FAITS DIVERS «na* BULLETIN DE L'EXTEBIEUB AU CONGO Em PROVSNCE LE FRÖ1Ö ET Lfi NE1GE SPORT BRÜXELLES-DËUL Siïö Palais de Justice. 5Tav«ntures. cfes ah"s do d^pcnses militai- ye« LtexcU-ation do I'Empereur et du Chan cellor, dan= ys circ'-n tAnees aetuelles, c*t •srez naturelle.observe lo Journal do la Oité» quoiqu'un pcu de rteerv© n'cut pas tie ue- friacéc car la victoiro n'cst pM complete, car Its noirs sent plus forto que jamais. M. de Bülow oblige de compter avec le Centre. Lo Centre catholiqu©, los Polonais et les fclsaciens disposcnt do 133 mandats ct ga- gnont 8 siègos; les droitrs, avec les agra- ri- r ct los anlisémites. do 113 mandats ct gavuent 15 si t: !<s nationaux libéraux, do 57 mandats ct pagncnt 6 sieges; les gau- chcs (sociaiistos ct dómecrates), dc 91 man- data ct porden'. 21 sièges. La majorité consiitutionneFe. enncmtc 'ctes lois d>:<r..p!ion ct dc I'absoluttsnte.cain- pr. nd i'2'3 dc; tit - atixqueh sc joignent une dis-.ii o do natioraux-lib'taux au moins; la majorité patriotiqnc comprend 323 deputes; Ia 'mir.oritc nationalist©. qui vote tot» les credit militaire i san» oV>; .tions ct poussc h la politique mondiale comprrnd 163 depu tes. Conclusion lc prince dc Bülow nc peut go'.:verner aducllcmont sans lc Centre, dont lc programme electoral so résumé don? cct article Etablissement dtt r- eime parle mentaire en Allemagne IA prince de Bü- low via done forcé de se ré»»ncilier avec lc Centre ct gonv.-rncrd, s'il y parvicnt. commo i! est nroSabte. nve© U majorité id"outr»foir renforcte de W voix 353 depu tes. Son rêvc d'ur.o majorité composite de eonservatenrs et dc nationaux-libéranx s'est trouvé irréalisable, grAoe a la foroe de ré- listance du Centre, conclut le Figaro \o? information*» particuliere». BRUIT DE L'ABDICATION U ROI OSCAR II. D'après un télégramme de Stockholm, le rei Osoaraurait 1'intentidn d'ahdiquer cn far geur du prince héritier qui fait fonctions do regent actuellcmont. FRANCF LES CONTRATS DE JOT'lSSANCE LES FOUllL'LES DE M. BRIAND M. Briand a nehevé d'étnblir comino suite a sa circulaire du 8 février dernier, deux mo dules d'actes ii passer pnr le» préfeta pour at- tnbner a dos imniatrcs du cult©. OU a des as- »i.' iations. la jouisaanc* de« éditices religieust, (cgliics ou chapelles) qui appart ionnent a l'E- tat üu qui. ayant apparlenti k de» établisse ment.? ecclcsii.stiquci suppriméf, sont placé» Bons séquestre. liO mode Ie A est destine être soumis aux «rclésiastiques qui n sont préserités oil se pré- seiitoront pour traiter a titra individncl. Le modi-te B a été r.digc pour le ca? oü, afin d' viter d'aroir a demander l'adhésion nouvello du préiet a chaque changement de cure, la jouissar.ee d'unc cglise serait demandée au nom d'unc association. Le ministro a établi deux aulres modules C et D pour dot artes h passer par les maires, au nom dts communes. Its sont destines a por- mettre aux préfets do répondro aux demnndes d'aris qui leur acront adres-xtes par les mum-i ripnlités. Ils sont d'un carnrtèrc nurement in- dii.atif. Le gouvernement, en effet, n'entend Eullcmcr.t imposer ces modules aux maires, qui res'.cut iibres, comuie ie porto la circulaire du fi février, d'arrt'icr les termos dos contrata, d'arcord avec les ministres du cultc ou les as sociations, pourvu qu'ils ne eortent pas de la légnlité. 1'ariB, 7. T.e Teirr]>fi dit qu'une note of iio ie use du Vatican declare quo lo Pa-pc no peut admettno la circulaire do M. Briand, paroo que lo inodèlo A ohligcraifc loe nou- vcaux curijs a demandor I' exequatur du maim et le modèle B néccositcrait 'a cons- truction d'a;« ccialk>ns cultucllce. Une dcpéclic Havr.s dit qu on s est vivement <niu au Palais Bourbon do colto nouvelle. L'a- gence offici- n ajouto qu'intcrroge a co sujet pnr do nonibrcux déjmtós, lo président du Con- scil n a pu quo declarer que le gouvernement n'avait pas connaissance des intentions du Va tican et qu'il ignorait s'il acceptait ou repous- tait la circulaire dc M. Briantf. UNE LETTRE PASTOR ALE DU CARDINAL LECOT Parlant dans uno longue lett re pastorale de la crise religieuse, le cardinal Lecot-, declare que les évëqucs demandeat seulcment la jouis- aanco reconnue jusqu'a présent, grace a la- qiK'lle les cures désignés par eux étaient les seuls maitres des églises, l'autorité civile n'in- tervenant que dan? les cas prévus par los an- CH-nnes lois fran9aises. Le cardinal ostime quo la loi du 2 janvier 1007 donnant aux maires le droit de traiter «iiroetement avec lo curé permet k ces deux hommes de terminer loyalcinent la lutto sur un des points principnux. Les évèques de Uran'c homiliés par lo pouvoir civil offrent la naix avec une simplicité dont on pourrait leur savoir gré. Us ne demnndont quo la liber ty et le droit common; mais, si leur demarche Pjirouvéo par le l'npo est rejioussde, il fout looter la persecution religieuse. LTirchevêquo recommando cnsulte aux ca- tlioliques !a primo et la penitence. II leur re- procho dc se plaindro ct do ne pas agir; il cs- pêro quo les premiers coups do tonnerro qui snuoncent oetuellement l'approcho dq l'oragc feront naitro dans lo ooour des catholiquos des resolutions simples et fortes. Lo cardinal ter- mi no par un appel a la générosité indispensa ble pour faire vivre, par 1'association diocósai- ne les institutions refigiensos. ExrrLSION MS SBMINARISTES^ Nrcf, 6. Le grand séminaire a été occu- pé co matin par la force-armee. Un référé •vait été introduit devant lo tribunal pour cot après-niidi. mai» l'expolsion ovait été décidée. De= gendarmes ii cheval, une compagnie du 7e génie, des agents do police occupalbnt les abords du grand séminaire. La cloche sonnait le tocsin. 