PETITE ORPHELINE FA1TS DIVE frères Daens. L'un d'eux, le plus connu, est l'ora- teur du fameux meeting proportiormaliste de Bruxelles. M. "Woeste, qui n'entend point qu'on le discute, a lancé contre les frères Daens, et en particulier contre l'abbé, la meute des journaux antipropor- tionnalistes. L'abbé a défóré l'un d'eux aux tribu- naux. Détail piquantl'abbé Daens a été récemment couvert ae fleurs oratoires, en plein Sénat, par M. Dè Bruyn. Ce fait, nous assure-t-on, a exaspéré M. Woeste, qui s'est plaint amèrement,dans une lettre, a M. De Bruyn. Les choses en sont la. Peut-être M. Woeste regrettera-t-il un jour d'avoir combattu la représentation des minoiités. A Anvers Au Cercle Artlstlqne. Manifestation en l'hon- neur des pronto'.enrs du «l'i«l! Anvers. Cl niversité Hlnérante. {Par mie télégraphique. Service spécial de TEtoilb.) Anvers, 24 iuin, 2 h. 20 du soir. Ce matin, vers 11 heures, a eu lieu au Cercle Artis- tique I'inauguration des locaux restaurés en vue des Congrès de la Presse, de la Legislation douaniére, ile la Protection de l'Enfance et dela Propriété Artistique. A cette occasion, il a été rendu un solennel hommage aux membres du comité exécutif du Vieïl Anvers. La cérémonie s'est accomplie en présence des principaux artistes que compte la ville d'Auvers. C'est M. Robyns, le sympathïque président du cercle, qui a prononcè le discours d'ouverture et qui a félicité ie comité du Vieil Anvers. Animés d un sentiment de deference pieuse. a-t-il dit. nous avons voulu qu'aux murs de cette salie soient afflrmés les liens de filiation qui rattachént votre cercle a la patrie, a la cité et A ces anciennes gildes flaraandes do St-Luc et de la Girofiée créat rices de centres largement ouverts a toutes les manifestations de l'art; ces gildos, dont uous nous l'aisons honneur de continuer en dehors et au-dessus des preoccupations d'écoles. de doctrines et de confessions, ces larges et saines traditions. Nous nous sommes souvenusqu'auxgrands jours de leur his- to-rc, ces gildes revendiquaient le privilège de consa- crcr par d'imposantes manifestations la gïoire de ceux qui avaient par des ceuvres d'exceptlonnelle valeur bien mérité ae i'art et de la cité. C'est en accomplisse- mcnt de ce traditionnel devoir que nous avons voulu attacher a cette solennité l'impérissablc souvenir du chef-d'oeuvre de reconstitution réalisó sous nos veux Je \ieil Anvers. En dehors d'Auvers, d'autres out éprouvó et proclamé les sentiments d'admjration qu'impose l'ceuvre, mais ce qu'elle provoqua parmi nous, c'était aussi l'admiration bien certaincment, mais plus et mienx encoreune joie profonde comme si chacuii de nous retrouvait en sa procréation une parceile de soi-mémo. un indéfinissable sentiment fait de Ja communion intime du peunle d'Auvers. avec J inestimable joyau de son Exposition universelle. Et cela. paree qu'il n'y avait pas la seulement une mani festation d'art abstrait, mais unjréveil de traditions, de souvenirs, de gloires, qui sont notre patrimoine eommun. C'était rendue tangible, vivante et yi bran te cette chose sacrée aux racines profondes et que nulle volonté n'a la puissance de créer la natlónalité, la race. A vous, Messieurs, j'adresse un solennel hom mage A tous et a chacun de vous! acelui qui a pres sen ti l'évocatión a faire de nos gloires passées a celui qui a concu et réglé dans son ensemble et dans mille de ses détails i'oeuvre accomplie; a celui dont la haute science archéologique a nssis sur des bases d'absolue vórité chacun des éléments de la conception artistique a celui dont la science aussi et la scrupuleuse probité artistique a imprimó aux grandes lignes et aux détails do l'architecture ce cachet de aaine consciencefqui émeut et cliarme les ames éclairêesa ceux. enfin, dont nous retrou- vons la précieuse collaboration attachée avec une artistique clairvoyance et un constant dévouement a toutes les grandes manifestations d'art décoratif dont s'est llonoré en ces derniers temps la ville d'Anvërs Hommage a vous. messieurs, .lèa'n Adriaenssens, Frans Van Kuyck, Max Rooses, Eugène Geefs, Aug. Possemiers. Alphonsè Dewolf et Florent Donners. assistance a approuvé los paroles de M. Robyns par les plus chaleureuses acclamations. M. Godding, au nom dela section des arts plastiques du Cercle, et M. de Nieuland, délégué du Comité Exé cutif de ^Exposition auprès ducomitédu Vieil An veis. ont tour 4 tour pris la parole pour reméreier la direc tion du Cercle. -M. Max Rooses a parlé en dernier lieu. 11 a rappelé faction du Cercle au point de vue des arts. C'est le Cercle qui a pris latète du mouvement protestatairo contre la demolition de la Tour bleue et. contre eelle des portes des anciennes fortications. Ces pro testations n'ont pas