Roumieux d'aujourd'hui. i la Fédéraiion des en reprises ravaiFan! Le buk! ile Le Cardinal Van Rosy a été requ ki allocalions familiales m soiennellement dans son sièoe métropolifain poor 111. Lundi 4 juillet 19*27. SO centimes Ie numéro Edition £(liL*»*m. Iiiu»»«h. Wit. »ln. m. La terreur rouge en Russie BILCIIIIE - SB0MT8 PEUT CCEUR EN PEINE LES YEUX NOIRS Les exploits de la bande des pillenrs de gares. 1 bocióté d edition des jouraam da PATRIOTIC 1», Mont&gab-ajx-Herbes-Pot&gerc*. BruxeUes rélönhon» Uédaollon eiöplione A.lminUirntlon r23.NO Adreaae t416?r&psic|ue uutbre, BruxeUok. A RON A KM K.VTH Dtjfiqxui Unan. 65.70; 3 moU. J6.70:3 mots, 18.3R ion/o Un an 85 fr^ 6 moU 46 tr.; 8 moU 26 tr. Autres pays üqivanc conventions pos tales. LA LIBRE BELGMDE 4lmc année. IS.» ANNONCES Nm inncncM tam r«(uM niluilxmtfll par sursaui, <2. rul Montasna-aut.Ha*S«»-Polac*raa, •t aar rag inca Hatai, is bouloartf Sdolpba mil iauxiL ct, OPFRB8 L«« pram. ilgnaa. total. 1.00 DE SL'JtTS. Cbagua Here aupplêni.. 1.50 Touirs autraa rstitta aononeaa, chaq. llguc. 1.50 GUAXDES ANNONCES la pcUU llgn*. 1.73 JüI.'I.a.MUS ciTant fiouraa). la llsna. S.M kaits d;vü:s ia iign..-. iaoo, 9.0a. s.00 NLCROUlGU.l? at UAHIAGES i ia U»a«. 5.0C TA HIP COMPLET SCB DEMANDS Panmlers sont les pèlerins do lerre Sainte (palmigeri, palmati); Roumieux (romei) sout ceux de .Home; Pèlerins proprement dits sont ceux de St-Jacques de Compos- telJe Dans un petit livre plein d'allé grosse pieuse, de sainte et juvénilo ardour, Je Père Doncceur nous' en- trmne sur les pas de Ia ieune cara- vane de ses Roumieux. vers Assise, vers, Rome. C'est le troisième Carnet de Route a ..p.er® D°ncfeur. que Ia librairie dc 1 Art Catholique nous donne avec cette élégance de presentation don! elle est coutumière. et qui a elle seu- Je est une iouisssance Personne na oublié ni les c Ca det du premier Carnet de Route, Jii les Routiers du second. Nul chef ne convient mieux que Ie Père Doncceur A ces caravanes de jeuncs qui emportent dans leur sac de pèle rins une si helle provision d'enthou- fciasme, d'audace. de foi conquérante ct toyeuse. II v a quclques mois.dans ce loumal. nous parlions de Che- min de Rome récit de cc Roumieu solitaire quëtait M. André de Pon- cheville. Nous avions recueilli ses impressions pcrsonnelles et nous nous étions senti en sympathie avec les re percussions qu'avaient sur son esprit, sur son ame, les pavsages. les terres vencrablcs. les lieux consacrés nar la vie et les reliques des Saints. Pèleri- ner seul. c'cst presque faire une re traite. concentrer en soi-mêmc ces thèmes de méditation que sont Ie'ciel vers lequei se levèrent los yeux des saints, que sont les échos qui répé- taient leurs paroles: et. sous les voü les'des sanctuaires. Ie pèlerin solitai re prolonge son oraison, dans la so litude de son Ame toute peuplée de Dieu. La caravane de pèlerins a une ame collective. Si chacun réagit, sui- vant sa nature, aux impressions, aux emotions du vovage. il v a la reaction des impressions de tous sur chacun. il v a le fluide qui se propage de cceur a cccur lorsque les lèvres en- tonnent A l'unisson le Credo les mains se joignent. mais elles sëtrei- gnent aussi, dans ce fraternel élan qui est comme la réponse joveuse au «Ut sint unum du divin Maitre. Une jeune troupe pliée aux discipli nes chrétiennes. qu'elles a accep- tées volontairement paree que chré tiennes. soumise a un chef dont. elle sait qu'il l'entrainera en conquéran te vers les sommets. apprend la beau té de la vertu d'obéissance, la joie de Ja vertu de sacrifice, car vivre en ycommun entrama-fafalement quel- tyues heurts de caractères. si le moi nest pas jugulé, et ces offensives du moi. sans cesse renaissantes au de dans de chacun de nous, quelle meil- leurs arme pourra les vaincre que le sentiment de la solidarité des mem bres d'un même corps et leur sou- mission A ce corns unique? Cdaime M. de Ponr:heville' le Père Boncmur adresse un pressant appel A la icupesse de France, qui iusqu'ici semble peu familière avec le vovage A pied Tcdeschi rous disaient les vil- Ingeois en regardant passer notre troupe: et nous avions mille peines A leur faire admettre que de jeunes Francais étaient capables. eux aussi, d'affronter la route et de l'aimer. Qu'attend done la belle jeunesse de France pour conquérir a son ami- tié ceux qui ne doutent d'elle que par ee qu'ils