11 n'y avait pas do manifestante, a •'exception des séminaristcs qui protcstaient aux fenètres. I^es portos ont été onvrrtes rans difficultes par un serrurier. Au premier étage, 1 évêquq, entouré du supérieur et de divers ecclésiasti- ques, a donné lecture d'nno protestation. Dans le vestibule, les séminaristcs cntoiment des chants religieux, puis se rendent au patronua- ge de Dom Bosco, oü ils habitoront. M. Joly, inspecteur de rcnrcgistremect, a pris possession do 1'imtnettble, aont il a or- donue la fermeture. LA RFXF.PTIOn"DU CARDINAL WA TUI EU A L'ACADEMIE FRANQAISE. La réception du c.artlinal Mathieti a 1'Aca démie, oü il remplace le cardinal Perraud, a eu lieu joudi apres-midi. Lc cardinal MaUiicu a rozneroié 1 Academic au n' ra do tous les cccl«siastiques dont cha- que anncc cllc couronn© les livres. II repré- aontc, ditril, lo clergé fransaas k 1'Academie Bliivaot la tradition, car 1'Académie n'a pas jvoulu romp re son cooooidat. L» cardinal Matliicu, avant de faire l'éloge du cardinal Perraud, previont qu'il n© pariera que dc re ligion avec lo dósir pluté-t. qu'avoc la craintc id'êtrc accuse do cléricalisrao. Lo cardinal Perraud était d'un autre fige §>ar ?es mcours mais il était de eon temps par ton intelligence. A l'école normaio oü rcgnr.it le scepticisme le cardinal Perraud fut le chef du jietit groups qui entendait defendre la foi. •Apres le professorat d' Angers, il voulut restau- xer 1'Oratoire do Franco dont la principale mission était de réconcilicr la foi et la raison. II mónagea le aentimont national, étudia son temps avec un esprit ouvcrt. Ix? cardinal Per- Vau'l a participé a la discussion au sojet de l'infaiUibilité pontificale. Le cardinal Mathicu lou© l'écrivain qui ytar'ait uac la:.true excollente, trés pure tres Hwmc. II a'étend longmomcnt «ur le róV teligieux du cardinal Perraud. Voici la fill dc ■on discours On nous dit qu'il n'y aura bienUt plus d featholiqne? on France. Jc nie demande qu. •eraient les héritier» du christianisir.e. E:i do fcots de lui, je no voi« que lo triompbe du ma Uriaüsme ct l'envie déguisée sou» des nom? sonores et accompagnée d'une baisse constante la inoralité pubfique. Malgré I'amélioration la vie matériolle 1 hommo a toujour» ie tour- nt do l'lnfini. Notre devoir autant quo no- tre intérêt nous command» de respecter la re ligion. La Fjancc antique soutenant une société nouvelle, voila lc trésor que défendit Per raud. Le cardinal, Mathicu souhaite que les ipötrc3 commc lui s?» multiplient pour Ie| alut dc notre paye ct l'honneur des lettres! frani;aises. Lc c«mt© d'ITaussonville dit que I'Acadé mie n'a pas voulu rompro avec les tradi tion?. Au moment oü l'Etat se sépare de l'F.glie© clle n'a pas voulu so séparer dc l'E- gliso ct a ouvert toutes grande3 ses portes au cardinal Mathieti pour succéder au car dinal Perraud. Le comte d'Haussonville patse en revue La carrière du cardinal Ma thicu et montro que Mathicu, historiën, n'oublia pas qu'il était prêtre et que le soul obstacle au fint montant de la démocratie était la religiën. (Havafi.) M. d'IIaus-'r.vill» /iouto que le cardinal Ma thicu trouva les raatériaux do scs ouvrages aux 3 du Vatican oü étaient do curic-ux do- rolalifs au Concordat qui soulevait les questions lei plus délicate». Lc Concordat ap- parut a Napoléon cotnrae un instrument do rö- gne. tandis quo Pio_ VII cn le signant n'avait qu'uno penseo religieus©. Aiqsi entro le Papa et Temperuur naquit Tcquivoquo et 1© malen- tenan qui pèsont sur tons los pactes entre l'E- glisc ct les puissances do la teer©. Ccnondant, la separation complet© do TEgliso et de l'Etat n'est pas un principe vrai, car la morale dc- pendnnfo de la religion est liée a la politique. L© Concordat fut applique par les gouverne- ments dans l'osprit oü il avait été signé, jus- qu'aux 25 dornicres annéc© oü Ie Concordat ap- parut alors aux calholiqucs comma uno servi tude, mais la fauto fut do lo rompro brutale- ment au lieu de le dénouor et vouloir rcorgaui- ser TEgliso sans la participation du Papo.Coux qui commiront cotto fauto s'étounont do la re sistance. Ils h.'ritont et chcrclient. L'Eglisc n't pas a sc troublor. D'aillcurs, la pais est souh&i table, mais il n'ost pas indispensable qu'elli soit ratifiée par un nouvel instrument diplo matique. L'Egliso n'a besoin quo de la liborlé véritablo pour remplir sa mission. Los deux discours ont été trés applondis. (Havas). A LA CHAMBRF, "fRANQATSE. LE PROJET D'IMPOT PROGRESSIF ET GLOBAL SUR LE REVENU. Paris, 7. M. Caillaux lit l'exposc des mo tifs du projet d'impót sur le revenu. II décrit les systemen anglais et alleinand que nous ne pouvons calquer ni Tun ni l'autre. II fiaut re- chercher un régime d'impót sur le revenu ap- proprié aux traditions, aiut nimurs ct a la repartition des fortunes de notre pays. M. Caillaux propose dc juxtaposcr les im- póts reels sur toutes les categories de revenus en un impöt personnel global. Le projet ins- tituo des impóts sur le revenu et les capi- taux mobiliere et immobiliera au taux do 4 p. c., les