ifariMtie M accIairiGr ie roi AM Le &3uvern3ment en exil NOS HEROS Le i.cie i' ue üNta ..ou 0ëppSÏtie s L'ih Lfl OUEillJif flSTlWISTE 1 ,u" A la .Banque Nationale •Lit Jasi.ee amèie les Irate l a I b *ral; ui c Zlrux i c.> Un moRiimeul a diss Cavell Eï A^GEB Lc nouveau gouvenicmenl allemand Le programme du nouveau gouvernement allemand J-.EMA.lSr Vous le verrez vendredi, en tête de l'Etat- Major qui accompagnera le Roi, défiler 4 che- val, la tête haute, le buste droit, la müchoire serrée, le menton volontaire. Tel. il éiail en aoüt 1914, tel il est restó, malgré les assauts suhis 4 Liége. malgré son évanouissement dans le lort de Loncin qu'il avait lalt sauter au péril de sa vie. Sans les subterluges d'amis fldèles il serait encore en captivitè aujourd'hui au périi de sa vie. car il avait contracté en prison unc grave maladie. Maïs ce caractère fier et indomptable ne pou- vait fléchir. 11 ne voulait rien des AUemands et serait mort dans sa geóle plutöt que de rien solliciter d'eux. li est revenu cependant, ce soldat de légende. T.c Soir, déjü, avail cessé de paraitre lorsque put ètro publiée la lettre admirable qu'il écrl- vit au Hoi. Qu'il nous soit permis de lui donnar aujour- d'nui lu publicité qu'elle mérite, et qui attes- te toute la virllité et lé caractère du defenseur de Liége. Ayant fait sauter le fort dé Loncin dans le- quel il avait pris la direction de la défense de j'enceinte fortiflée,. le général fut retrouvé ina- niiné sous les débris. lie!pantelant, il revint 4 lui et bien que giavcnerit ulteiut-, il ent la volonté d'écrire au Hoi celte lettre d'une incomparable grandeur que personne ne pourra lire sans emotion. Sire, Après dra c.unbpts bonorables livrés les 4, 5 el 0 aoüt par la 3° divi'iou d'armée ven- forcce, 4 parlir tlu 5. par la 15° bugade, j'ai estimé que les forts ue Liége ne pouvaient plus jouer que le röle ue forts d'airèt J'ai néaii- nio.ns conservé je gouvernement militaire de la place aiin d'en coordonner la défense autant qu'il m'iitait possible et afin d'exercer une acti >n morale sur les garnisons des forts. Le bien fondé de ces résolutions a regu par la suite des prcuvcs sérieuses. Voire Majesté n'ignoro du reste pas que je m'étais installé au fort Loncin, 4 partir du 0 aout, vers midi. Sire ous apprcndrez avec douleur que ce fort a snuté nier a 17 h. PO environ, enseveiissaiit sous scs ruines ia majeure partie de la garnison, peut être los 0,8. s,i je n'ai >.as perdu la vie dans cette catas trophe, c'est paree que mon escorte, composée coiïime suitcapitaine commandant Collard. un sous-oliicier d'infanterie qui n'a sans doute pos survécu, le gendarme Yhevenin et mes deux ordonnances (Ch. Vandenbussche et Jos. Lcoeq>, ui'a ti,e d'uu endroit du io.t oü j'ullais êlre aspliyxié par les gaz de la poiuli'e. J'ai tié porté dans le fossé oü je suis tombé. Un capi- toine nllemand, du nom de Griison, m'a donné n boire. mais j'ai été fait prisonnier, puls em- jnoné ii Liége. Je suis certain d'avoir soutenu l'bonneur de nos urines. Je n'ai rendu til la forteresse, ni les forts. r Daignez me paidonner, Sire. la négligence de cette lettre je suis physiquement trés abimé par "explosion de Loncin. l-;n Allemagne oü je vais être dirigé, mes pensees seront ce qu'elles ont toujours été: la Belgique et son Hoi. J'aurais volontiers donné ma vie pour les mieux servir, mais la mort n'a pas voulu de moi. I.e lieutenant général, (Sign.) G. I.EMAN. Le.piv li: la Pu ci de n~s Ie.;isluteur3 flevra ceux qui ont déf-jidu et tonic: autre discussion, il faut que nes ('.han.bres assrurent le sort: 1° Des veuves ct des enian^ de ceux qui sont li'. rts puur la Patrie; 2° Le nos glorieux mutiiés et blessés de guerre; 3° lie tons ceux qui on' concouru a la libé ration du pays Et qu'on ne Harde point. II faudra ê!re dêo r.' ;s large et généreux pour ceux qm servant la nation, et qui l'aura pms et niieux servi que nos soldals Le gouvernement d'unio.i et de reronstitu- tion tail ion ales ne voudra pas failiir 4 ce Nos JTeis veterans auiont oieatöt gagné un repos mérité par plus de quatre années dc guerre. D'aucuns, notez-le bien, sont sous les armos dermis plus de six ansl Les Beiges qui sont restés au pays, ayant taut de'fois vainemcnt tenté de passer les flls, pourront bientót aller, eux aussi. rernplir leui devoir. ün' rai'qVórfaiï rfói.,'öxf)ösanr iê§ i-ffisons determine l'apoel des Classes nouvelles, dit no tai"i''ar.V.té loi permettra de recruter cn pec dc ten'ii.'s les cléments d'une nouvelle arinée. A c s «sole als de demain' incombe.a la no bic mission de participer 4 la victoire défl ."ft puis, quand aura sonné l'heure de la Tiaix la presence de - recrues sous les dra -pcauX facilitera le retour rapide a leurs foyer, si lorigiemos désertè. de nos admirabics vete- rins qui mériteni a net de litres la reconnais san'qe et la sollicitiide de la Patrie I m vmÓomW» é:Or?