Les ifiles de SMiberl is «is jiiii'Lit èS£s i LA JOURNEE Carnet de l'Aviation Grave accident de roulage a Wynghene. Les fêtes jubilaires des pompiers d'Alost. EN PROVINCE EN PROVINCE. Les démêlés entre la police et les royalisles en France. I Boev se retire dans la salie du trö I ne oü sucre*»ivenient som présenté©» lea autorit** invité*» a In cérémonie IJn lunch eat enauiie *©rvi dan» le» aalons du palais archiépltcopal. Détail charmant, détail amusant Dans ie couloir <Tentréc. on adrpirait une mamiriane couronne en fleur* naturelles avee ces mots Cardinal! raduei famiiia offert par la famil ie A son eloricux fil* l'occaaion dt- aoo entrée soiennelle. Le due at la duchaaaa da Brabant A O.lend». L'armée A Ostcnde du «luc et de la duchcsM de BtaLiant avait été aunon- cea pour aaxnedi, A 12 h. 30. lmméiiia- tement les appartement* du Chalet de la Digue avaient été mia en ordre et l'administration commuuale avait fait fleurir les salons. Le couple pnncier si'est arrivé qu'A 3 h. 30. 11 s'est rendu, eo auto, au Palais de la Diguc. Vers heurea. M. le bourgmestre, accompagné do trois échevins et de M. le »ccréUir© communal, se sont rendus au Cli&leL Ils out offert des Ileurs k Ia princcssc Astrid. qui les a remerciés vivement de cettc délicate attention. Le prince Léopold s'fst lonauement entretenu avec le hour*- meat ra d'Ostende. On a narlé du der- nier voyage du prince au Congo. L© couple princier comntc séjoumer quelqucs Jours k Ostende. La Beine nurait promts de venlr lui rendre vi site. Oft la nrrmière fols oue la prin- rrMc Astrid séloume k Ostende. Ell© p'eat déclar-V enchantée du coup d'oeil de la Ditue vue du Chalet. F.lle a demandé au'on renonce a tout pro tocols. JOURNEE BENEDICTINE. De notre correspondant annér ,e 11 et pen- BïilJ'Sr* 9 d"""'*'1" de saint Benolt fetent avec grande solennité ja venue sur Ia terre de leur saint La prince Charles. te prince Charles fera une visite of- firiHIe A la ville de Charleroi le 10 julllet. On prépare dea fétcs et des recep tions en l'honneur du Jeune comte de Flandre. L« princeaae KaHa-José en Italia. La nrinresse Marie-José a quitté Bruxellea. ae rendant en Italië, oü S. A. R. fera un lone aélour. Iji prinresse est arcompnmée de Mlie de Landtsheere. demoiselle d'bonneur. Le Sénat tlcndra séance mardi. le 5 luillet. A lé heures A l'ordre du iour l. Butjft mi rointftar* de Ia Aften** n«- tloB*:»: a. Convention avec la Title d An ver» pour !>Tten»lon de» imtallauont maritime»; 5. ftevtsioa du code disciplinaire et pénal peur la marine marrhande et !a peche ma- rrtnie: 4. Rudaet rte« aon-valeu» et de» r'TMiirvm»r,i<; s. Ratification des tableaux d» flater ment de» rh)»«> auujettts la taxe de luxe: 6. Prorotafinn de» loi* temporal, re» de» S3 octobre 1919 et 90 Julllet 19-Jé re aiiTe» l'oraanltarlon judicial©»; T. Mo dification aux lol* d'nrfranisation judldai- rr: t. Mmjifieatton anx lot» d'organlsatfon judfUlre. de competence et de procedure. Nona donnons dea conseils poor rlen. Nou» vendons nos produits: c'eet le véritabla communisme de The Des- troopers Raincoat C* Ltd. a379K Négoelationa belgo portogaUes. On mande de Lisbon ne Laanlral Ernesto de Vasconeclloa ©»t parti sarnedi. h 16 heures, par •tearner Niaaaa A destination de Luanda, oü dés son arrivée. il se ren- P&dSftn arcs ta déléeation b©!*©. ott'un crolseur portupais ira chercher A Mntadi. Une conférence, qui confinuera l'retivre commencée k Llshonne le 10 décembre dernier, aura lieu sous Ia présidence du haut commlssaire de I'Angola colonel Vicente Ferreira et M. Rutten. gouverneur général dn Congo. asslstés de MM. Vasconcellos et Cattier. DE NOUVEAUX ENOINS DE COM BAT DANS L'AVIATION AN- GLAISE. Londres. 2. —La grande fête an- nuelie de l'aviation britannique a eu iieu eet après-midi A l'aérodrome de Hendon. baniieue nord-ouest de Lon dres. I-es souverains anglai» et le rol d'Kspagne v asaistaient. Des militaires britanniquea ont pro cédé A toute sortc devolutions er de manoeuvres combinéea au<lessus de l'aérodrome simulacre de combat, lancements de bombes. etc. Des appareils. de modèle nouveau, ont pris part A ces fétes. On remar- quait notamment des aviona de com bat monoplaces pouvant attelndre une altitude de 3.000 mètres en 5 1/2 minutes et dont !a vitewe A cett* al titude étalt de ló2milies(243 kilomè- tres) A l'heure. La course pour la coupe offerte par Ie sous-secrétaire de l'aviation mili taire. qui s'est disputée sur une dis tance de 101 milles a été gaené pnr un officier aviatour qui n effectué le parcours A la moyenne do 156 mlllcs A l'heure. UN AVION K0L0SSAL POUR LA TRAVERSES OE L'ATLANTIQUE. Berlin, 3. Dan» Ia revue .Nord et Bud ».un constructeur alletnnnd d'avion» dé< lare que Ie» raid» tr.nisoeéaniquea ae- qmpplts ju«qn'iri n'ont eté qo© d©* ex ploit» (jtortifi et qu'dt n'ont pnt demon- tré qu sree Ie» tvpes d'appareita actuel* «n servica ré ju lier de paakajers soit pos aibie. L« constnicteur dit qu'il termino la «onnruttion d'un avion tran»oceniii<)ue. l>t appan-il doit être mum de 10 mo- teur» d une force de mille rkevaux cha- cun. li p黫rait lló.OUO kilos avec une chsr?e utile de SO 000 kilo». II pourrait #OJporter Ü45 paasagera et 6.000 kilo» de bse«:e» en dehors d'un équ-paze de 35 hommes. II aurait un rayon d'actior flr 6.4'" ki'ométre» et une riteeae maxims de ."