antwerp» 4.30 7.05 9.25 1O.50 2.20 5.25 7.10 9.10 Uit Sottegem langs Erpe-Meire. 7.49 2.00 7.48 VERTREKUREN UIT DE YZEREX WEG.- VERTREKUREN UIT AELST NAER IIÉI'ARATÏON JUDIGIA1RE. Leggen maer, Landgenoten, ABONNEMENTPRYS6 FRANKS 'S JAERS. De inschryving eindigt met 31 December. ANNONCENPRYS, per drukregel: Gewone 20 cent. Rcklamen fr. 1,00. Vonnissen op 3d' bladz. SO cut. hit Gbnt naer Moortzcclo, Sottegem, Geeraerdb., Enghion, Braine-le- Comte 5.52 8.12E 8.58 11.18 2.20 5.40 fi.59 HIT GEBRAERDSBERGEN NAKR Maria-Lierde.Soltogein, Moortzeele on Gent, 5.15 7.M 9.54 11.59 2.58 5.00 5.50E 8.51 uit Denderleeuw naer Haellert, Burst, llerzele, Sotleg. Audenaerde, Aoiege», Kortryk, 6.17 0.00 9.01 12.55 6.C9 7.20 uit Sottegem langs denderleeuw nabr NAER AELST UIT Ath 6.49 10.30 1.30 4.20 7.58 9.05 Antw. 5.25 6,35 9,15 9.50 10.50 E. 1' 2e 3" kl. «2-15 3-15 E. 1°2°3® kl. 3-35 4 45 5.55 6.50 E. 1®2° 3» kl. 9.(0 Brussel 7.20 E.l®2< 3®kl. 7.25 9.00 11.06 11 53 1.55 3.02 Des zondagss,30 namiddag houdt stil inde tussehenstatien. en 4.53 E 1*2-3* kl. 5.01 5.55 7.05 8.10 E, 3 kl. 8.20 Dendermonde 7.13 9.45 11.34 2.25 5.27 8.23 10.47 Geeraerdsbergen 7.27 11.08 2.07 4.58 8.33 9.41 Gent 0.00E 6 32 7.39 E 1» 2* 3* kl. 8.25 10.59 12.31 E t® 2* 3* kl. 1.55 4-50 E 1.2.3. kl. 5.09 8.09 8.14 9.33 Exp. P 2* 3e kl. Lessen 7.09 10.50 1.50 4.40 8.18 9.25 Lokeren 6.35 9.01 10.57 1.49 4 50 7.50 Ninove 7.55 11.36 2.35 5.26 9.01 10.09 Oostende 0.00E 6.20E. 1 2 3 kl. 6.25 9.00 11.55 0.00 3.30 EP 2® 3* kl. 6.04 8.14 Exp. Dendermonde. 4-55 6-45 8-42 12-25 3-06 6-40 10.05 Lokeren. 4-55 6-45 8-42 12-25 3-06 6-40 Mechelen. 4-551 6-451 7-19d 8-t2d Exp. 1® 2® 3® Jil. 11-53d 1-04d Exp. P 2e 3® kl. 2-50d 3-06/ ö-04d 6-40/ 10-06d Exp. 1® 2® 3® kl. Antw. 4-551 6-45/ 7-19d 8-l2d Exp. P2®3®kl. l-04dExp. 1® 2® 3® kl. 2-51'cf 3-06/ 6-04d 6-40/ 10-06d Exp. 1® 2« 3® kl. Brussel, langs Denderleeuw. 4 40*0-00 7-19 7-50 8-12E. 9-24 11-53 1-04 E. P 2® 3® kl. 2-50 5-22Exp. P 2® 3® kl. 6-04 8-49 9-09 10-06 Exp. 1' 2*3® kl. Des zoudags 8,59 's avonds houdt stil in de tussehenstatien. Leuven, Thienen, Luik.Verviers 4-40d 4-55/ 6-45/ en 8-12d Exp. 1® 2® 3" kl. 7-50d 9-24d (ll-53d lot Leuven)l-04d Exp. P 2® 3' kl. 2-50d 5-22d Exp. 1® 2® 3® kl. 6-04d 8-49d 10-06 Exp. 3 kl. (1) Nota. De letter beteekent langs Temonde en d< Gent, (5-00 's vryd.) 7-59Ei®2®3®k 8-41 9-45 12-22 12-40 3-09 3-41 en 5-31 E. 1®2® 3® kl. 6-12 6-40 8-49 Exp. 1® 2® 3® kl. 9-36 Brugge, Oostende. 7-59 Exp.1® 2® 3® kl.G-00 9-45 12-22 12-40 3 41 en 5-31 E 1® 2' 3® kl. 6-40 Doornyk, Mouscron, Kortryk, Ryssel (langs Gend) 8-41 12-22 12-40 3-09 3-41 Exp. 6-12 6-40 Doorn. House. Kortryk, Ryss. (langs Alh) 6-00 7-50 11-53 0-00 6-04 Ninove. Geeraerdsbergen, Lessen, Alh 6-00 7-50 S-12 11-53 2-50 0-00 6 04 9-09 Bergen, Quiévrain 6-00 7-50 8-12 11-53 2-50 0-00 6-04 Enghien Braine, Manage,Cbarleroy, Namnn langs Geeruerds- bergen 6 00 (-00 11-53 2-50 0-00 6-04 Sottegem, langs Erpe-Meire. 6.05 (-725 's zal12.30 6.02 letter d langs Denderleeuw. Cuique Sunni. AELST, 28 SEPTEMBER 1878. I teurs ou les instrumens ont déjü causé, k l'ex- nel Jan Klaas te biechte commencant par les nnsnm nntvo lo Hnrnmoo-o mnril nn rlnrnmnop ill Al Q Jan RIüüc vaitpp ik liph nn<r fifll 7.011- Nous Léopold II, Hoi des Beiges. A tous, présents et a venir, faisons savoir. Le Tribunal de première instance, séant Termonde, arrondissement judiciaire de la province de la Fiandre Oriëntale, première chambre, a rendu le jugement suivant En cause de Monsieur JEAN CLAUS, docteur en médecine, domicilié a. Alost, demandeur, représenté par maltre