LA J0URNÉE.
ÉTRENNES PONTIFICALES.
L'Apologétique au Congres de
Boniie-Espéraiico,
Chronique locale et provinciale
dc j.rélrc. Ooi, monsieur le vicaire, maïs il peul armer
qu'tin prétre ail une mission a rcmplir et qu'il soit eou-
pabie en s'y refusant.
Mon frère a alors positiremcni refuse tout espécede
retractation le prétre est parti, trés fèché. el a dit quelques
mots au sacristain qui était restéen bas.
Jeudi 30, mon frère vivait eneore el mr suppliait d'aller
ehercher a Kruxrllr* un médcein. son ami, et de revenir
avec lui. i'ai ru mon frere .i 8 tieuresil était trés mal, maia
calme d'eepritje suis parli a 9 beures le docteur était en
visiteA 1 b. 30, je pus le voirje suis rerenu a 3 h. 56.
A Most, j'apprends que Ie vicaire est revenu Ie matin,
environ midi, en parlant, il a dit a ma femme L'abbé nc
veut rien signer, mais me demande de revenir lui causer
vers 3 heures... A environ *2b. l i, il est revenu. Un a
insislé pour la signature... Kt sur son rcfus formcl, 4e
vicaire est renu dire A ma femmeAllez, madame,
donnez un bon coup. Ma femme est rnonlce cl mon frêrc
lui a ditLouise, voici ce qu'on veut uic faire signer
qu'en pensez-vous? Ma femme Ie lui a déconseillé et il a
dit Je nesignersi pas! -
Sur ce, le vicaire est partiquelques minutes plus tard,
il est revenu, disant que l'abbé n"avail qu'è faire un signe
d approbation sur la formule suivanle
si, comme prétre, j'ai pu desobéir mon évéque, je lui
en deownde pardon
Alorsil s'est confessé et a re-;u les S. Sacrements en
ma presence.
Voilé un récit exact et fidéle des événeinentsde la
letlrc du 3 fcvrier, je ne savais absolunienl rien je n'ai
voulu surveiller mon frère, non, jamais
Le Recht de Plancquaert, dans nn article ou il
reprt'sonle l'abbé Daens comme un vieillard cassé,
brisé, faiblc de corps et d'esprit s'efïorce égale-
jnent de representer la retractation comme une
resolution dictee par l'angoise de la mori dans un
moment de quasi irresponsabilité.
Voici la declaration faile par le T. R. doyen
d'Alost a un confrère
Jeudi dernier, le vicaire de service, M. l'abbé Van den
Abeele, fut mandé pour exercer son saint ministère chez
M. Delaforterie, oii M. l'abbé Daens avail pris ilepuis quel
ques jours son domicile. II s'y rendit aussitót. M.Daecs
lui manifests ledésir de se confesser et, sans autre préam
bule, en conscience de la situation spéciale dans laquelle
il se trouvail au point de vue ecclésiastique, il fit une
declaration préalable de regret... M. Van den Abeele enten-
dit la confession de M. l'abbé Daens qui manifesto ensuite
Ie désir de recevoir les derniers sacrements. Ils lui furent
administrés le méme soir et il les recut en pleine connais-
6ance et dans des sentiments qui firent cerlainement
impression sur son entourage.
De qui se composait eet entourage, monsieur le
doyen
II y avail Ié M. Delafbrterie, son ncveu, M. l'abbé
Fonteyne, M. I'ierre Daens, Ie prétre ofiicianl et un employé
de I'églisc. I'eu de temps après je me présentai chez
M. l'abbé Daens. Lorsque je fusé son chevet, il me tendrt
les deux mains et me dit Monsieur Ie doyen, Dieu m'a
fait la gréce de m'envoyer, au seuil de la mort, sa divine
lumicrej'ai coin pris que je m'étais trompée en me sépa-
rantde mon évéque el en m'engageant dans une voic qui
o'était point cclle que doivent suivre les prélres aslreints
au veen de soumission et d'obéissance, Monseigneur, sans
doutc, me pardonnera, el je vous prie d'élre auprès de
.Sa Grandeur i'interpréle de mes sentiments.
L'abbé Daens, me dit le chanoine Roelandls, me fit
spoDi^uément cetle declaration II la fit avec une humilité
qui me toucha cl me causa une joie intime d'aulanl plus
profondc que je ne m'attendii* pas ce: événement.
En effet, depuis longlemps, M. l'abbé Daens, n'avait plus
aucune relation avec le clergc aloslois. Nous igncrions au
surplus que sa santé fül aussi gravcment atleinle, et nul
de nous n'avait fait auprès du malade U nibindre demarche.
C'eai done sponlanémcot que M. l'abbé Daeusa fait venir
Ie nrélré son chevetc'est «pontanément qu'tl a fait Ia
dèciaralión prraiai/ic u'uui je »«u« *»•»--
c'est a sa «lemende formelle que les éflcremeptsde Nolri
Mere la Sainle Eglise lui ont élé administrés. i
Kt terminons par eet extrait d'un interview pris
a l'abbé Daens par un journal liberalla Dernière
Heure
On accuse ceux qui vous entourent d'avoir exercé une
prea8ion sur voua.
C'est de ia folie ou de la méchanceté j'ai erré je me
suis laissé griscr par la tribuneje reconnais avoir fait
fau?se route. Le salut du peuple n'est pas dans les lultes
sodales. est dans un idéal plus élevé, dans Ia foi d'abord,
dans l'enifnte du maitre et de I'ouvrier ensuite. Sous
l'empire d'un zèle malbeureux, el qui n a quetropduré,
j'ai méconnu ces grands principes cbrétiens. J'en demande
pardon a Dieu.
Je cherche sur les lêvres péles Ie sourire si connu, mais
il J'est éteint et voici que 1'ccil du malade s'imprègne d'une
infinie tristesae, d'une insurmontablc raélancolie.
Alors, demandai-j?. voire rétraction est spontanée
Spontanée et libre, et si le Ciel permet a l'abiié Daens
de revoir jamais Ia rue, ce sera pour y crier sa faute, mais
je crois que ce bpnbeur ne lui sera pas donné, je sens ma
vie s'en aller A chaque heure...