/m knomètrea k l'heure. Pour un »cr- vr* régulier, deux lipne» entrent en pon- aidération: Herlin-Neir-York rvec evaie k i' vmonth et Rerlin-Pernsmbouc-Mon- tetiieoK-ienrx-Avre» avec «scale k ca- nch. .Marseille ct ie» lle» ('ananas. I.'autenr de l'articie déclare que le» conddiona Ichniques Q ur service tr»n«- oqfaniOu» rérulier exi«tent. Ha réaltsa- tior n'est qu une question financiers. Lira en einqulèma page la CHRONIOUE DE LA MODE la CHRONIOUE AORICOLE et la T. 8. F. <»»«--!ic ut ivur saint fondateur q.,i l'Age de 60 ans. alors qu i poêxedaJt toute ia saaeaae du «HIsfTi el ,aue 80n e"prit était rem- i. Iumicr«» du Paraclet. «ravia- •aii la mont Caaain pour v fonder le monastère révé de longue date. ToU» je, monaatère? bénédlctins dé pioient en ces (oura toute ia magni- ucenca de leur pomp© éiturglqije. Et que lc belle pensee fut celle de ré dfe S0UÏ «"tinnes vofltea de la an?l r f«lnt Huhcrt ^h0s anciens de 1 office monastique et i.Uc.h, Cn< un® cérémonie commune H.,hüi! r V nt Benolt de saint vLin^i f®nda,?ur- lui. de l'ahhave de SrfiL ïüif1 1 moln«9 d'Andaye. HiSSwfnt de ,a sor,«- e» ce« K. ehene sculpfées concrétant les vies des deux grands sainta en ffdue. fait» de leur histoire ou de teur légende en sont un témoignage niarquanL En ce premier dlmanche de luillet dom Golenvaüx. révérend pcre abb^ de Maredaoua. A la téte de moincs de son abbave ct de Pércs de chacun des of8. moutiers du pava. LouvêiP st-Andrc Afflighem. Termonde et auaai Clalrvaux. La rnesxe est nnnoncée pour 10 h. De la sacristie sortent les moines, caaoulc noire au capuchon torn bant. au Jong scnpulaire sous lequel passé ia Jarge cointure de cuir. Viennent euLx.' '?8. fp,,nes choristes de I éeole ahbntiale de Maredsous en Mtrplis gothique. puls les Pères chan- res en grande chape rouge et or ia croix et ses assistants les dlacres et soua-diacrea entourant In révérend rere abbé qui digncment a'avance. la crosse d or. Insigne du pasteur. A la main: la téte coiffée de la mitre écariaucouleur des apfttres mnrtvrs. I>es offlcianta montent au haut chccur. Labbé prend place au trftne pontifical orné de ses nrmoiries. Tous l«*s moinos occupent les stalles, tan dia que lea chant res, leunes choristes et tnoinea ae rangent autour du lu- tnn. Lo Père Bolumba. organ!«te de la basiiirpie nbbatiale de Mared«ous. tient I harmonium et le père Thier- rv dlrige av« l'art qu'on lui salt I ensemble des cérémonies. F.t soudain la grande vague de la priere se soulève vers les voütes aux 1 rotes de nierrea blanches pour les néborder vers le del. et le chant de a messe des SS. Pierre et Paul et le plus pur plain-chant se léve du chceur, fuit sous les ogives, se réper- cutant de. pflier en colonne, de nef en nef. pour s'évanouir enfin dans les recoin* cacl.és de la ervpfe, des cha- pel lea absidinlos et du grand norche. Iji foule suit tous les geste? chants sous l'lmpression d'une at- mosohère de piété intense qui pénè- tre tout et engage A la prière. Ouelques religicuses bénédictines, des dirlcoantcs do l'A. C J. B. fémi- ninc du Luxembourg des fidéle.» fer vents de la simpliefté monastique mplissent Ia basilique. Mals void sans doute Ie moment Ie plus fmnrcssionnnnt de ln loumée. Aprés l'office, totit le clergé sod en une longue théorie de tétes courbées rar la médltntion et se diriee vers rnbbave o«'i une sacristie fut aména- cée pour cette ioumée. Le cloltre de l'anrirnnc abbave semide soudain re- vivre de cette vie cénobitiquc si en honneur A l'époque de saint Hubert, lorsque les moines entonnent la fa- meusa antlenne a -aint Benoit ehan- tée nar ces. vol* qui se dominant et veulert IpOttttf de leurs intonnations •noupltea les wt vurta et les clés de voütes, les mille ornaments que la Renaissance apporta A ce cloltre au lambris de mart)re de Stremv. Dc la cour d'honneur la vue de ces moines défilant derrière les grandes bales vitrées. l'auditlon de leurs chants si sereins impressionne fort la foule qui est massée sur la place de rnbbave. CM a voir pareille cérémonie qu'on comprend comment les moines savent adapter tout A leur vie de re- cuelllement et de prière. car ces pierres sont faifes pour abriter des moines. enx qui prennent souvent sur eux les misères dont sont affligés les fnihles humains. Ver* l'heure de midi, le* moine» de* différente* sbhtve» ronviés p»r M. !e doven se rétjnirent d*n* ln talie de» fé- te» de» «o»iir» de Notre Dame oil un re ps» frugal leur fut servj. On regretta néanmoin* 'absence de» Père» Abbé» qui avaient donn» leur adhesion A cette ioumé# avnnt que ne fut fixé Ie jour He la réception k Malinea du cardinal Ven Roer. Lot cloche* appellent h l'office. Let fidéle» nrrivent plu» nombreux eet nprè*-midi et aasi'teut au cortège dc* moine» qui, sortant des cloitres. gagnent l'églite pour Ie chaut des vüpre». Don Golcnvaux aouffrant d'une legére indis- position, lo père prieur officie k sa pla ce. I^« moine» en dalmatique ot chape nrennent place dan* le chaur ct Ie si lence a'éteblit. Aprc* l'appe! an *econr* divin le» psamres et antennes de* apó- Ire* »ont chant és avec foi et allégresse. A cha que hommage k la Trinité Saintc, le» front* se courbont, les longue» man- ch.j noire* effleurent les dalles du chcsur et le* moines »'anéanti»»ent dans un acte d'adoration profor.de qui, répé- tè mtnbien de foia le jour et la nuit, les maintient dan» un esprit d'humilité et de dépendanne ria-a-vi* de Dieu. .Mai» tont-» ee* cérémonioa noua font jaillir du c®ur, tant leur impression eat forte, un «ouhait: celui de revoir plu* souvent pareille solennité qui fait gofiter k bien dea gen* qui l'ignoreot le mavité de no- tro religion et sa comprehension de la nature humaine. A ce aujet au*»), «aint Hubert et **int Benoit, ce* deux anAtrct qui ont pu, k la lumiêre du -hristianisme, mettre en valeur toutes leur» forces natives, sont un exejnpie pour nou». Et n'e*t-ce pas de pareils enseigne- men*.