Heyvaert, plaidant maitre Van Biervliet, de Gand. Contre Monsieur FRANCOIS DE WOLF, imprimeur-éditeur du journal l'Yker et C. VRANCKEN, imprimeur-éditeur du journal, la Verbond, tous deux do- miciliés Alost, défendeurs représentés par maitre Schouppe et maitre Eyerman, plaidant maitres De Witte et L)e Ryck, avocats a Alost. Par requête en date du neuf Juillet dernier, düment enregistrée, le demandeur, Monsieur Claus,exposa k Monsieur le Président du tribu nal de ce siège, que dans le numero quatre cent vingt-trois du trente Juin mil huit cent septaute buit du journal 1'Yker, édité a Alost, par le défendeur De Wolf, le demandeur a éte l'objet des plus graves diffamationsqu'en effet troisième colonne, sous le titre'"AÏiWÖjffet van Jan Klaasspel ol' de verkeerde wereld op zijn Tartuffe's le journal dont s'agit quoique ayaut recours k un certain dégmsement des personnages mis en scène en les affublant de noms qui ne sont a peu de choses pres que les leurs retournés, accuse en réaliléle de mandeur de s'être rendu coupable d adulteie réitéré k l'égard d'une cabaretière habitant Alost. Uu'il résulte des termes mèmes de eet article que le journal s'occupe d'un lait qui émolionne toute la ville d'Alost, qui enlève tout honneur k celui auquel on le rapporte, qui enlin est Ie reuouvellement de fails indentiques revelés par ce journal en mil buit cent septante sept k charge du même coupable. Et qu'en effet les numéros trois cent cm- (iuante-cinq et trois cent cinquante-six du méme journal de Yker, publiés les quatre et onze Mars mil buit cent septante-sept, sous le litre Polichinel Jan Klaas te biechten (première allusion transparente au nom et prénom du demandeur) avaient accuse le demandeur de relations criminelles avee une cabaretière ma- riée, et que cette accusation avait été repro- duilé dans le second numéro, sous prétexte que le numéro contenant la calomnie initiale aurait été lacéré dans certains estaminets, en réalité pour faire produire plus d'effet k la dif- famalion signalée ainsi au public comme ayant une importance majeure. Que d'ailleurs le de mandeur, est k méme de démontrer par une foule d'expressions, ter mes et allégations des trois articles du journal de Yker, que tout au moins la population de la ville d'Alost ou u exerce principalement sa profession 11 a pu se méprendre et ne s'est pas mépris en effet sur la désignation que le journal k entendu faire de sa personne comme objetde ses imputations odieuses. Qu'il faut même dire pour achever cl accen- tuer et de caractériser l'ceuvre de diflamatioii k laquelle le journal de Yker s'est voué. que cette cliflamation a obtenp 011 rencontré un auxiliaire réclamé ou complaisant, en tous cas coupable, dans le journal het Verbond van Aalst, qui le même jour et k la même heure oü pa- raissait le numéro du trente Juin de l'Yker, publiait ksa première page, quatrième colonne, sous le litre Kermis van Aalst, aanbelangend bericht, un article qui était k la fois le résumé et le complément de l'article paraissant au même instant dans le Yker et rappelant les articles diffamatoires publiés par ce denuer journal a diverses reprises en mil huit cent septante sept. Que par cette publication, 1 editeur de Verbond, le défendeur Vrancken, s'est rendu également responsable du chef de diffamation envers le demandeur au même litre que le sieur F. De Wolf, soit qu'il faille envisager les publications comme le résultat d'un concert doleux soit qu'il ne s'agisse pour le journal la Verbond que d'une seconde edition enveui- mée des articles de l'Yker de mil huit cent septante-sept. Qu'il