«Lk-ii<ll aori-s midl •u* le nm^oil communal de Brijxellea, auquel éto ion! join ts des memb.es du conseil gonml- *41 ^emonNièr 'preside..M .sojlwRS- bien-' enneau min islrc-rfe-Tl-1 n.ten"«W»cer etcélé- >re c-uti ardour paJ^Stwore i^fGr|de la guei- c et 6on jusqn'a.u upulj^ffe absnlu. M. Vaudervelde emotion je iens, ditilD-rte bftfeer des lieyics H óü- l'.aiilcs. Parti au'"maU«." de j tra- ersê les lignes de nol re armee Asciphnée. aill'vnie ïr-nussanie des cambaiB Jiuelle ei i a it de livrer. Ce fut d'abord notro i assure 4 -Jan-I 'lont 4 la joie.de la liberie rcconquise. >iii3 parlir d'Aio.st; plSs rien surf les ïoutes, lus'de .soldals beiges, pas encore de soldals ll-uiiands. ce'.te terre senibiait n'è're a petson- e "'Caiidis' que les puysans arboraient 4 la bou- onni- i'i- la eucarde aux couleurs nationa ls, ous viiiies,'4 Alost.'les premie.es pairouil.vS ili-njandes disparaiire dans lq coiUusion de ju'r coup manqué, el 4 tóié. la PopulaHon ac- lamani lo drapeau beige (iotrani 4 1 liötcl de ille. l)'A lost 4 Bruxell'cs noire auto élait prise ntre deux canons,- ne pouyant aller plus vitc ue la retraiie alleniande. li pms ce fui nol re arrivée 4 1'bötel do ville e Bruxellcs oü j'ai retrouvé lous ceux qui nt donné un beau gage de dévoucmeni 4 la 'alrie. Nous savlotis trés bien la-bas ce que ous faisiez ici, Pendant les qualre ans passés au Havre, otre première preoccupation a toujours éle de iiiiscrver d'abord l'L'nion nahonuic. bi nous vous été queiquefois désunis sur des ques- ons que la guerre a auien^es. Jamais au con- •<1 de cabinet, nous n'avons vote drone con- Not re"'seconde préoccupation fut dc refaire aimée Si vous aviez vu noire pauvre armee i'i An vers après l'VZer, nos solduts les pieds 1."s-.ns cli'miise sous la capote. Cede armée .sen, li la it Plus -pie l'ombre d'elle-méme. I t-ouvernement construisit des usines de uorre cl npn'6 que!(|ues muis. l'arniéc se suf- sait 4 clki-même. Pas un canon, pas un fusj) ul ne iurent, raits\par nos ingénieurs mili- ïue afmèc est 14. tsuo. pera ici dans quel nes"j< i.rs, plus belle, plus uiqmphanie, .plus uWvf,\Ve'11''ipiéi:ie préoroupatioN c'ö^ait dé sorviu' de la famine, dont us v'lici do mCrue que vous éliez miüjar.éê dt (rappés au-ss: de la tuberCvfiMe oits V avóns rcussi grftct» au c«ncours de l'ar nn.n'iK 'vuiix vcrrcz ,,7tfe tki Ui a donné tanl p,-j,WlK ue el moral a"»*i i,L.i0i,jiic ily dnaam iciate, Qi'i ve"t r we la que je vous ai vus t®us dans le calme de la vic- toire qui conduira la Belgique vers les plus hauies destinées. Une longue ovation salue le discoure du leader socialiste. M. Braun salue ensuite M. Vandorvelde au nom du Parlement Nous n'avons connu, a-t-il dit, qu'un sen timent pendant ce>s quatre années, celui de l'Union lei, aussi, nous étions tous les en- iants d'une mème mère.Ies citoyeais de la mème Belgique libre, indépendante, indivisible. M. Terlinden s'associe 4 ces paroles, puis M. Lemónnier donne lecture d'un arrêté pris par lequei les journaux Le Bntxellois et La Belgique sont supprimés et ainsi rédigó Le bourgmestre, considérant que la publi cation des journaux Le Bruxellois et La Bel- (jigue est de nature 4 causer presqu'une surex- ciiation qui, dans les ciroonstunces actuelles, serait dangereuse pour l'ordre public, vu le déeret du 14 décembre 1789, art. 40. la loi des 16 et 24 aoüt 1190, litt. 2. art. 4, art- SO, Arrdte: Le materiel de ces journaux est mis sous sequestre et placé jusqu'4 nouvel ordre sou6 la surveillance de la police locale. Eile eat réglée. Ceux qui auraicn encore 4 cet egatd la moindre. ihusion en sero.it per suades lorsqu'iis saurout qu'elle yient d otre reglee par' lés r Uuuunds eux-iuè.ues. Les akiivistes se revendiquaieut de la Flan- die. La l-lanure etait a eux, la Flaiidre élail avec eux. JJ'uu bout 4 Tuutre de ia rlandre, Uepuis Bruges jusqu'4 Gaud, en passant par ustende, pariioulers. par Gourtrai, par Eecloo, le pays llamand s'est prononeé. Et comment! 11 n'esl pas un akliviste, si quel couque füt-il, qui, n'ayant pas pris la fuite, ait eu grace 4 scs yeux. La fureur du pc-uple tlamand tout entier s'est maniiestee lo-.nelic, inexorable. Lbs aiuivistes se ï'evendiquaient de notre ar mée. Ce sont nos soldats, guides par le peuple de l-'landre, qui ont signifié leur mépris 4 ces misérabJes. LJ'un bont l'autre un vaeto autodafé tt été organise lioidement, systéuiatiquement. Les mcubles qu gar.iissaient les maisons occu- pées par ues aktivisles, comme ceux des lo- caux oü ils se réunissuieiit, ne forment plus par la t laudie tout xmtière, 4 l'heure présente, qu'un uuias do cenares. Vous ïi'iiriaginez pas lecteure, l'effet d'une armoire 4 glace tout entiöre, d'un rtssort de lit aktiviste, d'un piano 4 queue ces ven dus £>e meublaient bien venant s'étaler dans la rue du haut d'uu deuxièuie étage. Cjest .d'un comique achevéla conclusion vraiment logique de la com édie-vaud evil le ak tiviste. A Gand, l'exaspération est telle que les par tisans les plus farouches des revendications flamandi-s considèrent coninie une injure pour des pu:notes beiges l'épithète de ILuiuntgant. lis déclarent que, partisans de la création d'une Uuiversité Hamande, ils ne toléreraient jamais son établissement 4 Gand. Lj'aucuns avaient mème été jusqu'4 envisa- ger le point de savoir s'il ne fallait pas met- tre )e feu aux quatre coins de l'Université con- taminés par les aktivistes. Mais on a réussi 4 leur faire comprendre que c'était 14 un gaspillage vraiment superiiu. Ee flamingantisme est mort, les aktivistes l'ont tué. Demain, les Flamands auront l'Université qu'ils réclament, mais le père de familie beige, qu'il soit de Zoctenay ou de n'importe quelle ville flamande, aura le droit de faire instruire ses enf.ints dans la iangue de son clioix. Kt le francais ne sera pas plus prosciit en Flan- dre que le flamaiid en Wallonië. Le 4io.ivcrMcnic.il «lc il«»ia n Parmi les faits de cette guerre si féconde en incidenls extraordinalres, l'un des plus éton- nanis, le jilus incroyabje peut-ctre, et qui marquera comme tel 4 cölé du geste 6pontané que la Belgique out ie 4 aoüt 11.14, sera ce-tes bhttuijee.icljt c Oj go u vemé- ment..J>e,g(v,. sur, lo w.caer de bainie-Adresse. pendftlfi'lfftfe^dO4 4iï4Wè'iinnéeS - -.o.