|0öpo2 I s s t- s s t: LA JUSTICE SOCIALE Quant a l'avenir, l'ouvrier qui réclamerait une part des gains et poserait cette condition k l'accep- tation du travail, ne pourrait pas être taxé de pré- tention injuste. Le patron de son cóté, bien entendu, ne doit pas étre tenu d'accepter ce contrat et pourra cher- cher ailleurs des travailleurs qui se contentent a moins dès qu'il a des raisons sérieuses de refu ser. II en est ainsi, je pense bien, si l'on ne consulte que les principes de la justice commutative. Mais si l'on se place au point de vue de l'ordre social et de l'équilé naturelle, on ne peut méconnaitre qu'il est désirable de voir les patrons industriels et com- merciaux faire une certaine part de leurs gains a ceux qui les leur font acquérir. Si l'ouvrier ne peut vivre sans le salaire qui lui est payé, d'autre part le maitre ne peut se procurer ses bénéfkes sans le travail de l'ouvrier, il y a corrélation de dépendance entre les deux services et il est équita- ble que les deux parties en tirent avantage dans une certaine mesure en tenant compte de la part plus grande que le patron prend la réussite de l'entreprise. Mais quelle est la mesure qui répond aux besoins dts temps actuels Voila la dimculté du problème social qui nous occupe. 5i toute entreprise produisait toujours des béné- fices, la solution en serait des plus aisées. Mais, on ne le sait que trop, les entreprises de tout genre et de toute importance ne sont que trés rarement süres du lendemain. II en est même qui n'ont jamais produit que des mécomptes. Que l'ouvrier participe toujours aux gains et jamais aux pertes, ce n'est certainement pas équilable d'autant plus que le salaire doit Tes ter perpétuellement intangible. Si l'on augmente outre mesure les chances mauvaises, il est bien peu de capitalistes qui voudront risquer encore tout ou parlie de leur avoir dans des entreprises aussi périlleuses. L'industrie dépérissant, l'amé- lioration du sort des travailleurs que l'on a en vue ne se réalisera pas. On a cherché k tourner la difficulté en préconi- sant pour ces derniers l'épargne et l'achat d'actions qui ferait ainsi participer aux dividendes. Ce moyen est bon tant que l'industrie prospère, mais le produit des épargnes ouvrières pourraient bien périr un jour avec elle. Notons encore que si cette coutume se générali- sait la situation hnancière des industries incapa- bles de la suivre deviendrait bien difficile et bien précaire. La seule solution pratique est de donner, en temps heureux, un supplément de paie a la fin de l'année tout en augmenlant le fond de réserve. Mais combien de sociétés seront en état de le faire II en est qui ont adopté ce syslème et qui sen applaudissent, les ouvriers travaillant avec plus de zèle et de ponctualité en vue de la part de dividende a recueillir. C'est un exemple a suivre quand on lepeut. Ce sera surtout aux unions pro- fessionnelles et aux conseilsd'arbitrage qu'il appar- tiendra, en chaque circonstance particuliere, de trancher les difficullés pendantes et de faire k cha- cun sa part. Etablir un principe général me parait absolument impossible. (A suivre). C. DE HARLEZ. Le nouveau régime fiscal des successions en France. Les dernières lois fiscales aJoptées par la Chambre des Deputes donnent lieu a des appreciations, en général peu élogieuses, de la part de la presse conservatrice. De fait, il en est qui sont au moins niala- droites, telle la loi relative l'impól sur les valeurs mobilières qui est en train de saper le marché de Paris sans nul avantage pour le Trésor. Par contre,je ne saurais trouver