est inutile d insister sur le tort considerable que des imputations de cette nature, représentant le demandeur comme se livrant k la lubricité envers une femme clairement designee comme se rendant chez lui h raison dés soins me-ucaux recevoir doit causer k un médecin surtont aux premie res années de sa carrière, lorsqu'il a plus spécialement besoin de gagner, lui en lait, étrar.ger, la confiance du public. Qu'en réalité les indignes diffamations dont les journaux l'Yker et la Verbond sont les au- posant, outre le dommage moral, un dommage materiel sérieux par perte de clientèle ainsi que cela sera pertinemment établi au besoin, qu'il y a urgence dans cette question oü l'honneur est avant tout engagé k obtenir la reparation judiciaire a laquelle le demandeur a droit. A ces causes le demandeur supplia monsieur président de ce siège de vouloir lui accorder faveur d'assigner les défendeurs k bref délai devant ce tribunal aux fins de voir déclarer diffamatoires, injurieux et dommageables les articles susvisés des dits journaux des quatre, onze Mars mil huit cent septante-sept, trente Juin mil huit cent septanie-liuit, condamner de ce chef pour le dommage moral et matériel souffert, les deux défendeurs conjoiutement et saufk déterminer leur part contributoire k payer au demandeur, la somme de vingt cinq mille francs, condamner les défendeurs ès-qualilés k insérer Ie jugement k intervenir dans leurs journaux respectifs k trois reprises dans les numéros qui suivront immédiatement la signi fication du jugement, voir autoriser le deman deur k faire insérer le dit jugement dans des journaux a son choix et le publier par voies d'alfiches k sa convenance jusqu'k concurrence de la somme de deux mille cinq cents francs pour ces dernières insertions et affiches, le tout avec dépens. Cette requête ayant été suivte d'une ordou- nance de monsieur le président autorisant le lHVifn#iêi J'Vintje^für1 hüïvmri'S't'pcanïCfrimf les deux défendeurs aux fins contenues dans la requête et ce pour l'audience du dix huit Juillet mil huil cent septante-huit, avec cpn- damnation même par corps pour l'exécution du jugement. Après remise et conclusions prises le tribu nal tint 1'affaire en déliberé et prononca k audience du 9 Aoüt, le jugement suivant Parties oüies en leurs moyens et conclu sions. Vu les pièces du procés. Quant au défendeur De Wolf: En ce qui concerne l'article paru le trente Juin mil huit cent septante-huit, dans le nu méro quatre cent vingt trois du journal de Yker article intitule aankomst van Jan Klaasspel of de verkeerde weveld op zijn Tar- tuffe's commencant par les mots Er wordt bij M. Tijv gebeld en met eene trillende hand et buissant par ceux-ciBrussel en Antwerpen weten er van te spreken Attendu que le défendeur ne nie pas que le demandeur y soit désigné par le nom de Saalk et reconnait qu'il est lait allusion a un chari vari donné quelques jours auparavant, dans une rue d'Alost, a une femme mariée par des gens apostés par son mari et qui avait donné lieu, dans une portion malveillante du public, k des commentaires injurieux et diffamatoires pour le demandeur Attendu que vainement le défendeur soutient que le prédit article n'est qu'une plaisanterie, ayant pour but de rire d'un fait de notoriété publique et n'articulant contre le demandeur aucun fait de nature k porter atteinte *on honneur et k l'exposer au mépris public. Attendu que si k la vérité dans eet article, le demandeur, sous le nom de Saalk, proteste de la pureté de ses intentions, et sou interlo- cuteur lui reproche seulement son imprudence, toujours est