Souhaitons a l'abbé Daens de pouvoir, a son
tour, ramener son frère dans le chemin de la
démocratie vraiment chrétienne, soumise a l'au-
toritc religieuss pour tout ce qui est du ressort de
celle-ci.
sée ct du haut étage, un simple meneau dans celles de l'en-
tresol5* construire un nouveau perron une ou deux
rampes, avec un auvent soutenu par des supports en fer ou
enbois; faire deux nouvelles portee êarcsurbaissó, a vee dor
mant séparé; 1 conserver les clcfs des anciens ancragcs
et refaire celles du rez-de-chaussée et de ('entresol, qui
sonl cachées sous Ie revéteruent du mur; 5" Compléter, au
pignon de l'entrée |p* piédestaux avec lions et rcmetlre
les armoiries de Malinee, aecostées de deux griffons, dans
le panneau circulaire au sommet de ia facade6° remetlre
au pled du toil des lucarnes en pierre. mais n'en point
metlre d'autres sur les versanis de la toituro, puisqu il n'y
ca a jamais eu pas de niches entre les fenétres7" élevcr
sur la facade du cölé de Ia Crand'Place un pignon agra-
dios d'aprês d'anciens modéles exi6tant a Malines 8' sus"
pendre une guulliêre volante pour recevoir les eaux du
toit et ne pas établir de ebeneau passant a l'inlérieur, sous
l'appui des fcnélres 9' mainlcnir Ic bailment en briques
dans son clat primiliflui conserver son larmier unique
sans Ic décorcr de bandes ni faire aux angles un cbainagc
continu.
Telles sont les propositionséormulées par l'érudil cha
noine tlVan Caster.
CHAMBRE DE COMMERCE ANGLO-BELGE.
La Chambre de commerce Anglo-Beige, établie «i Londres,
attire l'altentioa de tous les Beiges et spécialement des
pouvoirs publics ainsi que de tous ceux financiers, indus
tries et commercants intéressés directcmenl au dévelop-
pement et a l'expansion de noire commerce 4'exporlation
sur l'utilité considerable que présente pour Ie pays ('exis
tence de fortes et puissantes Chambres de commerce
bilges a l'étranger.
Londres est lc coeur du commerce mondial et on doit
comprcndre le rólc considérable que jouerait la Chambre
Anglo-Beige, fondée depuis 1890, si elle avail Ie concours
sé.icux et efficace de ses nationaux. Or, elle ne jouit non
seulement d'aucun subside du Gouvernement, mais encore
les maisons beiges, les premieres inléressées ne contri-
buent en rien a son existence.
Le but de celte institution est Ie dévcloppetnenl des
relations commerciales cnlre l'Angleterre et la Belgique, et
('étudede loules questions de nature ale favoriser. Elle
donne de plus son concours a ses souscripteurssoil en se
rnettant A leur disposition comme tribunal d'arbitrage en
casde différends dans leurs transactions avec le pays, soit
en leur fournissanl des renseigoemenls sollicités.
De plus, grace a l'obligeance de deux des membres de
son Conseil federal, I'un barister anglais (avocat plaidanl)
l'aulre avocat beige, die est j méme de donner sans frais
des informations, lant au point de vue du droit anglais que
du droit beige.
Pour renseignements s'adresser a M. Ch. Godchaud, pré
sident, 153, Fenchurch Street, Londres K. C., ou a M. Alb.
Fabry, secrétaire général, 107, Winchester Street, Eccleston
Square, Londres S. W.
son co-concessionnaire M. de Pilteurs, proprièlaire d'une I
partie de la surface, et que les autres apportcurs, grands I
actionnaires dela Compagnie de Ressaix perdenl beau coup
plus par la baisse des actions de cettc société lombces dc
2,705 francs 2,100 fr. a la suite dc son intervention a
enck qu'ils ne gagnenl cn apparcnee sur leur rapport.
OUE COUTERAIT la NATION ARMÉE en
Belgique 1 M. Kdmond P>4Td avail, dans une leltre
adresscc, il y a dix mois, au ininislre dc la Guerre, demande
a celui-ci d'élablir des calculs.
Lc sénateur socialislc publie dans Ic Peuple la réponse
qu'il a re«;ue récemincnt.
La voici
Bruxelles, le 29 janvier 1907.
Monsieur Ie Sénateur.
Dans la discussion du proiet «les fortifications d'Anvers,
auSénat.j'al été amené a indiquer sommairement Irs
dépenses considerables qui résulleraient dc ('adaptation a
la Belgique du svsteme militaire de la Suisse.
Vous avez dit 'alors, que vous élicz trés frappé par ce3
previsions <pii vous serablaient un point négligé par les
partisans de la nation armée.
J'lus recenimenl vous men avez ecnt el vous m'avez
demjndc, dans no but d'éclaircissement pour tout le
monde, de meltre en action les moyen* d'investigalion
pour établir un aperfu au«« eomplet que possible de celte
situation éventuelle.
Be. onnaissant, comme vous, 1 utlltté de cette elude, j en
ai chargé les divers services compétents du departement
dela Guerre.
II résulte «ie ce travail tres complet, que I application
la BH/tique du systéme militaire suisse donnerail lieu
a un«* dépense exceplionnelle de 331,021,083 fr. jwiur liabil-
lemt.ot. éiiuipement. armement. munitions, liarncrhe-
ments. ouiifs. approvisionnemenU, etc.. el que le monlant
du budget ordinaire de la Guerre serait «Ie 8fl.8G3.2AI fr.
Deplus si lef modification* ui vienncntd étre volees
oar le Conseil fédérsl sonl sanclionnéec el si elles étaient
•nodiiaées en Belgique. il co résulterait uae augmentation
JefflnS* •nouellés qul^rtórait le budget fr.
Ile.'evez, Monsleor Ie Sénateur, l'rxpression de ma hauls
coD»idc4*ion. |V Ministre «le ta Gijerre,
IS.) A CODSB5ANT D ALKEMADE.