« que l'on va chercher lorsqu'on ac- cotrpiit un pèlerinage? D'ailleura l'année co-nmémorative de Saint Hubert n'est qu'ouverte et les pèlerinage* continue ren». k «e «uccèder toute l'année durant. LE SALUT AU DRAPEAU DE TABORA. De notre corresnondant Vendredi. le laboureur Scheper» révenait en voiture du marché en ompagnie de sa sceur. Au hameau Sairt-Jean le chcva! nrit le mors aux dents. A certain moment. Mile Scheper» fut projetée hor» de la voitu- r* et rc«ta inanimée »-ur la chausaée. Le médooin mandé n relevé tint fracture de la iambe. La vlrtime a pu ètre adminlstrée. A l'böpital on disespère de la aau ver. C« fut, ce ditnanche. la troisième loumée coloniale aui revétit un ca- ractère particulièrement brillant nar nu te d la collaboration du Cer- cle Africain avec les Joumées, i occasion du 43me anriiversaire de la proclamation de l'Etat Indépendant coTncldant avec !e 50me dela traver - tt i.- r par -St:.i:Iv. Le temp» fut A souhait. Ce n'était oas le ciel africain, mala malgré 6a teinte grise, il restait presuue lumi- neux. Dèa 10 heurea. les détachements A n;ed du lOrae de ligne, des grenadiers, des tuide.*, de l'aéronautique. de la gendarmerie, etc., avec draneaux des regiments et celui du 9me avec sa gar de. venaient occuper un des cótés du boulevard Anspach. da la Bourse A la place de Brouckère. Ces éléments de- vaient constituer le cortêce militaire conduisant ie drapeau de Talmra a la Grand Place. Ueu de la cérémonie. Lc eortège civil s'organisait plus loin. Les délécations de® écoles com munale» se massaient aur une partie du tcrre-pleinde la placode Brouckère et Jea école» li bros a'écheionnaient du commencement du boulevard Jacq- main, A la rue du Pont-N'euf. Chaque enfant était porteur d'un drape.'et bleu A I'étoile.d'or. Sur l'autre partie de la nlace de Brouckère lca sociétés coloniales Journées. Mutuelle. 1' Entre Aide la Croix Verte, les anciens coloniaux et les combattants d'Afrioue. De la rue du Pont-Neuf au boulevard d'An- Plusieura organismes civils. militaires trés nombreux. Ic6 invali des et Dlusiours organismes civilea dont la legion Nationale et les Jcu- neaaes beiges qui devaient elftturer Ie eortège. Drapeaux et bannières dérou- lent ioyeusement leurs coulcurs. A 10 h. 45. descendant dc la rue de Sta&sart, arrive au boulevard d'An- vers. le glorieux drapeau de Tabora, porté par M. le lieutenant Soigne, cscorté de deux adjudants. 11 est pro cédé de la musique du 8me de ligne et accompagné d'un détachement du 10e. II s eneage boulevard Jacqinain et nasse devant le front des sociétés ali- euées dont-ées étendards s'inclinent et quo 8 immobilisent les drapclets con- golais des ócoliers. Le cortèue dont les enfants pren nent la téte se met pn marche dans un ordre impressionnant. La Grand'PIace est entièrement 11- bre, la foule maintenue sur les trot toirs. derrière Je» barrières Nadar. Un haut möt émergo d'un massif de palmfers devant 1'esralier des lions. I-es galeries de l'hötel de villa et celles de la Maison du Roi sont com- bles. toutes les fenètres des maisons historlques formant le merveilleux dé cor que l'on connaft sont earnies de triples rangées de spectateurs. Au nalais communal, oü un grand drapeau congolais flotte sous la flè- che de la tour. ont pris place de nom- breuses persónnalilés et autorités par- mi lesquellcs notamment MM. Jaspar, premier ministro ét ministre des colo nies: la gouverneurs honoraire Fuehs. Ie vice-gouvemaur général honoraire Demeulemeester: Arnold, administra teur général honoraire: Droogmans. Gohr, Charles, etc, du département, le maior Lepoivre. représentant M. de Broqueville. ministre de la defense nationale: les généraux Jacaues de Dixmude. Constant, De Kcnipencer, bcésidents et membres des co mités directeurs dos Journéos ct des sections et de sociétés coilaborntrices, j de la colonic et de 1 nrmée. plusieurs échevins de la captiale. ptc. Le eortège débouche sur la place par la rue au Beurre. II s0 déroule nana Ie chatoiment de s<-s innombra- Wes drapeaux et forme un fond super be A la place avec tous ses étendards aux couleurs vives. Les enfants des écoles se massent d'un cóté. les déta chements militaires de l'autre. Le drapeau de Tabora et sa garde d honneur paralt. Les clairons le sa iuent de leurs sonneries. ce pen dam qu un immense pli tricolore avec large ge echurpe bleue est higsé au mat. Le drapeau de Tabora va prendre place vis-è-v's du groupe des officiers de 1 etat-maior. .«^eSiCn^.8n,s - dos chantent sous la direction de M. Miry et ac- com Dagnés de la musique du 8me de igue. dingée par le lieutenant Speel, les hymne; c l-e Chant du Dra- 5®a,u *1 ers J'Avenir Ons Va derland et la Brahanconne Ce moment est touiours empreiut d'une certaine émotion. aprè« de nouvelles sonneries, i« i2n la marche congolaise par ia musique des grenadiers, ie Jong cortege de» drapeaux des régi- 1Vic 'eurs Mcdes d'honneur, des détachements militaires. des éro- los communales et libres. des sociétés dont celle des anciens soldats avant servi sous Léopold Ier. défilé en sa- ou en se decouvrant devant le de,Tilb"fa aui. nnres la dis- reconüuit solcnnellcmenl ruo de Slassart. ■laifn/0Ul* x diloerse impres- ™?.cJi.'