il que l'ensemble de l'article et notamment certaines phrases, telles que een schurk die niet lijden kan dat al de vogeltje: hunne genuchten zoeken onze boel schijnt overal prijs te geven aan ongebondenheid en zedestooring, van allen aard dat zijn schandalen waaraan den komaf moet gezet worden 0 is alles ons niet toegelaten, wij b die knielen voor al wat u belieft témoig nenl de la malignité et de l'intention de nuin qui ont présidé k sa redaction, et représentent le demandeur comme s'élant réellement rendu coupable d'actes lubriques sur une femme mariée et comme regrettant seulement de n'avoir pas, par plus de prudence, évité le scandale, que ce sens de l'article est encore plus avant démontré par le litre de verkeerde wereld op zijn Tartuffe's »et par rallusion faite aux deux articles du quatre et du onze Mar mil huit cent septaute-sept. Attendu que la preuve offerte par le délen deur du fait de charivari et des commentaire. auxquels il aurait donné lieu 11e saurait être admise; que ces fails ne sauraient ni justifier le défendeur d'avoir contribué a répandre davantage, par la publicité qu'il leur dotmait dans son journal des imputations diffamatoires, ni le déoharger de l'obligation de réparer le dommage que cette. pubiicu plus grande a incontestai lement causé au demandeur. Ei. ce -1?: concerne les articles conté., s dans les numéros trois cent cmquante cinq et trois cent cinquante-sixdti même journal, res- pectivement parus les quatre et onze Mars nul mots Jan Klaas, vader, ik heb nog een zon deken op het geweten et finissant par ceux ci in 't geheim mag er veel gebeuren, maar men moet voorzichtig zijn. Attendu que dans ces articles le personnage appelé Jan Klaas est représenté, d'une maniëre claire et précise, comme s'étant livré k des actes d'aduitère sur une femme, dont le mari l'aurait surpris et poursuivi avec une pique (met eene groote pijk); Attendu que les détails donnés par eet arli- le, la grande ressemblance, presque l'identité, exislant surtout dans la pronoucialion Alos- toise, entre les mots Jan Klaas et les pré nom et nom du demandeur Jean Claus, ainsi que l'allusion transparente au nom du mari en question que contiennent les mots a met eene groote pijk ne permeiiant pas de nier que les prédits articles désignent suffisamment le demandeur et ont dü le faire connaitre par beaucoup de lecteurs comme étant le person nage nommé Jan Klaas par le journaliste que celui-ci d'ailleurs s'est chargé d'en fournir lui-même la preuve en faisanl précéder la re production de l'article dans son numéro du onze Mars par quelques lignes oü il dit que le uméro précédent ayant été escamoté dans beaucoup d'estaminets, l'articleseraitreproduit aussi longtemps que durerait eet escamotage Quaut au défendeur Vraucker. Altendu que le journal Jjet Verbond van y- •ain mil huit cent septante-huit, un article intitulë Kermis van Aalstaanbelangend bericht commencant par les mob Pyck- mans brengt ter kennis der Aalstenaars et finissant par ceux-ci daar het uitsluitelijk een klerikaal spel is. Attendu qu'il résulte a toute evidence de ce qui vient d'etre dit quant aux articles parus dans l'Ykerque les mots Pyckmans Jan Klaasenspel Het concert en de sere nade gegeven door de man aan zijne vrouw désignaient clairement pour tout Alostois le demandeur et le fait du charivari; qu'en ajqu- tanl que le Jan Klaasenspel mieux organisé que l'année précédente représenterait deux autres scènes De reis van eene zieke vrouw met haar Doctoor naar Mechelen et Hoe men eene plaaster op een vrouwenbeen stelt le journaliste ne laisse aucun