about! paree que le sentiment artistique n'avait pas encore pénétré profondóment dans les couches populaires. La situation a change aujourd'hui et la population ne permettrait plus de demolir un monument comme la Tour bleue Le goüt du jieuple s'est élargi et tous les Anversois out applaudi a Ia restauration du Steen ct a celle de cette splendide liabitation de M.Kreglinger a la Grand'Place. A cöté de cette maison il y en a d'autres si belles qu'ellcs n'ont pas leur équivalent. Ces maisons doivcnt etre restaurées et le cercle deVralt créer un mouve ment pour arriver a l'accomplisscnicnt do ce but. Le discours de M. Rooses a produit une profoodo sensation et paries applaudissements qui ont couvert ses paroles on peut juger que ses idéés porteront des fruits. Au moment oü s'accomplissait cette manifestation les autorités commurtales recevaient a riiotei de ville les professeurs et les membres de l'Universitc itiné- rante. M. 1c docteur Terwagne a présenté ces messieurs a M. l'échevin Desguin et. aux membres du conseil com munal. L'orateura remei'ció le collége de l'appui qui a été accordé au comité local d'Anvërs et exprime en passant le vceu que la ville d'Auvers créera bientot eile-méme une université, M. Desguin et M. Hector Denis ont pris la parole, puis les assistants se sont re tires dans une autre salie de l'Hötel-de- Ville oü s'ost tenue une séance solennello. A Mons IES FÈTIS DE E.4SSES Cwrespondance particuliére de J'Etoilb belgk.) Mons, 23juin. La cantate de M.Jan Van den Eeden a été exécutée hier après-miöi une première fois au manége de cava lerie. et a obtenu un suceès du ineilleur aloi. Foule de personnages offlcfels et du monde des arts. Nous avons remarnué MM. Peter Bcnoit, Radouin, Emile Matthieu, Huberti, Gilson, de Hortog. L'estrade, garnie de dames aux fraiches et riantes toilettes, présent a it. un aoupd'mil ravissant. Trés vif succes pour la première portie du festival consacrée a des niadrigaux do Lassus, ct qui avnit Sour int-erprètes Miles Milcamps et Joanne Flamont, bIM.Moussoux et Pieltain. Ces niadrigaux ont été I.'orchestre, admirablemeut conduit par M. Jan Van den Eeden, a exécuté a la perfection plnsieui s pages sy mphomques, eutr'autves la Revanche des Waikyi'tqs. Lt cantate mémo. écrito surtout pour le plein air, itien.lrn cdi-Ias aTAfnt.v, cm. i-, 1 ami de JacquesMM. LeMalre, juge de paix, Mar- tilly, curé-doyen de Vielsalra, et plusieurs liobereaux des environs. Tons les membres de la familie Jacques attendent sur lequai. L'approche dn traiti est signalée par dos boites d'ar- tiuce tirécs dans les champs loiurcant la voie ferrée. 1 ne rumeur sourde s'élóve de la "route oü des milliers de badnuds s'écrascntpourapercevoir l'enfant du pays auquel pn veut faire fête. Lés sociétés de Yielsalrii "et des environs sont rangées la en bataille. dra peau on tètc, dans l'ordre suivant; Les Echos de la Salm, de iolsalm; la Lyre de la Salm, do Grand-Hiilleux; l'Emu- lation et la Bourgqoise. de Stavolot; l'Union musicale, de Sart-Lierneux 11 Société chorale, de Bovignvla Concordia, de Salmchateaulos Artisans Réunis. de Slavelot; la'Lyro LierniHisienne.de Lierneuxla Sal - mienne, dc 'Salnichaterfu: los Xélés Orphéonistes do Bèche; l'L'nion Ardonnaise.de Lierneux; ia Société chorale de St-loseph.de Cherain; les Echos de la Uien ne, d'Odrimont. Enfin, voici le train tont attondu. D'une berline de premiere classe descend lo héros de Ia manifestation dont tout lo monde admire Ja bonne mine; M. Jacobs. 1 I- .-vv.. i'.'-ii .m, ....«ui luuiniu ."i «uiiti uuimi; hi i i»j.r<u,uua. ?s' SU1' .,a granq'placc. un vice-présidenfc ct Ie comte d'Ursel. secrétaire-génóraj succes encore nlu^ 1*1 nepmia,< j i.i. i. oa .„(i...,....».!.. suceès encore plus grand. La première éprenve a sntis- lait et transporté d admiration tous les auditeurs. - Legrand concours de chant, d'ensombie a commoncé a heuros. II promet d'etre des plus briliants. La ïournée de demain, dimanche, oü so mesureront plu sieurs des sociétés chorales les plus renomnióos du Bonnage, comptera dans les annates orphéoniques. LE CAPITAIiXE JACQUKS A MülAUAl dn conscil. directeur de la Société antiesclavagiste; MM.Alexandre Deloommune.l'explorateur du Katanga. I'ingónieur Diderrich qui fut son adjoint et que i'Etat liulépendnnt vient de nommer au poste de directeur de l'agricnlture et de ('industrie ait Congo; le com mandant Storms, le fondateur dc la Société antiescla vagiste: M. Pala, directeur technique de la Société antiesclavagiste; l'abbé Detière. aumönier A l'école militaire ct. seeiétairede la société; d'autres encore que nous ne pouvons dévisager dans Ia cohue qui oiicomhre le quai de ilébarqueriient. Les acclamations éclatent de toutes parts. Dans /■D/r..0 salon d'honneui oü il p»lnèti-e, non sans peine, le capi [Fa) wie télégraphique.