revenus industrieis et commer- ciaux au taux de 3.50 p. c. et le6 revenus du travail au taux de 3 p c. Les taxes sont óvaluées pour les revenus fonciers par les communes, pour les revenus industrieis et comnvrciaux par les agents du fisc, sauf la declaration des contribuables contestant le chiffre du fisc, et pour les reve nus du travail au moyen do la declaration. Lo motie d'imposition des valours mobilièrea frr.neaises est. nminteöu. Toutofois le minis tro demande 20 millions de plus eans augmen- ter !"S impótn sur los valeurs de père de fa milie a petit revenu. Toutes les valours étran- gères ont libre aocès sur le marché francais moyonnant 1© paicment d'un droit de timbre d© 2 p. c. sur la valour nominale efc Timpot sur le revenu au taux de 5 p. c. Lo litre de la rente francais© continue h être exempt, sans toutefois que les posse«- seurs do revenus constitute cn fonds d'Etat soient affrancliis do Timpöt sur le revenu ou de Timpót global. L'impót gloljal n'atteint que Ice posses- seure de plus do 5,000 francs de revenus, comport an b un fcarif progressif de 0.20 a 4 p. c. II fournira 120 millions. La declaration doit être acoeptée 6i Ton n'a pas la preuve do son inexactitude. Ainsi il n'y a pas d'inquisition et pas d'arbitraire. Les garantris do Tadminietration sont lo controle sur los hanques et les sociétés do credit et des amende© rigoureuses en cas de fraude. La lecture du projet fvoulèv© les applaudis- sement de la majorité ©t les protestations de la droit©. Le projet Caillaux est rcnvoyé a la commission des rcformes fiscale©, au nom de laquello M. Lauraino prend l'engagement de se mettre sans retard k Tétude. M .Rouanct interpelle sur les mesures quo comptc prendre M. Caillaux pour mettre un term© aux manoeuvres de certains finan ciers excitant les porteurs de rentes a ache- ter doe valours étrangères. II constat© que l'épargue francais© acuète dix milliards de valeurs étrangères contrc neuf milliards do fonds francais. Octte proportion,qui n'exis- to nulle part ailleurs, est due chez nous ii huit graudes banques qui s'eutendent witre elles. M. Rouanet dit quo la baisse des fonds rus.ses fait provisoirement perdre prés d'un milliard a l'ópargne francaise.L'orateur ac cuse lo Crédit Lyonnais d'avoir fait perdre a cette épargno 269 millions en pla?ant oc- cultement 871 millions d'obligations a la Banquc foncière de la noblesse russe. La Russie cat un pays de finances avariées. (Bruit.) M. Delcassé pro toste. M. Caillaux declare resorver sa répon^, car il aura une nouvelle occasion do redire lc aouci que le gouvei-nement prend pour la sauvegarde dee intéréts francais. Le minis tro ajoute que Texpression do M. Rouanet visant les pays qui ne firent pas honncur a leurs enengcinents, nc peut pas s'appliquer a la Ruasie. (Appl.). M. Rouanet. Le change russe est oonso- lidé seuloment depuis les emprunta fran cais. Sur 30 milliards de valeurs étrangèros. les portefeuilles francais détiennent 12 mil liards de fonds russes. M. Ronanct, parlant dn deroier eraprunt ruaso, reprocho k la commission que 12 mil lions furent versés a nn X.. inconnu. M. Pichon dit que c'est Tcnregistrement. (Rires.) M. Rouanet dit que Ton put maintenir a _.i taux arbitraire les fonds russes pendaüt la guerre rus9o-japonaise et il parle de nou velle© manceuvrus de boiiTse a l'occasion da dernier emprunt rnsse. L'oratcur parlant de l'exéculion du grand-duc Serge, au milieu du bruit. M. Pichon dit que c'est un assassi- nat et non Texécution d'un jugeroent. (A«p- plaudissrmcnts.) L'assassinat ©et un© chose abominable, rénrouvéc par la conscience pu- blique de tous les pays. (Vifs appl.). M. Rouanet dit que co n'cst pas pour faire plaisir au tsar que les financiers lui en- voient de l'argent, e'eet pour réaliser des bénéfices scandalcux. M. Meslier. La Franco est cn face d'un nouveau complot des G ibelins, mais cette fois-ci, dit-il, il s'agit d'un scandale attei- gnant la fore© vitale de la France. On vou- avait ren verser la Républiquo. Parlant du pereonnage qui, suivant M. Rouanet. aurait touché 12 millions pour le dornicr emprunt russe, M Meslier prétend qu'il s'agit'd'un Suisse, M. Noczlin. M Pichon proteste. ,M Meslier attaque M. Rouvier, mats M. Brisfon proteste. M. Meslier oroit pouvoir constater que Ia Franco se contente do donper des milliard? nour los bénéfices financiers des intermé diair.? sar.s pensur au premier producteur de cette fortune.II ajoute que des sociétés al- lemandes escomptent k 1®. Banque de France des billets qu'enes appellent des billets de cavalerie M Meslier ajoute C'est nous qui fourais- sons los chevanx. M. Pichon protest© contrc les paroles do M. Rouanet au sujet d© noa rapports avec la Ruseie. Rien dans la conduite de la Russie n'autorise do pareilles attaques. J« suis beu- reux quand jo vois le gouvernement ruase ajouter aux garanties des emprunteure les garanties constitutionnellcs que nous con- naissona. M. Pichon declare quo 1© gouvernement est dccidé a peraévérer dans I oeuvre pacift cnre ct dè rester attaché a Talliance russe. (Nombrerix appLaudissemcnts.) POUR LA SUPPRESSION DEM DECLARATION. Sur la demande do M. Ckmenceau, lc Sé- nat declare T urge nee en faveur du projet supprimant 1'obligation do la declaration en matière do reunions. Lc Sénat decide qu'une commission sera noinmée apres La 6cance. (Havas.) LE RACHAT DE