l'ignorent. et pour renouer la tradition des pèlerins ct des jon gleurs dont. l'affluence donnait aux routes d'Italie le nom de via fran- cigena? C'cst l'honneur de nos scouts ca- Vholiques d'avoir donné lëxemple du retour k la route qui est une fa- con de retour la terre ou du moins a la beauté de la terre. oeuvre de Dieu. Les jeunes pèlerins. renforcés de Quelques c scouts-routiers qui an- portent k leurs cadets les fruits de leur cxpérience et lëxemple de leur dévouement. viennent des quatre coins de la France, et i'imagine que cëst la crème des scouts aue le Père Doncceur a emmenés avec lui. au-dclA des Alpes. pour faire hon- ïieur k la France. Lorsqu'on lit les notes de cc carnet, on est trés fier de la facon dont ils l'ont représentée. on se rond comptc que le patriotisme qui les anime est tout pénétré d'esprit chrétien. qu'ils nc veulent pas démé- riter de ceux dont on disait jadis Gesta Dei per Frances Nos pèlerins ne prennent Ie bftton et Ie sac du vcvagcur qu'A Voltcrra. Ils suivront désormais la route jus- qu'A Assise, en passsant par Sienne. Monte Oliveto, Cortone. Pérouse. Assise, Foligno. chemin de fcr de Foligno Rieli, puis les Monis Sabins jusqu'a Subiaco. Et cëst par la gare des Termini que la cara vane déharque Rome. C'est un vrai rafraichissement dans la fièvre utilitaire de notre temps, dans toutes cette séc.heresse mécani- que de nos vovages contemporains, de nous trouver reporlés au moven age des pèlerins et des croisés. Le scoutisme catholique fraternise par dessus les frontières. Partout oü se trou\ent des scouts italiens. reux-ci ouvrent leurs bras et leurs coeurs aux scouts do France. Cëst le baiser de paix c in Christo Et quel acrueil de ces petites eens des petites villes, des villages. comme ilè offront de bon cceur ce qu'ils ont. leur paille pour le sommeil, leurs fruits pour la soij! C'est le geste des bergers présentant leurs humbes dons a l'Enfant divin. Due nous sommes loin du luxe gla cial des Palaces, de Ia curiosité. si dénuée de sympathie humaine, du tourisme contemporain! Le pèleriria- ge ct ces enfants de chez nous fait revivro la notion de chrétienté. cette chrétienté que déchira la Réforme, que los monarchies absolnes étou'f- 'erent. et k laquelle le nationalisme exaspéré des dictatures ne peut être que contraire. Ils vont. ces jeune Routiers La terre libre. ouverte. nous appelle et nous enchante. Sous Ie pas la route répond. Dure amie qui cc soir nous fera saigner, nous le savons. et aux cótés de qui, sept fois le jour, nous tomberons romnus par son travail, mais fiére, qui' exalte notre corps, nos veux. nos vouloirs et qui nous livre, une fi une et a nous tout seuls, les secrètes splendeurs de Ia terre. lis ehantent. ils chantent. en en trant dans les villages, les chansons de France, ils chantent a l'église do village, ils sont courtois comme de vrais scouts qu'ils sont. ils ne perdent pas la dignité do leur tenue. Chaque matin ils écoutont la messe. ils s'an- Drochent de la table oü les convie l'Hóte divin. Et cëst un commentai- re sur Ie saint du jour. Le recucille- ment est k l'aube dc la journée. le recueillement la clora. La prière sera bien une élévation de l'ame Dieu. Et ainsi ces adolescents ces conscrits de l'nrmée de l'Eglise sentiront croi- tre en eux le 6ens de leur responsa- bilité: et après la Iecon du quie pulvis es que leur avaient donnée les fatigues et les Apretés de la rou te. ils comcrendront la noblesse de l'homme fait I'lmage de Dieu. Je ne puis m'attarder a toutes les haltes du pèlerinage et, ie le regrette; car la langue du Père Doncceur sait vous cn rendre tout le pittoresoue. et son ame ardente toute la vie. Je me contente de la rejoindre au terme du vovage a Saint-Pierre, k Ia messe du Pane, qui communie lui-meme les jeu nes et chers pèlerins. Tout ceci est tellement grand qu'il ne convient que de prier. Toute la journée ne sera que Ie prolonge- ment de cette messe matinale. Nous énrouvons tous un besoin dc rassem- bler nos ames. La prière sera l'atmos- phère dont nous ne voulons plus nous distraire. Prière au Gesu, prière a Saint-CIément, prière a la Scala Sancta longuement montée k ge- noux et baisée. Cette fois cëst Jéru- salem entrevue dont la lointaine et sanglante image donne A la Rome de Pierre et des Martyrs son achève- ment... «Paumiers ou Croisés qui nous anpelez sur vos traces. obtenez- nous du