—Service special dc l 1-.toii.ki tainesc voit féliciiei sincérement. par le gouverneur Vielsahn, 27 juin, midi 30. mandatairos de rarrondissement au Sénat. et - Les habitants de Vielsalm, sans distiction de parti se sont associés, pour faire une rentréc triomnhalè au capitaine Jacques.leur concitoyen. Comme on sait surl initiative du comité antiesclavagistelocal.secondé par 1 administration communale, un programme com plet de festivités a été arrété. Chacun y est allé de sa poche et les fonds nécessaires ont été souscrits sans ditllculté. I.es sociétés du canton ont répondu avec le ménie empressement a l'appel des organisatem-s, si bien aue ce n est plus une simple fête locale a Iaquetle nous allons assist er, mais a une vraie fete régionale. On ne se figure pas le mouvement de curiosité que annonce de cette manifestation a provoqué. Dc toutes les communes environnantes, on accourt. pour aocl mer le commandant en chef des forces autiesclavj gistes sur le Taiiganika. Les trains arrivont bondós, il n v a plus de place dans Jes liötelleries dont loutes les chambrcs sont retenues a l'avance. C'est une vraie invasion. La jolie et pittoresque cité ardennaise s'est parée comme elle ne l'a.jamais fait au temps de ses ker- messes los plus brillantes. Toutes les maisons sont pavoisées. II n'est pas une demeure, si humble soit elle, qui n'ait arbore son drapeau. Partout courent sur les fagades des guirlandes de verdure de sapin. Les couleurs nationales se raariont aux couleurs congolaises; de ci de la queiquesdrapeaux pontiticaux. A toutes les fenètres sont suspendus des cordons de lanternes vénitjenuég qui promettent pour cesoifune illumination fort réussie. L'élan, comme on volt, est général. Deux arcs de triomphe en verdur# de sapin ont été dressés, l'un devant la gare, l'autre a lentréedo la ville. assez distante du chemin de fer. Ils sont ornés de trophées dè drapeaux et d'écussons aux armes de la ville do Vielsalm et de l'Etat indé- pendant du Congo. On lit sur Ie premier - Honneur au vamqueur des Arabes. Vive le capitaine Jacques! L inscription suivante se ilétache sur Je second. Viel salm salue le héros d'Albertville. Ellè est fiére de lui." La foule se pauie d'aise a les admirer. Les badauds se pressent aussi en masse devant un magasin «le la rue de la Poste 4 la montro du quel est expose ic sabre u honneilr qui sera offert toüt aVlieuro au vamqueur du Tanganikq.C'est une fort helle arme. La Jame ric.hement damasquinée porte sunune face la devise Djea et Patrie entourée de troptiëes d'armes congolaises et sur l'autre cette inscription Los habi- bants du canton de Vielsalm au capitaine Jacques, et au-dossous les noms ct les dates qui rappellent son sé.iour dans diverses stations du Congo et ses prin cipaux combats contre les esclavagistes. Vambinga, Bumba. L'poto, Karema, Albertvilie. lVr ianvier 1892- 16 aoüt 1S92; Lukungo, victoire sur Motiliina, lSdé- cembrc 1893. Les véhicules de tous types, ornés de drapeaux r.on- golais, se croisent sur Ie chemin de Ja gare oü ils vont prendre livraison des mille accessoires de la fête des victuailles destinées au banquet, des palmes et des gerbes de lieurs qui seroiit offertes au capitaine Jacques, des piècesd"artifice que M. Ricard fera partir ce soir. II règne en ville une animation incroyable. Le temps bien que couvert est assez favorable. On espère qu'il se mamtiendra. Autre dépêche Vielsalm. 24 juin, 3 h. 40 du soir. ■./a reception v Par HENRI DEMESSE HEIXIEIIE parui: Vousavez raison!... C'est vrai!... Tout est vrai!... Oui. Gérard. serait bien mon frère!... Dicu1... Dieu!... Vous... m'aecablez... Vous... Elle n'acheva pas! Ce dernier coup la vainquit définitivement Eile battit l'air de ses bras et elle tomba sans con- naissance... sur un fauteuil! Hermann sourit liideusement. C'était prévu!... llt-il... Evanouic!... Aiors. il tira de sa pocho un fiacoa qu'il déboucha. Ce flacon comenait un liquide qu'il agita; puis. R'ctant af proclié de la jeune nlle, il lui entr'ouvni les dents avec la lame d'un cou'teau et il lui versa, d:ms la boucbe, queiquesgouttes de liquide: un narcotic ue puissant... Quand elle s'évcillera'... fit-il... elle se trouvera chez celui qui sera son mari et, cela. pour son profit, a lui, ct pour le mien!... II regards J'heure a .sa jnontre. IJ était, alors, quatre heures ct demie. environ. DiabJe!... Il éuit temps!... fit-il... Mouliérac ra attend a six heures, place Chchy!... A présent,ilsagiidelui coqduire la futurepension- naire rin docteur Sigismond Robillard!.. Lagentillo Odette ne se réveiilera pas... C'est bien!.. Larrivéedutrainquidoitaincnerlc capitaine Jacques était annoncée pour 2 