-.o. Lorsque quelques visages se seront estompés sous la patine du temps, et cela vieiidia.très vile, qu'on soit rassuré! il ne restera pour 1 histoire de cette époque glorieuse, que le sou venir du gouvernement en exil d'un i&uple sous le joug qui, pendant une aussi loir-.ue pe riode, sut admiaistrer le pays occupé. Je ra-i- tniller, édicter d-es lois et arréfes, régir la guerre en Afrique, pour battre 4 plate cou ture les armées allcmandes dé l'Est. afrieain et faire, pendant ie coure mème des batailles, de notre colonie la pcrle la plus magnifique du joyau beige, l'etémeut indispensable de la re- constitution de la mère-patrie I j-'a.ts inouis, ropétonS-'le saus pié,.édent d'an- cune sorte, digues de noire race, de ses an<-e-s- tiales vc-rtus de vigueur, de eoidinuilé dans l'cl'fort, de confiance mèbranlable dans »es des- tin-. t-s. Inouis 4 ce point que le jour oü le sou venir iinniediat des petitesc.es, dont tel ou tel nc parvint pas 4 enterrer la tradition el auxquels la guerre en n'ayant rien appris ne lit lien ou- blier les noms de tous ceux qui fureut de ee gouvernement de l'exil flgureront au pa mucès parmi les iiéro. de la grande guerre. Evidcmment, il y eut. sur ce radeau qui, d'An vers a Ustende, emporta nos gouVernuntè vers le Havre de Grace, quelques méconip.es, cer- luiiuis inoomp.réiiensions des néccssités de ia gucire d'auruns cliez nous y étaieni si peu prepares! l'ous ne comprirrnt pas toujours. qu'uu-dessus de tout ct (juand iiiême', dgiuaiciit doniiner uniquenient les intéréts (Ju-fTi patrie, que- sc-iile la- volonté du PiPV-s-'öccupé devait compter ii y eut, ^«--ctfffaines ocrusi ,hs, des tendances 4 la faiblesse mais.-.rnnilenient, ,tdu jours, l'avis des liornrpes décidc^osles homirTcC d'Euit que comi>tait le goqyerneSnciH, l'em porta, et l'on peu.t dixe _twr-Je"<u gcpS^nemén; de l'exil inénCt l>;ciudu pays. - Nqus pourrons, loisfpaé 14 place, nons le pér" mellca, nous étend x- uü-peu plus sur Taction ministérielle de ces: aunées. Dig|ilis, pour rinstaiït, q"uo bientót si ce n'est déja cbys» «aite !e gouvernement qjji vécuL4 l'ombre des-rochers des Sainte-Adresse, ollrirl sa déndssion au Hoi pour faire place 4 un a Gouvernement National C'est 4 (lire 4 un gouvernement qui repré- sentera adéquatement les diverses opinions du pays tout entier. Ce gouvernement se compo sera, en effet, d'éléments pris, pour une égale partie, 4 une unitè prés peut-être, gauche et 4 droite. II sera choisi parrm les honunes appelés par leur caractère et leur énergie 4 regénérer la Patrie, 4 reconstiluer la Beigique. Sauf décision nouvelle, le ministère se pré sentera devant les Chambres réunies, le mardi mnrdi 20'courant, Le nouveau gouvernement expnsera son pro gramme et nous n'étonnerons personne én di- sant qu'4 cóté des réforme.- divei ses dont il proposera le vote nux Chambres, flgurera la revision constitutionnelle dans le sens notam ment do l'infitauration du suffrage universe! pur et simple. >cfale, - -. Hl une det grand rath la iseiuui" -■ - fjuissanccs de I" 'r1 ■rni 4 Bruges el-iV*1™' La prcsidcnco de la Chambro "Uil nom court sur.toutes les lèvres dans les milieux parlementatres pour la succession de M. Sciiollaert au fauteuil de h prósidence de la Cliainbre: c'est" celui de Lóón Théodor, le populaire et syinpaMuque b&tonnier de l'ordre des uvoeats, réuergique député de «Bj uxelles «jui, si longtemps avant'la guerre, avait signalé le péril ullemand'et déiioncé rinsufiisance de nos armnments et de notre système de défense nationale. C'est pour Ijonorer tout cela et aussi la vic- time des Alleniarids I.éon 1 liéodor passa dans les camps allemands de nombreux inoit pour avoir défendu les droits du barreau et de la magistrature beiges que, réccmnient, lors de la réuniori des dépttiés et sénateurs au Ha vre, le député de BruXfelles avait déj4 été choi si, 4 l'unanimilé, 4 la présidence de l'Assein- v-l<Sa. I *A'1? inï» nAf'v que Léon Théodor qui, depuis SOIR Des Bochcs vondraieut restert, On peut être assuré que, comme 4 Bru.cs, comme 4 Gand, nombre de Boches ynt chercher 4 rester en Belgique sous des Cle ments civils. Noui- avons assistó, l'autre matin, dansun magasin, 4 une petite déclaration intéressaite dans l'espèce. Matame, dit un sordide Prussien, je flux une grefate et un kol, gar je feux resde 4 Brussel. Je ne rendre pas en Brusse... II y cn aura comme ca des dizaines. Les ins qui étaient flxés ici avant la guerre, les uules retenus par des attaches féininines, qui ne fut pas honneur 4 certaines dames de cnez nqis. II appartient aux bons ci'oyens de sigivtci sans retard tous les cocos de l'espèce.;La tranquilité publiqne veut qu'ils disparaissn. de chez nous et au plus vite. Iont.es les mesures prises par l'oeeupant sont aürogêes Un arrêté a eté pris au Havre le 18 févfti dernier par le gouvernement du Roi et a pau au Monilcuridu mois précité. II est ainsi congu Article l#r. Les mesures prises par l'c cüpant sont tenues pour abrogées de plein drtt au fur et 4 mesure de la libération du ten toire. Art. 2. Sauf disposition