LA RESTAURATION DE L't^OTEL-DE-VILLE DE
MA LI NES. L'administration communale de Malines
g'occupe de faire restaurer les vieilles facades iJe l'hótel de
ville elle a fait a cette fin, dresser un avant-projet, do.nt
Ia realisation entrainera une dépense de prés de cent mille
francs. Disons, ce propos, qu'tin de nos epécislistes les
plus esiimés, le chanoine G. Van Gaster, membre litulfire
de l'Académie royale d'archéologie, préconise lee mesures
auivaoles
1* Conserver le revétcment primilif des murs Ia ou il
existed r«?$t*urer les parties mo lifiées en 1898et en 1713;
t repUsff Ié» croi8»Uoo8 daos 'es fcuétfe# du rq-de-cbau* j
LES TRUSTS. A propos d'un article publié par
l'EtoOe «Le Syndicat dc defense contre les trusts», 1'Asso
ciation colonnière de Belgique, adresse a ce journal la
réponse suivanle, que nous nous faisons un devoir de com-
muniquer a nos lecleurs
.Vous n'avons pas conslitué de trustnous opposons
un démenti A ceux qui le prétendent.
Uu'cst-ce, en effet, qu'un trust, sinon une fusion des
principaux élablissements d'une méme industrie, dans un
méme pays, de telle sorte qu'il n'y ait plus qu'un seul
organisme tellcment puissant qu'il régie souverainement
Ie marché d'un produit, tant sous Ie rapport des quantités
A fabriquer que des prix a pratiquer. Tel est Ie trust de
l'acier aux EtaU-Unis et, A cólé de lui d'autres fusions
moins puissantes.
En Angleterre, les principaux étabUssements de fil a
coudre se sont aussi groupés en un seul organisme. Des
institutions de ce genre peuvent étre utiles sans'doute,
mais elles peuvent aussi, a certains momenis, présenter de
graves iccanvénients.
lei, rien dc pareil. Lrs quarante filatures de coton du
pays ont conservé leur individuality iln'ya paseu absorp-
société.Les lilateurs ont jugé bon de faire cequcpraliqueni
lous les industriels dans n'imporle quelle branche d'indus-
trie. Ils ont fondé une association qui a pour but de
a'oueuper jjes intéréts généraux de la filature.
Les qu?5ll9ös 'ïUï 'cs sollicitent sont les questions de
réglementation du de vocdj'ionneinent des colons
et ausei, cela va de soi, la question des prix dc rente des
(ilés. De temps 4 aulre, les fiiateorsse réunissent a Gand et
a Bruxelles ils cxaminent l'élal du marché el se commu-
niqu^Dt les renseignements qu'ils pos6édenl cpt égard
eet ensemcU t}£ dpnnées leur permet d'apprécier la marche
de leur industrie.
II est donné connaissance des affaires Iraltérü, Pt Ia cote
communiquée au journal Lc Commerce et VIndustrie reu-
seigne, non pas les prix fixer, mais ceux qui ont été
praliqués. Leur diversité prouve d'ailleurs péremploire:
ment qu'il n'eLisle sur cc point aucune entente ou
obligation.
It est lout aussi inexact de prétendre qu'il y a une action
concerlée au sujet des ventes failes par certains filaleun
a l'exportalion.
Ajoutons que de nombreux filateurs nc sont paft tneni'
bres de l'Association, circonstance qui exclut, méme pour
jes autres filatures, la possibilité de se livrer a des conspi
ration; jnal8aines, conihïe lc eraint votre correspondant.
VoilA done Ie crime de ces industrieis! lis so réunissent
a l'exempie d'autres producleurs, comme les tisseurs
notammenl pour c-xamicer ensemble les questions qui les
intéressent. Cest IA de Ia bonne et eainc entente et nous
sommes vraiment surpris que l'on trouve y reprendre,
Ine observation trés rourte au sujet de la pénurie de
filés de coton «lont se plalgneat quelques fabricanls de
Eenaix. II y a en ce moment dans tous les pays et dans |a
plupari des branches du travail une trés grande aclivitc.
Le fait de la rarelé de oeriaics produils n'est pas proprc
•-1 ou lel pays ou A une industrie dclermiaée j il psf pres-
uue géne.""'citons» litre d'exemple, les files de lin les
fonic». iMTlcmi-rlronu.:: méullurgie.
Ges difilculLés surgisscnl égalenit.^! sur |es marches des
files et lissus de coton. En Angleterre et cn AHcinagne clips
sont méme parliculièrcmcnt vives, et les prix pratiqués
dans ces pays sonl, pour certains genres, plus élevés que
chez nous. Ön cite la-bas des tissages forces de thómcr,
tout au moins parliellemcnt, a raison du msnque de jilés.
Ce sont la des situations passagères et, si elles se produiscnl
chez nous, il n'y aucun argument a en tirer contre les
filateurs, JEAN DE HEBSjPTfN^p.
LES CHARBONNAGES DE CAMPINE. Les
actcs de Sociélé publient les staluts de ia première Société
anonymcconstituée pour ('exploitation du nouveau bassin.
II 6'agil des charbonnages «Ie llelchteren el «le Zolder,
silués l'ouest de la réserve B, etconstilués par la réunion
de deux concessions voisiocs, savoir
A. La concession «lc llelchteren, 3.210 hec.jares accordée
a la Sociéle de Mariemont et au baron Goffinet.
B. La concession dc Zolder, 3.820 hectares accor«lée aux
Sociélés de Bascoup, de Courcelles-Nord et au comle de
Theux de Meylandt.
Le capital de la nouvelle sociélé est fixé a 50 000 actions
de 500 francs de valeua nominale dont 10 000 représentant
les apporls et 20.000 souscrites en numéraire, savoir
5.000 par cbacune des trois sociélés comparantes, 4,000 par
lc baron Goffinet, 1.000 par M. Raoul Warocqué, 2 ill par
IaSociété d'Eelen-Asch, 304 par M. Aodré Dumont, 100 par
M. Alfred Urban, 540 par M. Nestor Deulin, 372 par Evence
Coppée, 3IC par Louis Jounlaiq, 5|fi par Victor Jourdain,
200 par Ie comte de Theux, 124 par (i. Kirsch, ia4 par II. de
Preien, £0par P. Lippens, 75 par G. Leclercq.