L'«Ol EST». Lus deux tiors do la commissiou de» cliemins de fur du Sénat sont hostile» au projet do ra- chat du réseau dc I üuest. (Havas.) LE BERGER, L'INSTITÜTEUR... ET LE CURE. Leconreil municipal de VilIc-au-Val. ayant i statuur sur La location du presbytèrc, a pris la déciaion suivartto Va le principe do I'cgalitc qui doit régner dans une vraio Képublique, Considérant, 1» Que Tinslitutour et lo bergor sont log»'» gratuitement aux frais de la commnnc; 2o Qn'un curé n'cst pas moins nécessaire qu'un berger ou un instftuteur dans uno com-. munfe uniquement composce de catholiquos oü les non-pratinnants cux-mêmus sont los pre miers en cas de maladie h réclame* los secoure de la religion; Délibcre que lo curé sera, commo lo berger ©h Tinstitntmir, logé gratuitement par la commu ne et quo nar conséquent le prcsbytèro sera laiBsó sa disposition. MAROC RENCONTRE ENTRE LES TROUPES C HE It IF l E N N ES ET REBELLES. Tanger, 6. El Zellal n'a pas encore fait soumission. D'autro part, la tnchallah n'a pas fait do mouvement en avant. On annonce quo la mehallah d'El-Ksar que commando El Mrani a livré une série do combats contr© los douara rebelles do Ou lab dos Beni-Caïn et des Dar-EI- Ouznri. La mehallah u ou un inort et pluaiaurS blusaóe. On ignore lea penes des rebelles.- La mohallah a fait uno fructueuso razzia do bé- tail. UN APPEL DES MISSIOXNAIRES AME RICAINS A F.DOUARD YII ET A M. ROOSEVELT. Dans un©inference tenue lo mois dornicr a Phibkdclphie, les comités directeurs des missions étrangères des Etats*Unis et du Ca nada ont décidé d'envoyer au président Roo sevelt, au Sénat amc: icain F.douard VII un appel rédigé au nom des in digenes. Tout en déplorant La situation qni regne au Congo, les sociétés do missions canadien- ncs et américaines se bornent a réclamur uno intervention impartial© capablo d© faire La lumière definitive 6ur les faits réels et d'assurer Ie redresscment des abus qui pourraient Être constates Si la reunion d'unc conference internatio nale, continue l'appcl, a été decisive dans 1: creation do l'Etat du Congo, il scmble qu'uno conférence pour Tétude approfondio de La question congolaiso n'cst pas moins in dispensable actuellcmont! dans 1'intérêt do la justice. L'AGITATION ANGLAISE Lord Monkswell, lc président do TAssocia tion des Réfomies au Congo, va porter la question des réformea au Congo devaut la Chambre des Lords a la premiere occasion, nonibrcux membres dc la Chambre dps Com munes, appartcnaut aux deux fractions,out manifest© lo désir de provoquer sur ce sujot un débat auquol, dit-on, lo gouvernement ne s'oppose pas. Londres, 7. Dans une nouvelle lettre au ministre dca affaires étrangères, M. Morel si- gOalo de nouvcaux abus dans l'enclavc du Lado et dans les environs du nord-est du Congo. Ses allegations sont de deux 6ortos Tunc, les mauvais traiturnouts dont auraient souf- fert duB sii jets anglais est appuyéo d'une peti tion de resident? stu* plooe; l'aufreee rappor to a la wrtte de fusils et de munitions de guer re aux ch»fs indigenes p»T des fonctionnaircs de TEtat lH>rc ct a 1'appui de cotfe dernière il cite des plaintes analogues eon tenues dans lea rapports de deux explorateirrs franqais, MM. Leon Berthier et Bound de Mézièrcs, qui ont parcourn la region en question. (Reuter.) avoir pris un embonpoint anormal. II le pria dc passer dans son bureau oü, devant témoins, il opéra une visite corpo- relle. Une vingtaine de kilos de cuivro se trouvaient sur La. poitrine et dans les poches dc I'ouvrior. Conduit chez le commiesaire de police, V... avoua qu'il était l'auteur des vols dont son patron s'était apefgu. - Banque Nationale de Belgique. Le mardi 12 février, les bureaux et caisses seront accessi- blcs au public do uc-uf lieures a midi seulement. (Communiqué.- Jusq'au 15 février prochain, lo Bon Marché fora profiter son éléganto clientèle d'un rabais de 40 a 50 p.c. sur t"' les fourruro». 3299 Défonrnemcnts fmportaats. Arrcs- tation de. i.-i femme du fugitif Tomberg. L'épouso de Pierre Tomberg a été écroaiéc, mardi soir, a la prison des Mininïéa, sous man dat d'arrêt a la suite des declarations faites h M. Tofficier inspecteur Frmiville cliargc de Tinstruction par de nombrcux té moins des charope <lo coiu-ses. Ces tóinoigna- ges ont cté confirmés chez le jugc d'instruc- tion. Sfine Tomberg, en ces derniers temps, jouait des sommes trés importantes. El Ie s'eet fiervie de norabreux intormédiairée pour dé- faire joucr pour son propxo comptc. C'est ainsi qu'un habitué de3 courses t claré avoir placé a lui seal, sur des chevaux de courses, pour le oompte de Mme Tomberg, des onjcux variant de 200 a 1,000 francs et formant un total de 20,00<D francs. Chez d'aut.ree intermediaires les paris se montaient do 5, 7 a 8,000 francs. La moindre mi se était généralement de 100 francs. ■Mm© Tomberg était souvent accompagnéo de sa bolle-ecéur, de sa mère et de son bEau- père. Aux champs dc courses, elle ct son maid ^étaient consulérés comme des Crésus. Tomberg, les dimatcbcs et jours de fétes, fréquentait les champs de courses d'Oetende et d'autrcs villes; il possédait un abonnement doehemin de fcr; il jenrait lui-même. I^a première operation qu'il a faite remon te au mois d'a-oüt dernier. C'était adx coui*1- ses do ForeEt; le modeste petit employé a 150 francs par mois avait albrs chargé un dc sea amis, qui il avait