contraire, li arrêtés-luis, arrèiés, règlements et en génér toutes les dispositions prises par le pouvol légal, sout obligatoires dans tou>;e l'étendtie d| royaume. Les autorités- administrntives et j diciaires eu poursuivront 1'applicDlion au fu et 4 mesure de la libération du territoire sans nouvelle publication. Art. 3. Le présent arrêté-loi entrera el vigueur le jour de sa publication. LE COiv.l I c i.A 110 If-L -! Nous nous en voudrions de publier ce pre) mier numéro du Soir sans payer, si mesurd que soit l'espaoe, un hommage aux hommes gé-j néreux qui pendant ces long^ mois de détresse.J ont consacré leur activité et leur inlassab'x! üévoncnieut 4 l'organisation du ravitaillemen- du paye. lis out dü assurer 1 alimentation de plus de. sept millions d'habitants, et l'ont fail avec uih 1 maitrise que chacun, demain, admjrera. Ou leur doit d'aüiant plus oet huinmagcj qu'en certains endroits il y eut, parfois, 4 leui égard des critiques. Lorsqu'on les a vus 4 l'ceü- vre, ces députés, ces financiers, ces bourgmes tres. ces partie-Iters, lorsqu'on a pu constater, de visu, chaque jotu'. 1-ur splendtde, leur in al terab.e duvunement, on doit oublicr les lacu nes inévitables, et conibien temporaires, dant.; une oeuvre de pureille envergurc, ct les salue. comme d'admirables servitcurs do Ia chose pu blique, comme de grand" citoyens i paunel, prét 4 reprendre la tftehe, tout sera rétabli dans le délai minimum, nmir ie gram! bien du monde des affaires et du pays. ia rccoustitutioa de l'iudustrio aationalo II y a quelques jours, 4 Bruges, M. Poland, délégué du gouvernement des Etats-Unis. est allé trouvei M. Cooreman et lui a annoncé, dc la part de son gouvernement, que l'Aniériquc était disposée 4 prendre 1'engagcmeiit de re constituer entièrement l'industrie beige dévas tée et ruinée par l'ennemi. Disons, d'autre part, qu'au début de ce mois i délégués des grands trusts américains réu nis 4 Washington, et représentant un capita, total de deux cents cingiiarilc milliards unc paille I ont voté un ordre du jour (lécidani de se consacrei immédiatoment. avec toute la force de ce capital formidable. 4 la reconstltu tion industrielle do la Belgique et de la France. ie mark va Meutöt disparaitix. Les mesures airêcées Le public bruxellois sera bientót débarrassé du sale papier flont nous avait dotés la Bo clieriè. Des mesures ont été prises par le gouverne ment en accord avec celui de la l'.épublique l'.ancaise, dont les-dépa. temenls euvabis ont, comme nos provinces, été inondés de cette vi laine mo^naie. Sans ï'impéiieuse nêcessité de eet accord, les mesures nécessaires cussent regu leur appli cation depuis trois seniaines en Flandre ocei dentale el en Flandre oriëntale, mais les né- gociatioir entreprises par le département des finances avec lo Trésor frangais les ont.quel- que peu retardées. La reprise des mark et la substitution des bil Iets beiges s'effectueront en deux opérations suc- cessives U y aura tont d'abord I'émission d'un emprunt en Bons du Trésor 5 p. c. les billets dc la Société Génerale étant admis 4 la valcur du franc beige auquel on souscrira 75 p c. cn mark et 25 p. c. en billets beiges. Puis de- vra s'opérer le dépöt de tous les mark. A une date qui sera prochainement arrêtée, les citoyens beiges seroni i-_"L*A- üfnoser f iiacuns ics irois jours dans les caisses du Trésor, toute la monnaie allemande qu'ils pöV sèdent. Jls recevront la valeur totale des billets re- mis, mais 4•concurrence d'une somme qui sera flxée suivant les disponibilités en billets que nossédera 4 ce moment la Banqne Nationale, et Contre regu nominatif I D'autre part, le gouvernement édictera des mesures sévères pour empêcher que la spécu- lation ne puisse bénéfleier des mesures prises pour le remboursement du mark 4 1 fr. 25. Lo rayitaiilonieut de Ja BcJgiquo tst assure Voici une heureuso nouvelle qu'ignorent en core les Bruxellois 11 y a quelques mois étant recu 4 La Panne par le Hoi qui venait de lui conférer Ie litre de Citoyèn ü'bonneur et Ami de la Belgique M. Hoover, le dictateur aux vivres des Etats Unis, l'homme admirable 4 qui notre pays doit taut de gratitude, a, en presence des ministres Cooreinan.Segers, Vandevyvere et andervelde, pris l'engagement solennel de continuer. pen dant un an après la signature de 1'armistice, k ravitaillcinent alimcntaire de notre pays. M. Hoover, voulant maniiestcr la sympathie profonde des Etats-Unis poor la Belgique, a ajouté qu'a partir du jour precité ce ravilail- lenicnt qui, pendant la guerre, avait vurié de 2,(XX) 4 2,600 calories par jour et par individu serail éle té a S,<<00 calories. Les Beiges ne mourroiit plus de faim cet hi ver. Graces en soient renduès 4 41. Hoover, notre ami et A nos gronds et fldèles alliét américains I Les Bruxellois auront du cliarbon M. Lempnnier a annoncé offlciellement au Conseil communal que le ravitaillement dc Bruxellcs en charbon était assuré. =»=><►€=- Créaiij., tji étabiisiexer.t de c.édil industrie] Le Banque Nationale, s'inspirant trés heu- reuseiueut des logons de la guerre, a décidé de modernise!