to la liÉosa üatienaie. EN PROVINCE \h L'INSURRECTION AU PORTUGAL EXTERIEUR LA C0MED1E DE L'ECOLE MOYENNE DE JEMAPPES Conversations franco - aliemandes. LE RENDEMENT DU PLAN DAWES Places facades Jans Les hnératlles de l'empereur du Japon A la Chambre ANGLETERRE Le controle interallié. Chronique Religieuss Célébrez la fête du Pape ËLA LIBRE BELGiaUE Poor Ie chaaU&o* d« école* librae. Lc tola) de U aouscriptioo #'éièvc 4 c« jour k 2.J9.470 Ir. 80. Oa peut vereer »oit au bureau du ioumal (compte chfcruft 370). soit rue d« Ugne, 23. (cotnpto cb. p. 141.788). Let tarlie aar let autobus bruxalloU. M. Ie gouverneur du Brabaut ayant Dria cnunaissance dea dolóances des nmnibre# du personnel dea autobu*, avail eovoyé. ij v a déjè plusieurs beniaiBW. aux di (f Aren les communes de laatriomération bruxelloise, une note relative h rautnnentation du ta- rif des autobus. Aiora one las autres compagnies de tramwava ont. depuis un temps déja. atlffrnenté leur tarif. il n'en a pas élé de même aux autobus. La direction ne veut auBinenter son personnel one si les tarifs sont modifies. L'tvil des communes tardant k se manifester, et Ie personnel g'impa- tientant. il est possible que le sou- verneur. qui avail décidé de passer outre si les réponses ne lui pane- naient pas de toute urgencc. passera aux actcs. Mgr Van Roey 1'InstÜut Ste Elisabeth h Uccle. Aprèa Ica bril tantes fêtes de la Joyeusa-Entréo a Uccle. S. G. Mgr Van Hocy. voulant têmoljrner sa fra- temolle sympathie la jrrandc rou- vre entrcprlsc par los Scrurs hospita- lièrea qui deascrvent eet Institut avee un dévouement inlassable, est venue visiter eet établissement dimanche dernier. Sous la conduite dn ia dis- tihjmée supérieure, et du dévoué di- rocteur. le Dr Nemery, il pareourut lts spacieu.M- salles do malades. les liellos c.hainKres piivéea. les maffnifi- que» aalles ipératlon. toutea raodcr- nés. partout il prodtRua des paroles de réconfort et de consolation. I-es malades. «mus. demandaient &a pa- temelle bénédiction Sa vlsito k la Chapello. toulours si bion ornée. fut émouvante. Toute la communnuté ra- lijrieuse v était réunie. ainsi que les infirmiéres de Saint-Camille. et tous les malades valides, li les bénJt do tout son cceur. En quittant la nraisou. il dit h la Rêvérende Saur Supé rieure et aux reltstaises. combien il était heureux et entliousiasmé de tout et qu il avail vu. les félicita du grand bien qu'elles fnisaient non seulement aux corps mais aux Ames, et tru'll eardcrait tie cette visite un souvenir bien réconfortant a son ••/pur de Pasteur. Le Comité du Trésor roaté par M. K. Huysmans. Retributions des agents de l'Etat. Le Moniteur dc mere re di publie un errété royal apportant des modi fications aux barèines dea rétribu- tions des agents de l'Etat. L'arrété vise notamment k rectifier les er- reuns aui se sont jrlissces dans lo pre mier travail de péréouation. Encore le Gotba. II est done établl que le Gotha en 1868. s'est prêté a un truquage de quelqucs oxemnlaires afin de dissi- muler a rimpératrice Charlotte la fin tragi que de son époux. Mais sait-on que le même Gotha dans tous les exemplaires rótruliers de son édition de 1028 après avoir res- Miscité iadis l'époux a fait mourir orétnaturément la veuveT On peut lire. en effet. dans le Go- tlia de 1928. pramièro parties, pa ce 21 -prtnretse Maria CTarlette Amelia Angus ilna victorie clementine Wopoidine. née au .hAtaau da Taefcrn. t juin l##o. au rhft- teau da SojKbout. R-lgiqua. 2* mar» 1025. En mare princessc Char- j.>h« avatt ét6 trtw eravoment mala- dr. Kile était en danger dc mort. mais Ie 24 mars. on sicnalalt qu'elle était hors Je danger... Admirons. littêratrement ln communisme des insectes. mais travaillons insUurer la discipline lihrc ct réfléchie des hommes de «The DestroopeFs Raincoat C* Ltd 50. 58, chatissce d'lxellcs. a379D La limitation des armaments aériens. I.e Comité d'Experts en aéronauti- que civile, convoqué k Bruxcllcs par la Société des Nations, a continué scs travnux au ministère des 'ffaires étranxéres. Sur la base d'un exposé fait par M. Ruiinaki (Roumanie). le comité a discuté les consequences économiquejs que comporterait I'un des svstèmes envisages par Ia sous-commission mi litaire de la Société des Nations le systóme de la limitation globale des aviations civile et militaire. Au débat ont pris part MM. Pies man (Pavs-Bas). Camerman (Fran ce), le «rénéral Shioden (Japon), le colonel Edwards (Empire britanni- qua). M. Guggenheim (Etata-Unia), M. Fisch (AUemajme). M. Adamo- vitch (Polojme) et M Locatelli (Ita lië). Certains de ces experts consideront rommn désirabie une limitation glo bale des aviations militaire et civile qui serait coocue sur des bases asscz larges et pour une période assez courte pour ne pas entraver le déve- loopement de l'aéronautique civile. D'autres, au contraire, C6timent que cette méthode mettrait on danger la liberté absolue de 1'aviAtion civile. Mardi aprês-mldl. le comité d'ex- nerts rn aéronautique civile, convo qué k Bruxellcs par la Société des Nations, a continué la discussion des consequences économiques du svstè me de limitation globale de l'aéro- nautique civile et militaire. Le comité a remis k une séance ul térieurc l'ndoption d'un