m
ieudi 7 Février 1907
AD. v.A,
54» anndein0 38
Jcudi 7 Février 1907
L'ABONNEMENT
10 centimes,
l'ltix
ANNONCES
QUESTION MORALE.
Pi'emièiNe éditipu.
Revue de ta Presse.
Deux articles du Times
LE PAPE PIE ET LA RISSIE.
ÉTRENNES PONTIFICALES.
LA JOÜRNÉE.
PBIX
Four Ia BelgiquelO fr. par «n.
Uollande et G.-D. de Luxembourg
-t-4 fr. Pour les autres pays: 84 fr.
ON B'ABONNC POUR GANDI
tu bureau du journal, rue aux Tripes,
N" 10 iprès dcla rue aux Draps). Burcam
uverls de 8 b. ik uiidi.
Com les autres localitós du pays
mix bureaux de la Poste.
Toute demaude d'abonncmcnl pour
t'Elranger, ailressée i l'Edileur, doit étre
«•compagnée d'un mandal-poste.
dia numéro
DES
ANNONCES40 cenlimei Ia pclrW
hgnr. RÉCLAMES avant le» Annonces:
1 franc Ia lignr. RECLAMES dan#
Ic corps du journal cl AVIS FINAN
CIERS francs la ligne. REPA
RATIONS JUiffCtylRtefrancs la
ligne.
On traite A forfait
Annonces souvent rép*.
BUREAUX
00VERTS DE 8 HEURES A MIDI
Pour les Annonces et Réclames de
la Belgique, i l'exception dc !a Flandrt
Oriëntale, ainsi que pour celles des pays
élrangcrs, s adresser a Mil. J.-N. Lcbégu»
cl C", 46, ruc de la Madeleine
BruxeUes.
Let insertions sont payables var
anticipation.
L heuro actuellc csl dcsastrcuse pour la reputa
tion du personnel des grandes banques bruxel-
loises. Presque loutes ont payc leur tribul a la
race des aigrelins qui grouille dans les bas-fonds du
monde oü Pon s'ainuse.
II V a eu loujours, et parlout, des personnages
trés huppés qui out trom pc la conliance de leurs
patrons. Mais nous ne crovons pas que le personnel
subalterne des employes a 125 fr-, par mois ail pu
jamais,aussi rmpunémentqu'aiijoiird'l)ui,prolonger
Ses larcins sans prendre la peine de les cacher.
Pour s'excuser, administrateurs et commissaires
allègucnt que lc controle dos moindres détails de
la geslion quotidiennc est impraticable. On en est
réduit a coupmeuccr los verifications lorsq.uc, par
suite d'une circonslance quelconquc, les fails el
gestes dc lel ou tel prólent au soupeon. Hors cc
cas, il faut bien, conclut-on, avoir conliance en
son personnel.
Soit, mais encore convietnlrail-il d'cxamincr
quels sont les membros du personnel en qui i'on
peut raisonnablomcnt placer sa conliance.
l.n administrateur do société* d'aiileurs trés
doctrinaire, nous diss it réccmmcnt Je m'oecupe
peu de la geslion sociale. Avec la meilleurc volonté
du monde, je n v vcrrais que du feu. Mais ie
P1 eff®,I|C(r (,c SJVoir ce que valent, dans la vie
ri,lviioise, les employés de notre maison. Si
J apprends que l'un d'eux mène un train devie hors
dejiroportion avee son traitcmenl, s'il me revient
qu'il fréquente les bars cl les champs de courses,
qu'ilenlretient une maitresse, aussilót je commu
nique ma dccouverte a qui dc droit. Lc gaillard,
a "flies yeux, est devenu suspeet par la-méinc, el
Inexperience de chaque jour me eonfirmc daus
l'idée que nul baromèlrc de probité ne saurait
indiquor plus efOcacement les depressions qui se
produiscnl dans Ia conscience.
Nous donnons la recette pource qu'cllc vaut, et
nous croyons, pour noire part, qu'ellc vaut quclque
chose. Une feuille libérale d'Ostende, le Carillon
écrivait sur le rncme sujet, dans un dc ses derniers
uuméros
-Ie rcncontrais, ces jours-ci, lc directeur «l'une dc nos
premières banques bruxelloises el il me disait ce qui suil
Ce qui gate nos employés, ce sont les mauvaiscs
lectures, ce sont les livres pornographiques, les images
licencicuses en vente parloul sous prêlexte et él tides de nu.
Ces lubricités voulucs échauflent la lête a notre jeunesse
et, dès que nos commis ont quelques francs devant eux, ils
ont une maitresse. C'est Ie second acte de Ia dégi ingolade.
s La bonne amic comme on dit a BruxeUes, devient
petit a petit plus exigeantc. Elle n'a d'aillcurs rien de
ï'ancienne et intéressante griselte, contente de peu, un
souper A vingt-cinq sous et un peu d'amour dans sa man
sarde.