li. 1, mais dés 1 heure tout Viel- salm s'est porté vers la gare'dont les abords n'ont pas lardc a devenir inaccessible?, on dépit des efforts do la gendarmerie pour frayer un clieniin aux personnalités invitees a la reception. Dans la salie d'attente des 1" et 2° classes, transfor- méepour la circonstance en salon d'honneiir. alien daient MM. Ed. Orbau de Xivry. gouveriu ur dc la pro vince du Luxembourg; Beaupain. bourgmestrc do Melsalm-. le baron de Kosée. conseiller provincial .hi canton-le general de Mazières, president du comiió antiesclavagiste dc Liége; Froidcoiirc. président, et Moxhet. secretaire du comité de Vielsaim. auxqiiols s'étaient joints MM. le baron Orban de Xivrv. sena- tcur, et Van Hoorde, député de rarrondissement, ainsi que le capitaine Wcry et Jos licutcnaius Juiicn et Simon, dêlégués nar le 11° régiment dc li.'me, auqtiol appartient le. capitaine Jacques; lo lieutenant Tobl/aek. lancien resident des Stanley Falls, qui est un vieil es discours ne sont prononcés qu'au dehors, sous rare do triomphe. en 'presence de la foule. M. le bourg mestrc Beaupain prend le premier la parole. II off re au \aillant officier une medaille en or frappée aux nrmes de In ville. Le pfiyeu parle ensuite. Le capitaine Jacques romercie en excellents termes dc l'accueil qui lui est fait. Il report© modestement sur ses adjointS la plus grande part des t lóges qu'on lui adresse. Le capi taine Wcry s'avancc i.lors pour offrir au commandant en chef des forces anucsclavagistes sur lo Tanganika les congratulations dr. 11' de ligne. La foule applaudit. pendant que le canon tonne tou- iours. Le cortege se forme dans l'ordre suivantun piquet do gendarmerie, les Sociétés. le héros de la manifestation, donnant Ie bras au gónéral de Mazières et- les personnalités qui lui font cscorto; enfin, les membres des coinitès antiesclavagistes; un second piquet do gendarmerie ferme la marche. C'est au son de gais^pas redoubles que Ton se met en route vers la ville en suivant l'avenue de la Station, la rue de la Poste et la puce du Marché oü se dresso un kiosque sur lequél ont pris place les membres de la Société chorale les Eclips de la Salm, de Grand-Halleux, qui^ entonnont une cantate de circonstance, le Val de ia Salmparoles de M, Bastin, musiaue de Devignée, dont l'cxéeütion est tiès applaudie. M. Moxhet pronona ensuite au nom du comité antiesclavagiste de Vialsalm un discours dans lequel il célèbro les services Jendus par Ie capitaine Jacques a la cause do la suppnession dc la traite des noirs. Après quoi M. le baroujde Rosée remot au héros de la fete 1 épêe d'honneur iouscrite par les habitants du canton; puis les quat: sociétés de fanfares de Viel salm, Stavelot. Salnv ateau et Lierneux exécutent a 1 unisson un© Braian onnc qui met le comble a Ten- thou3iasme populaire Des boites d artifiei sont de nouveau tirées a eet instant pour marqu r lo commencement des jcux populaires, mats de ii :agne, jeu de jambon, courses do sacs et courses v looipédiques qui ont lieu sur diverses places de la'b le, tandis que les sociétés mu- sieales ayant pris pail, au cortege don neut sur deux kiosques un concert -'-Appyécié. A 6 ii. aura lieu I'IvhoI fienrard un banquet de plus de 100 couverts. CHRQNIOUE DE LA VILLE L'afilux du billon ótranger continuo au bureau d'éohange du Palais iu Cinquantenaire on v a dêju recu. depuis le 11 de c mois. plus de 7o0,00u francs en monnaic de cuivre. y^ompris les envois de province. La recette quotidienne de gros sous, concernant Bru xelles seul, s'élóve a 50.000 fr. en moyenne. Dans co chiffre, les Irente guifiets ouverts au public pour los petites quantités,Tes S' mnics inférieuros a 10o francs, ne comptent guère que pour cinq a six mille francs par jour. Le déchefc, e'est-a-dir le nombre des pièces refusées, ne s'élève pas un popr cent de la masse. Du restc. nous l'avons dit, les ag nts se montrent trés larges et ne rebutent que les p èces trouées ou laminées, ct celles qui portent de? réclames commerciales, des inscriptions fantaisistc? burinées sur le Hi's iaccs. Les pièces gondolées ou a> cidentellement. avariées sont recues sans objections. Les diverses compap lies de tramwavs font des en vois journaliers croissmts: celle des "framwavs bru- xellois. a elle scule. érfiange pour plus de deux mille francs dc sous nar jour ménie quand les bureaux sont fermés au public. LuiHi dernier, son dépot a attaint prés de 4.800 francsil pesait done plus de 450 kilo grammes. I.a moyenne «le déchet en poids représentant l'usuredes pièces reste constante cent francs de sous dc cuivre, au lieu dejieserdix kilogr., n'en pèsent plus que ncuf et demi a peine. I.es bureaux dc poste de tous les coins du pays font lcnrs envois au palaisdn Cinquantonaire. Les