Edition LES JOURNÉES COLONIALES .ANNONCES 9 LES ALLOCATIONS CHASSE AUX SI L. DAUDET POUR LES TOUR DE FRANCE Félk DEVAUX CINQUfEME MATIN ETÏTES j LE ROI-SERGENT dh FAMILIALES CAMBRIOLEURS LA FOI TUE QUI LE XXV' ANNIVERSAIRE DE IL N'Y A PLUS DE PYRÉNÉES NowlUaeondition* dm crédit 100 VOITURES FORD S TONNES, TONNE, VOITURES, CAMIONNETTES DE TOUT GENRE NEUVES ET D'OCCASION ÉT ABLlSSEMEtaS 63, Chaaaida d'Jxailaa, 83 0t 91-93, Boalavard Adolpha Mmx ltW1 La Dernière Heure LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ BRUXELLES - 52, RUE DU PONT-NEUF 22m" ANNÉE N» 185 LUNDI 4 JUILLET 1927 LE NUMÉRO 30 CENTIMES N'OLBliCZ PAS I lire cfia^uïjour rus cLassées parrutripucjl LE COURRIER DU SOLDAT rAu cours du XVIII* siècle, la Prusse cornmenca sa marche as- censionnelle. Son premier roi, Fré- déric Ier, fut un monarque fas- tueux et toujours endetté. Frédé- ric-Guillaume Ier, qui lui succéda en 1713 et qui mourut en 1740, ful Fantithèse vivante de son père. Deux passions remplirent sa vie la passion de l'or et celle des sol- dats. C'était un singulier personnage, brutal, grossier, mal embouché, dont les violents accès de colère allaient jusqu'ft la cruaulé. Dénuó de tout sentiment de délicatesse et peu cultivó, il a été, malgré ses défauts, le principal animaleur des deux forces par lesquelles la Prus se a grandi le militarisme et la bureaucratie. Mais il s'était assigné cependant une mission élevée. II se considé- rait comme le général en chef et comme le ministre des finances d'un rot de Prusse idéal et per- pétuel au service duquel il s( consacra corps et Sme. Trés atta ché ft son devoir, il exigea des au- tres le dévouement le plus com plet. II punissait toute nógligence avec sa brutalité naturelle. Mais, du moins. il était trés sévère pour lui-mème et il donnait l'exemple du travail. II avait les oisifs en horreur. II Infligeait de sa main des correc tions ft coups de canne aux fla neurs qu'il rencontrait dans les rues de Berlin. S'il donnait k tous l'exemple de l'activité, il exigeait en revanche une obéissance passi ve. Sa devise était Nicht raison- nieren. Ce despote infatigable a été un prodigieux administrateur. Sa sor- dide avarice, qui lui faisait porter en tout temps des habits élimés et rapiécés, lui a permis de donner ft la Prusse un trésor trés riche, ali- menté par le produit de tous les impóts directs et indirects. Pour augmenter les revenus de l'Etat et arriver ft faire un peu plus ein Plüs machencomme il disait il reprit l'oeuvre de colonisation de la Prusse commencée par son grand-père attira les protestants - de Saizbi urg chassés par leurévé- que, las aida ft fonder plusieurs «attain*? de --llages et ft üiettre .en va ♦*-•; .tara. rm la Pavei. Frédéric:C iflIautnc I", si avare d'ordinaire, prodiguait I 'argent pour faciliter Fétablissement de ces immigrés. En outre, sa bruta lité native ne l'empêcha jamais de protéger les paysans contre les mauvais traitements des hobe- reaux. De plus, malgré ses in stincts despotiques, il abolit le ser- vage dans les doinaines de l'Etat, protégea l'industrie et le commer ce, rópandit l'instruction dans les classes populaires et fonda la fa- culté de médecine de Berlin. Mais la grande c-réation du roi- sergent comme on l'appela ce fut l'armée, qu'il porta k l'effectif de 8-4,000 hommes. La Prusse n'a- vait alors qu'une population de 2 millions d'habitants. Frédéric-Guillaume avait divisé le pays en districts militaires, dont chacun devait lui fournir un régi ment, grftce