rem is une so mme do 5,000 francs, d'acheter les chevaux a récld- mor. On lui a vendu cinq chevaux. Tomberg vivait largenient et était grand amateur do champagne; un jour il en a bn pour 280 francs. On estime que Ie jour de sa fuite il no de- vuit pas ètro en pciGEession de plus dc 40 a 50,000 francs. Les agente judiciaires sont, jour et nuit, en eurvoillancc denarit la demcure de son amie; on espère quo Tomberg y reviendra. A Piques ou a Ia Trinité, sans doote Un ineendie a Qiievaueamps. De no- Wc ooirespondaot, 7 La mai son do M. Henri Degouys, négo- cianü au hameaU du Marétiau, a Quevau- Camps, vient d'êtro la proie des fLammee. Lee riombreuses couvertures de laine, les coupons do drap et toutes les autres marchandieee du mr.gasin, tout a été détruit, ainsi que lee ma- gasins ©,t la maison d'habitation. Les dceata, trev, considerables, eont va lues a environ 15,000 frauc9; ils eont oouverte pai* l'aasuranoe. Devant l'imposeibilité de oombattro le foyer de l'incendie, les pompiers arrivés rn- pidoment sur les lieux, ont dü se bomer a, preserver les fabriques voisiues. Lc crime de la rue des Hirondelics. Jeudi soir, all h. 3/4, il y aura un an que le c-adavre nnitilóde la. petite Jeanne Van Calck fut déoouvert, ruc les Hirondelics. Incendic Malines. Jeudi matin, vers 4 beu ros, Mm© Van Sintflot, qui exploit© un bazar a Malines, était réveilléo par des orépitements et prise a La gorge par un© odeur acre. Son inagasin était ou feu. Les pompiers, prévenus télépihonicpioinent, no tirdèrent pas a arriver. lx; feu fut attaqué 'iï-courouscmcnt <rt vers 5 bcuros, los LLiiuiure u«:s uoina iv ui. incujicir uimoiu", -------- - nnoncent des fcuillcs britanniques, dc tours rn euucnt maitres. Le rez-de-chaussce A GAND. Mils». On nous écrit, 7: La première roprésontot iort ayont ou 1 ..lorme succes, uno seconde representation a ra lieu dimanche prochain a 3 lieures. UN ACTE COURAGEUX A MOLL. Dc notre correspondant, 7 Hier midi, une douzaine de gamins de 12 a 14 ans sc rendirent sur la glacé des grands tangs do la Bruyère. Ils entendirent soudain un craquement sruivi d'un appel Au secours C'était la glace qui 6e rompait. Le jeune Swinnen, de Baclcn s/N., écolier a Moll, disparaïssait dan? la profondcur de l'étang. Son jeune condisciplc B., ne perdit point l'esprit; en un clin d'ceil, il avait che'rché une écnelle au moyen de laquclle il parvint k sauver son ami en détrcfise. Lo froid est rigfAireux en Espagne et les récoltes sont perducs dans plusieure re gions. Un télégramme signale que le 6, a Madrid, la ncigc tombe toujours abondam- meut. Dans la jonrné© de mercredi, lè froid a provoqué huit cas dc congestion, dont deux mortels, a Paris. A Grenoble, le premier président de la cour d'appel, M. Pailhe, se rertdait au pa lais de justice lorsque tout a coup il s'af- faissa pour ne plus 60 relever. Un médccin appolé pour constater le décès a déclaré que le magistrat avait été frappé d'une conges tion provoquée par 1^ froid. Rome. 6. La République de Saint-Ma- rin est bloquée par la neige depuis bier.Une coucho blanclie, haute d'un mètre, oouvre la oapitale. Les servioes postaux, ainsi que toutes communications avec Rimini sont interrom- puce. Rcniip© de peine.s. Par arrêté royal du 7 février, dix-neuf oorrcctionnaires ont ob- tenu la remise du restant de la peine qu'ils avaient encore subir. Un volcur pris en flagrant dólit. Depuis longtcmps. M. L.. industriel, de- mcurant rue de Manchester, a -Moleübcck- St-Jean, con?talait des fuites dans son ma- gasin. Se9 sonpgons se portelent sur Pun de 9C? carriers, un nommé V... Mercredi eoir, M L... asristant a la sortie des ouvr^ers, remarqua que V... paraissait est entièremerrt- détruit avec tout ce que con- tenait le magasin. Los ép.tves dc la Meuse. Un habi: tant do Saintr2\ricolas lez-Liége, nommé Guillaumc IIigé de 33 and. avait été aperqu pour la démière fois le 2 février der nier, en compagnie dc conscrits. Des Bonda ges pratiques dans la Mcuse, a Seraing, ont amenó la déoouverte du cada-vre du malbeu- leux qui, croit-on, sera tombé accidentellc- ment a l'eau. Grève. Une grève rient d'éclater au charlxmnage d' O ugrée-Mari haveTrois een te ouvriers du puits Fanny, ayant, prétendent- ils, a se plaindre des agissomentö d'un po- rion, ont refuse dc descendre. Les esprits sont trés excites. Imperial Dry, Champagne, Georges Leleu. 778d Le Retour d'Age. L'Elixir de Virginia Nyrdahl qui guérit les varices, la phlébite, Ie varicocele, les hêmorroldes est aussi souverain contrc tous les accidents du retour d'figeliénior- ;ics, congestions, vertigos, ctouffuments, pal pitations, gasfcralgics, troubles digestifs ct ner ve ix, constiiiAtion. Nyrdahl, 20, ruo de La Ro chefoucauld, a Paris. Le flacon, 4 fr. 50 franco. Envoi gratuit de la brochure explicative. Exigoz Tcnveloppc de chaquc flacon la signature do garantie Nyrdahl. Dépot ii Bruxell pliartn.Dcr- nerille, 67, boulov. Waterloo ot ton tos pharrii. 2), 66a Bi-Borax Oriental 'est un dósinfoctant pur et éain. (2 Angelus-Finno, tout Ie monde virtuoso. IléH't Uirc IdéXlJn".Auditions: lO.r.duCongrès.'iüTO La Pilule Ffijdat p' rhume, bronchite, tubercupe se vend par* fr.i.öo. 107, r. Berckmans, Brur.cl). 