La petite couturière, la tnenue modiste, l'humble cor-
fceticre révent dentelles el fanfreluches, jupons de soic
A multiplesvolanlsetchapcauxou s'étalent loutun parterre
de fleurs en élé el toute une volée d'oiseaux exotiques en
biver.
L'employé s'endetle pour payer a son adorée ces fal-
b3las dont le vice constilue la ristourne. II emprunte
d'abord a ses amis pour laquiner Ia chance aux champs de
courses, puis a son patron et, quand les trous s'accu-
mulcnt dans son portc-monnaie, il vole... C'esl 1'odyssee
de tous les caissiers infidèles
tin danger plus grand encore, me disait Ie méme
directeur de banque ce sont ces bars qui se multiplient
a I'infini el oil le devergondage s'élale audacicusemcnt avcc
des prix-courant allant de la modeste pièce de cent sous
aux cinq louisde la gourgandinc haut coléc dans les salons
dc Cythere.
Pour meltre tin 5 eclle exploitation éhontce, il sufli-
rait d'appliqucr les rêglemcnts de police ct dc Fermer ces
a bolles l'heure oü les cafés honnètes abaissent leurs
volets. Mais la police veut se montrcr bonne Idle, et les
Blies de joie triomphent sur toute la ligne.
-) D'aucuns ont dit que ces cafés trop tard, avec leur
clientèle spéciale, font parlie intégrante du bagage de
toute capitale. Ils invoquenl les Maxim's, les Olytnpia el
les Américan-bars de Paris.
Je nc voudrais pas me monlrer plus vertucux qu'il
n'est possible un homme de l'èlre, mais il y a une limite
a tout.
i Si Ia police apprenait qu'è la Purte rouge ou au Pot
ti'Etain Ia fleur des pois des charmcuses populaircs sc
meltent chaque soir a l'cncan, il ne se passerait pas ringt
qualre heures pour faire cesser le scandale.
Mais, du moment qu'il s'agil de ces messieurs de la
haute, on ferme les yeux et, comme les pclits employés
veulent loujours singer le6 fils a papa, c'est une succession
de larcins et de vols dont ne peuvent s'étonner que ceux
qui sont volonlairement aveugles
Ainsi, lout sctient dans la vie moderne. Et tout
se ramene en derniére analyse a sauvegardcr lc
patrimoine moral de la population. Cette sauve-
garde n'est point parachevéc par l'école. A peine
y est-elle commencée. Encore ce commencement
est-il indispensable. El lout ce qu'ou entreprendra
pour relevcr le niveau moral d'un pays, est voué
ii la slcrilité si ce fondement fait déiaut.
Illusion, disent quelques, doctrinaires, que de
vouloir rendre les hommes moraux malgré eux
Sous le couvert dc cette excuse, on proclame
que c'esl peine perdue de combaltrc législativement
l'alcoolismc, le jeu, la prostitution, Ia pornographic.
On laissc libre carrière ii loutes les propagandes qui
pervertissent. Le crime du doctrinarisme est d'avoir
ainsi jeté dans la circulation quelques theses
pseudo-lj berates, dont le sophisme cchappe parfois
aux esprits les mieux inlenlionnés, et dont l'état
aeluel des mceurs manifeste les lameulables eITets.
Pour peu que l'on confroute ecs dogines non-
iulerventionnistes avec les fails, on se rend comptc
bien vite du mensonge qu'ils reeèle.nt.. Non, eerlos,
les lois nc transformeront pas Thomme ilépravé en
un hommevertu eux; mais si cette constalation suffit
pour nu'on se croisc les bras devant le flot monlant
des desordres sociaux, il n'v a pas dc motif pour
ne. pas supprimer d'un seul coup tout lc code pénal.
La question est de decider s'il faut laisser pulluier
les occasions qüi, pclil ii petit, par une penle par
fois insensible, entraincnl l'honnéle lioinmc, Ie
jeune homme et l'enfant surtout, sur la voie au
hout de laquelle s'ouvre rabinie.Ouo les corrempus
se livrenl a leurs instincts de, vice, soitla loi n'y
peut rien. Mais au moins peul-ellc el doil-ellc, dans
la mesure du possible, empèchcr que. les corrom-
pusne deviénnenl i'orrupteurs.El voila qui juslilie,
a nos yeux, les mesures préconiséos coolrc la por
nographic, contre 1 etalage trop public de la
prostitution, contre ('exploitation uu jeu, contre
i'alcoolistne, clc.