au principe du service obligatoire, du recrutement regio nal et de l'instruction des recrues dans leur canton natal. II a prêté au ridicule par sa ma nie de racoler dans toute l'Europe des géanls pour former sa garde et de vouloir créer une race d'hom- mes de six pieds de haut en ma- riant d'office ses grenadiers aux grandes femmes qu'il faisait enle- ver ft leurs families. Mais ces bi- zarreries ne doivent pas nous faire oublier ce qu'il y a de sérieux dans son oeuvre militaire. C^st lui qui a vraiment forgé l'instrument des futures victoires prusiennes. Aucun souverain n'a plus con tribué que Frédéric-Guillaume ft discipliner le peuple tout entier, lui inculquer des habitudes d'o- béissance, d'économie, de soumis sion ft l'autorité. La bureaucratie, cette puissante machine grftce ft laquelle s'exerce le pouvoir de l'Etat et qui tient Ie pays sous le Joug de radministration, est aussi son muvre. En résumé, c'est lui qui a facon- né la Prusse, qui l'a préparée, or ganise pour la conquête. II a mis le pays en état comme il l'a dit lui-méme. Mais, en mème temps, il a laissé ft ses succésseurs l'obligation de considérer la guer re comme une industrie nationa le Lui-même avait choyé son ar- mée comme un avare son trésor et il s'était bien gardé de s'en servir. II avait peur de la compromettre ct, d'ailleurs, il était trop prudent èt trop retors pour s'engager dans un système d'alliances avec ses voisins et s'y tenir. Deux fois seu- lement, en vingt-sept ans, il osa se risquer ft faire la guerre la pre mière fois, au début de son règne, contre la Suède, ft laquelle il enle- va la Poméranie occidentale; la se conde fois. quelques mois avant sa mort, dans la lutte pour la succes sion de Pologne, dont il se rctira bien vite il aimait bien ft pêcher en eau trouble, mais sans se mouil- ler les pieds a dit de lui Voltai re* Roüverot C0NNEX1TÉ D'EFFORTS DES CLÊR1CAUX ET DES MARXISTES CONTRE LE PROGRÈS SOCIAL ET LE DROIT INDIVIDUEL La dkcussion du projet de loi relatif aux allocations fami liales nous fournit un exem- ple supplémentaire de la con- nexité des principes et de Taction des cléricaux et de* collectivistee. C'eet aussi un magnifique exemiple de Fabdication des principes du libéra lisme, A F-iquelI? entraine fatalement ia collaboration tripartite. Le contrat de travail devrait, semb'.c- t-il, être basé sur la valeur du travail foumi. sur sa qualité, sa quantité. L'in dustrie! n'a pas a eavoir si son ouvrier eet céiibataire, marié, 6'il a ou ndn des enfant*. La marotte confessionnelle DéjA, actueliement, iee gene au cou rant des questions d'enseignement pro- fessiomiel constatent que le nivelllement des salairee amène trop de gene a se dé- toumer du perfectionnement de leure connaissanoea et de leur productivity. Cost logique, c'«3t profondóment hu- main. Coinbien rencontrera-t-on degens qui pratiquent Teffort pour l'effort, paT sport, sane espoir den recueillir le fruit? Le* cléncanx, cependant, eont parti sans du salaire familial, non pour des raisone économiques, mais pour des motifs piirement confeeeionnels. II faut A tout prix favoriser les prc- lifiquee. Que leurs descendants aoient bons. médiocres ou mauvais, peu im port©. Le respect de ce principe reJigieux a Texclusion, du reste, de tous lee autres doit euffire A assurer une si tuation privilégiée. non seulement danB l'Etat, mais aussi dans lee contrats d'emplois. Ces meeeieure ne paraiseent pas ee douter qu'en agiseant de la sorte, ile collectivieent avec entrain la