texte défini- tif. Elle a toutefois admis en princl- ne qu'il est Impossible d'appMouer d'une facon efficace le svstème de li mitation globale des aéronautiques civile et militaire, sans entraver le dévcloppement de I'aviatlon civil- I«a Belgiqne et la Salsse slgnent au traité d'arbitrage. Le ministre de Suisse k Bruxclles ct M. Vandervelde, ministre des a'.fai- rea étrangèrea, viennent de procéder 4 la signature d'un traité d'arbitrage et •ie conciliation qui remplacen le traité d'arbitrage du 15 novembre 1904. Le nouveau traité prévoit que ire conflits qui s'élèveraient entre ia Pel- qique et la Suisse et qui ne ponrraient ctre réglés par la voie diplomatique seront soumis 4 une commission de conciliation; en cas d'échec de la pro cédure de conciliation, les conflits d'ordre juridique seront déférés pour décision 4 la Cour permanente de jus tice internationale de La Have et les •xmflita 4 caractère politique 4 no tri bunal d'arbitrage. Le nouveau traité, comme le traité récent cor.clu eutrt le Belgioue et Ia Saéde, établit l'arbitrmge obligatoire pour toutes espèces de conflits s'éle- rant ejitrc les deux Etats, Nous vivons sous le régime des compressions n'est-ce past c'eet bien entendu. M. Houtart, M. Jaspar proclatnent 4 toute occasion que l'Etat doit renonoer 4 toute dépense qui n'est pas Indispensable; il ue -unit pas qu'une dépt-use soit utile pour être adinise; il faut, cc# messieurs y insistent,qu'elle soit in--1'«-*>en-sa-ble. Pour assurer la stride application de princip»e, le gouvernement a insti- tué uu Comité du Trésor pat le eontréle duquel passent toutes les pro positions de dépense. On vient d'annouccr que le#- redou- tablc6 survcillauts qui forment es co mité out adtnis qu'il soit dépiensé 2.to mille francs p>our l'école moyenne de Iemapp>es. Or cette écolc a été établie en - dans la pensée surtout de créer une concurrence au trés prospèrc Institut Saint-Ferdinaud, dirigé par les lrcres des écoles cbrcticnncs Elle a été ét«- hl ie grAce 4 la complaisance de M Destrée, alors ministre des sciences et des arts, 4 1'égard de 1'adtninistrntion communale de Jcmappcs Cclle-ci avail fait «avoir au ministre que rétahlissemcnt de l'école coöte- rail rclativcmtnt pcu de cboSe. la commune disjosant, pour loger la fu ture école, de vaste5 locaux dan-j 1'an cien hospice de vicillnrds qu'elle t-e- nait d'acqucrir At Destrée rlomi sou agréaHon I.a première pnrlie de la comédie était jouée. Seconde partie On aménage en toute hitte, jH>ur scr- •ir d'école. lts locaux de l'cx-hospice Ie vieillards. Cela coöte cher. Les lo caux n'en res tent pas moins vieux et délahrés ils ne donnent pas bonne mine 4 l'école et sont pcu fails pour lui attirer des élèves M Huvsmans est maintenant ministre des «cirnees et des arts. II serail heureux que l'Etat interviut financièrcmcnt pour l'exécutioq de nouveaux travaux. de nouvelle# constructions aui nméliore- reient les locaux de l'école. O11 pressc Ie ministre d'obtenir cette interven tion. M. Huysinans promet après Une isite sur place; il va tnême jusqu'4 offrir la prise en charge totale des dé- penses d'installation du chauffage central pour autant que ce rhauffage soit réalisé au moyen d'un svstème brevetó au mazout. C'est pour réaliscr cctte promesse lc M. Huysmans que le Comité du Trésor vient d'atiloriser une dép-ense le 230,000 francs II s'agit d'assurcr 1'existence d une école qui est une école de combat con- tre l'enseignement libre. Dépense in- dis pcn-sa-hle, déclarc jiéanmoins le Comité du Trésor! II s'agit d'une dépense qui «rvita cn grande partie k ériger des con structions sur uit terrain frénnemment firomié ct, ft cause de celn, perfiétuelle. ment humide. saus cesse exposé d,des ilfoiSfiuf*1** Ceci est tellemeirt 'Wai H"? 'a *2^14 charbonnière des r,«'" duits du F!é?»« ..«a- ccrr.un ft U commune qu'aprè# renoaciation de cclie-ci ft toute revcndication de dom- magcs-intérêts ii raison de dég4t« de cette espèce. L'acte de vente passé, l'insu du conseil communal, chez M. le notaire Delannoy porie, en effet II ost oxpreisément convenu entre parties quo la commune renonce, tant poor le présent que poor i'arenir, ft tooto action en réparation du préjudice que les travaux souterrains de la- so ciété ont pil ou pourraient causer tant a la propnété vendue et décrite qu'aux bfttiments ct onvragoa qu'ils pourraient construire dans la suite. Elle déclare faire Ia présonte renon- ciation tant pour eux-mémes que pour leurs successeurs et imi»oscr pareille clause aux a«|uér«urs futurs. clause sans laquelle la pr.