La <x Presso d'Anvcrs, defend <;oiiTt'e fjeI-
(jues journaux cethetiquys t(t droiture des membres
de Ia di-óite qui, dans la séance de vendredi, n'ont
pas cru pouvoir suivre MM. NVoeste et Erancölie
sur la question des amcndcmenls Hellepulle t
I-a question de Is liiüitalioD des heures de travail, con-
siiiérée au point dc vue striclemcnt politique, est unc
question libre il n'est point interdil .i des catholiques de
la défendre lc programme common ne l'exclut pas des
yevcndicaliooB d poursuivre par les ealiioliqucsil nc
l'imposepas non plus comme unc condition esscnticllc de
leur action. C'esl bien, comme le dit lc saint t'unlife, une
question a réglcr d'aprcs les circonstanccs des temps et
des licux
De quel droit considérerions nous done comme brouillon
Ie représentant qui, en ame et conscience, eslirnc que
les circonslance des temps cl des licux ne sont pas dc
nature a juslificr la rénhsation immediate dc la limitation
des heures dc travail Et, d'aulrc part, dc quel droit
suspeclerions-nous les intentions du représentant calho-
lique qui, lui, estiuic que ccs circonslances appcllenl cl
commandcnl ccllc róalisaüöh iihmédiale, spécialemcnt
dans l'iüdusirie minière
Vraiment, toute ccllc aiïaire nc mérite point le broit
que I'on fait autour d'elJc! Au fond, lc gouvernement
nc sera pas mis en péril par la discussion ct l'adoption de
l'amendement Hellepulle, pas plus qu'il n'a été mis en péril
par l'adoption de Ia representation proporlionnelle malgré
l'opposition d'une fraction notabic de la droite.
Nous eslimons, au contraire, que l'adoption de l'amende
ment Ilelleputte est de nature a assurer au parti calholiquc
la sympathie des masses ouvricres qui lort considèrcnt
le principe de la limitation des heures dc travail comme
une trouvaille des socialistes.alors qu'il est aussi vieux que
la ruc.
A ce point de vue nous nous réjouissons mème de voir
des représentants catholiques défendre avec la dernièrc
énergie la limitation des heures de travail dans les mines
cctlc attitude ouvrira les yeux a plus d'un ouvrier qui,
rcligieux et croyant au fond, s'est détaché du parti calho-
lique dans Ia pensée que seuls les socialislcs sont en état
de faire respecter et de faire prolégcr ses intéréts physi
ques et malériels.
La Presse est d'avis que l'occasion est oppor
tune pour légiférer
Est-il opporlun d'inscrire ccltc limitation dans ia loi
sur les mines qui est actuellcmenl en discussion
Constatons d'abord que la concession d'unc mine csl
une faveur dc la loi Ia loi peut dès lors en subordonner
l'octroi a certaines conditions. C'est de ce principe que
s'inspire l'art. w20du projet de loi sur les mines, quand il
prescrit qu'indcpendammenl des prescriptions relatives
v a l'exécution des lois et réglemenls sur la police des
v mines, les cahiers des charges des concessions impose-
ront aux concessionaires l'afliliation de leurs ouvriers
a la Caisse de retraite de l'Ktalils lixeronl les conditions
dc cclte affiliation ctle laux dc la subvention palronalc,
sans que celui-ci puisse dépasscr tiO p. c. du verseruent
total.
ij'il est opporlun d'inscrire dans la loi, comme le gou
vernement Ic propose lui-méme, unc disposition obligcant
les concessionnaires a assurer unc pension aux mineurs et
déterminant mème le mode de cette pension, pourquclles
raisons serait-il inopporlun d'y ioscrire égalcmcnt une
disposition relative a la durce du travail dans les mines?
Micux vaudrail, dit-on, légiférer d'une fagon générale.
C'est une erreur absolue en malière dc lixalion des heures
de travail, la coufeelion d'une loi générale, si elle n'est pas
unc utopie ou un révc, est en tout cas d'une diflicullc
extréme, étanl donnc les conditions djlfercntcs dc chaque
industrie.
Micux vaut, au contraire, Icgifcrrr d'une fa<;on spéciale,
pour chaque industrie en particulier, tuut au moins pour
chaque Industrie importante, et l'occasion dele faire pour
l'induslrie minière, qui sc presente actuellcment, est
unique pcul-étre, d'abord paree que Ia législation minière
n'est point de celles qui se mod dient ou se transforment
tous les dix aus, ensuite, paree que les concessions sont
accordées pour un terme fort long, si bien que I'on pour-
rail, le jour lointain, d'après nous oü une loi générale
fixerail la durëedu travail pour l'ensemble de nos indu
stries, se relrancher derrière les droits acquis pour ne pas
Ia leur appliquer
L'avis de la Presse est d'aulanl plus digue d'etre
note que ee journal, au premier moment, para is-
sail avoir adopté le point de vue de M. Francolte.
Relenous-en du moins qu'au lieu d<- prèter des
mobilesmalveillanlsauxleiiauls d'une autre opinion,
il serail pjus sérieux et plus juste de diseuier cette
opinion en elle-mèmc.
Le Times a public ces jours derniers (2^ et 26 janvier),
deux articles étendus qui concernenl les atlaires religieuscs
i de France et qui exprimenl une appreciation trés différente
I de celle que le grand journal anglais avail ndoplée jusqu'ici.
1 Aprés avoir persévéramment approuvé la politique radi-
ca'e,le 7ï»|es-ajugé nécessaire de faire connaltrc les choses
telles qu'elles apparaissent quand on les envisage d'un autre
point de vue. II a voulu donner place dans ses colonnes a
I l'opinion des catholiques et des notabilité du monde
liberal.