Ont été nommés administrateurs, le baron Aug. Goffinet,
Ie comte Theux de Meylandt, Aodré Dumont, Evence
Coppée, L. Hardeflpom,L, Gyinotle, A If. Urban, L. Ileuseux,
G. Leclercq, R. Warocqué.
Hon! nommés commissaires, C. Wauthelet J. Bolle,
F.v. Coppée fils, N, Deulin, P. Lippens, L. «le Burbure,
G. Vandeftueylea.
M. B. Waroqué, accusé par le Peuple d'avoir f <|L $yep
ges associés, un bsncfice de I GOO.fOO francs sur la conces
sion da Ressaij, cé lép pgyr riQO actions nouveJlps «Ie
Ressaix, cotées 2.400 fr.. r«-ril a ce journal j.oujr fqirp
remar«|uer«|ue 223 de ces actions ont servi détjot< resser
Les mauvais desseins de l'Allemagne.
C'est sous ce litre un pen ironique que Ie Nieuwe
Rotterdamsch Courant signale un article de M. ïves C.uyot
dans la North A titer kan Review. L'ancien ministre fran
cais insiste d'abord sur ce point que la situation maritime
de l'Allemagne est des plus défarorables. Les trois ports
allcmands sur la nré*' Balti<|iie Koningsbergen, Danlzig et
Kiel, sonl a propreAenl parler sur un lac qui est souvent
ferme par les glacés. I.e canal de l'cmpereur Guillaume,
si l'on voulail lc mcllrc en élat de livrcr passage a des vais-
Bcaux de guerre du type du Dreadnought, «levrait étre
amélioré ct le3 hummes compétents n'cvaluenl pas la
dépense a moins «le 200 millions de marks.
Sur lamer du Nord, l'Allemagne a une ligne de cótes
a peine de 80 milles. La situation de Hambourg et de Bréme
est telle que les grands navires ne peuvent entrer a toute
vapeur avec leur plein chargemenl qu'è Cuxhaven etBcr-
nierhaven. Wilhemshaven, lc seul port de guerre de la cóte
Nord-Ouest ne peut étre utilisé conlinuellcmcnt qu'au
moven «iu dragage.
Lc développement imluslrlcl de l'Allemagne s'opère sur-
lout dans l'Ouesl.-dans la Westphalie et la provinccrhénane.
Le long du Bliin habitent ou travaillent 16 millions
d'hommes, 28 p, c. de la population de l'empire. l'armi
ces 16 millions d'habitanls, il y a 2,500,000 ouvriers. Les
deux provinces produisent 50 p. c. du charbon allemand.
p. c. du fer, 90 p. c. du vin. Le Rhin est une rivière
merveilleuse, mais son embouchure est en Hollande. C'est
A Rotterdam que chargent et déchargent les grands navires
Entre lesbouches de I Escaut et du Rhin, fourmillent les
bateaux venaal du llhin ou y retournant. Les transports
sur le Rhin par Rotterdam sont tres bon marché. Et les
22 millions de marks dépensés depuis 1879 pour l'amélic-
ralion du Rhin par l'Allemagae ont surlout favorisé Rot
terdam et Anvers. Les nécessités du commerce ont amené
dans ces deux villes de nombreuses colonies allemandes.
Et qu'on ne s'y trompe pas l'Allemagne n'est nullement
satisfaite de cette emigration de ses commercants et la
preuve c'est que l'empereur a tenté, mais sans succes, de
déplacer vers Kmden le. mouvement des transports et de
faire* de Cologne** port de mer.
La plus grande rivière de l'Allemagne qui transporte un
tiers du tonnage de son commerce international a pour
ports de mer deux villes élrangères. C'est ce que l'empe
reur d'AUemagne trouve insupportable el beaucoup de ses
sujets avec lui. l'our que ie Rhin ait des villes allemandes
comme ports d'occupalion,il n'y a qu'unc solution.anncxer
Ia Hollande, annexer Anvers.
Cette soi-disant nécessité naturelle, géographique, il ne
manque pos, en Allemagne de publicistcs, «lc professeurs,
pour I'cxploiter. la meltre en lumièrc. Déj;i cn 1901, «les
articles en ce sens ont paru dans le Grenzbolen, et depuis
les professeqrsTreitschke, Stubman, von Hal, Anton les
ontappuyés et dévelopés. Le mouvement pangermaniste,
la parole de l'empereur l'avenir de l'Allemagne est sur
l'eau ne laisscnl pas d'élre inquiétanls. Et l'on comprend
que la Hollande et Ia Belgique, devanl les évenlualités
mena«;anles de l'avenir, aient songé a se rapprocher et que
la Hollande ait accueilli favorablement l'idée d'une
alliance.
Pour conclure, 51. Vves Guyol déelarc que jamais ni la
France ni l'ADgleterre ne loléreraient une annexion qui
ferafl de la France une puissance de troisième ordre el de
I Empereur d'AUemagne le dictateur de l'Europe.
Lc journal de Rotterdam pretend que cel article n'est pas
inspire par le souci des droits ct des intéréts de la Hollande
et de la Belgique, mais uniquement par l'inlérét de la
France. Et bien entendu, il se garde de prendre acte de Ia
promesse qui lui est faite par le publiciste francais qu'on
tléfendra l'indépendance de son paysil a l'air de trouver
ces crainles cbimériquesmais Ia place qu'il donne a cette
affaire cn téte de ses colonnes, la longue analyse qu'il fait
«ie cei anrriirpjontrent que ces preoccupations ne laissent
pas Ie public indifférent.
1'. Le rapport de 51 l'abbé llauslralc, inspecteur i ne
bron de catéchisme en sixième.
Lc doctc rapporteur fait précéder les sages avis qu'il
donne dc cette reflexion trés juste ct trés suggestive
Le célébre pliilosophe Jouffroy, mort en 1842, parlail
un jour du cateehisme aux jeunes universitaires de Pari3
et leur «léclarait que ce petit livre contenait la solution de
tonics les questions qui intéressent i'humanilé. Origine et
destinée dc l'homnie, rapports de l'homme avec Dieu,
devoirs de 1'homme envers ses semblables, droits de
l'homme sur laCréalion...
Après avoir entendu ces declarations si sinccres, si
vraies ct si catégoriipics d'un pliilosophe de renom qui
avail perdu la Foi, serez-vous étonnés de voir le petit caté
chisme inscrit au programme de loutes nos classes, depuis
ledegré inférieur de l'école primaire jusqu'è la rhétorique?
2U Lc rapport de M. l'abbé Lcmallre, professeur a
Soignics L'.4poloyétique scientifü/ue et l Apoloyclique
populaire.