-aente vente u'eilt ia- nais été consentie... II est done manifeste que les pou- oirs publics ne pourront prétendre ft iudemnisatiou, ni pour les dégits mi- niers, ni pour les affaisements de ter rains que risquent de provoquer, bre/ délai, des iuond&tions et qui en- tralnerait la fermetnre de l'école Qa fait rien, qu'on fassc la dépense tout de mime, déclare le Comité du Trésor Du moins, il a l'air de lc déclarer Car sans doute ignore-t-il que l'éta- blissement d'une école moyenne 4 Jc- mappes ne se jnstifie que par une préoccupation de combat contre l'eti- «cignemcut libre et que loa comitruc- tions qui l'abriteront auront forcé- ment le'caractère précaire que nou# enous d'iudiquer. Le Comité s'est, sans doute, «implement laissé grossiè- rement rouler par M. K. Huysmans Si nous ne ponrons plus avoir con- fiance, comme garantie contre le gas- pilloge, mé-me dans le Comité du Trésor REMANIEMENTS DES ORANDS SERVICES Le ministre de la defense natio nale vient de soumettre l'approba- tion rovaie l'arrété annoncé, translé- rant a I'administration centrale cer- tainea liautes autorités en l'occu- rence les inspections générales d ar mes et de services. En plus de leurs attributions d'inspecteur général. les titulaires de ces foiictior.s deviennent les chefs des grands services et par conséquent le# conaeillers immédiats du ministre. Les grands sendees du ministère seront a dater du Ier mars Le cabinet du ministre. l'état-ma- ior général de 1'arince. la direction supérieure de l'infantcrie, la direc tion supérieure de ('artillerie, la di rection supérieure du service do san té. la direction supérieure du servi ce do l'lntendance. lo service du per sonnel militaire et du recrutcment, le service technique du eénie. Ie service de l'aéronautique. Ie service vétéri naire ei de remonte, le service de la mobilisation de In nation. I'adminli tration générale civile. Ce mfme arrfté donne la composi tion du cadre civil du département de la defense nationale, dont los el- fectlfs anciens seront ramenés aux effecfifs organiques nouveaux au fur ct 4 mesure des vacances d'emploi. Un autre arrêté indique les hautes autorités chaisrées n;:r riélégation permanente do ministro des mis sions d'inspecüon dans l'annêo ct h gendarmerie Ce sont Lo chef d'état-malor eénéral de l'armée. l'inspecteur général de in fanterie. 1'inspecteur général de l'ar- tillerie. l'inspecteur général du servi ce de santé, l'inspecteur généial du service de l'intendance. l'inspecteur général de la gendarmerie. Conséquemment ft la reorganisa tion de la defense nationale. I'admi nistration générale militaire cessem d'exister et lo titulaire le lieutenant général Cambier est nommé chef du service dc la mobilisation de la na tion au département de la défense nationale ct président dc la commis sion dp la mobilisation de la nation Jji personnel civil du ministère est réduit ft 4 directeurs. 1 insnecteur-gé r.érnl et un administrateur general. I.'cmnloi d'ndmlnistrnteur general militaire rst «upprimé. Le lieutenant général du génie Cambier devient hef du service de la mohilisation.Le# inspecteurs cénéraux d'armcs sont rattachés ft I'administration centrale, ce sont Le lieutenant général Borrcmnns, pöur ('infanterie: général niaior T'Serstevens.pour l'nrtilleriè; I^j général raaior médecin Lebrun, pour le service do santé; L'intendnnt-colonel Canler pour l'intondance; I>» lieutenant général De Longue- vllle. nour la gewlarmerie. L'évacuation de la rive gauche du Rhin. EN JANVIER, LA BELGIQUE A RE CU 4,248.532 MARKS EN LIVRAI SONS. Paris, 7. Les payements de l'Al- lemagne 4 la Belgique pour le mois de janvier 1927 se décompoaent ainsi qu'il suit Foumitures ft l'armée en vertu des articles 8 et 12 de l'arrangement re- latif aux pays rhénans 8.59" marks. Livraison en matières colorantes et de produits pharmaceutiques:519 mil le 017.37 marks. Livraison d'engrais chimiques et de produits azotés 961.425.83 marks Livraison dc sous-produits du char bon 25.732.43 marks. Livraison de bois 302,817.92 mks. Livraisons dlverses 2.429.714.47 marks. Pavements divers 304.82 marks. Total 4j248.532.64 marks. Komm (F'L Or.) lnstltutcur. ASrenser d»m*ndf« ft I'administra tion communsla. L'AMBASSADEUR DU REICH A PARIS CONTERE AVEC M. STRE- SEMANN. - L'ÉVACUATION DE LA RIVE GAUCHE DU RHIN. Berlin. 8. M. von Koesch, ambas sadeur d'Allemagne ft Paris, arrivé a Berlin ft la fin de la semaine. a eu des entrevues répétées a vee M. Stre- scmaan. mails-1re des affaires étran- gères. II devait quitter Berlin lundi soir pour rejeindre son poste, mais on annonce qu'il prolonge son séjour. L'entretien fturait porté sur l'éva cuation de la live gauche du Rhin. Le conseil dc la Société des Nations se réunit dans un mois et l'Al lemagne aurait I'lntention avant la session, de préparer ave-i grand soin Ie terrain des conversations qu'elle compte en- taraer ft Gjnève. Etant donnés les raprwrts favarables de l'aeent géné ral des paiem nts pour les reparations le nouveau C lunet songerait a amer cer une procraurc pour demawlcr l'é vacuation aniclpéc et progressive dc la Rhénanie [1 partir du 25 fuin de cette année. Safe ft laquelle les des tructions do I fortifications réclamées nar ia Conféicnce dos Ambassadeurs, devront étre terminées. C'est en se fondant sur l'article 430 du Traité de Versailles et non plus sur des raiscpis sentimentales tirées des accords do Locarno quo lo nouveau Cabinet mènerait son action diploma tique dang ce sen#. UNE ENTREVÜE BRIAKB STRESE- MANN EN PERSPECTIVE? COMPENSATIONS E C O N OHI- QUES POUR LE RAPPEL ANTÏ- CIPE DES TROUPES D'OCCUPA TION? A propo# cfcs entretiens de M. von Hoesch avee le chef de la politique étrangère du Reich, le correspondent du Journal 1» ft Berlin télégraphic La rjllégiature du ministre des afini- rve étrangftres est tenue strictement ee- crèto et n a eommuniqnée qu'ft 1 ain bassadeur de rrence ainsi qu'a l'homme de confiance que M. Rriand entretient a Berlin et 0*1 e»t plus p.articulièrement chargé de I itiTormation personnelle du ministre francais. Noup crov-ius savoir que eet homme de confiance a eu some<li soir, ft 9 h., une longue ooaversatión nvec M. Stre- semann, eur lo dc-sir mème de celui-ei et qu'a 1'lBsue de cette conversation tin l'-iiort détejflé ft été envoyé ft Paris M. von Bpeseh rapporto a Paria les instructions precises de son gourerne- ment sur la siiito qu'il convient <W donner aux pour])ariere iranco-alle- mands relnt fs ft l'évneuation anticipee de la rive grtucbe du Rhin. II est égale- ment chargJJde préparer le terrain pour une nouvel'é entrevuo efc auasi de soli- DETAILS RETROSPECTITS SUR LES DEBUTS DU MOUVEMENT Londres. 