«lc"aJion" D""r narfattc 5™. - hel|e cérémonie Dc Backer, un de nos •nolens coloniaux. secrétaire de Ia section du Brnhant des Joumées. et i se» actif* collaborateurs. se frouvafent sous los ordres du colonel Vanderest. LA LltiKt JJ c.LLt iCXÜ L étaient majvc» !e» muiique» des oe li^nv, l>e» avion* voUient de la place. Aprèa ace lomiene aux champa, tan- di» que «onnait ie carillun, que les so!- dat» prêaen-.aient Ie* arnjea et que la foule «e découvrait, Ie drapeau beige surchargé de l'éciiiaon congolais fut iui- sé au somtnet du mat. I'u.» éclot.i la Braban^onne auirie de Ver* l'Ave- nir L* défilé dc» U- tpea eu: Iieu er,- *uite et fut luivi k 11 heures d'un Te Beam k la catbédrale, auquel xaais'^ient let persoonalitéa. Durant la journée, lx reéte^e l'in- ugne a eu b'eu dan* lc* A LIEGE. La journ»e n'a pa» eté favorite par le beau temus. Une pluie fine, tonjban: par intervalle, a g&té la journée 'Elle n a pa* einpêché une foule ffoaibreuse He se réunir paoe Stint-Ijubcrwiü eut hen la cérémonie tradnionnelle «u sa- lut au drapeau. Dea dé'.égation» du 12c de ligne, du 3e d'artillerie, du 3e génie et du Ier lanciers occupaicnt una par tie de la plains, l'autre partie était ré- *ervée aux delegation» q'ancicn* com batants, aux invalide», aux militaire» ct aux sociétés pariiculières. Parmi lo» autorit*» on remarquait MM. Neujean, bourgir* stre, Kraigneux f>epro*»eux, Iatuic, Hcymael et Mal li«ux, échevins, Ixibhé, consul général de France, les généraux Simonte, et Bo- dart, Ie* colonels Mozin.De N'ève e: Wil- lemaers, le conseiller Wakffe, président de la iournce coloniaie, Bethune et Ito naux de Boulcrs, vice-p ésidents, Mis- »on, Herbrct ot Aaseaux de Favereau. conseillers k la Cour d'appel, le vicomte Berryer, ministre d'Etat, le commandant Lambinon, etc. Le drapeau aux couleur» nationale» et rongol»i*es fut hisaé au mat dressé sur lu place taudis que la nusique do 12c de itgrie exécutait la Braban^onne i et c Vers l'Arenir Le défilé qui comprenaifc le» détache ments de l'armée, lc.» nmnbrousea délé- gations, le* enfant* dn, école» commu nales et libres, eut liev ensuite devant le glorieus étendard. L aprês-midi, un concert a été donné par ie 12e de ligne. la chorale de* Valenrew Liégeois «t de nombreux artiste*, au Jaxdin d'Acclima- tation, A NAMUR De notre correspondant: Grisaille dans lc ciel, grisaille aur l'eau, grisaille en ville. A 11 heure*, Mgr Heylen, évèque de N'amur, chantait !e Te Deum a la ca- thédrale, en presence dc* autorités po litique*, civile» e» militaire.*, et la cé rémonie du Salut au drapeau de Ta bora avait lieu ensuite, snr la place, aveo la participation de nos coloniaux et ancien? coloniaux, chanihre de com merce, Celcle Airieain, ociéiés patno- tique*. A 15 heures, ont comn encé les réga- to* internationale» orggr.isées sur la Meuse entre les pont* dLuxembourg ct de Jambes par le Itoyal Club Sam- bre-et-Meuse. Notre club nautique, qni vient dc remporter quelquee beaux succès k Plai sance, participe k trois course». Le soir, au pare Lonüe-Marie, a eu lieu un concert par la Socidté Royale Philharmonique de Saint Marie d'Oi- gnis, avec le concours du ténor Goftin, de l'Opéra de Pari*. A M0NS De notre correspondant: Dimanche matin, k l ex casion du cin-- 3uantiême anniversaire de la découverte ii Congo par Stanley, lu Cercle Con golais de Morn a pri* 1 iiitiative de la manifestation commemorative. Un eor tège formé de delegations (des éooles of- ficielles et libre», dc* comljattants ct in valides beige» et franqais, j de» sociétés patriotiques montoises, A Cercle gym- na*tifji:e, s'eA rendu» f monument montoié des morts j> ';a Belgique, drapeaux en téte et f ompaunc* de-* trompette» <du résrim*r -v,.j«i,.*. Aprè* la mfr.ute de v- h-.Ment, de nombreuses gerbes ont été déposées. 1^ eortège a défilé ensuite aur ia Grand' Place. De nombreux drapeaux beige* et con golais flottaient en ville. De notr» correspondent: LA JOURNEE DE SAMEOI Sarnedi aprèe-midi... ia pluie fait trè- o, les groe nuage.* menacsnt» ont di»pa- iu k 1 horizon... c'est Sainte-Cécile qui .i fait le beau temp», disent 1e* Aloetoi» pardon, rêpliquent le» pompier», c'est -minte-Baroe, qui a xoigné pour nou»... Le comman dant des pom piers d'Alost, M. Frits De Wolf, dont on fête lo 25e an- nlvorsaire de grade d'olficier. A HASSELT Les joumées coloniales ont débuté sa rnedi soir k Hasselt, par un concert de carillon, donné par le mnitre carillon- neur Hamoir. Dunanche, k 10 heures eut li«u, Grand'PIace, la cérémonie du salut au drapeau de Tabora. Le lie de ligne a procédé a cette cérémonie, tandis que Ie grand drapeau bleu étoiló d'or était bissé au grand mat. Le regiment et Ie» sociétés patriotiques sont allés ensuite fleurir le Monument aux Morts de la guerre. L'après-midi, un eortège de so ciétés a parcouru In ville, abondamment pavoisée. Trois concerts ont été donnés nar Ia musique militaire et les sociétés locale». Le »oir, une representation du dramo congolais c Le Sergent Debruy- ne a eut lieu au Casino. Hütivement, achève Ja décoration de la Uraml'Place, qui présente un aspect clurmant. l.e balcon et les fenètres de I'Hotel de Ville sont garms de fleur*, des ampoules électriques. de* lampion* sont dispose» dans tous le* coins. A la facade, tlottent