J En un mot, lc Times a nu vert une enquête. II l'a conflée
i d un écrivain calholiquc, M. Wilfrid Ward, le directeur dc
la Dublin Review, l'aulcur de la Vic du cardinal Wiseman
i et d'autres ouvrages de grande valeur, en rapport avec les
I problcmesreligieux contemporains, l'ar sa situation comme
par ses origincspar son caraclcrc comme par son savoir
et son talent. M. W ard était bien Titomme indiqué pour
une tache si délicate. II s'cn csl acquittéde la maniire la
plus scrupuleuse et Ia plus briliactc. L étude qu'il vient dc
publier dans lc Times a prodiitl une vivc sensation.
Les Anglais inslruil* nc pouvaient manquer d'etre iiu
pressionnés par taut de remarquos si judicicuscs et si bien
présenléer-i
On peut loucr M. Ward d'avoir cdnimeütc son exposé
cn cilani l'opinion möiivëe «l'Koniuies ijiii n'appdrticnnent
paS ah monde calhoiiquc, par exempic MM. iUbot cl
Faguet.
II est important cn dTet, dc sc souvenir que les libéraux
qiji ont cssayé d'at»iéli'»rt.r la tol de separation etuui sc sont
chorees, plus ou inoins (ie la rendre applicable, l'ont
cependant coinbaltuc comme les catholiques cl surtout cn
ont répudié l'esprit génëral.
11 (r;it tcnir compte fci?r!I<:".dc VjMTsëe qui a inspire la
loi et les circonstanccstians Icsque' les fa separation a éit
décidéc. C'esl que M. Ward a eu soin de faire.
II ïuenlionnc les mesures princqtales adoptées en France
di puis vingt cini| anntcs centre les cfojarices religieuscs.
Ksl-ce que Paul lierl et Jules Ferry n'avaienl pas pour but
d'auaibllr la religion et d'cn preiarel la ruïne El leurs
successeurs nc poursuivent-iis pas cetle catreprise avec
ardeur \iicun moyen d'cn douter. Les gens du Bloc sont
persuades qu'ils ont Ia mission de. porter un coup décisif
aux croyaflces cl d'cn prëcipitèf t'dfondrenleni.
M. Viviani a-l-il «lil quelque ohose de nouveau? tl a
simplcmcnl parlc plus fort cl plus brulalement que ne
pailcnl d'ordinairc les minislres. II a traduit la pensee
générale dc son parliii l'a mise eU plciüc Iiirtiifre i ct
ainsi il a eclairé une foule de discours et d'écrits que le
public avail 1 habitude d'approuvet sans en comprcndre Ij
vrai Caraciérc el toute la signifleattoh.
Les Anglais, jusqu'ici, méme lei personnages les plus
cclairés, étaienl trés loin de comprcndre la cause de la crisc
Ils s imaginaienl que le monde caVholique francais avail,
par il'énoriucs uialadresses, par un absurde mauvais
vouloir, aliiré sur lui les rigueürs d'Un jjOiltcrnemcnl qui
nc damandait qua élrc aimablc cl générciix.
On croyail cela. Ouiconque d'éntre nous s'esl Irouvc cn
rapports avec des élrangcrs a conslalé qu'on nousjugeait
de Ia sortc. C'est un exempic saisiss.-nl dc l habilclé et de
l'audaceavec lesquelles nos cönemls falsificnl les fails ct
déroulent l'opimcn. Ils ont d'aillcurs pour complices Ia
légèreté et ('indolence aulanl que* les préjugés seclaires.
Ouelle mystification vaste et prolongée peul s'excrcer au
moyen de la presse Les articles qqotidiens, les dépêches
répélées coup sur coup suggestioum-ni le public el crécnt
un ctat d'cspril qui compromet les intéréts les plus pre
cieus. Pour entamer cclte masse arlificiellc et nuisible, il
faut ensuite dépenser beaucoup d'énergic et dc talent.
Opinione regina del muiuli. C est ('opinion qui règnc
mais il y a des hommes qui sc sont voués a la tromper ct a
Ia faire mentir. D'autres, heurcusemcnl. savent la braver
et la redresscr et ils s'honorent eux-mëmes autant qu'ils
renden! service a Ia conscience générale. C'est un de ccs
serviees-Ia dont nous sommes redevablcs cnvers notre
éminent confrère anglais.
El nous ne sommes pas ses seuls obliges, tant s'cn faut.
Ce qui se passe en France peul apparailre demain ailicurs
et cn plusicurs endroits. Ine qonjuralion universellc
s'organise, non pas seulemcnt contre lc calholicismc, mais
aussi contre toute idee religicuse, contre l'aulorilë divine.
U imporle abeolument de le savoir. Tous les peuples y sont
intéressés. La grande affaire du monde enlier cc sera, pour
bienlól, pour demain peut-ëtrc, la question dc Ia tyrannic
humaine triomphanlc, ou dcla liberie ct dc Ia justice
garanties par Dicu. [L'mvers).