a redire a la loi sur lesdroits de successions.Elle supprime, en partie, d'injustifiables abus et établit J'impöt sur des bases conformes aux constantes revendications des démocrates. Voici le tableau résumant les dispositions de la loi nouvelle 2 o '5 rif •saoinitu g op a O O o O O O O p O O O O snssop-ny o' -t CD 2 8 •suojninig^ _o O LO O p 8 8 uoi'ni'ui i 00 CO id r- d •UOIlfiOI l 1! O O O O p O O O p O ioo'oos M Z d 2 •JJ OOO'OOS V _o O O p 8 lOO'OSS 0) <d 2 id 2 OOO'OSS V 2 O m O O p 8 8 lOO'OOl <n' IA O c«i z d JJ OOO'OOl V »o t- O O 8 O "i 8 8 lOO'OS in O z 2 id •JJ OOO'OS V O O ira O O 8 8 lOO'Ol a> r 2 lO •JJ OOO'OI V 8 O p 8 8 8. 100 O O» d 2 •JJ ooo's ji O O m O p 8 8 V ,JJ i 05 ad d ei 2 cc -O S h 1 o ^'1 g a §8 'JS i S s! 1 o -s I I p 9 o-£ s co h 2 SS a ■g spK^sSch 5 ts I§i*1® s 1 1=1 ■t? WWWftgW® _5 f-q - Une réforme importante el donl la néces- sité était reconnue évidente c'est la deduc tion des detles. Celles-ci ne venant point en ligne de compte, l'on arrivait aux résultats les plus extraordinaires et les plus iniqnes. Malheureusement, sous ce rapport, la nou velle loi ne va pas aussi loin qu'il serait dési rable. Le principe capital, consacré par cette loi est celui de la progressivité de l'impól. Suivant en cela I'Angleterre, le Gouverne ment Frangais commence h faire l'applica- tion de ce principe aux taxes de la mort avant d'établir sur cette base la grande réforme fiscale de 1'impót sur le revenu. II est assez malaisé de fixer avecqueique certitude le véritable état des esprits sur la question de 1'impót progressif. Ce serait une grave erreur de juger la cliose d'après l'accueil fait par les grands journaux et revues incarnant Ia politique conservatrice uo opportuniste. M. Leroy Beaulieu déclare le nouveau régime inique il promet la fraude et sem- bie même la conseiller (1). Seulement sónt Ié les opinions d'un clan restreint et non celles de la majorité des contribuables francais. Ceux-ci ne peuvenl manquer de partager les idéés de M. le Président du Conseil lors- qu'il l'entendent dire: «Notre sjstème fiscal fait peserlourdement cerlaines faxes sur les contribuables les moins fortunes. L'impót général sur le revenu nous apparait comme le moyen de corriger ces inégalités et de répartir vérita- blement le poids de l'impót en raison des facultés des citoyens. Ces paroles qui sont la défense, brève el claire de la progressivité des charges rpgoi- vent leur application aussi bien a l'impót sur les successions. Celui-ci, établi d'après les bases nouvelles apparaltra a la démo cratie frangaise comme le gase de la future el compléte refonte du régime fiscal. L'impót sur le revenu d'après une base progressive est en quelque sorte nécessité par la fatalité qui préside a l'évolution sociale et qui fait se modifier les institutions suivant une logique sociale rigoureuse. Seu- lement, ce n'est point en un jour que l'on remplace un système par un autre. Ainsi que M. Lasserre le faisait justement obser ver dans la Revue politique el parlemen taire du 5 décembre, aussitót que Ion aborde le cóté pratique de Ia question les diflicultés surgissent ae toutes parts. II f tu- dra longtemps avant qu'une nouvelle Ma chine fiscale vienne remplarer l'anciennt: et que son régulier fonctionnement s'établisse. Kien n'est plus malaisé que de saisir le con- tribuable et, a ce point de vue, l'on ne sau- rait trop s'étonner du perfecfionnement que Ie temps a apporté au syslème acluel au point de vue de la perception. La loi sur l'enregistrement, par exemple, est un filet dont les mailles se sont, avec les