Le problcme examine par M. Lemaitrc est celui de la
funnallon d'apologisles capablcs dc défendre la religion
dans les rnilieux d'oü se trouve bannie Ia presence des
prélres, aux temps ou leur parole suspecte reste sans
écho
Surlout, la conférence de M. Renkin, membre de Ia
Chambre des ReprésenlantsL'Elude de la Religion ct de
VA pologélique.
La conférence de M. Benkin a été incontestablement Ie
fait le plus saillant du Congres.
lticn de moins bana! qu'un laïc vcnant parler de l'étude
de la Religion et de l'Apologétique devant une assemblee
composée presque lout entière «Je prélres et présidée par
un évéque.
A son arrivée a la tribune, dit le compte rendu, l'ora-
teur est salué par d'emhousiastes ovations.
Ce n'était que justice.
L'étude que le P. Verest consacre a la conférence de
M. Renkin rcmplil prés de quinze pages elle analyse
toutes les grandes vérilés dont le vaillant conférencier
s'est inspire en s'appuyant sur l'Encyclique que S. S. Pie X
adressait, le 15 avril 4905, a tous les Iïvêques de l'univers
calholique.
Disons eneore que Ie P. Verest termine en signalaniau
lecteur une étude apologétique qu'il n'hésite pas a nomraer
un chef-d'oeuvre, un modéle du genre c'est la réponse
adressée a un igoare libre-penseur par 51. l'abbé Van Crom-
Rrugghe, professeur au Séminaire de Gand, sous le litre:
La presence réellc et la Iranssubstantiation.
Voilé, dit le P. Verest, de la vraie, de la bonne apolo
gétique. Les lectures de ce genre soul singulièrement
réconfortantes. Elles font toucher du doigl l'iavulnéra-
biluédu dogme calholique; mieux encore,elles apprennent
le coonailre; par le fait méme, elles forcent l'estiiner.
Souscription ouverte par l'Association des Jour
nalistes calhoiiques sous le haut patronage de
Sa Grandeur tfgr Merciep, Archevêque de Malines,
et deNN. SS. les Evêques.
yiNGT-DEUXtÈME L19TE,
Report des listes prècédentes >11,005.05
De Denderbodc, Aalst, 5; Naamloos, Gent, 400 Zegen
pns huisgezin. Wichelen. 50; 41n" Anatole van «le Werve,
4.00; M. Conrsd v§p de Werve, 5')A la plus grande gloire
de Dieu, 100; l«am. van der Linden, Goclferilingen, 200
y.' Serroels-Husschaerts, f hielt, 23AqoDymc, 4rlon,
100 Louis et Eugenie Marie BoiilaDgcr, Melen, 30
En reconnaissance d'un bon num«^ro; Alost, 50; JlmrDurnon,
née l.ieot de Nismes, 200 51. cl SIme Ach. Ecman, Aalst, 50
Onbekend, id., 50 V. D. C Breken, 50 G. D. C., Mache-
len, 50: I>. G,« Aalst. 80: M. D. C., id., 50: M,ne veuve
Brisarff, id., 50 ken onbekend, OW)Een onbi KeqdJ 5Q0
Deux anonytües, Wavre, 100; Lé' clergé du dó'yenné de
WS'.re,» *°Q S. P., ICO,
Pour qttê fioilS ayons plus de bonheur, 5M"' Is. Dumou-
lin, Orp-le-Grand, 20; Anonyme, Haringhe, 20; Deux
families, 16 Le petit 1'aul, 5 Un oublié, 3 Pour ma
guérison et le bonheur dc mon petit-fils, 5 L. R. P., 3
Pour trouver «;n post? stable, 1,50 Vive pie X, 5; Anon.,
ieux Dicu, 8 Cl inimicos mnctm Ecclesia; humiliare
digneris, 5 Une Malinoise, enfant de Slarie, 20Klein
Brui ker, Arlon, 5:0m God zegen, Gavere, 2 Zegen ons
huisgezin, fleyst op «len Berg, 40
Om L. II te h»?j.°n. 5V. Adams, 5 Onbekend. Aalst, 5
Mej. Jcannelte ilaegeipan, Aalst, fQ51ej. Constance Ifacgc-
man, Ninove, 40Eenedienstmeid, 2 Om gezondheid te
bekomen. 5 J. 5J„ 4 E. IL van de Putte, pastoor, Oenter-
hautem, 10; Voor bijzondere intentie, 2; 5 oor mijne
ovprIe«lcne. Tienen. 5; II. V. mijn huisgezin zou zegenej;
E. De M.,Wervicq, 2,50: B. L., 4; M. Vandeborg, Leuven, 2ó.
Ensemble202.00
Total"sLmOÖ
On peul adresser les souscriptions au bureau du journal
ou a 51. Leon Mallié, secrétaire, 52", rue de Ia Montagnc,
Bru*el!f3.
Pèlerhiage d Rome. Le Pélerinage de la presse catho-
Iique, dont Sa Grandeur Mgr Mercier, archevêque de
.Malines a daigné. ainsi que nous Pavoor annoncé, accepter
la présidcnce d'lionneur, se fera du 9 au 26 avril.
iCcéraire Bruxelles. Bale, MilanVenise, Padoue,
Florence, Rome (séjour du Uj au aaavn'ij, óones, traversée
«lu Lac Majeur, valléedu Golhard, lac «les f)uatre-Canlons,
Lucerne, Bruxelles. Excursion facultative Naples. La
dqtede i'qqdjeQce pontificale sera fixée ullérieurcinent.
Ce prix comprend tons Ips frais dc route, trains, hóleig,
}Qjtiire8, guides^ cnlrép dés ratiseeéj etg,
PAR LE Pêre VEREST, S. J.
Brochure in-8" Bruxelles, Société beige de librairie.
LePelit Séminaire de Bonne-Espérance a célébré d'une
manièrc aussi originate que solennelle Ie soixante-quin-
zième anniversaire de sa-fondation.
Les 42 et 13 septcmbre 4905, dans les batiments séculaires
et imposants qui l'abriteot, se sont réunis en Congrés trois
cent cinquantc hommes, la plupart vouésè l'enseigncment
secondaire el d'une competence iudiscu table dans les ques
tions qui les concerncnt.