Le correspondant russe des Débalsadresse ii
son journal, sur les relations du Samt-Siége avec
la llussie, les lignes suivantes, d'aulanl plus sigm-
ficatives qu'elles émanent d'un publiciste peu sus-
peel de préjugés catholiques
ün parlc beaucoup, cn France cl cn AUcmagnc, dc
l'inlransigcance -> du l'apc Pie X. Pour cc qui est dc la
France, nous nc nous peruicltronsd'émettre aueunc appre
ciation, regardant tons les Francais comme nos amis, qu'ils
soienleathoüques ou non. Mais nous sommes forces dc
loucr l'atlitudc de Pic X, cn cc qui concerne la Pologne cl
Ia ttussic.
On sail a qucllcs persecutions sont soumis nos frères de
Pologne, livres a la Prusse par les traités de 1815. On con_
nait les tristcs scones dc Vrcsca et «le Posnan,oü le pasteur
lulhérien, lc gendarme, allcmand et l'instituteur prussicn
(veritable agent 'de police), réunissent leurs forces contre
dc pauvres enfants, pelits gar<;ons ou petites fillcs, coupa-
blesd'avoir pricDieü dans la langue de leur père. Malgré
les avances inlércssccs du gouvernement bcrlinois, le Pape
n'a pas cédé. II adéfeodu les opprinics contre les oppres-
scurs. Nous nc pouvons que Pen respecter davanlage. Et les
elections derniéres, qui, désaslreuses pour les socialislcs,
ont été un vrri triomphe pour le calholicismc polonais, nc
peuvent que I'encourager a marcher dans cetle voie.
De méme nous pouvons déclarer, nous qui ne sommes ni
Polonais ni catholiques, que l'attitude du Pape Pic
en versie gouvernement russe est de9 plus coneiliantes ct
des plus loyales.
lin dëcrel du Saint-Üflicc, confirmé par cc dernier, dans
les premiers mois de 1877, interdisail obsolumcnt dc
cclëbrce l'oflice divin cn langue russe.
I.e Saint-Siage a aulorisc plcincmenl le gouvernement
russe a faire désonuais cclébrer l'oflice divin dans la langue
qui serail le mieux appropriéc aux usages de la population.
C'est Ia une decision aussi sage que libérale. Elle fait
honneur au Saint-Siége, en méme temps qu'au gouvcrnc-
mcni russe, dont l attiimlaen cette circonslance, diiïère
totalcment dc ccllc du gouvernement prussicn.
A cetlc concession grneicuse de la yiapnulë romainc, le
gouvernement russe a rcpondii, tout récemment, par une
autre concession, plus importante encore, relative aux
niariages mixtcs e'est-a-dire contractcs cntre deux
personnes (le religion diflerente, dont l'une seulcment
clait orthodoxe russe.
Pour bien comprcndre la gravité de cclte ré forme, il faut
connaltrc l'esprit qui règnc dans l'Europc oriëntale,
généralciuent aascz ignoréc des Francais. Ehcz nous
autres, presque loujours, la rcltgiDU emportc avec elle la
nalionalilc. In lulhérien des provinces baltiques dira
volonliers, quoique Russe d'originc Je suis Vlleniand
Un eatholique dc l'L'krainc dira pour le méme motif:
Je suis Polonais laverscmenl uitt Polonais d'originc,
converti a l'orthodoxic dira Jcsbis Russe Dc méme
un Tatar musuiman «lira r Je suisTfirc
Dans ecs conditions, il est facile de comprcndre que nos
anciens tsars aient favorisc, aulanl qu'il élail cn leur
pouvoir, l'cxlcnsion dc l'orthodoxic nationale. Ses progres
répondaicnl des nótres el ies conflrmaicnt- Ln Russede
religion calholiquc, lulhérienne ou musuImaOC <!laiL par
contre, presque loujours suspect.
Le n est pas que Ie calholicismc füt rëeUemcnl persecute
cn Pologne I?Lelui qui ecril ccs lignrs a parcouru,
autrefois, l'lkrainc, la Russie rouge ct la Russie blanche,
lliëélri' des öncirnnes lillies entre les deux races ct lés deux
religions. Parlout, ou presque parloul, il v a Irouvc des
églises catholiques riches et prospéres, t=n>lis «juc nos
pauvres églisc8orthodoxes claicnt lamcntables dc miscrc,
glliigeafitecd'aspect. Presque parlout, les égliscs catholiques
claicnt cn pierre (aü ihöins dans ics petilcs villes), tandis
que les égliscs orlhodoxes etaient eii bois.
C'est que lc gouvernement russe ne lenait nülicmml -i
fj.ire Ia nuerre au calholicisme. mais bien a augmenlcr ld
nombre des oftbödöxflS: Et c'est pourquoi les officiers, les
fonclionnaires, choisis pour admidlstrrr les regions polo
naises ou pour y lenir caroison. élaient jJtclUslvement
"hoisis parmi les non-calholiques cc qui n'est plus le ca»
aujoürd'liul). C'est pourquoi la loi sur les mariages mixtes
avail élé instituée.