sociét-é. Le résultat de cette politique ccmsiete, en effet, ii enlever aux non prolifiquee une partie du ealaire qui leur revien- drait légitimement, pour l'attribuer -tux qui ont beaucoup d'enfant6. Cette expropriation est naturelle- ment tout a fait dans les goüts de noe marxist-es. qui se frottent les mains du coup porté a l'initiative individuelle avec le concours des coneervateure. Stratégie de gribouille Voici l'Etat qui s'immisoe entre 1'einployeur et Temployé nour régler la question des salaires, sur la proposition d'un clérical. Les marxistes n'ont qu'k laisser fai- ro et. A prendre leurs me!ui--pour tAt ou tard faire tourner cet^ nnovation au r> .i* du prestige de leui syndicats et de 's reuvres folitiqoe Let -r. d« ja öroite ben apex cevront un jour. II manque plus maintenant qu'une petite loi pour obliger les patrons a em ployer de préférence les ouvriens proli-, fiquee, a allocations familiales élevées. Ce n'est pas encore cela qui diminue- ra le coilt de la vie. Mais il y a long- temps qu'on sait que le consommeteur ne compte plus daps les préoccupations des politiciens.. SDRPRIS DANS LA GARE DTSSY-LES-MOULINEAUX L'UN D'EUX EST TUÉ, UN AUTRE BLESSÉ, UN TROISIÉME ARRÊTÉ PAR LA POLICE Paris, 3 juillet. Des inspec teurs, en surveillant la gare d'Is- sy-les-Moulineaux, surprenaient, hier soir, des cambrioleurs qui dé- robaient des radiateurs d'automo- bile. Poursuivis, les malfaifeurs firent feu sur les inspecteurs, qui ripos- tèrent. Un des cambrioleurs a été tué et un autre blessé; un troisième a été capturé. Havas. Mile SOPHIE PIMENIDES qui vient de se voir décerner le premier prix de virtuosité pour violon, a I'unanimité'et avec felicitations du jury, an Conservatoire d<* Bruxelles AVAIT ÉTÉ L'HOTE DE LA PRISON DE ST-GILLES AURAIT-IL PU S'ÊVADER AINSI QU'IL LE FIT DEJ LA SANTÉ - OUI ET NON L'autre «oir, dans un grand café du coptre de Bruautfa, A l'neure oü tou- tee les tablet- étaient entouréoa de con- eomnLateure, m monsieur facëtieux as- sis la terrcMe avisa le chasseur qui se dandir. iit a cinq pas. lui mit un pourboire di.ns' !a main ct lui glissa dans Toreille VouleE-vr.tis voir, X l'intériour, si vous n'y trouw* pos. Monsieur... (Ie som toin- ba dans Ia. pavilion acoustique du jeune homme). Et un instant après, le chaas' en uniforme traversalt la salie, appelant d une voix claironnante II y eut mie ruinuto de stupéfaction suivie d'un éclót de rire général. I^e c chasseur tout penaud et tout interloqt-*' sen revient vers celui qui l'avait dépAdiiéi Vous ne l'are* point découvertf dit l'autre en accriant. Non, Monsieur... Qa a Tair d'una blague Nulleme.'it. Si von* no l'v ares point tTOuvé, c'est sssurément qn'if n'est point gassé par Urnpdles ou qu il sera demeuró DES ILLUMINÉS SE FONT ROTIR POUR ÉCHAPPER AU BOLCHEVISME, RÉGNE DE L'ANTECHRIST Paris, 3 juillet. On mande de Berlin au Daily Mail qu'un cas extraordinaire de martyre, rap- pelant les annates de la persécu- lion des vieux croyants par Pierre- le Grand, est signalé de Moscou. Une église du village de Cousta- nai fut aper^ue en train de brftler et derrière ses porles verrouillées, les pompiers entendirent des gens exécutant des chants sac-rés. Le bfttipienls bröla entièrement; dans les ruines, on découvrit 14 cadavres carbonisés. Ori dit que les victimes appar- tenaient ft une secte religieuse qui tient le bolchevisme pour le règnc de l'Antóchrist et qu'ils ont con- sidéré de leur devoir de quitter un monde qui est devenu le royaume de