Aussi cetle réunion a-l-elle été mieux qu'une vainc
parade on y a fait «Je bonne, d'excellenle besogne.
Les trsvauj de l'gttetpblée - rapports et comptes rendus
des séances formeel un beau volume de 536 pages d'une
lecture aussi allachanlc qu'instruc.tive.
Dans la séance d'ouvcrture du Congres, 5Igr Walraven»,
év6|ue de Tournai, a parfaitement fait ressorlir l'impor-
43Pce «|u CppgTès et en a défini l'objet en ces lermcs
c 11 est important d c^nuao! effinjuen^ l^asvigoe^etit
libre a su proGtcr de la liberlé constitutionnelle, quels
progrès il a pu réaliser par ses propres ressources et par
ca prppré initiative; dans gu?!!? wesure il tnjvgjllé |g
gramleur de la religion et ie la Patrie.
J/inléressanfe éluije dq H. Verest nous fait coqnailrc
«|uel«(qes pages du cucnpte-rcndu dq Cangiès qu'on ne
médiiera p;s 'aaps fruit. Cic sonl
Bibiiogfrnphin.
gcr «ic Ia viandc, accordée ci-dcssus. On pourra cepcndani
se libérer de cetle obligation, en versant dans le tronc du
Carémc une aumonc, chacun sclon sa devotion et ses
moyens. Cette aumóne, qui est obligatoire, pour tons ceux
qui ne récilent pas les prières prescritos, sera employee en
ucuvres pies, d'aprês Notre avis ct les usages rc;us dans
ce Diocese.
VI. Nou» accordons aux militaire» dc lout grade, a leurs
femines, a leursenfants et a leursdomesliques, ainsi qu'aux
autres personnes altachées dc fait au s«'rvicc militaire, la
permission dc faire gras tous les jours de l'ann<;e, exceplé"
le Vendredi Saint.
Nous assimilons aux militaires, les gendarmes, les doua
niers, les commissaires et agents de police de service aelif,
les employés cn service sur les trains d*s chemin-: de frr ct
sur les trams, les facteurs de la poste et les employés «les
aceises en aelivité.
VIL Nous croyons devoir rappcler tous Nos dioccsains
que les jours de jcönc, outre le Carème, sont les Mercredis,
Vendrcdis et Samcdis des Quatre-temps, les Vigilesdela
Pcntccóte, dela solennilé des SS. Pierre et Paul, de l'As-
somption de la Sainte-Vierce, de la Toussnint ol de Noëlct
mie lous les Vendrcdis dc 1 aiuicc il «*st dcfendu de manger
de la viaude, a l'exception de la Nati vilt- de Notre 'Seigneur
et ia Ci'i oocisiou. lorsque cette fëte tombe un Ven
dredi.
VI1L Vu les circonstanccs du templet cn vertu des
pouvoirs spéciaux que Notre Saint Pére Ie Papc Nous a
accordés, Nous permettons a tous Nos diocésains de faire,
cetle année, usage de viandc,méme plusieursfois, lesjours
de Saint Marc el des Rogations.
Pour les meines motifs ct cn vcrbi des mémes pouvoirs,
Nous permettons jusqu'au Carème de l'année prochaine a
tous Nos dioccsains, «Ie faire cgalcmcnt usage de viandc,
méme plusicurs foislc jour, lous los Samedis qui ne sont
pas des jours dejertne.
Conformément au d«':sir du Soüverain Ponlifc, Nous
engageons les fidèles, qui feronl usage de ces dispenses,
a multiplier leurs bonnes oeitvres. et surtout a observer
exactement le préceptc du jeöne et de l'ahstinence.
IX. Nous permettons de ftire usage dc graisse fondue,
au lieu de beurre, tous les jours de l'annee.
Seront la présente lettre pastorale et le dispositif lus en
chaire, dans les églises, chapelles publiques, communaulés
rcligicuses el Coll«*ges de Notre iliocése. lis y seront et
restcront affiches pendant tout Ie Carème.
Donné a Gand, sous Notre scing, Notre sceau et le conlre-
seing de Notre Secrétaire, le 7 fcvrier 4997.
cercle D'Études. Les habitués du Cercle
d'Etudes ont retrouvé vendredi soir en M. Firmin Van den
Bosch, parlanl sur Brunelfère, le fio critique, le remueur
d'idées et lespiriluel écrivain dont les causeriesontconquis
depuis longtcinps Ie public gantois. S.t verve n a plus ce je
ne sais quoi de mordant qui le disliDgiiait jadis el son
esprit d'observalïon a perdu de son caractèrc guerroyeur.
Aussi bien la gravité austére du sujet traité appelait-clle
une note plus solennelle, et 51. Van den Bosch parait,
d'ailleurs, étre devenu partisan de ce traditionalisme litlé^
rairc qui fut a la base de la doctrine de Brunetière,
Le conférencier a retrace avec un rare bonheur d'e.xpres-
sion, ce que fut la carrière de l'illuslre écrivain que Ia
France vient de perdre. Ennemi de l'individualisme et de
DE LA SITUATION LÉGALE des SUJETS OTTO- la fantaisie, en philosophic, en morale, en art, en liltéra-
RZANS NON musulmans, par le comte F. VAN DEN i lure, tel fut Brunetière.
STEENDE JEHAY. ministre resident du R<oi des Beiges, j Le traditionalisme l'amena a se fixer dans la critique,
Vol. in-8°. Bruxelles, Société beige de librairie. el par critique Brunetière entendait settlement la critique
Lc livre tionl lc litre precede est appele a rendre nn I de - comme ausciil condmciL el devait condtiirc
veritable service aux jeunes diplomat» qoi arrivenl en i espril essentiellement logique a la vériie reliBicusc,a
Turquie sans avoir fail de l'histoire de ce pays une étude I ise 0 "Iue-
spéciale. 11 mourut en luDant pour l'Eglise, après lui avoir voué
11. lc comte 1-rederic van den Slem de Jeboy a rempli j 4 u 'le sa «neilleur de son lemps. Son influence
pendant plusicurs années les fonctions de ministre chargé j ref considerable.
des affaires de S. M. Ie Roi des Beiges. II a done pu recueillir j Lesaudtleurs, particulierement nombreux, quiassistaient
a cette causerie briilante, n'ont pas ménagé leurs applau-
Ies informations les plus récentes et les plus exaetes sur
l'Empire ottoman. Get empire comprend aujourd'hui une
population de 24 millions d'habilants, sans les principaulés
vassales et les provinces placées sous une administration
étraDgère. Un quart environ de celte population est resté
réfraclaire au mahométisme el jouit de certains privileges
dissemenls au sympalhique oraleur.