doute sur son intention méchante de designer le demandeur, docteur en médécine, et de le signaler comme abusant de sa position pour séduireles femmes coniiées a ses soins et se livrer sur elles aux actes les.plus blamables; Quant au montant des doinmages-intérèts k allouer au demandeur; Attendu que les diffamations indignes conte nues dans ies quatre articles précités sont non seulement de nature k porter atteinte k l'hon neur du demandeur et k l'exposer au mépris public, mais encore k lui nuire considérable- ment dans l'exercice de sa profession de mé decin, oü le succès n'est pas possible pour celui qui ne jouit pas de la confiance des fa milies et d'une réputatiou de moralilé k l'abri de tont reproche; que la mission du médecin est d'une délicatesse telle que des imputations aussi odieuses. méme recor.nues non fondées, entrainent toujours une notoriété regrettable de nature a empêcher bim des families de fixer leur choix sur celui cui en a été l'objet; Attendu qu'en tenant compte de ces considé- rations, de la publicité restreinte des deux journaux en question, et (les cireonstances prémentionnées de la cause 011 peut équitable- ment ëvaluer le préjudiee causé au demandeur malgré la reparation qui réiultera taut de la prononciation du présent jigement que des insertions et publications ordwnées ci-après, a la somme de trois mille fnncs, dont deux mille francs k payer par le difendeur De Wolf el mille francs par le défendtur Vrancken Attendu qu'il y a encore lieu de condamner les deux défendeurs a l'inserion du dispositif du présent jugement a trois eprises dans leur journal respectif, et d'autor'ser le demandeur k faire insérer le dit jugemeit dans des jour naux de l'arrondissement kton choix, el k le publier par voie d'alfichesaix fraisdes défen deurs, jusqu'k concurrence l'une somme de mille francs, dont six cents fa nes k payer pat' le délendeur De Wolf et quare cents francs par le défendeur Vrancken- Par ces motifs, le tribunalfaisant droit de clare injurieux, diffamatoireset dommageables a l'égard du demandeur lés tois articles parus dans les numéros trois ce.t cinquante-cinq, trois cent cinquante-six et [uatre cent vingt- trois du joum - ie Yker - quatre et onze Mars mil huh. -:*r.t septante-ept ct trente .lum mil huit cei. sept mi*.-hu •esnc-cuvemen: commencant s deux prei s j r ies mol: a Polichinel !.v\ Klaas te M-Me et le troi sième par les mots 1 Aankomt van Jan Klaas- I 1 ...Ja m r.i.M Tnitl 1, PTrt' O 't geheim mag er veel gebeuren, maar men moet voorzichtig zijn et le troisième par les mots Brussel en Antwerpen weten er van te spreken Déclare également injurieux, diffamatoire et dommageable l'article paru le trente Juin mil huit cent septante-huit dans le numéro seize cent quarante-cinq du journal Het Verbond van Aalstcommencant par les mots Kermis van Aalst, aanbelangend bericht et finissant par ceux-ci daar het uitsluitelijk eeu klerikaal spel is. Condamne de ce chef les défendeurs k payer au demandeur k tilre de dommages-iutérêts, savoir: le défendeur De Wolf la somme dn deux mille francs, et le défendeur Vrancken, la somme de mille francs condamne en outre chacun d'eux k insérer le dispositif du présent jugement précédé du nom et de la qualité des parties, dans leur journal respectif, k trois re prises, dans les numéros qui suivront immédi atement la signification du dit jugement, sous le titre de réparation judiciaire; autorise le demandeur k faire insérer dans des journaux de l'arrondissement a son choix, et a faire pu blier par voie d'afliches dans l'arrondissement soit le présent