177b Incendie a Ciney. Un homme et dos bcjtiaux aspbyxiés. Do notre correspon dant, 7 M. Martin Marimont, fermicr cn notre villc, ouvrant la porte de son table dans Tintóntibn -Je soigner le bétail, vit des flammcs s'é'tever en différents endroits. Avec Taide des voisins et des gens dc Ia ferme, M. Morimont put rapidement cir- coitsoriro l'incendie.Par malheur, un vieux commissionnairc, Léon Balthazar, dit cDa- blt-kn>, qui logc-ait chaque nuit dans l'éta- blca été trouvé quasi-asphyxié.C'est dans un état cxcessivenient grave qu'on Ta transport© a Thospice'. De plus, I'asphvxie était absoluraent complete pour six vaches et un taureau. Le feu a pris dans la Liticremais on ignore encore comment. Employer Cibifs solide pour sauces, etc. 471a Les crimes de la camorra Na ples 6. An mois de juin dernier, un na- politain du nom de Gactano Cuocolo était trouvé assassiné sur la place dc Torro del Grcco, au picd du Vésuvc; a la raêm© heurc, sa femme subissait le mêmc sort dans sa ma son, a Naples. Lo 'plus grand mystère envelóppait ce double dramc et Taffairc al- lait élro classéc quand M. Erminio Cape- zutti, chef du postc de gendarmerie de Ca- poi'ichino, ayant surpris un bout de con- veruAtion entre affiliés de la camorra sc mit a la faveur d'un déguisomont, k fré quenter les debits mal famés oü il savait se reneontrcr avec les membres de la redouta ble société secrète. 41. Oapezutti se fit affilier son tour ct réussit a gagner la confiance des nialfai- teurs. Ceux-ci hii firent leurs doléanees au sujet d'un rcceleur du nom de Marinis qui menait la vie k grandes guides en volant les voleurs. Les camorristes apprirent au gendarme déguisé en bandit quo les exigen ces de ce Marinis n'avaieöt fait- que croitro dep.üs qu'on avait supprïmó son concur rent. Gaetano Cuocolo. Une sentence de mort avait été rendu© con fro ce Ouocolo par one cepècc dc tribu nal do la Camorra, compose de deux délé- gué? pour cbaoun des donze arrondissement? de Naples ct siégeant. dans nno grotte de San Giovanello. Üne heuro phis tard, Tar- rêt do mort était exécuté. A la suite de ces sensat-ionfllles décou>'cr- tes, Bix affiliés de la Camorra sont déjh sous les verrous. La meilleure de» Compag. p' les Rentes Viagères, c'est «Le Sauveurt Bruxelles-Bourse. 762a Eboulèmcnt a Warniifon<alac. De notre correspondant d'Arlon, 7 Mercredisoir, un éboulemcnt s'est pro duit aux ardoisières de Warmifodtaine, a La fceso dite a atix PlAhes La vdftte s'cst détachée et est tombce a. urie profondcur dc j: 75 metres. Onze ouvriers se trouvaient clans la foseo et dans les galeries avoisinantes. On procéda aussitót au sauvetage des mi neurs. Les travaux durèrent jusquo bien tard dans Ia nuit. Les onze ouvriers ont étó retirés sa ins et saufs. Exposition Internationale Anyers, Avril Juin 1907. Secr. 30, r. Arcnberg, Anvers. Un ineendic k Basècle. De notre oorresporidant, 7 Pendant la nuit de mercredi a jeudi, vers 2 lieures, M. Joseph Delópinne, industriel, habitant au hameau do la Bruyère, a Baeè- cles. fut éveillé par une épaieeo fumée qui omplis&aitsa chambre. En fac© de sa dcmöu- re, un moulin a moudro la.chaux, lui appar- teinant, était la proie. des Hammes. Tont lc bktiment, d'unc valéur de 25,000 francs, no formait déja plue qu'un immense braeicr. L'alanno fut aussitót donnée ct bientót après les pompiers arriverent sur los lieux. Cetix-ci, malgré touto leur bonne vulonté, durent rtstcr inactifs l'cau faisaifc complè- tement défaut. Les dég&ts's'elevent a environ 15,000 francs. Ils sont couverts par un© société d'assürau- ces. On oroit que l'incendie c®t dü k Ia mal- vcillaüce, car depuiu un an, lc mouiin no maTcliaib plus. Elixir De Kempenaar est le moins cher. B 693d La grève de Jeumönf. Ce que eoütc «n orateur sooialiste aux o vriers. De noti'e correspondant, 7 La grove aux aciérieS d© Sambrc-Meue© continuo. Tous les troise jours des meetings sont tenU3 a la mairie, oü les cvtoyens Boau- vois, Renaux, délégués de la confédération, et Lenoir, secrétaire de la fédérabion des rrtouleuTS do Franco, pérorent, excitant les ouvi-iere a lie pas reprendre 1© travail sans avoir obtdnu gain de cauze. Lo eitoyen Lenoir, qui habite Paris, arrive par express ct retourrie de mêmc; il rcgoit pour cola des frais de déplacemcnt. Depuis le commencement do La grève il a palpó 1,800 fx. Les autres orateurs regoivent aussi une cer- taine somme pour frai6 dc déplacement. Avant peu il ne restera plus rien dans la caiseo, si cola continue. La gendarmerie d'Erquelinnes a arrêté, ce matin, un ncroméWaUemure, de I^a Buissiè- re, pour at-tciiites a la liberie du travail. On constate oe matin uno reprise de 20 ou vriers a Jeumont et dc 29 a :Maj*ehiennes. ülystériense dispavition d'une fillette a Paris. M. Nicolas Erbelding, égé de 48 an?, ouvrier estampeur, demeurant ruc Saint-Maur, 76, est père d'une charmante fillctte dc 12 ans, Marthe, k laquelle une voisine, Mme Soleillard, avait offert de Taccompagner. jeudi dernier, a une mati née au concert de Bataclan, boulevard Voltaire. Mais, au dernier moment, Mmo Soleil lard se trouvant empêchée, ce fut son mari, un employé de commerce qui conduisit 1'enfant au spectacle. D'après le récit de M. Soleillard, la jeune Marthe, pendant un entr'acte, a'ab- senta pour aller aux water-closets. Mais la representation s'achcva sans que la fillctte eufc rcparu. M. Soleillard nc s'ctait point alarmc ou tre mesure, tout d'abord, supposant que Marthe Erbelding avail regagné sculo lc domicile paternel mais la. soiree s'aeheva