AVANT d'-acheter un Instrument de Musique, venez
entendre ceux de la Maison L. ROOMS-51AES, rue de
Flandre, 6, Gand. (4505/1)
SESSIONS DES CONSEILS DE MILICE. - Les
séances des trois sessions des conseils «le mtiice de la
concedes soit aux sujets de l'Empire qui professent une des j f,, 1
religions rcconnues par le pouvoir soüverain, soit a ceux laDdre oriëntale, pour la levée de 1907, som fixées comme
qui habitent telle ou telle portion du territoire dolée d'un
régime spécial.
Ce que cc volume in-octavo «Ie 550 pages suppose de
recherches et d'éludcs de la part de I'auteur, il est diflicilg
de s'en rendre compte. Mais en parcoursnt le livre if, qui
s occupe «les douse cultes ciirétiens unis a l'Eglise catho-
lique romaine, oo comprend toute l'importance de
l'ouvrage de M. le comte F. Van den Steen «Ie Jehay,lorsque
les intéréts de ces communautés chrétiennes sont en jeu
pour la defense des liberies qui leur ont élé ccnsenlies par
le gouvernement ottoman.
Le but de ce travail n'est autre que d'exposer avec clarlé
et concision une organisation qui s'écarte nécessairement
beaucoup de celledes Klats européecs, ou tous le? citoycns
sont squmis 4 Iq m;hiie kii.
Nos diplomate.» beiges, qui ont succédé A M. van den
Steen de Jehay, lui doivent ile la gralilude pour les précieq^
renseignements que sqn Ijyre met q leur. disposition.
L'ouvpage est accompagné d'une belle carte en couleurs
de la Turquie d'Europe et d'Asie.
oilloiels. TËxiraits du Atomteurj
CONSULATS. 51. De Snick, vice-consul qdjointau
consulat oeneral de Belgique A Johannesburg, a été nommé
cqntjul A ïjankovy iChiaej.
i 'M-Torlhonimé, vife-consul a.ljoint au consulat général
dc Beloique a Cologne, a été nommé consul a Johannes
burg ('transvaal).
Remission honorable dps functions «Ie consul «Ie Belgi-
giqué a Saint Félersbourg, a elé aceordee, sur sa demande,
a ll.Charlier.
Demission honorable des foaciions de consul «Ie Belgique
au Callao (Pérou), a élé ?ccor«!é?, sur Si uetnautie, A
M. Cqnroy.
51. Godineau a été nommé consul de Belgique a Monaco
M. de Liser a élé nommé consul de Belgique 4 Praeue
avec juridietion sur la Bohème, B
5I.llulIed(rea éténoiumécMüsul debelghjueaCharleslown
(Etat8-uniffxi'Amér7que),
5f. llénon a élé nommé vice-consul de Belgique a Calais
(France).
M. Agélaslo a recu rexéqualur qui I'autcrise A exercer
lesJqnptjqn8 ue cqnsql «je Qrèce a Anvers.
M.GÓQSS'cns a recu ('exequatur qui l'autorise a exercer
Ies fonctions de consul de la Rcpublique du Salvador a
Bruxelfes.
M- passera q ret.u I'e^equatqr qui l'qutorlse exercer ies
fonctions ue consqi general dc la Rcpublique orientals de
('Uruguay en Belgique; avec rpgjijgcce A Anvers.
keslelqol s icyu t'exeauatur qui l'autorise a exercer
les fonctions de consul de la République Dominicaine a
Bruges.
AFFAIRES GÉNÉRALES. - 51. Stevens, dirccteuc de
l'odice des classes moyennes, a été proqiu r.u crc.de de
directeur général.
.'h. Leden», iuspecieur-adjoint de 1'industrie. a etc promu
au grade d'inspacteur.
ENSEIGNEMENT MOYEN. La demission offerte nas
M",e veuve Mayandon-De Pauw, régen te ei nrcfesseiir dé
dessin l'école moyenne de l'Etat pour Giles e ïlaiines, est
anpeptéS,
NÓTARIAT. Est aCöèptée la démission de 51. Bette
de ses fonctions de notaire a la residence de Wavre.
CONTRIBUTIONS. M Lavaux, commis de «Hrpption
de première classe A Arlon, pst aqqmtqé cqnln'deur «les
contributions dircctes, qes accisès èt dé comptabiiilé «lc
quatrieme classe a yir(oq.
TVonvelles religienses.
Pisposiitif pour lo Carème,
En vertu des faciillés spéclales que nous avons replies du
Saint-Siége, Nous accordons, duiaut le Caréme ile la (iré-
sentc année, les dispenses suivanles
I. II est permis «Ie faire usage de bcurrc et dc lajlagu,
tous lesjours du Carcme.
II. II est permis «lp mangor dos oeufs tous les jours,
oxceplé le 5lercrcdi «les cemtres ct le Vendredi-Saint. Les
personnes tenues au jertne nc peuvent en manger qu'unc
seule fois le jour en dehors des uimanch'es, et ccla au rep,is
principal et non a la collation ce qu'elles doivent aussi
observer les aulres jours de jeitne pendant l'année, U est
permis «Ie se scrvir d'cpijfs pour preparer d'autres mels
lous !ea jours du Caréme,
lil. Nous permettons 1'usage de la lti'IudeIesDimnn..i,„
Lundi «hJi J. „di el 8,»e* J, eba,,;;;'S „o'.""e S,e,!
lc Samc.li .les giialre-temps (23 Fcvrier) el le Smneji Sa/i l
U-s pcreonoes tenues au jwjne u» /.euvenlcl, S
«ju une seule fo*r 1». jqqr an «dehors tics Dimanehes. cteela
fl fFlrtUp llc,eaIJ 'i' ,a collation; il en est de raóme
«ld bouillon ou jus «le viandc.