* son programme en étendant nota- biement son action. Une banque de crédit industrie], bientót éta bi ie par ses so ins, a pportei a 4 noshaaimai ilé''Iui "quë trop pareimoiiieysenient accordt quand il no faisalt pas absolument défaut. Une Eonne Eojivelle Diminution d-< P-ix du gaz La ville de Biuxelies 4 l'iu.teutióu de ramener 4 25 centimes le prix du gaz, uui avait eté aufein'enté par or ure de l'autoritê allemande, et celui dc i'électncité 4 6ü centimes. Les aimn- qui ou' été pe.gues confonné.nent au ïè- gieinent impose par l'oeeupant seront rembour- Et surtout, maintoiioiis l'ordre! Une ïmporiante réu-nion des liauts magisirats a eté tenue ce matin en vue des mesures dq police 4 piendrè pour assurer la sécurité dans Bi'uxelles et ompéchèr tous excès. 'l'ous les inaristrals, juges d'mstrnction.' ju- ges de pulx, juges;; juges suppleants, a\ocats, avoués se tiendrout 4 partir du dimanelie 17 hóveiiibre 4 la disposition du Pi-ocureur du Roi pour être répaitis dans les posies de policf, snppléincutaices qui seront établis au nombri' de ciuciuayte poür le Grand-Bruxelles. Les éitïnlaires seront üèS (lininnclie matin, 8 beards, Aü poste qui Uiur a'été assigné. Les chefs; de poste recevront alors leurs instrucj tion^. Caaquc poste comprendru outre les magidj t:ats quatre ou cinq avocats, car les déliifl quants seroni imrnédiatenient jugés et cor.j damnés. Comme personnel de police, les autorités difj poseront des corps de la police communale,-4' la garde bourgeoise et les boys-scouts qui 3> ront réorganisés par M. Corbisler qui institia - ie mème service en 1914 Des prots serontconsentis surles bons de requisition II paraït probable que des dispositions spé- ciales seront prise- incessaimnent en ce qui concerne les bons de réquisition délivrés par les Allemands. en ce concerne aussi les pro- priétés ou matériel détruit ou saisi pour les quels des bons de réquisitions réguliers n'ont pas été délivrés, des prêts éventuels seraient oonsentis aux intéiessés. Retour des Départements ministcriels ].es membres du ministère Cooreman seront reiuivs a Bruxel'.es mercredi prochain. Mardi matin un train spécial quittera Le Havre emmenant io personnol des di\ors départements min,steriels et de ia Cliambre. !Lc siègo ile Ja (Joul'éreiiee do la Paix Sera-ce a Bruxelles ou a ersail es? Dans ceriains iuiiieiix frangais on voudrait que paix soit signée a Versailles dans la Salie des |Giaces pour e.'iacer lo soavenir de 1870. I D'autre part, un lort courant sa manifeste en vue de voir conduire a Bruxelles les n gociatious 'préliminaires. Mais rien do définitif n'est fait. Dès ce 'commence l'arnii ceux qui sont deja 6ous clef a l'hqure oü nous (crivons ligure le s our Grinjberghs, un des suppóis de la pseudo el /iqae. i .a justice oelge sévira, eile sera inexorable. Cue les bons citoyens en soient assures, et qu'ils Comment 31, Adolplio 3IAÏ a quitté l'Allemagne On sail que le Eons= il j Soldats et Mat-lots avail envoyé des ddégués a Goslar liour rameiifcc a i r icims Ore, M. Adolph Max. ..iais celui-ci. leur a L>rülé bv polite .s -.. -Ne v'ouJant rien des Bochesv pus n.ejiic sa e, sans (Gicudiv cu i avis uc l- a. paia.n pri la route de Bruxellcs. A 4 h-'ures de l aiirès-midi, il s'embarqua en g re d-e Gcslar dans un train conduisani l< une station quelconque, tant il avait hAte Ie lentrcr daas la capitale. Et il eut la thance de tiouver un eonvoi renipli de sol- [lats, qui 1 aiiioiiait 4 Golcgne 4 3 licur^s du trmtin. b On |x.'i)se ce que fut cette partie de voyage lu milieu de c.tte horuc v.enne n- iv.oui-- A Cologne, notre bourgmestre prit un utre train qui 1'amena 4 Aix-la-Chapelle. échevin de l'instrucuon pu Eniiie Max, frère du bourg- e.stre, claieni partis jeudi en auto pour ener notre majeur. Arrivés a Aix-la- ihapeüe, ils lólégraphièrent 4 M. Max pour U..-1-UC quiis ven ai-ent le chercher. Mais tl. Max était parti déja. On ne sa\ait rien ,0 plus. Comment Je raitraper? On télé- ignaphia a toutes les stations de ia l.gnc Colomc-Aix-la-Chapelle, et a Hagen, lo chef de gare, p.n.trant dans le compartiment ou sa irouvuit M. Max, lui demamia s'il était bkn le bo..rgmestre de Bruxelles. r 1 Notre maïeur crut un instant qu'on venait Ley mdciiiiiites ue guerre fteer 4 nouveau. Le gouvernement a-j>ublié au Havre le men-v /.Jj[e( (,e A;u'' Parl d'Jc sou frère dernier un arrêté-loi réglant la question disMr r •,il,>tin)óin 1 attendaient a Aix-la-Cha- indemnités de guerre. L'exposé des motifs, l'tr- WCilQ... on u ivgut ie3 saiutalions trés res- rêlé-loi lui-mé-me et les mesures d'applicatipnjfpectueuscs du bourgmestre de cette v.lle I forment un document plutót voluinineux -tv L'auto ramenant M. Max et seo compa- hur lequei nous serons appelés 4 revenir ;.n/ gnons quit.a Aix 4 4 h. 30 pour arr.ver détail. r>" Disons, pour Bruxelles venfredi soir, a 9 heures. s, pour «'instant, que I'arrêté-loi recfnH i Ce fut un retour peu banal, au milieu de nait le principe de Vindrmniiè inlégralc parb Textraordinaire charroi de l'armée alle- lous les dommages oubis. ^n-ande en n traite. Léohevin ff. de bourgmestre vint ïéliciter M. Max, q,.e la popülation.acclaniait. Sufshargé de fleurs, il a regagri-- son hótel du la rue Joseph II. La santé de M. Max est excellente. Ses traits se sout légèrenient u-cenluis, mais il est noi..s amaigri q;.e nombre de ses admi- nistres. Son mo. al, comme au premier jour, est resté inébranlable et sa jovialite de pinco-sans-rirë s'est plutöt accrue. La i éorganisatioii de nos Postes Télégraplies et Telephones Quan,l et comment fonctioniieront les les télégraphes, les téléphones Pour la poste, le service fonctionne dès tenant 4 l'intérieur de toutes les locall Bruxelles