Satan. Havas. A BRUXELLES LE SALUT AU DRAPEAU DE TABORA UNE CÉRÉMONIE ÉMOUVANTE ET SIMPLE DANS LE CADRE PRESTIGIEUX DE LA GRAND'PLACE ahuriï santé court tou OFFICIERS BATTUS Paris, 3 juillet. Une dépêche de Vienne au Daily Mail rapporte que trpis officiers du premier régiment cy- diste ont- été battus par leurs hommee, paroe qu'ile n'avaient pae voulu se le ver au cours de l'exécution d'un chant travailliete. Havae. LA FÉDÉRAT10N NATIONALE DE BALLE-PELOTE LA REMISE D'UN DRAPEAU FÉDÉRAL M. I'échevin Steens présidant a Ia remise de la bannière fédérale La Place du Grand Sablon était toute pavoisée, dimanche matin, a l'occasion de la remiee d'un drapeau A la ïedé- ration Nationale du Jeu de Pelote célébrant son XXVe anniversaire. Au_ couleurs nationales et l'éclat dee ori- flarnmes e'ajoutaient loe tonalités ve- loutées des étendards de tree nombreu- eee sociétés accourues de tous les pointe cardinaux et de tout-ee les régions c bal- lantes pour commémorer la fondation de la Société-Mêre. Cependant que les groupee avaient prie place sur le terre-plein, le Comité de la Federation et lee délégués de la Fédération frangaiee s'étaient rangés autour de M. I'échevin Steens, sur la tri bune d'honneur dreesée contre la fon- taine Wallace. Aux premier? fauteuils, on. notait M. Cosme, président; AI. Copipin. secrétaire; M. Dulait, fonda- teur: Af. Martin, préeident de la délé- Kation frangaise. Au bas de l'estrade se tenaient M. Van den Eynde et AI. Pierre de Soete, auteurs respc-ctifs du projet de drapeau et de la médaille conunémo- rative. M. I'échevin Steens, parlant au nom de In ville de Bruxelles, félicita la Fé dération de son heuroux quart de siècle d'existence qui lui vout d ajouter A son t it re la marque de sa eonséerntion roya le. IJ rippela que le jeu de balie connu le nom de spêiériquo chez les Greca, et sous oelui de pila chez lee Romains, avait été dans la G&ule du moyen dge la distraction favorite des .gens de cour. II souligna combicn ce noble jeu s'était ponu-larisé depuis lore pour aboutir, en Belgique, A la Fédéra tion Nationale qui compte 70,000 mem bres, groupe 300 60ciétés et réunit 245 équipes de toutes catégories. M. I'échevin Steens rendit alore hommage A AI. Cosme, président de la Fédératibn Nationale cfepuis dix-sept ans et forma des voeux pour le voir de- meurer longlemps encore A ee poste. II termina en remettant A la Fédéra tion le rhagnifique drapeau offert, par souscription, par le monde sportif. M. Cosme. président, remercia en quelques mots. après quoi eommenca, devant la tribune d'honneur, le défilé des sociétés participantee. X. AU SOLDAT INCONNU Celles-ei, en un long cortège.sedirigè- rent. vers la tombe du Soldat Inconnu. Devant les drapeaux aligné« et les joueurs, en tenue, les deux président? fédéraux saluèrent A tour de ró!e le glorieux anonynie, tandis que la.mnsi- que jouait, en sourdine, les airs natio- naux beige et franqais. Après le dépót des nombreuse3 couronnes et gerbes de fleurs, le cortège se rendit par les bou levards du Centre vers la Grand'i'laee et le Sablon. Avant la dislocation, il fut procédé A la remise aux sociétés repré- sentées, d'une jolie médaillo commé- morative. lé yacli t'du due de Ciuisc est ;ai. depuis soi évasion, M. Léon Daudet jours. A l'heure oü notie écrivons ces lignes, on le situe, A la fois, en Italië, dans la banüeue jpsri-ienne, en Suisse, en Bel gique et en eroisière. bercé par'les flots bleus. 