jugement, soit son dispositif précédé du nom et de la qualité des parties, jusqu'k concurrence d'une somme de mille francs pour les dites insertions et affiche*; dit que la dite somme sera "'OSS^t'SÏBBa-rWii3 etat, jusqu'k co.,ou 'c-e£ls („„i, i cliarge du défendeur Vrancken Condamne les dits défendeurs aux dépens, chacun pour moitié. Ces dépens laxés k cent quarante-quatre francs trente-trois centimes non compris le coüt de l'expédilion du présent jugement. Déclare le présent jugement exécutoire par provision non obstant appel et sans caution. Ainsi fait jugé et prononcé k l'audience pu blique de ce tribunal, le neuf Aoüt mil buit cent septante-huit, première chambre, oü siè- geaient messieurs Schellekens, président; Gondry et dela Kethulle, juges; Timmermans, substitut-Procureur du Roi; Bogaert, greffier- adjoint. Signé J. E. Schellekens, T. Bogaert. Mandons et ordonnons k tous huissiers a ce requis de mettre le présent jugement k exécu- tion. A nos procureurs généraux et a nos procu reurs prés les tvibunaux de première instance d'y tenir la main. ~A tous commandants et officiers de la force publique d'y préter main forte lorsqu'ils en seront légalement requis. En foi de quoi le présent jugement a eté signé et scellé du sceau de ce tribunal. Pour expédition conforme, Le greffier, VAN STAPPEN. Enrégistré vingt-quatre róles sans renvois a Termonde le sept septembre 1800 sep tante huit, vol. 1^6, fol. 81, cc 7. Recu quatre-vingt quatre francs nonante six centimes pour enregistrement et quarante francs quatre-vingt centimes pour droit de greffe. Le Ueceveur, E. F. VERHULST. pectivement parus ies quam, ei ou« iid 0f de verkeerde wereld (p zijn Tartuffe's» i Nu, indien men onderzoek Aan de Lasteraars Bij de afkondiging van 't vonnis dei Recht bank van Dendermonde, 't welk 't Verbond en een ander drukpersongedierl wegenseerschen- denden laster en faamrooverij tegen den beer Jan Claus, geneesheer alhier, komt te veroor- deelen, zal het niet ongepast zijn de volgende regelen van Van der Palm aan de overwegin gen van alle lasteraars, 't zij bij scbrifte, 't zij bij woorden, over te later* Ziethier deze regelen welke voorzeker geene verdere uitleggingen zullen vergen De man, die niet schroomde den goeden naam van zijnen naasten te rooven, is licht tot elke andere snoodheid veil. De achting voor a zich zeiven moet hij verloren, en alle beginse- len van recht en trouw uitgeschud hebben, die zich met deze eerlooze daad bezoedelde. Ja, a laag moet hij gezonken, diep beneden het peil der menschelijke waarde moet hij gedaald zijn die hare schande op zich kon laden. Nauwelyks hebben de liberale schryvers ons met de verzwaringen der militaire lasten be kend jemaekt of ze kondigen ons aen dat de contril utiëti merkelyk gaen opgeslagen wor den. Het huidige ministerie zal dus een ministe- l ie van verzwaring en vermeerdering van las ten van allen aerd wezen. indien men onderzoekt wat er, sedert aen 't bewind ge beurd is, dan moet men bekennen dat de libe rale schryvelaers ons waerheid en loutere waerheid voorzeggen. En inderdaed, het eerste werk van den te- genwoordigen minister van financien was eene verordening over het gebruik van den osmose in de beetsuiker-raffineerderyen. Deze verorde ning treft dien nyverheidstak op een hoogst gevoelige wyze en men verergert hierdoor den jedenkelyken toestand waerin hy, sedert elte- lyke jaren, dank aen de uitlieemscbe concur rentie, verkeert. De landbouw is er insgelyk door getroffen, daer menig fabriek noodzakelyk zal moeten gesloten worden en de teelt bygevolg zal ver minderen. De werkende