il faut déposer les lellres 4 la Pc centrale. L4 eiles sont oblitérées sans tim Le prix de 1 obliteration est celui du timl beige avaril la guerre. La distribution seijJt normalement. Les expeditions en province dépendronla service des chomins ue 'fer. Celui-ci sera jii- bli rapidement. car il n'y a guère de desfc tions importants le leng des voles. Pour le télégraphe la situation est moirMi vorable. Une grande pariie des appareils (it enlevé par les Allemands. On espère qu'il un réseau üisponible Dans ces conditioi une dizaine de jours, le télégraphe mar sous contróle des autorités militaires Enfin, pour le téléphone, la situatie mau-vaise. Outre les appareils enlevés, il fait que le service avec la province a grande partie coupé On ne peut donne,-- cung indication au sujet de la reprise desim niunicfttloné téléphoniquei, soit clans Bru.v'es, öOI_l «veg la province, TiVinii!^?i la ^"érale des co^nu 2/ r'X ®ourra,t ëti-é boaucoup plus mttóif Es^erons que grdoe 4 la diligence dijier- l plutöt i Samedi matin, M. Max est allé saluer le Roi au quartier génér.i., et diniariche après-nudi, il a été regu solennellciucnt par lc Conseil com munal dans la salie Gothique. Les niinistrès d'Fspagne et des Pays-Bas, Mes persorinalitj diverses et la foule inrion.bruble de ceux qui avaient pu pénól.r - flans la sallo saluèrent üo leurs ovations répétées l'homine énergiq,,.. .,i.i, j-qsqu'a la dqrnière héure, ré- slsta a la Boeberie clécbaïuéo conti'e lui. MM Lemónnier, Steens, Bosyuet, Bauwens, Chm\ eiUy, r.i-aroii;!! et Vantliier, surcessive- ment congrfttu'è''ent le héros du jour, et 41. Max ïepoadit oomme il sait répondrc. A la (irau l'L'liioe Ce ma'in, au moment o4 les de. n ers defaclie- meuts a Iemands i|uitt:iient B.uxtl! *s. 41. Leuu'n- nicr, 11. de bourgii e« re a p.»cla ié. du h mt du l>ércon hisioriquo de l il >toI do ille ia liberation de la Ca male. 11 ét.ut eutouré do tous les membres du Co'.lè^o et <lu Conseil Communal et de nombreuses auto^ Sur la p ace une foule noinbreusé stationnait. I/llarm -uie C, nununale, un detaeboment du corps des pompiers et les einauts des écolcs de la Ville se trouvaiei.t groujiés 41. Lemónnier prononga le discours suivant, an- m n. nt aux Bruxellois que l'ennemi ne foulait plus le sol do la capitale Bruxellois, Au nom de ('Administration Communale de Bruxelles. je ]>orte u ia comiaissBn,e des! abiunts que Bruxelles, OC upé par les allemuuds dej uis le t'U aoüt 1914, est enlin dé.ivié cc jour, dimuuobe 17 noxembrè 1918, k 11 licurcsdu matin. •s armées glorieuses de la civilisation, si vils et li'uhes dam t brutau: les barbare s pa pub- duns la dé aiie qu'ils pousséu des baiounette de nos intré- poursuivis par les malédlctions do notre |X>pulalion, apr. s avoir encore accompli ici dans ces de niers jours, malgré l'armistice, les actcs de pihages Concitoyens, ne l'oublious .amais! Qu> dans nos écoles on apprenne 4 nos pelits enfants la luiine du crime et de la lourberioen leur enseignant l'kisloire de l'occupation allemande en Belgique. Bruxellois, Comme le clame nol re chant national, après quatre années d'esclavage, le Beige sort en.in dg tombeuu. Kous ressusitons 4 la liberlé. Nous respirons. Nous sommes enfin libres. Réjouissous-nous. Fétons l'admirable victoire de vaillantes armées. Montrons-nons dignés des grandes et glorieuses desti nes que l'aveii.r rè.-erve 4 notre cher l'ays. Vive la Belgique! Immédiatement après, le drapeau beige fut ar- boró aux tours de l'liötel communal, puis i'Harmo- nie communale joua la Lruba .gonne, accompagnée par les élèves des ecoles. Les hymnes nationaux do nos alliés suivivent. La foule émue, écoutait chapeau ba*, et plus d'un assistant avait les larmes aux yeux. r Eu mème temps les clocbes se miront en branie, cbantaht dans le eiel gris, mais brillant, féerique pour nous, notre libó u.ion, notre joie, les fètes prochaines. Cbaniez, cloches légóres et gros bourdons, pour crier par-dessus la ville que !a Justice et le Droit règueat n nouveau 4 Bruxelles. Bruxellois, voire antique liütel ie Villq a donné le signal, quo vous attendiez.arborez vos drapeaux! A la Placo des Martyrs Immédiatement après 'x manifestation de la Grand'Place, nos édi!es se léunirent a la plaeo des 4Iartyrs peur rendro hommage aux volontai res morts pour la Patrio, il y a 88 ans M. Lemónnier prononga le discours suivant Aujourd'hui. jour fameux, jour haureux de la déli- vrance, nos pjusées rcconuaissantes s'en vont aux glorieux héros lombés pour la Patrie. lis tont mo.-is les yeux tournés vers ce lambeau d'étolfe tricolore, pour lequei le soldat vit et meurt. C'est pour ce drapeau qu'ils out fait le sacrifice de leur vie pleine d'avenir et d'espérance, Uloi- e 4 eux Nous qui les entourions de notre tendresse, nousavons Ie droit de lespleurer Et cependmi, 4 notre légitime douleur, se mêle cette pensee consoisnie que le sacrifice de leur vie n'a pas été »ain. C'est grace 4 eux que la Belgique a été sauvée, grace 4 leur kéroïsme la cause de la liberlé des peuplbs a triomphé. Que leurs families endeuillées veuillont bien receroir l'e.vp. estion émue des condoléances de la nulion. Qu'une auréole de gloire enioure la mémoire sacrée de ces héros morts pour la X'atne. Vire le Kol 1 Vive la Belgique II descendit ensuito dsns la crypte oü reposent iios héros de 1830 et y déposa une couronne. Nous avons regu hier dans nos bureaux de ré- daction la v.site d'un soldat beige, poriant fière- ment l'uuiforme du gtnie, et plus tièrement encore ses deux dócorations de l'ordre de Leopold et de ia médaille milua.re, si dignement gagnées sur les champs de bataiilo. Ce soidat n'était autre que no- Ire conirère de VIndtipendance, 41. Nicolas Bar- »-•.