le couleur* nationale», encadrêe* par les drapeaux d ucongo, de la Flandre, de la Ville. Bur la plate-for- mc, au baut de grands mats, eloquent los drapeaux do nations amies..., e't sur Ia place, des drapeaux, des fanions, dos corbeilles, de» fleur*. A 16 h. 1/2, les fètes jubilaire» débu- tent par la reception a l'Hotel de ille du conuté central do la Fédération Roya le du Corp» de Snpeur*-Foinpior* de Bel gique et dea déléguéa, déjk présents, dea ('orpa étrangers, parmi leaquel», d Francais, des Hollandais, des Anglais. Lo cnpitaine Fédro de Hert, président du comité de» létes,remercie en flaraan.1, puis en frangais, tons ceux qui aont ve- nus rehansser les fètes jubilaires; il leur souhaito la bienvenue et les assure de l'accuoil le plus traternel et ie plus hoa- piulier. Le cnpitaiue Goossena. président de la Kédérafon, r«mercio. Buis l'on se rend sous lo porebe de l'Hotel de Ville, ofi uno superbe gerbe est déposée au pied du niurbre, portant les noms des Alos- tois, victimcs de la grande guerre. Un moment de recueiUcment est obsorvée. A 17 h. 30, a lieu l'ouvertur» de l'er. position du materiel d'incendie. Plu- ueurs firmea Beige? et étrangcre» proti- tent de la presence k Alost, de nombreux Corps de pompiers, pour faire connaitre leurs appireils. L'idée de cette exposition exrcllonte. lusqu'a present, tout ce qui s'att passé k revètir un caxactère exclusirement oi- iciel. ("o n'e?t qu'k 20 heures que ia popula tion commence k se méier aux festivités, ct elle y tient, car le Corp* de* Bom- piers est trè* populaire k Alost et jouit do toutes les sympathies. La fanfare des Pompier*. ?ons la direction de M. Cynl- le Muylaert, donne un concert a Ia Grand'Place, auquel nssiste, malgré Ie temps revenu menaqant, une foule nom- breuse. Aprè», a lieu un oortège aux llam- beaux, qui, corome d'habitude, a été une attraction k grand spectacle. Le oor- tège s'est formé a la Grand'PIace, ma- znifiquement illumiuée. 11 comprenait plusieurs Corps de musique et de nom breuses sociétés de la ville. On y reraar- que également les géants d'Alost, qui fataaient leur premiere sortie en ville. Sur tont le parcours du eortège, une foule énorme, eonfme on en vit. rare- ment a Alost. se pressait. L'enthousia*- mo est général et intéresse vivement Ie» étrangers. A 22 h. 1/2, M. De Mette, cariHonneur dn lloi. donna ur. beau oorrert, av^-o *c- cómp-.(gn—mem -Je •ro«p»ttw thébames. I.a chanson «Je* Pompiers d'Alost est accompagnée par la foule encore trés nombreuse, malgré l'heure tardive. A présent, les fête* jubilaires ont bien commencées; ce n'e«t plu? la fête de» Pompiers, c'est la fête de la population entière... dee pompiers d'Alost poerra noter dan* ses archive» et dont ia population se sou- viendra longtemps. M. De Wolf a le droit d'èêtre fier de son corps dea pompier» auquel la rille entière, le pays entier. a te nu a rendré un hommage si bien méritée en ce jour. la journee de dimanche 4 ANVERS De nofre correspondant: Ine foule nombreuse assisté di- ÏSÏÏ?*. 30, U Grand' lace, a Ia cérémonie du *alut au dra peau. Lne estrade avait été dressée sur laquelle xirsrent place les autorités, parmi iesquellea Ie général Hellebaut, commandant circonscrintionnaire, le general Remes, commandant de la pro- vince, !e* généraux Fiere:, Cabr» tt Mahieu. M. f/ebon, échevin ff de bourgmestre, M. June», échevin, plu- »:eur« conseiller» communaux, M. Ton- «Mur-Scheffler, consul général re France, remplacant le doven du oorp» consulaire. directeurs d'ordres religieux, de mission», etc. Autour de la tribune so trouvaient Ie» membres du Comité des Joumées Coloniales »vec leur drapeau, le? élèv*s He ITnireraité Coloniaie en uniforme, la» mambre» de la Mutueüe Congolaise. Hu Club Africain, ie» déléaation* de combattants, de soriété» patriorique» i Hes écolea, avec de nombreux étendard». Tout autour de la place étaient ma«- la» détachements du 2e génie, de la gandarmerie, du 2e «orps de transport». Hu 2e lancier» et du 2a d'artillerie »oui Ie commandement du major Baude, do do ligne. Le mat dre«*é prè» du Brabo était irdé par de» hommes du génie prés des- A ALOST De notre correspondant: La journée a été commémorée par les éleves de l'Ecolo des Pupilles. A 10 h. 30, l'Ecoie était réunie autour du monument, élevé k la mémolre des ex- pupilles tombés au champ d'honneur. Le capitaine Bohez, commanuant de la compagnie, qui fit campagne en Afri- que, a magnifié l'héroI.*nie des tion- niers de l'cetirre africaine. Cne gerbe a été déposée au pied du monument. Les pupilles, musique et drapeaux cn tête, ont ensuite fait une sortie en ville, tandis que dc.» orphelins de guerre ven- Haient des insigne» k la foule. A CAND De notre correspondant: l'ne belle manifestation «'est déroulée dimanche matin a la place d'Armes. t'n long eortège auquel participèrent un bataillon du 2e de ligne arec musique ct drapeau, la musique de la police commu nale, de nombreuses sociétés de la rillo, ninsi que les éooles catholiques et '-f- ficielle de la viile, a parcouru les prin cipale* rues do la ville. A onze heures préciie*, en jiré»ence des autorité» com munales, dc» officiers supérieur» l'armée et d'une grande affluence He monde «ut lieu 1'imposante cérémonie Hu Salut au Drapeau. Aprè? que les enfant* de» écoles eurent rhanté aes ch(»ur* pa triotiques, aux sons de la Braban- fonne on hi?