moins cette niété et cette passion d'amour pour le Christ, vers qui, au pied de Ia grande croix. nos regards k nous aussi se sont fixés. En vérité on peut attendre de gran- des choses d'unc jeunesse qu'un tel oufflc de foi soulève. qu'un tel amour de Dieu anime. M. P. De Bruyne, député socialisle, a fait rapport sur le budget de la marine, postcs. télégraphcs et aéro- nautique pour 1927. Plusieurs membres de la cqmmis- sion chargés dëxaminer le budget out fcxpiimé J'avis que Ie service de pro- pagande et <lu tourisme, intéressant en tout premier lieu et narticulière- nient les chemins de lor devrait etre repris par la Socicté nationale. C est bien notre avis aussi. On ver- ra alors si le service a une utilité réelle. Dans la prose du citoven De Bruv- nc. nous trouvons cette perle Quant au service postal même, la Commission se plait a constater Tame- lioration constante des diverses bran ches, tant au point do vue regularity quo rapidité. Le citoyen De Bruyne n'écrit sans doute pas et ne recoit pas de corres- pondance. Cëst d'ailleurs inutile pour le metier de c Jégislateur Mais non. nous caionmions ce bra ve depute. Dix lignes plus bas. et avec un beau mépris de la contradiction, i! ecrit que votre rapporteur a été charge de demander a l'administra- tion des renseigncments au sujet de Ia diminution du nombre des distri butions postales et de la reduction du service dominical Ce sont JA les si- gnes evidents auxquels se rcconnait. ce clairvovanl député. L 1 urüll0n constante des diver- ses branches tant au point de vue ré- gularite que rapidité Contmuons a améliorer les bran- la mmno C^te ,acon ot "0Us ^erons a *T™de? uavs eur°néens. Dëil- noise.beaucoup la porte chi- o-rfi/1"®, dit ra',m'nistration des prr>- r®bours ,rio'R Clio nous gratified eie faUr.on0Je COUD,et modé tons-la 'nics' narhleU- Ecou- dern"t laquelle In Po-?to comme les nutres administrations nn bj'ques, ,r„„v;e de ^duire S amenéo a apporter d'assez NOUVELLES EXECUTIONS A Kulugu. un Russe nommé Straff- now, a été tusillé parre qu'il avait contribué. en Tj14. c'est-a dire il y a 13 ans. en quality de fnnctionnaire de In police tsarisme, k l'arre«tation plusieurs révoluflonnaircs. A Tscheljabinik. un ancien officier a été rondamné ,-i mort pour avoir entretenu des relations avec los Tchè- ques. OU MENE LE BO-LCHEVISME. QUATORZE HABITANTS D'UN VILLAGE PREFERENT UNE MORT HORREBLE A LA VIE SOUS LE REGNE DES MASSA CREURS. On mande de Berlin,.au Daily Mail: Un cas extraoidinaire rappclant le, nnnalcs de Ia persecution des vieux crovants par Pterre le Grand, est si- gnalé de MoscrAi. Unc église du vil lage do Koustanai fu! apercue er train de brüler ct. derrière s^s portos verouillées. les pompiers entendirent des gens en train dëxécuter des chants religieyx. Le batiment brüla entièrement et dans les ruines on dérouvrit 14 ra- davres carbonisés. On dit que les vic- times appartenriient k une secte qui lient le bolchevisme pour le règne de l'Antéchrist. En tous cas. les malheureux ont préféré ce sort tragique A lëxistenc® sous le règne des massacreurs. penses, l'a Georges GOTAU. de l'Académie Francaise. La Federation des Jeunes Gardes ca- tholiqnes .'tait convoquce dimanche. A 10 h. 1/2 du matin, a Patria, a l'otfet de procéder h. l'élection de son bureau et de discutor la question de sou affilia tion l'Association catliolique do I'ar- rondissement, siégeant a Patria. A bureau MM. l'ayocat Van Onge- valle, président actuclValentin Brifaut, Jresident do la Federation Nationale des eunes Gardes catholiquos; Peiren, éche- vin a Forest; Lerooux, secrétaire de l'Association catholique de BruxeUes Peymans, trésorier. Assemblee nombreuse, composéo de délégués de toutes les Jeunes Gardes de l'arrondissement. M. Van Ongevalle ourre la séance et «pécifie le but de la reunion. M. Furquim d'Almeida demande a rassomblée de so prononcer d'alwrd sur la question de l'affiliation Patria. Cette demande étant contraire i l'or- dre du jour arrêté, elle est écartée et 11 est procédé a l'élection du bureau, 'a- quelle donne lieu b certaines declara tions asset inattendues, et mcrae au re- trait de quelques candidatures pou-rtant régulièrenient introduites. N'oici les résultats du scrutin; M. Van Ongevalle est réélu président par 35 voix contre 16 k M. Furquin d' Al meida. M. Delcourt (2e section) et Van Hoof (7e section) sont élus vice-presidents