6ous la brlse legére. Le point do eavoir qui est responsa- ble de oe quo M. Léon Daudet a pu c mettre lev voiles n'est pas élucidé encore; mais lo fait qu'il a quitté la Santé sur un simple coup de téléphone no demeure pae moins déconcertant. LE TÉLÉPHONE, OUI, MAIS... Sommes-i^qua, en Belgique, A 1'atJri de pareillei surprises En d'autres ter mes, Af, Léo® Daudet, incarcéré A la prison de l'avenue Ducpétiaux, serait- il parvenu a tirer aussi oilègrement sa révérence au chef do l'établiseement cftt la question que nous venons de poser A AI, Marin, l'aimable directeur de la prison do Saint-Gilles En Belgiqne, nou? dit-il, il arrive aus si qu «n prjsu.nier soifc libéré sur un coup do téiópBono; inais entendor.s-noua -'est lnrtto'ii. la sugsy-iUon de iui donner t clef d'» cüiiii p* <i été foite par nous au departement de 1* Ju?t:«-.- que cc-lui-ci nous cor n—, par n :éphcne, qu'il est f;>r"P >*ition -iue rous avons tlouBr.ls i-r-i-iy oar exeiUT-lo, un -prison- nicr est A .'r. yeilia de sa libération et. que et. feinm. -ievient .nère, que 6on enfant est a la mort, etc. II arrive aussi qn'une libération soit c donnée téléphoniquement par le juge d'i struction, par la Chambre des mises t.. areneation ou par le procureur général mais alors, il sagit d'un prévenu et non d'un condnmné. Encore, une confirmation est-elle toujours demandée snr-le-champ. Pour un condamné, la lilvération est au- tomatique, A i'expiration de la j>eine. Si une grace lui était accordée. il faudrait une justificaticai écrite du département de la Justice. Ainsi done, Daudet ne scralt point tl de la prison du Pt-GiUes oomme il i eorti de celle de Ia Sen té Je pense bien que j'aurais été plus loin que mon collègue parisien dans mea investigations, si j'avais eu affaire h un prisoanier do l'envergure de M. Daudet. Mais c'est peut-étre paree qu'il y a main tenant un précédent do créé, que f'ai cette impression; cor Af. Catry a demandé confirmation par t él én nonet ce n'est qu'aprés avoir annon- fé Ja litxiration qr - - bonne foi avait éte i II faut tenlr oompto de co qu'une mysti fication eemhlable ne s'était jam, ;- duitc ef aussi do oe que tons les j> annoncaient oomme une probability et mê- ine comme ure quasi-certitude, la grAce de Daudet. Dans ces conditions, on peut diL cun reproche ne pourraib ctre adreesé h M. Catry, mème si Ton admet que plus de cirounspoction était possible. DANS LES PRISONS BELGES, NI CHAMPAGNE NI POULARDE Quant au régime cellulaire de M. Dau det, eüt-il été le même en Belgique S'il est exact, comme on Ta érrit. que la poularde et le champagne faisaient par- tie de l'ordinairo de M. Daudet, je pui» dire qn'ici, même sous le bénéfice de la pistole, )e« choses ne se passeraient pas ain?icar les vepas du prisonnier ne pour- raient ê(re qua ceux d'un homme de movon- ne condition, d'un petit. Imnrgeois. Et" M, Daudet n'anrait. eu, h St-Gilles, que de la bière nu de 1 eau minérale. ct même au pays des poulardes, il anrnit dü s'abstenir ae ces plnntur^uses volailles. Mais vnilh. Af^I.éon Daudet était h Paris et non A Bruxelles... Heureus Ar. Léon Daudet!..'