En verlu de cette loi, si Fun des deux éönjolots était
orthodoxe ou réputé tel (que ce füt d'aillcurs le père ou la
mérc), tous les enfant? devaient ëtrc obligatoirement
orlhodoxes. Mesure arbitraire et aatilihérable au premier
chef. Mesure autrefois nëcejsaire peut-êtré, aOc de pro-
téger notré paorre Russie aaissantc. bloquée, entamée par
le luthérianisme suédoiS, lc cslholicismc polonais, l'isla-
mistne lurc. Mesure aujourd'hui maladroilc, car les pac-
sions religieuscs s'étant sicguliêrement alfaiblies, les
enfanls nés de iels mariagc? versaient d'ordinaire dans lc
scepticisme et la libre pensée.
Hé bien1 Cette barrière est aujourd'hui renversée. Liberie
est laisséc au* parents d'êlever leurs enfants dans lelie
religion qui leur plait, i condition de leur ca donner unc
!au moins oflieicllement). Ce n'est done pas encore la
pleine libert«: rdigieuse, au point dc vue philosophiquc.
C'est du moins la suppression de Farbitraire et la lin dc
l'oppressioo.
Les Polonais catholiquesIcs Lotions el les Allemands
des provinces Baltiques cn profiteronl largeraent. Si noti e
dictatcur aeluel, 31. Ötolypine, peut étre fier d'une de ses
reformes, c'cst ii coup sur de celte-lü
grcgai
Souscription ouVerto..par I'Association des Jour
nalistes catholiques sous lo haul patronage de
Sa Grandeur Mgr Mercier, Arclievêque do Malines,
el do IfN. SS. les Evêques.
VINÖf-ET UNIÈWF. I.ISTE.
Report des listes prccédcnles 78,53Ö.0ö
M. lc doven de S. Gilles. Bruges, ">0 M.cl.M"" Louis
Ilalleux, id., £»0 M. el Al"c V. Verstractcn Dc Llercq,
Bruges, 50 Dc Pastoor Deken van (.Instel, .'<0 Lenige
parochianen, i5; De geestelijkheid van Oudenburg, 70:
Chanoinc Naghcls, Bruges, Pensionnat Spermahc,
id., (W
Le Grand Séminaire, Vantur, 140; \nonyme, Dinant, 100
Les frères du 'Fiers Urdre, Salzinnes, .40 Naamloos,
Antwerpen, 100 Eenige parochianen van S. I'aulus,
Antwerpen, 100 F. S. le Ecckeren Donek, 100 Naamloos
verfcclullige. 30M. A.Clareboul, pasloor.cn eenige con-
;anistes, Becrnem, 75 R" et R"c della Faille, Land, IU0:
ct 51"" Hye de (ironi Dancoisne, Land, 100; M. ct
,u van der Stfaeten, Eyne, 1(H); V. I)., Land. 25 Dr Lug.
Tcmeu. Calcken, 50 M. l'abbé Leirnaert, .Si-Nicolas. 40
II. cl M. L., Land, ICO 51. cl 5'. Bracckman, Monl-Sl-
Amand. 100 EE. Hit. pastoors der confer, van Laauwc. 50
M. cl M G. Piers deRavesthoot.Cruyshaulem. 1CK)Naam
loos. Contich, UK); F. L.,Lourain, 30 51.L.Collinel, Lirge,
l(K»51" Maus de Heuscn, 50.
Dc gezusters Nysroc, Brugge. 3 Eene congreganisl van
Oudenburg, 5De pastoor van /.ante, 20Pastoor en onder
pastoor, Slype, 15 De pastoor van Mannekensvere, 10
Anonyme, Bruges. 20O., Gent, 20 Ter ecre van I'll. Hart
Vurslc, 20 J. 1). V., Gent. '2Zegen mijn onderneming, I
Marie 1)., 2 Christ el Gaule, 10; S. A. IL, 5 Familie
V. 1). V., Gand, 10 Line bonne flamandc, 20 M. De Bcule,
pastoor, Hemelverdegem. 10; E. II., pastoor, Clcmskerkc,
20 Familie G-, Gand, 20 G. J., id., b Anonyme, id.. 20
M. Ed. van lloule, pastoor, Ghyverinchovc, 10; Eene
bijzondere, id., 5.
Société des jeunes combaltants catholiques, Ganu, 10;
J (L, 'l'razegnies, 0,50: IV. S. Audenarde, 2 Anonyme,
St-Trond, I Anonyme, I Twee dienstmeiden, 2; C Al
Vilvoorden, 1 Onbekend, Aalst. 3; Om den zegen,
Brussel, 2; M. C. De la Croix. pastoor, 10 (i. Hoet Anne,
Rousselaerc, 10 F. V., La llulpc, I G. V. II. 2 Een werk
man. Oultre, 2: J. en Ant. van llyckeghem, Ingelmunster,
8 Twee derde Ordelingen cn eene congreganisl, 8
E. Vercacren, Vilvorde, I Voor de terurgkeer ..5 l'our
Ia guérison dc ma fille, tE. D., 5 Une familie de Bur-
dinnc, 2
Ensemblej-vj.oO
Total 81,005.05
On peul adresser Ics souseriplions au bureau du journal
ou a 51. Leon Jlallië, secrétaire, 32, ruc de la Montagnc,
BruxeUes.