par 4-5 et- 33 voix contre 16 M. Lust et 14 a M. Jacobs. II est noter que M. Lust avait retiré sa candidature avant le vote. M. Titeux (Forest) est éln secrétaire 11. Lalo're (Üccle) avant retiré sa can didature. M. Peymans est réélu trésorier. Secrétairq-adjointM. Ed. Bléro (Wo- luwe-St-Lambert. Six commissaires ont ensuite été élus sans lutte. M. Van Ongevalle remercie l'assembléo de la confiance qu'elle vient. de lui té- moignée et assure la Federation de tout son dévouement. M. Furouim d'Almeida, assez longue ment, déploro le peu d'activité déployé par 1 ancien bureau et attribuc eet état de chose a l'isolernent dans lequei on a vécu jusqu'a présent. MM. Carlo de Mev et Monsieur, sans partager toutes les idéés de M. Furquim, le sa,ut de la Fédération dans 1 affiliation Patria, réorgnnisé sur des bases toutes nouvelles et dont les mé thodes actuelles sont de natures a inspi- rer confiance a toutes les tendances du parti catholique. M. Peiren fait un chaud plaidoyer en faveur du maintien de l'indépendanec de la Fédération, rappelant l'avant- guerre, époque i laquelle, sans affilia tion, la Fédération jouissait d'une grnn. de prospérité. M. V. Brifaut, par contre, est parti san de lëffiliation et expose ses idéés avec éloquente. Loin d'y voir nn gerinc de division comme le pretend M. Pei ren, l'oratciir y voit le gage d'une union c-omplète de toutes les forces catholi- ques sous une direction unique et né cessaire. On entend encore M. Titeux plaider en faveur de la neutrality de la Federa tion, invoquant la situation des Jeunes Gardes rurales qui ne pensent pas tou tes comme A Patria. Vibrant réquisitoire encore de M. Lust contre l'ancien bureau et plaidoyer non moins vibrant pour l'affiliation. M. Van Ongevalle justitie l'at- titude de 1'ancien bureau de la Fédéra tion. De I'avis unanime de I'assemblée, il est décidé de remettre la continuation de oette discussion k une séance ulténeu- '9. La séance est levée k 13 beurea. de le v aans le servie On J "!U des c°rrespondances, Un en est amsi arrivé a ramencr a nrin 1® "0'nbre dcs sorties dans les Anver^ T - "PK^niérations (BruxeUes, Anvers, Liege, Gaud, etc.). Dans la niovon1 - ,OCaIlte's d'importance ,m*me semi-industrieles, il ne subsiste plus que deux distributions, ra- tr°IS' suppressions de distri- hutions secondares sont decidées en te- üf.'P d'uno Parï, du roüt do ia mam-d oeuvre qui v est utilisée. d'autre part dn mor.tont des taxes dë/franchis- sement des oürrespondanovs dv,tribué©s »rTD6r en C0Urs de 'Ohmée. A Ja faveur de ces compressions il a ete enrt-gistre jusqu'a présent une di minution de dépenses de plus do 1 mil- lion "UO.OCO tan's. Ce cbifta M oSh prend pas les nouvelles dépenses qui ont etc vitees grace a d'autres reduc tions qui ont permis de ramener dans les hnntes norma Irs le service de nbm- breux facteurs dont la tache était deve- nue trop forte en raison notamment de 1 augmentation du nombre de journaux servis par abonnements-poste. Qu en termes claires ces choses sont ditcs! II est certain que si 1 adminis tration reriongait aux facteurs et lais- sait Jes particuliers prendre eux-mê- mes leur correspondance k la poste, ce serait une bicn autre économie. L administration des postes. k moins que ce ne soit ce génial homme d'af faires. M. Anseele. part de ce princi- pe, énormément commerciale, que c est en réduisant l'activité des servi- (fi 10 s'fssu™ lo Dins fie bené- lle raisonne comme un com- mcigant qui fermerait a 4 heures en biver pour 110 pas consommer du gaz ou de 1 électricité. Tout souscr pteur nouveau d'un abonnement iuaauë la fin de lënnóe au prix de fr. 35.70, recevra sur de mande, les numêros parus des deux feuilletons en cours par H.-J. MAGOG Ct par Paul SAMY. Trois mois de juillet k septembre fr. 18.35. II suffit de verser le montant A notre comjte ch. p. 376. en indi- ouant au talcn^üu chèque.Je motlf du paiement. - Quant au service dominical Deputs 1 armistice, 1'administration des postes s est attochée k réduire au strict minimum Je travail dominical dans ses services. La suppression compléte du service dominical proCurerait de 9 k 10 millions d economies par an, attendu qu'il ne fau- drait pas compenser par des repos en scmaine, les prestations foumies le di- nianche Mais parcille rélornie ne peut etre envisagéo avec Ia legislation postale actuelle. La loi du 30 mai 1H79 stipulo qu'il y a pour chaque locality au moins une expedition et une distribution de correspondences par jour. (Voir suite bas de la colonne UN CAMBRIOLEUR TUÉ, UN AU TRE BLESSÉ AU COURS D'UN COMBAT AVEC LA POLICE. Paris. 