années, si étroitement rapprochées qu'elles enserrent le contribuable de telle sorle qu'il ne trouve plus une lacune oü se faufiler. Ainsi done, il fallait un long travail préa- lable a l'établissement de l'impót sur Ie revenu. Cependant le public attendait autre chose que de platoniques promesses. II lui fallait un gage des intentions démocratiques du gouvernement et c'est Ia l'objet de la réforme des successions. En réalité, l'impót est aisément supporta ble. Dans un pays comme le notre oü sans progression il atteint 13,80 p. c. nous ne nous étonnons guères de le voir en certains cas exlrèmes atteindre 20 p. c. Je ne pense pas que le danger de fraude soit aussi grave que le pense M. Leroy Beaulieu. Car dans les cas oü l'intérêt de frauder serait vraiment assez grand pour faire passer le contribuable sur tout danger, par suite de l'importance même de la succession, celle-ci se trouverait si spécialement placée sous l'atiention de l'adminislration que Ia fraude deviendrait exlrêmement périlleuse. Quant la question de justice oü réside-t-elle sinon dans le droit du contribuable de n'être pas impose au delè de ses moyens, «ultra vires». Les droits de l'Etal sur le patrimoine du défunt et sur les revenus de l'homme en vie croissent en raison inverse du degré de nécessité des satisfactions individuelies que l'importance plus grande du capital el du revenu pourraient procurer. A la base de toute philosophie de ('économie politique il y a le droit la vie et ses élémentsessentiels. C'est pourquoi nous espérons voir le parti calholique donner au pays, comme premier gage de ses promesses, l'impót progressisle sur les successions AfUSTIDE Dupont. La raison du plus fort (t) Economiste francais du 23 novembre. SCÈNE I. tv IK OME. S. M. Humhe-t I Et retenez bien ceci, n'est-cepas, si on veut me voir A Rome ou nulle part. J'ai des principes, que diable (L'introducteur des ambassadeurs annonce l'ambassadeur d'Autriche). L'ambassadeur Sire, mon auguste maitre, Sa Majesté Apostolique, désire faire une petite visite a Votre Majesté. iS M. Humbert 1 Trés bien... Parfait... Enchanté... Je l'attends. L'ambassadeur Mais voilé... C'est que... Sa Majesté Apostolique ne veut pas venir voir Votre Majesté k Rome. 5. 1/. Humbert 1 Ah bigre (au chambellan)Allez me chercher CrispiIntrat Crispi- Chuchotements.) Crispi C' t' évidentPouvonspas nous brouiller,.. plus fort que nous Allons a Monza S. M. Humbert I, k l'ambassadeur Ravis, Monsieur l'ambassadeur, enchantés. Du moment que S. M. Apostolique ne veut pas venir k Rome, nous nous ferons un plaisir d'aller a Monza, expressément pour la reet voir (Exil l'ambassadeur d'Autriche. Toute la cour se rend a Monza. Elle y est a peine arrivée que l'in troducteur annonce l'ambassadeur de Portugal.) L'ambassadeur Sire, mon augustre maitre, Sa Majesté Trés Fidéle, désire faire une visite a Votre Majesté... S. M Humbert I Trés bien... Parfait... Enchanté... Je l'attends. L'ambassadeur Sa Majesté Trés Fidéle pourra done trouver Votre Majesté a Monza, pas a Rome Elle l'espérait bien... AI. Humbert 1 Ab sapristi permettez, permettez. Monsieur l'ambassadeur !...