—o ii cuuvenait. Au cours de la réunion tenue vendredi pai le Conseil communal de Bruxelles, 41. De Moi a déposé une proposition teudante 4 l'érection d'un monument 4 la mémoire de Miss Caveli et des quarante civils qui furent fusillés au Tir National de Bruxelles. Ce monument serait élevé devant le Tir. La proposition a été renvoyée aux sections, et il n'y a pas de doute qu'elie ue recueille l'unanimité des suffrages. Lo Htjpfcvard Adolpho Max Le Collèrv des bourgmestre et échew"", la projio'1 wni de M. Steens, ri' -^ f'e cl' airlieverd .u Ni 'Adjb>he Max La üécoration d: UruxeUes. Un demi-miliion de crédit voté. Dans quelques jours le Roi et la Reine des Bei ges seront a Bruxelles. Quand ils reutrerout, ils u'ouyerout une loule eu delire, libre d'exprimer ses sentiments patrioüques. ils reutrerout daus uue ville eu iele eu tic-re ilieut pavoisée. La ville de Bru xelles a pris, sur Ja proposiliuu de l'écheviu de l'ctal civil, 41. Bieeus laisaut alors louctious de bourgmestre, des mesures pour la décoratiou de la capitale. Le couseil a été large, il a voté daus ce but un crédit de üUU.UUU iraucs. Des mals mesuraut quiuze mótres de haut il y eu a quaü*e viugis de couimaudésseront élevés sur la Grauil'Fjace, ia place Hoeiaert, la place des i'alais, Ja place de Brouckere. lis porterout nos cou leurs haiionales et celles de nos alliés. Des guir landes décoraiives les relierr i -1 La GranU'FJace recevra sa uecoratiou des grauds jours de iéie. Des drapeaux serout places par la Vilie aux lenétres des maisous qui la boident. A i'hóu-1 de ville on arborera le grand pavois. 11 est cuusiiluu par deux lts aux couleurs uatiouales qui descendrout au second étage. Uu a (ommandé égaiemrut a uos sculpteurs des groupes mouumcutaux eu siuc, car les ariistes out tu a peiue quiuze jours pour exec-uier leur projet. II y aura uotaoimeul uu groupe de 41. Samuel, haul Je sept a liuit inèires et qui syinbolisera la Biabangouue. 11 sera érigé sur la Granu'HJace. A la piace t'oe.aei t sera placé uu groupe de 41, Graudmouliu, sy ujbolisani la Faix. Sur Ja petite peiouse on Hare, lace an Palais dn Roi; nous avons uue oeuvre de 41. LagaS, uu !iou gigautesque tenant ecrasé sous ses pattes uu uógre sy (ubolisaiii Ja barbarie. 41. Wol,ers a tail oou 4 Ja ville de Bruxelles d'un forc.au sculptural repiéscnlaut i ne femme jetaut des courounes a nos litros. Ceiie oeuvre sera placée sur la peiouse uu Pare, dans l'axe do Ja Monia<rue- du-l arc. Du marquis de Poully, nousverrons une oeuvre qui rep, csenie ia f-e'giq ,e s'arc-bou,aut conlre uno vague qu, teute de i'eu,sIou.ir. p||e se trouvera sur le icrre-pJein de la place Surlet de Cliocjiier. Enfin, le scu pleur Marm a coi.gu un groupe qui personnifie:a Je many re do ss aveil. ,1 occ.up.-ra ie iond de li place dégagee par Jd dcmoliiAb de rauciciiue bouciiene. De plus,loules nos scciéh.s.sou's la présidence de 41. Je s.na'.eui* Por aert, leroiu Ja ha e le Jong de Is rome que le Roi suiwa pour r.:iui-er a Bruxefles. Pius de .«-e])t* cenis sociciés seront ïvunies avec leurs vieülés Jjanniiu-es, leurs éieiidar.ls, leurs dra pe.,ux, leurs uérors. lous i.os s'-iinciHs, nos glides, nos clnuibns de rhé.orique, i.cilies .ie plu- s curs s éries, sorliroutleurs p:xc-.i,-usrs et Ha:u- i, leurs colliers' u'Or, Jeuri biil- Ce „ii,. ™~°É>)!T")*1 A I'ant de fd ci', nous risujnons brièvement les dermère. novvelus ue l'tilranyer. Les troupes nméricaines onl frnnehi la fron- tière de l'Alsace-Lorraine, oour occuper Stras bourg et Metz. La Rounianie a ndressé 4 la Hongrie un ultimatum exigeant 1'évacüation immédlate de la 1'iansylvanle. En outre, tile a adressé l'Allemagne una déclaration de guerre. Les escadres alliées ont passé les Darda nelles le 12 novcmbre et sont entrées le lende- main 4 Constantinople. i'alaat. Enver. Djeuial, le Dr Nazim et les autres chefs du parti Jeunc-turc germanophilt ont pris la fuite. lis sont mis en accusation pour crimes de droit commun et détournemenl de fonds. Un groupe de députés frangais a déposé sur Ie bureau de la Chambre un projet de réso- lution invltant le gouvernement 4 provoquer. d accord avec les Alliés, l'ouverture du procés d"s gouvernarits responsables de la guerre, et 4 réclamer leur extradition partout oü ils se trouveront. La journée de huit heures de travail au maximum sera-décrétée en Allemagne 4 partii du lor janvier prochain. Le neuvième emprunt de guerre allemand a produit 10 •milliards 337 millions de mark. Les élections générales en Gran le-Bretagne viennent d'etre fixées aü 14 décembre p.ochain. Doa «scad:*«s franjaises sont arrivées 4 Catfaro, 4 V'niso et en Kyrie. Le gouvernement hollandais a décidé d'interntr sur parole le kronprinz allemand au mème titre que lea olbciers alieman.ls qui ont pénétré en uniforme sur 1* terri'oire n^erlandsi". P-rmi les peraonnes qui se sont réfugiées en Hol- lande avec I ex-kaiaer se trouvent M. Krupp von Bobloa et M. Halbach. le directeur des usines d'Essen, Lcl brui'« qu» courent si» le sort du Kronprins d Allemagne demeurent contraiiiotoires et iuvénfiablea. .Après avoir dit