. Pierre Passant. AUX ÉCOLES DE SAINT-JOSSE Dunancbe matin, lea parents des élbrra des écolos de S'ainl-Joae, que ce eoit ruo Linné, rue Saint-l'ranvois, rue Alusiu, rue Braemt ou rue Potogère, ont pu visiter dans las étabhssemeuta ecolniree conimu- naus, Texjxisition retrospective des travaux de 1 armee. Al. Pètre, bourgmeatre de Saint-Joeee, qui 60 souvient que son possage a l'échovi- LES DRAPEAUX DES REGIMENTS; AU PREMIER PLAN LE DRAPEAU DE TABORA TETE par l'élève Vandevelde nat. do l'instruction pnblique a marqué une ére de déreloppeiuent intense datis l'onsei- gnfanent, a visité ces intéressen tea exposi tions et a félicité les rnwnbres du porson- nol dont le dévouement et la compéteace honorent l'enseignemont official. E. La cérémonie tradilionnelle du Salut au Drapeau de Tabora s'est déroulée Grand'Place, dimanche matin. Un cortège so forma!t boulevard An- •pach oü se rangoait l'annéo. place de Brouckère, oü ee rangeaient 84 éeo- lee bruxelioisoB participant. A la céré monie, et boulevard Emile Jacqmain, oü se rangeaient lee aociété coloniales et lee nombretiees sociétéo de l'agglo- mératicm. A 11 hcuree jueté, la mus I que du 8* de ligne arrive A la Grand'Place. Elle a été chercher l'illustre drapeau de Ta bora A I'Unfon Coloniale et a défilé eneuite sur le front doe troupee, boule vard A nep ach, arant do prendre la têto du cortège. Du haut du baJcon de lliêlel de ville les pereoru-alitéa de marque assistent la oéréraoi ie. II y a JA A1A1. Ja war, -.-'e Colonjeoj le gouverneur L-ik-rare t-'uche Ie v!«— gouverneur général honoraire Detueul'- meester; Aniold. administrateur géné ral honoraire de la Colonie; Droogman?, président, du Comité spécial du Katati- ga; Gohr. secrélaire général du ministre des Colonies; Charles, chef de Cabinet; lo major Lepoivre, délégné du ministre de la Défenso nationales lc« généraux Jacques de Dixmnde, De Kempeneer, Constant, etc. A la tribune aussi so teinnent les dé'égtiés des Comités organisateurs MM. Ie docteur Dreypondt, président général, ct lo major Vervloot, ancien président; le colonel Van Gè.lc; MM. Fontainas. Viereet; Jammes secrétaire général; De Backer, secrétaire du Bra bant; Storck, secrétaire du Comité de Bruxelles. MM. Van Hulst, président du Cercle Africain; Ie capitaino Wéber, secrétalro du Cerc-'.e Africain; Je docteur Wa«meg gers lo colonel Daenon et Af. Habig, Ix?s fonctidpnairee du ministère dea Colonies. Le drapeau de Tabora est porté psr lo lieutenant Scigne. II vient so placer devant sa garde d'honneur, fonnée des colonels Brass*', Muller, Rcul et Gillydes major» Ca mus ct Van Frrhingendps comman dants Benoit et Heuss; des lieutenants Goelen, Pirscli. Beckn^ans. P. Dayo et d'autres offickre do la campagne d Afri- que. Les Aeo'.ep vfenseQt se ranger aux or- !i du c Chant du Drapeau de f.anda, de drew de M. Miry, ÏTryTqui dirige 1'exéeuÜon lu Drd^H t Vore l'Avonir de c Ons Vaderland et de x La Brabanqempe I'uis, e est je défilé. La musique du lor guides, norveuae. ryLhn.éc, exécuto ia inarcho du régi ment. fa cateierte, "sé^oa"- 7 P; - L'juf.t et dr- •e.fr. u am W Colomaie, Croix Coloniaux, An- frique, précédent r« Joum'os mgolaiso, Kntr'é Verte CoToni de, Ai ciens Combattanfs loe sociétés militaires et les oerolea. L'Aoiicale des Sous-Officiers de Bm- xelles, la société des Ex-Militaire* du 2* Chasseurs A ChevaJ, la Fédération natio- nale des Invalidee,-!«v Anciens du 7* de Ligne, !e Cerole civil c*. militaire, la Fédération nationale des Décorés civi- ques 1D1-I-191K. lee Invalides civile do Ia Guerre, le oercle Pro Patria, la Croix Verte de Forest, ie Cercle Drama- tique Lc Muguet l'Union Tonrnai- sienne, etc., passent d'un pas martial. La cérémonie est termmée. I<e Drapeau de Tabora regagné la rue de Stareart. 