volksklas zal er weêrmee9t door te lyden hebben, aengezien die soort van suiker door baer meest verbruikt wordt. xMaer wat geeft het aen een liberale minister, die zyne eerzucht voldaen ziet en in weelde leeft, dat zyne onderhoorigen te lyden hebben Wat bekommert hy zich met nyverheid en landbouw hy aenziet dit alles als eene kudde chapen goed om geschoren le worden. Wacht wat, Landgenoten, die verordening over't gebruik van den Osmose, is slechts da eerste stap op den weg van de vermeerdering der contributien. ave zyn afgeschaft om dui zend belgen aen 't politiek leven te ontrukken, niet trachten vveér in te winnen? Zyn er geene gelden noodig, om 't miniata- rie van liberael onderwys in te richten en oorlog tegen 't vrye caiholyk onderwys te voeren Waer zal men de 1*2 millioenen meer gaeu zoeken die in den kolk, ministerie van oorjog geheeten, jaerlyks gaen verslonden worden. Hoe zal men 't Staetsgeldscholelke gedurjc aenvullen om liberale vriendekens, neeija$ en kozyntjes te laten lekken, trekken en zult en dat bet eene ware benedictie is? Wy zullen, M. Hymans. de leerzenpoetspr van Z. M. Frère I, deze kwestien laten beant woorden. Luistert, Landgenoten, wat hy in eene cpr? •espondencie aen de Meuse van Lq|k sch ry ft a De liberalen zullen de zware taek hebböfl dezen toestand te vereffenen, 't zy met mey® kelyke spaerzaemheden in te voeren 't zy met nieuwe belastingen le beffen om de inkomsten met de uitgaven in evenwicht brengen. Begrypt gy dit goed. Landgenoten, wet meesterke Hymans hier zeggen wil Hy wil 't volk doen gelooven dat de nieuw# contributien die wy gaen te betalen hebbeg, door de schuld dei' catbolyke ministers, »yi} noodzakelyk geworden. De catholyke ministers hebben, altyd vol gens meesterke Hymans't land in nesten ge- )racht en de liberale ministers zullen het u|| die nesten trekken, maer de kas is ledig en..., er moet geld zynBegrypt gy dat nu Nu, wy gelooven dat bet maer hier en daer nen uil zal zyn, die zich door 't ministrieej leerzenpoetserke, zal laten vangen. En inderdaed, de laetste redetwisteu in dp volkskamer hebben bewezen dat de vooriM dienstjaren met eenen nog al aenzientyk<|R boni sloten en dat, voor 1878, de uitgaven meit de ontvangsten in evenwicht werden vast gesteld. Doch dit evenwicht komt verbroken te wor* den door de zoo dwaze als onrechtveerdig# maetregelen die de liberale ministers genomen hebben. Wie zou men kunnen doen gelooven, ten zy nen dommen liberhater, dat het de liberale mi nisters niet zyn die eenen buitengewooneu zitlyd der volkskamers hebbet bevolen en aldus eene zeer aenzienlyke som gelds hebben ver kwist Zyu het wellicht calholyken die het minis terie van 't liberael onderwys hebben ingericht om liberale vriendekens bun deel van den koek te kunnen geven Wie anders dan de liberliatery heeft de be lasting, door de geestelykheid, de staets, pro vincie- en gemeentebedienden betaeld, afge schaft en dit wel uit afkeurlyk partybelang Is het Z. M. Frère I niet op wiens bevel het recht op de mixte-peerden werd afgeschaft om aldus den buiten gansch ten onder le brengen 't Zyn toch wel zeker de liberalen die de militaire lasten gaen verzwaren die alle mqn soldnet zullen maken en 't land met forten en kasteeleu overdekken, want het catholyk mi nisterie heelt zich altyd tegen alle verzwaring der militaire lasten, verzet... Geen man, geen kanon meer, was zyne leus, en deze leuze was de oorzaek der zekere oneenigheid die. lus- schen Z. M. den Koning en zyne Raedsheeren, besiondt.

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De Denderbode | 1878 | | pagina 1