(au chambellan)Aliez me chercher Crispi(Intra* Crispi Chuchotements.) Crispi C't'évidentNation de rien du tout, le Portu gal... iaut pas se géner. Soyez raide 6' M. Uumotrt I, (passant ia main dans sa moustache superbe) Allez, Monsieur... Allez dire a votre maitre qu'un roi d'Italie n'a qu'une parole. Si Sa Majesté Trés Fi dele veut nous voir, ce sera Rome, ou nulle part! Crispi part) C'est pas assez raide Faut corser ga Qu'est-ce que nous risquons (liaut)Et ajoutez. Monsieur l'am bassadeur, que puisque Sa Majesié est en voyage pour nous voir, nous l'attendons maintenant, et a Rome encore Et si Elle ne vient pas, Sa Majesté, nous rappelons notre ambassadeur a Lisbonne, na Voila comment nous sommes a chevalsurlcs prin cipes, nous autres grandes puissances SCÈNE II. A LONIMKE8. Lord Salisbury Oui, Trés Gracieuse Majesté, il n'est que trop vrai... Ces audacieux ont pénétré dans la sphère des intéréts anglais sur le Haut-Nil, ils ont même osé bombarder des villages placés sur notre protectorat j celacrie vengeance Sa Trés Oracieuse Majesté Et que comptez-vous faire, noble lord Lord Salisbury: Ah si c'étaient des Guatemaliens ou méme de simples Achantis, ce ne serait pas long, Votre Majesté le sait! Mais les agresseurs sont des Francais... La France a un million d'hommes sous les armes... nous n'avons qu'a mettrelcs pouces... Voici le texte d'un petit arrangement que Votre Majesté voudra bien signer... Nous faisons a la France des excuses pour nous étre trouvés sur son chemin... Sa Trés Oracieuse Majesté C'est trés bien. Mais le prestige de la Grande-Bre- tagne, noble lord Lord Salisbury Que Votre Majesté se rassure Voici comment je e maintiens, le prestige de la Grande-Bretagne Un officier beige, au service du Congo, vient précisément de pendre haut et court une manière de flibustier, noininó Stokes. Ce Stokes est sujet anglaisle Congo est une nullité, et la Bolgique une quantité négli- gcable. Aussi Votre Majesté va me voir crier(II it ill'E: at iiidépendanl) Il me faut tout de suite des excuses, 150,000 francs d'indemnité, la restitution du bulin saisi et la raise en jugement de l'officier beige par un tribunal extraordinaire, car votre tribunal ordinaire, c'est de la farce Bons pour pour les autre8 vos juges de Boma mais pour moi Post scriptam. Et vous avez de la chance que votre souverain soit notre ami Ie roi Léopold, sans ca Le léléphone Drclin, drelin, drelin Faisons excuses, envoyons les 150,000... le ferons plus... Lord Salisburyradieux Votre Majesté croit-elle que je le maintiens le pres tige britanniqueMais ce n'est pas tout. Jevais jouer men petit Ilanoteau. Un article secret de la Constitution congolaise veut que, dés qu'un petit nuago sV'b've avec une puissance, le Souverain dn Cong bouclé sa valise, immédiatement et aille courir es ministères Chez cette puissance... Le léléphone Drelin, drelin, drelin... par Ostende-Douvres Windsor Lord Salisbury, exultant Quand je le disais k Votre Majesté...Le roi Léopold vient me voir demain matin Le voilé, le prestige de la Grande Bretagne SCÈNE III. A UERIJN. S. M. I. Guillaume II Ah! ca Hohenlohe oü avez vous done latête?... L'Angleterre réclame au Congo 150.000 fret elle les obtient tout de suite. et vous... vous restez la... les bras croisés... Le prince de Hohenlohe Encore faut-il un prétexte... II y avait trois nègres allemands dans la caravnne de Stokes. Qa a dü bien les contrarier de voir pendre leur maitre... Si je récla- mais 100.000 marcks pour celé? (Il téléphone.) 