Ou uous écrit de BruxeUes
LA DROITE de la Chambre s'est réunie mercrcdi a
1 heure sousla présidencc de M. Schollacrl.
Le gouvernement a déclarë, declaration que M. Fr an colt e
a confirmée aussitót en séance publi«|iie, que l'art. 20 avec
les amendements que la Cliambre y apporterait, s'appli-
quera aux mines déja coccédëes. Quant aux amendements
tic l'art. 20, Ia Droilc s'est mise d'accord pour en aborder
Fexamen en discutanl toura lour Ics questions dc pensions,
ccllc des Iavoirs-douches, cclle du travail des femmes ct
des enfants, ccllc du travail dea atlultcs. Toulctois, cn ce
qui conccrnc spécialemcnt ccltc derniére question, les
membres du gouvernement cl d autres membres ontfait
valoir Ics inconvénicnls qu'il y aurailèla rcsoudrc ii propos
du projet actuel.
Nouvelle reunion,aujourd'hui jeudi ;i 10 h. 12.
la loi coloniale. On annonce que le gouver
nement dc l'Elat libre du Congo a ('intention de refuser la
communication des documents qu'a demnndée la commis
sion parlementaire, lélégraphiail avant-hier le correspon
dant bruxellois de la Morning Post jc.:l organc.
Lc Soir conlirmc la nouvelle l'Elat indêpcndanl, malgré
Ics engagements pris par 51. dc Said dc Naiycr, s«- rcfuse-
rait j conniiuDiqucr a la coiiiiiii.'-,ion h documents
promts.
Si dans la prochaine séance la niajorité refuse do poser
les <|iiestioD3 prëseutêes par 51MVandervrlde et Brcroacrt.
la minorilc portcrait «Furgcncc la question devant la
Chambre.
j^JABBÉ DAEN^ Elï?LU 'd^S<!)Vi PARTI. Le
*oinité du parli démochrétien vient de voter un ordrc du
lour ainsi concn au sujet de l'attitude dc l'abbé Daens
I Lc comité dc BruxeUes du parti démocrate cbrélien,
réuni cn séance extraordinaire, lc 5 février 1007;
Considérant i|ilr ia Irltrc dc retractation enroyce par
Fabbé Dacns a I assemblee générale du P. D. C. était sig8<
par lui el que Fadressc cn était ccrile de sa main
Eslunant que ces aetcs font sujiposer unc tilualion
d'espril suflisamment nette pour eclui qui les pose doive
assumer l'cntiérc rcsponsabililë de ses écrits
- Declare ne pas accepter Ia déinission de Fabbé llai-n* c'
decide dc Ie rayer purement ct simplcmcnl de la listr des
membres du groupe dc BruxeUes du Parti démocralc ehfe
tien, dont il élail président.
Cct ordrc du jour est signc par tous les nierobrca du
comité, y compris Fabbé Fonteync, président d'lionncur.
Un journaliste a demandé a 51. P. Dacns cc qu'il penst-
de la conduite de son frérc
Elle ne nous sera pas funeste, conlrairemcnt a ee que
l'od pourrait croire d'aillcurs i! n'a pas donnc sa demis
sion dc membre, et s'il guérit, cc qui est peu probable,
belasil ira prendre place dans lc parti cn cette quJditë. Sa
rentréc dans Ics ranga comme simple soldal ne pttorra
étre que fniclucusc, nous nous sommes apereus. cn effci,
que sa robe de prètre, ètant donnèe. sa situation vit-ii vis
de son êvèque, uvait cessé dc tervir notre eau ie au point
de rue Hector al.
Nous simons a croire qt.'C 51. I abbé Dacns a élé lout
bonnement calomnié parson frère.
LE PRINCE ET LA PRINCESSE ALBERT A
M ALINES Les 25, 2<i ct 27 mai prochain aura lieu i
Malines une exposition agricole et horticole a l'occasion dc
la joyeuse-cntrcc du prince et de la princcssf Albert.
BRUGES ET ZEEBRUGGE Le 1 mars procltaifi
les entrepreneurs des travaux de Bruges et de Zeebrugge
rcmettront ofliciellemenl J la Compagnie des installation?
maritimcs les ports de Bruges ct dc Zeebruggc et le canal
reliant les deux ports.
FEDERATION DES SOCIÉTES HORTICOLES
DE BELGIOUE. Les 60ciétc8 el institutions borlicoles
dc Rclgiquc se sont rcunics il y a (jualre ans, sous les
auspices du gouvcruement, cn line Federation. Foul cn
sauvegardrnt Fautonomie cl Findépendancc individuele
des sociëtés, la Federation a pour but dc favoriser l essor
desdiverses branches de Fhorliculturc ft notamment an
moyen I" dc rëunions périodiques cl régulièrcs des dclé-
gués des sociélës fédérées ;2Jdc Congres horticoles ue
concours sur les questions d'horlicullure.