8. Des nou vel les de Lis- bonne datées du 5 février signalent que le mouvement révolutionnnire de Porto a éclaté dès les premières htv- res du matin, le 3 courant. 11 a réuni une partie de la garnison et un grand nomhre de civils. L'ancien dé- puté du oarti démocratique. Jaime Morais. ancien gouverneur général de l'Inde. officier de marine, a signé le nremier ('ultimatum sommant le gouvernement dc se démettre. Les révolutionnaires ont distribué un manifeste dans lequcl ils annon- cent que l'armée républlcalne en coo- pérotion avec le peuple vient de ró- veilier la République. Les cheminot* des rëseaux du Sud et du Sud-Est ont liécrété la grève générale Ije gouvernement a lancé une proclamation dans laquelle il an nonce qu'il réprimera énergiquement ('insurrection. Nouvelle église ft Ie por- De notre oorrespou- A CAN0. - de Bruges. utraclon de cammenoer, ft Gand, la coiatruction d'une nouvelle ógb.se pwoUeiale qui sera dédiee a Sainta-Thé- rèse de l'enfant Jésus; elle s'érigera dans le quarUer populeux de la porte de Bruges qui compte en ce moment plus de 23,000 amee et qui n'«*t toujours des- sorri que par une aeule église, l'église Saint-Jean-Haptiste. Des fonds ont déjft été recueilüa jnsqu'ft ce joar cher les cat-holiqnea gnntois pour voir enfin se réaliser lc vceu des paroissiens de la nou- vello sectiontoutefois les sommes dis- ponibles sont insuffisant«6 si^ i on tient compte des irais énormes qu'entrainera la construction de ia nouvelle église. Ou atteuJ pour pas«er ft l adjudication des travaux que des 5me* gónéreuses tus- sent l'offrande de« dons indispensables on faveur d'une oeuvre urgente. Ceux- ci peirrent êtrc remis ou envoyes au curé de ia paroissc Saint-Jean-Baptiste, le It. M. Van Brabandt (No 77734 dn compte-cheqce A BRAINE-LE-COMTE. La situa tion politique. Nous avons a plu; «ieurs reprisea (voir 110s articles du 27 janvier, 2 et 4 février) expose cette si tuation bien quo vainqueure incon- te.ités aux dernièree elections oommnnv !es les catholiques n'ont pas Ia majorité absoloe-, le conseil se compose de cinq tholique». quatre socialistes et deux 'i- béraux. La question fccabinale ct mayorale n'est par conséquent pas facile ft résou- dre; elle l'est d'autant moins qua Ie* catholiques entre oux no sont pas d ac cord sur l'attitrde ft prendre en la cir- constanoe. Nos lectcurs sont témoin1- qne chacnne dc« parties a pu oxposer w* raisons dans dos colonnes. Nous derons done déclarer le débat cloa chez B°"«: nous bornaut ft reprodnire la fin d une lettre-réplique de M Üb'.iu. comportanl une proposition que tous les partisan# de situation nette ne pourront qu'ap- pronver Voiei c-ette conclusion de M Oblin Tout ceci n'a qu'un intén-t local po us vos lutonrs. Aussi pour nc plus avoir ft encombrer vos colonne* nospiU'.ières, je prie 51. Catala, au nom de roes amis, de fixer local, jour et heure pour dUcuter publiquement 1 de notre attitude et de la aienno. .Te 1 suis ft sa disposition. A KN0CKE Nouvelles élections. Les dernières élections «ynnt été •nnulées, de nouvellea élections auront lieu le 90 février. A L0NGUEVILLE (Brabant). >- Victoire electorale catholiqu*. On nous écrit de Longuev.llo: Aux élections d'octobre dernier, «nc liste do coalition iibérale-socialiate pre- sentée irregulièrement avait été écartec, «t la liste du bonrgmestre sortant dé- clarée élue sans Jutte. Une nlainte on corruption electorale déposéo contre oette deniière fnt pite"' seraent écartée ft 1 enquête judldaire. Mais la deputation permanente invahdn les operations du 10 octobre; malgré le recours du gotiverneur, le mipistre deci de qu'il fallait procéder ft des elections nouvelle». Fixé au 6 février, précédé d'une cam pagne mende avec entrain par les deux listee en présence. lo scrutin vient de donner une belle victoire a nos amis qui ont 5 élue sur 7ft un septième de voi» prés nos amia obtenaient le sixième sie- g*Ce beau sucefts eet un digne écho de» JiKvès du parti de l'ordre enregistres ans l'enaemble des communes de notre région et du pays. Not cinq étua sont s MM. Strale, bourgmeetre sortant; Mathy Joeeph, sortant; Piette Joseph; De Kouster, Clément et Joasart. Victor. X XJUftrUT. X« Jront Osrtt eatho. Uque. La conférearo que M. Brlfaut devait dennor ft Patrla. dlman<-he. ft S n-. rnnise au ditnancbe 10 ami ft la mft- heurc. mettre aux tnincs SUgf tés do com politique^ base d'une l'évocuatio! autorit#* frangaises cer- stion relative aux poasibili' lensa tions économiques ct ui pourraient figurer ft ta -nlente franoo-allcmande sur do la Rhéneme UNE RENCONTRE ENTRE MM. STRESEilA?