3. Des inspecteurs de poli ce surprirent hier en gare d'Issy les Moulineaux, des cnmbrioleurs qui dé- robaient des radiateurs d'autornobile. Poursuivis. les malfaiteurs firent feu sur les inspecteurs qui ripo.stèrenL Un des cambrioleurs a été tué et un autre blessé; un troisième a été cap- turé. L'administration estime que le mo ment n'est pas encore venu de provo- quer une modification a ces dispositions en raison do la vive opposition que ren- contrerait la suppression de la distribu tion des journaux le dimanche. Comme on voit, l'administration, saisie d'un esprit dëconomie quëlle 11'a jamais tant manifesté, est favora ble a la suppression du service domi-1 nical. Neuf millions d'êpargnés! Ah! le bon billet. Neuf millions trouvés'? En avant la postc aux pos- tiers ou lc poste aux postiors les 9 millions 6eraient vite places en aug mentations de salaire et de traite- ment Une régie, n'est-ce pas. ne fait pas de bénéfices. Voila. ce qui arrête la suppresssion du service dominical, cëst la loi. ce qui est peu de chose puisqu'on passé bien sur la Constitution, et ce sont les joumaux. Al»! ceux-lA, si l'on pouvait se passer d'eux... COMMENT UN PROJET DEPENDA BLE DEVIENT UN PROJET EX- CESSIF ET DANGEREUX. Nous avons manifesté nos Inquié- tudes sur la tournure que prend a la <7!iambre le débat sur ('application des allocations familiales duns les entrepriscs travaillant pour l'Etat. I'arti d un projet mesuré, d'amendc- ment en amendement on est venu A 'V.' br9'et tout nouveau, qui risque d'etre inapplicable ou dc netre appli cable que rnovennant un prejudice grave pour l'Etat. pour les industries intéressées et sans doute en dcr- nière analyse pour les ouvriers eux-mêtnes. Une fois de plus, la sol- licitude legislative va t elle tout gft- ter par l'excès de ses soins intcmpes- tifs? Partisans du projet rrimitif, nous dit l'organe de la Fédération natio nale du batiment et des travaux pu blics. les chefs dëntreprises de ces branches d'industric ne peuvent plus lónner leur ngrëment nu projet trans- formé par la Chambre. La proposi tion Carton de Winrt avait des méri tes La proposition Carton de Wiart par sa modération au point de vue financier, ne pouvait avoir des réper- cussions nuisibies sur la situation de nos industries et. surtout, elle créait une certnine unifonnité soubaitable en cc qui roncerno les prescriptions jusqu'ici trop divercentes. des règle- ments des autres administrations pu- bliqucs La première critique que les entre preneurs adressent A la proposition... amendéc. cëst son extension excessi ve.Elle intércsse.on le sait.les travaux subsidiés par l'Etat. les travaux des provinces et des communes, les four- nisseurs de l'Etat des provinces et des communes, pourvu que la fourniture atteigne un import dc 50.000 francs, les sous-traitants. En outre la loi ponrra ètre étendue. par arrêté royal, aux établissements publics et institu tions d'utilité publique. ainsi ou'nux entrepriscs concessionnai^cs d'un ser vice public. D'autre part, nous l'avons dit, le taux des indemnités prévues a été fortement augmentó ">0. 40. 2."> et 15 francs au lieu de. respcctivemcnt, 16, 14. 12 ct 10 francs. A ce sujet, le bulletin dc la Fédé ration dit Nos industries recrutent sartout des ouvriers niraux, généralemant' plus char gés d'entants quo les ouvriers citadins. A(nsi,notre Caisso de compensation na tionale dn Batiment et des Travaux pu blics compte par ouvher l.'W enfnax. be- néticiairc, alors que le coellicient dea au tres caisses n'est que de 0.5 et même de 0.3. Dans lo Batiment et les Travaux pu blics, lea indemnités maxima correspon- dant a une eotisation patronalo do 2 p. c. sur les salaires et appointements, sont de 10 tra nes, 15 francs, 20 tranrs et 26 francs. Aussi, d'aprés nos ralcula, l'octroi de ces nouvelles indemnités exigerait dea patrons une eotisation de 4 p. c. iaires et appointements. Qu'importc. a-t-on dit A In Cham bre. les entrepreneurs majoreront leurs devis et les pouvoirs publics paveront. Admirous cotte helle politi que dëconomie. Quoi? L'Etat est court dc ressources. II est ohligé d'a iourncr des travaux pressants, il n'a pas de quoi entretenir