Alin d'étendre Faction dc la federation, des comités pro
vinciaux ont été établis dans les dill'ércntcs provinces.
Dimanchc dernier l'assemblëe générale des sociclés
fédérées de la Flandre Occidentale tenue a Bruges, lc bureau
a étéconslilué comme snitprésident51. Van Winsco,
père, jirésiilcnt dc la société d'llorticulture d'5 pres vice-
presidents MM. Joosens, «lélégué de la société royale
d'horlicullure de Bruges etDemol, «lélégué des Jardiniere
rcunis dc Thouroulsecretaire, 51. Dcmceslcr, dc la sociéle
d'llorticulture «l'Oudenburg tresorier 51. Samyn, de
de F Hof en Bieenteclt - de Thouroul.
AU CONGO. Au sujet «les désordres congolais on lit
dans Ie Journal «/-• Bruxcllcs
'fout d'abord, cc nc sont pas des stations «lc 11.tat qui
onl étëattaquécs, mais des eiablisscmcnts «lc la .sociét-
dc FAbir.
Ces altaipics de faclorerics sont anciennes, ear die
remontent au mois d'oclobrc, et les journaux lc- *»nt
rapporlées en leur temps. L'origine des troubles doit élrc
recherchéc «lans l'animosilé qui exislail entre Ics agente
dc FAbir cl les missionnaires. Les indigenes s'cn Qièlcrcut
et, excites par les missionnaires protestants, ils se rilèrcDt
sur les Européens.
Dcpuis, les terriloires concédcs primilivcmcnt a FAbir
ont fait retour a FKlat, et les derniéres nouvelles revues du
Congo permettent d'espérer «|uc. grdce aux efforts «lc M. lc
commandant Bruneel, commissaire général du district d«;
l'Equateur, ct du commandant Hagström, les indigenes
égarés par les missionnaires, revicndronl a unc compre
hension plus saine «le la situation cl cnlreprendront des
rapports de conliance avec les agents dc l'Elat qui oceupe-
ront dorcnavanl la règion en permanence.
LA FEDERATION DES CONSEILLERS commit
naux catholiques sera fondée. sclon toute vraisemblancc,
le jeudi It février.
L Association calholiquc d'arrondissement aconvoqu.
pour ce jour-lé, les eonseillers élus comme catholiques
dansles «liverses communes «le l'aggloméralion bruxel
Ioise, a assisler a une reunion Les bases dc la Federation
«les eonseillers communaux catholiques v seront jclées.
On prendra aussi des mesures de propagande en vue dc?
elections communales d'octobre 1907.
LE BOISEMENT DES DUNES. Unc adminislra
lion provinciale «Ics eaux ct foréts va êlre crccc «lans la
Flandre Occidentale. Ce bureau s'occupera spécialemcnt
du boisemenl des «lunes et exerccra unc surveillance scv ére
sur la pêche des poissons «Ie la riv iére.
On y adjoindra un bureau d'informalions oü Ics admi
nistrations communales el les particuliere pourronl oblrnir
les renseignemrnls nécessaires au sujet «Ie la culture
forestière.
BiblioBfraplxi«.
LE COMMUNE SANCTORUM del edition 5 Micinc
I'oursuivanl Ia rrstauralion «les melodies greguricnoc?
sclon les instructions «lonnccs par lc Souvcrain Fontife,
l'Imprimeric valicane vient de faire paraitrc un druxi'-mi
fascicule du Graduel, lc Commune Sanctorum, fuisant
suite au Kgrialc ou Ordinaire dc la Mctse.
En vente J la Société Saint-Jcan FEvangéliste, Dreclée,
Lefebvrc ct C", rue «les Champs, 72, Gand. l'rix broché,
0.60; rclié toile, fr. I.H»
En vente a la librairie Albert Dew it, 53, rue Royale A
BruxeUes.
Marie, notre Espoir, I'ouvragc que 51. l'abbé Georges
Duhaul a public il v a quelques mois, a obtcnu uu reel
succes. I.cs lettres si llalteuses de N\. ss. les évOpiep,
insërécs au coniiuencenient du volume cn ctaicnt Ic presage,
ct re presage a élé confirmé par Ic public.
Nous n'en sommes pas surpris, car cc livrc est food» sur
unc idee trés ingcnicuse ct tres simple. II se compute d'une
série dc pclits traités cxpliquanl, analysani ct roiumrntant
les différentcs prië-res adrcssces a la Saintc Vicrge \ee
Maria, MagnificatSalve Regina, .dee Maria Stelle,
Angelus, Litanies, Memorare, etc.
Ces priores connues de tous. sont récitces chaque jour,
mais lombien, parmi ceux qui les disent, cn ont pénétré le
sens i touchant, 1c but cl la porléc