(N ET MUSSOLINI? Mussolini ét Si. Stref-emann. II y 'se rait question (los problèmes curöpécns k l'ordre du jour, et des revend.ica- tions coIonialc9 de l'Allemagne et de 2'ltalie. L'Ambassadcur d'AlIcmagnx. 4 Ro me vient d'erriver a San nemo, oü, dit le Morning Post de Londres, il doit avoir avec M. Stresemann, une cenversotion préliminaire a l'en- trevue MM. Si rcsemann-Mussolini. LE COMITÉ PRANCO-BELGE A L'CEUVRE Berlin. 7. Lc comité d'étudcs fran- co-allemaud s' st réuni ce matin. Les négooiations stront dirigees par le président du <)artel international de l'acier. M. Ka/risch. i'industriel lu- xem bourgeois. Le comité, romposé de personnali- tés du monde économiciue et intellec- tucl, est k la (recherche de tous les terrains d'enteatc, surtout dans lo do- maine dc la «operation économique internaionale. LES NEGOCIAIPIONS ENTRE BER- LIN ET PARIS POUR UN NOU- VEL ACCORD COMMERCIAL Paris, 8. Suivant les renscigne- inents rccucilli: des rainistres, ves 4 la cone' Sluva ;#Jon sortie du conseil négociations rclati nou vél accord commercial pr< - soire franco-a'Iemand sc poursuivent re fafon satisfaisarte. La conclusion r 1'accord est retanlée par les diffieul qui se sont étevées a propos de l'a imissioo dans le Reich des vins franfa BOUSCULADES TRAGIQUES. Tokio. 7.— Une bousculade s'est pro- duite dans ln foule l'un des point« sur le passage du cortege funèbre du néfunt empert'ur. Une porsonne a itté tuée et une ccntaine blessées, dont' 5 grièvemenL A un autre point, une vingtaine de personnes out été préct pitées dans un fossé et blessées. On croit que d'autres accidents se sont produits en d'autres points du parcours mais 011 ne possède pas en core de détails a lour sujet. UN CORTEGE FUNEBRE DANS LA NUIT, A LA LUEUR DES TOR CHES. Bravant le froid intense, des cental 's de tnilliers de Japonais et de Ja- ponaises sont restés ni&ssós, certains pendant prés dc dlx-huit heures. sur ie parcours du cortege hunèbro. En fin, les soldata et la police sont ve- nus prendre position et former la haie. Le corbillard monumental, auquel on travaiihalt dopuis le décès de l'em- pereur, ft la fin de décembrc, s'est alors avancé précédé ct suivt de nom- breux portcurs de torches; il était traint) par quatre bceufs tachctés de blanc ct do noir qui. selon la tradi tion, seront ensuite sacrifiés I^es roues du cliar funèbre. grace ft une construction spéciale, font entendre des gémissements en tournant sur leurs essieux de bols. Derrière, ve- naient les hauts fonctiontiaires de la cour. lo gouvernement, les ministres, les hautes notability navales et mi- litairas. Le prince Chichibu, second flis de l'empereur défunt, représen- tait le nouvel empereur qui, fatigué, sur les conseils de se3 médecins, nc reloicmit le cortège qu'au pavilion spécial érigé a six kilometres du pa lais. Alors a été célébréo unc autre cé rémonie religie use a laquelle étaient présents l irapératrice douairière.tous les meinl>res dc la familie impériale ft Texception de l'impératrico actueh le ainsi que Ie corps diplomatique, Ce soir. a ininuit. lo cercucil est transpÖrté sur los épaules de 10' villageois et placé dans üri train sné- de Hi- FKTfrLw» LES TAXES FISCALES Mardi ft 2 b. la Chaiabre a entendu une interpellation de MM. Herbert et Clynmans, de iu droite, au sujet de la nouvelle taxa de luxe décrétée par ar rêté royal et paru au Moniteur du 8 octobre 1926; le« procédés d'inquisi- tion employé» par certains inspecteurs des contributions, notamment p.u- ux envoyés par le cfépartement a Louvaia chez "divers coiamercants de la place, et do la néoossite absolue de procéder en fin a ('unification de notre svstème il eal ct de rendre celui-ci plus res pee- tueox de la mentalité du contribuablc beige. M.Clynman insiste notamment sur ia utuation difficile faite aux prtita com- mervants par Ie systènie fiscal compli- quéil signale, pour le flétnr, les pro- cédes dee receveurs de contributions a I'égard de certains commeryaut# de Lourain. A ynnt obtenu satisfaction «ur ce point, nous n'insisterons pas. Toutefois, il importernit que les agents de* contn- •butions appliquaseent la loi sur l emploi de« Iftngiies eu matière administrati ve. M. Fi«ulli#n, député de Bruxollos. -i a pas grand peine ft démontror qu'il ny a plus ft se retrouver dans Ie touilli* dea lois, «rrèté# et circulaires d'onlre fiscal. Aussi déplor«-t-il le système d ap plication de ln taxe de transmission et spécialement le système fiscal relatit aux ven tea sur les marchés publics. Héliw! dit-il, tout est consider* par le fiso comme un luxe: pour se later les mains, se laver le* dents, il faut payor Et ei on lasait les interpellations1 Suggèro M. Wauwermans, au milieu d-- riros, c'ost que, observe M. FitulMen, receveurs et agents dn fisc considftrent tous les coinmerrants comme des frau deurs. Cette mentalité a engendré dos «bus. J'ai 1'cspoir que <Je co débat... M. Claes, illusion I M. Piereo. Ne compter pas sur un changement. Si, j'ni qnnnd même 1 espoir, mam tie: M. Fisullien, que de ce débat sor- tiront des mesures plus cloires. nsoif traca.sAicres. C#r, enfin, 011 a.'siste ft spectacle de procés-verba ux dresses et d'amende* nppÜquées sans que Iop du nouvornement allenmnd, quatre na- tionalistes avére#, dont M. von Ken dall qui participa au coup d'ütat <1# Kapp, reprósentent ie parti du com to VVestnrn Ce'ui-ci proclnina, il y a quei- oues jours au Reichstag que c'est 1 opinion de chacnn qu'une entente réci proque ne sera pas réalisée aussi long- temps que les territoires allemands se ront ocoupés par des troupes étrangó- ree Dans un communiqué récent, la Federation r!