8. LA CR1SE DIAMANTAIRE Paris, 3 juillet. Le Journal con- sacre un article Ja crise diamantaire. Après en avoig rappclé l'origine et les incidents qui en découlèrent, le Jour nal est allé demander A M. Adolphe Israëlowitz, l'on des principnux impor- tateura de pierres précieuscs de la place de Paris, son opinion sur le6 meeures prises par les eyndicats des tailleurs de diamant d'Anvere et d'Amsterdam, de fermer, pour une période définie, leure ateliers. Cette me6ure, a ddclaré M. Israëlowitz, était nécessaire et aura vite des effete salutaires. E'le arrètera net l'écoule- ment de produits de qualité inférieure et mettra fin A une concurrence dangc- reuse. On a voulu, avec juste raison, éviter la dépréclation brusque du dis- mant'et l'on y par\-icndr3, grêce A I'étroitc solidarity de la production et de l'industrie diamantaire*. Harae. OU L'ON EN EST APRÈS DEUX ÉTAPES DE MONTAGNE TDe notre envoyó spécial] L'élape Luchon-Porpignan n'a pas été et de loin aussi im- pressionnante que Bavonne-Lu- chon... paree que Nicolas Frantz est un vrai champion. Ceci demande une explication dana 1& première étape jnontagne, l'as lu- xembourgeois a aonné le maximum. En gravissant A Failure célérissime le Tourmalet géant il est allé cueillir au pays dos neiges éternelles tous les lau- riers de gloire; en gravissant le haut des m.onts pyrénéens il opérait une remonte si considérable au cl asse ment général qu'il dominait de la tète et. des épaules, dè-6 Farrivée A Luchon, lee plus dangercux de ses concurrente. Mais. comme il a do la tète autant que des jambe?, ce succèe ne l'a pas grisé, au contraire. Nicolas Frantz est un habitué de la grande randonnée; il a déjA, plus d'une fois. careaeé l'espoir de vaincre et eet 66poir lui a échaj>pé. Cette ann«Se, pes chances dès Luchon étant devenues plus grandes qu'cllee ne le furent jamais, il ne veut pas lee com promettre, il vit sur eon avance. lui pour djsputer les places d'honneur ment A l'enlevage UNE MAUVAISE TÊTE Bien malin qui le dirait. La stratégie du Tour e«t différemment comprise par les équipes et nar les managers qui les conseillent et les dirigent. Mais co qui fut curieux, c« fut de voir. A Farrivée A Perpignan, un eixième larron ayant terminé l étape dans ]e sillage des cinq hommes, les régler tons magistralement au sprint. Van Slembroeok a fait una course ex traordinaire. II fut lit tér&lement éblouissant. I! a vaincu le« Cols avec une facilité déconoertante, surtout lorsquo, ayant crevé dans la de»scente au l'uv Afau- rens, il se retrouva aeul avec Décorte tous deux donnèrent avec un coeur ad mirable la ohasse au oeloton de tète et iL» l'eussent rejoint Fun et l'autre si Decorte. maichanceux en diable. n'eót pas fait une chute terrible avant Prn- de.». un des bovaux do sa machine ayant sauté. Ie pauvre se blessa aux bras et aux lambe*. Mais lorsqu'il fut un pen re- mis do sa commotion, il repartif de I'avant avec une ardeur nouvelle et il termina la course avec une véritabl- -- iuir vciimiii e Nou» avons 1 intuition qu ain.«i qu il rage, une frénésie digne des plus vifs LE DROGMAN EST LIBÉRÉ Belgrade, 3 juillet. Le drogman de i legation yougoflave A Tirana a cté libéré bier, A 11 heures, en mème temps qu'une note du gouvernement de Bel grade était remis-j au gouvernement al- banais. Havas, fit au cours du premier aaeaut au:_ Pyrenees, il aurait pu, pendant le se cond. s'en aller tout seul vers la vic- toire. Pourquoi ne Fa-t-il pas fait Par prudence, uniquement. et peut- étre aussi pour se réserver, pour no pas se fatiguer outre meoure et. avoir a payer eher, plus tard, tin succès pass, ger. Car il faut bien le reeonnaPre, Nico las Frantz a confirmé daqs la dnuzic- m© étape. les