IV. II est défondu. méme a eor.x qui peuvent faire gnas.
dc manger de lq yiaifda etdu poissun dans Ic méme repas,
m 56'iiétnont tous lesjours du Carème v coinpris les
Ulmaücncs, mais encore tous les sim tros jours de ieano
pendant l'annee.
V. On ubl(gé dó réclter trois Pater et trois A re. et une
rots les actcs de 1-oi, d'-Espérance, «leCharité et de Contri
tion, chaque jour qu'on profitera de la permission de man-
Première ct deuxième sessions réunies, destinées d
l'examen des réclamations des miliciens ajournés des
classes de 1904, 1905 et 1906, portés en téte des registres
de tirage, ainsi que de ceux qui ont été dispenses proyi-
soireinent du service, coaformóincnt a I'artieie 29 d.c ;a lot
sur la miliceou par application de Partiele 5 do la loi du
21 décembre 4884, et des miliciens qui o^i concouru au
tirage au sort pour Ia levée de 1997.
Arrondissement de Gand-Eeclo0. - Dans Ie grand vesti
bule de l'hótel de ville, a Gacd, a 9 heures du matin Le
lundi 4 mars, pour les miliciens du 2" canton le inardi 3'
pour les miliciens du 3e canton Ie mercredi 6, pour les
miliciens du 4C canton Ie jeudi 1, pour les miliciens <hi
5C cantoD, a 9 h. 30;le pan«edi 9, pour les milicien® «lu
6; canton le lundi 41, pour les miliciens du V canton A
?0he»res le mardi 12, pour les miliciens «Ju 8" canton 'le
mercredi 13, pour les miüoieBS du 9= canton le jeudi 14
pour les miliciens du 10' canton le Samedi 16. pour les
milicien» du ll" canlon le lundi 18, pour les miliciens du
12 canton le mardi 19, paur les miliciens du 45° canAon
le mercredi 20, pou.r jes miliciens du 14" canton.
Ville de Gand, Le jeudi 21 mars, pour Tea miliciens
ajournés ,de la classe de 1904Ic samedi 25, jvour les mili
ciens ajournés de Ia classe de lfiOÜ»e lundi 25, pour les
miliciens ajournés de la classe dc 1906 le mar,li 26, pour
les insciits de l'aaaée jusqu'au n°50Q inclus et les dis
penses ie mercredi 27, pour les n*504 a 600le jeudi $5,
pour les n05 601 a 700le s&medi 50, pour les n°' 701 4 800
le mercredi 3 avril, pour les nM 801 a 900; !e jemti A p0u^
les nr> <101 a IjOOle samedi, 6, pour les n" 1101A 1400 le
inndi 8, pour nol et suivanls.
Tröisième session, destinée A décidcr sur Ie3 réclama-
tious a l'égard desquelles il n'a pas été statué pendant les
seasioós précédentes
Arromlissement de Gand-Eeoloo. Dans la salie des
séances du conseil gwumunal,è l'hótel de ville, a Gand
a 9 h. du mali.M Le lundi, 45 avril, pour les miliciev*^ des
Caol&Bsn*»2a 14 inclusivcmentIe mardi, 1(1 p0ur les
miliciens du canlon n. 4.
Dumortier C".
coupons sans fTai8.Tél.l43c.(4350)
les CONCERTS suivants seront joués sur Ie
lviosque dc la |dace d'Armes, a l'occasion <lu Carnaval
dc rn le dimanelie 10 fcïi ier, dc 1 a (i h., par l'harmunie
Nijverheid cn Weieosehap^en lc lundi 11 fcvrier, de
4 a 0 h., par ('harmonie S"-Cécile le mardi 12 fcvrier
de 4 a (i h„ par l'liarmonie Vooruil le diinanche'
il fevner, de 1 a ij heures, par l'harmonic Kunsl in
't vermaak
V'S"6 de Brabant, Gand. Pianos
Harmoniums, Musique, Lutherie. (ilüS)
VENTE DTMMEUBLES. - Le notaire Van Jlerre-
wege a adjugé, Ie l" févriw 4907, un cabaret, d'une conte-
nance de 80 m, o.» situé boulevard de Terncuzen, 70
s. G, n, JRix/bis, au prix Ue 6123francs.
Le utïlaire Libkreeht a adjugé, le 25 janvier 4907, une
niaisoa, d'uae eontenance de 170 m. e„ située boulevard
du Uabot, 35, s. 0, n. Ik3-U3, prix de 9000 francs.
Le nolaire Van Assche a adjugé, le 50 janvier 4907, 4" une
horticulture et une maison, d'une eontenance de 5440 m. c.
(4 serres), 62 m. c. pour la' maison, situées rue du Reaard"
41, 42, au prix de 19,200 francs; 2° 3 maisons el 4 cabaret^
d'une coDtcnanee de 358 m. e., situées rue du Poulet, 6, 8
et 40, et rue du Marleau, 42, au prix de 4 4.809 fr.3» une
maison, d'une eontenance «lo 67 m. c., située Bcgynen-
graeht, 52, m prtx de 10,350 francs 4° 9 maisons, d'une
cqntcnance de 283 m. c., situées rue courte d'Argent F
n. c, d, e, f, g et 3554 c, d, e, g, au 44,900 francs.
ROELS, Soeurs. PIANOS, MUSIQCE, rue Borluut. k
- AU PONT DU SNEP, OÓ »-
se fnisait plus de»-'- - 'J traversée l!e la Lys ne
reji^ des mois que par bachot, la passe-
aujourd'hui rétablie.
UN VOL CHEZ UN BIJOUTIER. II y a quelques
jours, lc bijoutier l'raet, d'Alost, signala aux différents
orfèvres ct :i Ia police de Ia commune, qu'on lui avait volé
une bolle renfermant un grand nombre de bagues en or.
Vendredi, un nommé Ch. Vande Walle, domestique de
roiturier, ègc de 45 ans, présentait en vente, chez I'hor-
loger Léop. Boone, rue de Brabant, i Alost, deux bagues
en or. 51. Boone songea iramédiatement au vol commis
ehrz son confrère et en avisa la police. A Ia suite d'une
visite domiciliaire, pratiquée chez Vaa de Walle,on décou-
vrit, au grenier, la bolle volée qui coatenait encore 79 an-
neaux représentant une vtleur de 830 francs. and« Walle
a élé arrété.