--s Associations allemande# peur la pai*. proclame que l'entrée des Deutsch Nationale .dans ud gouverne ment, met en danger la politique do poix. Vis-a-vis de oette Allentagne; dont la mentalité rc»t« sujette ft «lUtion, quo! est Ie controle dont disposeront <loréna- vant les Allies? C'e^t celui que l articio '213 dn Traité de Versailles prévoit i'une fnpon generale chaque fois que lo Conseil de la Société des Nations estimo nécessaire de procéder ft une investiga tion. 11 faudra, d'après Ie4 precisions adoptóes p«r Ia dernière session du Con seil, quo eelui-ci régulièrement saisi d ime plainto statue ft la majorité. 11 faudra constituer des commissions s(»é- cioits qui seront lentes ft mettre en mouvement. Avant de commoncer les recherches, ces commissions devront 5 adresser au gouvorn«ment Hllemoud qui deyra leur procurer sou assistance. Quand il s'agit de déjouer dos machina tions sccrètes ou de depóts d armes, qui ne voit ce qu'une telle procédure aura do dérisoire. Mais ce qui est plus grave, que Ie Conseil de la Société dei - décidé aussi que les iuèmc« ciol «ui. nar» p«»n» In village itaJiai#» paraat .«aghi-Hsakawa au nord de T01 -prevhaine entre. M. io5 Dorteurs 'r'e'prendront alors leur fardeau funèbre qui sèra déposé dan uno sorte de litière spéciale et inhu- mé dans le mausoléa impérial qui vient d'être aohevé ft un kilomètra du village précité. LE MOUVEMENT GAGNE LA CAPI TALS. LEB INSURGES MAI- TRES D'UNE PORTIE DE LA VIL- LE. r- DUEL AU CANON ENTRE LA F LOTTE E', LA GARNISON. Londres, 8. iS livant un message de Lisbonne aa Dally Mail un mouvement révdu ionnaire soutenu par la marine, la bolice, la garde ré- publicaine et lea roupes d'infanterie a éclaté dans la capitale portugaisc. Lc ministre dee affaire# étrangère? et le ministre de .(intérieur auraient été arrfités. Le nombra des wetimes s'éiovo ius- ou'a présent a 7 u^rts at 20 blessés. Le comité xivol ltlonnalro public une prociamat on c jsant Les forees révolutionnaim o it occupé rapide- nient les Uifléren s quartiers de Ia vllle. N'ous esrérons triompher. 11 est certain que It population civile sst pleine d'un gniJd enthousiasme. Signé colonel Mende Reis, ihef du mouvement Les révolutlcénaires parcourcnt les rues en foule lt acclament la Répu blique et la Constitution. Un croiseur tire sur la vüè. Les batteries de la villa lui répon4er>L ARRESTAIONS EN MASSE Londres. 7. -. Un téiógranimo de Madrid aux bumaux annonce que 150 politiciens iournalisb ne. Ils ont Arango ma fusé d'embarqt inent intemés M on san te. ont deux ministres et été arrètós ft Lisbon- envoyés ft bord de# croisours V sco da Gama ct les équipes avant re- ils ont été finale lans la forteresse dc La reulrée da Parlemeul, Discours dn Trönp. Les uJtaires d'Allemape. L« coiiflil chinois Londres, 8. En inaugurant ou- jourd'hui la session parlementaire, le roi Georges a lu un discours oö il a passc eu revue la situation intérieure et extérieure. Parlant des questions internatioua- Ie9, il a dit Mes relations avec les puissance# éttangères eontinuent d'être amicales. La Société des Nations a été tenforcée et une autre mesure a été prise pour la restauration des relations normale# internationales en Europe par l'entrée de l'Allemagne dans le sein de la .So ciété des Nations. En continuation de eette politique, il a été jugé possible, ft la fin du mois dernier de mettre fin au système de coutrftle militaire interallié en Alle magne iustitué en vertu du traité de Versailles et de remettre entre les mains de la Société des Nations toutes les questions touchant les causes militai- res du traité. La continuation dc la guerre civile en Chine ct l'agitation xénophobe par- ticulièrement antibritannique qui l'a accompagnée ine cause une sérieuse quiétude. En conséquence des événement# de Hankéou ct cn d'autres endroits, mon gouvernement a cru nécessaire d'en voyer en Extrême-Órient des forces suffisantes pour protéger les vies de mes sujets britanniaues et indien# contre la violence de la populace et l'attaque armee. Mais jc desire ardeui ment le reglement pacifique des diffi- cultés qui ont surgi et mon gouverne ment a fait deö propositions aux au torités ehinoises Jesquelles devraient convaincre 1'opinion publique de Chi ne et du 'ihoijaj ^tier que lc désir du peuple blitan'nique est de faire dispa ra! tre tous les £rief6 récls et de re nou- veler nos traites sur unc bas# équita- hle et déplaccr nos relations futures avec la Chine sur un pied d'araftié et de bonne volonté. Mon gouvernement raaiutieudra notre traditionnelle poli tique de non intervention dans jes affaires intérieures de la Chine. La deu.xième partie du discour# du tróne traite de9 affaires intérieures; el- le constate des perspectives d'araêlio- ration dans la situation du commerce et de l'industrie. ROUMANIE L» sanlé dn roi Ferdinand. Bucarest. 