qualités nrillantes dont il avait donné do si belles preuves dan» la onziême. Cost lui qui, A 1 escalade des ram|>es les plus dures, était en tète; il les en- leva toutes en souplesse, d'tino allure régulière et coulée, sans jamais donner Firupression de fournir un offort excep- tionnel. Bref. il semble bien A présent que, sauf imprévu toujours possible, co Tour do Franoe sera le Tour do Frantz. Mais après tout. Nicolas Frantz n'a- t-il pas «implement voulu. dans cette dernière étape, avantager les hommes do jon équipe: Benoit. Leducq, Dewae- 1«, Vorvaecko qui étaient encore avec éloges Van Slembroeok ne l'avait pas atten- du. Têto au guidon, il avait poursuivi l'effort morveilleux. II était parvenu A rejoindre, dans un style éblouissant, les cinq fuyards. les cinq meilleurs repré- «on'ante de J'équipe rivale et au dé- boulé final il leur montra A tone sa roue arrière. C-e fut un sprint empoignant, inou bh able. t La victojre de Van Slembroeck sur I homme au maillot jaunoet ses seconds a été folleinent opplaudio, comme .-lie Ie méniait. Van Slembroeck s'était montré dans un bon jour. II avait dispute sa ehan- oe en grand coureur, en l>ol athlète qu'il e?t. Hé!aspourquoi n'eet-il pas lui-mème tous le* jours? Pourquoi. dan* Fétap© précé<lenk, a-t-il fait la mauvaiee t'-te Pourquoi done a-t-il monté le Tour malet A pied, en fumant cigarette sur cigarette, alore qu'il ne donnait mém© pas le moindro signe de fatigue A Luclion, il a «uffi qu'on lui dise qu'il était vidéqu'il était au bout do eon rouleau. Van Slembroeck n'eat pae trèa expre&sif ,U répondit aimpk- c On verra bien demoin. Et, en effet, on a vu! Certea, :1 a été irnéistib!#. Malheu- reusement pour lui. le Tour de Franoe n'est pas une course d'un jour. Le grand triomnbe ne i»eui être la récomtpeuee que d un e;fort soutenu, persévérant, opiniAtre, füt-on même le meiljeur des meilleurs. Evidemment, il n'y a encore rien de fait, wane aucun douto; si Van Slem broeck le \eut, il peut ent-ore de beJlo* ot grande* chose*, mai*... N'icolaa hrantz lui a déjA mis, comme disent les Frangais. nu j>eu plus do quatre beuree dans la vie. Quatro heuresl C'est beaucoup oer- tainomemt, utais ee n'eet pa* définitif. IiC« Pyrénées s«>nt vaiuoum! Maia il y a encore les Al pc*. Cötnme la lui:-- e.-rait Apre et belle si Van Slembroeck le voulait. IJ le ponrrait d'autant mieux qu'il eet encore fort bien «econdé. 11 a avec lui Deoorte, èJeldhof et Hemelsoet. II v a enrtout Hoetor Mar tin, qui fut infiniment maichanceux. mais dont 5e beau courage continuo A faire l'adnr.ration de tous et jouit dan* notre troupe errante d'unanime* sym pathie*. DES BRAVES Nou* devons, A la vérité, de dire que Nlfola* Frantz, lui auesi, a de* pecond* de tout premier ordre Adeflin Be®o:t. aere, Ledui Ik-wae'e Ver. "o iU ae com- ureura. i aux frëre* jointe k leur dé leur ra- portent tous e:i gron/L c Quant aux Aloinenu Magne, leur opiniétreié, qualité, ne peut manqu. loir des auccè* encore. Mais le plus étonnant des «Tour» eet certainenient l'ieolé Albert Jordens. II a terminé hier premier des tounete* une fois do plus; »cize minutes oeu.--me.nt apro* les vainqueare La fago.n dont il *e-t comport© dan* F* ramj-v p]m forte- en a fa:t Fégal de* meilleurs gnmpeu Au clasemeri il n'a plu? de t génért i eatégorie, e Pnneai* 1e dix-ieuf Jorden* nou* vaudra au group© if<> lé*. une grande victpire nation ile. (Voycx tuit* »n pag* 4) .i

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La Derniere Heure | 1927 | | pagina 1