eonvenable ment ses routes, par exemple, ct c'cst lui qui va prendre A sa charge le pnie- nlcnt du supplément de salaire des pères de families nombrcuses! Cëst un nouveau chapitro des assurances sociales gratuites qu'il commence" Mais le problème ne se ramène pns A cula seulement. Le taux trop élevé de 4 p. c. fera que des entrepreneurs renonccront a s'affilier rpgulièrement aux caisses de compensation. Ils se contenteront de payer les 4 p.c. quand ils travaillcront pour les pouvoirs publics. Modes nouvelles vacs aux champs de courses de Paris Un autre amendement prévolt le maintien des allocations en cas de chömage involontnire roconnu par le Fonds de crisc (entre parentheses voila une nouvelle racine donnée au Fonds, une nouvelle raison de le maintenlr). La Chambro n'a pas saisi la véritable portéo de cetto disposition, éent lo bulla letin. La question so pose tout autre- ment. D'auciirvs ont reprochë aux Caiasea do compensation do suspendre le payement des allocations en cas de gróve, nlléguant que, ainsi ,lcs employours voulaient cxcr- cer uno prossion sur los póres de familie. Keprocito absurdel^es Caisses de com pensation no sanraient fairo autrement, pour la honno raison que, d'aprés leur organisation financière, elles ne sau- rnicnt couvrir les rtsques de cuomage de quelque nature qu'il soit. Les Caisses d'allocations familiales ne sor.t pas dc« caisses <i'assurance contre le chómage. UI les no le sont pas par leur nature ct au^si paree qu'elles no touehent aucune eotisation lour permettant de couvnr ce risque. La eotisntion aux Caisses de com pensation étant basée sur lo montant des salaires réelloment payés, les Caisses do comjiensation sont price,-* de ressource* en cas de chómage. Kt voila los rai.-ons pour leequelles lo payement des alloca tions inmilinles doit êtro suspendu en ca* tout© ceLution du travail. Le dit amendement établit done une confusion grave et dangereuse. entre I afyurance-chómage et les ceuvres d'allo cations familiales. Une fois de plus conslatons l'incn- pacité du parlement A légiféror utile- inent en une matière nouvelle et ouelque peu complexe. Si les parle- mentaires étaient avisés ct sages s'ils nëtaiont pas dans leur maiorité des pohtiriens surtout préoccupés dc l!_r r^dectjr>n il* se contenteraient rès gcnéralement de sanctionner par le vote d'une loi des routumos. des institutions qui se seraient révélées id intérêt public. Mais ils veulent créer J de toutes pièces. Hélas! los pauvres! (Voir aulte baa Ce la colonne siuvantc.) j[De notre envoysp.'cial) MaTines a fflé, dimanche après- njidi, son nouveau cardinal avec plus demotion que de bruit Le temps était couvert, les nuages roulaient bas et cnarges dëau. II ne toinha rien. ct. miracle, le solcil voulut bien. a la fin de la cérémonie, sourire au bon beur des Malinois. L'ARRIVÉE DU CARDINAL. Ccst A la vaste plnre Rngheno prós de la cliaussée de I-ouvam que la concentration a lieu. L'n arc de triom- P 10 a été dressé a lëxtréraité de la Place, dans la direction dn la ville. Comme 011 prévoit grande foule. een- darmes et policiers sont Ia. nom- breux Le trottoir qui horde la place Ragheuo est reinpli de monde. U-s officials 11e tardent pas A nrnver. MM. Ren kin, Brassinne et de Cock de Ramoven sont les premiers. I uis Mgr Rullen, évêquc de Liége; le due d'Ursel; MM. ,jG Kerckove d Exaerde. Mampave. Marck. dépu- les les députés tierinanents Nobels, >an der Mooren et \anderlindcn. en bel uniforme MM. JJe Keerrtnae- ckcr, député. le bourgmestre ot les conseillers communaux cathohquos de Malines: le sènateur I^vniers: le I)r Lamborelle ancien dénuté liberal. N oublions pas le comte de Jonghe d Ardove. représentant Ie Roi. Et ovici. le pas rupidc. M Jaspar, premier ministro, et M. Baels. minis tre de i'Agriculture. accompagnes du baron Bevcns. ministro d'Etat. du comte Carton de Wia/t. ministro d'Etat: de MM. Van Cauwelaert. WouTvermans. Du bost. Revckmans. des barons Pirmez et Tibbaut. de M. Braun. nunistre d'Etat. On remarque encore, parmi tant d'unifonnes et de hauts-de-formes. MM. Tliielenians et Meulemans. pré sident et vice-président du tribunal M. Ooms. procureur du Roi. Soudain, debouclie Je cortege des cures, dovons et prelats. Cortege sans fin des rochets blancs. des camails, de robes brunes ou blanches, duquel se détache NN. SS Rasneur. cvèque de Tournai; Hevien. évéque de Na- rnur, et