8. Lot mftdaclns Qui aol- rnent lt Hoi ont constaté que l'ét&t local t'est notablament amftllor*. ft la tuJto do llntorventlon par le radium. L'état s#n4- ral ttt toujoura bon et rantlyte du wui# a donnè dos r^su'tats favomblet. L® Rei. qui avalt eontldftrablement mai#rl. a ro- «a#né 800 grammes la semaine dernière- II..- Iic 1^ déput# de Bruxelles invite I admi nistration a se mnntrer mtxlerée. Qu'on n'oiihlie pas que nous aonimes •n Belgique. pays de liberté. Cette interpellation sur les tnasures tiscnles est interrompue afin que M.Crr ton de Wiart puisse développer les eon- sidérations 'qu'il a annoueéos sur la sup pression du controle interallié prévq nar le Traité de Versailles. Si M. Carton de Wiart interpoli? sm !a suppression du contröle interallié en Allvmn-zno c'est paroe que ootte institu tion intéresse au premier titre les con ditions de notre Bécurité future. Pour surveiller le désarmement do rAllemagne, les articles 203 et '210 du Traité de Versailles avaieut prévn dos commissions militaire# nom mees par les Allies ot investies des pouvoif# les plus étendui. Ces commiuions ont fonctionné d'abord soue la direction du aenéral Noliet pui# sous la direction du énéial Walsh. C'est le 12 decembre dernier que le Conseil de la Société «e? Nations décida la suppression tie ce contröle pout le 31 janvier 191'. Bi cette date, les questions relatives a Ia fabrication du matériel de guerre en Allemagne et a la construction des tor- orientales n'avaient pes été re- Geneve. II a été dit, rappelle le ministro d K- ut, dans 'a press© parisienne que M. Vandervelde ct Sir Austen Chamberlain avaient fait une sorte de pression sur le gouvernement frnnyais pour Ia sup pression du controle interallié. Nou* n'ovon6 pas acoordé créance ft cette in formation. N'üUfi croyons simplement que les Allies, dan# un désir <le rappro chement. ont voulu, en déoembrc der nier, donner ft M. Stresemann un gage éclatant de leur confiance et lui permet- tre dc ne pas rentrer ft Berlin les mains vides afin de pouvoir y consolider, dans l'intérèt do tous, uno politique républ- came do pais et d'entente. Le Ier février, après des négociation» laboneusos, le gouvernement allemand s'est engage vis-a-vis dee Allies ft faire voter en ce qui concerno la fabrication du matériel de guerre, tin projet de .01 dont les dispositions apparaiesent so riuusee, ft condition d'etre strictement appliquées- Quant anx fortifications orientals construites tant sur la rive de I'Oder qu'au sud de Koenigsberg en contravention flagrante de 1'artielo 180 du Traité de Versailles les Allies oni réduit ft 34 le nombre des ouvrages mi- litaires que le Reich doit détruire dans les 4 mois. Mais, lo Reich est autorise a en conserver 54. En bonne logique, il eut fallu decider ln destruction de tou> ces ouvrages, de même qu'il eüt été na turel de inaintenir au moins la euryeil lanoe interalüée jusqu'ft leur demolition. Mais on 3 redoutó et écarté tont otter moiement de nature ft raarquer un point d'arrét dans la politique de rap prochement. Nous ne critiquons pas cette générooi té. Toutefois, il faut en pesor les incon- rónients autant que les avantages. II est impossible do n'ètre pas trouble par le fait que l'Allemagne, depuis l'armis tice a construit sur les frontières oriëntale# de nouvelle# positions dont t'ensemble est de nature ft absorber des force# de bO,UUO hommes. On ne peut o>; blier que le Traité de Locarno ne cou- vre pa# le» frontières de l'Est. On nc peut oubiier que la Prusse oriental» só- parée do l'Allemagne depuis 1919 par le couloir de Dantz:g, demeure l'oojec. permanent do toutes les revendication# nationalistes allemande#. Le chancelijr Alarx disait lui-méme, il y a deux ans. t Jamais l'Allemagne ne se résignera ft la pert* de cèrtains territoires A'l Reichstag, le 17 décembre dernier, Scheideman a lait de# révéJations sen- sationnelle* »ur l'organisation de* asso ciation# militaire# qu'il a appelées e los cadre# d'une mobilisation en même temps qu'il a révélé les rapports entre le haut eomraandement de la Reicbsweb- et de l'état-major de l'armée des Soviets pour un programme common d'armc- ment. Si l'oo met en rapport ce que nou# savons de l'organisation militaire allemande plus modernisée que le# autr. aveo #on arraée de métier et ses radices avec Ie# appréhensions bien explicable.- de la Pologne, nous devons bien recon noitre one dans cette Europe orientate par oü la guerre nous e6t venue, les as surances de paix nous manquent. Ccs forteresses importantos ont pu être édi- fiéee ft l'insu des commissions interal- ióca et ce n'est que tout récemment qu«- I'existence en a été révélée. Si ie con tröle interallié n'a pu prévenir leur con struction. qu'arrivera-t-il quand il sera supprinré? La décision du 1*2 décembre s'inspi- rait surtout du. désir de consolider en Allemagne I'esprit démocratique et pa cifique. capable de mister ft resprit na tionaliste et impérialiste qui se révèle dan# la plupart des manaels scoln'-a» »t militaires. Or, nons venons de voir par un coup de barre personnel du maré- obal Hindenburg, le gouvernement mU sous rautorité des nationalistes