sans que la fillette cut donné signe de vie elle nc rcntra ni rue Saint-Maur. chez ses parents, ni chez les époux Soleillard, 133, rue de Charonno. Depuis on est resté sans nouvelle© de l'enfant. De l'enquête faite par la Süreté, il sem- ble résullcr que, eontrairemont k ses de clarations, M. Soleillard n'est pas allé au concert avec la fillette. M. Soleillard, qui protest© énergique- ment de son innocence, a été arrêté. Banditisme a Wasquehai (frontière tiangaise). Aprèe lc hameau du Plom- meüx, qui fut mis en émoi, nvardi, par ut» vol important, celui du Triez vient d'etre le theatre d'un audacicux méfhit do bandits. Deux malandrins ont pénétn-é la nuit par es calade dans 1'habitation d'unc femme d'un grand ftgo, Mmo veuve Eonenfant, qu'ils out surprise dans eon sommeil ct ligoteo dans son lit. Mis en fuite par les oris désespérés dc la vie time qui éveillèrcnt un voisin, les ban dits sont partis en cmportanfc tout Targent qui s© troamit dans La maison, soit una som me de 47 francs. Un dramc a hord. Philadelphie, 7. Un marin du croiseur américain Ten nessee n a fait feu sur deux officiers et a tué l'un d'eux. L© raeurtrior a été lui-mêmc tué par un detachement d'infanteric dc marine aocouru au bruit des coups tic feu. HOTS l)E LA FIN s La dame charitable ct lo mendiant. -— Si vous voxilez travaillcr un pcti dans le jardin, raon pauvrc homme, vous aurez un bon déjeuner. Madame, répondit le mendiant, vou6 y gagnerez a me dormer le déjeuner tout de suite, car le travail m'aiguisc terriblement Tappétit La meilleure des compagnies pour assuran ces-vie est la Piclas, 1861. Sa succursalo beige, 17. rue de l'Evëque, Bruxelles, envoio gratis roiiseigncinents. Rentes viagères. B99ói-11563 Bruxelles s'emfcellit. Bientöt notr© capi tate n'aura plus rien a envier aux plus grandes villes d'Europo. Certes. Bruxelles comptait déji pa:- mal de magasins dc grand luxe,d'hótols,etc. mais voici qu'on nous annonce pour le 9 février Touverture d'un grand magasin de meubtes.dont 'es vastos halls renfemont tous Ics articles d'amcublement en general. Nous conseillons vivement aux personnes ayant nue'(|U08 achats a fairo d'attondre l'ouverture <1p la maison Schocmanu et Cio, 167, boulevard du Hainaut. 185h-li619 La fin d'nne légende. La rehabilita tion des huttres. L'an dornicr, une nou velle qui mit le monde des gourmets dans la desolation nous arriva de l'étrangerles huitres étaient empoisonnées, on trouvait disait-on, dans ces savoureux mollusques, uno foule do microbes, du coup on n'osa plus manger d'huitres, seuls, quelqucs gourmets impavides osèrent encore les fai re figurcr dans leur menu. Après le premier moment de paniqué, on s» cssaisit, on alia aux ren'seigncments Un groupe de restaurateurs bruxèllois a voulu quand même savoir a quoi s'en tenir sur l'innocuité des huitrcs»de provenance beige et hollandaise. Les résultats do l'en quête ont été conchiants. Voici les deux certificats fournis par les autorités compét-entes en ostréiculturc. Le premier conccrno les huStrcs de Zélando: c L'administration des Pêeheries de l'Es- caut et des Fleuves do Zélando, declare Qu'en suite d'uno charge officielle Texamen t-opographique ct bactériologiquc dc l'eau et des huitres, a lieu réguliere- ment ct a des intervalles determines ct cer- tifio qu'eücs sont exemptes des microbes pathogènes et hors d'attcinte de toute con tamination. La susdito administration Le Président. (S.) Teschaüx. Le serond est fourni par le laboratoiro commui al d hygiene d Ostcnde, il est ainsi CU»"U La direction du Laboratoirc communal d'hyrfène de la villo d'Ostcnde, certifie Que les pares k huitres de MM. Sti- cherb, Stratké Qjj sont établis dans uno situation hygiéniqïravparfaite, quo ces ins- talfat-ions se trouvent a l'abri dc toute con tamination, et que les éc'bantHlons d'éau prélevée le 27 novembfd ldOft'ont été reeon- nus absoluraènt dépourviis dfe microbes pa- tbogènes. Kilo declare, par consérjn(frit, que les buitres provenant des étabhascmcnts St-i- chèrfc, St-racke et C° peuvent, en toute sé- curité, être livrées a la consommation. L'Echevih des Régies, _(S.) Ach. De Cock. Le Chef du I.aboratoire, (S.) Docteur Moiieaü. Ohservafoire royal. Bulletin du 6: {ktuitionglmoioheriqut gén rale, S II. malin TjemjLcnuure i Siieures "lu malin, Baromelrè rédusti et a i nivan 1-s la m jr,76Jrl A 8 heures du m.>tia, G.7 (beau lemps). Maximumd© la vailltj, 0.0 miniiada la mit, —7.1 èonaala 3.3 l'erfjpérature Maximum ibio.' i. 11.7 Minimumabsoiu. 13.3 Déciinaisan ma,-u-iii'j ie ni li. a iec'.a» 13'i'j.b Êph- mérides dn 8 Solcil. Lever. 7 h. 12 Couclier, 16 li. 14 Lune. Lever. 3 b. 18 Conchïr, 12 h. 9 Tempi olficiel, a midi vrai, d'ücclc, 11 h. 56 52.5 La pression a dimlB«é sur toute l'Europe, sous Tiniluencc d'ur.o depression qui s'<«t avan- cce sur l'ouest des lies Britanniques (Hebrides, 750 m/m). Les plus tortus presaions sé sent re- tiréos sur l'Est de TAlk-raagne, la Stiède et Ia Russie (Christiansund, 771 m/m). Lo vent est faible d'entre Sud-Est ct Nord-Est sur notre pays. La temperature a baissé sur l'ouest et lo centre du continent, chez nous, elle est comprise entro 4 et 10 sou» zéro. Prévisionsvent faible de la region fciüd nuageux, radoucisscnnent. TJe'cle, 12 h. La pression diminuo, 1e vent est faible du Sud-Sud-Est et lo tÜermoraötro marque 0° 5; Vu l'état du terrain, les courses qui devaient avoir lieu dimanche prochain, a Monl-baint-Amand, out été annulées. Cyclisme et Automobilisme Paris, 7. Cet après-midi, a 2 1». 