stations et bureaux de chcmins de fer de province versent. leur iüoii aux agenceadé 11 Banque nationale. Aussi ces agences sont-elle3 encombrées et ne savent-clles com ment organiser la besogne de reception. A Anvers, la succursale de la Banqce s'est adressée al'autorité mi litaire pour obtenir le concours dos sous - officiers de l'nrjuéc, aiusi quo cela so pratique a Bruxelles pour 1'; plus grand bien du service d'encaissement. Le mi nistro tie la guerre a.refusé. ce qui est assez peu com prehensible, puisqu'ils'agitd'un service public effectue au profit du trésor. je pourrai, sans géne. m'occuper de sa ni»reAiions!.. Il passa dans iejardih... laissant, dans ie bosquet, I: jeune rille évauouie... XX. LE FIACRE 9999 Vivianc n'avait pas reposé pendant la nuit précé- dente. Elle s'éfait levée. lasso, trés lasse, a l'heure hali- tuelle; mais. après ie déjeuner, comme Ociette s'était instance, avcc elle, dans lo jardin. avant l'arrivée d'Hcrmann, rue Cardinet... elle s'était endormie, t r< s calme. bon sommeii s'était prolongé pJusquedeeoutume... cc, pendant que s'entainait. enti-e lo maitre c.lerc ot la fiancee de Gérard, cetie conversation que nous avons rapporiée... cette conversation qui avait duré plus de deux heures. Quand Hermann, sortantdu bosquet oü Odette sisait sans coniiaissaiice. repavut dans 1c jardin... il marcha vitc vers Viviane, qui s'était réveiifée. en sureaut. au cri que sa fille avait poussé. un instant aunaravnnt. La folio, étonnée de sc voirseulo, regnrdait.efi'arée. tout au tour d'eile, scrutant, du regard, tous les points du j'ardiu. Tout a coup, eile aper^ut Hermann. Elle ne parut pas surprise, ni effrayée... au contraire, elie senibla satisfaite de n'ctre plus seule. Le mait re clcrc ctait jierplcxe au fur et a mesuro qu'il avancait davanuge dans son oeuvre, des dilli- cultés nouvellos, qu'il n'avait pu prévoir, surgissaient. soudain. devant. lui! Comment allait-il s'y prendre poui' emmener ia Consent irait-elie k le suivre? Et, sinon. que faire! C'est que tout était prét, désormais, et qu'il faliait agir vile! !1 n'y avait rien a rcd uiter de ia part d'Odette: le narcotiquc Terait son efi'ét! La jeune tille ne se rèveillerait pas avant plusieurs heures. 1 II ne s'agissait done que dc triomplier de Viviane... dcvaincic, au hesoin, la résistance qu'elle pouvai't opposer. Lo miserable s'étant approché d'eile, la folie s'écria Odette Hermann tressaillit. Odette!... rêpeta Viviane. Venez!... dit loniaitgo cierc. Et. en parlant ainsi. d aida Viviane a se mettre debout; puis il lui Bffrit. son bras sur lequel elle s'ap- puya... Hermann la guident. ils entrèrent dans la maison nette. La. Hermann vit les bagages qu'Odette avait prepa res pour sa mère ct pour elle... et que Marthe. avant de partir. avait dépbsés la, ainsi qu'elle ï'ayait dit a la jeune fille. Sur une petite malle, Marthe avait placé les ctia- peauxet Jos mantes que Viviane et Odette devaient mettre pour sortir. La jeune fille et sftinère, en effet, étaient prétes asc mettre cn voyage au momunt oü le maitre clerc s'était présente chez dies; ellesn'avaient plus qua se coiffer el a jeter un vétement sur leurs épaules. Hermann prit ie chapeau et le chale de Viviane: il les lui remit. Odette!... dit ia foile pour la troisième fois, avec impatience; mais en prenant ies obiets que le maitre clerc lui offrait. N'ous devons aller la rejoindre!... fit Hermann. Viviane comprit. Elle est partiel... interrogea-t-elle. Le chiffre global des sommes re$ues en billon étran- ger par la Banque Nationale, dans toute le Belgique, sélèveactucllementaun million. Un premier envoi de 200.000 fr. de gros sous a déjè été dirigé sur Paris, il y a deux ou trois jours. II parait done certain, dés présent, que le pays parviendra sans peine se débarrasserde cette incom mode et malpropro monnaie de cuivre ótrangère qui 1 encombrait-, a son grand pi"éjudice matériel, puis- quelle le privait du bónéfice d'une circulation lidu- ciairo constante de plusieurs millions. Le gouverne ment ne devra meme pns recourir aux mesures répres- sives qu'il annon^ait pour interdire do fa?oii absolue la circula tion des sops dc cuivreil n'en restera bientót plus.Seulonient. il fera bien demaintenirpourtoitiours I interdiction, aujourd'hui temporairo.de l'échange du nickel, la reprise par sacs de einquante francs qui jadis drainait constamnicnt notre billon national et l'en- voyait dormir dansles caves de la Banque. cequicréait un appel de sous étrangers pour les bosoins du com merce. Aucun gouvernement ne reprend sa monnaie divi sionnaire de billon par aussi fortes sommes dans toute l'Union Iatine, nul n'est tenu d'en accepter en paiement que jusque concurrence de cinq francs, et pas davantago. 