1 Le léléphone. Désolés d'avoir ennuyé bous nègres a vous. C'est entendu, nous versons les 100,009 k votre ambassadeur Le prince de Hohenlohe Sapristij'aurais dü demander le double SCÈNE IV. A BRUXELLES (La lettre de lord Salisbury, puis la reclamation de l'Allemagne se répandent dans le public. Agitation chez les uns, émotion chez les autres, haussement d'épaules chez la plupart.) Le mimstre au baron Qu'est-ce que tu dis de ca, toi? On nous lave la tète comme l'ltalie a un simple Bragance Le baron Une friction au Portugal mon cher. Le general, la main sur son épée Ah si nous avions seulement 800,000 hommes de plus (soupirantjEnfin.nous neles avons pas.AUons faire voter notre budget de la guerre. (Au contri buable) 52 millions, s'ii vous plait Le contribuable Est-ce que vous vous fiche/ de moi, mon général Je veux bien empocher les camouflets qu'on nous décoche par dessus le Congo,paree que je ne peux pas faire autrement. Mais payer encore 52 millions par an pour ca, ah non, c'est trop cher! Et puisque cntrc- tenir 125,000 hommes ou quatre, c'est la mème chose ...licenciez votre armée moi, je garde mon argent EPILOGUE. Lord Salisbury Ce territoire est a moi Le Venezuela Pardon, il est a moi Lord Salisbury Qu'est-ce que c'est des embarras? des contesta tions? je vais vous envoyer ma flotte Les Elals-Unis Un instant, s'il vous plait. Restez chez vous. L'Amérique aux Américains. Lord Salisbury Ah sapristiC'est sérieux ce que vous dites la? Le président Cleveland Tout ce qu'il y a de sérieux... Lot d Salisbury Allons... encore refaitVous êtes plus forts que nous... Je m'incline... Seulement, tachons de trainer un peu... de fagon que je n'aie pas l'air de caner... Ce serait ennuyeux pour une grande puissance Déci- dément, cette histoire du Congo ne m'a pas porté bonheur Ernest Hallo. L'IMPÓT SUR LE REVENU. Le système actuel des impóts nécessite de grandes réformes. Quelles sont ces réformes et comment les appliquer pratiquement? Voila les deux grands points a examiner. II faut, en effet, contenter los uns» sans déplaire aux autres et nul n'ignore que ce faire est chose bien difficile. II est évident que la forme d'impöt, faisant peser également les charges sur tous les citoyens, est la plus juste. Je prends l'exemple suivantDeux frères recoivcnt en héritage d'un oncle, l'un toutes ses propriétés d'une valeur importante, l'autre toute sa fortune en portefeuille. II se fait qu'en valeur les deux héritiers ont regn la même somme. Le premier, héritier des terres, est grevé dans son revenu par des contribu tions nombreuscs, agrémentées d'une série d'addi- tionnels. Le second, héritier du portefeuille, ne paye rien, absolument rien au fisc. Est-ce juste? L'objection qui traite d'arbitrairo et d'inquisition- nel, l'impót sur lc revenu, no tient pas en présence d'une pareille injustice. En effet, si l'on admet que les sources de la richesse d'un pays sont ses terres, son industrie, sou com merce, il est évident que plus on met d'entraves a leur rapport en les chargeant d'impóts, plus on empêche le pays de profiler de ces ressources. Par contre, en laissant fibres de toute chargo los valeurs de bourse, on engage, on invite memo les propriö- taires du sol a se défaire de leur lot onéreilx et a transformer leur bien, en i'espèce de propriété ex- onéi'éo d'impóts. Si l'on reconnait a l'Etat, a la Province et a la Commune le droit do prendre pour base de leurs impositions, l'étendue des biens-fonds, la valeur du mobilier, la valeur locative, la patente, etc.il faut leur reconnaitre aussi le droit, d'exiger de leurs imposés, la déclaration de leur revenu de portefeuille et dès lors, il est clair qu'il est possible d'éta'blir une repartition équitable entre les deux formes et de reconstituer l'équilibre juste. Le second point et le plus délicat est. de savoir com ment appliquer cc principe justc. Ou fora, prétend-on, de fausses declarations c'ost fort possible. Mais, en ce cas, la loi ne peut-elle pas être armée contre ceux qui frauderaient contre le

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La Justice Sociale | 1895 | | pagina 3