*a le drapeau beige congolai*. I'n défilé cut lieu ensuite de vant les autorité» qui avaient pris place sur une estrade. PETITES NOUVELLES MILITAIRES P« notr» eorrcfpondant de Kamur VenJredt. l« génér»l-major Hollman. cul oniniandsi: la irovince dt Naotur, attcint oar :a limtte d'ige. sbandonnalt ms baute* .'oncUcni. Le gtncral Hollman. Namurol» fle nals- *ao'e, fut un brillant officier d etat-major II fut professcur suppicèat k l'Ecoie de nier re. On *e (ouvfent qo'll Dit le premier com mandant du 19e de ligne. Aprè* la ffuerre, II fut atiarhé mlllfalre Rome, puis coaimanda a Namur la dlv|- on d infanterie de réserve, arant d a?«u er Ie commandement u* la place. C'est aujourd'hui, a proprement par- ler. qu'ont Isen les fétes jubilaires. Dès le grand matin, i! règne en ville nne ani mation extraordinaire. 'Jous les train? amènent des corps de pompiers, de» mu- siquee qui viennent do tous lea coins ou pays. Tous portent des tenues différente», qui se rapprochent en général de I'an- cienne tenue militaire et oü les cuivres et les om ne sont guère épargnés. D au tres corps s'amènent en autobu*, en camions... ?a grouille de pompiers dans toutes les rues et sur toutes les pla ce?... Hientót il y en aura 4.ÜU0 c nou* dit en passant Ie syrapathique comman dant De Wolf. qui semble radieux, maïs trè.? nffairé. Aioutez k cela, que c'est la Wermesse, que lespupilles de l'année, fê- tant Ia Journée Coloniaie, tont une sor tie en musique par le* rues de la Tille. A 10 heure? et a 10 h. 1/2, ont lieu les oongré.? de la Fédération provinciale de la Flandre Oriëntale et de la Fédération Royale des Sapeurs-Pompiers de Belgi que. oü des questions d'ordre techniqne, d organisation et d'ndmimstration ont été débattues en petit comité. Vers deux heures, tous les oorp» se réunissent k Ia place de la Gare et dans le* rues aroisinante*. oü c'wit la co- hue natnrellenient pour la formation du eortège. auquel participent 100 corp* He pompier» dont 15 avec musique. i^e eortège frarorse le* rue* de la ville entre un© triple haie de ciirieux et, chose qui Irappe. les corps frnnqais accompagné» de leurs drapeaux qui »ont trè* accla- és pnr nos population» tlamsndee. Avant lo défilé, devant le corp» d'A lost et devant les délégués étrangers, Ie rortètro a'arrête pendant un instant et ohsorv© nn moment de recueiHement en I honneur de? pompiers décédés. Puis a lieu le défilé a la Grand'PIace, qui, di «ons Ie trés haut. était trè» réussi. te une remise soienneile a lieu nar -VI. -Vloyersoen. bourgmestre. de décora tions nux jubilaires d'abord, et a bon nombre «Je pompiers pour années de ser vice. A Tissue de cctte cérémonte. les jubilaires d'Alost et les cnefs <fe corp* «or.t rciju» officiellement par l'xdmiri*- tration communale. M. Le bourgmestr prend le premier la parole pour remer cicr le* corp*. nui ont rehausaé -a leur présenco. les fê'e? jubilaires. Puis il fé licite Ie corps d'Alost, les jubilaires qui, 'lepuis 50 ans, font partie du corp» et en. fin, il rend hommage au dévouement «t au zèle -lont a fait preuve pendant une carrière de 25 années. le commandant ac. tnel, M. I>c Wolf. M. Jaccuemin. direc teur général du ministère de l'lntérieu- et délégué de M.le ministre, iciicite les jubilaires. A 17 heure? a lien Ie eoneour» de *au- vctagc. dont l'enieu est la coupe de !a Fédération. Participant au concours: Ie* corps des pompier» de Waereghem (oorp* privé), Leasinc*. Tsmise, Boem. Routen. Str-Nieola*, Vilvorde (agent*-pompier») et Pont.nso (hor» concours). l'ne foule énorme a a«*'»té k ce con- mrs. qui étsit trés ijitérc.*?nnt Certaine» équipe* ont trés bien tra- vaillé. L'équipe francaise a fait une de monstration qui fut trés applaudie. Le? ré?ultats du concour» ne reront publiés que plu* tard. ('c soir. nn banquet auquel participe- rnot 250 convive», aura lieu en la gran- «alle de l'HAte! dc Ville... Ce fut une belle journée, que Ie corps A NAMUR. Le» 140 ans de la So- ciété Saint-Eloi. De notre correspon dent; La Sodété Saint-Eloi a été fondée cn 1787elle réssuscitait ak>r* déjk un groupement plu» ancien, car Ie socle de 16 statuo conservée au local porte la date de 1701. Les archive» actuellee re- moutent k 183U. But de la société: nnir ie» hommes de» mém es états dans un but philanthropi- ?ue et amical. La fèle principale est ixée au Ier décembre, jour do saint Eloi. La aoCiété, qui compte 63 mem bres avant 900 ouvriers sous leurs or dres, groupe tous les partisans des me ts ux. C'est done une corporation authenti- que fondée dans l'esprit des anciennes confrérie» protesaionnellcs du moyen-Agc. La présidence on a toujours échu a un Fallon. M. Paul Fallon, président depuis 17 ans, avait remplacé son père, télix Fallon, lequel fut présideut pendant 40 ans et succéda k son père, M. Jean-Bap- tiste Falon. Dimanche, la eociété a inauguré un nouveau drapeau, orné des écusson3 des orfèvrea, des électriciens, de» carrossiers et de forgerons. L'aneien étendard, qni date de 1787,va rejoindre ,nu muséë archéologique, les glorieuses bannières du passé. A 9 h. 1 '4, les membres de la société sont allé déposer une gerbe au monument de* morte de la guerre et k 10 h. 1/2 ont assisté en corps a une messe solenneiie exécutée en musique par Ie cercle des concerts apirituels (direction M. L. An ciaux). La messe de Pérosi a fait grande im pression *ur la fort nombreuse assistan ce. M. l'abbé Bobon, ancien aumónier militaire et directeur de i'institut Tech nique, a Ix'ni ensuite le drapeau. A 