11 a été répondu A la Chambre haute par le gouverne ment dans ('interpellation de M. lo sénateur Dupont, sur le rotrait du billon éfcranger, quo les com'ptables de l'Etat n'étaient que partiellemeiit responsables des pièces qu'ils avaient admises. l'n comptable croit de voir. dans l'intérèt de la vérité, et «afin que le public ne croie pas au manvaisvouloirdescomptables,contre dire cette allégation.IIva de soique.puisque les pièces qui ne conviennent pas lui sont remises, cnuque comp table est entièrementet absolument responsable de ce qu'il a reijii en billon aussi bien qu'on n'fmporte quelle monnaie. IIy a plus, il peut mème encolirir line amende de 5 p. c. sur le montant do son versemont, si les pièces refusées sont supérieures 1 p. c. de celui-ci. S'embarqueront, le G juillet pour le Congo par stea mer Coornassie MM. Mahieu, garde de génie de l" classe: Antoine, sous-lieutenant au 12s de ligne (2'depart); Van Campenhout, médecin adjoint (2# dé- part): Kops, sous-lieutenant du 6«de ligne; Lercangée, sous-lieutenant du l«r chasseurs a pied: Gehot, sous- lieutenant du G* dc ligne; Maffei, sous lieutenant du 2°chasseurs a pied; Vaiidersleyen, sergent du 4'de bgne; Eicke. ex-sergent du 4e de ligne; Verd'hurt, sergent major du régiment des grenadiers; Van Vrec- kom, sergent-major du 13* de ligne. Depuis plusieurssemaipcsl'étatsanitairede Bruxelles continue a être excellent. Cette appréclation favorable est confirmée paries donnóesdelastatistiquo offlciello. Le bulletin de statistlque démographlque et médi- cale public par la division d'hygiène pour la période comprise entrele 10 et le 16 juin courant,accuse Renais sances et 52 décès. Ce chiffre est inférieur de trois unités par jour a celui fourni par la dernière période quinquennale: Les maladies zymotiques ont prélevé 3 décès Le croup, 2. et la coqueluclje, 1. Seize décès sont dus aux affections dites saison- nièresce dernier chiffre, com paré icclui de la période correspondante des années precédentes, présente une diminution notable. Le prolongement de la rue Antoine Dansaert jusqu'a la porte de Flandre avait préoccupé, adiverses reprises déjii, nos mandataires communaux, mais l'hostilïté du gouvernement avait empêché jusqu'aujourd'hui ia réalisation de ce projet. Profltant de ce que l'Etat se propose d'élargir l'éciuse de la porte de Fiandre, et do la demande faite par lui de racheter les deux aubettes du boulevard qui doivent dieparaitre pour qu'on puisso offectuer ce travail, la ville a entamé de nouvellos négociations qui, cette fois-ci, dit la Chronique des Travaux publicsont heureusement abouti. Le gouvernement a approuvé les plans et le tracé de la rue nouvelle qui lui ont été soumis et a promis d'intorvenirdanal.o. dópense a con currence de 450,000 francs, payables en cinq annuités. I.a rue Antoine Dansaert sera done prolongée, englo- bant les rues de Jéricho et de la Cuiiler, traversant les immeubles 4 partir dc la rue Rempart-des-Moiues, coupant les rues de la Clé, du Bummel et d'Alost en provoquant la disparition de l'impasse du Roulier. La rue nouvelle aurait une iargeur dc 15 mètres, et serait considérée commo faisant partie de la crande voirie, tandis que les rues Ste-Catnerine et dc Flandre seraient elassées dans la petite voirie. L'axe de cette nouvelle rue sera tracé dc telle facon qu'il permettra Télai-gisscment des rues de la Cuiiler et de Jéricho. Ajoutons que la rue de la Clé sera également élargie. II est fortement question, rapportol e confrère cité pjlis hliut, de reprendre les négociations pour faire ilisparait.ro l'cncombraiité église Saint-Nicolas, qui dépare absolument le qqaftiep de la Bourse, en mémc temps qu'elle coilstitue un danger permanent par rétranglement qu'eile forme dans cette partie de la rue du Midi si fróquéntec. A la suite de plusieurs reclamations d'habitants du quartier Nord-Est, une demande vaétre introduitè en "ue de créer une paroisse dans ce quartier nouveau, n ménie temps qu'on supprimerait la paroisse de Saint-Nicolas. On sait qu'un comité s'est constitué afin d'élever un monument a Pierre Van Huinbéeclcqui fut ie premier ministro de l'instructioii publiqüe. La villo a pensé que pnisnu'on bouleversait quelqqe peu le quartier oü habifait l ancien ministre. il faliait y rêserver un em placement ou on put élever ce monument. L'endroit proposé et adopté par la section des travaux publics sera le earrefour iormé par la rue de la Cuiiler, la rue Rempart des Moines et la rue nouvelle a créer. N'ous avons vu délivrer samedi, vers 2 heures, dans los bureaux du commissariat d'arrondissement, la plaque vélooipódique portantj le n° 8640. Cc chiffre représepte 743S insignes pour rarrondissement de Bruxelles, et un peu plus d'un millier pour