dom de Kerchovc. le vénéré abbé mitré du Mont-Cêsor. Tout ce que l'Eglise de Belgique a dëminent est IA. et parmi tant de grandeurs on voit Mgr De Boeck. vicaire apostolique de Nouvel-An- vere. des prélats dnmestiques. les vi- caircs généraux Van Cauwenberih, Tessens, Jansscns. Van Olmen Mes seigneurs Evrard, Zech. Ladeuze. de Trannov. Luvtgaerens, la théorie des chanoines titulaires composnnt le chapitro métropolifain de St-Rom- baiit, les abbés mlirés d'Averbode. do Eois-Seimeur. dc Bombom, de L/>p- h»m. de Monl-Cêsar. de Postel, de Strenbrugge. de Termonde. de Rocho fori de Val-Dieu. .do Westntalle. dn W est-Yleteren; et pui» encore les su périeurs des Onlres religicux. les dovens, les directeurs des colléges et des instituts, etc.. etc. Franchissant la foule avec superbe, tel un Grand d'Espngne. apnarait M. Crespin. commandeur de l'Ordre du Saint-Sépulchre. dont le costume ma- gnifique rappelle l'uniforme blnnc de grand apparnt de feu le marquis de Villalobar. A lui. tout le succès. pour l'instant du moins. Au loin, sur la route de Louvain, ravale lëscadron de cavalerie qui va faire escorte k Son Eminence. En même teinps qu'un ieune «Mon- signor porteur du cbapeau cardi- nalice, et les familiares arrivent la familie du primat, M. lc pharma rien Bartolomeus. les Drs Dupont. Do Penter. Tricot. M. Van der Pinten. II est prés de 4 heures quand les clairons qui précédent lësccirte son- nent l'arrivée du cardinal. Le canon tonnc. Le cardinal et Mgr Van Cauwcn- bergh, venant de Louvain. descendent d'auto. Les bravos éclatent. Le suc- cesseur du cardinal Mercier se dirige immédiatement vers un prie-Dieu et porie ses lèvres sur la croix que lui présente lërchidiacre Mgr Van Ge- nechtcn. La troupe présente les ar- M. Dessain. bourgmestre de Mali- res. se dirige vers Son Eminence et lui souhaite. en flamand. la bienve- nue en un petit discours qu'il Ut A voix basso Eminence, dit il. il y a A peine une année qu'ici même nous avons eu l'honneur de presenter au nouvel nr- chcvêque de Malines nos respectucu- scs felicitations A f'occasion de son élévation au siège archiépiscopal de Saint-Rombaut. Aujourd'hui, avec uno joie plu» grande encore, nous recevons Ie prin ce dc l'Eglise quo S S. le Pape Pie XI a mis au nombre des cardinaux de la sainte Eglise rornaine. >11 est superfiu de dire A Votre Eminence que ccttc nomination a été accueillie avec bonheur par la Bel gique et nar les habitants de .Vali nes. Cet honneur insigne refaillit sur lo pavs M. Dessain mnrqua excellement les merites du nouveau cardinal, la hau te estime dans lequei tenait le Saint Père l'ancien et éminent vicaire gé- néral de rarchevêrhé Nous sommes done doublcment reconnaissants de cet hommage A vo ire sagrsse. A votre haute vertu... Vo tre Eminence ira done dans la trudi- ->on de ces illustrcs prédécessetirs les cardinuux Sterckx. Dechamps. Goos- sens et surtout du cardinal Mercier. dont la mémoire reste vivante parmi nous, sans parlor des nutres sage-, ot saints princes de lëgli»e et prélats qui ont omé Ie siège éDhsconoI de Ma 'ines Et il termine par cps voeux Que les jours de I'apostolat de Votre Eminence se passent dans la P»ix Pt Ie calme. tel est notre voeu sincère, mais si l'Etat ou l'Eglise doi I lis n'ont pas conscience de leur in- suffisance. Du reste. fu.ssent-ils des parlementaires de la bolle époque. In tarho serait au-dessus r|o leurs for ces. F.n re temps-lA. A la belle époque, on n'avait pns la prétention de re faire la sodété, voire la nature! vent Jutter ou se défendre, nous sa« >ons que 1 ou aura un Pasteur vigi lant ct courageux et que son éttergi- que action défendra l'un et lautro contre les assauts de l'cnneini. Les magistrals dc Mali nes rr.i- nectueux de i'autoritó rclieieuse. ont lout ours été attaches A leurs évêqucs et nous pouvons assuror Votre Emi nence quëlle trouvera en nous dans la sphère limitée de la commune des collaborateurs fidèles et dévoués. Puisse le Tout-Puissant Iténir lo nouveau cardinal-archcvêque de Ma- lines et lui dunner la force et la san té pour -Houtcnir sa lottrdo tache. tel est notre vtru respectueux. tel est co- lui de toute la population Fe cardinal remercia en flamand, msista nir la fidéifté des Malinois a ia religion calholiquo et A leurs évê- ques. II pria Dieu de nrotégcr leur ville et ses administrateurs commu naux. Paroles anplaudies après quoi l'ar- chiviste