11 h. 3'4, après un délilé k travers les rues de la ville, la société a été recue k J'hotel de ville, par M. Golenvaux, bourgmestre et ie conseil communal A deux heures, un banquet a réuni membres et invites eb la journée se ter- mina au pare par le concert de la Phil harmonic Sainte-Marie d'Oignies. A NAMUR. Le nouveau (énatejr socialists. De notre correspondant: Le People annonce que la députa- tion permanente, n'ayant recu qu'unc candidature, celle du citoyen Alollet, de Tamines, celui-ci est proclamé senateur provincial, en remplacement du citoyen Rongy, démissionnaire. Ur, vendredi, la députation annonce au conscil provincial, que M. Konvaux est élu, sans lutte. Le tour est bien sim ple. (Juand les socialist*» namurois s'empn- rèront d'un siège de êénateur provincial, ils décidèrent de le confier a M. Kon vaux et... il. Rongy fut élu. Pourquoi 'r Paree que M. Konvaux était dé;k consei- ler provincial, et que la loi défend a un conseiller de devenir sénateur provincial. Aujourd'hui, il s'agit <1 élire M. Mol- letvelui-ci étant membre du conseil, ne peut pas être sénateur. (Ju'importel 51, Rongv démissionnaire et M. Konvaux se ra élu... pour démissionner bientót, a son tour, et faire place k M. Moliet, son sup- pieant III Uh! ma tête... Ft voila les grrrands principes défense de la Jaïcité et du pouvoir «ril la protection des droits de l'ou- vrier, etc., etc. En fa7t, tout cela se réd uit k une cuisi ne electorale que noua vou» laissons Je som de qualifier. A VISE. Chez les Anciens Arbalé. triers. Pour la six-cent six-septièine 'ois, la vieille giJde wallonu-i va t«-.cr. le (O juillet, l'anuversaire de sa io:ntainc londation. 1jB6 famenx anciens arbalétriers visé- tois, lours costumes pittoresques, leurs ooutumes, leur muséa d'armes anciennes, et,le plaisir de retrouver intactes des tra ditions qui furent chères k nos Pères tout cela sera remis en honneur pour la journeo. Les réjouissancea qui vont Ulustrer ce nouvel anniversaire sont idontiques k col- es dont les joyeux confrères iêtaient lours jours heureuxdes siècles révoius. l. m.?STE1£E' L" «I n' j'-notre correspondant: Ge dunanche, la grande procession, dito de Ia Benediction de ia nier, a fait sa sortie annuelle. Avant la procession, Ia grand mess© solennclle a été célébrée en 1 honneur des SS. Pierre et Paul pa tron» de la ville, par le Rév. Chanoine Lomerlynck, doyen d'Ostende, entouré du clergé de la paroiss©. Au jubé la société chorale Saint-Grégoir© de Mouscron, sous ia direction de M. Crao- co. Après in messe, in procession s'est di- rigée pay la rue de ia Chapelle, vers la digue oü, du haut de l'autcl dressé cn face de la Rampe de Flandre, lo Rév. chanoine Camerlynck, a béni la mcr, pendant que le canon annon^ait au loin ce moment solennel. Comme chaque année, ce spectacle émouvant avait atti- ré dans notre ville une afflnence énorme. La procession k laquelle participaient. notamment Ta musique du 3me de li gne, IjHarmonie Communale, l'hannonie ca thoiique De Kunstvrienden était do toute beauté et comprenait de nombreux nouveaux groupos. Après Ia bénédiction de la mer, la procession a parcouru Ie Quai des Pê- cbeurs dans toute sa longueur, oe qui a permis k nos families de pêcheurs, de manifester leur dévotion naïv© et ar- dente en pavoisant et fleurissant abon damment leurs maisons et barques. Suivaient le Saint Sacrement de norn- breuses autorités, dont MM. Elleboudt et Vandermeulen, échevins, en unifor me, les conseillers provinciaux et com munaux catholiques, M. Kesteloot, juge de paix, etc. A CINEY. L'installation du conseil communal. De notre correspondant: La première séance d installation du conseil communal a eu lien vendredi soir Le conseil a rocu notification de la vali- dation des elections ainsi que de l'arrété royal aj>pelant M. Albert Schögel aux fonctions do bourgmestre. Les conseillers ont ensuite prêté serment et M. Ie notai- re Bidénu», conseiller supplcant, a été instaJIé cn lieu et place de M. Augusta lstasse, qui s'est désisté pour motif de santé. Ue bourgmestre a rendu hommage aux conseillers dont le mandat a pms fin et ij a souhaité la bienvenue aux nouveaux élu» réclamant le concours dévoué de tous pour la meilleure administration ce U cité. II a été ensuite procédé k la nomina- tion de? échevins. Un mandat avait ét© offert k la gauche libérale et un k la gauche socialiste. Ces deux partis aynnt décliné l'offre qui leur était faite, c'est MM. Nestor Marloye et Ferdinand Con stant, tous deux appartenant aux grou- pet de droit© qui ont été élu* échevins. Apr"-.? l'installation des échevins, M. Mli quet a fait une declaration au nom dn group© socialiste puis le conseil a élabore la fiste de» con«eiller» par rarv d'nnnen- neté. Après la formation des rrmmissions du conseil, U séance a été levée. A CHARLEROI. Réunion de la fé dération eatholique d'arrond'ssemcnt. Dimanche 10 juillet. k 3 heure*. aura Iieu au local Concordia, la reunion de? déléguéa k l'asseroblée du conseil fédé- ral. A J ordro du jour, tigure uu rapport sur Tactiviié do la fédération eatholique et uno conférence par M. le comte Char les d'Aspremont-LinUen. oujet :«Lo pro- gramme eatholique. A PETIT-WASMES. Circle d'idu- cation familiale. D.imancho S juillet aura lieu a Pat na, rue du Bols, la reu nion mcnsuolle de la Ligue des hemmee et du Cercie d Educatioq' Familiale. A NAMUR. Des sténographes pari- siennis au conseil provincial. e no