1/2, Vari Marck est parti do la place dc la Concorde, entreprenant un raid do 7,(WO kiloiftötrcs a tra vers la Franco en atitomobilö. Nécrolog'ic. On nous prie d'anr.oncer Ia mort de 3'. I? Docteur J. Jacobs, décédé a Bruxelles, a l age de 86 ans. Les funérailles suivies do Tinhuma- tion au cimetière do Laekc-n uuront licu le saraedi 9 février, a 11 heures. en Tcglise parois- siate Notrfe-Danie de la L'hapolle; Reunion a la mortuairo, rue des Lirsuliues, 28, a 10 h. 1.2. On nots annonce la mort do Ml Ch. Thuinas, ancien préfet-dircctcur du College Royal et do l'Ecole moyenne do Thüin, ancien administra teur des Enfants martyrs, a Bruxelles, pitusc- ment décédé a Stavelót, dans sa 70mo annéc. apeaux deuil el demi-deuif. 749a-11318 DFÜS' •C0tn')-'el ®n 12 !l"'' (T0_Ueiii)i 13518—997a Marché-aux-Poulals, llrux. Tèl. 190, Théötres et Concerts. MONNAIE. Samodi, relache. Dimanche, 10, en matinee, it uno heure, ex- cepfcionnellement, Les Troycns on ontior. Entro «La Prise do Troies ot «Les Troycns a Cathage», il n'y aura qu'un cntr'ncto de 30 mi nutes. Le soir, «Lakmü'. Luudi, 11, «Fausv». PARC. Yvcttc Guilbert abandonne la chan son égrillardo; elle s'y était conqnis dr.ns cer tains milieux, uno malsaino célébrité; olie abordo les röles do comédio drnniatique et a parfaitememt réussi dans ce genre, nouveau pour ©lie; son succes, mercredi soir, dans 'i Eau trouble a été considerable. L'« Eau trouble c'est tout ce qui onyiron- ne, empoisoime, submerge un être humain vi- vant dans une situation irréguliere. En 1'occu rence, il s'agit d'une comédienne célèbro qui a abandonne son fils, tout jeune, pour courir lo monde et vivre dans uno liaison illégitime. Vingt ans après, ello retrouve ce fils, devenu auteur dramatique ot célèbro lui aussi. 11 ne la conuaft pas; elle n'ose se dire sa mère, de peur qu'il no la répudie, mais par amour pour lui veut jouer sa dernière oeuvre. Elle remplit co róle avec une telle perfection que l'auteur s'é- prond do la comédienne... Cette situation, on le voit, est plus que délicate et appelle toutes les réserves. La mere, tcrroriscc pnr Tépouvan- tabl© a venture qui lui survient et qu'ellc n'a vait pas prevue, repousse son fils celui-ei bo tue de désespoir. Yoila a quoi about it uno exis tence basée sur unc equivoque. L'intorp:étalion, dans l'enseinbte, a été trés applaudié. Informations financières. BËCETTES DES TRAMWAYS. Nous don- nons ci-dessous le reicvé des plus ou moins-va- lues des recettes dos tramways pour l'exercice 19ÜG; nous avons donné antéfieurement les re cettes comparces des autres sociétés beiges do tramways pour 1905 et 1906. Sociét? de Differences Société de Tramways de pour 19J6 Tramways dc Barcelonc 400,665-05 Bialysioü 30,763-87 Caiane 125.143-23 Elect en Esp. -r 233,763-57 Florenuns 197,270 00 Gand 165.225 IékatérinoslaW 215.27-9 12 Kischinew 27,563 Le Cal re. +1.018,516 u; I.lOgools I.ivoin-ne Malaga Moscou nomc-Milan- Bologne Rosario Sofia Taschkcnt Différcnces pour l'ÏJö 182.459 118576 177.225-68 55.152 20 110.69© L'AFFAIRE THAW. New-York, 5 février. A 1'audience de jnercredi, Al. lteiuao, con cierge do theatre, a déeloró que While, rendu furieux, un soir, par le fait que Mme Evelyn avait quitté son théatre en compagnie de Thaw, avait a moitic sorti un revolver do sa poche, me- uagant en iermes violents de tuer un jour le jeune multimillionnairc. Ces menaces do Whit© furent, d'adleurs, rapportécs quelqucs joura plus tard a Thaw par Ie témoin. M. Maccaleb, un ami do Taccuse, qui, quel qucs heures avant le crime, avait dinó en com pagnie de Thaw et de Mm© Evelyn, a declare qu'au cours du diner il avait vu Mmo Evelyn ccrirc quelques mots qu'ello avait unsuite fait passer a son mari. Dans cette note qui a etc saisio par la justice, et quo le ministère public a refuse, cc soir, do produire, Mine Evelyn, dit-on, inl'ormait son mari quo "White, qui dinait dans lo mSm'e éta blissement, s'efforgait par des signes ot des sou- rires d'attiror son attention. Co sont cos laita quo venait do lui signaler sa I'cmmo, qui I'au- raiont mis liors do lui et l'auraient amend a as- sassiner Tarehitccte- Selon M. Maccaleb et un autre témoin qui ont vu l'accusé immédiatemont après le crime, Thaw, a co moment, no paraissait pas avoir, touto sa raison. LE DRAME D'INTERLAKEN. An conrS do l'élé dernier, uno révolutionnairo russe, Ta- tiana Lcontieff, tuait ii coups do revolver un rentier parisien, M. Muller, qui villcgiaturait a Interlaken. La mourtrière avait pris M.Alul- ler pour M. Dournovo. dout la mort avait étó décidée dans les conciliabules des terroriste?. On avait annoncé que Tatiana Leontieff 6&- rait jugée en janvier mais d'accord avec la de fense, le procés a étó renvoyé aux assises da Berno qui s'ouvrcnfc lo 18 février. L'instruction n'a pu retrouver lo complice de la jeuno nihi- iiste, qui avait réussi a s'cchapper grace a ia panique qui suivit l'assassinat. LES ANARCHISTES EN JUSTICE. (Tribu nal correctionnel de Charlrcoi. Audience du 7 Lc 30 septembro dernier, des affiches an- noncaicnt pour 4 henrcs, a la Maison du Penple de Courcelles, un meeting anarchist© oü de-.

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Le Patriote | 1907 | | pagina 2