dc la ville invita le cardinal Van Itoov A signer Ie livre dor sur une- page spéciale artistiquernent en- lutninée. Quand le cortèze se mit en route vers l'Eglise de Notre-Deme d'Hans- wv-k. A cent mètres de IA. In foule applaudit, et !e cardinal cominenga de la bénir avec un trés doux Roti- rire. A N. D. D'HANSWYCK. Dans ce sanctuaire. dont Ia cotipo- le bardie s'éléve au seuil de Ia ville, sout enlrés seuhmient le cardinal, lu* évéques et le chapitre de St Itorn- bauL La Vierge Miraculcusc est IA, dans sa cape dor. le front ceint dn brillants. Des lampes ct des eierges A foison En pénétrant dans ce temple dont la grande foule est baunie. !c cardi nal maltrise moins son emotion des Inrmes coulent sur ses joues jiilies. II serrn largemont les mains du ve nerable évêque do Liége qui l'atten- inil. II »e (lirice vers 1'nute) gi j| urie de longs moments, toujour» pro- fondément ému purtant un mou* choir A ses veux... A TRAVERS LA VILLE. Cette dévotinn finie. prccédé d'un" cortege trés long, le cardinal f di rige. sous le dais, vers Saint Rorn- baut a tarvers les mes do Malines. Le cortege était composé d'un escn- dron de lanciers. des pompiers com- munanx. de In fanfare de l Orpheli- nat Ste Hedwige. d'uno délégatioa des écoles avec drapeaux. de la bé- dération des patronages avcc banniè- re3. fifres, trompettos et tarr.bours, des délégations des Instituts Schep pers. Collége St Rombaut. Kcoles nor- males et techniques. Petit Séinii ai re. PuL» lo» gvmnastes cathojiqu'/H avec lours fanions, cartels et iffen- dards. les sociétés de la ville condu'f tos par l'UarniQnie. les syndicate ceuvres sociales. mutualités. clas-ses movennes. Enfin le cortege rellcleax dans Por- dre que voici Tiers Onlre de Saint- Francois. Congregation pour hommes des RR. PP. Jésuites. des RccolleLs et de Mgr De Decker, les associations di» Sacré Cëeur. les délégatmns parois«ia- les. les comités de St Vincent d i Paul. les conscils de fabrioue. Ie< Ordres religicux les IlécoIIets. je» Fréres de la Miséricorde. les Père» Jésuites. Fes séminnristcs les vi>-air< s et MM. les curés naroissiaux. MM. lea doven de l'archldiocèse, les chanoines bonoraires les chanoines titulain-s du chnpltre métropo.Mtain conduits par son archidiacre M. le rév. Van Genechten. Et. lerminant, le cardinal, les évê que et les évéques auxiliares Dewach- tcr ct Legraive. etc. La foule est consklérable. Au Mar- ché-aux-Grains. cëst la cohue. L^s gens se mettent A genoux lc cardi nal bénit sans cesse. Et ainsi. on entra A St-Rombnut..4 A SAINT ROMBAUT. La calhédrale est oméo magnPi- quement. La maitrise de I'abbé Vuu Nuffel chante le Te Deum co pendant que Son Eminence nrri\o dans le cliccur. Prés dc lui se tient son vénéré père. Les nefs sont com- bles. A Tissue du Te Deum Son Emi nence regoit l'obédiencc du chapitro de St-Roinbaut les chanoines dé« lilèrent devant lui. baisant i'auneau pastoral. Iji mattrise exócuta le Statuit ruis Son Eminence bénit, ave le St- Sacreinent. la foule prostemée. LA RECEPTION A LTVECHÉ. A Tissue dc la cérémonie religieuso a la Métrupole. le Cardinal. escortA des autorités et de sa familie, «o rend A travers une foule enthou- siaato vers Testrade dressée devant ie palais archiépiscopal. Un detachement des carablnier» rend les honneurs. Les clairons son- nent aux champs. Sur i'estrade prennent place au* cótés du primat de Belgique le lieu tenant général comte de Jonghd d'Ardoyc. représentant le Hoi. le ma jor Van Overstrnetcn. l©s ministro» Ja.sjar. Hymans et Houtart. Son Ëxc. nonce apostolique Mgr Micara et s évéques dc Belgique. Une ovation vibrante éelnle quand M. le Rév. Sempels. secrétaire do lërchevêché va cher<-her parmi leea membres de lu familie, le père du cardinal ct lui faitprendr.enla co sur I'estrade derrière Son Emininence. On remaarque encore sur I'estrade M. Descumps. vice-président du Sé- nat. les sénateur3 de Tarrondiss. ment de Malines et plusieurs dicnitaire ec- clésiastiques. Puls s'avance le cortège dea so ciétés. En rc moment le soleil fait' son apparition. rehau«sant l'éclat d 1 cortège magnifique d allure et de co-' loris. I.e défilé est superbe. Les nartfd- nants en passint d»vn'if I'estrade lancent avec force de rhaleurcux vi- vats A 1 adres.- du Catdinal. Après lc défilé, k cardinal Van

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La Libre Belgique | 1927 | | pagina 1