tre correspondant: (,'nelque» jonnes panslennes «ont hé- bergces dans le plus chic hotel de la ville aux lraia de fa prinresse. Leur fonc- tion consist© a taper a la machine tout ce qui so dira aux séances du comeil provincial. Le progrès... A WAIMES. La foire de Waimes a été bion suivie. Transactions assez im- portantes. Plus de 300 totes de betaU ex- fiosées. J>es gros bceuls se payaient ius- que 6.000 franca. Ceux de 3 k 4 an*, de 3.800 k 4.800 francs. Les autre*, 2.000 a 3.U00 francs. Génisses 1.500 k 2.600 fr. et celles de belle qnaiité, 2.000 k 3.400 f. Prix généra!ement stationnaires, aveo tendnnc© a la baisse, par suae du man- quo d herbe. Ports, 350 sujets exposés; Oochons de 100 franc«; -^onrrains de 200 k 2o0 francs. Prochaine foire, le 20 jaillet. A LETTERHAUTEM. Encore I» succés des catholiques. De notre cor- respondant Nous avons annoncé la victoir© de» catholiques, qui aux nouvelle» élection» confirmerent et renforcèrent encore leur succès d pctobre. Au mois d'octo- bre es catholiques obtcnaient 290 voix. les hbéraux 258. /•ix elections nouvelles, les eatholi- Sï? portent 321 voix, les libéraux 233. C est un brillant succès pour no6 amis, qui, après de longs efforts, par- yionnent enfin k renverser ia majorité libérale. A BEAURAING. Journée d'étude*< L>e notre correspondant: ï.*80^8 ia Pre'8itien<» ct le» auspice* de IA. C. J. B., une grande Journée d'Etu- des au cours de laquelle no prendront Ia parole que de» orateur* jociste*, eafc en yoie d'organisation k Beauraing, tons Ia direction de M. le doyen et de M. No- colay, secrétaire décanal. »u^i- TORSION. La mutualité co- tholique. -— De notre correspondant: II y avait a Corbion-eur-Semois, il y a_2 ans, 2"X) mutuellistes socialist*? ©h 2o mutuellistes chrétiens. Aujourd'hui, il y a 200 mutuellistes chrétiens et 25 socialistes! Un chef socialiste, navyé, a eu co mot heureux: c C'est le monde ren versé! On, dans Ie Luxembourg, en plein centre socialiste, rient d'inscri- re son 100e membre a sa Fraternelle i En avant, les catholiques I A FAYT-MANAGE. Au marché. De notre correspondant: Lo beurre s'est vendu 26 francs eh les oeufs frais 80 centimes piece. Vingt-neuf béte* k comes ont été ven dues 17.50 k 18.60 le kg. Los chernur ont trouvé acheteurs entre 2.000 eb 2.800 francs. Les porcelets se «ont ven dus de 175 k 225 francs. Mme MONTARD. LA TELEPH0NISTE. EST AR'* Paris. 2. L'enquêté de I& justice a la suite des depositions recu"1? 'e lucre rTiiwtrur.fion a contestation Dosjlbie que 1« cc telephone qui a perrris é1, ,>isg©- ment de Daudet. de DcJest et Scniard nest nas parti du ministère de l'In- térieur. II a faiiu d'autre part que ce soit un technicien des P. T. T. qui ait or ganise ce sen-ice de communications truquees. Or. Mme Charles Montard est une téléphoniste nrofessionnelie. mise il y a deux ans en disponibüité nour faute dans le service. En effei, el.e fut des cette époque soupconnée dayoir capté diverse» conversations lelephoniques d'hommes politiquea, notamment de M. Malvv. Dès lors, el- Je devint l'emplovée du standard da 1 Action francaise dont eon mari est un adherent. Elle ne se rendait k eet emploi oua au el qu es heures par iour et. bénévo- lement, a-t-elle dit déj4, n'étant pas pavée. Elle a ajouté que le sarnedi 25,iour de l'incident de Ia Santé, elle ne s'est nas rendue a 1' Action francfiise Ce point va être examiné par Ten- quète. LA SIGNATURE DE M. DAUDET REPARAIT. Paris, 3. L'Action Francaise pu- ie ce"lat5n u" nouvel article de M. Léon Daudet. en Indiquant que ccf article lui est parvenu par pigeon vovagcur. LES KYSTERES DU STANDARD Paris, 3. Au dossier constitué par la nolice secrète contre les rovalistes A«j°n Francaite figurent des Pieces etahlissant que le gouverne ment francais fait surveiller, par una table d'écoute, les communica tions telephomques des camelols du roi et de leur journal. Un des rap- ports officiels de ce service de poli ce affimie aue le 25 juin, jour de la; mystification qui aboutit k la libéra- tion de MM. Daudet et Delest. les ca- melots du roi essavèrent de surpren- dre des conversations d'hommes poli tique.?. Le même rapport aioute que la surveillance c'est le nom que Ion donne a eet espionnase officie! des conversation» entre usagere du telephone. cessa vers 11 h.l/4; or. c est lustement après cette heure que parfait, des bureaux de M. Sarraut, ministre de l'Inférieur. le mvstérieux crdrc de libération M* Marie de Roux. avocat de M. Maurice Pujo. a protesté contre la presence au dossier de ces rapports, l'espionnage des conversations télé- pliuniques équivalant. selon lui. 1 interccDtion illégalc des lettres. Dans le public, on se demands comment les camelots du roi ont pu, de leur qunrtier cénéral contrólé par la table d'écoute dos policiers dij telephone, lancer au directeur de Ia Santé un ordre téléphonique tru- qué. Ouant a Mme Montard. la télépho* nlste arrêtee par ses relations ave€ les rovalistes. l'cnquéte de M. Ba^. thélemv. commissaire spécial, n'n pa révéler qu'une chose elle ne fait nas partie du personnel de 1' Ac tion Francaise et si son nom figu re dans les reeistres de la romptahi- 'ité. c'est nour avoir touché le mon- fant dps apnoinfemenfs dont sa révo- ration la privait après au'elle eut été 'pgédiée nar radministration des :éphon?«. pour ses onl.nions rovalls-

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La Libre Belgique | 1927 | | pagina 2