les deux •"•rondissémenls de Louvain et de Nivellos. A Bruxelles seul. Ie débit nioyeniournaliers'ólèveh une trentaine dc plaques. A ce compte, le n° 10.000 sera Oui! Sans moi? Oui! Ah!... Viviane avait mis son chapeau, machinalement. Partons!... dit Hermann... Pour rejoindre Odette Oujl... Venez!... Ce disant, il sortit. La folie lo suivit sans hésiter. oh!... se dit Hermann... Ca va trop tien!... Qn 'effraieGageons qu'il va m'arriver quelquó chose Si ca continuait comme qa, vraiment qa serait trop facile!... Móflons-nous!... Viviane. qui marchait vite. était dóji dans le jardin. Elle était dominéé par une idéé fixe... une de ces idees auxqu.elles s'arréle la penséo incoherente des fous eile voulait revoir Odette!... Elle avajt hate de sortir!... Cinq heures sonnèront 4 une horloge voisine. Diable!... se Uit Hermann... Cinq heures seule ment!... Mouliérac ne nous attend qu'a six heures, place Clicby!... N'ous sommes en avance!... Que faire, pendant une heure, dehors, avec cette folie?... D'autre part, il m'en coüte de laisser seule, ici, la gentiile Odette!... Elle est endormie, c'est vrai... pour- tant, je ne voudrais pas rester trop longtemps loin d'eile!... Qui sait ce qu'il peut arriver en uiic hcure?... Mais Viviane marchait toujours, rapidement, se diri- geant vers la porte de la rue. Hermann avait peine 4 la suivre... Comme elle détale!... pensa-t-il. II prjt, aussitót. une resolution. Laissons-nous guider par le hasard... se dit-il... Puisqu'ellc veut sortir, sortons Dehors, je pi'endrai unc voiture: nous y monterons attelnt versla, fln d^la saison, ce qui. représentera^ actue? 100.0(a) francs pour rexfercicoi De nouveaux travaux de construction .de trottoirs l cyclables, hux environs de Bruxelles, seront bientOoi mis en adjudication parle service technique provin. f clal En attendant, les travaux en cours s'achèvent de-ci de-l.a, le long des routes de la province. Nous avons parcouru, hier. quelques sections de ces accote- ments, de kosseghem 4 Sterrebeek, Wesembeek et Tervueren, fet de Groenendael a Boitsfort. A peu prés partout les trottoirs sont terminés, co qui ne veut ^aticablesSe nt P°S d're qu iis soio,lt Partout déj4 JIiSÜfSénéMcment de longs mois pour convertir un depot do ceqdrée. ménie bien égalisé et daraé, en Im.?! tlIr p- dure H '"ésistante. Chose assez cnrieuse, ce resultat ne peut étre atteint que par I'in- cessant passage «es piétons sur les trottoirs les rou- eaux les plus loürds sont d'effet a neu prés nul pour le tassement de Ia matière. Le service technique pro vincial a essaye de tout pour obtenir ce tassementil h wling 'ft cendfée de sable, d'argile, et d'une foule dautres substance- rien n'y a fait! nihn?Ani!?kCfesivqye'<lans les PPomiers temps, le Pinr !v tlot^1'' reconvert de scories aux crls- iffïLh' f', aspec\ rébarbatif, ot do contact peu iX sci]lcl 'es. J' a recourir a la ruse, ia«a i j de la eendree sous une ifSè'Q,coucha do sablopour amener pen 4 pen les pas- er uau* ,Pie(ls- Aujourd'hui, il existe a peine un mince ruban de cendrée durcie au bord df 1 accotement. de la traverse de Sterrebeek a la stati' ile Wesembeek. Presque partout aiiieurs. le foulr "at lnsuffisant et le trottoir reste impraticable r 'clistes. K 11 faudra quelques mois encore de pluies copiet pour amener le résuit.at vquiu. Car la pluie est f rafi.e aux tassements des forres en général. puis rend boueux tout lo roste di la chaussée. et fori conséquence le piéton 4 marcher sur l'accotei cyclable, toujours draïné par l'lafiltration et a peu i sec, grilce a la porosité de la cc\dróe. Griêvement brülée par Cacide \ilfurique Samedi soir. une dame V.... avait été ohercher u bojjteille de vitriol chez un droguiste do la hie d'Estó. velle. Au moment oü elle allait- s'engnger dsns l,a ru du Progrès oü elle habite.elle fit un faux paskt tomb; sur le trottoir; la bouteilJe qu'elle tenait A la\ain se brisa en mcme temps et le liquide corrosif se répandit sur Mme V.... La inalheureuse a été griêvement brtjée aux deux mains; de plus olie a recti quelques éclabohs- suresi tie vitriol au visage. Transportée a la pharmaclv des Deux-Popts. Mme V.... y a été soignée par. M. Fuyen; puis on la ramonée a son domicile. Biscuits Bicyclette (fin). 