qu'il arak éléassassiné, on a pré ton- qu il 8 était réfugié en ,c avait franchi la fron('trB hollanuaue, 4 Baberich, pi-' d'Alteu; il sa treuvewlt actutüement a* ie Kaiss. au J-.e Lirottoire des Six A la tête du gouvernement allemand se trouva un directoi-e de six* membres 41M. Ebort, chan- celierSclieidemann et Ditmann, de la majorité socialiste, et Haase, Lausberg et Barth, do la mi- norité. Les Seerétaires d'Etat Le Directoire a nommé comme secrétaire d'Etat Affaires élrangère» M. Solf (secrétaire d'Etat aux colonies depuis 1911 et aux affaires étrangè- res depuis le début d'octobre dernier). Finances 4L Schifler (député national libéral de Magdebourg a fait sa carrière dans les tribu- naux administrates de Prusse). Economie publique de l'empire M. August® Müller (socialiste majoritaire, organisateur de coo- pératives, appelé a faire partie du gouvernement dès 1917). Demobilisation économique lieutenant-colonel Koeth (ancien chef du service impérial des ma- tières premières nécessaires a la guerre). Jiavitailleme^f M. Wurm (il s'agit apparem- ment du député socialiste de Gera, qui s'est fait eonnaitre com'mo publiciste). r M. Bauer (député socialiste majorL slau, epócialiste rances ouvrières). taire de Breslau, e des questions d'assu- 'i t do i popu Ho., fci om de Boulevard Guerr'e géneral Scheuch (appelé a ce poste par Ie prince Max de Bade). Marine l'afhinil vou Mann (même observation). Justicedocieur Krauss. Postes 41. Ruedliu. Sont en outre adjoints aux secrétaires d'Etat aux affaires étrangères, M. David (député socia liste majoritaire de Meyence, nominé sous-secré taire d'Etat par le prince Max de Bade); au ravi taillement, 41. Schmidt (député socialiste de Berlin); au travail, M. Giesberts (un des chefs du mouve ment ouvrier cstkoJique, nommé sous-secrétaire d'Etat par le prince Max de Bade). Enfin, un certain nombre de socialistes ont étê adjo.nts aux secrétaires d'Etat ayec Ie titre do. eon- seilïe'wCe SónGD '-'v 41. Kautsky q'écrivain socialisto bien connu) aux affaires étrangères; M. Bernstein (député socialist* de Breslau) aux finances: M. Erdmann (député so cialiste de Cologne) 4 l'économie publique M. Buhner (sans doute le député socialiste de Berlin) et M. Schumann vdéputc de Francfort) 4 la démo- bilisation économique; M. Jceckel (député socialist® de Plauen, en Saxe) au travail; M. Gcehre (député socialiste de Zschopau, en Saxe) et M. Dauuig a ia O" ia. V v6W,o,•(VopucxJioOt-.^rj-ao'oiU- tin) t .a marine: M. Cohn ^député socialiste d® Nordhauseu) a la justice. Les négociations de paix Le secrétaire d'Etat Erzberger préparera les né- gociations uo paix de concert avec l'offico des af- lures etrangères. L'olfice fédéral. de l'intérieur u est pas encore pourvu. Selon une dépêche de Berlin le programme ii nouveau gouvernement est publié dans une nou- veile proclamation qui met en vigueur avec force do nombreuses modifications dans le seiis de démo cratie et de liberté, dans la vie économique et poli- La proclamation annonce ce qui suit: L L'état de siège est levé; 2. Aucune limitation n'est apportée nux droits d'as- sociation et d'assurance mème pour les fonctionnaires et ouvners de l aiat; 3. 11 n'y a plus de csnsure; la censure théatrale est supprimée écrit .Lil,erté d exPression et d'opinion verbale et par 5. Garantie du fibre exercice de culte. Personne ne peut etre contraint a des uctes religieux 6. Amnistie pour tous les délits poliiiques, annulatïon des poursuitos pendautes u l'égard d'actes de ce ^enre Annulatïon de la loi rèlaiiie au service auxiliuirè national. 4 l'excepiion de stipulation relative 4 i'aplanis- semeut des conlliis 8° Les règlements pour les domestiques sont abrogés ainsi que les conditions d'excoption concernaut les tra val lleurs agricoles 9° Remise en vigueur des dispositions assurant Ja protection des truvailleurs suspendues au début de la guerre. II sera publié sous peu d'autres ordonnances sociales pour le ior janvier au plus tard. Ou mettra en vigueur la ,ournée de travail de buit heures au maxi mum. Le gouvernement fera tout son possible pour assurer i travail des conditions sulfisantes. La proclamation promet des mesures immédiatas pour luuer contre la crise des logements pour assuror la règlenieuiaiioii du ravitaillement popu- uiropour protèger la propriété contre les impiéteme ts dans la vie privéo et pour-assuror la sucuriió des personiies Four tous les corps publics, il est ordonné de procéder a un suffrage uiuversol, direct, secret, sur la base do la representation propoi tionnelle pour les poi so.iqes des. deux.sexes agóes de vingt ni"dö de suffrage est aussi valaUe pour 1'e.ec-ion do la future Cocstituunc La vO!R, manquani machines ti tit ia r, ne pan; sorvir r.l se? a'J.rn.s Jruxelfss au nombro do 99.0C0, n. s s afcan- nés Je iiiov.n:;-' an ncm'jra de 34,CC0. i 1 ne jiciil ixciivi* (jiie »esiie •A* *A* L SO:Il inssi-era ii -ar.lr de clcmaii de., aiiu u s d d in r.dc; et o.i.es u (ra ).<yn. L.siuino i.es moinsu r ut s cat ,n d.t.is l'o.'d.'euj »eux* aiviv.-.- sa :s .uiij do ü.:to uTns.u Gon, suF v. ntia, lac d suou.h.e. L'o. J ci u's (Cm mi ont les dii/f. cu'4e» si it.s oiiij. e qu t rjo i s.p a uon C..UC I iuot'e i rn ai n ui espo is i u' 1 a-c.vj, aDientCc. eil quant, e i.ud s.ir.t on il, us t- m l e dc ivp. -iua, toüs nossuiv

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Le Soir | 1918 | | pagina 2