dont on nrétendait -. ,'duire l'influence. A cóté de M. Gessier, ministro de Ia Reicha- «•«shr qui demeure l'élément permanent Nations too dispositions scraient désormais applica ble a la zone rhénnne démilitnrisoe. y>ir a rive gauche du Rhin, notro occupa tion jusqu'en 19;l> et,après cetto date,In dénnlil.irisation permanente, consti tuent de# garanties de sécurité infini- rnent préciciises pour nous. Rncoie faut- i! que los obligations noceptées de co chef par l'Allemagne ne »oient p.is ren- dnes problêniatioues par In suppression d'un controle efficace. II existe, dans tons les partis cn Bel gique. un désir sinoère de rétabür uno pais durable et d'entretenir avec tous )es#pays, I'Allemagne comprise, des rap ports corrects conformes aux traites. Mais la politique du rapprochement no peut ftboutlr qu'ft condition d'être réci proque. Si nes concessions demonrent sans contre-partif. voillons a ne pas voir renouvelet la triste experience faite pour notre créance réparation. C«!le-c.i se trouve pon a pou rognée et réduite comme la légondaire peau de chagrin. Sl notre <«prit de pnix no e'accompagne pas de la plus grande prudence, il en so ra de même de notre créance sécurité. (Trrg Kien ft droite.) M. VANDERVELDE, ministre des affaire# ótrnngères, annonce qu'il répon- dra ft M. Carton do Wiart. la semaine prooliaine RETOUR A L'INTERPELLATlON SUR LES METHODES FISCALES, M. UYTROEVER, socialiste, décou- vre dans 1'interpoUation do MM. Clyn mans et Herbert {'intention da défendra les fraudeur? et d'nccabler les agents du fisc. II nie qu'ft Louvain, le? agents du fisc aient abuse odiensement de leurs droits d'investigation. Tout cela", crie-t-il, e#t de 1'ima gination 1 C'est exact 1 appuie M. CLYN MANS, député de Lourain. M. UYTROEVER. C'eet faux! M. CLYNMANS. C'est exact Continuant. M. UYTROEVER pre tend qne ce débat n'est qne l'éoho de ta lutte ou verte par les vapitalistes contr® la supertaxe, afin de faire retoraber les charges sur les travailleurs. Sovez sérieuxdemande-t-on A DROITE. 1^ débat sera continué mardi. Séance morcredj ft 10 heures qt ft Mgr V^n Roei', archevêque de Ma li nes, a adressé au clergé ct aux fi- dèlcs du diocèse, une lettre oü II leur rappelle que le 12 février sera célébré l'anniversaire du Couronnement de Notre Trés Saint Père le Pane Pie XI, glorieusemem règnant. ct il la prosse de s'associer A cette fête C'est la fêto officiclle du chef de l'Eglise, du suprème Pasteur des fidéle#,du guide souverain de nos consciences, du Père commun de n<xx ames. Et de même qu'au foyer familial la fête du nère est le grand jour pour les enfants, do même que la fête nationale offre aux citoyens 1'occasion annuelle de manifester leur attaohement ft la Patrio et au Roi, ain si l'anniversaire du Couronnoment du Pape permet, chaquo année, aux fils do l'Egliso Catholiquo de témoignor publi quement les sentiments de respect, 'lo veneration, de sonmission, de filiale af fection, qui les animent vis-ft-vi# du Souverain Poniife. Cinq ans se sont écoulés depuis que e Pape Pie XI requt la tiare dans la Bn- silique de Saint-Pierre. Les espéranc-s qu'on fondaifc sur Lui en ce moment étaient grandes, et cependant elles ont été '«i-TCment dépassées. Quelle prodigieub» activité dans tous les domaines! Quel essor donné aux mii- sions, ft Paction catholiquo, ft toutes les ceurre8 religieusesl Quelle magnifique couronne de Saints et de Bienheureux. 1! a placé an front de l'Egliael Quels triomphes II loi a prépnrés, particnTiêr?- nient pendant j'Année Saintel Mais aussi, qué de sollicitudes, que de peine? que de douleurs ont oppnmé et oppr- ment, en ce moment surtout, son coeur de Père! Ce pontificat d'un lustre, si ferme et si univerael dans son action, si fécond dans «es effets, prend ranc dés laintanant parmi les grands politica1- le l'histoiré. Remercions Notre Seigneur Jésns- Christ, d'ai*oir donné ft son Église en la personno de Sa Sainteté Pie XI, le Chef qu'il faut pour la conduite d'une main söre, dans les temps troubles que nous vivons Sa Graadeur ajoute 1 A cet efiet. nous voulons qu'ft l'oc- casion de la fête du Couronnement du Pape. un e Te Deum solennel, auquel ra-ont invités les autorités et les fidlV-. soit chanté dans toutes les églises pa- roissiales du diocèse. II aura lieu, d#ns notre église métropolitaine, Ie samch 12 février, 4 11 heures, et dans les au tres églises, le dimanche suivant, ft i'is sue de la grand'messe. Nous présiderons nous-même ft la cérémonie dans l'église Saint-Rombaut. ft Malines, et le lende- main, dans l'église Sainte-Gudule, ft Bruxelles. Mais, eu-dehors de cette solennité p« blique, nous vous demandons des Com munions fervontes et des supplications Pint ent ion du Souverain Pontiff. LA TBRRE-BAIHTB. L'abM Thelllfr oe Ponchevllle. le prMlcateur si alm# et si Juste ment appréclé en ITance et en Belgiqne parlera de !a Terre-Salnte en l'église de S(- larqnes sur Coudenfierg. le vendredl 11 fé vrier. a 5 heures du solr. O'EST UN VERITABLE FLA1SXB pOU> un connalsseur da Jouar le nouveau piano A aueue eréé par la malson Hanlet. Demandez Hete B «péclale ft ce mndAle. 213, ruo-KoyaJe, Crujcelles. aSIS

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La Libre Belgique | 1927 | | pagina 2