51, rue de la Madeleine. Vol domestique. On recherche activement'uno nommée Marie C.,., quiadisparu depuis deux jours après avoir commisun vol assez important au préju- nice de Mme Doyen, demeurant avenue de la Porte de Hal. chez qui elle était- servante. Le raöfait de cetta indélicate personne se double d'un acte d'ingratitude Marie C... avait en effet été recueiJUe par Mme Doyen paree que celle-ci avait eu pitié do sa détresse. alors qu eile était sans place. a,Y9l Prejudice dc trois Sociétés d'épargne. Trois Sociétés d'épargne avaient leur local dans l'csta- minet tenji par M. etlvime M.... rue des Radis. On ne fut pas peu surpris d'apprendre avant-hier que les cabaretiers étaient en train de déménager sans en avoir prévenu personne. Déja un certain nombre de meubles avaient été vendus. Les trésoriers des trois Sociétés d'épargne. justement émus. accoururent. car c était Mine M... qui étajt dépositaire de leurs fonds. Ils eurent la tristesse de constater que tous ces fonds avaient été dilapidés. Mme M... a été arrétée. C'était peur éviter une saisie dont les avait menaces leur pro- priétaire que les cabaretiers avaient commence ie qéménagement de leur mobilier. J Congo. On fiemande a la Compagnie du cliomin de fer, des ingénieurs chefs de section et ilea cofiducr tcurs au courant des travaux de construction de voies ferrées. S'adresset, 15. rue Bréderode, Bruxelles. Bas élastifines, ceintures. Dame attachée au cabi net dessais. Pharmacia anglaise, 80.Ms°*de la Cour, Volei'.r arrété. tin voieur a été surpris hier par M. van Haudenhove, boucher, rue' Brognjez. en train d enleyer. a l'étalage de celui-ci, un immense quartier de viande. Sc voyant pris. le filou s'enfult dans la direction dela place Bara. Le boucher avait de bonnes jambes aussi: il lerattrapa mais le voieur, un nommé Franqois C..., s'étaitaléja débarrassé de son bütin. II l'avait jeté, boulevard Jaipar, dans une loge foraine, C... aétéécroué. 1 La BouteilJe d'uh litre ontier de la délicieuse Petite Bavièi'e de Koeltelberg a 20 oentinc' seulement.. Graviers cailloutispourjardin.Blaton-Aubort.B11". Moteurs 4 gaz Express. Garcia et Ce, 8, rd u Marché. Suicide tragiqiiq. Samedi soir, un sieur Jules Busdorff, qui ocoupait ii y a quelques mois ies fone ticus de commjs des ponts ct chaussées. 4 Tournai, et qui s'était fait renvoyer a cause de sa mauvaise con duite. s'est jeté dans la Mejuse, en amont du pont de Jambe, et y a tropvé la mort. Busdorff recherchait une jeune fille de Jambe et oelle-ci repoussait ses avances. A plusieurs reprises des scènes de violence avaient culicu entre Busdorff et Ja jeuuè fille. Samedi soir, une vjvo altercation éelata entre cux et uiie rixe s'ensuivit. M. Haentjens, commissure de police, fut prévenu et chorcha 4 s'emparer de' Busdorff'. mais ce- i IIIi-ci, au moment d'etre saisi par le cómmissaire, sauta dans la Meuso pt coulaimméaiatenient 4 fond. 1| v a mielquc temps, M. Haentjens avait arrété Bus- dorll et l'avait fait condamner. du chef de vagabon dage, 4 deux années de réclusion a Hoogstraeten. mais gi-aee 4 la grande influence d'un avocat nannj ro|s, los portes du dépot s'ouvrirent toutes grande devant ce triste personnage. C'est a la peur d'étr condamné a nouveau pour vagabondage que l'on att: bne le suicide de Busdorff. A plusieurs reprises c individu avait menace de mort le cómmissaire police de Jambe et le père de la jeune fille qu'il rech cijait. Previsions pour la chasse. On écrit du can d'Eghezéc Dornièrcmont un journal de Na~ poussait un cri de joie en annon?ant le retour cailjes et prétendait qu'elles étaient trés nombrei ensemble... Je «Jonnerai l'ordre au cocherdese rem d'abord, a l'Arc-de-Triomplie... Puis, nous reviendrons place Clichy... Nous aurons l'air de faire une promenade... eqrfinie de bons bourgeois qui veulent prendre l'air Sans sel fatiguerComnle ?a nous gagnerons du tempsi Et quand j'aurai xemis la fol|e aux soins de Mou- liérac qui la eonduirk choz le docteur Sigismónd Robil- lard, je reviondrai chercher ici la petite orpheline... C'est dit... Faisons viteJ Toutes ces pensées avaient traversé l'esprit du gre- din pendant que Viviaije, qui détalait toujours, trés I vite. se rapnrpchait de ia porte de la grille. Comme elle allait l'atteindre... yn coup de cloche reten tit... La folie, surprise, s'airéta_.tout net Hermann, éperau, tremblant. pile... s'écria Tonnerre de DieuTout est perduQui est-ce? Cortes, le danger était imminent Hermann sc répéta, stupéfait, anxieux, terrifié Qui est-co?... Innpédiatement. il pensaa Gérard. Si c'était lui!... Mille millions de sacré mille ton- nerros de DieuJ'ai tout prévu, excepté ca!... Cer taincment, c'est Gérardu aui'4 devancé l'heure de son arriyé© Le misérable devint farouche. En un dln d'oeil, il eut recouvré tout son sang-froid, toute son audace, toute sa force. il prit, dans sa poche, son revolver qu'il arma. Je vais ouvrir cette porte...dit-il. terrible, résolu... Le visiteur entrera. et si ce visiteur c'est Gérard... ig... II ii achcva pas... mais sa contenanee indiquait süffi- samment quel criminel projet il avait forme... Viviane s'était rapprochée de lui. (A contmucr.)

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l' Etoile Belge | 1894 | | pagina 2